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Brouillons pour une constitution![]()
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Bonjour,
Les différentes contributions des acteurs économiques sont effectivement en cause pour rétablir un minimum d'équité dans nos sociétés vu la déchéance socio-économique que cela entraîne.
A mon avis, ce n'est qu'une partie du problème. Le mode d'organisation, et le mode de production doivent également être pris en compte : souhaitons nous continuer à produire de façon aussi désordonnée et aussi peut respectueuse de l'environnement (vie et conditions de vie humaine incluse), ou bien souhaitons nous revoir d'une façon plus globale (en se dégageant des mégalomanie et névroses gallopantes de ceux qui ne cherchent que l'accumulation de richesses et de pouvoir) le positionnement des activités humaines dans un ensemble à la fois solidaire, équitable et pérenne?
Donc les calculs à produire doivent prendre encompte l'existant pour démontrer, si ce n'est dejà fait, l'inniquité des pratiques des politiques budgétaires et économiques, et la mauvaise foi de ceux qui ne cherchent qu'à construire des hégémonies mettant sous coupe-réglée des populations entières de par le monde.
Je pense que les chiffres nécessaires aux calculs permettant de confirmer ou d'infirmer totalement ou partiellement (les remises en cause sont toujours profitables) votre théorie, existent, en partie du moins, sur différents sites y compris les sites référençant la répartition budgétaire des différentes taxes.
Je pense qu'il faut partir de ces chiffres et y apporter l'application des raisonnements de votre théorie pour voir où cela nous mène.
Je peux faire une recherche sur ces thèmes et vous proposer un ensemble de données chiffrées dans les prochains jours.
Bon dimanche,
Cordialement,
Régis Pineau
J'avais lors d'un précédent message dit que je m'enquererais des chiffres nécessaire à une application théorique de la TAC ou de la TEB.
Il y a deux rapports de la Cour des Comptes qui existent, et que j'ai téléchargé:
- le rapport de la Certification des comptes de l'Etat année 2008
- le rapport de certification des Comptes de la Sécurité Sociale de juin 2009 (oh lala!!! ça c'est un morceau d'antologie pour le neurones), sur lequel je n'ai pas fini !!
En ce qui concerne les comptes de l'Etat les tableaux de fin de rapport sont suffisamment clairs pour en extraire une base de travail :
Tous les montants sont en millions d'€uro | |
Impôts sur le revenu : | 51 184 |
Impôt sur les sociétés : | 52 064 |
Taxe sur les salaires : | 0 |
Taxe intérieure sur les produits pétroliers : | 15 614 |
Taxe sur la valeur ajoutée : | 131 735 |
Enregistrement, timbre, autres contributions et taxes indirectes : | 16 908 |
Autres produits de nature fiscale et assimilés : | 18 233 |
Total des produits fiscaux nets : | 285 739 |
Amendes, prélèvements divers et autres pénalités : | 5 653 |
6 341 | |
3 794 | |
Ressource propre de l'Union européenne basée sur le produit national brut : | -11 906 |
Ressource propre de l'Union européenne basée sur la taxe sur la valeur ajoutée : | -4 714 |
Total des produits régaliens nets : | 274 773 |
Charges nettes : | 347 878 |
Solde des opérations de l'exercice : | - 73 106 |
Sur les charges financières voici le résumé : | |
Flux de trésorerie nets liés à l'activité (encaissements - décaissements) : | - 39 173 |
Flux de trésorerie liés aux opérations d'investissements : | -13 211 |
Flux de trésorerie liés aux opération de financements : | 79 304 |
Tresorerie en début de période : | -46 589 |
Tresorerie en fin de période : | - 21 004 |
Pour aller plus loin il faudrait avoir des chiffres complémentaires sur l'activité économique :
Bonjour,
Le SDV (salaire de vie) reprend les mêmes arguments , du moins çà va dans le même sens :
http://asdv.e-monsite.com/
Cordialement - jean pierre Baron
Les propositions qui présentent l'intérêt de mettre en lumière deux parties essentielles des conventions économiques actuelles dont le principe de base n'ont pas suivi l'évolution des savoir des échanges et des rapports sociaux, ont par contre l'inconvénient de recourir à une centralisation des flux de recettes et de dépenses et par conséquent d'augmenter encore les risques actuels déjà présent de détournement des flux de leur fonction et donc de voir les noble desseins exprimés ne pas avoir les effets escomptés.
L'idée de taxer soit les échanges soit les flux financiers présente l'inconvénient de générer ipso facto des réactions de substitution que sont le sans facture et les échanges de fonds espèces. elle ne permettent pas en outre de scinder les opérations économiques qui sont un prélèvement sur la richesse collective générée comme les agressions les vols les pollutions coûts et leurs indemnisations comme des prélèvements sur la richesse et les action d'aides familiale et de bénévolat qui elles non valorisé concourent à l'a diminution des coûts sociaux ou à l'accroissement de la richesse commune.
Enfin les effets de décalages temporels ne sont pas pris en compte..
Il est clair que l'accroissement de nos capacités de production dérivées des innovations liées aux accroissements de connaissances et de l'utilisation de l'énergie ont doté l'humanité d'un potentiel productif supérieur à ses besoins même en tenant compte du superflu. Il en résulte que l'offre se bien excède la demande et les industriels sont obligés de créer des spécificités pour conserver les revenus nécessaire à équilibrer comptable ment sa production même si cette pratique entraîne des gâchis de main d'oeuvre de matières première et d'immobilisation. Ces dérives sont les indices de gestions, et d'allocations de ressources imparfaites ou erronées.
Dans ce contexte la démarche proposée risque d'en accroître les effets.
Si par ailleurs on se place au sens strict de la gestion des prélèvements globaux proposés, l'effet de taxation à chaque échange de la chaîne économique va être globalement très inflationniste et va induire des distorsions dans les chaînes de valeurs.
Par voie de conséquence, et cela est évident si l'on se place au plan comptable, on ne peut transformer un flux en une épargne au risque de déconnecter la valeur comptable de la réelle accumulation de richesse en vue d'une utilisation future.
En outre les effets qui ont conduit au difficulté actuelle de notre système de protection collective entraînant une surconsommation médicale ayant généré des structures hypertrophiées de production de médicaments dont la suivie passe par une consommation non régulée de substances dangereuses dont les effets croisés sont mal maîtrisé et qui a transformé les pharmaciens en épiciers pour des médicaments standardisés très éloignés des particularités individuelles.
Enfin la centralisation de toutes les dépenses sociales couverte par des revenu globalisé pose le problème de la répartition en soins et et prestation financières (retraites et prestations familiales et leur hiérarchie en fonction de de critères qui ne seront plus basés sur les revenus résultant de l'activité.
Cela remets en cause aussi toutes les hiérarchies de valeurs de la même façon que la crise a conduit à reconsidérer les valeurs d'actifs et que les critères de comparaisons sont faussés les dépenses d'un petit pays la GRECE remet en cause l'équilibre financier de la planète.
Les solutions au problèmes actuels liés à des éléments objectifs (modification de rapports démographiques) passent par l'institution de rapports d'équilibre négociées entre les ressources des ménages et les coûts des éléments permettant une vie sociale harmonieuse (logement habillement, nourriture, culture) et l'absence de transferts indus de ressources que l'on a observé globalement entre l'accroissement de richesse des plus fortunés et la baisse de ressources des plus pauvres.
Ensuite la gestion des différences de richesses naturelles et de culture passent par des optimum locaux le respect de la nature et la nécessité de limiter les dépenses énergétiques impliquent que l'équilibre des balances des paiement constituent une règle absolue sur chaque horizon temporel considéré.
Afin d’être plus clair je reprend votre riche intervention dont je vous remercie et vous demande de l’indulgence pour un ton parfois passionné mais ces questions sont d’importance !
Les propositions qui présentent l'intérêt de mettre en lumière deux parties essentielles des conventions économiques actuelles dont le principe de base n'ont pas suivi l'évolution des savoir des échanges et des rapports sociaux, ont par contre l'inconvénient de recourir à une centralisation des flux de recettes et de dépenses et par conséquent d'augmenter encore les risques actuels déjà présent de détournement des flux de leur fonction et donc de voir les noble desseins exprimés ne pas avoir les effets escomptés.
Je ne comprends pas comment vous avez pu lire que mes propositions conduisaient à plus de centralisation des dépenses et des recettes. Actuellement l’URSAAF centralise bien les recettes sociales. Ce n’est pas parce qu’un mode de prélèvement change que les administrations qui gèrent ce prélèvement en sont forcément plus centralisées.
Je considère que les détournements des flux monétaires sont actuellement provoqués par la spéculation qui ne connaît ni limites ni morales. Vouloir au contraire freiner ces excès correspond plutôt à une diminution des risques de détournement.
Maintenant si des «nobles desseins» risquent d’avoir des effets négatifs, je doute encore plus que l’égoïsme ambiant des marchés conduise à des effets positifs.
L'idée de taxer soit les échanges soit les flux financiers présente l'inconvénient de générer ipso facto des réactions de substitution que sont le sans facture et les échanges de fonds espèces. Elles ne permettent pas en outre de scinder les opérations économiques qui sont un prélèvement sur la richesse collective générée comme les agressions les vols les pollutions coûts et leurs indemnisations comme des prélèvements sur la richesse et les actions d'aides familiales et de bénévolat qui elles non valorisé concourent à l'a diminution des coûts sociaux ou à l'accroissement de la richesse commune.
La réaction de substitution que représente l’économie dissimulée existe déjà actuellement, sous deux formes : Le travail au noir interne à une activité professionnelle entre un donneur d’ordre et un exécutant, ou la facturation au noir externe à l’entreprise entre un vendeur et un client. Distinguer ces deux formes est important : L’application de la TAC réduit cette première forme car quel intérêt il y aurait à ne pas être déclaré quand la paie resterait identique est qu’il n’y aurait que des avantages sociaux à perdre ? La facturation au noir est plus facile à combattre car plus décelable. Alors taxer les flux financiers permet d’obliger la participation de tous. Cette participation sera même possible dans le cas des activités illégales. D’autre part je ne pense pas qu’une activité de don ou de bénévolat se plaigne de participer à l’aide sociale puisque c’est précisément son but ! Ce ne sont jamais ceux qui sont généreux qui se plaignent de payer l’impôt car leur sociabilité leur a fait comprendre depuis longtemps cette nécessité de solidarité fiscale.
Je fais des recherches sur une forme très particulière de monnaie qui pourrait, même sans répression, imposer de fait à toute transaction même totalement illégale de participer à la solidarité sociale.
Enfin les effets de décalages temporels ne sont pas pris en compte.
Sur ce plan temporel, si vous survolez mes propositions vous verrez qu’au contraire je propose de prendre en compte de façon précise un nécessaire décalage temporel dans les décisions économiques, je ne sais pas tout écrire sur la même page sans devenir illisible, par contre je suis tout disposé à venir l’exposer en détail à qui le souhaite.
Il est clair que l'accroissement de nos capacités de production dérivées des innovations liées aux accroissements de connaissances et de l'utilisation de l'énergie a doté l'humanité d'un potentiel productif supérieur à ses besoins même en tenant compte du superflu. Il en résulte que l'offre se bien excède la demande et les industriels sont obligés de créer des spécificités pour conserver les revenus nécessaire à équilibrer comptable ment sa production même si cette pratique entraîne des gâchis de main d'œuvre de matières première et d'immobilisation. Ces dérives sont les indices de gestions, et d'allocations de ressources imparfaites ou erronées.
Cette « obligation » catastrophique pour l’écologie de créer des processus poussant au gaspillage n’est pas naturelle, il suffit de regarder vivre les populations non soumises à ces exigences financières pour découvrir qu’au contraire un grand respect règne chez elles de ce qui les entourent et le refus du gaspillage est une morale. Il ne s’agit pas d’un processus prétendument naturel qui provoque cette dérive mais la nécessité d’un équilibre comptable dont le but n’est que de maintenir coute que coute un profit pour quelques uns quitte à détruire l’environnement de tous. Cela démontre pour moi l’inanité du système et sa nécessaire remise à plat. Alors la priorité à l’utilité sociale de l’entreprise sur ses résultats comptables devient logique. La mise en place d’un modèle économique équilibrant collectivement la production la consommation devient nécessaire. En choisissant une répartition publique des résultats de l’ensemble de la société au prorata des efforts fournis et non cette répartition obscure interne aux entreprises qui augmente les écarts salariaux jusqu’au délire au sein de groupes où les décisions comme les flux financiers deviennent obligatoirement obscurs.
Je suppose que les mots partages, ou collectivité vous font bondir, pourtant il est possible de les associer avec les notions de libre entreprise, de bénéfice, d’initiative privée. La différence relève d’une forme d’organisation pas d’une forme d’autorité. La proposition faite permet le droit à la paresse comme le droit à la richesse, pas contre la richesse ne nait plus d’une opportunité ou d’une situation de privilège, elle ne se gonfle plus elle-même (il est actuellement très facile pour un riche de devenir plus riche) mais d’une compétence et d’une réelle utilité sociale de l’activité économique entreprise.
Il ne s’agit pas de changer les fonctionnements économiques actuels mais de changer leurs priorités en modifiant un peu les circuits monétaires, en introduisant un peu de social dans les comptes, l’économie doit redevenir au service des hommes au lieu de les assujettir à ses exigences purement égoïstes et comptables.
Dans ce contexte la démarche proposée risque d'en accroître les effets.
Si par ailleurs on se place au sens strict de la gestion des prélèvements globaux proposés, l'effet de taxation à chaque échange de la chaîne économique va être globalement très inflationniste et va induire des distorsions dans les chaînes de valeurs.
Ce point doit est mal explqiué de ma part, je vous invite à réfléchir, ce n’est pas parce qu’un mode de prélèvement est déplacé du salariat sur la consommation qu’il augmente le résultat final : le prix de vente ! Je vous invite soit à jouer avec les outils de simulation de ce site soit à réaliser les vôtres. Oui chaque échange est taxé mais chaque échange fait l’économie des charges sociales. La Tac n’est pas récupérable comme le sont les charges sociales actuellement, cela ne vous gène pas de voir à chaque étape de sous-traitance l’accumulation des charges sociales dans les prix avec un taux que tous trouvent démesuré, mais cela vous gère qu’un prélèvement sur la vente fasse la même chose ? Soyez juste au moins dans les chiffes puisque c’est votre partie ! Je vous propose une rencontre où chiffres à l’appui je vous démontre la réalité de ce que j’avance.
Autant je peux parfois avoir quelques doutes sur certaines de mes propositions autant sur le modèle de la TAC je me sens solide: Ce système fonctionne au-delà même de mes espérances initiales.
Par voie de conséquence, et cela est évident si l'on se place au plan comptable, on ne peut transformer un flux en une épargne au risque de déconnecter la valeur comptable de la réelle accumulation de richesse en vue d'une utilisation future.
La question de l’accumulation nécessaire de richesses pour réaliser un gros investissement futur considère la monnaie comme une valeur en soi et non comme le reflet de la valeur des échanges. Cette conception matérielle de la monnaie lui enlève sa valeur réelle qui n’est que symbolique : Elle symbolise les échanges. Une monnaie immobilisée est une monnaie qui ne traduit plus d’échange mais seulement leur souvenir. Plus une part importante de monnaie est immobilisée plus les échanges ralentissent. Cette forme s’accumulation n’est donc pas souhaitable. Par contre une autre forme de monnaie est possible, où la nécessité d’investir ne pose plus ce problème. On se le rend compte en temps de guerre ou les états sont capables d’investissent d’une dimension ahurissante d’autant plus que le but est le summum du gaspillage destructeur. Comment ce qui est un investissement pourtant socialement parfaitement négatif pourrait être évident en temps de guerre et ne pourrait l’être pour une œuvre utile en temps de paix ? Investir n’est pas une question de monnaie, seuls les spéculateurs use de cet argument pour justifier leur rôle, investir n’est qu’une question de volonté collective. Le peuple qui décide de se doter de telle infrastructure saura toujours le faire avec ou sans les financiers. Ce sont les financiers qui inventent cette argumentation pour justifier leur rôle et se procurer des profits les banques savent très bien générer de grands capitaux par de simples écritures à partir de petits montants.
En outre les effets qui ont conduit aux difficultés actuelles de notre système de protection collective entraînant une surconsommation médicale ayant généré des structures hypertrophiées de production de médicaments dont la suivie passe par une consommation non régulée de substances dangereuses dont les effets croisés sont mal maîtrisé et qui a transformé les pharmaciens en épiciers pour des médicaments standardisés très éloignés des particularités individuelles.
Je suis d'accord, il y a surconsommation médicale avec l’appui des publicités, les motivations commerciales des pharmaciens et l’impulsion des laboratoires médicaux, chacun considère son profit individuel plus important que le bien être collectif. Il a un réel besoin de rééducation populaire sur d’autres valeurs que celle de l’individualisme et de la concurrence économique. Quand chacun tire la couverture à soi, il y en a toujours un qui a froid en général le plus faible au bord du lit!
Enfin la centralisation de toutes les dépenses sociales couverte par des revenus globalisés pose le problème de la répartition en soins et des prestations financières (retraites et prestations familiales et leur hiérarchie en fonction de critères qui ne seront plus basés sur les revenus résultant de l'activité.
Les critères de revenus résultats de l’activité autorisant ou non l’aide sociale, passent par des jugements de valeurs qui permettent toutes les astuces aux uns pour refuser au autres pour obtenir, La culpabilisation des ayants droits méprisés parce que vivant aux crochets de la société se compense par une mauvaise volonté évidente des cotisants jugeant qu’ils travaillent pour des profiteurs sans morale.
Avec un système construit sur une notion de droit au salaire minimal, au moins chacun bénéficie de la même aide, ceux qui n’ont ont pas vraiment besoins se retrouveront à la reverser sous forme d’impôts, ceux qui travaillent plus auront en plus une aide plus grande qui les motive à agir, ceux qui préfèrent le droit à la paresse ou ceux qui n’en ont pas les capacité ne vivent plus au dépend de quelques uns mais vivent du fait même qu’ils font partie de cette société, au lieu d’être méprisés, ils y retrouvent leur place, et l’envie d’agir pour elle s’en retrouve plus motivée. Il faut avoir été clochard au moins une fois dans sa vie pour comprendre cette psychologie, pourtant je ne le vous souhaite jamais.
Cela remets en cause aussi toutes les hiérarchies de valeurs de la même façon que la crise a conduit à reconsidérer les valeurs d'actifs et que les critères de comparaisons sont faussés les dépenses d'un petit pays la GRECE remet en cause l'équilibre financier de la planète.
Hélas toute cette hiérarchie de valeurs qui nous a conduit à l’impasse économique actuelle sont à reconstruire sur d’autre bases dont la première est : « L’économie n’est pas la science du rendement maximal mais la science de l’équilibre des échanges afin d’en assurer la pérennité. ». Ces valeurs actuelles faussées, savent culpabiliser un pays comme la Grèce qui n’est pas la cause mais la victime d’un dérèglement financier. De même d’autres accusations vont toujours pleuvoir sur les plus faibles où qu’ils soient, petits fonctionnaires, chômeurs, immigrés, tiers monde, c’est si facile de démontrer qu’ils nous coutent cher quand nos structures actuelles ont fini par tout leur prendre et qu’ils n’alimentent plus le circuit commercial ou les aides sociales.
Les solutions au problèmes actuels liés à des éléments objectifs (modification de rapports démographiques) passent par l'institution de rapports d'équilibre négociées entre les ressources des ménages et les coûts des éléments permettant une vie sociale harmonieuse (logement habillement, nourriture, culture) et l'absence de transferts indus de ressources que l'on a observé globalement entre l'accroissement de richesse des plus fortunés et la baisse de ressources des plus pauvres.
Ensuite la gestion des différences de richesses naturelles et de culture passe par des optimums locaux le respect de la nature et la nécessité de limiter les dépenses énergétiques impliquent que l'équilibre des balances des paiements constitue une règle absolue sur chaque horizon temporel considéré.
Rééquilibrer les balances des paiements ? Comment pouvez-vous le faire quand par définition l’échange économique est déséquilibré dans son principe initial, quand c’est le plus riche qui paye le moins cher, quand c’est le plus pauvre qui doit par le crédit payer encore plus cher ? Vous parlez de négocier de meilleurs rapports alors que toutes les décisions sont prises unilatéralement par des experts même pas élus ? Quand la monnaie elle-même n’est plus imprimée par les états démocratiques mais générée par les opérations entre banques privées ? Vous écrivez « Institution de rapport d’équilibre…» c’est exactement ce que j’essaie de proposer, des nouvelles institutions des rapports économiques équilibrés construits sur d’autres notions que celles qui nous ont conduit aux impasses sociales, économiques, financières et écologiques actuelles excusez du peu !
Sans vouloir aller aussi loin que ce qui est décrit dans cet article, je vous invite à lire les pages de la proposition appellée TAC qui serait à mon avis réalisable dès
aujourd'hui et cela devient urgent.
Si mes propositions ne conviennent pas, en avez-vous d’autres ?
Qu est ce qui va inciter le bénéficiaire de tout un tas d'allocations aujord'hui sans bosser alors qu'il est jeune et en bonne santé, à préférer ton système ?
Actuellement le bénéficiaire d’allocation touche un « droit » sans contrepartie ni devoir à part quelques démarches administratives.
Cette proposition fait de toutes ces aides une simplification et une clarification avec droit minimum égalitaire pour tous. S’il ne veut rien faire, il ne touchera que ce minimum sans rien de plus. C’est d’ailleurs ce qui se passe actuellement pour certains « professionnels » de l’assistance sociale donc pour eux cela ne changerait pas grand-chose, ni pour le coût social que cela engendre. Pourtant chaque fois qu’il fera un acte professionnel, il a, avec cette proposition, la possibilité d’augmenter ce minimum, c’est une incitation non négligeable. Ces personnes sont donc incitées à travailler donc à se resocialiser. De même pousser à prendre sa retraite le plus part possible quand on en a l’énergie est une incitation plus une obligation.
Le financement est assuré par le principe de la TAC (voir les pages sur ce thème). Le coût ne serait pas plus élevé que les pratiques actuelles, mais l’assistanat est remplacé par une logique poussant à l’intégration en s’appuyant précisément sur les comportements intéressés des citoyens.