Le guide de Goldman Sachs pour passer un entretien avec succès
8 décembre 2010
Pour ceux qui ne le sauraient pas encore, Goldman Sachs a publié un guide sur la façon de les bluffer lors d’un entretien.
Leurs conseils sont destinés aux étudiants, mais certains d’entre eux peuvent également s’appliquer aux profils plus expérimentés. Pour ces derniers, nous avons distillé les points les plus pertinents (voir ci-dessous). Quant aux premiers, nous vous suggérons de tout regarder !
La version abrégée
Préparatifs
– Dressez une liste exhaustive de vos qualifications, points forts et faiblesses. Pensez à la manière dont vos expériences démontrent vos compétences.
– Apprenez par cœur votre CV.
– Assurez-vous que vos principaux arguments de vente fassent bon effet lors de la conversation.
– Racontez une histoire cohérente, basée à partir de votre CV, qui vous fera apparaître comme un candidat idéal.
– Soyez prêt à parler de choses qui montrent votre leadership, votre sens du travail en équipe, vos réalisations professionnelles, vos compétences interpersonnelles et votre capacité à surmonter les obstacles.
– Accordez-vous 20-30 minutes avant l’entretien pour les derniers préparatifs. Mémorisez les noms, en particulier ceux de vos interlocuteurs.
Entretiens types
– Il existe trois grandes catégories d’entretiens : les entretiens historiques, les entretiens comportementaux et les entretiens reposant sur des études de cas.
– Goldman Sachs apprécie tout particulièrement les entretiens comportementaux.
– Ces derniers (appelés aussi entretiens de compétences) consistent à savoir comment votre comportement passé influe sur votre performance future. Vous aurez besoin de quelques anecdotes pour prouver vos propos. Goldman Sachs a un faible pour les comportements démontrant la réflexion et la résolution de problèmes, le management d’équipes et le potentiel en matière de leadership.
– Lors d’entretiens historiques, vous aurez beaucoup à revenir sur votre CV et mettre en évidence des informations sur vos aptitudes.
– Au cours des entretiens basés sur des études de cas, on vous posera des questions techniques bizarres. Par exemple?: pourquoi les plaques d’égout sont rondes ? L’astuce, dans ce cas, c’est de rester cohérent dans votre réponse. On ne vous demande pas de donner la réponse juste.
Les questions que vous pouvez poser à la fin de l’entretien
– Focus sur l’industrie et les tendances. Par exemple, demandez à votre interlocuteur
comment il perçoit ce qui se passe sur le marché et qu’est-ce le poste requiert.– NE PAS poser de questions sur la rémunération et les avantages.
– NE PAS poser de questions qui mettront l’intervieweur sur la défensive.
Politesses post-entretien
– Ce n’est pas obligatoire, mais cela peut être sympathique d’envoyer un mail de remerciements.
– Ne téléphonez pas.
– Ne songez même pas à envoyer une lettre écrite.
Analyse très intéressante, surtout la dernière partie :
"–NE PAS poser de questions sur la rémunération et les avantages."
Encore un bon moyen pour démontrer que soit on vient pour faire du bénévolat, prêt à passer pour un larbin, soit qu'on a pas de c****** pour poser les VRAIES question...pas sûr qu'une banque de cette réputation apprécie les lopettes...
Guy_hotine 10 Dec 2010
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