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ASCF - Château de
Saint-Martin-du-Tertre dit de Franconville
Le Théâtre
Le
théâtre
est élevé et ordonnancé avec un
avant-corps central et deux travées de part et
d’autre. Son décor néoclassique :
pilastres et colonnes à chapiteau ionique,
entablement orné de masques de la comédie et, aux
extrémités, des instruments
de musique. Au fronton triangulaire, des anges présentent
une lyre. Chaque
porte latérale abrite une clé ornée
d’une tête sculptée (masque).
La
décoration intérieure de la salle est faite en
bois peint et doré, ce sont les
formes du théâtre de Bordeaux, œuvre de
Victor Louis (vers 1770) qui ont été
reprises. Elle est couverte d’une coupole peinte
d’un ciel en trompe-l’œil à
ouverture zénithale sur pendentifs, sous laquelle se
développe une galerie et
un balcon central couverts de trois demi-coupoles, des loges
d’avant-scène. Les
écoinçons sont ornés de lyres et de
rinceaux. Douze colonnes (1) ioniques
rudentées en bois soutiennent un entablement orné
de rubans et au-dessus de
l’avant-scène une voûte en anse de
panier.
Au
centre du lambrequin sont représentées
les armes du duc de Massa (d’hermine à la fasce de
sable, chargée de trois
alérions d’or, au chef de gueules, semé
d’étoiles d’argent et timbrée
d’une
couronne ducale). Une galerie souterraine (inscrite à
l’inventaire) relie le
théâtre au château. À
l’époque du duc, la salle est plus petite et
contient
avec le balcon 150 places environ. Par la suite, sa capacité
fut portée à 350
places, par réduction de la scène. Cette
dernière était aussi grande que celle
de l’Odéon, des décors y
étaient transportés et même des
musiciens. C’est un
bel exemple tardif de copie de théâtre classique
avec une décoration très
élaborée et soignée. Sa
façade mesure 12,95 m.
Pour les
besoins de ses invités, qu’il convie à
souper et à se divertir dans son
théâtre
ou au feu d’artifice, le duc loue un train les amenant
à ses soirées très
prisées. Aussi, la locomotive reste-t-elle sous pression en
gare de
Belloy-Saint-Martin-du-Tertre, en attendant le retour des
invités sur Paris.
(1)
Sur
douze colonnes, dix ont un chapiteau ionique et deux à bec.
Ces derniers sont
situés sous la retombée des pendentifs.
D’éminents
personnages sont les
hôtes
du duc de Massa, en tout premier lieu le maire de Saint-Martin, M.
Louis
Suplice Varé, architecte paysagiste. Napoléon III
lui confie l’ancienne
forêt de Rouvray (846 hectares)
à
aménager. Ce bois de Boulogne, presque achevé, le
baron Haussmann fait pression
sur l’Empereur pour le faire congédier. Une
résidence secondaire, accueille
un professeur de
piano, Louis Diémer. Il
forma : Alfred Cortot, Vincent d’Indy, Edouard Risler,
Alfredo Casella et bien
d’autres musiciens. M. Thiers, le père de son
épouse était
le demi-frère du père de Caroline
Leroux, la mère du duc, a écrit au
château de Franconville une partie de son
œuvre historique. Gounod, Saint-Saëns vinrent notamment chez Louis
Diémer. Saint-Martin était un haut lieu de la
musique, nombreux sont les musiciens, chanteurs ou chanteuses qui
fréquentent
les salons du duc ou de Diémer au village. Les
décès, du duc en 1913 et Louis
Diémer en 1919, sonnent la fin d’une
activité musicale dans le village.
Enfin, il
ne faut pas oublier que le duc lui-même est un musicien
renommé. Il écrit des
opéras-comiques comme Tout
chemin mène à
Rome ou le Royal Cravate,
etc. Il compose des
valses, des mazurkas, des pièces pour piano, etc.
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