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Par TF1 News (d'après agence), le 16 mai 2011 à 06h37, mis à jour le 16 mai 2011 à 21:31
Dossier : DSK dans la tourmente
Les premières déclarations de la police évoquaient un départ précipité de Dominique Strauss-Kahn de son hôtel, où il aurait abandonné des effets personnels et un téléphone, avant d'être arrêté in extremis à l'aéroport. En fait, c'est DSK lui-même qui a fourni les renseignements qui ont permis de le retrouver.
Nicolas Sarkozy exhorte à prendre "de la hauteur", tandis que François Fillon souligne que l'affaire DSK n'est en rien "une affaire d'Etat".
Publié le 17/05/2011L'onde de choc de l'affaire déborde largement au-delà du cadre de la vie politique française. Au PS, Benoît Hamon reconnaît que le parti est "dans un sentiment assez mêlé". Martine Aubry refuse de parler d'une éventuelle candidature à la primaire.
Publié le 17/05/2011Pour l'heure, le FMI, à l'issue d'une réunion d'urgence, a décidé... de ne prendre aucune décision. Et de "suivre l'évolution de la situation" dans l'affaire DSK. Un statu quo dont certains craignent qu'il ne dure même pas jusqu'à vendredi, jour de la prochaine audience. Les hostilités sont lancées.
Publié le 17/05/2011Le maintien en détention de Dominique Strauss-Kahn à New York souligne un peu plus le vide que son absence creuse au PS. Qui peut en bénéficier à gauche ? Martine Aubry, François Hollande, Ségolène Royal ? Première réponse avec cette étude.
Publié le 17/05/2011Alors que ses avocats avaient demandé sa remise en liberté sous caution, le patron du FMI a été finalement maintenu en détention à l'issue de son audience devant le tribunal de Manhattan à New York lundi.
Publié le 16/05/2011Dominique Strauss-Kahn a été maintenu en détention à l'issue de son audience devant le tribunal de Manhattan à New York lundi. 7 chefs d'accusation pèsent sur lui.
Publié le 16/05/2011<b>Réactions - </b>L'inculpation de Dominique Strauss-Khan aux Etats-Unis continue à agiter la classe politique française. La ministre de l'Ecologie a estimé lundi que la "victime avérée, c'est la France". Manuel Valls dénonce la diffusion d'images montrant DSK menotté et fait part de son émotion.
Publié le 16/05/2011Le chef de l'Etat ne veut pas paraître concerné par l'inculpation d'un rival à la présidentielle mais tout aux affaires de l'Etat comme il sied à un président et non à un candidat.
Publié le 16/05/2011La Bourse de Paris était en baisse lundi après-midi après l'arrestation de Dominique Strauss-Kahn - un coup de tonnerre dont les investisseurs redoutent les conséquences sur les marchés.
Publié le 16/05/2011Les ennuis judiciaires de Dominique Strauss-Kahn pouvaient difficilement tomber plus mal pour le FMI, alors que la zone euro se débat en pleine crise de la dette. Du coup, les regards se tournent vers de possibles successeurs. L'Italien Mario Draghi se dit "pas du tout intéressé".
Publié le 16/05/2011Le Fonds monétaire international doit tenir une réunion extraordinaire après l'arrestation de son patron, en pleine mise en oeuvre du plan de sauvetage pour la Grèce. Annoncée dimanche, elle a été reportée en attendant les développements de l'enquête.
Publié le 15/05/2011L'épouse de Dominique Strauss-Kahn, inculpé dimanche à New York d'agression sexuelle, de tentative de viol et de séquestration, a réagi par voie de communiqué dans l'après-midi, assurant qu'elle "ne doutait pas que son innocence soit établie".
Publié le 15/05/2011<b>Réactions - </b>L'inculpation de Dominique Strauss-Khan pour agression sexuelle a sidéré la classe politique française, qui souligne dimanche la présomption d'innocence due au patron du FMI tout en s'inquiétant des probables dégâts politiques et personnels de cette affaire.
Publié le 15/05/2011L'inculpation à New York du directeur général du FMI pourrait donner un coup d'arrêt à sa course vers l'Elysée. Cet épisode rebat les cartes de la primaire socialiste.
Publié le 15/05/2011Voici la procédure pénale américaine qui attend Dominique Strauss-Kahn, inculpé dimanche d'agression sexuelle, de tentative de viol et de séquestration. Première étape : le plaider coupable ou non coupable devant le juge, ce qui décidera de la tenue ou pas d'un procès.
Publié le 15/05/2011Un des lieutenants de Dominique Strauss-Kahn, s'est déclaré lundi persuadé que le directeur général du FMI pourrait prouver son innocence et serait bientôt parmi ses amis socialistes.
Publié le 16/05/2011Inculpé dimanche à New York d'agression sexuelle, de tentative de viol et de séquestration, DSK va plaider non-coupable, selon son avocat. La procédure judiciaire américaine est bien particulière. Décryptage.
Publié le 15/05/2011Dès dimanche matin, l'inculpation de DSK a fait réagir les habitants de Sarcelles dont il était député-maire. Les administrés ont beaucoup de mal à croire à la culpabilité du patron du FMI.
Publié le 15/05/2011Dominique Strauss-Kahn, dit DSK, est un homme politique français, membre du Parti socialiste. Plusieurs fois ministre, Dominique Strauss-Kahn est directeur du FMI depuis 2007. Son arrestation le 14 mai 2011 semble mettre un coup d'arrêt à sa carrière et à ses ambitions politiques.
Publié le 24/11/2008Le groupe Accor assure que DSK a bien fait son check-out. Allant à l'encontre des déclarations des autorités américaines qui évoquent une "fuite", le groupe hôtelier Accor, propriétaire du Sofitel de New York, a fait une déclaration importante lundi à la mi-journée : Dominique Strauss-Kahn a bien signalé samedi son départ à la réception de l'établissement. Selon le quotidien Le Monde qui relaie des informations de l'hôtel new-yorkais, DSK effectue son "check-out" à 12h28 précises. Tout de suite après, il part déjeuner avec sa fille dans un restaurant proche du Sofitel. Une information jusqu'ici jamais relayée par la police américaine. Autre information fournie par une source interne à Sofitel sous couvert de l'anonymat : l'employée de l'hôtel serait rentrée aux alentours de midi dans la chambre de DSK. Ce qui ne correspond pas aux déclarations de l'employée qui affirme être entrée vers 13h30. DSK aurait quant à lui réglé sa note entre "12h28 et 12h38". La source précisé qu'une fois le check out fait, il est impossible de regagner la chambre, la carte d'accès étant démagnétisée. Selon elle, Dominique Strauss-Kahn s'est rendu six fois en dix-huit mois dans l'établissement new-yorkais, dont cinq fois en 2010. C'était son premier séjour cette année.
Accor précise en outre que le personnel en charge du ménage n'a pas d'autre moyen que de sonner pour savoir si quelqu'un se trouve à l'intérieur. La configuration de la suite 2806, dans laquelle a séjourné DSK, "n'est pas très pratique" et peut expliquer "qu'on n'entende pas du tout une employée entrer dans la chambre", déclare pour sa part Paul Dubrule, cofondateur d'Accor. "La salle de bain se trouve tout au fond de la suite, après un coude", explique M. Dubrule, qui a utilisé cette suite à de nombreuses reprises.
Un départ jugé "précipité" de l'hôtel. Pourtant, selon la version policière, DSK quitte précipitamment l'établissement. Pour argumenter, les autorités citent des affaires oubliées par le Français et notamment l'un de ses deux téléphones portables. A un moment indéterminé de l'après-midi, Dominique Strauss-Kahn appelle l'hôtel pour vérifier s'ils n'ont pas retrouvé son téléphone portable. Il indique au personnel qu'il se trouve à l'aéroport international John F. Kennedy de New York. Vers 16h40, DSK est interpellé alors qu'il se trouve à bord du vol Air France à destination de Paris. Il devait se rendre en Europe pour un entretien avec Angela Merkel et la réunion des ministres des Finances de la zone euro à Bruxelles. Des événements définis de longues dates. Alors que l'affaire venait d'éclater des sources policières américaines avaient parlé de "fuite" et d'une arrestation "in extremis". Il n'en est rien.
Un proche d'Anne Sinclair évoque une conversation téléphonique. Selon l'édition du Monde datée de mardi 17 mai, l'épouse de DSK, Anne Sinclair, a confié à des amis avoir eu son époux samedi après que celui-ci eut déjeuné avec sa fille juste après sa sortie de l'hôtel. Un détail qui irait donc à l'encontre de la thèse de la fuite. Toujours selon le quotidien, elle l'aurait eu une seconde fois au téléphone sur le trajet qui le menait à l'aéroport. Selon l'un des proches du couple, DSK aurait alors évoqué un "problème grave", sans faire allusion à une éventuelle agression. Dans un communiqué publié dimanche, Anne Sinclair a déclaré : "Je ne crois pas une seule seconde aux accusations qui sont portées contre mon mari. Je ne doute pas que son innocence soit établie".
Qui est cette femme de chambre ? On sait peu de chose sur l'accusatrice de DSK. Selon le New York Times, la femme est d'origine africaine et a une fille d'une dizaine d'années. Ce serait une employée modèle, selon l'hôtel. Le directeur de l'établissement de New York Jorge Tito a dit qu'elle y travaillait depuis trois ans. Elle "donne entière satisfaction tant en ce qui concerne la qualité de son travail que son comportement", précisait Jorge Tito. La jeune femme n'a fait aucun commentaire sur l'affaire. Dimanche, elle est arrivée au siège du Special Victims, le visage dissimulé sous une bâche blanche. C'est là qu'elle identifie Dominique Strauss-Kahn. Certains amis de DSK émettent des doutes sur la version de cette accusatrice.
DSK victime d'un "complot"? Un piège tendu, une peau de banane placée... Sur le Net mais aussi parmi plusieurs responsables politiques de gauche comme de droite cette piste est évoquée, sans avancer la moindre preuve. Le fait qu'un jeune militant UMP, Jonathan Pinet, ait été sans doute le premier, avant les médias américains, à annoncer l'interpellation sur Twitter en citant "un pote aux Etats-Unis", a aiguisé les soupçons de manipulation. Proche de DSK, Michèle Sabban, vice-présidente du Conseil régional d'Ile-de-France, évoque elle carrément "un complot international". "C'est le FMI qu'on a voulu décapiter et pas tant le candidat à la primaire socialiste", assure-t-elle, pour qui M. Strauss-Kahn est "l'homme le plus puissant après Obama". L'élue socialiste en veut pour preuve que "tout le monde sait que sa fragilité, c'est la séduction, les femmes. Ils l'ont pris par cela". Fin avril, lors d'un déjeuner avec des journalistes de Libération, DSK avait évoqué l'hypothèse d'une machination autour d'un viol pouvant être montée contre lui. (Lire notre article : quand DSK évoquait une possible machination)