Les accords de Maputo du 10 août dernier étaient présentés comme une voie de sortie de crise à Madagascar. Mais, c'était sans compter avec la forte propension du président Andry Raloelina à demeurer l'homme fort de la grande île. Ce dernier, de manière unilatérale, a rompu les termes de l'accord, exposant à nouveau son pays à de fortes turbulences politiques.
Le tombeur du président Marc Ravalomanana est-il prêt à partager le pouvoir avec les autres mouvances politiques de son pays ? C'est la question que l'on se pose désormais après ses multiples tergiversations autour des différents accords signés pour une sortie de crise à Madagascar. Andry Rajoelina a unilatéralement mis fin aux accords de Maputo qui, pourtant, faisaient souffler un vent d'espoir sur la grande île. C'est là une marque d'un non-respect des accords, doublée d'une certaine boulimie du pouvoir. Et cela, au point de frustrer les acteurs politiques des autres trois grandes mouvances politiques du pays. Il s'agit de celles des anciens présidents Marc Ravalomanana, Didier Ratsiraka et Albert Zafi.
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