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Concours
des Mariannes d'or : vingt élus à l'honneur
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Vingt élus
de France ont reçu le 11 mai à l'Assemblée nationale une
Marianne d'or en récompense de leurs initiatives exemplaires ou
de la réussite de leur politique dans 19 catégories différentes.
Le président Jean-Louis Debré a remis lui-même les trophées
créés en 1984 par son prédécesseur Edgar Faure. Parmi les élus
à l'honneur figurent quelques grands notables locaux, comme le
sénateur-maire de Toulon, Hubert Falco (catégorie transports
publics) ; le tandem Fabienne Keller-Robert Grossmann,
responsables de la ville et de la communauté urbaine de
Strasbourg (catégorie parité) ; le président du conseil général
des Bouches-du-Rhône, Jean-Noël Guerini (nouvelles
technologies). Des poids lourds de la vie politique nationale
sont également sur la liste des lauréats : le député-maire
de Nantes, Jean-Marc Ayrault (catégorie culture) ; le secrétaire
d'Etat à l'Agriculture, Nicolas Forissier (catégorie aménagement
urbain), Marie-Josée Roig, maire d'Avignon et ministre déléguée
à l'Intérieur (catégorie fiscalité locale). Le concours
n'oublie pas les élus des communes de petite taille, comme Gérard
Bonhomme, maire de Evaux-les-Bains (1.625 habitants dans la
Creuse), qui a remporté la Marianne d'or du développement
local.
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Copyright Localtis
16/05/2005
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L'AMF
est pessimiste sur l'évolution de la fiscalité locale
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Dominique
Schmitt, directeur général des collectivités locales du
ministère de l'Intérieur et Jacques Pélissard, président de
l'Association des maires de France (AMF) partagent un constat :
les dépenses locales poursuivent leur augmentation. Le premier
auditionné, le 10 mai, par la commission d'enquête sur l'évolution
de la fiscalité locale (lire "ci-contre"), a
notamment constaté la part croisante des dépenses de
personnels. Pour Jacques Pélissard, auditionné, début mai,
une série de facteurs négatifs expliquent cette tendance : la
fin de mandature est un facteur amplificateur des
investissements. Les dépenses gonflent indépendamment des décisions
prises par les élus locaux (35 heures, cotisations CNRACL, création
de nouvelles filières ou encore répartition inégale des bases
d'imposition des impôts locaux). Pour le président de l'AMF,
il n'y a aucun doute : "après la légère dégradation de
la situation financière des communes et des groupements depuis
2003, de nouvelles hausses de fiscalité sont à prévoir".
Jacques Pélissard a renouvelé son souhait de voir privilégiés
"des réformes d'ensemble de la fiscalité plutôt que des
mesures ponctuelles", le recentrage de la politique fiscale
de l'Etat "sur ses propres impôts" et l'instauration
d'une "conférence annuelle des finances publiques"
pour établir une meilleure lisibilité des politiques à
conduire.
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Copyright Localtis
16/05/2005
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