L’inquiétante “rupture tranquille” de Monsieur Sarkozy

Le 10 janvier 2007

Inquietante rupture

 


L’inquiétante rupture tranquille de Monsieur Sarkozy.

La France est elle prête à voter en 2007 pour un néo-conservateur américain à passeport français ? Les partisans du candidat de l’UMP jugeront la question provocatrice et y verront, à l’approche, de l’élection présidentielle, une caricature injuste, exacerbée par l’approche de l’élection présidentielle.
Alors, convenons-en d’emblée. Nicolas Sarkozy sera, pour la gauche, un adversaire redoutable même si son palmarès électoral est bien moins riche qu’on ne l’imagine.
L’homme ne manque ni d’idées, ni de force de conviction, ni de capacité de séduction. Son énergie, son culot, son aplomb, son ambition, sa soif inextinguible de reconnaissance sociale et de pouvoir, sa résistance à l’adversité sont légendaires.
Son supposé « parler vrai » (parfois son parler crû mais lorsque Sarkozy est grossier, il dit parler comme les Français), son sens de la formule, son insolence étonnamment juvénile en font un « bon client » pour les média audiovisuels.
Avec Nicolas Sarkozy, ils capteront toujours un mot, une image, un clin d’œil, une provocation pour le sacro-saint « 20 heures ».
Orfèvre en communication méthodique et parfois impudique, l’homme a, de plus, su draper son implacable et froide quête du pouvoir dans une toge glamour (Nicolas-la-star-amie-des-stars y compris de celles dont l’exemplarité est discutable) sans laquelle il ne saurait –nous dit-on- y avoir de « saga politique » digne de ce nom.
Ce « sarko-show » est une arme de dissimulation massive, car celui qui ne cesse de prétendre vouloir « être jugé sur ses résultats » n’a pas son pareil pour masquer les piètres bilans de son action. Ceux d’un médiocre ministre de l’économie et des finances ou ceux d’un ministre de l’Intérieur survolté mais peu efficace : les violences faites aux personnes n’auront cessé d’augmenter en dépit de ses communiqués triomphants.
Mais l’échec n’atteint que rarement notre héros. Le plus souvent parce qu’il le noie dans le mouvement perpétuel : chaque fois qu’il se trouve en difficulté ou se voit obligé de se justifier de son action, le candidat de l’UMP se saisit d’un fait divers pour enfiler la combinaison qu’un Le Pen laisse parfois au vestiaire de « celui qui dit tout haut ce que les Français pensent tout bas ». Un jugement à l’emporte-pièce, une provocation suivie d’une polémique, le tout conclu par un sondage qui démontrerait que Sarkozy a les élites contre lui mais le peuple avec lui et le tour est généralement joué.
En cas de nécessité, si provocation et écran de fumée ne suffisent pas, Nicolas Sarkozy actionne le parachute de secours, celui de la défausse. Car celui qui se décrit comme un pieux catholique n’aime rien tant que battre sa coulpe sur la poitrine des autres : il n’est, par essence, jamais responsable. Ses erreurs, ses échecs ? C’est toujours la faute des autres. Non à Voltaire, rarement cité, mais à Chirac, à Raffarin, à Villepin etc, cibles sarkozyennes dont on se gardera cependant ici de prendre la défense véhémente. Ou en dernier ressort la faute aux juges. Glissements progressifs du volontarisme du Ministre de l’Intérieur. En 2002, il suffisait de lui donner les rênes de la police et de le laisser libre de mettre en œuvre une répression salutaire pour que l’insécurité soit enrayée. En 2006, le Ministre de l’Intérieur confesse son impuissance : son action remarquable est entravée par le laxisme des juges. Une seule conclusion s’impose : la vraie vie, celle de Nicolas Sarkozy bien sûr, mais aussi celle de la France, ne commencera qu’après son accession à l’Elysée. Ce document a le grand défaut de s’intéresser encore à la « France d’avant », celle où Nicolas Sarkozy peut encore être jugé sur ses actes et sur ses intentions déclarées, alors que lui ne se consacre plus qu’à la « France d’après », celle d’après le sacre selon lui annoncé.
Concurrent redoutable, donc, mais aussi respectable, citant ses sources d’inspiration, assumant jusqu’à l’automne 2006 tout à la fois son ambition et sa volonté de « rupture » avec un modèle français supposé exsangue, qu’il n’a cessé de caricaturer pour mieux le vilipender.
Le fait qu’au moment d’entrer en campagne électorale, lucide quant aux craintes que son tempérament et son improbable oxymore de « rupture tranquille » fait naître, Monsieur Sarkozy ait choisi de brouiller les pistes et de s’adresser à la « France qui souffre » ne doit pas faire illusion. L’infléchissement des discours indique seulement qu’après avoir été, avec l’appui (qui l’eût dit !) de François Fillon le fossoyeur du gaullisme social, le candidat de l’UMP s’est attaché provisoirement la plume –au demeurant talentueuse- d’un Henri Guaino que l’on avait déjà connu ardant dénonciateur de la « fracture sociale » en 1995. Le vernis ne tiendra pas. Car l’homme qui se dit pragmatique est d’abord un idéologue.
Respecter Nicolas Sarkozy, c’est se frotter à ses mots, à ses concepts, à leurs racines. L’homme n’est avare ni de discours, ni d’écrits. L’explorateur devra d’abord débroussailler l’accessoire : une littérature abondante consacrée au culte de soi, caractéristique d’un ego largement plus dilaté que la moyenne déjà élevée de ceux des hommes politiques ; il ne se laissera pas davantage abuser par ses revirements tactiques : le « pragmatisme sarkozyen » se nourrit de revirements spectaculaires comme en témoigne son reniement dans le dossier de la fusion Suez-GDF : après avoir s’être très solennellement engagé à ce que l’Etat ne privatise jamais GDF, le prétendant de la droite à l’Elysée n’aura pas attendu deux ans pour se révéler parjure !
Il nous faudra donc prendre Nicolas Sarkozy aux mots, aux idées, sans jamais nous livrer à des attaques personnelles –ce document n’en contient pas- et nous écartant des caricatures réductrices : « Sarko-facho » est un slogan à la fois stupide et contre-productif, car s’il est un danger pour une certaine conception de la République française laïque et sociale, Sarkozy n’est pas un danger pour la démocratie française en dépit d’une relation aussi « amicale » qu’intéressée et exigeante avec les propriétaires des grands médias français et d’une conception très particulière de la fonction ministérielle : Sarkozy n’a-t-il pas justifié auprès de ses proches au printemps 2004 son retour au Ministère de l’Intérieur par souci de se protéger des attaques … de sa propre famille politique en vue de sa future campagne présidentielle ?
Disons le clairement : le procès objectif que l’on peut instruire contre l’idéologue engagé en politique qu’est Nicolas Sarkozy est suffisamment lourd et digne de débats passionnés pour qu’il ne soit besoin de l’affubler –et l’affaiblir- de fantasmes ou de procès d’intention.
Ce que cet ouvrage cherche à démontrer est que non seulement, ne lui en déplaise, Nicolas Sarkozy est bien « libéral, atlantiste et communautariste » mais qu’il est devenu une sorte de filiale française de la Bush Cie, un néo-conservateur américain à passeport français.
Libéral, il l’est assurément depuis toujours et profondément. Mais contrairement à la légende qu’il entretient le candidat ne l’assume pas franchement et préfère se retrancher derrière des mythes.
Plutôt que de dire explicitement qu’il souhaite revenir sur la durée légale du travail et remettre en cause le droit du travail, Nicolas Sarkozy préférera affirmer qu’il souhaite, par exemple, que « celui qui veut travailler plus et gagner plus puisse le faire ». Ce qui, pris au pied de la lettre signifie que ce ne serait plus le chef d’entreprise mais le salarié qui fixerait son temps de travail ou que tout salarié à temps partiel serait en droit d’exiger de travailler à plein temps ! Sarkozy-le-libéral sait que la France ne l’est pas. Ou plus exactement il a tiré de l’expérience de la campagne présidentielle de Balladur en 1995 la conviction que le libéralisme pur ne pourrait jamais concerner plus d’une dizaine de pourcents d’électeurs.
Le libéralisme de Sarkozy s’est donc mué en libéralisme « populaire ». A Georges W. Bush, Nicolas Sarkozy ne s’est pas contenté d’emprunter les slogans ou la mise en scène (ah, cette intronisation du président de l’UMP avec un décor calqué sur celui de la campagne de
Bush …). Il lui a pris la méthode : « parler des problèmes des gens », à défaut d’avoir la moindre idée de la façon de les résoudre. Se servir des mots pour prétendre panser les maux. Décrire ce que l’on est incapable de guérir. Diagnostic claironné …, inefficacité à moitié pardonnée. Ainsi, en 2003, l’éphémère Ministre de l’Economie et des Finances se targue t-il de prendre en charge la « menace des délocalisations » et de répondre à l’angoisse -réelle- des Français. Un plan de « relocalisations » est annoncé en grande pompe, il n’aura aucun effet, l’emploi industriel restera le grand perdant de la législature mais peu lui chaut : Nicolas Sarkozy estime qu’il a « préempté le débat » et que les Français savent désormais qu’avec lui les délocalisations trouveront à qui parler …
A « W », le très libéral Nicolas Sarkozy aura aussi emprunté l’obsession de la fin de l’impôt progressif. L’emballage paraît toujours frappé au coin du bon sens : « éviter la fuite des capitaux » pour démanteler l’impôt de solidarité sur la fortune dont la suppression est pourtant étrangement absente du programme de l’UMP, « permettre à ceux qui travaillent d’en tirer les fruits » pour porter une réduction de l’impôt sur le revenu qui n’aura pleinement profité qu’aux 10 % des Français les plus aisés, accéder au vœu des Français de « transmettre leur patrimoine à leurs enfants à la fin d’une vie de labeur » pour mettre en œuvre la réforme de la taxation des donations et successions la plus inégalitaire jamais conçue !
Le libéralisme de Nicolas Sarkozy n’est ni la facette la plus originale -tous les libéraux du monde tiennent son discours- ni la plus inquiétante : on plaidera volontiers qu’une démocratie moderne a besoin de deux pôles, libéral-conservateur d’un côté, réformiste-progressiste de l’autre et que Nicolas Sarkozy, en dépit de ses faux-semblants partiels a le mérite de redessiner une ligne de clivage claire entre la droite et la gauche sur le plan économique et social.
Son atlantisme forcené, sa très grande complaisance pour ne pas dire sa fascination à l’égard de la politique extérieure de Georges Bush sont autrement plus graves.
N’acceptons pas l’écran de fumée que dresse « Sarkozy l’américain », formule qu’il revendique et dont il s’est dit « fier » lors de deux voyages aux Etats-Unis, en 2004 et en 2006.
Sarkozy se veut « l’ami des américains ». Pourquoi pas ? Qui se voudrait « l’ennemi des américains » ? Qui n’éprouve de la reconnaissance pour l’engagement qui fut le leur pour nous délivrer du joug nazi ? Qui refuse de lutter contre le terrorisme ? Qui n’est pas orphelin des Twin Towers ? Qui échappe à la dialectique attirance-rejet que suscite en chacun de nous un « American way of life » dont nous avons appris à connaître la grandeur autant que les servitudes ?
Mais ce qui pose problème, et qui doit faire débat en cette année 2007, c’est l’allégeance aveugle à une politique dite de lutte contre le terrorisme absurde et inefficace dont la guerre en Irak est la plus sanglante illustration.
On verra plus loin que dès 2004 les silences de Sarkozy sur l’intervention américaine en Irak autant que ses déclarations d’amour aussi naïves que déplacées envers « la musique et les films américains » avaient semé de trouble.
Mais ce n’était rien au regard de l’extravagant voyage du Ministre de l’Intérieur en septembre 2006. Le spectacle d’un candidat à la présidentielle supposé issu de la famille gaulliste quémander un rendez-vous dans un bureau attenant à celui du Président des Etats-Unis, dans l’espoir finalement exaucé, de rencontrer quelques minutes le grand homme, lui arracher une photo immortalisant l’instant et l’exhiber comme un trophée est un spectacle pénible pour tout Français nourri au lait de la « grandeur de la France » et de son « message universel ». Mais entendre un candidat majeur à la Présidence de la République critiquer aux Etats-Unis la politique étrangère -en l’espèce justifiée- et « l’arrogance » de son pays est proprement insupportable.
Tous les journalistes américains ont alors souligné la tonalité étonnamment farouchement « pro-américaine » et « pro-Bush » des propos de Monsieur Sarkozy, certains faisant remarquer non sans malice que le Ministre de l’Intérieur français s’était révélé plus ardent défenseur de la politique de Bush que beaucoup de parlementaires républicains eux-mêmes, troublés par les échecs à répétition des initiatives de leur dirigeant sur la scène extérieure, échecs qu’après une sévère défaite électorale Bush lui-même devra reconnaître fin 2006.
Dans une dépêche du 13 septembre 2006, l’AFP rapporte que selon un expert de la Brookings Institution cité par le Washington Post, « Sarkozy a eu le genre de rhétorique que l’on aurait attendu d’un responsable de l’administration Bush » !
Quant au Canard Enchaîné du 20 septembre 2006, il prête à Jacques Chirac -exceptionnellement cité ici- les propos suivants « Sarkozy a multiplié les maladresses aux Etats-Unis. Il s’est totalement aligné sur la politique américaine et sur Bush ( …) Bien loin du gaullisme et même des grandes traditions politiques et diplomatiques françaises ».
Libéral, atlantiste … et, toujours plus grave, communautariste.
C’est une évidence. Nicolas Sarkozy ne croit pas au « modèle républicain » d’intégration. De ses lacunes ou de ses échecs –malheureusement incontestables- il veut profiter pour non pas réformer ce « modèle », pour le rendre plus efficace, mais pour le démanteler. On verra plus loin, citations précises à l’appui, en dépit de ses dénégations récentes que le modèle que le patron de l’UMP a en tête est communautariste et confessionnel.
De ce point de vue le bilan du « ministre en charge des cultes » est lourd de menaces pour l’avenir : non content de mettre à mal la loi de 1905 et les fondements de la « laïcité à la française », Nicolas Sarkozy aura pactisé avec les islamistes de l’UOIF, favorisé l’ascension médiatique de Tarik Ramadan, fait preuve d’une étrange bienveillance à l’égard des sectes allant jusqu’à recevoir en grande pompe l’un des prosélytes le plus célèbre de l’église de Scientologie, l’acteur Tom Cruise.
Coupables écarts ! Erreurs isolées ? Non. Nicolas Sarkozy ne se contente pas de se livrer à un cynique marketing confessionnel à visée électorale. Comme Georges Bush, son action est théorisée : il compte sur les religions, toutes les religions y compris « fondamentalistes » et souvent « intégristes » pour réguler la vie en société, encadrer les jeunes et ramener l’ordre dans les quartiers.
On verra donc, tout au long des chapitres qui suivent où est la vraie source d’inspiration du candidat Sarkozy.
Elle n’est pas, ce serait respectable, authentiquement libérale (le libéralisme de Sarkozy empreinte à Hayek ou Friedman, pas à Tocqueville ou Aron). Elle enterre le gaullisme autant que l’héritage laïque et républicain.
La vraie Bible de Nicolas Sarkozy réside dans la pensée néo-conservatrice américaine.
Son vrai modèle ? Georges W Bush.
Plusieurs journalistes français ayant accompagné le Ministre de l’Intérieur aux Etats-Unis en septembre 2006, ont raconté l’anecdote suivante. On demande à Nicolas Sarkozy en quoi il se différencie de Georges Bush. La réponse fuse, mélange d’humour à l’américaine, de fausse modestie et de provocation : « il a été élu deux fois Président. Moi pas ».
Il s’agit certes, d’une boutade. Révélatrice, cependant. Spontanément, Nicolas Sarkozy ne voit rien qui le distingue de Georges Bush. Sauf que l’un a gagné deux fois une élection présidentielle. Et l’autre pas. Pas encore ? Nous voilà prévenus …

Eric Besson

Publié dans : Les ressourcesVie politique

272 réponses à “L’inquiétante “rupture tranquille” de Monsieur Sarkozy”

  1. Titelilia dit :

    Je n’ai lu que quelques lignes et quelques commentaires.

    Ce que représente M. Sarkozy pour moi :
    un homme intelligent, cultivé, mais qui ne veut pas partager. Un homme qui a des avis sur tout, mais surtout des avis (comme dirait l’autre).

    Mais ce que je retiendrais de ce personnage, c’est son égocentrisme démesuré. Et ça, personne d’un tant soit peu censé ne pourra le nier.
    Avec lui, c’est toujours, je cite : “je veux, je veux, je veux, je propose (pour changer),…….”. Ces proches : ” Nicolas Sarkozy ceci, Nicolas Sarkozy cela. Ce que propose Nicolas Sarkozy…..”. C’est d’un lourd….!
    Et après, sur un autre blog, je lis que c’est Bové qui a un égo surdimensionné! On aura tout vu (ou du moins tout lu).

    Bon j’arrête là, sinon on va encore m’accuser de lui faire un procès, à cette “victime du siècle”.

    Mais ça fait du bien de se lâcher un peu.

  2. graziotti dit :

    Vous n’étes que des bons à rien, entre jospin qui se fait battre en 2002 par Lepen, la chèvre qui s’accroche (dixit lang) pour avoir sa place sur les photos, le petit gros à lunette qui n’à de mots que pour la critique, les autres qui s’embrouillent dans tous les domaines et pour finir la madone qui nous prend tous pour des cons. Adieu, je fais comme beaucoup tous avec Nico

  3. PASCAL dit :

    Bon c’est fait , depuis aujourd’hui nous avons un président de la république moderne , bien élu , qui aime tout le monde . Notre père à tous

    Bon stop , et le reste nous militant de base , nouveau militant engagé sur un vrai projet de société que nous reste-il . Des disfonctionnement , des traitres , des francs tireurs . Tout cela est bien triste après un élan populaire et sincère vers NOTRE candidate. Quand j’ai vu écrit sur une affiche, sur un des panneaux électoraux qui reste encore . Quelques mots de jeunes , “Nous on t’aime avec des signatures , nous croyons à l’avenir ” . Voilà ce qui reste de la campagne , des contacts forts , humains . Alors ça suffit , le c……..es , je suis très inquiet pour l’avenir , car la machine économique va tout écraser et sans opposition ,pas de salut .
    Alors messieurs les responsables , prenez les décisions qu’il faut , mais surtout envoyez-nous des messages clairs forts et réalistes.

  4. Pierre dit :

    Maintenant que Sarko est élu, on sait ce que c’est la rupture tranquille.
    C’est faire un programme socialiste sans le parti socialiste, mais avec quelques électron libre socialiste.
    Les libéro-concervateurs, et les frontistes vont être content d’avoir voté pour un tel programme, et renouvelleront certainement leurs votes à Sarko pour les legislatives.

  5. libre dit :

    Puisque vous faites paraître ce texte d’Eric Besson, ne serait-il pas équitable d’y joindre ses propos au sujet de sa démission du parti socialiste ? car enfin, cet homme a su garder son indépendance de jugement et ça, bien sûr, ce n’est pas permis, surtout ne pas critiquer ce choix de candidate, il faut persister dans son erreur. Elle fût poussée par les médias, mais depuis quand choisit-on un candidat à l’élection présidentielle comme un postulant à la StarAc ? Non, le relooking, les brushings, les effets vestimentaires de Mme Royal ne m’ont pas convaincu, je demande autre chose à un président que sourire perpétuellement. Quelle tristesse, quand on songe au membres très compétants du parti socialiste, n’est pas “éléphant” qui veut. Je suis de gauche et fière de mon indépendance d’esprit, rien de pire que perdre sa lucidité et quelle honte de juger un adversaire sur sa taille et les talonnettes de ses chaussures ; n’est-ce pas une forme de racisme très évocatrice pour des gens toujours prêts à donner des leçons aux autres. Non, le paraître de Mme royale ne m’a pas fait oublier son incompétence, ses revirements, son absence de programme, son admiration pour la rapidité de la justice en Chine, quant à la “bravitude”….

  6. Josette dit :

    J’aime beaucoup le commentaire qui dit que vous devez vous mettre au travail plutôt que de polémiquer. Il semble que ce soit vraiment très urgent… En tout cas, votre méthode est claire. Il ne vous reste que la diabolisation pour effrayer les électeurs et les dissuader de voter à droite aux législatives. Il serait temps de réaliser que ce n’est pas ce que veulent les français… Cette manipulation est d’un autre temps.

    Le parti socialiste demande maintenant à ses électeurs de voter pour lui au Législatives, et proposera une refonte totale du parti après, seulement…. Honnêtement, je trouve cette méthode un peu particulière, non ? J’ai bien peur que le résultat des législatives ne confirme la tendance…

    J’ai voté Socialiste en 1981. je n’ai rien vu évoluer dans le bon sens… J’ai connu une période de chômage au moment du passage aux 35 heures. Vous direz ce que vous voulez, j’ai constaté que les salaires ramenés au 35 heures me donnait, pour la même fonction, le même salaire que… 15 ans auparavant… ! Il ne faut pas sous-estimer l’impact négatif de cette loi sur la chute du pouvoir d’achat (entre autres…)

    Je crois bien sincèrement que votre parti est complètement désorganisé, et que vous n’avez pas vraiment conscience de la réalité des choses, malgré vos tentatives de démocratie participative… Si les militants ont opté pour une candidate, cela n’a pas été le cas des français en général. Je trouve que vous avez accordé une trop grande confiance aux quelques 200 000 militants socialistes, quand la France a 45 millions de votants…

    Quant aux dépenses de Mr Sarkozy, j’ai eu l’occasion de recevoir une information sur le salaire du Couple Royal-Hollande… Quand on sait ce qu’ils gagnent à eux 2, on trouve très choquant qu’ils disent ne pas aimer les riches… Ils ne savent pas que les français gagnent en moyenne 1700 euros par mois… Personnellement je n’ai rien contre le fait qu’ils gagnent de l’argent. Ce qui me choque, c’est qu’ils manipulent les électeurs en faisant monter la haine et la jalousie… Pas beau, tout ça.

  7. sam dit :

    Comme quoi la démagogiene gagne jamais. Nicolas Sarkozy est Président de la République!!! Vous pensiez que les inscriptions massives sur les listes éléctorales vous assuraient la victoire. C’est le plus grand défaut du PS: on ne se remet jamais en question, c’est la faute des autres!!

  8. [...] http://hebdo.parti-socialiste.fr/2007/01/10/347/  if (GetCookie(’wordpressuser’) == ‘lahuppe’) { document.write(’20 mai 2007 Publié Actualité, Trahison, Humour involotaire | Modifier | Lien permanent ‘); } else { document.write(’20 mai 2007 Publié Actualité, Trahison, Humour involotaire | Lien permanent ‘); } [...]

  9. wyl dit :

    il est temps pour la gauche de réagir, de se ressaisir, il y a urgence.
    Le PS n’a pas mis en valeur, le projet de segolène. Nous souhaitons une vrai stratégie de communication claire pour tous les militants et le peuple Français. Il n’y a pas de sujet Tabou, il faut maintenant décomplexé le PS;
    Nous rêvons d’une gauche active pour limiter la casse que prépare le gouvernement Sarkozy.

  10. Poetiste dit :

    Intentions anxiogènes

    La politique, c’est inquiétant. Pourquoi ? Parce que chaque citoyen n’est pas en prise directe avec ses propres intérêts à court et long terme aussi bien sur un plan individuel que sur un plan collectif, les deux devant pour le mieux se rejoindre dans le long terme. Si c’était le cas, la République serait adulte, il n’y aurait pas de manipulation possible, de politique politicienne. La politique plutôt que d’être une gestion bien partagée des problèmes de tous, opère, de son côté le plus pervers, une captation des éléments les moins bien informés en usant d’une démagogie systématique. Ceci laisse libre champ à des ambitions qui n’ont pas nécessairement le souci d’une responsabilité pour le bien de tous. C’est donc à une lutte d’influence à laquelle on assiste et c’est ce caractère aléatoire dû au manque d’informations et de formation de la majorité des gens qui est inquiétant. La méconnaissance est exploitée par les plus politiquement incorrects, le clivage gauche droite, dans la compétition, accentuant la propension à cette incorrection. Le nivellement des masses par le bas permet aux plus politiciens de parvenir à leurs fins. On a entendu, dans cette campagne ce qui pouvait rendre le citoyen plus éclairé, plus responsable, plus citoyen, du côté de Madame Royal. C’était une idée intéressante mais qui arrivait trop tôt pour qu’elle fût comprise par une majorité. La France n’est pas sortie de cet esprit d’assistanat, de revendications, concomitant au désintéressement de la chose politique, à la délégation de ses propres responsabilités. La France plaignante vote pour la concentration du pouvoir alors qu’une France responsable est censée voter pour plus de démocratie, avoir confiance en des responsabilités partagées. On pourrait attendre de politiques de gauche qu’ils n’entrent pas dans la problématique de la compétition de gagner pour gagner mais sachent envisager une victoire à long terme en travaillant à la prévention. S’il y a des dissensions au sein de la gauche, des culpabilisations par rapport à une défaite, c’est bien regrettable. La prévention est mille fois plus difficile que la répression pour plusieurs raisons ; elle demande une grande mobilisation et elle n’opère pas de séduction auprès des personnes plaignantes et pusillanimes, celles que l’on manipule par la peur. L’esprit de répression est gagnant mais jusqu’à quand ? Jusqu’à ce que le peuple français, qui a voté massivement, se rende compte qu’une passion ne peut être que passagère et que les vrais problèmes ne se règlent pas en un jour par un vote à droite ou à gauche. Le pays a une véritable introspection collective à faire, suivie d’un effort soutenu pour un changement positif des comportements. Nous-nous sommes laissés dépasser par l’insoutenable, l’exécrable exclusion, oubliant complètement notre devise inscrite aux frontons des mairies. Si des Français sont abandonnés à ce qui est contraire à cette devise de liberté égalité fraternité, comment voulez-vous qu’ils se reconnaissent Français ? Cette identité doit retrouver son sens dans le partage sinon, on ne règlera rien du tout. Quel homme politique de droite ou de gauche peut comprendre sans la vivre, l’angoisse de ne pas pouvoir subvenir aux besoins des siens quotidiennement ? La politique spectacle fait oublier le devoir de solidarité ; les joutes oratoires ne donnent pas l’exemple du partage. La sacro-sainte propriété privée cimente toute dynamique de partage. Peut-on imaginer un politique usant de toutes les ficelles de la démagogie pour parvenir au pouvoir et se transformant comme par miracle en bon samaritain une fois sur le trône ? Au bas de l’échelle il y a une phrase qui revient souvent : « on n’y croit pas ». C’est bien d’angoisse qu’il s’agit, de l’impossibilité de vivre, de participer à son propre destin. On peut décourager des personnes abattues mais décourager des personnes qui ont repris espoir, c’est beaucoup plus inquiétant. Une politique participative suppose des biens partagés. Après le vote massif, je compte sur un réveil massif des consciences. Un mendiant assis sur le trottoir faisant la manche ; un jeune de banlieue oisif qui me dit : « c’est la mort, ici », tout cela me dit la température de la politique de notre pays. Il y a des maux dans la générosité qui transforment ce mot en gênée morosité. En sortir, c’est partager ; tout le reste est littérature. Il y a des évidences à retrouver.

  11. igor dit :

    Franchement je suis déçut du PS. Nous n avons pas choisit le bon(ne) candidat(e) pour la présidentielle.Et pour les legislatives monsieur Hollande est de plus en plus à coté de la plaque je pense que la déroute du PS est en parti de sa faute et de ses choix .Monsieur Sarkozy n est vraiment pas mon idéal avec ses idées douteuses mais il propose du concret même si ce n est pas se que je cherche.Et je n ai pas aimé l attitude de Mr Hollande vis à vis de Kouchener on a au moins une personne de gauche( et valable en plus) dans se gouvernement. Je remarque que Mr Sarkozy a osé se que la gauche n aurait jamais fait L Ouverture ben oui on s est fait damer le pion maintenant voyons à long terme.
    Je pense que je ne voterais pas socialiste aux legislative j en ai marre de tout ce baratin .le problème socialiste depuis un an c est qu il critique mais ne propose rien.Mme Royal n a proposé que de “discuter avec les partenaires ” COOL mais ca fait pas avancer les choses Désolé mais elle me fait penser à une personne qui ne prend aucune décision .
    Je dirai que Mr Hollande n a plus sa place à la tête du PS et aussi que Mme Royal devrait arréter de prendre les gens pour des idiots moi je cherchais un vrai candidat pas une nouvelle maman .Je finirais en disant que je pense qu avec DSK on aurait fait un meilleur score et même peut être gagné la presidence.

  12. igor dit :

    Voila encore une preuve que le PS n accepte pas la critique j envois mon commentaire et on me reponds ” votre commentaire attends d être modéré” super la libre d expression apparement il n y a pas que la droite qui applique la censure c est PETIT!!!

  13. jacquotte dit :

    Monsieur DRAY devra revoir sa copie sur la diabolisation de Mr SARKOSI je crois que l’on peut sans problème retournez la balle à votre candidate que fait beaucoup plus de mal sous son sourire faux jeton et vous les socialistes vous tombez encore dans leur panneau ouvrez les yeux de toute façon votre candidate n’était pas à la hauteur cela ne reste plus à prouver, et on se demande si vous avez vraiment un candidat de valable et surtout pas vous Mr DRAY quant on voit les résultats de votre candidate que vous avez pourtant abreuvé de conseils!!!
    Si vous voulez vraiment savoir à côté de quel drame la FRANCE est passée avec votre candidate LISEZ LA FEMME FATALE

  14. jacquotte dit :

    une preuve de plus que le PS n’accepte pas les critiques, la droite oui ne vous etonnez pas de vos résultats !!!!!

  15. Daniel (SCORPIO37) dit :

    Forces de progrès ? … Hum ! le refus de remise en cause serait-il un prérequis nécessaire?
    Le progrès, c’est déjà reconnaître ses erreurs ou (et) son absence de prise de décisions ; c’est reconnaître que c’est la diversité des hommes et des pensées qui fait progresser les civilisations.
    Je fais référence, là notamment, aux réactions indignées à la participation de personnalités de gauche à un gouvernement “de transition” ‘??)
    La diversité, qui est déjà condition première de la démocratie, n’a d’ailleurs d’efficience que si elle est écoutée…
    Juger sévèrement des idées ou des personnes qui se remettent en question, réfléchissent et ont envie d’offrir leurs compétences, c’est faire preuve de sectarisme, de conservatisme, et de désir de repli sur soi-même ou sur des idées.
    Qui n’évolue pas régresse… que certains hommes, en l’occurence de gauche (mais cela ne leur est pas réservé – c’est cependant d’actualité), n’aient pas compris la leçon n’est pas très étonnant dans l’actuel contexte : en absence d’idées, les “forces de progrès” (?) n’ont pu que proposer aux Français une “France Présidente” (elle sera toujours présidente de quelque chose), exprimer des promesses de beaucoup de palabres avant que des décisions ne puissent être prises, et surtout un portefeuille neuf “6ème République” qu’une absence de propositions de Société efficaces laissait désespérément vide…
    …Absence de dynamisme, voire de confiance dans ses idées !
    C’est la science des éléphants de suivre décidément les mêmes chemins, avec les mêmes rythmes et les mêmes rites, depuis des temps… presque immémoriaux.
    C’est par la hardiesse et le culot que l’homme fait progresser la société.
    Ne pas vouloir se soigner lorsque l’on est malade, c’est soit du masochisme, soit du sabotage, soit de la bêtise… La bonne thérapie c’est de bosser au service d’un pays (gauche ou droite n’ont pas la propriété de la nullité ou de l’excellence) avec ses sensibilités et ses compétences… sans étiquette…
    Ces hommes là, seuls, sont habilités à se présenter comme forces de progrès…
    Soyons pour l’occasion, et pourquoi pas pour la suite, favorables à la valse des étiquettes !
    …Je voudrais bien être “petite souris” dans les états major … ; mais vous savez que les éléphants ont une peur “bleue” des souris ??

    Sur les forum, les intervenants se présentant comme socialistes ou sympathisants « émus » expriment (eux aussi !) catégoriquement : “TSS”… (ce qui est d’étoffe nihiliste, et en aucun cas progressiste comme les forces de gauche « modérée » semblent affirmer l’être) … “heureusement que pendant ce temps là, les hommes de bonne volonté agissent…”.
    Ce doit être vraiment dans l’obscurité la plus complète, ou bien sans avoir encore trouvé une ébauche de solution, car on ne voit pas apparaître grand’chose de positif… A moins que l’on considère comme action le fait de regarder par la fenêtre et de critiquer systématiquement ce que l’on veut bien voir.
    Paroles, paroles, paroles… c’est bien vrai… Je réagis tout particulièrement ici , et pour l’occasion, à un commentaire sur le forum d’une chaîne TV qui illustre parfaitement un état d’esprit de gamin qui a pris une claque à la récréation… commentaire (maladroitement ?) signé de « lup88 », le petit bonhomme animé “des petits pas et de la gesticulation”.
    Ce qu’a entre autres exprimé le suffrage universel cette année (comme il l’avait d’ailleurs déjà fait en 2002), c’est qu’il fallait que les “forces de progrès” le soient vraiment, et abandonnent cette politique des petits pas et de l’indécision.
    Les électeurs n’ont pas demandé que le parti socialiste change de peau, mais de lotion anti-rides. Mais pour que cela soit bien - et certains l’ont bien compris - il faut de temps en temps changer l’eau du bain… et ne pas vouloir attendre la 6ème république

    …Si Vous êtes Démocrates, il m’apparaît possible que mes commentaires soient acceptés sur ce forum.
    Merci pour la liberté d’expression.

  16. tassin dit :

    PEILLON DELANOE STRAUSS KHAN
    DOIVENT REFONDER LE PS CHANGER TOUS LES ROUAGES
    DU PS ET ECARTER CEUX QUI NE SONT PAS SINCERES
    INVESTIR 50% DE MOINS DE 45 ANS
    25% DE MOINS DE 55ANS
    25 % DE MOINS DE 60 ANS
    METTRE EN PLACE UNE PLATE FORME TECHNIQUE FINANCES
    METTRE EN PLACE DES INSTANCES CONSULTATIVES POUR
    PROPOSER ET CHANGER TOUT CE QUI NE COUTE PAS D ARGENT
    PROPOSER DES MECANISMES DE SOLIDARITE POUR LES FRANCAIS JEUNES ETUDIANTS PERSONNES AGEES
    ECONOMIQUEMENT AIDER CE QUI MARCHE
    DONNER DES CHANCES CREATION ENTREPRISE CAISSE
    CAUTION PAYEES PAR LES ENTREPRISES A 50 % ET 50 % LES
    BANQUES GARANTIES POUR 500 000 PME ( 1 000 000 EMPLOIS)
    CREER UN SERVICE NATIONAL VOLONTAIRE 1 AN ONG AIDE TECHNIQUE ET SANTE A L AFRIQUE OBJECTIF 1 000 000
    CREER LA FORMATION SPORTIVE EDUCATIVE ENCADREMENT
    500 000 JEUNES MINIMUM BAFA EDUCATEURS SPORTIFS
    CETTE PROPOSITION PEUT ETRE MULTIPLIEE PAR 10

  17. poetiste dit :

    Identité et différenciation

    Ministère de l’identité nationale ? Ce qu’il faut réveiller de vieux démons pour être élu à coup sûr en France ! L’histoire se répète et nous n’en tirons jamais aucune expérience. L’identité de tous les hommes, là où ils sont identiques, est de naître petits mammifères omnivores de l’ordre des primates ; voilà ce qui nous réunit tous en premier lieu. Ensuite, le problème est de savoir où l’on tombe sur la planète et donc, quelle identité tribale, culturelle et religieuse va recevoir le bébé et dans quelles conditions de fortune. Cette identité qui va lui coller à l’âme comme un tatouage colle à la peau ne sera qu’une identité mimétique restreinte dont on se défendra bien de la rendre universelle, en prévision de confrontations avec des civilisations n’ayant pas le même folklore, les mêmes légendes. L’identité prend ici le sens de « différence ». Alors ! Qu’est-ce qu’une identité « nationale » ? Quel est ce paradoxe de militer pour l’Europe et de prôner une identité « nationale » ? Il est bien jeune notre nouveau président ; il veut mettre en exergue la bravoure de Guy Moquet. Est-ce que cet arbre peut cacher la forêt, cette immense forêt de lâchetés, de dénonciations qui avaient cours durant la dernière guerre ? Est-ce là l’identité de la France ? Je suis né avant cette guerre, les SS étaient chez moi ; je sais ce que l’instinct de conservation « trouillomètre » veut dire, je connais aussi le cynisme des « gros », toujours à l’abri. En 14/18 mon père était dans la boue des tranchées, la pluie de feu et d’acier de Verdun cependant que certains industriels français livraient du coke à l’ennemi et que ça ne balançait pas trop mal à Paris. On apprenait des chants « patriotiques » dans les écoles des campagnes où peu d’enfants avaient vu revenir leur père, on mobilisait les esprits vers l’idolâtrie de la Nation. Désolé, Monsieur Sarkosy, mon identité n’est pas nationale. La France est un pays extraordinairement beau, je reconnais la chance d’y être né mais ce n’est pas pour moi un prétexte de repli. J’aurais préféré un ministère de l’identité universelle. L’identité nationale tient plus de l’instinct grégaire que d’une ouverture à tous les peuples. Elle procède d’une méfiance de l’autre en accentuant la différence. La France est un patchwork d’immigrés de toutes provenances, c’est sa richesse, il n’y a pas lieu de lui donner un mot d’ordre. L’esprit de ce pays ne peut aller dans le sens de la pensée unique. La rumeur qui nous donne le label du pays des droits de l’homme doit être avérée, c’est un beau projet. La véritable identité d’un être est de ne pas jouer à un jeu de rôles, de se reconnaître tel qu’il est. Il en est de même d’un pays, la France doit être avant de paraître. Qui va définir la France ? Le mauvais usage de la démocratie nous a conduit là où nous sommes, un peu plus bas que nous pouvions le prévoir. Il reste à remonter la pente mais pas besoin de carte d’identité pour cela ; tout dépendra de la bonne volonté de chacun. On voyait bien arriver le fait que celui qui prendrait des arguments de l’extrême droite aurait des chances d’être élu, il y avait là une opportunité à saisir de « bonne guerre » politique. La partie sombre et simpliste de la France est une source de votants appréciable et cette partie est très « nationaliste ». Si la fin justifie les moyens en politique, on voudrait que cette fin oublie les moyens. Bien joué ! Maintenant au pouvoir, est-il nécessaire de reparler de nation et d’identité nationale ? Plutôt que de parler d’identité, parlons de cohésion, parlons de partage, ce mot tabou dans une France moyenâgeuse où l’on voit des mendiants dans les rues au troisième millénaire. Est-ce sous cette bannière que nous sommes identiques ? Un ministère de la liberté égalité fraternité eut été plus judicieux mais il aurait certainement eu plus de pain sur la planche. Le politique est à l’image du pays et vice versa, c’est le vote à la majorité. Il nous reste à espérer que nous ne sommes pas dans le cas de la parabole des aveugles. Mon identité : « mais que suis-je donc venu faire dans cette galère ? ». Comme je voudrais me reconnaitre dans une France juste ! Ce n’est pas demain la veille. Ah ! Pauvre de moi, je rêve d’un ministère du bon sens, d’un quinquennat des lumières. Chiche !

  18. josy dit :

    Ecoeurée je vais voter pour une jeune et jolie candidate socialiste : safia otokoré ( prof)
    je pense qu’elle a peu de chance devant le maire ump mr fourgoux !!
    je ne veux pas donner tous les pouvoirs au mêmes !!
    je vois que les français demeurent des moutons -
    de gaulle disait des veaux !
    beaucoup s’en tiennent à des promesses électorales et réductions d’impôts alors qu’on leur cache l’augmentation de la TVA si injuste !
    c’est pour plus tard quand il sera trop tard !
    éléphants du PS c’est de votre faute ! qu’avez vous fait depuis 2002 ?

  19. joseph DIPITO dit :

    Il faut absolument arrêter la vague bleu des législatives
    Car les députés UMP ne sont que des “DEPUTES OUI-YES”
    Parcequ’ils ne pourront répondre au parlement que par oui ou par yes.

  20. poetiste dit :

    Réponse à josy
    Ras de marée.

    Passer d’un réveil citoyen par un vote massif à l’élection présidentielle à un tel désintérêt pour les législatives avec record d’absentions nous montre à quel point le droit de vote est mal employé et comme le scrutin majoritaire est en contradiction avec le concept démocratique. Vox populi vox dei, dit-on, c’est désobligeant pour ce dieu. Dans notre culture judéo-chrétienne, on évoquerait plus volontiers la parabole des aveugles. La politique est avant tout l’art d’aveugler les foules et de les diriger où on le veut, à leur corps défendant. Monsieur Sarkosy connaît la recette pour draguer le maximum de voix ; il est vrai qu’il s’y exerce depuis de nombreuses années. Il entend les désirs du peuple et use du stratagème qui convient pour le flatter dans le sens du poil. Il promet et s’il ne peut tenir qu’importe, avec plus 400 députés tout est possible. Qui n’admire pas l’adéquation entre l’ambition du personnage et la société laxiste en laquelle nous vivons ? Cela devait arriver ! Le voilà le sauveur ! C’est lui ! Il va nous remettre le jeu à la case départ. La France en avait marre du cafouillage politique, des mesures qui n’en étaient pas, des velléités. Eh bien, cette fois, on aura une politique compréhensible et icelle ne va pas tarder à dévoiler sa nature. Nous venons d’entériner la loi du plus fort et ceux qui vivent aisément ont trouvé la situation « introuvable » en se donnant l’assurance d’une consolidation de leurs avantages pour cinq ans et plus. Ce n’est pas là un procès d’intention mais une simple constatation. Le jeu politique de ces trente dernières années a jeté une confusion inextricable dans les têtes françaises de toutes conditions et ceci n’a pas échappé à notre président, il a su en saisir l’opportunité pour son projet. Au jeu de cartes on a parfois tous les atouts dans les mains mais attention à la prochaine donne ! Quand le droit de vote montre ses limites et confine à l’extrême, à la situation anti-démocratique ce qui doit arriver arrive : une gueuse sur le plateau de la balance à droite ou à gauche. Nous vivons le temps de vendre de l’argument et du rêve ; le pouvoir passe par là, par cette faiblesse. La politique et la générosité sont définitivement incompatibles dans un monde de compétition et de profit. Je ne vanterai pas l’intelligence de notre président, elle est ce qu’elle est, j‘admire plutôt cette superbe programmation sans faille pour accéder à l’Elysée, ça c’est du beau travail ! Grosso modo les valeurs politiques ne flirtent pas avec la gratuité et comme disait le Général de Gaulle : « on ne conçoit pas le pouvoir sans une part de machiavélisme ». Il disait aussi des Français qu’ils se comportaient comme des veaux mais le disait amèrement car il était un grand bonhomme, il avait des projets à long terme pour la France. On peut le dénigrer, c’était une figure ! La France est ingouvernable pour cause d’une trop grande quantité de sortes de fromages, disons que ceux qui y vivent aisément sont majoritaires et pensent défendre leur fromage personnel en votant à droite. Allons ! Ne parlons pas de grandeur d’âme et de valeurs. Il y a belle lurette que toutes les valeurs sont à la bourse et c’est bien là que le bât blesse.

  21. Mhélène dit :

    A 46 ans, j’ai toujours voté PS. Sauf depuis les dernières présidentielles et uniquement à cause de S. Royal. Trop arriviste, pas crédible, pas sincère 8 Et cette façon de faire campagne non pas pour une cause ou des convictions profondes, mais contre les concurrents !!! Dans mon entourage, amis et collègues, plutôt intellectuel de gauche, il en est de même, c’est le doute total.Que le PS comprenne qu’elle est responsable de la déroute de ce parti.DEHORS et nous reviendrons au PS.

  22. le chatelier dit :

    Je ne suis pas convaincue par vos paroles qui n’arrêtent pas de pénaliser dangereusement le parti socialiste, je souhaiterai avoir l’assurance et la confiance non des invectives, des insultes des critiques incessantes, vous êtes comme un bateau à la dérive même en naufrage voulez vous qu’on vous aide? pas de problème mais on vous supplie d’arrêter de vous débattre tendez la main au lieu de montrer le poing vous verrez tout ira mieux que se passe t’il auriez vous perdu le nord ? ressaisissez vous et avancez devant l’échec prenez de la hauteur et tout ira mieux vous si intelligent prenez les gens de la base en simplicité modestie vous verrez ça marche.

Laisser un commentaire