| Champions dans l'histoire |
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| Milan Associazione Calcio |
Vainqueur Coupe Intercontinentale 1969
Vainqueur Coupe Toyota 1989 et 1990
Un peu d'histoire…
Le 16 décembre 1899, Erbert Kilpin fonde dans la capitale lombarde le Milan Foot-Ball and Cricket Club. Un club qui deviendra quelques décennies plus tard un des clubs les plus prestigieux du monde.
Dès 1901, ce nouveau club remporte son premier titre de champions d'Italie avec un "onze" historique : Hoode, Cignaghi, Torretta, Lees, Kilpin, Valerio, Dubini, Davies, Neville, Allison et Formenti.
| Milan Associazione Calcio |
| Ville: Milan |
| Fondation: le 16 décembre 1899 |
| Palmarès: 3 Coupes Intercontinentales, 6 Ligue des champions, 2 coupe d'Europe des vainqueurs de coupe, 4 Supercoupes d'Europe, 2 Coupes Latines, 17 Championnats d'Italie, 5 coupes d'Italie |
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| Joueurs emblématiques: De Vecchi, Cesare Maldini, Schnellinger, Hamrin, Salvadore, Schiaffino, Altafini, Gren, Nordahl, Liedholm, Trapattoni, Sormani, Albertosi, Capello, Rivera, Greaves, Gullit, van Basten, Rijkaard, Baresi, Donadoni, Paolo Maldini, Weah, Albertini, Baggio, Boban, Lentini, Papin, Savicevic, Desailly, Shevchenko |
| Site officiel: www.acmilan.com et www.acmilan.it |
Le club est rebaptisé "Milan Football Club" en 1919 puis Milan Associazione Calcio (Milan AC) en 1938. Si le nom du club a évolué, les couleurs rouge et noir sont toujours restées inchangées. Le choix en revient également à Erbert Kilpin qui expliquait alors: "nous devrons être le diable et faire peur à tout le monde".
 Mais après des débuts remarqués (trois titres en sept ans) le club connaît ensuite un incroyable passage à vide de 44 ans sans aucun titre. Pourtant, en 1926, grâce au président de l'époque Pierro Pirelli qui décidait de faire construire un stade à ses frais, Milan AC se dote d'un remarquable instrument de travail. Il faut treize mois pour bâtir le stade San Siro. Dans les années 1960, le stade sera vendu à la municipalité par le Milan AC et prend le nom de Giuseppe Meazza à la mort du champion du grand rival, l'Internazionale. Désormais, on parle de stade San Siro quand le Milan AC y joue et de Stade Giuseppe Meazza quand l'Inter Milan opère à domicile.
Dans les années 50, le Milan AC commence à faire parler de lui sur la scène européenne grâce à des joueurs d'exception comme le trio suédois Gren-Nordahl-Liedholm, surnommé GRE-NO-LI par les médias italiens, puis par le Brésilien José Altafini et l'Uruguayen Juan Schiaffino, le bourreau des Brésiliens en Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 1950.
Dans les années 60 c'est le règne de l'incontournable Nereo Rocco, de Cesare Maldini (le père de Paolo) de Giovanni Trapattoni, puis celui de l'élégant Gianni Rivera. Suit un long passage à vide en raison d'une histoire de "totonero" (paris clandestins).
Mais le Milan AC renaît de ses cendres à partir du 10 février 1986 quand l'homme d'affaires, patron de chaînes de TV et futur président du Conseil italien, Silvio Berlusconi, rachète 90 % des parts du club. Longtemps avant Chelsea, Milan va bouleverser la donne du marché des transferts. "Je ne vends pas, j'achète seulement", précise d'entrée le nouveau président. En moins de dix ans Milan AC va tout gagner. Entre 1969 et 2003, les Rossoneri ont disputé pas moins de sept Coupes Toyota.
| Coupe Intercontinentale 1969 |
Le match
En 1969, les troupes de Rocco font la différence dès le match aller en infligeant un sec 3:0 aux Argentins d'Estudiantes de la Plata. Au passage, Sormani y va de son doublé. Au retour, dans l'enfer de la Bombonera (l'antre de Boca Juniors), les Rossoneri résistent. Et le talentueux Gianni Rivera dépassionne ce match en marquant à la demi-heure de jeu pour assurer le premier titre intercontinental de Milan après un premier échec en 1963.
La star de l’équipe
Ragazzo d'oro (Golden Boy) du football italien en raison de son élégance, de son habilité technique et de son extraordinaire vision du jeu, Gianni Rivera est un des plus grands joueur engendré par le football italien.
Pendant dix-neuf ans le nom de ce Numéro 10 a été étroitement associé à celui du Milan AC avec qui il a marqué 128 buts en 501 matches officiels. Seul Franco Baresi fera l'objet d'un tel consensus par la suite.
Même chose avec l'équipe d'Italie, malgré la rivalité avec Sandro Mazzola, avec qui il dispute quatre phases finales de la Coupe du Monde de la FIFA entre 1962 et 1974 et marque 14 buts en 60 sélections. Après avoir raccroché les crampons il devient vice président du Milan jusqu'en 1986 avant de se lancer dans la politique avec le même succès.
L’entraîneur
Nereo Rocco restera dans les annales du football mondial comme l'inventeur du catenaccio (le verrou) à la fin des années 50 avec Padoue, un système ultra défensif qui a rapidement inspiré de nombreuses équipes à l'image de l'Inter d’Helenio Herrera.
"Il n'y a que nous (Padoue) qui pratiquons le véritable catenaccio. Les autres jouent un football prudent", affirmait doctement Rocco. Répéré à 15 ans comme joueur par Piero Pasinati, futur champion du monde en 1938, Rocco réalise une carrière modeste mais connaît la gloire comme entraîneur avec le Milan AC après des débuts dans la profession en 1947 avec sa chère Triestina.
Appelé en catastrophe en 1961 pour relancer un Milan régulièrement dominé par son grand rival de l'Inter, Rocco impose son système aussi efficace que peu spectaculaire et accumule les titres. Mais, porté par sa passion, Rocco n'a cure de sa santé et il s'éteint le 20 février 1979 à Trieste à 67 ans.
| Coupe Intercontinentale 1969 |
Stade San Siro, Milan, le 8 septembre 1969, 60 675 spectateurs
Milan AC bat Estudiantes de La Plata 3:0
Arbitre: Roger Machin (FRA)
Buts: Sormani (8’ et 71’), Combin (45’)
Milan :Cudicini, Malatrasi, Anquiletti, Rosato, Schnellinger, Lodetti, Rivera, Fogli, Sormani, Néstor Combin, Prati
Ent. : Nereo Rocco
Estudiantes:Poletti, Aguirre, Medina, Madero, Malbernat, Bilardo, Togneri, Echecopar, Flores, Conigliaro, Veron
Ent. : Osvaldo Juan Zubeldia
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Stade de la Bombonera, Buenos Aires, le 22 octobre 1969, 45 000 spectateurs
Estudiantes de la Plata bat Milan AC 2:1
Arbitre: Domingo Massaro Conley (CHI)
Buts: Comigliaro (43’), Suarez (44’), Rivera (30')
Estudiantes:
Poletti, Manera, Aguirre, Madero, Malbernat, Bilardo, Romero, Togneri, Conigliaro, Taverna, Veron
Ent. : Osvaldo Zubeldia
Milan:
Cudicini, Malatrasi, Anquiletti, Fogli, Rosato, Schnellinger, Lodetti, Rivera, Sormani, Nestor Combin, Prati
Ent. : Nereo Rocco |
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| Coupes Toyota 1989 et 1990 |
Les matches
 Vingt ans après, à Tokyo, Milan renoue avec la victoire grâce à Alberigo Evani, son spécialiste maison des coups de pied arrêtés. Pendant 118 minutes le match est complètement bloqué. Les deux formations prennent un minimum de risque et assurent un marquage farouche à la hauteur du milieu du terrain.
Mais alors que l'on semble s'acheminer vers la séance des tirs au but, Herrera, défenseur de Nacional Medellin, place un tacle trop appuyé sur Marco van Basten qui s'apprêtait à pénétrer dans la surface. Malgré un mur formé de pas moins de sept défenseurs, René Higuita ne peut rien sur le tir d'Alberigo Evani.
L'année suivante, Milan devient la première formation à disputer deux Coupes Toyota consécutives. Même privés de Ruud Gullit, leur maître à jouer blessé et resté en Italie, les Milanais survolent cette finale malgré le mérite des paraguayens d'Olimpia qui tiennent 43 minutes avant de céder sous les coups de boutoir de Frank Rijkaard, auteur d'un doublé, et Giovanni Stroppa.
La star de l'équipe
Même si des dizaines de stars mondiales ont défilé sous le maillot du Milan AC, Franco Baresi restera à jamais le symbole du club milanais. En son honneur, le club lombard a d'ailleurs décidé en juillet 1997 que le Numéro 6 de Baresi ne serait plus jamais attribué.
Pendant toute sa carrière ce défenseur exemplaire n'a porté que le maillot du Milan. "Pourquoi aurais-je songé un seul instant dans ma carrière à quitter le Milan AC pour un autre club ? Je jouais déjà dans la meilleure équipe du monde", explique-t-il en souriant.
Le "trop petit" (piscinin), comme il est alors surnommé, dispute son premier match en Serie A le 23 avril 1978 contre Vérone et mettra un terme à sa carrière en juin 1997. Prenez votre respiration : six titres de champion d'Italie, cinq finales de Ligue des champions pour trois victoires, deux Coupes Toyota, trois phases finales de Coupe du Monde de la FIFA (un sacre en 1982), 713 matches officiels sous le maillot de Milan. Record à battre. Depuis sa retraite sportive il occupe le poste de vice-président chargé des équipes de jeunes.
L'entraîneur
Quand il arrive à Milan, à 41 ans, Arrigo Sacchi n'a rien gagné. Au départ, son message passe mal et Berlusconi, séduit par la sincérité du personnage, intercepte les joueurs un à un avant un match décisif contre Vérone répétant: "Entre Sacchi et l'équipe, je choisis Sacchi". Dès lors, le message devient limpide…
En fait, Sacchi n'a pas inventé un nouveau football mais plutôt une nouvelle manière de jouer en adoptant une sorte de "zone press" chère au basket, sur la base d'un classique 4-4-2. Il presse les adversaires dans leur moitié de terrain, positionnant sa défense au niveau de la ligne médiane.
Devant, il joue avec une seule pointe derrière laquelle évoluent plusieurs joueurs polyvalents comme Roberto Donadoni, Alberigo Evani, Ruud Gullit ou encore Carlo Ancellotti, l'actuel entraîneur de Milan.
Derrière, Baresi commande la défense en ligne et anime le hors-jeu. Mais la méthode Sacchi est avant tout impressionnante par la sensation de bloc collectif dégagée : tous les joueurs se déplacent ensembles et au même moment en direction de la balle. Dans le Milan de Sacchi les joueurs descendent et montent non seulement tous ensemble, mais en restant à la même distance l’un de l'autre, à un mètre près. Une machine d'une redoutable efficacité, qui fit ensuite de nombreux émules.
| Coupe Toyota 1989 |
Stade National, Tokyo, le 17 décembre 1989, 62 000 spectateurs
Milan AC bat Nacional Medellin 1:0 a.p
Arbitre: Erik Fredriksson (SWE)
But: Evani (118’)
Milan:
Galli, Tassotti, Baresi, Costacurta, Maldini, Rijkaard, Ancelotti, Donadoni, Fuser (Evani 65’), Van Basten, Massaro
Ent. : Arrigo Sacchi
Nacional: Higuita, Gomez, Escobar, Herrera, Cassiani, Alvarez, Garcia, Arango, R. Perez, Trellez, Arboleda
Homme du match: Evani |
| Coupe Toyota 1990 |
Stade National, Tokyo, le 9 décembre 1990, 60 000 spectateurs
Milan AC bat Club Olimpia 3:0
Arbitre: José Ramiz Wright (BRA
Buts: Rijkaard (43’ and 65’), Stroppa (61’)
Milan:
Pazzagli, Tassotti, Baresi, Costacurta, Maldini, Rijkaard, Donadoni, Stroppa, Carbone, Van Basten, Gullit
Ent. : Arrigo Sacchi
Olimpia: Almeida, Suarez, Fernandez, Caceres, M. Ramirez, Monzon, Balbuena, Jara Heyn, Guasch, Samaniego, Amarilla
Homme du match: Rijkaard |
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