1
Ecole des Mines de Paris « Conference sur les reserves de petrole et le
peak oil
» 22 Mai 2008
Mise a jour de «
La fin du petrole bon marche
» Pour la Science C.Campbell & J.Laherrere Mai 1998
Jean Laherrere ASPO France site www.aspofrance.org
Lâarticle de Pour la Science est la traduction de â
The end of cheap oil
â Scientific American March 1998 alors
que le prix du baril (13$) etait pres du plus bas. Les medias ne sont venus nous voir quâen oct 2005 quand 50 $/b
Figure 58:
nombre dâheures de travail pour acheter un baril de petrole avec le SMIC; $/b;
âŹ
/b
Les couts actualises avec lâinflation officielle ne representent pas la realite
2
Lâenergie etait plus chere dans le passe. Lâhuile de baleine (eclairage) coutait 2000 $2005/b en 1850 et le petrole
90 $2005/b en 1860 et 1980 avec les chiffres officiels de deflation!
Figure 55:
Prix de lâhuile de baleine aux US et prix du petrole en $2005 (inflation officielle)
3
Figure 56:
Prix du petrole1900-2005 en $2005 avec une inflation corrigee dâapres Conrad
Les prix du passe sont discutables et les previsions toujours fausses. Pour eliminer le probleme du choix de
lâinflation, il est preferable de
mesurer en heure de travail pour acheter un baril de petrole.
4
-
Problemes de vocabulaire et de definition
huile = liqueur grasse inflammable dâorigine vegetale, animale ou minerale = tout ce qui brule
petrole = huile minerale naturelle
oil = huile souvent confondu avec petrole
Peak oil
=
huile avec un pic (= concept)
; mais
oil peak
= pic de lâhuile (= fait)
Avec Google
peak oil
4 fois plus que
oil peak
pourquoi? reponse: ASPO (
peak oil
non present SciAm 1998)
Energie, petrole, conventionnel, nonconventionnel, lourd, raisonable, durable, dangereux ne sont quasiment pas
definis par ceux qui les utilisent, car lâambiguite est recherchee.
Tous les membres de lâOPEP trichent et sur les reserves et sur les productions: ils ne respectent pas les quotas.
Il faut faire appel a des compagnies dâespionnages pour avoir les chiffres techniques. Cela coute tres cher!
-
production
Pour 2006 la production dâhuile va de 67 Mb/d pour le regular oil de Campbell, 71 Mb/d pour le brut moins
extra-lourd, 73 Mb/d brut, a 85 Mb/d pour tous liquides (= oil demand) incluant liquides de gaz naturel, petroles
extra-lourds, huiles synthetiques, biocarburants, liquides de charbon et gains de raffinerie (en volume)
World oil production
for
2006
definition
Mb/d
OGJ Oil & Gas Journal
oil
72
,647
WO World Oil magazine
crude/condensate
73
,330 139
BP Statistical Review
liquids (excl BTL, CTL)
81
,663 310 979 140 2
USDoE (Depart of Energy)/EIA
crude oil
73
,573 844 712 166 8
all liquids
84
,597 461 4
IEA International Energy Agency
oil
85
,4
Le nombre de decimales est ridicule, mais les lecteurs peuvent confondre precision et verite!
5
Colin Campbell definit regular oil comme le brut des regions faciles excluant arctique, offshore profond (>500
m) et petrole lourd (>17°API), il les rajoute (bottom up) ensuite ainsi que les liquides de gaz pour obtenir le oil
supply = 82 Mb/d en 2006 excluant les gains de raffinerie et les petroles synthetiques (CTL, BTL & GTL).
Je decompose en brut moins extra-lourd (chiffres publies) et en autres pour atteindre le total liquides publie par
USDOE (85 Mb/d en 2006): approche differente et top down
6
-
reserves
Les estimations de reserves sont incertaines, mais surtout manipulees quand publiees par les Etats.
Reserves dites prouvees (certitude raisonnable dâexistence ?)
a fin 2006
Oil Gb
OGJ
BP
WO
Monde
1
3
17,447 415
1
2
08,241 771 870 77
1
1
44,358 3
Russie
60,000 000
79,540 120 55
74,435
Norvege
7,849 300
8,498 950 855 699 31
7,070 publiques
Canada
179
,210 000
17
,092 716 140 2
25
,591 3
Chine
16,000 000
16,271 3
16,255 6
Gas Tcf
OGJ
BP
WO
Cedigaz
Monde
6
1
82,692
6
4
05,480 249 2
6
3
93,514 6
6
4
62,689
Russie
1 680,000
1 682,073 24
1 688,755 0
1 687,834
Norvege
82,320
102,087 6
81,294 4
106,677 publiques
Chine
80,000
86,449 7
60,920 3
131,845
Ces estimations avec plus de 10 chiffres significatifs sont irrealistes, surtout quâil
est
incorrect dâajouter les
reserves dites prouvees, puisquâelles sont supposees etre des minimum!
Publier une donnee avec plus de 2 chiffres significatifs pour lâenergie montre que lâauteur est incompetent sur le
sujet, ignorant les incertitudes et le calcul dâerreur
Mais comme la source est USDOE, BP ou AIE (Agence Internationale de lâEnergie), ces chiffres sont
considerees comme la verite indiscutable, bien que contradictoires!
7
Plusieurs definitions pour les reserves:
-
US
: regles SEC: seulement reserves prouvees auditees (raisonnable?) et supposees etre le minimum = 1P
-
OPEP:
reserves prouvees non auditees, base des quotas = essentiellement politique, changeant peu
-
ex-URSS
: classification ABC1 = recuperation maximum = prouve+probable+possible =3P
-
reste du monde
: prouve+probable = 2P =valeur esperee
Figure 1:
reserves mondiales restantes
de petrole fin 2006 a partir des
donnees politiques et techniques
8
Il faut comparer ce graphique en 2007 avec celui que jâai trace en mars 1998 dans Scientific American â
the end
of cheap oil
â (article qui a conduit a la creation par Colin Campbell dâASPO âAssociation for the Study of Peak
Oil and gas) et en mai 1998 dans Pour la Science
Figure 2: meme graphique en 1998 Pour la Science Campbell and Laherrere â
Le fin du petrole bon marche
â
Les economistes, qui nâont que les donnees politiques, raisonnent sur des donnees fausses!
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Actualisation 2008 de quelques graphiques de 1998
Thistle
Ecremage URSS-Afrique
10
11
-
Faux mythes
Un certain nombre de
mythes
sont entretenus pour nier le declin qui sâannonce: ils sont faux
Mythe 1 -
le Moyen Orient est sous-explore
:
Arabie Saoudite a trouve de 1934 a 1964 avec les 20 premiers puits
exploration 300 Gb en 12 champs = 75 % des decouvertes cumulees de petrole et de 2001 a 2007 avec les 20
derniers 1 Gb en 16 champs.
Mythe 2 -
le taux de recuperation du petrole est de 35% en moyenne
,
le porter a 50% comme en Mer du Nord
augmente les reserves de 50%
: les taux des champs conventionnels varient suivant la nature geologique du
reservoir de 1 a 95 %,
la technologie ne peut changer la geologie du reservoir
Mythe 3 -
la nouvelle technologie augmente les reserves
: on devrait le voir sur la courbe de declin des champs,
On voit une aggravation du declin en fin des champs comme East Texas, Brent et surtout Yibal et Rabi-Kounga.
Les techniques dites nouvelles ont plus de 30 ans et sont utilisees sur tous les champs conventionnels, permettant
de produire moins cher, et plus vite donnant un profit maximum, mais au detriment de la recuperation finale.
Toutefois la technologie est necessaire pour les non conventionnels, mais le probleme est la taille du robinet !
Mythe 4
-
les reserves de petrole represente 40 ans de production dâaujourdâhui, celles de gaz 60 ans et celles
de charbon 250 ans
: aux US le R/P est de
10 ans depuis 80 ans
montrant bien que ce ratio ne veut rien dire pour
le futur, il rassure les banquiers. Avec les donnees techniques, R/P est descendu de 70 ans en 1930 a 10 ans
Les optimistes justifient lâabondance du petrole en disant que le
R/P mondial est passe depuis 1985 de 30 a 40
ans
, ignorant que ceci est du principalement a lâaugmentation politique des 300 Gb de lâOPEP (figure 1)
Mythe 5 -
la technologie diminue les couts dâexploration et de production
: non, elle permet dâaller dans des
coins plus difficiles, globalement les couts augmentent et de plus ils dependent fortement du prix du brut
Mythe 6 -
les decouvertes augmentent avec le prix du brut:
non, on va chercher les mauvais prospects et on
trouve moins et plus petits, lâoffshore profond a evolue avec la rarefaction des prospects faciles.
Mythe 7
-
les schistes bitumineux (oil shales) representent de 1 a 2 Tb pour un cout des 30-70 $/b
:
ceux ne sont ni des schistes, ni du bitume. Il ne faut pas confondre les sables bitumineux = petrole degrade (fin de
la chaine) avec les schistes bitumineux = petrole non encore forme = roche mere (debut de la chaine).
Plus de detail:
LaherrÚre J.H. 2007 «Production future, réserves des combustibles fossiles» Mastere OSE Ecole
des Mines de Paris a Sophia Antipolis 17 oct. aspofrance.viabloga.com/texts/documents
12
-
Estimation de lâultime
Il est preferable dâestimer les ultimes a partir des courbes dâecremage, a savoir la courbe des decouvertes
cumulees en fonction du nombre cumule de puits dâexploration pure (New Field Wildcat = NFW).
Figure 16: Courbe dâecremage du petrole par continent dâapres les donnees IHS
La Nature est inegalitaire a lâarrivee et montre des rendements decroissants! Les gros sont trouves les premiers !
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-Prevision de production future
Figure 17:
prevision de King Hubbert en 1956 de la production petroliere des US (hors Alaska)
Figure 18:
US hors Alaska: production annuelle de petrole 1900-2040
Hubbert a predit que la courbe de production imite la courbe de decouverte avec un certain retard et que la
surface sous la courbe de production annuelle doit representer les reserves ultimes: soit pour les US 150 Gb avec
un pic en 1965 soit 200 Gb avec un pic en 1970.
Augmenter les ultimes de 33% ne recule le pic que de 5 ans!
La realite est que la courbe de production a bien culmine en 1970 (car lâultime des US hors Alaska est bien de
200 Gb), mais avec un niveau plus eleve et plus pointu.
Hubbert a vu sa theorie de pic confirmee par les faits. De nombreux pays ont passe le pic.
Le pic dâHubbert est maintenant connu du monde entier, mais il est combattu par les adeptes de la croissance
eternelle (le pere Noel qui resout tous les problemes dans le futur).
14
Mais dans les autres pays avec un nombre restreint de bassins et de compagnies, les courbes de decouverte et de
production montrent plusieurs cycles, notamment la France, mais les cycles sont, en gros, symetriques.
Figure 19:
France: production annuelle de petrole et decouverte decalee avec 2 cycles
Le decalage entre decouverte et production est de 10 ans pour le premier cycle et de 5 ans pour le second.
15
-Modelisation de la production future dâapres lâultime
Figure 20:
Monde: brut moins extra-lourd
: decouvertes moyennes
cumulees
et production cumulee avec
modeles pour
U = 2000 Gb
= 2 Tb = 260 Gt (1998 250 Gt =110 produit, 120 decouvert et 20 a decouvrir)
Il y a plusieurs cycles et le pic ne coincide pas avec le point milieu.
16
Meme elements, mais annuel.
Figure 21:
Monde: brut moins extra-lourd
: decouvertes et production
annuelles
avec modeles logistiques pour
U = 2000 Gb = 2 T (sans contrainte de la demande ou des investissements)
17
-Petrole tous liquides
incluant les petroles synthetiques = biomasse (BTL), charbon (CTL) & gaz (GTL)
Figure 23: Production annuelle mondiale des
liquides
avec ultime de 3 & 4 Tb (
seule contrainte geologique
)
le slogan âon nâa que 40 ans de petroleâ est completement faux!
En 2050 la production des liquides pourrait
etre que legerement inferieure a celle dâaujourdâhui.Le R/P est un tres mauvais indicateur.
Le scenario AIE 2006 reference (Business As Usual) a ete decrit par son directeur Cl. Mandil en Novembre 2006
comme
unrealistic, unsecured, unattainable and unsustainable.
18
National Petroleum Council 2007 Hard Truths = ASPO France est une reference
19
Prevision USDOE 2008 diminue le conventionnel et augmente le non-conventionnel (2030 14 et 21 Mb/d contre
11 en 2007) en augmentant lâhuile initial en place (OIIP) pour dire que seul 4-7% OIIP produit a ce jour
USDOE/EIA Sweetnam 7Ap.2008 prevoit en 2030 (High price case) 22% de non conventionnel
Jumah (CEO Aramco CERA week 2008) production cumulee= 7-9 % de lâOIIP (13-16 Gb)
Ces estimations confondent reserves et ressources:
Il faut raisonner en production future (reserves) et non en volume dans le sous-sol (ressources).
La France a encore des ressources de charbon mais nâa plus de reserves de charbon
20
USDOE 2008 (intermediate demand) prevoit une demande (BAU) constante jusquâen 2030, puis plateau 2050 et
legere augmentation ensuite
Elle sera satisfaite jusquâen 2050 avec une estimation OIIP basse (?), mais pas si constrainte de surface
21
-Pic ou plateau
La prevision dâun pic court est ce que peut offrir la Nature et suppose quâil nây aura pas de contrainte autre que la
geologie, ce qui est peu probable. La production peut etre contrainte par la politique (guerre civile au Nigeria ou
gel ecologique des permis), nationalisation (Venezuela, Russie, Bolivie), quotas), par les investissements, par le
manque dâequipements ou de personnel ou dâeau (Athabasca) et par la demande (prix eleve ou recession).
Figure 27: production mondiale de tous liquides dâapres USDOE/EIA 1997-Jan 2008
22
Le plateau differe legerement pour les liquides et pour le brut
Ceux (Deffeyes) qui ont clame que le pic du brut etait en 2005 se sont trompes, fevrier 2008 est superieur
23
-previsions de production des combustibles fossiles
A partir des ultimes: charbon 600 Gtep, petrole 400 Gtep et gaz 300 Gtep, on peut (avec lâhypothese de non
contrainte autre que lâoffre) prevoir un pic pour chacun, avec aussi le
pic de la population autour de 2050
Figure 35: production mondiale annuelle de
petrole, gaz et charbon
et population 1800-2150
Pic du petrole vers 2015, du gaz vers 2025, du charbon vers 2050 comme la population.
24
Les 40 scenarios SRES du GIEC 2007 dâemission par habitant de CO2 des combustibles fossiles sont tres
superieurs aux previsions a partir des donnees techniques.
Figure 38: scenarios du GIEC emissions CO2 par habitant des combustibles fossiles avec prevision
consommation U=1300 Gtep
25
Prix du brut et point neutre
= prix necessaire pour obtenir 8% pour remunerer le capital
Goldman Sachs a etudie les couts de revient de 60 compagnies petrolieres (IOC). Avec les augmentations du prix
du brut mais aussi de lâacier et des services, les producteurs marginaux (25% des couts les plus hauts) ont besoin
actuellement dâun prix du brut de 75-80 $/b pour avoir un taux de rentabilite normal (Brent en 2007 = 72 $/b
Figure 7: cout requis par les producteurs pour ne pas faire faillite dâapres Goldman Sachs 2007
26
La rente des IOCs nâest que 5% du chiffre dâaffaire petrolier dâapres MC Aoun (Mars 2008) alors que les besoins
dâinvestissements futurs sont considerables. Les NOCs nâinvestissent pas assez en E&P (Nigeria) et leurs
consommations domestiques augmentent plus vite que leurs productions;
Figure
27
Certains pays producteurs subventionnent fortement le prix de lâessence ce qui encourage une augmentation de la
consommation de petrole qui va reduire les exportations
28
Consommation des pays ou le prix de lâessence 2006 est inferieur au prix ânormalâ de 0,53 $/l
la consommation de ces 20 pays augmente de plus de 5%/a depuis 2003 (doublement en 13 ans)
29
-
Production mondiale de biocarburants
La revolution verte de lâagriculture a consiste a convertir le petrole et le gaz (engrais, pesticide, irrigation) en
nourriture = correlation productivite agricole et consommation petrole. On veut faire le contraire!
La chute de consommation de petrole a Cuba et en Coree du Nord a conduit a la chute de la productivite agricole.
Figure 41: consommation de petrole et productivite agricole 1965-2006
30
Le stock de cereales sâecroule, passant de 120 jours en 1999 a moins de 60 jours en 2006!
Figure 42: production mondiale de
cereales
, consommation, surface, stocks et jours de consommation
Lâagriculture ne peut, dans le futur, nourrir le monde et remplir les reservoirs des voitures!
La ruee sur les
biocarburants a entraine une augmentation du prix des cereales, qui a provoque des emeutes dans plusierurs pays
et une inflation de lâalimentation dans le monde entier.
Le remede est pire que le mal (rapport OCDE)
!
31
*
Prevision principale de 1998
:
la production du petrole bon marche declinera dans une dizaine dâannees
=
aujourdâhui confirmee par EXXON (mais pas de
peak
), Shell (easy oil) et par lâaugmentation des prix du brut par
dix de 1998 a 2008, mais Pour la Science a refuse un article revisitant la fin du petrole bon marche de Mai 1998!
*
Mes previsions depuis 1998
:
-plateau en tole ondulee (bumpy plateau) avec prix chaotiques car recession probable et cout energie sousevalue
-agriculture ne peut nourrir le monde et remplir les reservoirs des voitures
*
Conclusions actuelles:
-Les previsions officielles de reference BAU sont dites irrealisables par beaucoup (Mandil, Margerie, )
-facteur temps le plus important: loi McNamara x e = Khashagan (7 ans), Athabasca (Total 3 ans), EPR, A380
-vieillissement des infrastructures petrolieres = acier = ca rouille = fuites oleoduc Prudhoe Bay et des cadres
-augmentation des consommations OPEC ou lâessence est subventionne (Iran, Venezuela)
-augmentation rapide des voitures dans les pays emergents Chine, Inde va dans un mur
-air conditionne des tours vides des iles artificielles Dubai et Abu Dhabi va vite sâarreter faute de touristes
-rapport USGS 2000 (a fin 1995) est perime et ses previsions non realisees (IHS)
-compagnies nationales NOC plus de reserves, mais moins competentes et moins de moyens que les IOC
-economistes comptent sur la technologie (pere Noel) avec des donnees fausses, nâecoutant pas les techniciens
-notre societe de consommation (toujours plus) a ete base depuis 50 ans sur une energie faisant 5% du PIB
(energie <6% du budget menage francais en 2006) alors que lâenergie contribue pour 50% (Ayres 2005)
-ASPO, organisation internationale independante non-profit fondee par C.Campbell, a impose le terme
peak oil
ayant une influence grandissante en matiere des HC aupres des pays avec 30 ASPO Nationaux
-les soi disants pessimistes (qui se voulaient realistes) semblent maintenant lâemporter sur les optimistes (Tout va
tres bien Madame la Marquise) qui deviennent plus realistes (IFP, AIE)
-il faudra changer de mode de vie car la croissance constante (BAU) est impossible dans un monde fini.
-la recession mondiale prevue par Volcker 2004 pourrait etre la purge salutaire qui permettra a chacun de changer
de comportement.
Le temps du monde fini commence
Paul Valery 1931
32
Annexe:
quelques graphiques a regarder
Certains pense que lâEOR (enhanced oil recovery) va compenser le declin mais aux US la production EOR baisse
33
La consommation de petrole en Chine a 100 ans de retard sur les US et la Chine veut imiter les US en matiere de
voitures: 50 000 km d autoroutes en 10 ans: câest impossible a long terme
34
La bourse de Shanghai montre un pic imitant avec retard (3 ans) la croissance de la consommation chinoise de
petrole, confirmant que tout ce qui monte redescend un jour, il y aura dâautres cycles mais base sur dâautre espoir
35
DGEMP avril 2008 : consommation energetique en France en 2030 : extrapolation lineaire qui baisse avec le
temps ?
Quid du facteur 4 ? quid du peak oil ? quid du peak gas ?