Airtist monétise le téléchargement de musique gratuit

La musique a souvent été le premier vecteur de changement dans l’évolution des comportements de consommation en ligne: Napster a converti des millions de personnes au principe du téléchargement en ligne. Myspace a converti des dizaines de millions de personnes au principe du réseau social en ligne. Et Apple a converti des centaines de millions de personnes au principe de l’achat de musique en ligne. Le Web s’est construit en partie grâce à la musique car il est le média qui a su le mieux la véhiculer. L’explosion de la distribution musicale par le Web s’est aussi avérée salvatrice pour les créateurs de musique indépendants, le téléchargement ayant détruit les barrières entre le créateur de musique et son consommateur.

Aujourd’hui, si la plupart d’entre nous a plus de 5000 morceaux dans sa playlist et se dit que c’est bénéf parce que c’était gratos (malgré Hadopi), les choses sont moins roses du côté des musiciens indépendants, qui font maintenant face à un public trop habitué au tout gratuit: Comment générer un revenu sur un produit qui a toujours été gratuit sur le Web?

Parlons donc d’Airtist. Airtist existe déjà depuis plusieurs années et propose à ses utilisateurs de télécharger de la musique gratuitement, un processus par lequel un créateur de musique va quand même être rémunéré. Comment Airtist fonctionne-t-il?

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Un modèle publicitaire
La force d’Airtist réside dans son modèle publicitaire qui sert très bien les intérêts économiques de tous les partis impliqués dans la transaction:

1. Le consommateur vient sur Airtist pour faire l’acquisition de musique sans vouloir ouvrir son portefeuille: Celui-ci n’a qu’à trouver un morceau, regarder une publicité plein écran, et télécharger son morceau gratuitement.
2. Le créateur de musique vient sur Airtist pour distribuer son morceau à un prix aligné sur celui du marché actuel (c’est-à-dire 0 euro), mais, très contradictoirement, il cherche aussi à générer un peu d’argent: C’est là où Airtist entre en jeu, en proposant de partager les revenus d’un modèle publicitaire simple et rémunérateur.
3. Le publicitaire va lui venir sur Airtist pour que sa publicité soit « regardée »: Airtist propose donc au publicitaire un ciblage précis des audiences engagées, la diffusion d’un spot plein écran de 20-30 secondes, ainsi que l’opinion du spectateur sur le spot visionné, une étape obligatoire pour lancer le téléchargement du morceau désiré.

Le consommateur de musique télécharge gratuitement, le créateur de musique est rémunéré, et le publicitaire diffuse et obtient des émotions vis-à-vis de la population ciblée. Economiquement parlant, on a un gagnant. Cependant, la dynamique de vente de musique en ligne ne se limite pas à un modèle publicitaire. Poursuivons.

Un besoin de viralité
Cédric Hamon est le directeur de CinqCinq Production, un label de musique indépendant basé à Toulouse. Je lui ai demandé quelles étaient ses attentes prioritaires vis-à-vis d’un service de distribution pour artistes indépendants:

« La difficulté majeure est la même en ligne qu’en magasin: la visibilité. Même si théoriquement il y a de la place pour tout le monde les plus visibles sont toujours ceux qui bénéficient des meilleurs plans promo donc souvent du plus de moyen. L’intervention de « l’avis du consomateur » change un peu la donne mais un peu seulement… »

En d’autres termes, le créateur de musique indépendant recherche avant tout des outils de viralité plus performants. La base de la viralité en ligne, c’est une communauté engagée et possédant les moyens de partager ce qu’elle ressent. A ce niveau-là, Airtist ne remplit pas toutes les conditions requises, ce qui fragilise la santé de son modèle économique:

Le site est un old-Myspace-like avec quelques outils de création de profil et de gestion de communauté. Le site n’offre aucune solution de viralité via Facebook, Myspace, pas d’application mobile et aucune intégration à d’autres plateformes spécialisées distribution musicale. Je n’ai pas trouvé de clips vidéo non plus. Il y a bien des widgets, oui, mais on ne peut pas dire que ce soit l’outil viral dernier cri. On aurait aussi pu imaginer un système d’affiliation pour booster les téléchargements, mais non. Pourtant, la concurrence est là.

En plus de ce petit manque d’innovation et de modernisme côté utilisateur, ce dernier se retrouve à devoir sauter dans des arceaux pour obtenir son morceau de musique, dont voici le processus de téléchargement gratuit détaillé ci-dessous:

1. Cliquer sur download;
2. Choisir son annonceur;
3. Regarder la pub de 20-30 secondes (avec la souris sur la page de la pub, sinon celle-ci ne tourne pas);
4. Dire si la pub nous a plu (à ce moment-là, la landing page de l’annonceur apparaît déjà à travers une iframe);
5. Que l’on aime ou pas, on est automatiquement redirigé sur la landing page de l’annonceur;
6. Finalement, la fenêtre de téléchargement du morceau gratuit apparaît.

Au final, le consommateur de musique va payer énormément de son temps, de son attention et de son humeur à venir compléter sa bibliothèque de sons chez Airtist.

Airtist possède donc un modèle publicitaire séduisant, mais trop peu d’arguments communautaires pour engager ses utilisateurs dans des relations à long-terme. Si la techno publicitaire d’Airtist pouvait s’intégrer facilement à d’autres sites de téléchargement de musique plus calé au niveau communautaire, alors la startup tiendrait le bon fil…


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20 commentaires pour cet article

  1. Manu

    Le site de Airtist est horrible. On dirait du travail d’amateur.

  2. Romain

    J’ai testé plusieurs fois Airtist. Ça ne m’avait pas convaincu la première fois mais j’y étais revenu justement parce que je trouvais l’idée originale. La dernière fois remonte à quelques mois.

    Mais après plusieurs tests, le constat reste le même :
    - design lourd, confus, tout sauf épuré.

    - les inserts publicitaires extrêmement contraignants. On ne peut même pas voir un autre site pendant que le spot est diffusé, on est réellement contraint de subir le spot.

    - musique de mauvaise à très mauvaise qualité. Si je me souviens bien, il n’y a que du lossy (compression avec perte). Si ça passe sur des enceintes d’ordi ou un baladeur, c’est impossible à écouter sur une chaîne digne de ce nom.
    On serait alors obligé d’acheter 2 fois le morceau/album. Une fois en « temps de cerveau disponible » et une fois avec de l’argent.

    Qui plus est et contrairement à ce qu’avance le site, la majorité -apparente du moins- des morceaux est en lossy à faible bitrate (très mauvaise qualité) et pas en lossy haut bitrate (mauvaise qualité).
    Et je ne parle pas de leur mauvaise foi -qui, certes, ne leur est pas exclusive- qui consiste à dire que 320kbps = CD

    - Enfin, cerise sur le gâteau, les morceaux sont tout sauf clean. De nombreuses références à airtist dans les metadata, presque aussi dégoûtant que des DRMs.
    J’avoue ne plus me souvenir s’il y avait des réelles DRM mais, franchement, ça ne m’étonnerait pas…

    Sincèrement, si le site était refondu, s’il proposait et mettait en avant du vrai LOSSLESS de CD (voire StudioMaster), et évidemment sans DRM ; je serais certainement plus conciliant quant au fait de m’auto-flageller avec ces spots inzappables.

  3. renaud

    Si je peux me permettre, vendre de la musique via la publicité n’est pas nouveau. Et je vois mal en quoi c’est un bon modèle économique pour les artistes.

    Quelle est l’innovation ici ? Et peut-on se poser la question de l’impact sur la perception de la valeur d’un morceau de musique. Personnellement, ce type d’initiative ne me fait pas rêver.

  4. Romain

    Initiative de merde. Désolé mais le service n’est même pas à la hauteur du partage non lucratif. 20 secondes pour un morceau c’est vraiment du foutage de gueule. La révolution de la culture ne viendra pas de l’industrie bassement pécuniaire, elle viendra de l’affranchissement des artistes de cette industrie.
    Par curiosité, quelle est la part de rémunération de l’artiste dans cette vaste mascarade ?

  5. marc

    A mon sens un modèle publicitaire telle airtist est vraiment trop contraignant.

    Qui a le temps (et l’envie !) de se coltiner 20 sec de pub par morceaux ?

    On se tue à réclamer un modèle aussi souple et éclectique que celui introduit par le téléchargement illégal.

    La seule solution ? Licence globale.
    Ou à la rigueur, un abonnement à une énorme base de données qui rassemble tous les labels. C’est pas gagné, hein..

    Mais tant que ça ne sera pas ainsi, les gens chercheront à contourner la légalité.

  6. K.

    A tous : il s’agit ici de vivre dans l’abondance : de créer le modéle de l’abondance : pour tous, autant pour les créateurs que pour les autres : c’est un équilibre qu’il faut chercher : OUI

    OUi : les 37000 album libre sur jamendo : par exemple : c’est de l’abondance : oui n’importe qui peut et doit pouvoir créer

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Économie_de_l‘abondance

  7. K.

    A tous : il s’agit ici de vivre dans l’abondance : de créer le modéle de l’abondance : pour tous, autant pour les créateurs que pour les autres : c’est un équilibre qu’il faut chercher : OUI

    OUi : les 37000 album libre sur jamendo : par exemple : c’est de l’abondance : oui n’importe qui peut et doit pouvoir créer

    hxxp://fr.wikipedia.org/wiki/Économie_de_l’abondance

  8. Séraphim

    A tous : il s’agit ici de vivre dans l’abondance : de créer le modéle de l’abondance : pour tous, autant pour les créateurs que pour les autres : c’est un équilibre qu’il faut chercher : OUI

    OUi : les 37000 album libre sur jamendo : par exemple : c’est de l’abondance : oui n’importe qui peut et doit pouvoir créer

    fr.wikipedia.org/wiki/Économie_de_l’abondance

  9. Olivier (Airtist)

    En effet le site n’est pas au niveau d’un Facebook et n’incorpore pas les derniers outils viraux, technologique et autre.
    Un site communautaire à la pointe et challenger demande des investissements financiers et humain très lourd, pour rappel.

    Mais par contre la mécanique de paiement des artistes sur Airtist est sans faille et depuis plusieurs années. Aujourd’hui Airtist émets les règlements à ses artistes (indépendants, autoproduits ou amateurs) allant jusqu’à 500 € mensuellement.

    Pour un artiste hors réseau maison de disque ou label un chèque entre 50 et 500 € par mois est tout sauf négligeable et c’est que nous faisons.

  10. Romain

    @Olivier : Vous ne dites pas si vous passez par les intermédiaires classiques de cette industrie pourrie jusqu’à la moelle.

    50€ à la maison de disque + société de gestion de droits ou à l’artiste ?

    Pour UNE musique téléchargée, combien ?

    Vous savez que vous posez votre industrie sur la peur de la répression et non sur la rémunération juste des créateurs, sinon vous communiqueriez de manière transparente sur les chiffres. Il faudrait pouvoir rémunérer les artistes directement, sans passer par les intermédiaires, ni même par les gens comme vous. Internet a le pouvoir de mettre en relation les gens, artistes, libérez-vous des intermédiaires !

  11. Olivier (Airtist)

    Airtist est hors des intermédiaires classiques : pas de maison de disque, et l’outil à été créé pour les artistes indépendants et amélioré dans le temps avec leur implication.
    Tout est indiqué clairement et en transparence dans le site et l’espace artiste (Contrat etc.)

    Exemple de reversement, composé de 2 paiements distincts :

    Rémunération « producteur » : exemple un chèque de 50 € envoyé à l’artiste lui-même. Il encaisse sa commission simplement.
    +
    Rémunération « droits d’auteurs » s’il est inscrit à la Sacem alors nous faisons un 2eme chèque pour ses droits, exemple 50 €, la Sacem en garde 7% environ de frais de gestion et le reste reviens aux auteurs, compositeurs et éditeur mais dans le cas d’un indépendant ou autoproduit il s’agit de 1 personne , donc il reçoit les 50€ – 7% de frais pour ses droits d’auteurs.
    S’il n’est pas inscrits à la Sacem ou aucune autre société de gestion, alors lui envoyons le 2eme chèque directement et Sans frais de gestion Airtist.

    Pour chaque téléchargement gratuit nous reversons : 0.12 € HT (0.143€ TTC) part producteur et droits d’auteurs inclus. Ce modèle de rémunération convient donc aux indépendants et autoproduits où nous n’avons aucun intermédiaire car c’est le montant « exact » perçu par l’artiste.

    Lorsqu’un téléchargement de musique est gratuit en échange d’un peu de temps, il nettement plus facile de faire du volume que lorsque le titre est à 0.99€, et au final ça fait des sommes perçues par nos artistes en direct.
    Nous arrivons, à notre échelle et à celle de l’artiste, à monétiser l’effort d’un artiste pour monétiser sa musique sur Internet.

    Et enfin pour rappel l’artiste s’inscrit et gère sa musique en direct sur Airtist (sans exclusivité ni engagement). On propose un outil simple, direct et sans intermédiaire pour les artistes pour monétiser leur musique.
    Par contre on pas vocation à apporter la réponse universelle à tout les artistes et à répondre aux besoins de tout utilisateurs aussi différents soit-il.

  12. Romain

    Bon ok. Je n’y crois pas mais je vous reconnaît le mérite de répondre à mes invectives parfois un peu excessives. Je m’excuse dans ce cas, je n’ai pas le temps de lire vos cgv, j’ai juste initié un téléchargement de Francis Cabrel et annulé tout de suite.
    L’intérêt de l’internaute n’est cependant pas suffisamment mis en avant. La question de la légalité ici n’est pas assez importante pour pousser les gens à se prendre la tête à télécharger comme ça.
    D’ailleurs il serait intéressant de savoir combien ont véritablement téléchargé massivement par ce moyen et combien l’ont fait juste pour tester.

    Ce que je reproche à votre plate-forme est que, malgré votre volonté d’adopter un modèle adapté aux nouvelles technologies, vous restez emprisonné dans la vente à l’acte. C’est ça qui n’est plus adapté, pas le fait que les titres soient plus chers que gratuits.

    Je préfère mille fois donner de l’argent directement à un artiste, sur des plate-formes comme jamendo ou magnatune, que de continuer d’engraisser des entreprises archaïques (quoi que vous en dites, vous financez les majors et les moines copistes de cd).

    Je ne souhaite donc pas longue vie à votre site, qui à mon avis ne peut exister que pendant cette période charnière avant l’adaptation de la loi aux usages d’aujourd’hui.

  13. mexi

    romain à tout à fait raison

    la rémunération doit ce faire directement à l’artiste ( ni aux majors ni aux labels qui déclarent quand il veulent ce qu’ils ont touchés à l’artiste – j’ai des exemples ! )
    tout le reste c’est de la tchatche…dans un monde qui va de + en + vite
    je trouve l’initiative de airtist pas mal mais trop longue et si comme le dit romain le son est dégueulasse je ne vois pas bien pourquoi s’aventurer dessus.

    beezik c’est pas mal mais quand je vois la playlist principal je rigole un peu (guetta , k.perry, b.e.p, eminem, rihanna )
    il suffit d’aller sur youtube ou muzu.tv pour y trouver la même chose.

    @marc
    aujourd’hui un abonnement à une énorme base de données ça s’appelle rapidshare ou mégaupload
    triste mais c’est ainsi ! aucun reversement artistes / labels/ majors.

    il parait même qu’on trouve des sites entier de musiques au format flac (proche de l’original) gratuitement.
    c’est plus du mp3 qui est proposé mais des fichiers originaux !
    Dingue NON !

    cédric hamon dit une chose très vrai: « La base de la viralité en ligne, c’est une commu­nauté engagée et possédant les moyens de partager ce qu’elle ressent »

    c’est le cas des niches musicales avec de vrais fans.

    grace à internet nos gouts sont de plus en plus précis et aiguisé , j’ai le droit de choisir qui j’écoute et quand je veux l’écouter.

    tchusssss

  14. abFab

    Prolifération du mensonge sémantique, encore et encore. « Téléchargement gratuit légal éthique », «  »téléchargement de musique gratuit ». Mensonge. Il n’y a absolument rien de gratuit la-dedans. Patrick Le Lay a beau l’avoir dit clairement, sa formule a beau être partout utilisée, c’est à croire que tout le monde fait semblant de ne pas comprendre ; notre temps de cerveau EST une marchandise avec laquelle on paye tous ces services. Considérer qu’un titre téléchargé est gratuit, c’est considérer que 20 secondes de notre attention ne vaut rien. Que notre temps de cerveau ne vaut rien. Outre le fait que cela soit parfaitement insultant, nous savons tous que c’est faux. Continuer d’accoler l’adjectif, superbe et généreux, de « gratuit » à un bizness model des plus trivial, c’est de la tromperie pure et simple.

    Et je ne m’étendrai pas sur l’adjectif « éthique ». Je ne vois pas ce qu’il ya d’éthique à empoisonner le cerveau du citoyen en échange de quelques minutes de musique. La publicité est la pierre angulaire de la société de consommation, si elle n’avait aucun effet elle n’existerait tout simplement pas. Mais une bonne campagne de pub c’est des tonnes de m*rdes inutiles qui sortent des usines et qui font tourner cette société de la sur-consommation qui pollue et détruit inexorablement la planète. Le gavage publicitaire comme bizness model « éthique », fallait oser !

    Détournement sémantique, tromperie… finalement c’est la vraie gratuité qu’on assassine à petit feu, comme le « libéralisme » a eu la peau de la « liberté ».

  15. pegaselove

    heu la pas que airtist qui fait gratuit, il y a beezik aussi, on regarde la pub avant que sa télécharge et en plus a chaque téléchargement on gagne des point qu’on peut changer en bon de réduc mais faut renouveler les droits tout les mois mais bon c’est pas mal

  16. Fabrice Epelboin

    @abFab

    l’adjectif, superbe et généreux, de “gratuit” à un bizness model des plus trivial, c’est de la trom­perie pure et simple.

    Superbe et généreux ? Là c’est vous qui faites un glissement sémantique. « Gratuit », c’est avant tout pute et racoleur ;-)

    Et je ne m’étendrai pas sur l’adjectif “éthique”. Je ne vois pas ce qu’il ya d’éthique

    LOL… Oui, c’est clair… A moins que le site ne s’adresse exclusivement au patrons des majors :-)

  17. abFab

    @Fabrice
    Pour être honnête je ne m’attendais pas du tout à cette réponse… merci pour la barre de rire du matin :o)))

  18. Pascal

    Bien content de voir que les lecteurs ne sont pas dupes : Airtist est tout sauf gratuit et « éthique ».
    10 cls
    20 goto http://www.dogmazic.net/
    30 … Inventer système de micropaiement efficace et rapide !

    Le seul problème actuel pour les artistes c’est de trouver un moyen de paiement efficace et rapide qui permettrait à ceux qui les aiment de les payer directement. Ce paiement doit pouvoir s’effectuer simplement et instinctivement. Flattr débroussaille le terrain, il faut trouver encore mieux.

    Je n’ai jamais hésité à contacter des artistes que j’aime pour les encourager à continuer à produire leur musique. J’ai réalisé des virement directs, mais c’était lourd et rares sont ceux qui ont crus, je les comprends, que ma démarche était honnête. Je l’affirme : l’avenir réside sur le bon moyen de micropaiement qui n’existe pas encore.

    Amis entrepreneurs innovant ( ;) Fabrice), vous savez sur quoi plancher !

  19. Fabrice Epelboin

    @Pascal

    Dogmazic ou Jamendo, c’est une toute autre approche – qui a toutes les chances de marcher – mais ce n’est pas une raison pour condamner d’entrée de jeu les approches qui tentent de concilier la chèvre et le choux. A vouloir être trop intégriste, on n’obtient rien du tout ;-)

  20. xavierv

    Tous les commentaires qui ont suivis cet article m’ont fait bien rire, mais à un certain degré, je suis obligé d’intervenir sur le ton employé:

    1. La monétisation des téléchargements de musique est un business encore en gestation. Jamendo a beaucoup été cité ici comme modèle à suivre, mais pas plus longtemmps que l’année dernière, Jamendo cherchait un repreneur faute de revenus satisfaisants.

    2. Certes Airtist n’est pas très aguichant, mas la startup a le mérite de concentrer son attention sur une catégorie professionnelle qui a besoin de solutions de monétisation.

    3. Cette page me fait penser aux émeutes de banlieue en France, où les jeunes n’ont pas trouvé mieux que de brûler leurs propres quartiers pour exprimer leur mécontentement. Les communautés de ces quartiers se sont retrouvés les premières victimes de la hargne de leurs plus jeunes membres. Cracher comme ça sur une startup, c’est décrédibiliser la scène startup tech en France, il n’y a rien de constructif là-dedans.

    Même si une bonne vanne est toujours la bienvenue, quelqu’un a-t-il des retours précis et constructifs à formuler pour que Airtist puisse avancer dans sa mission de trouver un modèle rémunérateur pour les artistes indépendants? Vos commentaires sont suivis par l’équipe d’Airtist, celle-ci est donc à votre écoute, et je suis sûr qu’elle appréciera beaucoup un peu de soutien de notre part.

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