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Chapitre 5

Expression et mesure
de linterd卒

ependance

Nous consid卒

erons ici le cas dun vecteur `

al卒

eatoire (vct.a.) `

a deux dimensions

Z

= (

X, Y

)

R

2

, pour

eviter les lourdeurs du type

Z

= (

Z

1

, . . . , Z

d

)

R

d

, (quon appelle aussi v.a. de

R

d

). Ce que nous

d卒

evelopperons pour la v.a.

X

sadapte g卒

en卒

eralement facilement `

a la v.a.

Y

; dans ce cas, nous laisserons

`

a la sagacit卒

e de la lectrice (ou du lecteur) le soin dassurer cette adaptation.

5.1

Composantes dun vecteur al卒

eatoire

Soit

Z

= (

X, Y

) un vecteur al卒

eatoire (vct.a.) sur , et

z

0

= (

x

0

, y

0

)

R

2

. Rappelons que

{

Z

z

0

}

d卒

esigne l卒

ev`

enement

{

X

x

0

, Y

y

0

}

:=

{

|

X

x

0

, Y

y

0

}

; la fonction de r卒

epartition (ou loi)

de

Z

est la fonction

F

Z

:

R

2

[0

,

1] d卒

efinie par

F

Z

(

z

0

) :=

P

(

{

Z

z

0

}

). Les composantes

X

et

Y

sont

egalement des v.a., `

a valeurs dans

R

. Elles ont donc chacune 卒

egalement une loi

F

X

(

x

0

) :=

P

(

{

X

x

0

}

)

et

F

Y

(

y

0

) :=

P

(

{

Y

y

0

}

).

D卒

efinition :

Les fonctions de r卒

epartition

F

X

et

F

Y

sappellent les

lois marginales

du vecteur al卒

eatoire

Z

= (

X, Y

). La fonction de r卒

epartition

F

Z

=

F

(

X,Y

)

sappelle la

loi jointe

des v.a.

X

et

Y

. Les lois

marginales se d卒

eduisent facilement de la loi jointe :

Proposition 5.1

F

X

(

x

0

) =

F

(

X,Y

)

(

x

0

,

+

) := lim

y

0

+

F

Z

(

x

0

, y

0

)

et

F

Y

(

y

0

) =

F

(

X,Y

)

(+

, y

0

)

.

Preuve :

F

X

(

x

0

) =

P

(

{

X

x

0

}

) =

P

(

{

X

x

0

, Y <

+

}

) =

1

lim

y

0

+

P

(

{

X

x

0

, Y

y

0

}

) =

lim

y

0

+

F

Z

(

x

0

, y

0

). On proc`

ede de mani`

ere similaire pour

F

Y

(

y

0

).

2

En revanche, sans hypoth`

ese compl卒

ementaire, il nest pas possible de r卒

esoudre le probl`

eme de retrouver

la loi jointe `

a partir des lois marginales. Lind卒

ependance des v.a. est une hypoth`

ese qui donne une solution

`

a ce probl`

eme.

Proposition 5.2

Supposons que les v.a.

X

et

Y

soient

ind卒

ependantes

. Alors on retrouve la loi jointe `

a

partir des lois marginales par la formule :

F

(

X,Y

)

(

x

0

, y

0

) =

F

X

(

x

0

)

F

Y

(

y

0

)

. En particulier

 Si

(

X, Y

)

est 卒

el卒

ementaire, alors

p

z

0

:=

P

(

{

X

=

x

0

, Y

=

y

0

}

) =

P

(

{

X

=

x

0

}

)

P

(

{

Y

=

y

0

}

) =:

p

x

0

p

y

0

 Si

X

et

Y

admettent des densit卒

es

f

X

et

f

Y

, alors

f

(

X,Y

)

(

x, y

) =

f

X

(

x

)

f

Y

(

y

)

.

Preuve :

Comme

X

et

Y

sont ind卒

ependantes, les 卒

ev`

enements

{

X

x

0

}

et

{

Y

y

0

}

sont ind卒

ependants.

On en d卒

eduit que

F

(

X,Y

)

(

x

0

, y

0

) :=

P

(

{

X

x

0

, Y

y

0

}

) =

P

(

{

X

x

0

}{

Y

y

0

}

) =

P

(

{

X

x

0

}

)

P

(

{

Y

y

0

}

) =:

F

X

(

x

0

)

F

Y

(

y

0

)

.

Si les v.a. sont 卒

el卒

ementaires et ind卒

ependantes lune de lautre les 卒

ev`

enement

{

X

=

x

0

}

et

{

Y

=

y

0

}

sont

ind卒

ependants. Donc

p

z

0

:=

P

(

{

X

=

x

0

, Y

=

y

0

}

) =

P

(

{

X

=

x

0

}  {

Y

=

y

0

}

=

P

(

{

X

=

x

0

}

)

P

(

{

Y

=

y

0

}

) =:

p

x

0

p

y

0

.

1

ici nous supposons implicitement que

B

est une tribu et que la probabilit卒

e

P

est

-additive : voir cours de L3.

25

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26

CHAPITRE 5. EXPRESSION ET MESURE

DE LINTERD 卒

EPENDANCE

Si les v.a.

X

et

Y

admettent des densit卒

es, on voit facilement que

f

(

X,Y

)

(

x

0

, y

0

) =

2

F

(

X,Y

)

xy

(

x

0

, y

0

),

f

X

(

x

0

) =

dF

X

dx

(

x

0

), et

f

Y

(

y

0

) =

dF

Y

dy

(

y

0

) ; la derni`

ere relation sen d卒

eduit `

a partir de la premi`

ere.

2

5.2

Copules

D卒

efinition :

Soit

C

: [0

,

1]

[0

,

1]

[0

,

1] telle que

C

(0

, t

) = 0 =

C

(

t,

0) et

C

(1

, t

) =

t

=

C

(

t,

1) pour tout

t

[0

,

1]

(5.1)

et

C

(

u

+

, v

+

)

C

(

u

+

, v

)

C

(

u

, v

+

) +

C

(

u

, v

)

0

(5.2)

pour tous 0

u

u

+

1 et 0

v

v

+

1. On dit que les v.a.

X

et

Y

admettent

C

pour copule

si

et seulement si pour tout (

x

0

, y

0

)

R

2

on a

F

(

X,Y

)

(

x

0

, y

0

) =

C

(

F

X

(

x

0

)

, F

Y

(

y

0

))

.

(5.3)

Th卒

eor`

eme 5.3 (Abe Sklar, 1959)

Tout couple

(

X, Y

)

de v.a. admet une copule

C

(au moins).

Preuve :

Nous donnons la preuve dans le cas o`

u les v.a.

X

et

Y

admettent des fonctions de r卒

epartition

continues strictement croissantes,

F

X

: [

x

, x

+

]

[0

,

1] et

F

Y

: [

y

, y

+

]

[0

,

1], avec

x

:=

Inf

{

x

0

|

F

X

(

x

0

)

]0

,

1[

}

et

x

+

:= Sup

{

x

0

|

F

X

(

x

0

)

]0

,

1[

}

et similaire pour

y

et

y

+

(ces nombres 卒

etant

possiblement 卒

egaux `

a

). Dans ce cas la relation

F

(

X,Y

)

(

x

0

, y

0

) =

C

(

F

X

(

x

0

)

, F

Y

(

y

0

)) pour

u

=

F

X

(

x

0

)

et

v

=

F

Y

(

y

0

) montre quil faut prendre

C

(

u, v

) :=

F

(

X,Y

)

(

F

1

X

(

u

)

, F

1

Y

(

v

)) . On montre alors que

C

ainsi d卒

efini a 卒

egalement les autres propri卒

et卒

es annonc卒

ees.

2

Exemple :

Si les v.a.

X

et

Y

sont ind卒

ependantes, on voit imm卒

ediatement quelles admettent la copule

C

(

u, v

) :=

uv

. Les fonctions

C

(

u, v

) := max

{

u

+

v

1

,

0

}

et

C

+

(

u, v

) := min

{

u, v

}

, appel卒

ees

copules

extr`

emes de Fr卒

echet

, ont la propri卒

et卒

e que pour toute copule

C

, on a

C

(

u, v

)

C

(

u, v

)

C

+

(

u, v

) pour

tout (

u, v

)

[0

,

1]

2

.

Exercice :

Montrer que les copules extr`

emes de Fr卒

echet sont bien des copules. Calculer la loi de v.a.

uniformes sur [0

,

1] dont la loi jointe admet cette copule. Calculer dans ce cas la covariance (voir ci-dessous)

de ces v.a..

Exercice :

Montrer que la

copule logistique de Gumbel

C

(

u, v

) :=

uv

u

+

v

uv

est bien une copule.

Proposition 5.4

Soient

h

et

k

deux fonctions strictement croissantes de

R

dans

R

. Soient

X

et

Y

deux

v.a.,

X

0

:=

h

(

X

)

et

Y

0

:=

k

(

Y

)

. Si le couple de v.a.

(

X, Y

)

admet la copule

C

, alors le couple

(

X

0

, Y

0

)

admet 卒

egalement la copule

C

.

Exercice :

Montrer la proposition 5.4.

5.3

Covariance

D卒

efinition :

Soient

X

et

Y

deux v.a. ; on appelle

covariance

de

X

et

Y

et on note Cov (

X, Y

) le nombre

Cov (

X, Y

) :=

E

((

X

E

(

X

))(

Y

E

(

Y

))) .

On appelle

corr卒

elation

de

X

et

Y

et on note

(

X, Y

) le nombre

(

X, Y

) :=

Cov (

X, Y

)

p

Var (

X

)Var (

Y

)

.

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5.4. EXERCICES

27

Exemple :

Soient

X

une v.a. et

E

une v.a.

centr卒

ee

, cest-`

a-dire telle que

E

(

E

) = 0 ; on

suppose

que

X

et

E

sont

ind卒

ependantes

. Soient

a

et

b

deux r卒

eels ; posons

Y

:=

aX

+

b

et

Z

:=

aX

+

b

+

E

; nous voyons dans

Y

une fonction lin卒

eaire-affine de la grandeur al卒

eatoire

X

et dans

Z

sa valeur perturb卒

ee par des erreurs

de mesure

E

ind卒

ependantes de

X

. Alors Cov (

Z, X

) =

a

Var (

X

) = Cov (

aX

+

b, X

) ; en dautres termes,

dans ce cas Cov (

X, Z

) ne d卒

epend pas de lerreur

E

mais seulement de la pente

a

de la droite liant

X

et

Y

.

Exercice 5.1

Montrer que dans lexemple on a bien Cov (

Z, X

) =

a

Var (

X

). Soit

Z

n

:=

aX

+

b

+

E

n

, o`

u

E

n

=

1

n

E

. On suppose que

a

Var (

X

)

6

= 0 ; calculer

(

Z

n

, X

) et montrer que lim

n

(

Z

n

, X

) = 1.

Proposition 5.5 (in卒

egalit卒

e de Cauchy-Schwarz)

E

(

XY

)

p

E

(

X

2

)

E

(

Y

2

)

.

Preuve :

Il suffit de remarquer que la fonction

7

E

((

了X

Y

)

2

) est un polyn

ome du second degr卒

e

qui nest jamais n卒

egatif : son discriminant  = 4(

E

(

XY

))

2

4

E

(

X

2

)

E

(

Y

2

) est donc n卒

egatif. Lin卒

egalit卒

e

de Cauchy-Schwarz en d卒

ecoule imm卒

ediatement.

2

Proposition 5.6

Lapplication

(

X, Y

)

7

Cov

(

X, Y

)

est bilin卒

eaire et positive. La corr卒

elation est `

a

valeurs dans

[

1

,

1]

. Si

(

X, Y

) =

1

il existe

a

et

b

tel que

y

=

aX

+

b

p.s. avec sgn

(

a

) =

(

X, Y

)

.

Remarque :

La preuve de ce r卒

esultat est sans difficult卒

e ; la positivit卒

e tient au fait Cov (

X, X

) =

Var (

X

)

0. Le cas de

(

X, Y

) =

1 fait lobjet de lexercice 5.4

Il est int卒

eressant de noter que Cov nest pas d卒

efinie-positive ; en effet, comme nous lavons vu, le fait que

Var (

X

) = 0 nentraine pas que

X

= 0, mais seulement que

X

= Cste(=

E

(

X

)) presque s

urement. En fait,

il y a bien un produit scalaire derri`

ere la notion de covariance : il sagit de

< X, Y >

:=

E

(

XY

), `

a condition

dassimiler

2

 deux variables

X

1

et

X

2

d`

es lors quelles sont 卒

egales presque-s

urement (

P

(

{

X

1

=

X

2

}

= 1).

Dans ce cas les v.a. desp卒

erance nulle forment un sous-espace de codimension 1, et

X

7

X

0

:=

X

E

(

X

)

est la

projection orthogonale

sur ce sous-espace. L卒

ecart-type

(

X

) :=

p

Var (

X

) =:

k

X

0

k

est la

norme

de

X

0

au sens de ce produit scalaire, et la covariance de

X

et

Y

nest alors rien dautre que le produit

scalaire des projections

X

0

et

Y

0

. Dans cet esprit, la corr卒

elation

(

X, Y

) nest autre que le cosinus de

langle

entre

X

0

et

Y

0

dans le sens

< X

0

, Y

0

>

=

k

X

0

kk

Y

0

k

cos(

).

5.4

Exercices

Exercice 5.2 Cas de deux v.a. 卒

el卒

ementaires

Soient

X

et

Y

deux v.a. 卒

el卒

ementaires dont les lois sont

donn卒

ees par

x

1

2

3

P

(

{

X

=

x

}

)

1
3

1
3

1
3

, et

y

0

2

4

P

(

{

Y

=

y

}

)

1
4

1
2

1
4

On se propose de d卒

eterminer la loi jointe

F

Z

(

z

) de

Z

= (

X, Y

) et la copule couplant les lois de

X

et de

Y

dans deux situations distinctes. On pose

X

:=

X

() et

Y

=

Y

().

1. On suppose que

X

et

Y

sont

ind卒

ependantes

. Former successivement les tableaux donnant les

p

z

:=

P

(

{

X

=

x, Y

=

y

}

),

F

Z

(

x, y

) :=

P

(

{

X

x, Y

y

}

), et

C

(

u, v

) tels que

F

Z

(

x, y

) =

C

(

F

X

(

x

)

, F

Y

(

y

)), pour tous

z

:= (

x, y

)

 X  Y

, et tous (

u, v

)

F

X

(

X

)

F

Y

(

Y

).

Que vaut Cov (

X, Y

) ?

2. On suppose `

a pr卒

esent que les lois de

X

et

Y

sont coupl卒

ees par la copule

C

(

u, v

) :=

C

(

u, v

) :=

Max (

u

+

v

1

,

0). Former successivement les tableaux donnant les

C

(

u, v

),

F

Z

(

x, y

), et

p

z

, pour

tous (

u, v

)

C

(

F

X

(

X

)

, F

Y

(

Y

)) et tout

z

:= (

x, y

)

 X  Y

. Calculer la covariance Cov (

X, Y

) et la

corr卒

elation

(

X, Y

) dans ce cas.

Exercice 5.3 Cas de deux v.a. continues

Soient

X

et

Y

deux v.a. dont les lois sont donn卒

ees par

f

X

(

x

) =

1
3

I

[0

,

3]

et

f

Y

(

y

) =

1
2

I

[0

,

2]

. On se propose de d卒

eterminer la loi jointe

F

Z

(

z

) de

Z

= (

X, Y

) et la

copule couplant les lois de

X

et de

Y

dans deux situations distinctes. On pose

X

:=

X

() et

Y

=

Y

().

2

La relation

X

1

X

2

si et seulement si

P

(

{

X

1

=

X

2

}

) = 1 est une relation d卒

equivalence ; on consid`

ere le

quotient

de

lensemble

L

2

des v.a. telles que

E

(

X

2

) existe par cette relation d卒

equivalence.

background image

28

CHAPITRE 5. EXPRESSION ET MESURE

DE LINTERD 卒

EPENDANCE

1. On suppose que

X

et

Y

sont

ind卒

ependantes

. Calculer successivement la densit卒

e

f

Z

(

x, y

), la fonc-

tion de r卒

epartition

F

Z

(

x, y

) :=

P

(

{

X

x, Y

y

}

), et la copule

C

(

u, v

) (telle que

F

Z

(

x, y

) =

C

(

F

X

(

x

)

, F

Y

(

y

))), pour tous

z

:= (

x, y

)

 X  Y

, et tous (

u, v

)

[0

,

1]

[0

,

1].

Que vaut Cov (

X, Y

) ?

2. On suppose `

a pr卒

esent que les lois de

X

et

Y

sont coupl卒

ees par la copule

C

(

u, v

) :=

C

+

(

u, v

) :=

Min (

u, v

). Montrer que

3

F

Z

(

x, y

) = ((0

(

x

3

y

2

))

1.

Repr卒

esenter sur un schema du plan

R

2

x,y

sur quelles r卒

egion la fonction

F

Z

est 卒

egale respectivement `

a

0, 1,

x

3

, et

y

2

, et montrer que si la loi de

Z

:= (

X, Y

) admettait une densit卒

e

f

Z

on aurait

f

Z

(

x, y

) = 0

presque-partout.

Montrer que

Z

:= (

X, Y

) a m

eme loi que

Z

0

:= (

X,

2
3

X

).

En d卒

eduire la covariance Cov (

X, Y

) et la corr卒

elation

(

X, Y

) dans ce cas.

Exercice 5.4

Soient

X

0

et

Y

0

tels que

E

(

X

0

) = 0 =

E

(

Y

0

) et Var (

X

0

) = 1 = Var (

Y

0

).

1. Montrer que si

(

X

0

, Y

0

) = 1, alors Var (

X

0

Y

0

) = 0.

2. Soit

Z

tel que

E

(

Z

) = 0 = Var (

Z

) ; on suppose dabord que

Z

()

N

. Montrer que

P

(

{

Z

6

= 0

}

) = 0.

3. Soit toujours

Z

tel que

E

(

Z

) = 0 = Var (

Z

). On suppose `

a pr卒

esent que

Z

est absolument continue,

cest-`

a-dire quil existe une fonction

f

Z

:

R

R

+

, la densit卒

e de

Z

, telle que

P

(

{

X

[

a, b

]

}

) =

R

b

a

f

Z

(

z

)

dz

pour tout

a

b

. Montrer que pour tout

a

b

tels que 0

/

[

a, b

] on a

P

(

{

X

[

a, b

]

}

) = 0 ;

on dit que

Z

= 0

presque-s

urement

, et on 卒

ecrit 

Z

= 0 p.s..

4. Soient

X

et

Y

tels que

(

X, Y

) =

1. Trouver

a

et

b

tels que

Y

=

aX

+

b

; v卒

erifier que sgn (

a

) =

(

X, Y

).

Maurice Fr卒

echet (1878-1973) :

: Abe Sklar ()

3

On note

a

b

:= Min (

a, b

) et

a

b

:= Max (

a, b

).