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Affaire DSK : les zones d'ombre

Par TF1 News (d'après agence), le 16 mai 2011 à 06h37, mis à jour le 16 mai 2011 à 21:31

Dossier : DSK dans la tourmente

Les premières déclarations de la police évoquaient un départ précipité de Dominique Strauss-Kahn de son hôtel, où il aurait abandonné des effets personnels et un téléphone, avant d'être arrêté in extremis à l'aéroport. En fait, c'est DSK lui-même qui a fourni les renseignements qui ont permis de le retrouver.

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DSK PS DSK à New-York le 14 mai 2011 © AFP

 On ne connaît pas encore sa version des faits. Ses avocats semblent s'orienter vers une défense centrée sur l'emploi du temps de Dominique Strauss-Kahn - un emploi du temps qui, selon eux, ne lui aurait pas permis d'agresser la femme de chambre qui l'accuse de viol. Une certitude, en tout cas : DSK "a l'intention de se défendre vigoureusement contre les accusations et il dément toute mauvaise conduite", a dit l'un de ses avocats dimanche soir. Le patron du FMI a été inculpé d'agression sexuelle, tentative de viol et séquestration par le parquet de New York. Les faits se seraient passés samedi dans la chambre d'hôtel qu'il occupait. Le point sur le scénario possible et ses zones d'ombre.
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    Publié le 24/11/2008 Dominique Strauss-Kahn
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Que s'est-il passé dans la suite 2086 ? Ce samedi, Dominique Strauss-Kahn est dans sa chambre de l'hôtel Sofitel à New York. Il y occupe depuis la veille la suite 2086. La seule version des faits est celle donnée par l'employée du Sofitel accusatrice de DSK. Vers 13h30, heure locale, cette femme de chambre de 32 ans entre dans la suite. Elle pense qu'il n'y est plus. "Elle a déclaré aux policiers qu'il était sorti nu de la salle de bain, avait couru dans le vestibule menant à l'entrée, où elle se trouvait, l'avait poussée dans la chambre et commencé à l'agresser sexuellement. Elle s'est dégagée de lui, et il l'a traînée à travers le vestibule jusqu'à la salle de bain où il a entrepris un acte d'agression sexuelle, selon la version des faits qu'elle a livrée à la police. Il a tenté de l'enfermer dans la chambre d'hôtel", a relaté un porte-parole de la police de New York. Selon la chaîne de télé MSNBC, le patron du FMI l'aurait notamment contrainte à faire une fellation. La femme de chambre parvient à fuir et signale l'incident. Le porte-parole de la police se refuse à donner tout détail éventuel sur les preuves qui auraient été relevées dans la chambre.

Le groupe Accor assure que DSK a bien fait son check-out. Allant à l'encontre des déclarations des autorités américaines qui évoquent une "fuite", le groupe hôtelier  Accor, propriétaire du Sofitel de New York, a fait une déclaration importante lundi à la mi-journée : Dominique Strauss-Kahn a bien signalé samedi son départ à la réception de l'établissement. Selon le quotidien Le Monde qui relaie des informations de l'hôtel new-yorkais, DSK effectue son "check-out" à 12h28 précises. Tout de suite après, il part déjeuner avec sa fille dans un restaurant proche du Sofitel. Une information jusqu'ici jamais relayée par la police américaine. Autre information fournie par une source interne à Sofitel sous couvert de l'anonymat : l'employée de l'hôtel serait rentrée aux alentours de midi dans la chambre de DSK. Ce qui ne correspond pas aux déclarations de l'employée qui affirme être entrée vers 13h30. DSK aurait quant à lui réglé sa note entre "12h28 et 12h38". La source précisé qu'une fois le check out fait, il est impossible de regagner la chambre, la carte d'accès étant démagnétisée. Selon elle, Dominique Strauss-Kahn s'est rendu six fois en dix-huit mois dans l'établissement new-yorkais, dont cinq fois en 2010. C'était son premier séjour cette année.

Accor précise en outre que le personnel en charge du ménage n'a pas d'autre moyen que de sonner pour savoir si quelqu'un se trouve à l'intérieur. La configuration de la suite 2806, dans laquelle a séjourné DSK, "n'est pas très pratique" et peut expliquer "qu'on n'entende pas du tout une employée entrer dans la chambre", déclare pour sa part Paul Dubrule, cofondateur d'Accor. "La salle de bain se trouve tout au fond de la suite, après un coude", explique M. Dubrule, qui a utilisé cette suite à de nombreuses reprises.

Un départ jugé "précipité" de l'hôtel. Pourtant, selon la version policière, DSK quitte précipitamment l'établissement. Pour argumenter, les autorités citent des affaires oubliées par le Français et notamment l'un de ses deux téléphones portables. A un moment indéterminé de l'après-midi, Dominique Strauss-Kahn appelle l'hôtel pour vérifier s'ils n'ont pas retrouvé son téléphone portable. Il indique au personnel qu'il se trouve à l'aéroport international John F. Kennedy de New York. Vers 16h40, DSK est interpellé alors qu'il se trouve à bord du vol Air France à destination de Paris. Il devait se rendre en Europe pour un entretien avec Angela Merkel et la réunion des ministres des Finances de la zone euro à Bruxelles. Des événements définis de longues dates. Alors que l'affaire venait d'éclater des sources policières américaines avaient parlé de "fuite" et d'une arrestation "in extremis". Il n'en est rien.

Un proche d'Anne Sinclair évoque une conversation téléphonique. Selon l'édition du Monde datée de mardi 17 mai, l'épouse de DSK, Anne Sinclair, a confié à des amis avoir eu son époux samedi après que celui-ci eut déjeuné avec sa fille juste après sa sortie de l'hôtel. Un détail qui irait donc à l'encontre de la thèse de la fuite. Toujours selon le quotidien, elle l'aurait eu une seconde fois au téléphone sur le trajet qui le menait à l'aéroport. Selon l'un des proches du couple, DSK aurait alors évoqué un "problème grave", sans faire allusion à une éventuelle agression. Dans un communiqué publié dimanche, Anne Sinclair a déclaré : "Je ne crois pas une seule seconde aux accusations qui sont portées contre mon mari. Je ne doute pas que son innocence soit établie".

Qui est cette femme de chambre ? On sait peu de chose sur l'accusatrice de DSK. Selon le New York Times, la femme est d'origine africaine et a une fille d'une dizaine d'années. Ce serait une employée modèle, selon l'hôtel. Le directeur de l'établissement de New York Jorge Tito a dit qu'elle y travaillait depuis trois ans. Elle "donne entière satisfaction tant en ce qui concerne la qualité de son travail que son comportement", précisait Jorge Tito. La jeune femme n'a fait aucun commentaire sur l'affaire. Dimanche, elle est arrivée au siège du Special Victims, le visage dissimulé sous une bâche blanche. C'est là qu'elle identifie Dominique Strauss-Kahn. Certains amis de DSK émettent des doutes sur la version de cette accusatrice.
 
DSK victime d'un "complot"? Un piège tendu, une peau de banane placée... Sur le Net mais aussi parmi plusieurs responsables politiques de gauche comme de droite cette piste est évoquée, sans avancer la moindre preuve. Le fait qu'un jeune militant UMP, Jonathan Pinet, ait été sans doute le premier, avant les médias américains, à annoncer l'interpellation sur Twitter en citant "un pote aux Etats-Unis", a aiguisé les soupçons de manipulation. Proche de DSK, Michèle Sabban, vice-présidente du Conseil régional d'Ile-de-France, évoque elle carrément "un complot international". "C'est le FMI qu'on a voulu décapiter et pas tant le candidat à la primaire socialiste", assure-t-elle, pour qui M. Strauss-Kahn est "l'homme le plus puissant après Obama". L'élue socialiste en veut pour preuve que "tout le monde sait que sa fragilité, c'est la séduction, les femmes. Ils l'ont pris par cela". Fin avril, lors d'un déjeuner avec des journalistes de Libération, DSK avait évoqué l'hypothèse d'une machination autour d'un viol pouvant être montée contre lui. (Lire notre article : quand DSK évoquait une possible machination)

Par TF1 News (d'après agence) le 16 mai 2011 à 06:37
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