Présentation

Jeudi 7 août 2008

Lu sur le blog jacobin de Halité :

La proximité de Roland Ries avec Marcel Schmitt, suscite des interrogations. Rappelons que le Maire de Schweighouse est l’unique Maire autonomiste du département. Dans son discours, il va même beaucoup plus loin qu’Alsace d’Abord puisqu’il demande la création d’un parlement Alsacien. Etrange donc que personne ne s’interroge sur ces relations. Etrange aussi que personne en s’inquiète de cette position qui pourrait fragiliser encore davantage le rôle de capitale européenne de notre ville. En Belgique, la situation flamands / wallons, renforce actuellement Strasbourg. Il serait dommage de finir comme eux sous l’impulsion du Maire de Strasbourg…

 

 

La création d'un Parlement alsacien ? Vous voulez plutôt dire la réhabilitation du Parlement alsacien, en lieu et place du théâtre national de Strasbourg. Car il existait bien un Parlement et même une Constitution alsacienne, en 1911. Ceux-ci furent supprimés par les Français, dans le mépris le plus total pour la démocratie et la fameuse liberté des peuples à disposer d'eux-mêmes, vous savez le genre de principe dont la République aime à se gargariser quand cela ne la concerne pas. Car de l'étranger les Alsaciens sont perçus pas les défenseurs des Droits de l'Homme (c'est français ça non ?) comme une minorité en danger.

Sans pouvoir législatif de transféré en Alsace, notamment en matière d'éducation, plus aucun gosse ne parlera alsacien, si ce ne sont quelques bobos strasbourgeois qui trouvent que l'alsacien c'est "chic". Elle a bon dos la sphère "privée" que l'on réserve à l'alsacien, on sait parfaitement que c'est la mort assurée, une langue ne survit pas ainsi, surtout quand on a appris à ses locuteurs à en avoir honte. Presque partout ailleurs en Europe de l'Ouest les régions ont des pouvoirs étendus, la France est un Etat légicentriste archaïque.

C'est assez réducteur que de dire que les automistes de l'entre-deux-guerres étaient de gauche. La Fortschrittpartei et le KPO étaient progressistes, mais pour l'UPR, même le parti était attaché au progrès social, il était très conservateur aussi. Quant à la Landespartei, c'était plus la troisième voie qu'un classement à gauche ou à droite. La gauche aujourd'hui ne se retrouve pas dans le fait ethnique, linguistique, culturel, religieux, bref, communautaire. Au contraire, elle soutient le mélange des genres, la laïcité, l'immigration et je vois mal un Rossé ou même un Dahlet, a fortiori pas un Mourer ou un Roos, se reconnaître dans une gauche d'aujourd'hui. Il faut faire attention aux anachronismes.

Rolland Ries et l'autonomisme c'est une gentille farce, et vous faîtes mine de marcher. Vous savez très bien que ce n'est pas au PS, plein de vieux jacobins et parti universaliste républicain au possible, que l'on va avoir des revendications communautaires pour l'Alsace. Ce régionalisme bobo n'est que de la poudre aux yeux, et Rolland Ries, fut-il sincère, les gens qui l'entourent ne risquent de réclamer le retour du Parlement alsacien...

En Alsace, commençons par la fusion département/région, mais la politique des petits pas et la lâcheté chronique des politiciens alsaciens sur cette question alsacienne, notamment du fait de la diabolisation de l'autonomisme, il y en a marre et nous parions sur Marcel SCHMITT pour inverser cette tendance !


Mercredi 6 août 2008



Certains pensent que c’est une fuite collective organisée d’œuvres d’art, d’autres imaginent que c’est un nouveau phénomène  migratoire de la ville  à la campagne, d’autres encore s’aventurent à y  décrypter un échange culturel régionaliste…

Ces têtes bien pleines renferment des pensées anonymes, mystérieuses et variées, aujourd’hui elles  s’ancrent sur des socles de ciment qui s’enracineront, au fil du temps qui passe, en terre sablonneuse d’Alsace du Nord.

Façonnées par des artistes en mal de représentation symbolisant leur appartenance culturelle, ces réalisations élevées  dans une atmosphère urbaine, ont élu domicile à Schweighouse bercée par la Moder  enivré  par l’air vivifiant d’une nature à préserver.

La Commune revendique  par ce geste de terre d’asile, sa volonté d’agir au service de la culture Alsacienne, des cultures entremêlées, aux côtés de la capitale Européenne de Strasbourg.

Ces bustes imposants jalonneront les chemins qui mènent … au festival « Summerlied ».

Un balisage dialectal qui guidera les festivaliers estivaux au cœur des houblonnières à la découverte de notre région bercée par les murmures de chants Alsaciens qui émanent de la forêt d’Ohlungen

«  Puisse l’ombre de ces coiffes éclairées les esprits ».

Les indiscrétions nous révèlent déjà un nouveau périple pour ces statues, nouvelle destination au service de la valorisation de la Culture Alsacienne…ambassadrices à Berlin.

Vendredi 18 juillet 2008

A la fin du mois de mai, nous vous annoncions la mise en place de la "Commission Consultative des Usagers pour la Signalisation Routière (CCUSR)" à la préfecture du Bas-Rhin. L'objectif de cette commission est de recueillir l'avis des citoyens alsaciens sur la signalisation routière mise en place. Une commission similaire a été mise en place dans le Haut-Rhin. Vous avez été nombreux à répondre à notre appel et à demander la mise en place d'une signalétique bilingue en Alsace et voici que les premiers résultats sont tombés...

Christophe MARX, sous-préfet de Schlettstadt (Sélestat en dialecte parisien) a pris position contre la signalisation  directionnelle bilingue:  « Ce n'est qu'un aspect touristique, cela n'a rien à voir avec la sécurité routière. D'accord pour les panneaux d'entrée d'agglomération, mais pas pour les panneaux directionnels », rapportent les DNA du 18 juillet 2008.

Nous comptons tous sur vous pour rappeler au sous-préfet, que les Alsaciens et Alsaciennes ne sont pas des touristes en Alsace mais les habitants de l'Alsace, et qu'à ce titre la langue régionale (dont l'expression écrite est l'allemand" mériterait un peu plus d'égards...

Nous vous rappelons l'adresse:

Site web : link
rubrique:  Commission consultative des usagers pour la signalisation routière.

Par courrier :
Direction départementale de l'équipement du Bas-Rhin
Service des politiques de l'État / unité Sécurité routière, BP 81005/F
67070 Strasbourg Cedex


La dernière fois, nous vous proposions un panneau de signalisation bilingue en Bretagne. Pour changer, voici un basque...


Lundi 7 juillet 2008

Nicht verpassen ! Die "Elsass-Lothringische Gesellschaft für Fahnenkunde" bietet eine sehr interessante Ausstellung über die Geschichte der elsässischen Fahne, d'Rot un Wiss. Dieser Verein hat bereits Ende 2007 ein Buch zu diesem Thema beim Verlag "Editions Nord-Alsace"' veröffentlicht.

Seit Anfang des Jahres wurde die Ausstellung in mehreren elsässischen Städten und Dörfern vorgestellt: in Pfaffenhoffen, dann in Dambach und heute in Egisheim, bei Colmar. Die Ausstellung findet im Wolfberger-Weinkeller statt.

A ne pas manquer: une très intéressante exposition sur l'histoire du drapeau alsacien, le Rot un Wiss.
C'est à la "Société Vexillologique d'Alsace-Lorraine", une association d'histoire locale, que nous devons cette retrospective sur l'histoire du drapeau alsacien. Un livre, édité par les Editions Nord-Alsace, a été publié à ce sujet en novembre 2007.

Depuis le début de l'année une exposition itinérante présente les résultats des recherches sur le sujet. Après une inauguration à Pfaffenhoffen (près de Haguenau), l'expositon est passée à Dambach. Ce soir, elle a été inaugurée à Eguisheim, au sein de la cave viticole Wolfberger. Nous vous incitons tous à la visiter !




















Mardi 1 juillet 2008


Ce matin les Dernières Nouvelles d'Alsace ont lancé leur nouvelle "question du lundi".  

Question 'inscription des langues régionales dans la Constitution', les très laconiques Dna ont fait jusqu'à présent le service minimum, aucun article de fond.

Voici la
Question du lundi

Pour ou contre l'inscription des langues régionales dans la Constitution !!!!

L'Assemblée nationale avait voulu inscrire les langues régionales dans la Constitution. L'Académie Française s'est montrée hostile au projet. Le Sénat l'a rejeté. Et vous, inscririez-vous le respect des langues régionales dans la Constitution ?
 
Votre avis nous intéresse
vous pouvez nous le donner de deux manières:
sur www.dna.fr  (rubrique "la question des DNA")
1) faites votre choix
2) remplissez tous les champs de la fenêtre
3) indiquez votre nom, prénom, adresse et téléphone
 
par courrier
1) faites votre choix
2) indiquez votre nom, prénom, adresse et téléphone, et si vous désirez conserver l'anonymat en cas de publication de votre argumentation.
3) affranchissez et envoyez le tout à "la question du lundi"  DNA 17/21 rue de la Nuée Bleue  B.P. 406 R/1 67077 Strasbourg cedex
 
Vos réponses devront nous PARVENIR AVANT  LE  VENDREDI  4  JUILLET  2008
Rendez-vous lundi prochain
 
Il faut impérativement:
1) prouver aux Dna que leurs lecteurs sont massivement pour
2) prouver aux Dna que le sujet intéresse énormément les lecteurs
3) en profiter pour avancer notre argumentation
 
Nous n'avons absolument pas le droit de perdre ce sondage, chez nous en Alsace !  Nos adversaires sont déjà sur les rangs, tous à vos plumes...
Lundi 30 juin 2008

Uff Elsassiche wenn's beliebt !

Samedi 28 juin 2008

Die weltbekannte
Fachzeitschrift "Nature" protestiert gegen die französische Assimilationspolitik und deren Folgen auf den Regionalsprachen.

In der Ausgabe vom 26. Juni widmet die Zeitschrift sein Leitartikel über die Lage der Regionalsprachen in Frankreich und deren Vernichtung durch die jahrzehntlange jakobinistische Politik seitens Paris. Anstoss für dieses Artikel war die Stellungnahme der "Académie Française", die den Verfassungsantrag als einen "Angriff auf die nationale Identität" nannte.


Hier das Artikel von "Nature":


Comédie-Française

Regional and minority languages should be protected, in France, and elsewhere.

Quelle horreur ! The 40 élite members of the Académie française are jumping out of their fauteuils, incensed that legislation passed by France's National Assembly would put regional languages such as Breton, Occitan, Corse, Alsatian, Catalan and Basque into the constitution as part of the national heritage. The members are particularly outraged that the regional languages would get a mention in the first article of the constitution — which defines France as an "indivisible, lay, democratic and social republic" — ahead of the second article, which designates French as the official language. The academy, created in 1635 to guard the purity of the French language, voted unanimously this month to condemn the move as "defying logic", and being a threat to the nation.

Actually, "defying logic", is an apt description of the vote itself. Globalization is already threatening to extinguish half the world's 6,000–7,000 languages. That would be a tragic loss to humanity and our understanding of it, if only because knowledge and culture are inescapably intertwined with the languages within which they evolved. Languages also enrich each other, and provide a trove of data for research in linguistics and history. The other main French academy, the Académie des Sciences, should make itself heard on the matter.

Multilingualism has other practical benefits. French scientists who speak regional languages in addition to the national tongue testify that early bilingualism has helped them go on to master English and other languages. Some even argue that the thought processes involved have helped them to be better and more creative scientists.

The Académie française argues that France's regional languages are so obviously part of its heritage that there is no need for constitutional safeguards. That is disingenuous. It is precisely the lack of constitutional recognition that has blocked France from ratifying key international treaties to conserve minority languages: the courts have ruled that ratification is forbidden by existing constitutional principles, such as the indivisibility of the Republic and the unity of the French people.
Indeed, if earlier French governments had had their way, Breton, which is spoken in Brittany, would have been eradicated long ago. Only stubborn Breton persistence has prevented this from happening, notably through the creation of the Diwan Breton-language schools from the 1970s onwards.

Yec'hed mat (to your health) to that — because regional and minority languages, like endangered species, merit protection. Languages that aren't revitalized through constant exercise die out. It's hypocritical that France, which is one of the first to staunchly defend its own elegant national language, should deny that same right to regions that wish to keep their own languages alive and vibrant. The National Assembly's legislation was rejected last week by France's conservative Senate. But it could yet be reintroduced, and should be: for the sake of both science and its own rich heritage, France should remove the constitutional obstacles as quickly as possible, and ratify the European Charter for Regional or Minority Languages.





Jeudi 26 juin 2008

Denis Lieb, le conseiller général indépendant de Sarre-Union, a décidé de ne plus s'exprimer qu'en alsacien jusqu'à la fin du mois de septembre, par réaction à la décision des sénateurs de supprimer l'amendement.

Voilà, c’est tout ce que l’on demande à nos politiques, avoir de l’audace ! Cependant, pour pouvoir être audacieux, il faut dans ce pays, être indépendant. Un élu alsacien est aux ordres de son parti parisien et ne peut, par définition, défendre l’identité de son peuple.

Merci Denis d'exister, tu es un exemple pour tous les défenseurs de notre identité !

Samedi 21 juin 2008
Qu'est-ce qui coûte cher, qui ne sert à rien, qui représente le conservatisme et l'immobilisme à son degré le plus abouti ?

Oui, c'est bien le Sénat ! Mais c'est aussi l'Académie française...

 

La semaine passée ces deux assemblées de réactionnaires jacobins ont tiré à boulets rouges sur le projet d'inscrire dans la Constitution la reconnaissance a minima de l'existence des langues régionales. Les grabataires en costume d'opérette ont été les premiers à se manifester, dans une rarissime déclaration à la presse dans lesquels ils proclament solennellement : « (...) il nous paraît que placer les langues régionales de France avant la langue de la République est un défi à la simple logique, un déni de la République, une confusion du principe constitutif de la Nation et de l'objet d'une politique. Les conséquences du texte voté par l'Assemblée sont graves. Elles mettent en cause, notamment, l'accès égal de tous à l'Administration et à la Justice. L'Académie française, qui a reçu le mandat de veiller à la langue française dans son usage et son rayonnement, en appelle à la Représentation nationale. »


(ci-dessus à gauche, Max Gallo, pape de l'ultra-jacobinisme, lors de son investiture à l'Académie française)


Quelques jours plus tard, les rodomontades des immortels du jacobinisme trouvent un écho auprès d'un autre club de grabataires inutiles mais influents : le Sénat. Emmené par un Michel Charasse méprisant au possible, politiques de tous bords se sont acharné à tailler en pièce l'amendement proposé par l'assemblée nationale. Ainsi, se sont ouverts les débats durant lesquels les parlementaires alsaciens sont restés muets, laissant les Jacobins humilier les régions et les langues régionales sans opposition et pérorer : « Si nous voulons améliorer l'indivisibilité de la République et la cohésion sociale, mieux vaut renforcer l'enseignement du français et lutter contre toutes les déformations constatées à l'heure actuelle. ». Au moins c'est clair.

 

Rappelons ici que le Sénat est une aberration démocratique, puisque les Sénateurs sont élus par une assemblée de notables (conseilleurs municipaux et autres élus) et leurs postes sont renouvelés par tiers tous les trois ans. C'est une institution ultra-conservatrice puisque depuis le début de la Vème république aucune alternance n'a vu le jour !

 

Ces débats ont au moins le mérite de mettre en évidence que les défenseurs du jacobinisme et de l'extermination des langues régionales occupent des fonctions importantes dans l'Etat français: le Sénat, l'Académie française, le Conseil constitutionnel. Et, par extension, que c'est tout le système français qui est conçu pour éliminer les langues régionales.

 

Mais les exemples dans lesquels des peuples humiliés prennent leur revanche sur des parasites méprisants et totalitaires sont légion. Gageons que les vieux croûtons en question verront encore de leur vivant, ce système inique se déliter devant leurs yeux !

Vendredi 20 juin 2008

Le groupe Coop Alsace -tout en restant juridiquement indépendant- bascule dans la galaxie d'Édouard Leclerc dont il adhère à la centrale d'achat et dont l'enseigne fleurira dès 2009 sur ses 7 hypermarchés « Rond point », et progressivement sur ses « Maxi ».

 

Quel est l’intérêt de changer d’enseigne alors que Coop semble rester totalement indépendant de Leclerc ? Si Coop veut garder son ancrage local fort il doit maintenir l’enseigne Rond Point qui permet d’identifier l’affiliation à Coop Alsace. A moyen terme on imagine très bien le nivellement par le bas avec la disparition des produits régionaux au profit des marchandises standardisées outrageusement margées et/ou fabriquées à l’autre bout de la planète.

 

On imagine très bien, Edouard Leclerc, fin manipulateur des médias, se payer une formation éclair en apprentissage de l’alsacien pour nous rassurer sur le futur local de Coop.

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