RENDEZ-VOUS

  • ROCK - La petite scène des musiques actuelles à Feyzin qui monte qui monte fait sa rentrée mercredi 1er octobre avec une soirée canapé pour trois : le rock noise de la française Vale Poher, les délires scéniques de Troy Von Balthazzar (ex-Chokebore venu de Hawaï) et surtout une rockeuse de diamant brut, Laetitia Sheriff, au charisme de timide et à la voix ensorcelante comme du PJ Harvey. Mercredi 1er octobre à 20h30 à l’Epicerie moderne à Feyzin. De 7 à 13 €. www.epiceriemoderne.com

    THÉÂTRE - C’est un petit nouveau qui prend la rentrée théâtrale de cours : « Burleskopentes », le 1er festival de théâtre burlesque initié par l’Espace 44 et Le Croiseur. 7 spectacles joyeusement folklo goupillés par six compagnies dont des comédiens passés par la formation comique du Croiseur. En attendant la satire du monde de l’entreprise (« Brainstorming ») ou la « Vengeance nippone » digne d’une série B (les deux à partir du 12 octobre), c’est « Téléromanzo » qui ouvre le bal, ou la folle nuit d’une téléphage qui se voit rattrapée dans la réalité par les personnages de son feuilleton italien préféré. Du 25 septembre au 5 octobre à l’Espace 44, puis jusqu’au 28 octobre salle Garcin. 11/14€ www.espace44.com

    CLASSIQUE - Il ne reste que quelques places pour entendre une légende vivante du piano. Martha Argerich, pour son unique concert en France de la saison, fait l’ouverture de Piano à Lyon salle Molière en jouant à quatre mains avec son amie Akiko Ebi. Au programme une sonate de Mozart, la suite n°2 de Rachmaninov et « Ma Mère l’Oye » et « Valse » de Ravel. 30 € tarif unique ou 10 € pour les étudiants à la dernière minute le soir du concert, mais dans la limite des places disponibles. Mercredi 22 et jeudi 23 octobre à 20h30 salle Molière.
    www.pianoalyon.com

    WORLD - On a bien cru qu’elle allait remettre son prochain album aux calendes grecques. C’est finalement à Lyon, au théâtre du Point du jour, qu’Angélique Ionatos vient enregistrer son prochain disque en public, avec Katerina Fotinaki. 2 voix, 2 guitares, qui donnent l’occasion de trois concerts exceptionnels : mercredi 24 et jeudi 25 septembre à 19h30, et vendredi 26 à 20h30. Réservation indispensable au Point du jour : 04 78 150 180. www.lepointdujour.fr

    DANSE - Dernière ligne droite pour la Biennale de la danse, avec notamment de belles pointures régionales. Originaire de Saint-Priest, Kader Attou retourne avec « Petites histoires.com » aux émotions de l’enfance, utilisant le hip hop de façon particulièrement délicate pour débobiner les souvenirs des familles entassées (jusqu’au 28 septembre au Transbordeur). Tandis que le Grenoblois Fabrice Lambert reprend deux solos à ne pas rater : « A comme Abstraction » et « Gravité » où, dansant sur un plan d’eau, il parvient à se projeter sur un écran en utilisant uniquement l’éclairage et ses reflets, sans aucun procédé vidéo. Une façon particulièrement poétique de travailler sur le corps (au Radiant de Caluire samedi 27 à 20h30 et dimanche 28 septembre à 17h). Sans oublier les créations mondiales d’Abou Lagraa (du 24 au 27 septembre à l’amphi de l’Opéra) et d’Angelin Preljocaj (« Blanche Neige » pour 26 danseurs, du 25 septembre au 4 octobre à la Maison de la danse). www.biennale-de-lyon.org/danse2008/fran/

    BAROQUE - C’est le plus grand festival baroque de la région, et ce n’est pour rien. Le 19e festival d’Ambronay se déroule jusqu’au 12 octobre sur le thème de « Femmes, le génie interdit ? ». Une façon originale de renouveler l’approche du répertoire baroque avec quelques perles comme « Les Troqueurs », opéra comique et rareté absolue tiré d’un conte libertin de Jean de La Fontaine (les 25 et 26 septembre à 20h30 au théâtre de Bourg-en-Bresse) ou encore « Theodora » de Haendel par Christoph Spering avec le fabuleux Johannes Weisser récemment Don Giovanni pour Jacobs ( le 3 octobre à 20h30 à Ambronay). On en reparle. www.ambronay.org

    CINÉMA - Comment deux adolescentes se remettent de la douce folie de leur mère ? C’est le beau sujet du film de Paul Newman repris au CNP Bellecour : « De l’influence des rayons gamma sur le comportement des marguerites ». Un portrait d’une famille au féminin à la dérive, débordant de sensibilité.

    LIVRE - La librairie Passages a la belle idée d’organiser une rencontre autour d’Yves Lacroix et de son livre « Accompagner les personnes handicapées à domicile » qui vient de paraître aux éditions Chronique sociale. Une publication tristement posthume. Mardi 23 septembre à 19h.


    CLASSIQUE - Sur les berges, en Presqu’Île, dans la cour de l’Hôtel Dieu, les musiciens de l’Orchestre National de Lyon joueront un peu partout dans la ville une vingtaine de concerts gratuits samedi 20 et dimanche 21 septembre. Avant de se retrouver tous ensemble samedi à 18h30 à l’Auditorium pour un grand concert symphonique gratuit sous la baguette de Jun Märkl. L’occasion rêvée de les découvrir. www.auditorium-lyon.com





    ELECTRO - Depuis dix ans, l’association Jarring Effects continue d’aller défricher les bestioles électroniques dont elle a le secret. Sans oublier de faire la fête dès la rentrée, lors du festival Riddim Collision. 4 concerts par soir  avec pointures confirmées (Le Peuple de l’herbe) et jeunes lions à voir rugir (le canadien Cadence Weapon, le vendredi 19). Du 17 au 21 septembre, sous chapiteau 75 quai de Perrache. De 5 à 15 € la soirée. Pass 4 jours 38 euros.
    http://www.jarringeffects.net/riddimcollision/riddim10/





    CINÉMA -
    Humour, vieillesse, désir, dérision, alcool : « Ten » (« Elle » en français) est une des plus belles comédies romantiques de Blake Edwards. L’histoire d’un chanteur à succès qui fuit le bonheur de peur qu’il ne se sauve quand il se retrouve face à la femme de ses rêves. Rien que la séquence d’ouverture avec la sublime Bo Derek sortant des eaux suffirait à aller faire rhabiller la Vénus de Botticelli. À l’Institut Lumière jusqu’au 20 septembre. www.institut-lumiere.org



    WORLD - Découverte l’an dernier au festival D’un Monde à l’autre, Madina N’Dyaie est une voix emblématique du Mali contemporain, seule femme à jouer du kora, sorte de luth malien, en dépit des traditions masculines. Elle sera le fer de lance de la soirée de clôture du 11e anniversaire du Ninkasi Kao à Gerland, aux côtés de musiques kabyles ou sénégalaises. Concert gratuit samedi 13 septembre à partir de 20h. www.ninkasi.fr



    THÉÂTRE - C’est le benjamin des théâtres à Lyon, créé l’année dernière sans le moindre kopeck de subvention. Le théâtre de l’Intervalle ouvre sa saison avec « Mesure pour mesure » de Shakespeare, mis en scène par Nicolas Guépin, jusqu’au 21 septembre. Grands classiques et culte voué à Pasolini sont au programme de cette deuxième saison qui sera présentée lundi 15 septembre à 19h au 21 rue Royale dans le 1er. Rens. : 04 78 76 11 96.



    DANSE - En plus du défilé traditionnel dimanche 14 septembre à partir de 15h des Terreaux à Bellecour, la Biennale de la danse continue avec entre autres poids lourds Anna Teresa de Keersmaeker, qui après avoir mis en scène « Hanjo » lors du dernier festival Japon, revient à l’Opéra de Lyon pour une pièce pour 15 danseurs sur des musiques de Debussy, Stravinsky et Benjamin. Du 13 au 19 septembre à 20h30. www.opera-lyon.com



    CINÉMA - Le Cinéma Saint-Polycarpe a la bonne idée de reprendre « La Meilleure façon de marcher », premier film de Claude Miller. À partir d’une simple colonie de vacances, Miller parvient à faire un film poignant sur le racisme, le trouble sexuel et la cruauté de l’instinct grégaire. Un des plus beaux films sur l’inconscient de l’identité masculine, avec en prime deux grands Patrick : Dewaere et Bouchitey, dans un contre-emploi bouleversant.



    BAROQUE - Pour la dixième édition du festival Divina Musica à Saint-Laurent de Mure, l’ensemble Boréades reprend deux spectacles dont on vous avait parlé cet été : « L’édification de Didon à partir des tubes tirés des opéras de Purcell, et « Carolan’s dream », où les baroqueux du Concert de l’Hostel-Dieu se joignent au quatuor Garlic Bread pour faire revivre les couleurs celtiques du poète-musicien du XVIIe siècle O’Carolan. http://www.ville-saint-laurent-de-mure.fr/fdm.htm



    CINÉMA - Un homme récupère par accident le butin d’un meurtre pour tenter de faire sortir sa famille de sa condition modeste. Adapté de Simenon, « L’Homme de Londres » est un polar existentiel somptueux, mêlant cas de conscience, tragédie sociale et sommet de narration cinématographique en scope noir et blanc, avec en prime la divine Tilda Swinton. Le réalisateur hongrois Béla Tarr, idole entre autres d’un certain Gus Van Sant, viendra présenter son film lors d’une avant-première en tout point exceptionnelle le mercredi 10 septembre à 20h au CNP Terreaux.



    DANSE - La biennale sonne la rentrée culturelle. Parmi les premiers spectacles, la compagnie Montalvo-Hervieu, après avoir dynamité l’opéra en y introduisant le hip hop et la vidéo sur écran géant, retrouve Gershwin après le succès de « Porgy and bess » à l’Opéra de Lyon juste avant l’été (« Gershwin », à la Maison de la Danse, jusqu’au 21 septembre). Après cette création, une reprise attendue : « Les petites pièces de Berlin » de Dominique Bagouet par le ballet de Lorraine dans une pièce très graphique pour dix danseurs (au Studio 24 à Villeurbanne, du 11 au 13 septembre). À voir aussi, les grands classiques : Forsythe à l’Opéra de Lyon (du 9 au 14) et un hommage à Carolyn Carlson, « Blue Lady », au Toboggan à Décines, du 7 au 9 septembre. Enfin, pour l’énergie et le reste, la Companhia urbana de Dança brésilienne devrait faire des merveilles aux Célestins dans des créations de Mourad Merzouki et Sonia Destri. À suivre. www.biennale-de-lyon.org



    R’N’B - Inutile d’aller écouter le rap chaloupé d’Akon à la Halle Tony Garnier samedi 6 septembre. Le concert est annulé.



    THÉÂTRE - La petite scène dynamique de l’Elysée à La Guillotière reprend du service dès le 11 septembre. Les « Farces » de la compagnie Et si c’était vrai ? ouvrent ce grand bal décadent suite à une résidence d’été (les 11 et 12 septembre). « Tragodia » d’après Sarah Kane prendra la suite en octobre, avant la reprise des « Chevaliers » de Guillaume Bailliart du 24 au 26 octobre, qu’on avait vu avec plaisir la saison passée et qui obtiendra sans conteste le titre du spectacle le plus déjanté de la rentrée. www.lelysee.com



    CINÉMA - Après la claque de « 7h58, ce samedi-là » l’an dernier (qui vient de sortir en DVD, mais attendez encore un peu que le prix baisse…), le Cinéma Opéra a la bonne idée de reprendre un autre grand film de Sidney Lumet, « Le Verdict » (1982). Ou comment un avocat déchu essaie de se refaire lors d’un procès en résistant aux groupes de pression. Fine analyse du système judiciaire (le scénario est signé David Mamet), c’est aussi un casting en or pour incarner des portraits ambigus : Paul Newman, James Mason et Charlotte Rampling.



    THÉÂTRE MUSICAL - Le trio infernal des Cocottes dont on avait goûté l’humour en chanté la saison dernière à l’Espace Gerson reprend son premier spectacle, « Les cocottes se soignent », à la salle Rameau samedi 6 septembre à 20h30.



    LITTÉRATURE - En vingt numéros, la revue Gryphe de la bibliothèque municipale de Lyon a su imposer un regard sur l’histoire qui nous entoure en exhumant les collections on ne peut plus riches de la BM. Au sommaire du numéro 20 : les gravures de Louis Bouquet (le peintre de la grande fresque de La Poste place Antonin Poncet), le théâtre de marionnettes de Gaston Baty et, plus inattendu, la constitution du tatouage comme preuve dans les affaires criminelles. Comme d’habitude, l’iconographie est riche et splendide. 8 € à la Bibliothèque.



    EXPO - Plutôt que la laideur morbide de « Our Body », mieux vaut aller voir les visages de « Faire faces », l’exposition de la galerie Bleu du ciel à la Croix Rousse. Des soldats américains dans des positions désarmées par Suzanne Opton aux deux milles visages superposés jusqu’à n’en former qu’un seul, hors du temps, par Chris Dorley-Brown, cette splendide galerie de portraits sert de prélude idéal au Mois de la photographie qui se tiendra à Lyon du 15 septembre au 31 octobre autour du thème de l’identité. www.lebleuduciel.net



    THÉÂTRE - Ça y est. Les spectacles n’ont pas encore commencé mais la billetterie des Célestins est ouverte. Pour un tel inventaire, il faudrait un Prévert : presque une trentaine de spectacles d’ici juin ! Plutôt que les cadors pas forcément indispensables (Bacri en « Oncle Vania », Luc Bondy montant un énième Marivaux), sauf fanatisme incorrigible, on vous conseillera plutôt les « petites » formes : la reprise d’un des plus beaux spectacles de la saison passée avec Maurice Bénichou et Léa Drucker (« Blackbird »); la première pièce montée à Lyon signée Lars Norén, parent terrible du théâtre norvégien, en novembre (« Acte ») ; le nouveau texte de Serge Valletti mis en scène par Michel Dydim (« Le jour se lève, Léopold ! ») ; ou encore, pour les plus audacieux, le théâtre improvisé de fou furieux de Sylvain Creuzevault (« Le Père tralalère ») en fin de saison.



    CINÉMA - Pour les insomniaques, les séances du samedi minuit au CNP Terreaux reprennent après la pause estivale avec entre autres le bel hommage de Michel Gondry à l’artisanat (« Soyez sympas, rembobinez »), et l’indécrottable « Graphique de Boscop », s’il reste encore des perfos pour le faire tourner. Pendant ce temps, on milite pour que « Gomorra », le grand film de Matteo Garrone encore à l’affiche, prenne la suite !



    THÉÂTRE - À partir du 1er septembre, vous pouvez prendre vos places pour un des théâtres les moins chers et les plus inventifs de l’agglo : La Renaissance, à Oullins, désormais spécialisé dans la comédie musicale. « L’Opérette imaginaire » de Valère Novarina, une « Flûte enchantée » jouée par des marionnettes et chantée par un contre-ténor, Erri De Luca et Gianmaria Testa réinventant Don Quichotte ou encore « Le Conte d’hiver » de Shakespeare monté par Jacques Osinski, directeur du centre dramatique de Grenoble, rien n’est à jeter. Encore moins la dernière fantaisie du maître des lieux, Jean Lacornerie : « Le Tribun / Finale », dyptique politico-musical de Maurizio Kagel. Qui dit plus original ? www.theatrelarenaissance.com



    CINÉMA - Après le documentaire sur Chet Baker, les cinémas CNP continuent leur belle audace de programmation en ressortant des trésors méconnus du cinéma passé. C’est le tour de « L’Île nue » du japonais Kanito Shindo (1960), portrait à la Ozu d’une famille de paysans sur un îlot. 1h30 de film sans le moindre dialogue. Avis aux amateurs de cinéma contemplatif.

    JAZZ - Vingt ans après sa mort, Chet Baker est on ne peut plus vivant. Vanessa Paradis en faisait un titre de sa « Divinidylle », les cinémas CNP ressortent en ce moment « Let’s get lost », le beau documentaire que lui a consacré Bruce Weber. Du 21 au 23 août, ce sera au tour du flûtiste Jocelyn Miennel et de son trio « Remembering Chet Baker » de susurrer à sa façon le cool jazz du grand trompettiste américain pour les apéros du péristyle de l’Opéra de Lyon. Trois sets gratuits chaque soir à 19h, 20h15 et 22h. www.jocemienniel.com

    CINEMA - Dans la série « That’s 70 show » sur le cinéma des années 70, Le Comoedia reprend une Palme d’Or méconnue, « If » de Lindsay Anderson (1969) avec Malcom McDowell d’Orange mécanique. Une des premières tueries adolescentes à l’écran : des lycéens anglais décident de tirer sur la foule le jour d’une remise de prix. À redécouvrir. www.cinema-comoedia.com

    EXPO - L’Institut d’Art Contemporain de Villeurbanne fête ses 30 ans en faisant un festival à lui tout seul jusqu’au 21 septembre. Une pléiade d’artistes ayant changé notre regard sur le monde y sont exposés, de Jeff Wall à Anish Kapoor en passant par ceux qu’on peut respecter sans forcément toujours les comprendre, comme Daniel Buren. http://www.i-art-c.org/exposition/0508AA/CP.html

    EXPO -Des drapés de Lucques, Florence, Venise ou Gênes : le musée des tissus expose les plus belles étoffes de la Renaissance italienne, « Au temps de Laurent le Magnifique », jusqu’au 11 septembre. www.musee-des-tissus.com

    Expo - Beatrix Von Conta expose une série de photographies sur l’étrangeté des paysages à la Galerie Le Réverbère jusqu’au 23 juillet. L’exposition sera reprise du 3 au 13 septembre à l’occasion du mois de la photographie. www.galerielereverbere.com

    EXPOSITION - Après 22 ans de bons et loyaux services au service d’une création « non-conformiste », le centre international de l’estampe de l’URDLA ressort son bulletin de naissance en exposant 300 œuvres d’une soixantaine d’artistes des débuts (1978-1986). Au menu, des noms aussi prestigieux aujourd’hui que Philippe Favier, Renzo Piano, Jean Raine ou le metteur en scène Robert Wilson. Sans oublier le tenancier des lieux, Max Schoendorff. « Stalingrad » est visible jusqu’au 19 septembre. www.urdla.com

    EXPOSITION - C’est le plus grand peintre lyonnais (mais pas que). À plus de 80 ans, il peint des tableaux aux formats de plus en plus grands. Avant de revenir dans son atelier derrière la place Bellecour à l’automne, Jacques Truphémus expose une centaine de ses toiles au château de Vogüé en Ardèche. Un demi-siècle de peinture avec ses paysages, pastels, natures mortes et nos préférés : les portraits tranquilles de ses proches dont le visage reste indécelable. www.chateaudevogue.net

    EXPOSITION - Comment sept plasticiens déforment la réalité à partir de collages, vidéos ou abstractions pour nous transporter dans le rêve, c’est le pari du très beau Musée Paul Dini de Villefranche-sur-Saône, par ailleurs très bien classé dans le dernier baromètre du Journal des Arts. L’exposition « Irréel » dure jusqu’au 21 septembre. www.musee-paul-dini.com

    EXPO - Plus c’est petit, plus c’est mignon. Le Musée d’Art Moderne de Saint-Etienne s’intéresse aux « petites réalités » avec une exposition réunissant 85 artistes sous le titre « Micro-narratives ». Ou comment les plasticiens s’intéressent davantage aux petites histoires intimes et multiples pour capter ce qui les entoure plutôt qu’à la grande histoire de plus en plus insaisissable à force d’être dissoute dans la globalisation. Jusqu’au 21 septembre. www.mam-st-etienne.fr

    EXPO - Le nouvelle exposition du Musée des Beaux-Arts à Lyon s’intitule « dess(e)ins italiens ». Elle regroupe soixante-huit œuvres restaurées provenant de la collection du Musée. Des dessins préparatifs à la peinture jusqu’aux œuvres autonomes, vous pourrez suivre toute l’évolution d’artistes comme Casolani, Fetti, Caracciolo ou encore Parmeggiano. On en mangerait. Jusqu’au 29 septembre de 10h30 à 13h, et de 14h15 à 18h, tous les jours sauf mardi et jours fériés. www.mba-lyon.fr

    CLASSIQUE - Martha Argerich à Lyon en octobre pour son unique concert en France : c’est la tête d’affiche de la nouvelle saison de Piano à Lyon, avec Alexandre Tharaud ou David Greilsammer en prime. Les locations sont ouvertes, en espérant que la grande dame capricieuse n’annule pas... www.pianoalyon.com

    ROCK - C’est un des plus beaux représentants de la scène rock lyonnaise. Fake Oddity a eu l’opportunité d’enregistrer son nouvel album dans un des plus gros studios d’Europe, en Turquie, d’où est originaire Faik, le chanteur du groupe. Du coup leur nouvle opus, Run Fast, va connaître un lancement sans précédent le 1er septembre. Vous pouvez en découvrir des extraits, dont une ballade à la Turque, sur leur espace Myspace en attendant leur carte blanche au Ninkasi le 9 octobre. www.myspace.com/fakeoddity

    EXPO - Avant de partir pour le Musée d’Orsay en 2009, l’exposition consacrée aux portraits de paysans du Latium s’immobilise tout l’été au Musée Hébert de La Tronche en Isère. Un hommage au sujet de prédilection du peintre Hébert (1817-1908) pour son centenaire, et une façon de se plonger dans tout un pan de la culture populaire italienne. Jusqu’au 3 novembre. www.musee-hebert.fr

    CINEMA - Pour les dix ans de sa disparition, l’Institut Lumière attaque la rentrée par une rétrospective XXL d’Akira Kurosawa : 26 films sont présentés jusqu’au 5 novembre. Rampe de lancement le 29 août avec Rashômon. www.institut-lumiere.org

    POP - Aussi dansant que désarçonnant, le dernier Arthur H divise. Plus social qu’à l’accoutumée derrière des paroles délibérément gamines, « L’Homme du monde » est surtout plus électro (beaucoup) et funk (un peu), comme un petit frère de « Pour Madame X ». Côté musique, Arthur lâche les chiens, chantant plus librement que jamais, et réveillant même le Claude François qui est en lui (Dancing with Madonna). Les meilleurs titres devraient prendre toute leur ampleur sur scène. La date lyonnaise est déjà arrêtée : le 26 novembre au Transbordeur. www.transbordeur.fr

21/09/2008

Un gamin brûle des voitures pour imiter un jeu vidéo

SOCIETE - Un garçon de 13 ans a été arrêté samedi matin à Lyon,  alors qu'il mettait le feu à sa troisième voiture. Entendu par les policiers, il a expliqué qu'il imitait le jeu vidéo Grand Theft Auto 4 (GTA 4), sorti au printemps dernier, vendu à des millions d'exemplaires, et où le joueur doit commettre un maximum d'actes illégaux. "Il a d'abord mis le feu à deux voitures garées dans son quartier, qui ont complètement brûlé, et on l'a surpris alors qu'il mettait le feu à une troisième. Lors de son audition il a dit qu'il faisait comme dans GTA"...

Un garçon de 13 ans a été arrêté samedi matin à Lyon, alors qu'il s'apprêtait à mettre le feu à sa troisième voiture. Entendu par les policiers, il leur a affirmé qu'il s'était inspiré de Grand Theft Auto IV, un jeu vidéo sorti au printemps dernier, et dans lequel les joueurs doivent commettre un maximum d'actes illégaux pour gagner la partie. "Il a d'abord mis le feu à deux voitures garées dans son quartier », explique une source policière. « On l'a surpris alors qu'il mettait le feu à une troisième. Lors de son audition il a dit qu'il faiait comme dans GTA. » Quatrième épisode de la saga, "GTA IV: Liberty City" invite à se glisser dans la peau d'un personnage mal rasé, et plus sexy que Mario Bross. Un gangster d'origine serbe, Niko Bellic, qui effectue des missions allant du vol de voiture à l'assassinat, en passant par le braquage de banque. Cela se pase à « Liberty City », une ville qui ressemble furieusement à New-York. Sorti le 29 avril dernier, GTA IV, développé par Take-Two Interactive, s'est vendu à 6 millions d'exemplaires dès la première semaine. Son éditeur, Rockstar Games, aurait engrangé 500 millions de dollards en deux mois. Sa série de jeux GTA est accusés régulièrement aux Etats-Unis d'inspirer des délits et des crimes.

Ol.B. (avec AFP)

Commentaires

"Rockstar Games et sa série de jeux GTA sont accusés régulièrement aux Etats-Unis d'avoir une influence néfaste sur les jeunes joueurs et d'inspirer de vrais criminels." ...

mouai pour tout ces jeune c'est chez des psy qui faut les emmener avec interdiction formel de regarder saw aussi !

Et quand tu braques une banque tu fais comme B. Tapie ?

Brulons les jeux videos, ...et le cinema, la television, les livres. Non mais serieusement. l'excuse de ce mome est bidon. Secundo, Dans gta, le joueur ne brule pas de voiture (certes il peut y avoir des explosions et le joueur peut accidenter un vehicule)
Tertio, ce jeu n'est vendu qu'au plus de 18 ans. Que font ces parents?

Je viens de lire cet article à mon fils de 13ans et demi et à son meilleur ami, tous 2 en train de jouer non pas à GTA 4 mais à un truc du même acabit. Leur réaction ? Un énorme éclat de rire devant la bêtise du môme en question. Ne généralisons pas et essayons de voir ce qu'il aurait pu faire sans GTA 4. Peut être la même chose, non ?

C'est assez inquiétant mais les parents ont une part de responsabilité puisque le jeu est interdit à la vente aux moins de 18 ans.

Que dire de ceux qui relaient ce genre d'info au premier degré ? Qui prennent l'excuse à deux balles d'un gamin de 13 ans pour argent comptant alors que l'on sait que tout est fait pour déresponsabiliser les auteurs de faits délictueux.
Et ça m'énerve d'autat plus, cher Olivier Bertrand, que nous faisons le même métier, et que je me bats pour qu'on arrête de voir ce genre de jugement à l'emporte-pièce pour vendre trois canards ou avoir deux connectés en plus, ce qui n'est même pas sûr... Un gamin de 13 ans qui met le feu à trois voitures, ce n'est plus assez racoleur ?

Je partage tout à fait l'avis de Bolidos : chez moi aussi, l'excuse bidon de ce gamin a fait bcp rire mes deux enfants de 13 et 16 ans. Le plus grand a d'ailleurs immédiatement affirmé que s'il devait un jour faire une grosse connerie il invoquerait GTA4 comme excuse : ainsi, de coupable il passerait quasiment au statut de victime dans les médias !

Si ses parents l'avait mieux éduqué, il aurait ciré un film, au moins... Orange Mécanique, un truc du genre...tsss, les jeunes...

J'ai joué toute mon enfance à Mario Bros, ce n'est pas pour autant qu'à chaque fois que je vois un champignon, je saute dessus.
Et puis le titre de l'article ne veut rien dire: un jeu vidéo ne peut pas brûler de voitures. "Inspiré par un jeu vidéo, un gamin brûle des voitures" sonne déjà mieux.
Mais je ne pense pas que GTA y soit pour quelque chose sinon avec 6 millions de jeux vendus, je laisse la voiture au garage. Non, ce gamin doit certainement être pyromane, c'est tout.

En voilà un qui va se retrouver dans Edvige....

GTA4 est un jeu interdit au moins de 18 ans. Si les parents laissent leur enfant, tout en le sachant influencable, y jouer, le problème vient des parents.
Et si au lieu de jouer a ce jeu, il avait opte pour des films interdit au moins de 18 ans, quel aurait été sa réaction?

article absolument sans intérêt, désolé pour le journaliste

Un gamin brûle des voitures.
J'ai du mal à voir le scoop là.

@ serious gilles : "le journaliste" ne met pas (trop) son amour propre dans ses papiers. Il peut, en revanche, ne pas être d'accord avec vous.
@ Thalack : Je ne sais pas si nous faisons le même métier. Personnellement, je n'ai pas les mêmes motivations. Le débat autour de ce sujet me parait intéressant.
@ Tarturiel : Vous ne lisez la presse que pour trouver des "sccops" ?
@ mort de rire : précisément, de nombreux éducateurs et magistrats chargés des mineurs s'alarment des comportements sexuels d'adolescents formés par la vision répétés de films hard.
@ Tous : la version donnée par un adolescent ne vaut bien sur pas vérité. Ce qui n'empêche pas de s'interroger sur la possibilité, ou non, d'un déclic vers le passage à l'acte. Bon dimanche. Olivier Bertrand.

celui la, il n'est pas près de sortir de edwige !!!!!!

Personnelement je pense que cet évenement vien de deux problèmes différents:
-le premier est que le "gamin de 13 ans" doit avoir des problèmes dans sa tête (comme tous les autres qui ont brûler des voitures avant et qui en brûleront après).Il est évident que pour arriver à des actes de la sorte, il y à un problème derrière; un probleme d'expression, d'enfermement, d'écoute,... peut être le sentiment de ne pas être entendu?...

-le deuxieme est le jeu. OUI , on ne pourra jamais dire le contraire, toute cette violence médiatique encourage les actes violents... nous vivons dans la Banalisation de la violence, elle est partout: dans les jeux vidéo, mais aussi dans la musique, dans les publiciés, dans les jeux pour enfants (et oui! il paraitra moins naturel de faire acte de violence à gamin qui n'a jamais tenu de pistolet en plastique plutôt qu'à celui qui y joué au tueur toute son enfance...),dans les films,dans les séries télé, ...
Malheuresement nous vivons aussi dans une société du mensonge et de la propagande ainsi, malgrès le "combat pour la paix " de la france et de l'UE, on ne regle pas le probleme à sa source, qui est la naissance de la violence dès le plus jeune age...
Nous ne vivrons jamais dans un monde en paix si nous avons la possibilté de faire la guerre...

Sur-ce, je vous laisse méditer...j'ai à réviser mon chapitre sur la seconde guerre mondiale...
bonne fin de week-end.
*

Ils ont jamais eu besoin de gta pour bruler des voitures, ces gamins...
C'est a force de entendre que les jeux menent a tout, il s'est dit que ca ferait une bonne excuse

J'adore GTA ...

C'est presque une tendance sociologique dans les jeux vidéo que de voir certains produits (dont celui là) nous permettre de nous glisser dans la peau de dangereux malfaiteurs....

Mais aucune révolution depuis "les jeux dont vous êtes le héros" et autres romans où l'autobiographie peut entraîner tout esprit légèrement influençable à faire de même.

Les jeux vidéos occupant une part croissante des "loisirs culturels" de nos jeunes (et moins jeunes) têtes blondes (chauves) il n'est pas surprenant que certains d'entre eux comme GTA devienne une référence pour expliquer une situation.

Je trouve cela instructif de mon côté Olivier ;-) Notamment sur les frontières entre virtuel et réel. Rien n'est fixe, tout évolue.

Pour imiter les publicités à la télé, de plus en plus de ménage achètent une nouvelle voiture alors que l'ancienne roule encore. Ils mettent ainsi en danger l'économie familiale en contractant de nouveaux emprunts au-dessus de leur capacité d'épargne. En commission de surendettement, on leur demande : "Mais pourquoi avoir acheté un écran plasma, un forfait portable, une nouvelle voiture, un micro-ondes ?", tous répondent : "J'avais vu ça à la télé, j'ai voulu faire pareil". Les psychologues en charge des dossiers s'émeuvent...

Outre le fait que l'article dans son ensemble sonne comme une charge irraisonnée contre les jeux vidéos et leurs prétendus effets sur la délinquance, thèse qui ne s'appuie sur rien sinon ce serait mentionné dans l'article, rétablissons déjà une contre-vérité évidente : "Grand Theft Auto IV, un jeu vidéo sorti au printemps dernier, et dans lequel les joueurs doivent commettre un maximum d'actes illégaux pour gagner la partie."

C'est faux, tout simplement faux, et une simple vérification, un simple entretien avec un joueur vous aurait permis de le savoir. Mais la vérité collait sûrement moins avec la thèse que vous vouliez défendre ; le problème, c'est qu'alors ce que vous faites en écvrivant cet article ne s'apparente plus réellement à du journalisme, nulle trace d'investigation là-dedans.

Juste un fait. Un jeune garçon a brûlé des voitures. Et apparemment il jouait à un jeu vidéo. Aucune étude, aucune analyse de psychologues ou de psychiatres sérieux n'a jamais démontré que jouer à un jeu vidéo violent poussait davantage au passage à l'acte que regarder un film violent, ou lire une BD violente. Quand on joue à GTA, en étant en âge d'y jouer en tout cas ce qui n'était pas le cas du jeune en question, on sait qu'il ne s'agit pas de la réalité, aussi bien que dans un film. Il y a un personnage principal, qui accomplit des missions, un scénario, des personnages secondaires, une fin. En fait, cette idée des jeux vidéos, comme d'internet d'ailleurs, coupables en partie de d'accès de violence chez certains jeunes séduit davantage des journalistes que des spécialistes sérieux, parce que les nouvelles technologies font peur à certains parents, parce qu'elles font vendre.

Comme les autres arts tels que le cinéma ou la littérature, tous les jeux vidéos ne sont certes pas à mettre entre toutes les mains. Mais dire qu'ils pourraient être davantage responsables de quoi que ce soit, ce n'est ni sérieux, ni honnête, ni fondé. C'est en tout cas vrai pour les jeux tels que GTA. Sur les MMORPG, dont le plus connu est World of Warcraft, une discution peut avoir lieu, puisqu'il existe une frange de gamers complètement addict, ceux qu'on appelle les no-life. Dans ces jeux, vous créez votre personnage, vous interagissez avec d'autres personnes existant bel et bien à l'intérieur du jeu, et le jeu avance en permanence, même quand vous n'êtes pas là . C'est donc une espèce de "monde parallèle", qui peut effectivement créer des situations dangereuses d'addiction, dans de rares cas toutefois à mettre en perspective avec la masse de joueurs dans le monde.

Pour conclure, on peut débattre, à condition de ne pas donner dans le sensationnalisme à chaque fois qu'on parle de jeux vidéos dans les médias, et donc à condition d'avoir une démarche raisonnée, de fonder ses idées sur des éléments de fond, pas sur des légendes urbaines. En gros, en faisant tout le contraire de ce qui est fait dans cet article...

Un jeune brule des voitures pour faire comme à la télé.
Hmmm, non..... Pas assez vendeur...

Non ,Tapie c'est un branquignol... une vraie truffe qui a coulé toutes les boîtes (et les clubs de foot) qu'il a gérés... mais avec suffisamment d'aplomb pour faire plonger des investisseurs encore plus nazes que lui... Les jeux GTA devraient être interdits aux moins de 18 ans et les voitures devraient rouler à 100 sur les autoroutes (-30% de consommation essence) mais comme nos politiques sont incompétents, y a pas d'espoir de que ça change... sauf avec Delanoe et Désir peut-être... non je déconne !

Heureusement qu'il ne regarde pas la télévision ça aurait été un carnage !

4 voitures, ça fait combien de points?

Mais que fait Sarkozy ?!
Vite, vite ! Une loi pour interdire les jeux vidéos ! Non, mieux : une loi pour interdire la rue aux gamins de 13 ans ! Non, mieux : une loi pour interdire les gamins de 13 ans !

Le problème, ce n'est pas pas qu'UN jeu montre de la violence, c'est que maintenant, elle est incontournable. Du coup, les jeunes trouvent ça banal de brûler une voiture, ils voient ça partout: télé, jeux vidéos, médias...
Ceci dit, je n'ai jamais joué à ce jeu bien que, il y a déjà longtemps, je possédais la version 2 de la série; et du haut de mes 17 ans je puis affirmer que jamais ce jeu n'a influencé mon attitude.
J'ajouterais que je trouve ça fort jeune, 13 ans, pour brûler une voiture. Je doute même qu'à cet âge là je savais comment on faisais. Je n'ose imaginer l'entourage de ce garçon.

Bon dimanche à tous.

PS: à l'auteur: n'oubliez pas vos 's'...
"... de son audition il a dit qu'il fai S ait comme dans GTA. "

Si je regarde bien la jaquette du jeu GTA4 il est déconseiller au moins de 18 ans ... alors que faisait ce gamin de 13 ans avec ce jeu ? Où est l'autorité parentale dans l'histoire ?

L'article ne parle pas de l'interdiction faite aux mineurs de jouer à ce jeu.
Encore un papier orienté. C'est ça, le journalisme total !
S'il y a eu faute c'est du côté des parents et non des programmeurs qu'il faut regarder.

"le joueur doit commettre un maximum d'actes illégaux"

je trouve cette phrase très significative elle montre notamment l'incompréhension de certains adultes pour les phénomènes de jeux video.

Le fait de bruler des voitures dans un jeux vidéo n'est pas un acte illégal. et vouloir faire le rapprochement entre les deux c'est ne pas essayer de comprendre la différence en quelque chose de virtuel et de réel.

Je tue des millers de gens dans les videos sans me poser de question sur ma conscience. Et pourtant jamais dans la vraie il me viendrait à l'idée de mettre en joue une personne. Le cerveau s'adapte bien plus que l'on pense et est capable de faire la différence entre le réel et le virtuel.

cela n'empêche pas des cas isolés mais ils restent très marginaux.

En mm tps , le gosse il est pas con.
Il a bien compris que si il dit qu'il brule des caisses pour niquer la société, il va prendre cher.

ce jeu ne reflète qu'une réalité de notre société. Cette réalité est due en grande partie par nos responsables politiques. Un enfant sur tous ceux qui jouent à ce jeu (débile on en convient) n'est pas trés significatif. Enfant j'étais un grand fan du Terminator (comme beaucoup d'autres de ma génération), nous n'avons pourtant pas tué pour autant. Il faut arrêter ce genre d'article stupide qui sous entend n'importe quoi. Cet enfant a surtout besoin d'être vu par un psychologue. Tous les ado qui écoutent de la métal ne sont pas pour autant délirants, tous comme les ados qui écoutent du RAP.

Autre info:
Un policier a abusé de son pouvoir après avoir trop regardé "the shield".

Je ne comprends pas comment ce jeu video peut etre vendu, tant les missions couvrent le transport de drogues d'un endroit a un autre, jusqu'a aller voir des prostituees.

En Angleterre on a un probleme similaire avec un gamin de 16 ans qui agressait les jeunes femmes...

L'enfant qui imite un jeu qui imite la réalité (parce que bruler des bagnoles, c'est presque un cliché désormais).
Forcément, parler de GTA IV et de son contenu subversif évite de se demander pourquoi :
- des gens brulent des bagnoles (Je suppose que s'ils avaient une vie sympa, ils penseraient à autre chose).
- un enfant de 13 ans peut jouer à un jeu interdit aux enfants (Grosses bises aux parents incompétents), d'ailleurs si ça lui a fait envie, c'est que ce n'est pas sa première incursion dans le royaume de la violence gratuite (Jeux vidéo, film, JT de 20h?).
- un enfant est dans un état mental suffisemment déterioré pour bruler des voitures et se cacher derrière un jeu vidéo pour expliquer ce geste.
- des journalistes, parents, politiques essaient d'associer un jeu et un délit, plutôt que de s'occuper de TOUS les autres paramètres (misère intellectuelle, inégalités, chaos social, irresponsabilité, absence d'éthique, corruption...) qui sont autant de maux me semblant bien plus redoutables.

Sinon d'accord avec certaines remarques plus haut : c'est pas vraiment ce qu'on attend d'un journaliste, fut-il externalisé sur un blog.

Bonjour
@ Olivier Bertrand : Ce qui n'empêche pas de s'interroger sur la possibilité, ou non, d'un déclic vers le passage à l'acte.

A ce moment tout , ou non , est sujet a un déclic pour un passage a l'acte.
Le gamin qui ce suicide pour ce réincarner en symba du roi lion ? doit ton blamer le déclic le roi lion ? le gamin qui saute du toi en voulant voler comme super man ? doit ton blâmer le declic superman ? ou n'y a t il pas une autre cause comme l'education ou la santé mental ? un déclic C ce qu'on a en bout de chaine toute a la fin ; C le petit truck qui fait que toute les conneries accumulé avant explose. ça tien a rien et a moins de vivre dans "1984" on ne peux les contrôler ou les suprimer , nimporte quoi peut être un declic pour nimporte qu'elle acte.
++

Chère âme, déjà si entreprenant et avisé du monde.
Enfant, je jouais bêtement avec des soldats de plomb et "aux cow-boys et aux indiens", pourtant par la suite je n'ai jamais commis de génocide, ni tué personne, pas même scalpé quiconque.
Ce que nous pouvions être sots et innocents, mal préparés pour la vie qui nous attendait !
Bien heureusement les générations futures montre une aptitude bien supérieure.

L absence de recul est frappante chez le journaliste: dire que le gamin a pu se servir d une excuse bidon pour se decharger de la responsabilite serait utile non ?

Ainsi on peut accuser au choix ses parents, les jeux videos, le laxisme de la gauche ou encore les stations services mais le fond de ce qui pousse a commettre un tel acte, on ne le mentionne pas.

malheureusement aucune loi ne peut de prétendre gérer des jeux; mais il faut insiter les gens de plus en plus par tous les programmes éducatifs dans les écoles a faire régner le respect et l'amour et la combativité, pour décrocher les nobles objectifs de la vie.

MDR

Franchement changez de journaliste... le thème de la recupération des jeux vidéos pour vendre (en vrac) de la censure, des journeaux, de la sécurité policière, du conseil juridique, des cures de désintoxication bidons à 300 euros la journée, etc... est trés bien connu et exploité depuis des années. C'est clair, jouer à Mario ne rend pas les jeunes tous fous de champignons, par contre ce genre de discours basé sur un raisonnement foireux me donne vraiment envie de brûler des voitures et de mettre des baignes à des journalistes :)* N'inversons pas les choses! Et un conseil à Libé Lyon : changez de journaliste!

En fait le gamin il s'est rendu compte que la voiture et source d'accident mortel et de polution. Il a alors décidé de continuer à pieds et dans un acte révolutionnaire s'est mis à brûler les caisses en criant "mort à la voiture". Puis dans son élan de lucidité, est sorti dehors et a pu assouvir sa simulation dans le monde réel.
Vous ne voudriez tout de même pas en vouloir à ce gamin qui vient de part son geste sauver la vie de plusieurs pietons, passants, cyclistes et préserve nos ressources naturel !!
Ils sont fous ces humains

Nicolas Sarkozy est bien devenu président de la république parce qu'il a trop joué aux Sims !

d apres le raisonnement de certains, le jeu video est responsable...
mais alors autrefois il n y avait pas de crimes? c est ca j ai bien compris? quand il n y avait pas de tele pas d internet il n y avait pas de violence alors?
c n importe quoi, que le jeu soit un declic peut etre mais si ce n etait pas le jeu ce serait autre chose parce que ce gosse est malade... et avant internet la tele etc, il y avait autre chose. les guerres les executions publiques(qui je pense sont bien plus violentes que n importe quel jeu video)ont du en inspirer plus d un avant...

Notons au passage que les héros de GTA ne brûlent pas les voitures. Ils les volent et les exportent en direction des pays de l'Est. Ce sont des personnages malhonnêtes,certes, mais aussi dotés d'un minimum de jugeote.

L'étude sociologique ayant cédé la place au storytelling, on ne prend plus aucune décision sérieuse aujourd'hui. On raconte une histoire (un ado, adepte de GTA IV, joue en vrai à son jeu favori) puis on décide d'une nouvelle réduction de la liberté. Je suis tout à fait d'accord avec le commentaire qui rappelle que GTA IV est déjà interdit aux moins de 18 ans. Intervenir par une interdiction serait tout aussi intelligent que d'interdire la conduite automobile à tout le monde parce qu'un gamin de 13 ans, piquant la voiture de son père, aurait un accident.

celui là il ne lui manque plus que le crâne rasé ; un joggging et une boucle d'oreille pour que l'on subodore qu'il ne fera jamais partie des elites du pays ...Même sans boucle d'ailleurs !

mdr

Pour un bon article, il faut éviter les réductions hâtives. Lancer un tel débat, aussi intéressant soit il nécessite que l'on en donne toutes les clefs plutôt que son unique avis personnel et une dépêche AFP.
Donc ce jeux est interdit au moins de 18 ans quid des parents et de la boutique qui le lui a vendu? D'autre part, il est vrai que brûler des voitures en france est un fait tellement rare que quand un gamin donne GTA 4 comme justification, tout le monde s'affole en dénonçant les "dangers que représentent les jeux video".
Vous posez vous la question de l'éducation de ces enfants? de la pression sociale? des représentation violentes que lui propose la société actuelle (jv compris, mais pas seulement, télé, Cinema etc...)?
Une fois tous les éléments pris en compte le débat à enfin de l'intérêt, mais pas avant!

Les médias sont tombés dans le panneau... malin le gamin.

"l'excuse de ce mome est bidon."

Ce n'est pas son excuse mais celle fabriqué par son avocat.

@FrenchinUk

Vous passez complètement à coté de ce qui fait le succès de GTA.
Ce n'est pas le fait de transporter de la drogue d'un point à un autre qui en fait un bon jeu. Son succès est ailleurs, dans ses mécanismes de gameplay, dans la progression, dans la liberté qu'il offre pour resoudre les challenges proposés, et aussi en partie dans son thème peut être violent mais pas gratuit.

Le dernier Tango à Paris est un bon film parce qu'on voit du cul?
Les Affranchis, c'est un bon film parce qu'on s'y flingue?
La serie des Mario sont de bons jeu parce qu'ils sont mignons et remplis de champignons?

Avant de parler, et surtout avant de dire n'importe quoi, je vous invite à y jouer.
Les jeux qui vendent de la violence pour la violence et sans proposer une véritable expérience de jeu (d'un point de vue conceptuel), ne se vendent pas plus que les autres.

Quand au thème, ce jeu est catalogué Mature, ce n'est pas pour rien.
Qu'on ne me réponde pas "oui mais les parents ne peuvent pas gérer blabla ou les enfants s'en fichent et jouent quand même", chacun sa responsabilité. On ne laisse pas un enfant de 6 ans devant le JT, et bien c'est pareil.

Je suis aussi surpris par le ton de l'article, plus proche de la dépeche AFP brute et sensationaliste que d'un véritable article (vous savez, ces textes sur lesquels on est censé avoir un minimum de reflexion et de recherche? Non? Tant pis)

On cherche des coupables, toujours et encore, parfois jusqu'à l'absurde. Le citoyen n'est plus responsable de rien on dirait, et surtout pas de lui même.

On est sûr que ce n'est pas le rap et ses paroles violentes, ou le hard rock et ses instruments aggressifs, voire même le cinéma et ses films du malin qui auraient inspiré cette pauvre brebis perdue de 13 ans...


Tant que ce n'est pas la sphère médiatique qui y participe en mettant en avant la violence urbaine raccoleuse à souhait à laquelle il s'identifiera comme star des JT, tout va bien... Oups, trop tard !

GTA IV, un jeu qui a du succès, c'est honteux d'avoir du succès. GTA IV, un jeu qui ramasse de l'argent, c'est honteux de gagner de l'argent...

Je me rappelle toujours pas, ayant terminé le jeu trois fois, avoir vu le message de l'éditeur Rockstar demandant de reproduire la violence de son jeu en vrai. Puis, j'ai beau chercher, je cherche les commerciaux de la firme américaine insister dans la rue auprès de gamins de moins de 14 ans pour qu'ils y jouent...

Diablerie ! Satanerie...

...d'info webistique (Dans ces parenthèses figure un adjectif qualificatif péjoratif puissant qui n'a pas encore été inventé) machouillée à la va vite comme un Hollywood fraise sans goût.

"dans lequel les joueurs doivent commettre un maximum d'actes illégaux pour gagner la partie. "

Mais alors monsieur le "journaliste" on vérifie pas ses sources? non parce que dans le jeu a aucun moment on ne gagne en commettant un maximum de délit. Alors oui certes le jeu met le joueur dans la peau d'un bandit, certes il y a des missions de braquage, mais si vous aviez cherché un peu plus loin que le bout de votre nez vous auriez peut être vu qu'il y aussi la morale qui va avec, qu'au bout du compte le jeu est bien moins violent que Scarface ou saw (qui a était citée plus haut) que tout ce cinéma avec ce jeu est ridicule et que le problème viens de l'éducation des enfants et des parents.
Ha mais au fait, je suis pas très fut fut alors peut être que quelqu'un peut m'expliquer ce qu'un gamin de 14 ans faisait avec un jeu interdit au moins de 18 ans?

Bonjour,

Plusieurs choses posent problème dans cet article.

Premièrement, si on en croit le titre, la cause est entendue : si ce gamin brûlait les voitures, c'était réellement pour faire comme dans GTA 4. France Info a été un peu plus prudent en mettant des guillemets à cette affirmation. Je pense qu'ils n'auraient pas été de trop sur le titre de votre article.

Dans vos commentaires, vous dites qu'on peut "s'interroger sur la possibilité, ou non, d'un déclic vers le passage à l'acte". Je suis entièrement d'accord sur le principe, mais justement, ce que je vous reproche, c'est de NE PAS vous interroger. Vous en êtes déjà au stade des réponses, alors qu'après tout on ne sait MÊME PAS si le gamin possédait effectivement le jeu ! Est-ce que la police a fouillé son appartement ? Est-ce qu'elle a vu une copie du jeu ? Il me semble qu'il faudrait commencer par là.

Enfin, quand vous dites que "les joueurs doivent commettre un maximum d'actes illégaux pour gagner la partie", j'ai peur que vous fassiez du racolage inutile sans savoir de quoi vous parlez. Certes, gagner la partie consiste à remplir un certain nombre de missions, et certaines d'entre elles (pas toutes) consistent en des actes illégaux. Mais dans certains cas, vous pouvez ne pas les commettre et avancer quand même dans le jeu.

Certes, d'autres actes illégaux sont possibles en dehors des missions "officielles". Mais ils n'ont rien d'obligatoire, ce ne sont pas les seules "missions annexes" possibles, et cette notion de "maximum" sort de nulle part. C'est le principe de la "sandbox" : vous allez où vous voulez et vous faites ce que vous voulez à vos risques et périls. Par exemple, vous pouvez être chauffeur de taxi ou policier (dans les épisodes précédents, vous pouviez même être ambulancier). Bien sûr, tout cela n'enlève rien aux aspects controversés des GTA, mais ce n'était pas mon but. Il s'agissait plutôt de pointer une grosse inexactitude dans votre article.

En espérant que vous aurez les idées plus claires et que vos prochains articles seront mieux écrits, je vous souhaite bonne journée et bonne continuation.

Cordialement.

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