La définition et la
description d’un blason sont soumises à des règles bien précises qui
relèvent de l’art héraldique.
Cependant, pour la compréhension de tous, il est préférable d’utiliser
des termes à l’image de la forme de l’écu qui est du type français
moderne «écartelé», c’est à dire, divisé en quatre quartiers, à savoir:
- Deux quartiers au sommet (chef) représentant les armoiries de
A gauche, sur fond or, trois ramures de cerf qui sont les armes du Wurtemberg,
Comté dont l’héritier avait épousé
- Deux quartiers en bas (pointe) représentant:
A gauche sur fond bleu azur, un sablier d’or qui est le symbole de la
mesure du temps et de l’horlogerie dont l’industrie assura la
prospérité du village de Badevel.
A droite, sur fond or, une bande rouge en pièce honorable, écu du Pays de Bade,
timbré en meuble d’un heaume de Marquis.
Bien que certains historiens aient attribué au Marquis de Bade, la fondation du
village de Badevel, d’où l’origine de son nom, cette allusion au Pays
de Bade peut paraître insolite. Cependant lorsqu’en 1340, date à laquelle
il est fait mention du lieu pour la première fois,
Il y a lieu de noter que dès 1283,
HISTORIQUE
Cette seigneurie est achetée par
L’invasion des Guise dans l’hiver 1587-1588 entraîna le saccage du
village, trois maisons furent incendiées, des pillages eurent lieu et firent de
gros dommages.
Il y eut jusqu’à trois moulins au pays XVIe (1564), XVIIe (1646), XVIIIe
(1729)ils ont tous disparus au XVIIIe siècle.
Pendant tout le XVIIe siècle, on exploita de la mine de fer en grain pour les
forges d’Audincourt (25). Le gisement s’épuisa peu à peu dès 1700,
mais on continua à en extraire jusqu’en 1806.
En 1711, sur le témoignage d’un individu qui faisait de nombreuses dupes
avec la baguette divinatoire, le duc Léopold-Ebérard ordonna des fouilles en la
côte de Badevel, et pendant 32 jours on y chercha vainement les traces
d’une mine d’argent dont l’existence était affirmée par cet
imposteur.
On trouva, il y a bien des années, dans les champs du territoire lieu dit «aux
boissières», avec des fondations de bâtiments, plusieurs monnaies du moyen âge
et une massue en fonte d’environ
CURIOSITES
Creux de
Malfosse - Cet abîme se remplit tout à
coup d’une eau qui jaillit en bouillonnant au-dessus de son orifice,
inonde la caverne se répand en dehors sur les prés du voisinage, et va se jeter
dans
LE TROU DE MALFOSSE
Un des phénomène
naturel les plus curieux de notre région
est « le trou de Malfosse »
situé sur le territoire de la commune de Badevel, à la limite des
communes de Beaucourt et St Dizier, deux communes situées dans le Territoire de
Belfort. A un kilomètre du village de
Badevel, à l’extrémité d’une étroite vallée, au pied d’un
coteau abrupt couvert d’une belle forêt, s’ouvre un entonnoir
d’une dizaine de mètres de diamètre et de cinq à six mètres de
profondeur. Au fond s’ouvre, comme
une gueule noire, une cavité qui s’enfonce mystérieusement dans le sol.
Largement ouverte autrefois, elle est actuellement bouchée par les éboulis et
par les objets que les visiteurs y
jettent.
Le trou est presque
toujours vide et vous regarde de son œil inoffensif, comme étonné de
l’honneur que lui fait le visiteur. Mais s’il pleut pendant une
quinzaine de jours, les habitants de Badevel s’aperçoivent un beau matin
que la vallée est couverte d’eaux jaunâtre et écumantes, le trou de
Malfosse s’est rempli et a débordé, pendant trois à quatre jours le flot
abondant s’écoulera. D’aucuns prétendent que le nuit, les habitants
des dernières maisons du village entendent un grondement caractéristique qui
accompagne la sortie des eaux. Puis brusquement tout s’arrête,
l’eau diminue dans l’entonnoir jusqu’aux prochaines pluies.
Ce phénomène ne laissera pas insensible les curieux et les chercheurs.
Déjà, lors de
l’établissement du réseau d’adduction d’eau à Badevel,
Monsieur le professeur FOURNIER de Besançon, appelé au village pour diverses
analyses s’était rendu sur place accompagné de Monsieur WARNERY, maire de
la commune et de plusieurs personnalités locales parmi lesquelles, Monsieur
MIROUDOT, directeur de l’usine d’horlogerie de Badevel. C’est
ce dernier actuellement décédé qui nous a, il y a quelques années relaté la
scène. Monsieur FOURNIER décida courageusement de s’engager dans
l’orifice béant. Mais les moyens d’exploitation étaient alors
précaires. On avait apporté comme éclairage que des bougies. Monsieur MIROUDOT
accepta de porter le lumignon et s’aventura en tête, fort peu rassuré,
nous dit-il. Après avoir parcouru à quatre pattes une galerie très basse
d’une vingtaine de mètres de longueur, ils arrivèrent à une crevasse qui
leur parut profonde. L’éclairage insignifiant, l’absence de tout
matériel spécialisé ne leur ont pas permis de pousser plus loin leur
entreprise.
Il y a quelques jours,
au début d’octobre 1954, un groupe de spéléologues de Montbéliard parmi
lesquels Messieurs JANSEN et VIGNERON, ont à nouveau tenté de pénétrer dans le
trou. Après des travaux assez pénibles de déblaiement de l’ouverture, ils
ont eux aussi parcouru la galerie, mais ils ont été arrêtés par un petit lac
d’une dizaine de mètres de diamètre. On le sonda avec une longue perche,
on n’en trouva pas le fond. La crevasse trouvée par le professeur
FOURNIER était pleine d’eau. Il n’en reste pas moins vrai que le niveau d’eau baisse en période de
sécheresse.
Nos spéléologues
montbéliardais ont donc décidé de revenir par temps sec afin de pouvoir
poursuivre leur avance plus profondément ; cependant il est à prévoir
qu’ils se trouvent en face d’un siphon. Pourra-t-il être
franchi ? C’est peu probable, l’avenir nous le dira.
L’hypothèse la
plus généralement admise pour expliquer l’écoulement intermittent des
eaux est celle-ci : une nappe d’eau souterraine très importante ne
communique avec l’extérieur que par un siphon naturel qui s’ouvre
au fond du trou de Malfosse. Les grandes pluies remplissent cette nappe, le
siphon s’amorce et l’eau s’écoule entièrement au dehors.
En août 2007,
j’ai adressé un courrier au groupe de spéléologie de Montbéliard pour
savoir si une étude concernant ce gouffre avait été faite depuis 1954, je
n’ai pas eu de réponse.
Source : Cette
coupure de journal m’a été remise gentiment par un habitant de Dampierre
les Bois, article paru sur un journal régional de l’époque,
j’ignore lequel.
ORGUES don
JAPY, proviennent de l’Abbaye de
Bellelay (Suisse) et sont classés depuis 27 juin 1977 monument historique.
Badevel peut être fier d’avoir un tel joyau.
CELEBRITES
BONAME Philippe né le 24 novembre
1851 à Badevel (25),chimiste et agronome, décédé à l’Ile Maurice en 1920
JAPY Frédéric :fondateur de la
dynastie industrielle, naquit à Beaucourt (90) le22 mai 1749 et décédé à
Badevel le 4 janvier 1812.
JAPY Frédéric Benoist, (1826-1904),
fit une carrière militaire, Saint Cyr, campagne du Mexique, colonel en 1869,
prisonnier en 1870, général en chef en 1885 et de division en 1891. En
retraite, il est élu sénateur du Territoire der Belfort en 1891, Grand Officier
de
JAPY Henri né le 12 janvier 1848,
décédé en 1935, Ingénieur des Arts et Manufactures Officier pendant la guerre
de 1870 Chevalier de
Dans une période plus
récente, il faut signaler le patriotisme de Madame SAINT BLANCAT, alors célibataire. Elle hébergea et cacha pendant la guerre 6 enfants
juifs. Elle est toujours restée en contact étroit avec deux petites juives.
L’une vit actuellement aux Etats Unis, l’autre en Angleterre. En
1983, elles sont d’ailleurs venues
lui rendre visite. En 1988, elle a été invitée par cette famille en Israël.
Durant son séjour, parmi d’autres participants elle planta un arbre à son
nom et reçut «