background image

enjeu 1

RĂ©ussir notr

contrat 2004

-2007

avec le STIF

Prouvons l’ex

emplarité

de notre servic

et notre per

formance 

Ă©conomique 

!

22  

23

background image


au  travers  de  la  rĂ©ussite  des  contrats 
d’objectifs  des  dĂ©partements  et des  unitĂ©s  de
l’entreprise, qui  dĂ©clinent concrĂštement le
contrat signĂ© avec le STIF


ASSURER LE SERVICE
PROMIS AUX VOYAGEURS

Nous  rĂ©alisons  le  volume  d’offre  annoncĂ©
et respectons les objectifs de continuitĂ© et
de qualitĂ©.

DÉGAGER LE RÉSULTAT 
FINANCIER  FIXÉ  EN  OBJECTIF
DU PLAN D’ENTREPRISE

Pour cela nous dĂ©veloppons nos recettes, et
nous  maĂźtrisons  l’évolution  de  nos  coĂ»ts 
de production.
L’augmentation de nos recettes passe par la
qualitĂ©  de  notre  service, la  rĂ©duction  active

de  la  fraude  et  la  conquĂȘte de  nouveaux
clients. Elle  passe  Ă©galement  par  le  dĂ©ve-
loppement de notre potentiel commercial
hors transport (publicitĂ©s, commerces...).
La maĂźtrise des coĂ»ts, donc des charges, passe
d’abord  par  des  progrĂšs  de  productivitĂ©,
ainsi que par l’optimisation de nos achats
et de notre logistique. Ceci permet des Ă©co-
nomies  et  des  redĂ©ploiements  de  moyens,
affectables aux objectifs prioritaires.

POUR PROMOUVOIR 
LE SERVICE PUBLIC DE 
TRANSPORT EN ILE-DE-FRANCE

Si nos clients sont satisfaits de nos services,
ils frĂ©quenteront davantage les transports
en  commun  et  solliciteront  leur  dĂ©velop-
pement auprĂšs des Ă©lus.

POUR RENFORCER 
LA CONFIANCE VIS-À-VIS 
DE L’ENTREPRISE

La  rĂ©ussite  de  notre  contrat  renforce  la
confiance  du  STIF. Nous  le  convainquons 
du bien-fondé de signer avec la RATP ses pro-

chains contrats. Nos succĂšs en Ile-de-France
accroissent notre crĂ©dibilitĂ© auprĂšs des autres
AutoritĂ©s  Organisatrices, en  France  et  Ă 
l’étranger, qui peuvent nous attribuer d’autres
contrats de services publics.

POUR GARANTIR 
NOS RÉSULTATS FINANCIERS

Notre  bĂ©nĂ©fice  d’exploitation  nous  aide  Ă 
moderniser  et  accroĂźtre  notre  patrimoine,
et  Ă   financer  notre  dĂ©veloppement. Il  est
aussi  source  de  progrĂšs  social, en 
permettant  notamment  un  retour  vers
l’ensemble  de  notre  personnel  sous  la
forme d’un intĂ©ressement.

24  

25

Pourquoi rĂ©ussir 
notre contrat ?

POUR DÉMONTRER NOTRE
CAPACITɠÀ BIEN GÉRER

L’efficacitĂ©  de  notre  gestion  conforte  la
position de la RATP auprĂšs des financeurs
publics  (Etat, RĂ©gion, CollectivitĂ©s
locales...)  et  des  entreprises  (fortement
contributives  au  travers  du  versement
transport). Elle  assure  Ă©galement  notre
lĂ©gitimitĂ©  auprĂšs  de  l’ensemble  des
citoyens. Notre maĂźtrise financiĂšre est une
garantie pour l’autonomie de l’entreprise.

Cela signifie...

Un contrat de service public de transport est signĂ©par la RATP avec
le  Syndicat  des  Transports  d’Ile-de-France, AutoritĂ©  Organisatrice,
pour la pĂ©riode de 4 ans, 2004-2007. Ce contrat constitue 92 % du
chiffre  d’affaires  commercial  de  la  RATP  et  ses filiales (en 2002) et
reprĂ©sente jusqu’à 9 millions de voyages par jour.

enjeu 1 :

RĂ©ussir notre contrat 

background image

LE POINT DE VUE DU MINISTÈRE 

DES TRANSPORTS 

“Fondamentalement, l’État attend de la RATP qu’elle soit exem-

plaire dans trois domaines :

‱ 

dans  la  rĂ©ussite  du  contrat avec  le  STIF, qui  implique  une 

exigence  de  transparence  et de  clarification  des  rĂŽles  entre 

l’entreprise et l’autoritĂ© organisatrice responsable de la dĂ©finition

du  service. Le  premier  contrat avec  le  STIF  a  Ă©tĂ©  un  succĂšs

reconnu  par  tous. Il  a  Ă©tĂ©  porteur  d’efficacitĂ©  et de  qualitĂ©,

dans le respect des Ă©quilibres Ă©conomiques. Je suis absolument

convaincu  que  la  nouvelle  contractualisation  permet Ă   la

RATP d’exprimer toutes ses compĂ©tences de transporteur et

que  l’entreprise  remplira  tous  les  objectifs  du  nouveau

contrat, plus exigeant que le prĂ©cĂ©dent,

‱ 

dans  ses  rĂ©ponses  aux  demandes  multiples  de  la  SociĂ©tĂ©.

En  matiĂšre  de  respect de  l’environnement, d’intĂ©gration

urbaine, de communication, de solidaritĂ© entre les populations,

de  sĂ©curitĂ©, de  rĂ©activitĂ©, nos  concitoyens  sont lĂ©gitimement

exigeants  avec  leurs  entreprises  nationales. Dans  ce  contexte,

les pouvoirs publics,porteurs de ces attentes sociĂ©tales,attendent

professionnalisme sans faille de la RATP et performance Ă©cono-

mique. Des relations sincĂšres et rĂ©guliĂšres avec les tutelles et l’APE

(Agence  des  Participations  de  l’Etat)  sont la  contrepartie  de  la

confiance que l’État porte Ă  l’entreprise,

‱  

dans sa prĂ©paration de l’avenir. La RATP doit continuer Ă  ĂȘtre Ă 

la pointe de la recherche et de l’innovation en matiĂšre de transports

collectifs et doit s’adapter et se dĂ©velopper afin de faire progresser

techniquement et opĂ©rationnellement le transport de voyageurs en

France et dans le monde.

L’État a totalement confiance en la RATP, en son management et ses agents

pour rĂ©pondre Ă  ces engagements et devenir un groupe de service de

mobilitĂ© urbaine Ă  vocation mondiale.”

Patrice Raulin, Directeur des Transports Terrestres 

MinistĂšre de l’Equipement, des Transports,

du Logement, du Tourisme et de la Mer

LE CONTRAT RATP/STIF 

APPRÉCIɠÀ MONTRÉAL

“La  SociĂ©tĂ©  de  Transport de  MontrĂ©al  est

aujourd'hui  dans  une  situation  de  gestion

proche de celle de la RATP avant la signature,

en  2000, de  son  premier  contrat avec

l'AutoritĂ© Organisatrice des transports de l'Ile-

de-France. Notre  relation  avec  les  pouvoirs

publics est fortement marquĂ©e par le budget

annuel. En effet, les allocations budgĂ©taires

et les sources de financement de ce service

essentiel pour l'agglomĂ©ration montrĂ©alaise

sont insuffisantes. Il en rĂ©sulte une situation

trĂšs inconfortable pour l'entreprise.

Les  termes  du  contrat signĂ©  par  la  RATP
avec l'AutoritĂ© Organisatrice des transports

d'Ile-de-France marquent sur ces points des

avancĂ©es considĂ©rables. Les mĂ©canismes de

partage  des  risques  et d'incitations  finan-

ciĂšres, l'autonomie  donnĂ©e  Ă   l'entreprise

une  fois  ses  objectifs  fixĂ©s, sa  capacitĂ©  Ă 

rĂ©investir  ses  rĂ©sultats  positifs  dans  son

propre  dĂ©veloppement technique et social,

valorisent le  dynamisme  et l'esprit d'initia-

tive de la RATP et de son personnel, et per-

mettent Ă  un grand service public de relever

les dĂ©fis du monde moderne. J'ose dire que je

rĂȘve  de  quelque  chose  d'analogue  pour  la

SociĂ©tĂ© des Transports de MontrĂ©al !”

Claude Dauphin, PrĂ©sident du Conseil
d’Administration de la SociĂ©tĂ© des

Transports de MontrĂ©al

26  

27

Regards extĂ©rieurs

enjeu 1 :

RĂ©ussir notre contrat 

background image

‱ 

En 2000, avec la signature de son premier

contrat  avec  le  STIF,

la  RATP  est 

passĂ©e  d’une  logique  budgĂ©taire  et

comptable Ă  une logique industrielle

et  commerciale

, valorisante  pour

nos diffĂ©rents mĂ©tiers et le service

public. L’objectif  est  devenu

d’obtenir des rĂ©sultats positifs,

et  non  plus  de  solder  les

comptes avec une subvention

d’équilibre.

‱ 

Les  termes  du  contrat

2000-2003  ont  Ă©tĂ©  globale-

ment respectĂ©s.

La  rĂ©ussite  de  ce  dispositif

nouveau a satisfait l’ensemble

des parties : l’Etat, le STIF et la

RATP.

Le  bilan  prĂ©sente  nĂ©anmoins  un

point  faible. L’augmentation  des

dĂ©penses de fonctionnement sur la

pĂ©riode, liĂ©e en grande partie Ă  la mise

en  place  de  l’ARTT, a  Ă©tĂ©  supĂ©rieure 

Ă   l’augmentation  des  recettes  due  Ă   la

hausse  du  trafic. De  ce  fait,

les  rĂ©sultats,

reprĂ©sentatifs de l’efficacitĂ© Ă©conomique de

l’entreprise, n’ont pas Ă©tĂ© Ă  la hauteur visĂ©e.

RĂ©tro et vision

d’avenir...

enjeu 1 :

RĂ©ussir notre contrat 

28  

29

DANS 10 ANS...

Nous  avons  consolidĂ©  notre  contrat  avec  le  STIF.

Nous

l’avons rendu plus adaptable aux Ă©volutions de la demande de
mobilité.

GrĂące Ă  nos performances commerciales et aux progrĂšs de
productivitĂ©, nous  dĂ©gageons  des  rĂ©sultats  annuels  en 
progression, atteignant  au  moins  2  %  du  chiffre  d’affaires.

Cette soliditĂ© financiĂšre renforce la pĂ©rennitĂ© de l’entreprise,
autorise  le  financement  d’un  dĂ©veloppement  ambitieux,
et permet le progrĂšs social.

Nous  nous  sommes  aff irmĂ©s  comme  une  rĂ©fĂ©rence 
d’opĂ©rateur  intĂ©grĂ©  de  transport  de  grande  mĂ©tropole.

Nous avons rĂ©ussi d’autres contrats avec d’autres autoritĂ©s organisatrices.
Ils nous ont permis de diversifier nos sources de rĂ©sultats. La RATP, avec
ses filiales, est un acteur majeur du transport public urbain dans le monde.

2001

2 812

2 455

2 372

441

15,7

8

0

1 744

31,4

510

515

3 955

9,3

2002

2 904

2 537

2 462

442

15,2

7

0

1 773

23,5

522

501

4026

7,0

2000

2 767

2 409

2 300

467

16,9

9

0

1 747

31,3

537

527

3 824

9,5

1999

2 644

2 327

2 202

443

16,7

-

-

1 703

4,2

476

561

4 028

4,7

En millions d’euros

Un chiffre d’affaires en augmentation

Dont les recettes totales du trafic

Des dĂ©penses de fonctionnement en augmentation rapide

Aboutissant Ă  un effritement de l’excĂ©dent brut d’exploitation

soit, en pourcentage du chiffre d’affaires

Une qualitĂ© de service conduisant Ă  des boni

Pas de pĂ©nalitĂ©s pour â€œnon production de service”

Des contributions publiques maĂźtrisĂ©es, lĂ©gĂšrement croissantes

Et finalement, des rĂ©sultats positifs...

Permettant le maintien d’une capacitĂ© d’autofinancement

Couvrant le programme interne d’investissement

Limitant l’évolution de l’endettement

Et autorisant un intĂ©ressement du personnel

Avant nouvelles rĂšgles comptables applicables au 01.01.2003

background image

LES OBJECTIFS
DE QUALITÉ DE SERVICE

36  indicateurs  de  qualitĂ©  de  service
reprĂ©sentent les attentes de nos clients
(25 en 2004).

Pour  chacun  d’eux, un  objectif  annuel  est
fixĂ©, avec une borne infĂ©rieure et une borne
supĂ©rieure. Un  bonus  est  accordĂ©  si  le 
rĂ©sultat  est  supĂ©rieur  Ă   l’objectif, un  malus
est  appliquĂ©  dans  le  cas  contraire. Le
bonus/malus  est  maximal  lorsque  la  borne
supĂ©rieure/infĂ©rieure est atteinte.

Les indicateurs des rĂ©seaux mĂ©tro et RER

sont :

rĂ©gularitĂ© et nettetĂ© des trains (2005), accueil
aux  guichets, nettetĂ©  des  stations  et  des
gares, disponibilitĂ©  des  Adup, escaliers 
mĂ©caniques, ascenseurs  (2005), lignes  de
pĂ©ages  (2005  pour  le  RER), information 
dynamique (2005).
Pour le rĂ©seau MĂ©tro :
Bonus / Malus maxi = 4,600 M

€

en 2004

Pour le rĂ©seau RER : 
Bonus / Malus maxi = 2,175 M

€

en 2004

Les indicateurs du rĂ©seau de surface

sont : 

rĂ©gularitĂ©  des  bus, attitude  du  machiniste-
receveur, renseignements aux points d’arrĂȘt.
Pour le rĂ©seau de surface :
Bonus / Malus maxi = 4 M

€

en 2004

enjeu 1 :

RĂ©ussir notre contrat

Les termes de notre contrat 2004-2007

Les termes de notre 
contrat 2004 -2007

30  

31

LES ENGAGEMENTS 
RÉCIPROQUES

Le STIF est responsable de


‱  

la dĂ©finition de l’offre en quantitĂ©

‱

la dĂ©finition du niveau de qualitĂ© attendu

‱  

la politique tarifaire

‱  

la rĂ©munĂ©ration de l’entreprise

La RATP est responsable de


‱  

la rĂ©alisation de l’offre en volume et qualitĂ©

‱  

propositions d’évolution de l’offre

‱  

ses coĂ»ts de production

‱  

la pĂ©rennitĂ© du patrimoine

LE RÉSEAU DE
RÉFÉRENCE

‱  

3 rĂ©seaux intĂ©grĂ©s : le mĂ©tro, le RER,

le rĂ©seau de surface

‱  

le rĂ©seau RER est dĂ©coupĂ© en 2 sous-

rĂ©seaux : le RER A et le RER B

‱  

le rĂ©seau de surface est dĂ©coupĂ© en 

4 sous-rĂ©seaux : TCSP (les transports en 
commun en site propre T1, T2, TVM),
PDU (les 70 lignes projetĂ©es mobiliennes),
Bus banlieue et Bus Paris.

(en millions d’euros)

Pour chaque sous-rĂ©seau, une pĂ©nalitĂ©

financiĂšre  est  appliquĂ©e, lorsque
l’offre  rĂ©alisĂ©e  s’écarte  de  l’offre 
thĂ©orique  au-delĂ   d’une  franchise.
Cette pĂ©nalitĂ© est alors proportionnelle
Ă  la non-rĂ©alisation.

>

Concernant le rĂ©seau mĂ©tro, des seuils

d’inacceptabilitĂ© sont dĂ©finis ligne par
ligne. Leur  dĂ©passement  Ă©ventuel
entraĂźne aussi l’application de pĂ©nalitĂ©s
financiĂšres.

LES OBJECTIFS DE PRODUCTION DE SERVICE

Les objectifs de production et de qualitĂ©
de  service  s’inscrivent  dans  les
orientations  du  Plan  de  DĂ©placement
Urbain  et  du  Contrat  de  Plan  Etat-
RĂ©gion. Dans  ce  cadre, la  sĂ©curitĂ©  du
transport  et  la  continuitĂ©  du  service
constituent le socle de nos engagements.

Service de rĂ©fĂ©rence 2004

44,37 M TK

8,19 M TK

4,16 M TK

3,90 M kms

52,10 M kms

62,63 M kms

24,22 M kms

RĂ©seau

MĂ©tro

RER ligne A 

RER ligne B

TCSP

PDU

BUS Banlieue

BUS Paris 

PĂ©nalitĂ©s maximales

5,45

1,87

0,95

0,14

1,88

2,30

0,88

Total

13,47

M TK = million train kilomĂštres

background image

LES ENGAGEMENTS
DE SÉCURITÉ PUBLIQUE

En  tant  que  partenaire  reconnu  des 
politiques  publiques  de  sĂ©curitĂ©, la  RATP
s’engage, au  rythme  des  moyens  et 
des  financements  accordĂ©s  par  le  STIF 
et la RĂ©gion Ile-de-France, Ă  :

‱  

optimiser le nombre des Ă©quipes au contact

des voyageurs et des agents.

‱  

rĂ©aliser les Ă©quipements de sĂ©curitĂ© dans

le cadre du programme de sĂ©curitĂ©, notam-
ment en matiĂšre de vidĂ©o-surveillance, afin
d’accroĂźtre  la  rĂ©activitĂ©  et  l’efficacitĂ©  des
intervenants.

Par  ailleurs, la  RATP  adapte, en  collabora-
tion  avec  les  autoritĂ©s  publiques, les  mis-
sions  de  prĂ©vention  active  et  de  sĂ©curisa-
tion  aux  enjeux  de  dĂ©veloppement  du
rĂ©seau de surface.

LES AUTRES ENGAGEMENTS...

‱  

assurer la maintenance des installations

fixes et du matĂ©riel roulant au juste niveau
de qualitĂ©.

‱  

assurer l’information gĂ©nĂ©rale des voyageurs,

pour que ceux-ci effectuent leurs dĂ©place-
ments dans de bonnes conditions ; assurer
l’information des voyageurs en temps rĂ©el
en cas de perturbation du trafic.

‱  

rendre un service personnalisĂ© aux per-

sonnes Ă  mobilitĂ© rĂ©duite, mettre en place
les  Ă©quipements  associĂ©s, au  rythme  des
faisabilitĂ©s et des financements, et assurer
leur bonne maintenance spĂ©cifique.

‱  

participer Ă  la politique de la ville.

‱ 

fournir  des  indicateurs  sur  les  moyens

engagĂ©s en matiĂšre de contrĂŽle, la mise en
accessibilitĂ© des rĂ©seaux, les bus propres.

LES OBJECTIFS
ÉCONOMIQUES ET FINANCIERS

Nous visons chaque annĂ©e :

‱  un rĂ©sultat de 1 % du chiffre d’affaires
‱  un excĂ©dent brut d’exploitation, et donc une capacitĂ© d’autofinancement en
croissance rĂ©guliĂšre, pour suivre la progression de nos investissements

enjeu 1 :

RĂ©ussir notre contrat

Les termes de notre contrat 2004-2007

32  

33

En millions d’euros

Chiffre d’affaires

ExcĂ©dent brut d’exploitation

en % du chiffre d’affaires

RĂ©sultat brut

CapacitĂ© d’autofinancement

2005

3 180

456

14,3 %

+29

487

2004

3 099

422

13,6 %

+12

465

2006

3 253

488

15,0 %

+32

502

2007

3 322

506

15,2 %

+27

528

background image

34  

35

Le STIF et la RATP partagent les risques
sur les recettes : 

les Ă©carts de recettes par

rapport Ă  l’objectif, en positif ou en nĂ©ga-
t i f, s o n t   rĂ© p a r t i s   e n t re   l â€™A u t o r i t Ă©
Organisatrice et l’entreprise.

C’est la RATP qui prend le risque sur les
charges, Ă   offre  dĂ©finie : 

elle  assume  les

dĂ©passements ou conserve les gains.

NOUS DEVONS AUGMENTER
NOTRE CHIFFRE D’AFFAIRES
ET MAÎTRISER NOS COÛTS...

Pour cela, il faut assurer chaque annĂ©e
du plan, en monnaie constante :

‱ 

une augmentation des recettes voyageurs

de + 1 % 

cette augmentation rĂ©sultant du double effet
de l’augmentation du nombre des titres vendus
et de la hausse des prix de rĂ©fĂ©rence

‱ 

une maĂźtrise de l’évolution des charges,

limitĂ©e Ă  + 0,5 %

croissance brute.................+ 1,0 %
productivitĂ© ........................- 0,5 %

La rĂ©duction de la fraude est un levier
de premiĂšre importance pour augmenter
la vente de titres de transport...

Nos objectifs de taux de fraude sont les
suivants sur la durĂ©e du plan :

‱ 

maĂźtrise du taux sur le RER (entre 3,5 et 4 %)

‱ 

maĂźtrise du taux au mĂ©tro (entre 4 et 4,5 %)

‱

forte rĂ©duction du taux sur le bus, liĂ©e Ă  la

“Bus Attitude” et Ă  la tĂ©lĂ©billĂ©tique (8 % au
lieu de 16 %)

enjeu 1 :

RĂ©ussir notre contrat

Comment atteindre les
objectifs et les rĂ©sultats
financiers visĂ©s ?

L’annĂ©e  2004  sera  difficile, car  nous
devons  prĂ©-financer  deux  projets  (tĂ©lĂ©-
billettique, Bus  Attitude), qui  seront
porteurs de rĂ©sultats les annĂ©es suivantes,
en qualitĂ© de service et conquĂȘte de trafic
payant.

En millions d’euros

Chiffre d’affaires commercial

Recettes totales du trafic

Contribution incitative Ă  la vente

Autres recettes*

Charges de fonctionnement

Frais de personnel

ImpĂŽts et taxes

Autres charges

ExcĂ©dent d’exploitation

Autres charges

Amortissements

Charges financiĂšres

RĂ©sultat de la protection sociale

Autres produits

Contribution forfaitaire

RĂ©sultats

CapacitĂ© d’autofinancement

*

Avec intĂ©gration des Ă©ventuels boni/mali qualitĂ© et pĂ©nalitĂ©s de production

3099

2722

98

279

2677

1882

201

594

422

1086

443

207

436

676

12

465

ElĂ©ments Ă©conomiques et financiers
pour l’annĂ©e 2004

(base des chiffres du budget 2004 soumis au CA)

Les recettes totales du trafic sont Ă©gales
Ă   la  somme  des  recettes  de  tous  les
titres de transport. Pour chaque titre de
transport, les  recettes  sont  Ă©gales  au
prix  de  rĂ©fĂ©rence  du  titre, fixĂ©  dans  le
contrat, multipliĂ©  par  le  nombre  de
titres vendus (par l’ensemble des trans-
porteurs  en  Ile-de-France). Ainsi, nos
recettes  sont  proportionnelles  aux
nombres de titres vendus.