Friday, May 16, 2008

Au secours, la videosurveillance revient, à l'assaut des campagnes

Il y a de cela 2 ans, le Mouvement des Jeunes Socialistes lançait une campagne contre le projet de vidéosurveillance à Loches, suite à l'installation d'un dispositif de ce type à Parcay-Meslay. Grâce à une campagne forte du MJS et le soutien de nombreux lochois (plus de 1000 signatures), Jean-Jacques Descamps a mis son projet dans un tirroir et selon certaines sources, ce dernier tente de le ressortir en catimini de sorte que personne ne soit au courant de la mise en place de ce dispositif, restons vigilants.

Récément le nouveau préfet d'Indre-et-Loire, Patrick Subrémon a présenté le bilan 2007 de la lutte contre la délinquance en Indre-et-Loire, en axant son exposé sur le soutien à l'installation de la vidéosurveillance dans les communes qui le souhaiteraient. Rien de surprenant de la part d'un représentant de l'Etat qui ne fait qu'appliquer les consignes donnée par le Ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, qui déclarait en novembre 2007, vouloir "tripler, en deux ans, le nombre de caméras sur la voie publique afin de passer de 20.000 à 60.000".

D'une part, le bilan du Préfet d'Indre-et-Loire montre un recul de la délinquance en Indre-et-Loire (-5%) et souligne l'émergence d'une délinquance des mineurs en augmentation, forte heureusement que le boîtier anti-jeune vient d'être interdit d'utilisation sur le territoire français. D'autre part, ce bilan souligne l'augmentation de la délinquance lié aux stupéfiants et aux violences contre les personnes. Ces deux derniers types de délinquance ne peuvent être résolu par la vidéosurveillance. Une grande partie des violences contre les personnes sont des violences conjugales, nul intérêt de la vidéosurveillance dans la lutte contre ce fléau. Par ailleurs, le trafic de stupéfiant est rarement un fait de voie publique.

Développer à tout prix la vidéosurveillance, mais pourquoi ? 2 ans que la vidéosurveillance est installé à Parcay-Meslay et aucun chiffre, ni aucune analyse n'ont été réalisé depuis l'installation de vidéoprotection dans cette petite bourgade située en périphérie de la ville de Tours. Le Mouvement des Jeunes Socialistes restera vigilant et alerte contre toute tentative d'installation de nouveau dispositif de vidéosurveillance en Indre-et-Loire.

Relayé sur MJS37
Par Adrien Soissons

Tuesday, January 09, 2007

Bonne année !

Communiqué de l'UNL


L'UNL37 appelle à se mobiliser contre la vidéosurveillance à Loches. En effet il est scandaleux de vouloir installer ce système de sécurité coûteux pour flicer un peu plus les jeunes.

De plus la commune de Loches ne compte que peu d'habitants mais aussi un faible taux d'actes delictueux. C'est pourquoi l'UNL37 soutient cette campagne de lutte contre la vidéosurveillance à Loches et appelle les lycéens à signer la petition.

Pierre Madrolle

R-F UNL37

Sunday, December 03, 2006

Promenade sur le marché




Samedi 18 novembre, première rencontre en chaire, en os et en démagogie ( enfin pour sa part) avec notre très cher J. J . Descamps, rencontre qu'on pouvait presque qualifier de voulue car nous nous doutions bien que d'aller sur le marché de Loches à 10h un samedi matin pour diffuser des tracts contre la vidéosurveillance ne pouvait passer inaperçu.
Le personnage est tel qu'on se l'imagine, à l'aise, dans son environnement, sa ville, salué par ses concitoyens et partisans les plus fidèles, ce qui le rend sûr de lui voire même arrogant.

Aprés avoir fait signer plusieurs pétitions, nous avons rencontré Monsieur Le Député-Maire de Loches, ancien secrétaire d'état au Tourisme, quelques échanges et la discussion commence. Une discussion houleuse, mais intéressante , qui nous a conforté dans notre position et qui a donné lieu a un débat inhabituel je pense pour un samedi matin et pour lui, face à des opposants "politiques" et à la repartie certaine. Sûrement que monsieur Descamps pense que les jeunes ne sont bons qu'à rayer les voitures en centre-ville et inapte à l'exercice citoyen.

Au niveau du fond, notre adversaire, appuyé sur quelques témoignages de passants, déclare qu'il y a une augmentation des violences, des infractions sur les biens ( voitures, pots de fleurs) ou des vols. Et bien entendu plutot que de s'attaquer au fond du probléme et d'assumer l'échec de la politique sécuritaire de son leader - Sarkozy - Monsieur Descamps a choisi la maniére dissuasive comme moyen de répondre à cette violence. Il préfére donc de dépenser 100 000 € dans un équipement d'une petite centaine de caméras, qui n'empécheront pas les délits, plutôt que d'investir cette somme dans un cyber-café récement clos faute de personnel, ou bien dans des projets culturels qui pourraient faire des animations le soir ou pendant les vacances. Monsieur Descamps préfére faire de sa ville un objet touristique plus qu'un espace vivant pour ses administrés.

De plus, chose interessante et surréaliste à la limite même de la science fiction, le maire lochois a voulut nous faire croire que Loches allait être en avant-premiére mondiale, être équipée de caméras intelligentes qui ne filmeront que lorsqu'il se produira un délit dans son périmetre. Les nouvelles caméras qui ne s'allument que lorsque leur sixième sens, élément utilisé auparavant plutôt pour les laves-vaiselles, leur indiquerait qu'un méchant ( jeune ) est en train de dérober un anjoliver.

Il est vrai qu'il est plus facile de jouer sur l'émotionnel, la peur - des bandes armées et encagoulées - que de régler réellement les problémes de fond, surtout lorsque son propre parti, l'UMP et son ministre de l'intérieur, Nioclas Sarkozy, ont supprimé la police de proximité parce qu'elle n'agissait que de 8 à 19h. Mais le comble de la bétise a était atteint lorsque JJD, comme il se fait appelé sur son blog (Eh ouais ca fait jeune l'anglais), nous a soutenu avec force que les jeunes qui commétait les actes de délinquance, venaient de Blois et même de banlieue parisienne.
Attention citoyens lochois, les gangs du 9-3 vont venir vous brûler vos voitures, braquer les débits de tabac et voler vos fleurs. A ce niveau de délire on s'interroge, soit il a trop regardé de documentaires sur les gangs aux Etats-Unis, et de reportages sur les banlieues sur TF1, soit monsieur le maire ne veut pas reconnaitre que le probléme pouvait venir de sa politique municipale. Mais on s'indigne plus en réalité du discours politique de JJD, dont le champs lexical reste limité à la violence, cet homme fait peur, il vous terrorise au point de s'imaginer entourer de délinquants potentiels y compris sur le marché.

A bout de faits divers, nous avons orienté le débat sur les libertés indivduelles, mais aucune réaction si ce n'est un reproche à notre égard, nous ferions de la politique et refuserions de nous intérésser aux intérêts particuliers des lochois du centre-ville, que notre statut de citoyen français ne nous permettait pas non plus de venir à Loches pour (dés)informer les lochois de sa politique et de ses projets délirants. Mais quand bien même des centaines de personnes ont signé la pétition contre le projet de vidéosurveillance, ceux-ci ne seraient que des imbéciles, selon ses propres termes.

Il est évident que Monsieur Descamps était moins sur de lui que ce qu'il n'a voulut paraître , de plus il n'a pas dût prendre encore conscience de la mobilisation qui s'organise contre son projet. Loches Story mobilise, il faut que cela continu pour montrer au député-maire de Loches que son projet sécuritaire, basé sur la peur, est refusé par les citoyens. Les idées de Sarkozy ne passeront pas même à Loches.

Sunday, November 19, 2006

Loches Story dans la NR aprés le marché de Loches


Monday, November 13, 2006

Pétition contre la vidéo surveillance


Signez dés aujourd'hui la pétition en ligne contre la vidéosurveillance

Wednesday, November 08, 2006

Loches Story dans la presse

Des Caméras à Parcay-Meslay prés de Tours

La mairie de Parcay-Meslay va installer sous peu des caméras de vidéosurveillance, pour surveiller les jeunes, l'objectif là aussi est clair.
Extrait du conseil municipal :
"Le parking qui a été aménagé près des écoles maternelle et primaire et qui se trouve près du terrain de football sert régulièrement de lieu de rencontre pour des adolescents et des jeunes adultes"
"Des drogues « douces » sont vendues et consommées sur ce même parking."
"En août 2006, toujours sur ce même parking, ouvrira un centre multi-accueil composé d’une
crèche, d’une halte garderie et d’un centre de loisirs."
"Pour l’Education Nationale, monsieur l’inspecteur de circonscription s’est aussi prononcé en
faveur de la mise en place d’une installation de vidéosurveillance aux abords des écoles. Le
sujet sera évoqué à l’occasion du prochain conseil d’écoles."
"Les gendarmes qui interviennent régulièrement la nuit sur le parking des écoles sont du même
avis"
Pour plus d'informations : www.parcay-meslay.org/

Saturday, November 04, 2006

Le Monde : La Grande-Bretagne se transforme en une "société sous surveillance"

La Grande-Bretagne se transforme en une "société sous surveillance"
LE MONDE 03.11.06 14h56 - LONDRES CORRESPONDANT

Les écrivains anglais George Orwell et Aldous Huxley, pourfendeurs des dangers que la technologie fait courir aux libertés, ont-ils été prophètes en leur pays ? On pourrait le croire, à lire le rapport publié, jeudi 2 novembre, par la commission britannique pour l'information. Selon cet organisme, mis en place par le gouvernement, mais indépendant, la Grande-Bretagne est en train de devenir une "société sous surveillance".
Les auteurs sont des universitaires regroupés au sein du Réseau des études sur la surveillance. Leurs conclusions, présentées à l'occasion d'une conférence sur la protection des données et de la vie privée, mettent en évidence la multiplicité des formes que revêt ce contrôle des Britanniques, nourri d'une incessante collecte d'informations sur leurs déplacements et leurs comportements : caméras de surveillance, analyse des habitudes d'achat et de consommation, enregistrement des mouvements des personnes, des appels effectués et reçus sur leurs téléphones portables, ou de leur usage d'Internet.

FILMÉ JUSQU'À TROIS CENTS FOIS PAR JOUR
Un chiffre résume cette évolution, et confirme que les Britanniques restent le peuple le plus épié au monde : le royaume abrite 4, 2 millions de caméras de surveillance, soit une pour 14 personnes. Les CCTV (Close Circuit Televisions) sont partout : dans la rue, sur les autoroutes, dans les trains, les bus, les couloirs du métro, les centres commerciaux ou les stades. Un Londonien peut être filmé jusqu'à trois cents fois par jour.

Le rapport s'inquiète aussi des ingérences permanentes de la technologie dans la vie privée, à travers la "dataveillance". "Chaque fois que nous utilisons un téléphone portable, observe le président de la commission, Richard Thomas, ou une carte de crédit, achetons en ligne, surfons sur Internet, conduisons nos voitures, nous laissons une empreinte électronique." Ainsi, un Britannique sur deux possède une carte de fidélité et fournit donc involontairement des informations à plus de deux cents compagnies spécialisées dans le marketing électronique.

Les auteurs du rapport reconnaissent que la surveillance peut se révéler utile dans la lutte contre le terrorisme et le crime organisé, mais ils déplorent qu'elle soit devenue excessive, et le plus souvent automatisée, donc trop discrète, voire invisible, ce qui peut favoriser "un climat de suspicion et miner la confiance".

La commission a demandé à des experts d'imaginer ce que sera cette surveillance dans dix ans, en présentant plusieurs scénarios d'autant plus alarmants qu'ils semblent vraisemblables.

En 2016, prévoient-ils, des appareils photo minuscules, à reconnaissance faciale, seront incorporés dans les réverbères à hauteur d'homme, et permettront, à l'aide d'un logiciel spécialisé, d'établir l'image de leur cible en trois dimensions. Des drones voleront dans le ciel londonien pour surveiller d'éventuels manifestants. Ces appareils télécommandés auront été testés lors des JO de 2012.

Ce rapport tente de faire prendre conscience aux Britanniques de l'étendue des contrôles auxquels ils sont soumis et d'ouvrir un débat sur le difficile équilibre entre sécurité et liberté, sur "ce qui est acceptable et ce qui ne l'est pas dans une démocratie". Le gouvernement a réagi en soulignant qu'il était soucieux de rechercher cet équilibre. L'Association des officiers de police remarque, pour sa part, que de stricts garde-fous légaux protègent l'homme de la rue contre les éventuels abus de la surveillance policière.
Jean-Pierre LangellierArticle paru dans l'édition du 04.11.06