24 novembre 2008

   Qui aurait imaginé au mitan du XXème siècle que dans les années 2000, on en viendrait verbalement aux mains à cause de l’écrivain Kléber Haedens ? Personne. C’est pourtant ce qui se passe depuis peu du côté de La Garenne-Colombes. Et la situation risque de dégénérer, d’autant que des manifestations sont prévues après-demain, après les distributions de tracts de “pro” et d’”anti” samedi au marché. C’est en effet mercredi, en 26605-0.1227540022.jpgprésence de l’académicien Jean d’Ormesson, que la municipalité de cette commune des Hauts-de-Seine doit poser la première du futur collège du quartier des Champs-Philippe, un collège dit HQE, c’est à dire construit aux normes “Haute Qualité Environnementale”. Son nom ? Collège Kléber Haedens. Une appellation d’origine très contrôlée, portée hâtivement sur les fonts baptismaux le 20 octobre, comme s’il y avait urgence, alors que le bâtiment ne doit être inauguré qu’en septembre prochain. Tout cela est d’autant plus curieux que les travaux sont déjà bien avancés. Mais ainsi en ont décidé après délibérations le Conseil municipal de la ville et le Conseil général du département. C’était le choix du maire de la ville depuis sept ans, le docteur Philippe Juvin, professeur de médecine, vice-président du Conseil général et secrétaire national de l’UMP. Or, contrairement à Deng Xiaoping, Kléber Haedens n’y a jamais habité. Son oeuvre n’a pas davantage de rapport avec cette ville. C’est simplement que M. le maire a voulu honorer la mémoire de l’un de ses écrivains de chevet. Sans demander l’avis des enseignants, des parents d’élèves ou des habitants du quartiers. Dans le même élan, il serait déjà prévu de distribuer Une histoire de la littérature française de Kléber Haedens aux enfants entrant en 6ème “afin de développer leur esprit critique”. Aussitôt, la contre-offensive s’est organisée auprès d’un certain nombre de Garennois afin que l’on ne donne pas le nom d’un “écrivain antirépublicain qui préférait les valeurs de la Révolution nationale à celle de la Révolution française“.

   Des pétitions ont circulé, des conseils municipaux ont été alertés, et Bernard Dargols, un ancien combattant garennois, vétéran du Débarquement à Omaha Beach, s’est même dit prêt à rendre ses décorations ; en attendant, il écrit une lettre ouverte intitulée ”J’ai honte d’avoir survécu pour voir ça à La Garenne-Colombes”. Il est vrai que les détracteurs de Philippe Juvin se sont mis entre temps à explorer le dossier Haedens et qu’ils ont mis en ligne sur leur blog un certain nombre d’informations dans lesquelles l’Action française côtoie Je suis partout et l’OAS ; dans le même temps, les catholiques traditionnalistes célèbrent à l’église Saint-Urbain de cette ville une messe selon le rite extraordinaire (missel du Bienheureux pape Jean XXIII) depuis dimanche dernier ; ce qui amène donc des Garennois à se souvenir que, malgré les requêtes de l’opposition municipale, le “Liberté, égalité, fraternité” qui avait disparu du fronton de la commune il y a quatre ans n’a toujours pas réapparu !

     Pour les contrer, le maire diffuse ce matin sur son blog une intervention du journaliste André Bercoff qui prend sa défense au nom du combat contre “le politiquement correct”, évoque les boulevards Lénine de nos ex-banlieues rouges et prévient que si ça continue, si le “scandale” du boyccot de Haedens devait perdurer, il n’y aurait plus qu’à réactiver les Sections spéciales… Le blog de Philippe Juvin en fait lui aussi des tonnes. Ainsi ose-t-il, à travers un communiqué de soutien de l’UMP local, présenter Kléber Haedens comme “un résistant” (ce qui doit bien le faire rire là-haut) au motif que juste après la guerre, Pierre Bénouville a écrit dans ses mémoires que son ami écrivain lui servit occasmaurras.1227539714.jpgionnellement de boîte aux lettres à Lyon. Encore faut-il préciser que Bénouville lui-même continuait jusqu’en 1943 à collaborer comme lui à des organes maurrassiens, antirépublicains, antisémites et anticommunistes tels que L’Alerte de Léon Bailby notamment. Quelle caution de moralité, Bénouville ! Le blog va jusqu’à mettre Kléber Haedens sur la même ligne et sur le même plan qu’Honoré d’Estienne d’Orves, premier martyr de la Résistance exécuté par les Allemands au Mont-Valérien, et que Georges Bernanos, un authentique grand écrivain, lui, qui jeta son talent et son autorité morale dans les articles qu’il écrivit pour défendre la Résistance et la France libre depuis le Brésil où il s’était exilé. Un amalgame indécent entre ces trois hommes au motif qu’il avaient été tous les trois “royalistes, maurrassiens et résistants”. Ce qui n’est pas pour déplaire au site maurrassien Royal-Artillerie.

    Alors qu’en est-il exactement de Kléber Haedens (1913-1976), si fameux qu’il vaille que l’on s’étripe autour de son nom ? Ce n’était pas vraiment un homme de gauche, non. Formé à l’école du polémiste Léon Daudet, il fraya dès sa jeunesse avec les milieux d’Action française avant de rejoindre ceux qu’on a appelé “les non-conformistes des années 30″ ( Maurice Blanchot, Robert Brasillach, Denis de Rougemont etc) à la revue mensuelle Combat au moment où elle devenait de moins en moins culturelle et de plus en plus politique. Avant-guerre, il collabora également par ses articles à des journaux d’extrême-droite tels que L’Insurgé, L’Action française, Je suis partout mais aussi de la NRF à partir de 1939. Il fut l’un des secrétaires de Maurras à Lyon lorsque l’AF s’y replia, comme Michel Déon.

    Sous l’Occupation, avec quelques camarades de Combat dont Claude Roy, il adhéra aux Compagnons de France, mouvement qui dépendait du Secrétariat général à la Jeunesse du gouvernement de Vichy. Mais dans ses articles de la revue lyonnaise Confluences et du Figaro entre autres, comme dans ceux de 1940-1942 dans des journaux de zone sud (L’Alerte, Idées), ce maréchaliste n16536.1227539674.jpg‘hésitait pas à moquer la prétention du nouvel ordre moral à régénérer la littérature :”Entreprendre le redressement d’une littérature qui compte des écrivains comme Claudel, Maurras, Valéry, Proust, Gide, Giraudoux, Montherlant est une prétention ridicule. On n’avait pas eu une pareille floraison de talent et de génie depuis le XVIIème siècle” (cité par Gisèle Sapiro dans La Guerre des écrivains, Fayard, 1999). La littérature au-dessus de la politique : ce sera sa constante jusqu’à sa mort. Quant à sa collaboration à l’hebdomadaire Je suis partout, brandie par ses adversaires d’aujourd’hui, elle se résume à deux articles littéraires les 25 mars et 1er juillet 1938, et à une nouvelle intitulée “Pas de chance” le 22 mars 1940 (selon Pierre-Marie Dioudonnat Les 700 rédacteurs de Je suis partout 1930-1944, Sedopols, 1993).

   Après-guerre, Kléber Haedens collabora à de nombreux journaux (Paris-Presse, Candide …). Parallèlement, il mena une activité de romancier (Salut au Kentucky, Adios, L’été finit sous les tilleuls) laurée notamment par le prix Interallié et le prix de l’Académie française. Autant si ce n’est plus que ses romans, ses essais et notamment le remarquable Une histoire de la littérature française (publié en 1943 et repris chez Gallimard dix ans plus tard), en ont fait l’un des pères spirituels de ces agitateurs de la droite littéraire qu’on appela “les Hussards”. Ce qu’une anecdote résume mieux que tout : en 1976, Paul Morand mourut pendant le Tour de France, et Kléber Haedens quinze jours plus tard ; Antoine Blondin qui passait par là en suivant les cyclistes fit un détour par la maison de Haedens, près de Toulouse, où il avait si souvent été, pour lui faire ses adieux en compagnie de quelques amis ; un chauffeur-livreur se présenta qui venait livrer “la cave de M. Morand” dont Haedens était l’héritier. Le lendemain, il n’en restait rien. Quand il reprit ses esprits deux jours plus tard, Blondin conclut :”Tout le reste n’est que litres et ratures”. Ceci pour dire que Kléber Haedens après les années 50, c’était surtout ça, qu’on aime ou pas cet état d’esprit : un anar de droite qui croyait avant tout au rugby, à la tauromachie, aux amis, au vin et surtout à la littérature. Ce qui ne l’empêcha pas d’adhérer au comité Charles Maurras à l’occasion de son centenaire en … 1968, ce qui n’en faisait pas vraiment un opportuniste.

   Voilà Kléber Haedens. Sa présence s’impose-t-elle au fronton d’une école dans une ville où il n’avait peut-être jamais mis les pieds ? J’avais de la sympathie pour le personnage et j’éprouve toujours un vif plaisir à relire certains de ses livres ; mais franchement, la France ne manque pas de grands écrivains à honorer tout en honorant une école, sans qu’il soit nécessaire d’aller chercher du côté des seconds couteaux, surtout si leur passé prête à controverse alors qu’une telle initiative doit être par définition consensuelle. L’affaire valait qu’on s’y attarde car elle est un reflet de l’air du temps en France. En septembre prochain, une école primaire doit ouvrir ses portes à La Garenne-Colombes en même temps que le collège Kléber Haedens. Elle s’appellera “Ecole Jean Jerphanion”, du nom du héros des Hommes de bonne volonté de Jules Romains. Rien à signaler sur ce front-là, pour l’instant.

(”Charles Maurras au bureau” photo D.R.)


Commentaires

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  1. Suite sous, Paris n’a pas voulu des archives de Némirovsky qui ne seront consultables qu’à New York. Tous les prix Goncourt ne sont “suitable” pour les collèges, de banlieues en particulier.

  2. moi je trouve qu’il y a un retour rampant aux “valeurs” de la “Révolution Nationale” :

    Vous vouliez dire aux “vapeurs”…

  3. Menteurs !
    Et la manne publique distribuée
    aux écoles confessionnelles
    soit-disant “libres” ?
    Menteurs et voleurs !
    Que ce soit clair,
    l’espèce en voie de disparition, paraît-il
    ici appelée - comment déjà ? - franco-catholique
    n’est que la faction réactionnaire, conservatrice,
    la plus radicale, voire extrémiste, de l’échiquier,
    la moins soucieuse de la chose publique,
    en ce que, justement, elle ne leur appartient pas
    en propre et ne leur sert pas aveuglément dividendes !
    Et bien non, tout le monde n’est pas d’accord
    pour lui confier la clé des affaires sans garanties
    de partage et d’équité.
    Deviserépublicainement.

  4. moi je trouve qu’il y a un retour rampant aux “valeurs” de la “Révolution Nationale”
    Sweet Sue

    Ce qu’il y a d’inquiétant avec les moutons de l’antifascisme, c’est leur incapacité à proférer deux phrases sans reourir aux scies les plus éculées du genre. Parmi eux, le retour (éternel) du fascime rampant…

  5. “dans les catacombes alors, c’est ça?”
    Rédigé par : elcano | le 25 novembre 2008 à 14:55

    Doux Jésus! Les établissements cathos privés français subventionnés par l’état (donc par nous, dont moi, hélas) NE MANQUENT PAS, alos, à défaut d’immaculée conception, baptisez le prochain Kleber Haedens et entre-temps arrêtez de vous coiffer les douilles.

    Et puis, bon, les catacombes et le martyre c’est quand même votre fond de commerce: alors de quoi vous plaignez-vous?

    Comme disait à juste titre un poète inverti de la race des phoques : “allez vous faire loutre! ”
    Une bonne fois pour tourte. Mieux vaut tarte que Jammet.

    amications undertheElcano et malcomlowrytes
    dB

  6. C’est l’ordre des choses qui me gêne ici car le choix dont on parle me semble vain.

    Je ne peux dire de connaître l’œuvre d’écrivain de Kléber Haedens, il me semble toutefois que l’on parle d’école de la République et si outre à n’être pas un si grand écrivain, il était antirépublicain la solution du problème se trouve toute seule.

    Nous devrions faire preuve de maturité quant à notre relation avec l’histoire et passer outre les qualités morales d’un homme, mais il faut que son œuvre nous permette d’oublier sa bassesse et même son ignominie. Bref, si je n’ai pas apprécié la porte des chiottes portant inscrite une citation de Céline (aussi que la censure dont ladite porte fut honorée), j’apprécierais un Collège Céline.

  7. : Sweet Sue | nemirovski a obtenu le renaudot,pas le goncourt !

  8. Bonnet phrygien bas, Mister Polémikœur. La République nous appelle.

  9. Si cet élu avait donné le nom de ce collège à un écrivain anti-moderne musulman, hindou, bouddhiste ou juif - ce billet n’aurait jamais connu le jour. C’est parce qu’il y a catholicisme derrière ce réactionnaire-là, ce catholicisme aujourd’hui minorité parmi tant d’autres en France, que l’hallali est sonné.

    Les écoles privés “sous contrat” ne sont malheureusement en rien libres, et n’ont donc pas les moyens éducatifs d’être catholiques pour celles qui le voudraient. Et en attendant je continue à financer les établissements Ferry, Thorez, Aragon ou Sartre, qui prodiguent une éducation d’un niveau bégaudien. Or aucun de ces gens n’étaient neutres; ils se sont tous fait les chantres d’une idéologie ou d’une autre, violente et absolutiste, que je ne partage pas.

    La poutre, la paille.

    @polémikeur: avoir du respect pour la chose publique? alors que lorsqu’un maire choisit un nom connoté franco-catholique pour un de ses collèges, on lui fait un procès d’intention? alors que quand dans le même temps cent autres maires choisissent des noms de communistes on n’en pipe mot? zavez pas l’impression qu’elle est pas tout à fait neutre votre chose publique là? on me la fait pas.

  10. “Bref, si je n’ai pas apprécié la porte des chiottes portant inscrite une citation de Céline (aussi que la censure dont ladite porte fut honorée), j’apprécierais un Collège Céline. ”
    Rédigé par : Renato | le 25 novembre 2008 à 15:35 | Alerter

    Parce que Céline, lui, était républicain?
    Vraiment n’importe quoi, Renato. N’importe quoi. Par contre pour la porte des chiottes vous avez raison. Moi non plus je n’ai pas apprécié. La propreté des chiottes ça commence par la porte. Et la poignée.

    amications sanisettes
    dB

  11. Et le p’tit baudet-Thibaudet, l’a donné son nom à un collège ?
    Pas beau, nez roux, da ! Fumard au lit, clé: beret à danse.

  12. Pourquoi un écrivain anti-républicain, comme la France en a tant connu et de talent, ne pourrait-il pas donner son nom à une école? c’est une chasse aux sorcières politiques, surtout quand il y a par exemple tant de communistes (donc non seulement anti-républicains, mais en plus totalitaires), qui donnent leurs noms à tant de nos établissements.

    En outre, l’éducation républicaine ayant sombré dans le caniveau en comparaison de sa devancière 3erépublique, ça n’est peut-être pas vraiment le moment de faire la fine bouche ni de la ramener.

  13. Et les collèges ou lycées Coluche, vous en pensez quoi ?

  14. Pour résumer… Et si on donnait des numéros aux collèges et lycées comme dans les pays à l’avenir radieux ? Hein… c’est ça qui serait chouette !

  15. maintenant tout le monde est parti, du coup KTK en a presque l’air intelligent!

  16. “Et en attendant je continue à financer les établissements Ferry, Thorez, Aragon ou Sartre, qui prodiguent une éducation d’un niveau bégaudien. ”
    Rédigé par : elcano | le 25 novembre 2008 à 15:44 | Alerter

    Décidément, ou vous ne voulez pas comprendre ou les voies du Seigneur sont bien impénétrables:

    - Financer l’école publique c’est notre DEVOIR A TOUS. Un dû.
    - Financer l’école privée c’est lui faire une FAVEUR. Indue.

    Amications damedecharitées
    dB

  17. De toute les façons que l’on nomme un collège, les effets n’en seront sûrement pas la cause.
    La cause est ailleurs comme d’habitude.

    PS : pour une fois parlons ouvertement.

  18. youpeeeee vous êtes incorrigible, petit collégien.

  19. Le congrès des maires de France ouvre dans quelques jours.
    Ne serait-il pas plus sage de distribuer une bonne fois pour toute à tous les élus un ouvrage dont le titre est : Les 700 rédacteurs de “Je suis partout” avec une petite notre explicative qui pourrait être : même si vous n’avez aucun respect pour vos administrés, pensez à choisir des noms d’école qui ne figurent pas ici. Cela vous évitera les pires ennuis.
    Signé : Le bon sens.

  20. Di Brazza, votre finesse de lectur vous honore ! cependant, un lecteur qui ne sait pas assumer son histoire, il vaudrait mieux qu’il s’asseye (ou s’avachisse si vous préférez) devant la télé.

    Reconnaître les qualités de son pire ennemi c’est faire preuve d’intelligence et d’éducation, en ce sens l’école Républicaine devrait reconnaître le mérite, et il me semble que quelque Collège porte le nom de personnages historiques qui ne furent point républicains.

    Mais si vous n’avez pas encore compris quelle est la place de Céline dans l’histoire de la littérature, si vous jouez votre exercice de détestation parce que son ignominie vous dégoûte, passons à autre chose.

    Sachez, en passant, que sous d’autres cieux l’on entend les mêmes arguments pour Malaparte à gauche, et… Pasolini à droite, car les limites du moralisme d’emprunt sont justement de s’attaquer aux hommes là où l’œuvre est irréprochable. Donc : non à Kléber Haedens, oui à Céline.

  21. @brazza: la chose publique et l’école publique ne sont pas neutres mais empreintes d’une idéologie qui a de plus en plus tendance à être totalisante. Je n’ai aucun devoir à financer un collège qui porte le nom de Maurice Thorez, ou encore un autre celui de Sartre. Je le fais parce qu’on ne m’en laisse absolument pas le choix; mais alors quand on vient me pondre un caca nerveux comme Mr Assouline, parce qu’un collège va être nommé Kléber Haedens et que ça fait mal au cul et au portefeuille de certains républicains (ce que je peux comprendre), je dis que les dés sont pipés et que cette chose publique ne traite pas toutes les cultures et tous les peuples à la même enseigne. En revanche dans le même temps, l’éducation prodiguée par cette chose sombre dans des proportions bégaudiennes.

    En résumé, n’étant ni communiste ni fasciste, je ne me sens AUCUN DEVOIR vis-à-vis de l’Etat; je ne lui dois rien, en dehors de son monopole de la violence qu’il essaye plutôt mal que bien ces temps-ci, de mettre au service de la Justice. L’Etat m’impose un certain état de droit que j’ai le loisir de trouver injuste, et se doit de respecter mes libertés individuelles et culturelles sinon c’est qu’il veut le pouvoir et le contrôle absolus, et alors c’est le chemin de la servitude et donc de la guerre.

    Il faut donc les avoir bien accrochées, quand on ne trouve rien à redire à avoir quantités de collèges Aragon ou Sartre, à commettre un billet parce qu’un collège se prénomerait Kléber Haedens. C’est du commissariat politique.

  22. Il suffit d’être logique, actuel. lycées et collèges doivent enfin rendre hommage aux femmes. un collège hélène cixous,baronne de stael, george sand, ou un lycée Nina bouraoui, un collège marie cardinal, ou pauline réage, quelle beauté! éliminez les antisémites voltaire, honoré de balzac, céline, crapules impétueuses et bourdonnantes qui font honte à la nation.

  23. Anti Mythe

    momo la lessive n’a pas tout à tord, nettoyage par le beau et le bon : la femme quoi.

  24. La république ne me protège nullement de votre plomb, c’est encore une vue de l’esprit. Eventuellement elle vous condamnerait pour assassinat, probablement à une peine légère - ce qui n’a rien à voir.

    Je me fous de savoir si Haedens a fait oeuvre de charité chrétienne, que je sache Sartre n’en a pas fait grand preuve non plus quand il déclarait que tout anti-communiste était un chien. Ca n’empêche pas l’un d’avoir été un formidable critique littéraire véritable amoureux de la littérature française, et l’autre un puissant penseur.

    Ce que je sais par contre, c’est que l’hallali est lancé toujours dans la même direction sur des bases de chasse aux sorcières politiques. Il y a les écrivains fréquentables et les écrivains infréquentables, ceux qui sont politiquement correct (en gros, de gauche républicains et modernes) et ceux qui ne le sont pas. S’il s’agissait ici de Céline au lieu de Haedens, le débat serait strictement le même. S’il s’agissait de Bernanos, il se trouverait quelqu’un de “plus à gauche” qu’Assouline pour sonner la charge, mais charge totalitaire il y aurait.

    Quant au catholicisme, qui en fait mention dans le débat si ce n’est d’abord Assouline dans son billet, dévoilant par là la cible réelle sous-jacente: les Français Catholiques. Je me fous de savoir si Haedens était chrétien, et personnellement je ne partage absolument pas les opinions de Maurras ou celles de l’Action Française. Cependant, vu de 2008 ils se sont tous insurgés (comme Bernanos ou Péguy) contre le gouffre actuel dans lequel la “modernité républicaine” nous a entraînés. Rien que pour ça certains d’entre eux méritent sans doute une place au fronton des écoles de ce pays, une toute petite place.

  25. “C.E. Gadda décrit le lièvre comme animal féroce car il peut épuiser 40 chasseurs et 80 chiens.”
    Les amis des lièvres sont parfois bien plus dangeureux que les chasseurs, la preuve:

    http://taomugaia.canalblog.com/

  26. “car les limites du moralisme d’emprunt sont justement de s’attaquer aux hommes là où l’œuvre est irréprochable. Donc : non à Kléber Haedens, oui à Céline. ”
    Rédigé par : Renato | le 25 novembre 2008 à 16:36 | Alerter

    Irréprochable, donc, l’oeuvre de Céline.
    Bagatelles, quoi.

    Pour la lecture vous me conseillez quoi: la globale ou la syllabique?

    amications béabates et béates
    dB

    Et une école maternelle Marquis de Sade: vous en penseriez quoi?

  27. L’histoire de la littérature française est aussi mon livre de chevet et je ne manque jamais de relire ce que Kléber Haedens pensait de tel ou tel auteur. C’est par Blondin que j’ai appris, sinon à le connaître, du moins à découvrir cette bande de joyeux lurons enchanteurs que sont ou étaient Jacques Laurent, Michel Déon, Haedens, voire Morand, Chardonne, etc. tous ces écrivains qualifiés de droite, qui m’ont enfin délivrés des Sartre, Camus et autres écrivains dits engagés.
    A propose de Chardonne, (Jacques Boutelleau), les autorités du village de Chardonne (Canton de Vaud-Suisse) avaient désiré honorer celui qui y avait résidé durant la guerre (?) en baptisant une place ” Jacques Chardonne”. Tollé général qui rapelle étrangement ce qui se passe à La Garenne-Colombes.
    baczol

  28. baczol… m’enfin
    Haendes, raccroché en dernière minute au wagon des Hussards maintenant. On aura tout lu !

  29. @ tous ces écrivains qualifiés de droite, qui m’ont enfin délivrés des Sartre, Camus et autres écrivains dits engagés.

    ça alors! quand même étonnant ce qu’on peut apprendre sur un blog de la grande nation voisine.

  30. La vérité est que seul pauledel à lu Haedens, mais il est hors-jeu. Pour finir l’épuration: qui lit encore Sullivan ?

  31. Bien Di Brazza, trions dans nos rayons.

    Première victime ? Shakespeare, puisqu’il dessina un personnage repris par la suite par maintes plumes et dictateurs populistes : le méchant usurier Shylock.

    Et ainsi de suite…

    Triez donc, triez quelque chose restera.

  32. “tous ces écrivains qualifiés de droite, qui m’ont enfin délivrés des Sartre, Camus et autres écrivains dits engagés.”
    Rédigé par : baczol | le 25 novembre 2008 à 16:59 | Alerter

    Engagé, Camus? Certes.
    EnRagé, Sartre? Certes, certes.

    A dégager, Kleber Haedens? Assurément.

    Amications certepentines
    dB

  33. “Triez donc, triez quelque chose restera.”
    Rédigé par : Renato | le 25 novembre 2008 à 17:29 | Alerter

    Il fut un temps on triait les lentilles, histoire d’éviter de se casser une dent.
    Maintenant les lentilles bien des gens s’en désintéressent. A part ceux qui en portent. A première vue, vous n’en portez pas.

    amications ilmallluméavecunaLunettes
    dB

  34. La France n’est pas une secte héréditaire ! crétin !
    Rédigé par : Louis Lumière | le 25 novembre 2008 à 17:38 | Alerter

    Mon cher Louis, c’est très beau: je vous BISSE à l’arrêt .A l’arrêt, oui: que voulez vous, en pleine course désormais ce luxe là m’est interdit, manque de souffle et tout et tout.

    Amications trèbienàvouttes
    dB

  35. Di Brazza : je mange de lentilles et je porte de lunettes.

    Elcano : pour quelqu’un comme moi que pouvant vivre n’importe où, choisit la France parce que Laïque, vous êtes fatigant : la France Catholique, les Musulmans de France, les Juifs Français, les Protestants de France… j’attends les Bouddhistes, les Indouistes, les Animistes… on en peut plus.

    Il faudrait mettre en question la valeur de l’écrivain. Alors, il vaut quoi ce Kléber Haedens ?

  36. @Louis: rugby, vous? le gauchiste politiquement correct, amateur de bechigue et de plaquages cathédrales, de chisteras et up-and-under? laissez-moi rire, on la fait pas au n°9 elcano et vous ne pouviez pas plus mal tomber en la matière, d’autant que je joue toujours.

    La France se porte, plutôt mal je crois, et je n’y peux rien. Je ne suis ni défaitiste ni pisse-froid, simplement réaliste. Une des différences entre vous et moi, est que je n’égalise pas la France à la République. Et celle-ci justement, ce système politique et sociétal qui règne sur ce pays, ne vaut plus tripette. Son éducation, sa justice; par exemple. Ses finances aussi, et bien d’autres. Et y’en a qui viennent me donner du “notre devoir à tous envers l’Etat”. Non mais, faut être barjot… et vous qui m’expliquez sans rire que sans république je serais déjà mort, parce que catholique. Là ça frise la folie.

    Je ne dédouane pas Haedens de certains de ses engagements politiques; je pointe la paille et la poutre, je dénonce une épuration politique post-mortem qui n’en finit pas et qui est non seulement aveugle, mais unilatérale. Aveugle au talent, notamment; aveugle aussi et c’est plus grave, au niveau dans lequel le politiquement correct gauchiste républicain nous a vautrés. Et je re-pose la question: allons-nous clouer au pilori tous les intellectuels passés et présents de ce pays qui ont adhéré à l’Internationale Communiste? parce qu’il est possible que celle-ci ait fait bien plus de tort à l’humanité que l’Action Française, ou je ne sais quel brûlot antisémite de l’époque. C’est même certain.

  37. Youpppppeeee: Tant que vous êtes là, je ne serais jamais le plus con, toujours ça de gagner.

    Rédigé par : KunstStoff Thierry Kron sur toileTraube | le 25 novembre 2008 à 17:20 | Alerter
    qu’est ce que je vous avais dit KTK: on ne répond pas! ah toujours à chercher la bagarre celui là!! dire que j’ai aimé ça!!

  38. DiBrazza
    Ce Louis Là, sonne quand même un peu connu, même à un petit nouveau, non ?
    En tout cas, s’il n’y avait pas le petit bonhomme jaune de trop.

  39. Anar de droite? Même si Pascal Ory a écrit un livre avec ce titre, un anar de droite n’existe pas. Il n’existe que des nars de gauche…

  40. Moi aussi je serais content renato de vivre en pays laïque, malheureusement ça n’est pas le cas. Si ça l’était, on ne me demanderait pas de vouer un culte à l’Etat, on ne m’imposerait pas une éducation non seulement minable, en ruines et qui coûte un pognon fou, mais en plus entre les mains d’une police de pensée politique.

    En matière de laïcité il me semble que les Etats-Unis d’Amérique sont bien plus proches de ce que ce mot signifie.

    Quant au communautarisme ça n’est pas moi qui l’ait voulu mais la république elle-même qui l’a organisé et instituté. Il ne peut pas y avoir de retour en arrière sur ce sujet, je crois; les derniers à s’y opposer genre Chevènement, Finkelkraut ou Zemmour, sont diabolisés et finiront en asile.

  41. “maintenant tout le monde est parti, du coup KTK en a presque l’air intelligent!”

    Mais vous, vous êtes resté, youpeeeee, un aperçu du niveau de tout le monde qui est parti.

  42. “on en peut plus.
    Il faudrait mettre en question la valeur de l’écrivain. Alors, il vaut quoi ce Kléber Haedens ? ”
    Rédigé par : Renato | le 25 novembre 2008 à 17:48 | Alerter

    On en peut plus? Oh que oui, on en peut plus des calotins.

    Ce que vaut Haedens?
    Même pas la que d’une polémiqueue.
    Très éloigné d’une comète, donc, Kleber. Et même (allez, c’est la semaine des soldes) en serait-il une petite, de comète ,qu’on voit mal des enfants se rendant au collège lui passer sous la queue.
    Déjà qu’on les voit mal passer sous une échelle…

    Amications nouvelledufrontons
    dB

  43. elcano, le communautaurisme et ses épouvantails c’est quand même votre ami Nicolas qui lui a remis ses habits neufs.

  44. “DiBrazza
    Ce Louis Là, sonne quand même un peu connu, même à un petit nouveau, non ?”
    Rédigé par : Fons | le 25 novembre 2008 à 17:57 | Alerter

    Je louis avais dit à Lui: “mets pas de lunettes noires, c’est à ça qu’on reconnait tout de suite les ceusses qui veulent se la péter incognito”
    Mais vous le connaissez, hein? L’écoute rien. Enfin, bon. C’est comme pour la Rollex. Je louis ai dit aussi “tu vas pas m’dire qu’en galopant t’arrives à lire l’heure?” - “J’la lis pas, il m’a répondu, j’l'halali”.
    Que voulez vous répondre à ça.

    amications boucherichevalines
    dB

  45. @soda: mais vous délirez? on organise depuis 40 ans la fin des Etats-Nations européens et des sociétés éclatées, sans aucun socle moral ou social commun, revendiquées multi-culturelles. Sarko qui n’a aucune autre idée que celle de tenir le pouvoir et il est diablement habile pour ça, ne fait que s’adapter à ce qui est déjà là. En France comme partout ailleurs en Europe Occidentale. Après, on chipotera sur la réalité concrète du communautarisme mais enfin il est là et bien là, et le pouvoir politique (qui n’en a plus beaucoup de pouvoir) à moins de se muer en dictature, n’aura d’autre choix que de s’accomoder du communautarisme.

  46. Délire, peut-être pas. Ce n’est pas depuis quarante qu’on titille la loi de 1905 en faisant part d’une prétendue approche nouvelle de la laïcité (et mon cul, c’est du poulet). La République est une et indivisible et non un chapelet de communautés juxtaposées. C’est pourtant ce à quoi joue votre ami Nicolas. Consolider de prétendus communautarismes afin de les agiter plus tard comme des épouvantails.

  47. Il y a aussi des collèges et des lycées estampillés du poète stalinien Pablo Neruda, les anti-coco n’ont pas barré les routes. Tiens, un collège Guépéou, ça sonnerait comment ?
    k

  48. Les communautarismes se sont imposés par le réel, depuis 40 ans dans un double mouvement: 1/ le relativisme gauchiste qui a arraché une grande partie des Français à leur culture d’origine, et 2/ des mouvements migratoires d’une ampleur telle qu’ils rendent impossible le modèle assimilateur républicain classique. Les principes de la constitution peuvent dire une chose et l’égalité devant la loi respectée, n’en reste pas moins que vivre dans le petit Bayonne, à Paris-Ier, à Marseille-nord ou à Garges-les-Gonesses c’est vivre dans 4 cultures sociétales totalement différentes où les normes de vie publique, la façon de se comporter et même certains concepts moraux n’ont que bien peu en commun. De même, un même enfant qui va à l’école de la république dans un village de l’alsace profonde ou à la Courneuve en ressortira avec une éducation radicalement différente malgré des bouquins identiques et des profs formatés pareil.

    Ca c’est la réalité de l’Europe, c’est ce dont on parle et ce que l’on constate sur les terrains de foot, de rugby, de pétanque, dans les bars et les bals, dans la rue quoi. Les politiciens démocrates ne font que suivre, ils n’inventent rien.

  49. “En matière de laïcité il me semble que les Etats-Unis d’Amérique sont bien plus proches de ce que ce mot signifie.”
    Rédigé par : elcano | le 25 novembre 2008 à 18:00 | Alerter

    Un pays sur la monnaie duquel on peut lire IN GOD WE TRUST et dont tous les présidents ne cessent d’annoner GOD BLESS AMERICA: on voit bien en effet de quel type de laïcité vous rêvez.

    L’Eglise catholique a entamé (au sud) le génocide indien que les Etats unis (au nord) ont achevé. Pas étonnant que l’une comme les autres vous fassent rêver.

    Amications thedreamioveres
    dB

  50. P.A. premier Chef cuisine au Go et Mi Haut de la culture gastéropode.

  51. elcano

    L’on ne nous demande pas de vivre dans le culte de l’État, mais d’en respecter les règles, c’est une question de forme et de substance, et là j’arrête mon char car l’on finit toujours pour aboutir à des spéculations qui demandent un espace fou pour être, ne serait qu’exposées.

    Quant à l’Éducation, si les priorités, lire et écrire, ne sont pas respectées, les meilleurs enseignant ne peuvent pas grand-chose. Or, en conséquence du travail qui est le mien, je me suis trouvé confronté à des bac + qui n’avaient aucune conscience des conséquences auxquelles nous nous exposons en employant le conditionnel dans un discours historique.

    Et cela n’a rien à voir avec l’école car j’ai eu, dans la vie de merde qui fut la mienne dans les années 60, l’occasion de connaître des garçons et de filles qui sortaient des bidonvilles. Leurs parents ne pouvant exhiber que cinq années de scolarisation, et pourtant ils lisaient de la poésie, et j’aime autant vous dire que les billets écrits par ces filles et ces garçons pour se décommander d’un rendez-vous (nous n’avion pas le portable à l’époque) auraient fait honte à des écrivains aujourd’hui sur la crête de la vague.

    Alors voyons, mettrez les choses à leur place, et si la sensibilité de parents ne sachant pas conjuguer les verbes doit être mise en question qu’on le fasse, mais, s.v.p., ne chargeons pas l’État et l’École : vous avez ce que vous méritez, parce que d’un côté en refusant sa forme et de l’autre en glorifiant sa substance, vous avez sali les qualités de l’État.

  52. Pourquoi il est parti Louis ?
    Le trot est toujours interdit ?

  53. Les politiciens démocrates ne font que suivre, ils n’inventent rien.
    Rédigé par : elcano | le 25 novembre 2008 à 18:27 | Alerter

    “Les politiciens démocrates ne font que suivre”:
    ça c’est bien vrai. Je vous l’accorde.

    “ils n’inventent rien”:
    Vous non plus.

    amications troipateréhunnostères
    dib

  54. C’est un fait connu, lorsque je suis furax je fais des erreurs alors :
    il manque un “s” à “enseignant”, et “leur parent ne pouvaient”

  55. Et puis, citer les Etats-Unis comme modèle de laïcité (outre les remarques judicieuses de Di Brazza) alors que c’est justement là que la notion de communautarisme prend tout son sens, c’est pousser le bouchon un peu loin, elcano.

  56. @brazza: in god we trust, so what? la laïcité est un concept chrétien et les USA sont à mon avis bien plus laïques que la France ou feu l’URSS qui étaient pourtant officiellement athées. Ce qui n’est pas une surprise: comment organiser la séparation de l’église et de l’Etat, lorsqu’il n’y a plus d’église? naturellement, l’état prend la place de l’église en plus de la sienne propre, et c’est assez largement ce qu’il a essayé de faire en France au XXe siècle.

    @renato: que les choses soient bien claires, je n’ai aucun devoir vis-à-vis d’aucun Etat. J’ai bien d’autres devoirs mais aucun envers l’Etat. Au mieux, il fait respecter un minimum de libertés et de sécurité, tout en respectant un élémentaire sens-commun. Au pire, il oppresse. Il n’est propriétaire d’aucune culture, d’aucune morale, d’aucune histoire, d’aucun ordre.
    Aujourd’hui chez moi, l’Etat n’est plus capable de faire régner une certaine paix dans ma ville. Ce sont insultes, agressions, coups et sale ambiance dans le centre, dans les transports, à n’en plus finir. Toulouse en 20 ans s’est métamorphosée à cet égard et c’est bien dommage. En ce qui concerne l’éducation, croyez-vous vraiment que je mettrais mes enfants dans l’école à Bégaudeau? mais il faudrait être un irresponsable pour le faire. Mieux vaut tout, se ruiner et s’endetter jusqu’au cou, trimer comme un esclave, pour éviter ce néant aux petits.

    Alors mes devoirs envers l’Etat et la République, eux qui bien souvent encouragent le chaos ambiant: laissez-moi rire.

  57. Riez elcano, cela ne vous fera que du bien, mais c’est parce que vous vous disjoignez des devoirs qu’avant de rire vous avez pleuré.

  58. Et ce Festival Julien Gracq à St Florent, alors ?

  59. pourquoi faire semblant de ne pas comprendre ?

    la question n’est pas celle de l’opportunité, en soi, de donner le nom d’Haedens à un établissement, mais celle du droit d’un maire, d’une part à imposer ses goûts, sans jeu de mots, à la hussarde. D’autre part, il ne lui déplaît visiblement pas de susciter de toutes pièces une polémique où il joue les martyrs du “politiquement correct”.

  60. Bien sûr, François Delpla, tout le débat est là. (mais je me demande quand même pourquoi cet élu UMPiste n’a pas discrétionnairement choisi Paul Guth. C’était déjà pris ?)

  61. @renato:

    Vous verrez, encore quelques posts et notre correspondant va nous pondre “L’ETAT C’EST MOI”.
    Et si on insite un peu: “APRES MOI: LE DELUGE”.
    Et si on insiste encore un peu: “APRES LE DELUGE: LA (garenne)COLOMBEs”
    Et si on insiste encore et encore: “APRES LA (garenne) Colombes: Kleber HAEDENS”.
    Comme quoi la terre est petite.
    Et pourtant: elle tourne.
    Ma tête aussi.

    Amications doliprânes
    dB

  62. Ecoutez renato, oui je prends le parti de rire parce que c’est l’attitude la plus saine à avoir; et par ailleurs de redoubler d’efforts quant à mes devoirs, quitte à ce que ceux-ci doivent être en opposition avec l’Etat. Parce qu’il n’est pas loin le moment où l’école à bégaudeau sera le niveau strandard, et où de rage les égalitaristes voudront l’imposer à tous.

  63. @Un pays sur la monnaie duquel on peut lire IN GOD WE TRUST et dont tous les présidents ne cessent d’annoner GOD BLESS AMERICA: on voit bien en effet de quel type de laïcité vous rêvez.@

    Sans parler de la multitude de sectes et des énergumènes qui les dirigent et financent!!

  64. @delpla: qui décide de la nomination d’établissements scolaires en général? ça ne se fait certainement pas par référendum. Si l’on bannit certains noms, alors banissons aussi tous les communistes et affiliés, qui nomment nos écoles par centaines. La paille, la poutre.

  65. Et mon billet, elcano, ne serait pas exhaustif si je ne vous disais pas que les bac + que je rencontre ne viennent pas des banlieues car je suis vieux et malade, et il m’est difficile de garantir une continuité de travail. Non, ils viennent de milieux dites « favorisés » où l’on aime se prendre pour un artiste, probablement du vôtre, donc vos « choichis » me font bien marrer.

  66. Donc Di Brazza, le mieux ce serait de le laisser pisser, et c’est ce que je vais faire.

    Merci, votre info a remit le personnage dans le paysage qu’est le sien.

  67. Un message pou Pierre Assouline :

    http://fr.youtube.com/watch?v=vnxkKxk2pVQ&feature=related
    Rédigé par : idle (propagande)

  68. “alors banissons aussi tous les communistes et affiliés, qui nomment nos écoles par centaines. La paille, la poutre. ”
    Rédigé par : elcano | le 25 novembre 2008 à 19:16 | Alerter

    Faudrait peut-être qu’Elcano explique à la camarade Marie Georges où ils sont passés les communistes. Parce qu’à première vue, Marie-Georges, elle sait plus trop où ils sont passés.
    Mais il doit en rester. Si Elcano le dit, c’est que c’est vrai. Aussi vrai qu’au vingténultième congrès.

    amications rosedéventes
    dB

  69. En fait tout le monde s’est fait piéger, il s’agit d’un coup de com du maire: “je choisis le nom d’un auteur oublié bien à droite et bien sûr quelques crétins vont aller chercher des renseignements
    sur internet, d’autres vont fouiller les recoins des bibliothèques et la polémique enfle, les politiques,les syndicats s’en mêlent , j’ai quelques soutiens de choix: un académicien un peu amnésique , un Caton , un chef de parti politique qui désavoue ses adhérents, mais peu importe on parle de MOA et c’est assurément le meilleur tremplin vers les européennes ou un ministère Je vous ai bien eu ….”

  70. “Donc Di Brazza, le mieux ce serait de le laisser pisser, et c’est ce que je vais faire.”
    Rédigé par : Renato | le 25 novembre 2008 à 19:25 | Alerter

    Je pense que vous avez raison. D’autant plus que je soupçonne notre correspondant d’avoir des calculs dans les reins. Pas envie d’éclater mon pare-brise.

    amications préventionroutières
    dB

  71. “on parle de MOA et c’est assurément le meilleur tremplin vers les européennes ou un ministère Je vous ai bien eu ….”
    Rédigé par : Ramon Mercader | le 25 novembre 2008 à 19:36 | ”

    la fièvre lui monte au nez, à ramonadof merdacer

  72. // Non, ils viennent de milieux dites « favorisés » où l’on aime se prendre pour un artiste, probablement du vôtre, donc vos « choichis » me font bien marrer. //

    Mais oui bien entendu, “mon milieu”, artiste et friqué, et tout et tout. Si vous saviez. Mais non, vous en êtes encore à la lutte des classes je vois, faudrait voir à changer de lunettes. Les Bégaudeau & co ils viennent pas de “banlieue”, mais de st Germain - comme tous les soixante-huitards d’ailleurs. Allez, ciao.

    @brazza: je vous parle des écoles au nom de Thorez, Aragon ou Sartre et pas des scores électoraux de Buffet ou Besancenot. Pourquoi pas un mot pour dénominer ces établissements-là, au moment où est commis un billet sur Haedens?

  73. Dib fait du surménage.

    Ami-cas-si-on-naît-poucette

  74. Les collèges et lycées honorent Elsa Triolet, Christine de Pisan, j’en connais, Mme Curie a condition d’être avec M. Joliot… tout cela ne fais pas une bien longue liste, mesdames.
    Alors plutôt que des noms d’écrivains ou de physiciens plus ou moins célèbres, plus ou moins bien pensant(e)s, je propose que les conseils d’administration (qui ont leur mot à dire) votent massivement pour des personnages totalement imaginaires. On aurait ainsi le collège Le Cid, l’école du Petit prince, le lycée Princesse de Clèves (mais oui enfin !) ou celui du Lys dans la vallée.
    Pas sûr néanmoins que la polémique ne naisse toute seule et que certains restent sur le carreau : qui voudra d’Hamlet ? ou de dom Juan ? ou même d’Emma Bovary ?
    Et pourtant c’est toujours mieux qu’un n° …”collège 2008/1″ ? attention, ça nous guette.

  75. Juste un petit rappel d’ordre juridique. La dénomination ou le changement de dénomination des établissements publics locaux d’enseignement est de la compétence de la collectivité territoriale de rattachement ( c.àd. responsabilité du conseil régional pour les lycées, du conseil général pour les collèges). C’est ce que dit l’article L.421-24 du Code de l’éducation, étant observé que la collectivité de rattachement recueille préalablement l’avis du maire de la commune d’implantation et celui du conseil d’administration de l’établissement.
    Pardons pour ce rappel. Mais j’ai eu à « gérer » si l’on peut dire, dans ma carrière aujourd’hui terminée, des cas très concrets plus difficiles je vous prie de le croire, que celui du collège Kléber Haedens. Et le consensus prôné par notre cher Pierre A. n’est pas et n’a jamais été si facile à trouver que cela.
    Je ne parle pas des gloires « locales » de certaines petites localités, souvent largement oubliées, mais que les élus avaient à cœur de ressusciter. Ni des modes. Après le début des années 1990, plein de demandes de « Camille Claudel », très loin de faire l’unanimité, je vous en réponds. Paul Claudel, lui, était moins chanceux que sa folle de sœur. Trop catho. sans doute et juste bon pour les lycées ou collèges privés !
    Avec mon regard d’ancien fonctionnaire en charge du contrôle de légalité, je peux vous dire que la polémique rapportée par notre cher Pierre est une aimable plaisanterie. Et que Kléber Haedens, écrivain talentueux, comme nom d’un collège, en vaut bien d’autres !

  76. à Isabelle Rambaud, ou alors, borgesiennement, inventer des noms : Tlön, Uqbar, Orbis Tertius.

  77. Toujours à l’heure d’été ? chez moi, il est 19h34 !

  78. Ou encore des noms de grandes salonnières, pour faire people ET culture.
    Et puis des femmes .
    Ah! Ce qu’elles seraient contentes, les femmes.
    Quelle reconnaissance !
    Et l’éducation …. des enfants, quelle noble cause !
    Allez, tagguées en fluo !
    Mme de Staël 2.0 .
    Mme de Genlis.COM ………

    (Mme de Lafayette ? … heu, non … elle … certains ne s’en sont pas encore remis …)

  79. sousprefetauxchamps,
    juste une toute petite question: depuis combien de temps faut-il être décédé pour donner son nom à une école, une rue, une impasse, un rond point …… ?

  80. à Daaphnée, combien de temps je ne sais pas, mais dan un village alsacien où j’ai habité, ils ont donne le nom d’un ancien instituteur à l’école maternelle, et l’homme était vivant lors de mon séjour.

  81. Réponse pi lATTE
    http://fr.youtube.com/watch?v=piPxjgHtG38

  82. Dib est entré en crise d’aaphnée.

    À mi-cassis on confiture

  83. ouh ! lala ça craint max ! (que mon dernier comment’ n’figure pas … etc … j’m'en contrefous … nothing, at all

  84. Extraordinaire, ce que vous me dites là Renato,
    figurez-vous que j’étais persuadée que c’était comme pour devenir Saint ( avoir l’auréole), qu’il fallait non-seulement être mort mais, de préférence, avoir souffert le martyr …. et dans un grand moment d’atroce solitude, quelque chose de l’ordre de l’intuition géniale …

  85. @ Souspréfetauxchamps

    Et si, pour désamorcer l’affaire vous écriviez un mot gentil (accompagné d’un petit pot de pâté d’alouette et d’un bouquet de violettes) au sous préfet du coin pour lui proposer: COLLEGE DE LA COMBE AUX FEES.
    Croyez vous qu’il y serait sensible?
    Vous pourriez aussi, pourquoi pas, y joindre quelques vers. Ceux par exemple (fussent-ils un peu débraillés) que vous commîtes un jour en vous rendant aux Comices de la dite Combe.
    Qu’en dites-vous?
    Et puis La Combe, pour certains ça leur rappelera Lucien. Tout le monde devrait conséquemment y trouver son manger.

    Amications fontvieilles
    dB

  86. (Ce “Ben voyons”, je risque de devenir Sainte, bien avant que d’être morte, grâce à lui ……….
    Pierre Assouline, il se passe des choses extraordinaires chez vous!)

  87. “Dib est entré en crise d’aaphnée.
    À mi-cassis on confiture ”
    Rédigé par : pierre blanchit | le 25 novembre 2008 à 21:29 | Alerter

    Pierre, vous serez les six monts sur lesquels je planterai ma réglisse.

    amications pierrogourmandes
    dB

  88. L’instituteur avait aussi écrit quelque vers en alsacien, Daaphnée, ce qui lui valait l’admiration des villageois, mais il dut mourir pour avoir l’honneur de voir (absurde ce voir) son nom ainsi gratifié d’une plaque à l’entrée de la maternelle.

  89. amications pierrogourmandes
    dB

    http://fr.youtube.com/watch?v=gLDZwakJV6A&feature=related

  90. @ Daaphnée:
    La réponse à votre question est simple: avant 1982 c’est à dire avant les lois de décentralisation, il était “recommandé” de ne pas rendre un hommage public à une personne décédée depuis moins de cinq ans. Mais il y avait des exceptions si la personnalité s’était particulièrement distinguée ou était très renommée. Ainsi, le président Kennedy a-t-il été honoré en France dans les mois qui ont suivi son assassinat (des avenues, des ronds-point, etc…)

    Depuis 1982, la règle d’antériorité du décès ne joue plus, comme le montre Renato dans son exemple. On peut même rendre un hommage à un vivant. Et, pour tout vous dire, la marge de manoeuvre des élus s’est considérablement accrue. L’Etat fait néanmoins des “recommandations”: il est souhaitable que les personnalités honorées par un hommage public aient rendu des services distingués au Pays, quelque soit le domaine considéré (arts, lettres, sciences, etc…) ou à l’Humanité toute entière.
    Mais l’histoire de la Garenne-Colombes me fait doucement sourire…

  91. Les conseils municipaux peuvent voter les noms qui leur plaisent pour leurs établissements d’enseignement. Je croyais que la contestation portait sur le fait qu’il s’agissait d’une décision unilatérale…
    Il est vrai que, puisqu’il s’agit d’un établissement estampillé HQE (et non QHS comme on pourrait le croire quand on les voit de l’extérieur), on peut se demander ce que Kléber Haedens vient faire là-dedans.
    Un ami architecte me précise qu’un établissement HQE se distingue par la qualité de son isolation thermique qui permet des économies d’énergie.
    M.A

  92. Si Haedens était vraiment intéressant, on s’y intéresserait à gauche comme à droite, s’il est un écrivain politisé, alors il n’intéresse que son clan, comme souvent, s’il était doué, tout le monde le saurait, beaucoup lisent Proust, peu lise Maurras, et la note d’Assouline est nécessaire pour savoir.
    Denis Colin
    www.ralentirtravaux.org

  93. Rédigé par : Daaphnée | le 25 novembre 2008 à 21:46 | Alerter

    Un “ben voyons” sauce béaarniaise + 2 tranches de parenthèses:
    Daaphnée invente l’écriture en sandwish.

    Pierre Assouline: il se paasse vraiment des choses extraaordinaires chez vous.

    amications çaspasscommçachémaacdonaaaaldes
    dB

  94. avec un c le sandwich.

    amications voumenremettrezunetranches
    dB

  95. Alors si c’est pour faire du Jules Romains, “Ecole des Copains”, que diable… Ou alors évidemment “Ecole Vercingétorix”…

  96. Je trouve très intéressant ce débat. Il y a tant d’indifférence ou d’ignorance liées aux noms donnés aux écoles, aux bibliothéques, aux centres culturels, aux théâtres, aux rues, aux stations de métro. Les noms fânent si vite et l’histoire aussi. Alors apparaissent les noms de fleurs ou d’arbres que l’on colle au béton comme pour lui donner un petit côté champêtre. Je me souviens de la colère de MàC, ici même quand il évoquait l’indifférence quasi générale de ses collègues envers le nom de l’illustre peintre dont on avait donné le nom au collège où il travaille et la passion des gosses pour découvrir la biographie et les oeuvres du dit peintre.
    Je suis certaine, si ce nom est donné à cette école, sauf si une polémique précède le baptême, qu’il tombera dans une indifférence générale , qu’on le trouvera juste difficile à écrire et à mémoriser. Donc, je trouve important ce qui se passe aujourd’hui, ici. J’avoue que ma préférence va aux commentaires savoureux de Di Brazza et de Barmadu de Roscoff. Ah ce livre de chevet ! inoubliable !
    Mais le fond du problème, si finement amené, est grave.

  97. L’école Gavroche, l’école Arsène Lupin, l’école Bibi Fricotin ou celle encore de Pinocchio seraient réputées pour former de futurs débrouillards; on rentrerait ensuite au collège Pantagruel (trois étoiles à la cantine) ou au collège fée Morgane (options artistiques) puis au lycée Fabrice Del Dongo (dandys du XVIe), Ruy Blas ou Barry Lindon (classes internationales), Candide (optimisme garanti), Jean Valjean (sections humanitaires), Colin et Chloé (amours toujours)…
    Pour les facs, on pourrait choisir des titres d’oeuvres ? J’hésite entre “la divine comédie” et “bonjour tristesse”…

  98. Di Brazza (il faut tout lui dire à ce garçon!) c’est le truc que j’ai trouvé pour chuchoter ..
    Imaginez-vous ces milliers d’yeux rivés derrière leurs écrans, qui vous écoutent ? pfffffff !

  99. @ Monsieur Pierre Assouline

    En relisant votre article, vous semblez dire (et peut-être croire…) que le choix du nom du collège a été décidé par le maire de La Garenne-Colombes. Non, je regrette, même si cet élu a “soufflé” ce nom, ce qui est bien possible, c’est le Conseil général du département qui décide, le maire n’étant que consulté.
    D’autre part, il est inexact de dire que ni les parents d’élèves, ni les enseignants n’ont été consultés. Si la procédure a été menée comme il se doit, le conseil d’administration du collège a été consulté. Et, comme vous ne l’ignorez pas, les enseignants, les parents d’élèves et même les élèves siègent au conseil d’administration.
    Pardonnez-moi cette petite mise au point qui m’a semblé nécessaire.

  100. Rédigé par : souspréfetauxchamps | le 25 novembre 2008 à 22:41
    Alors là vraiment je ne comprends pas comment DiB peut avoir le plus léger reproche envers le sous-préfet.
    C’est clair, c’est beau, c’est propre un sous-préfet.
    Non, vraiment je ne comprends pas

    “Pardonnez-moi cette petite mise au point qui m’a semblé nécessaire.”
    DiB ! Comment pouvez-vous ne pas apprécier ?

  101. souspréfetauxchamps
    Comme quoi, ce n’est pas une chose sensée se faire à la légère que de choisir un nom,
    d’ailleurs,

    abbaye royale Sainte-Geneviève,
    de 1796 à 1804 École Centrale du Panthéon,
    de 1804 à 1815 Lycée Napoléon,
    de 1815 à 1848 Collège Henri IV,
    de 1848 à 1870 Lycée Napoléon,
    de 1870 à 1872 Lycée Corneille,
    de 1873… Lycée Henri IV

    (j’aurais préféré Racine à Corneille, bref) mais pourquoi revenir à Henri IV après avoir choisi un homme de lettres ?

  102. JC, Salut au Kentucky

    Phil, Ca, ce serait une bonne idée

    Chantal, Et la messe tridentine ?

    Elcano, Si “commettre un billet sur cette affaire Hedens c’est faire du commissariat politique”, je vous serais reconnaissant d’aller le dire également au Figaro qui en commis plusieurs ai nsi qu’à un certain nombre de sites catholiques et royalistes qui en ont fait autant. A part ça, ce qui me gêne le plus dans votre point de vue, c’est que vous mettiez Haedens et Bernanos sur un pied d’égalité. Parce qu’ils ont été maurrassiens tous les deux ? Certes. Mais il vous aura peut-être échappé que lorsque l’un était à Vichy l’autre défendait l’autre France en se morfondant en exil, et surtout que l’un est un symathique écrivain à la hussarde quand l’autre est de ceux, rares, dont l’oeuvre domine le siècle littéraire en France. Alors dix fois plutôt qu’une, vive le Collège georges Bernanos de La Garenne-Colombes !

  103. Par principe ne lis plus les commentaires…..Point

  104. @ Monsieur Pierre Assouline:

    Les meilleures sources: Légifrance

    Code de l’éducation
    • Partie législative
    o Deuxième partie : Les enseignements scolaires
     Livre IV : Les établissements d’enseignement scolaire
     Titre II : Les collèges et les lycées
     Chapitre Ier : Organisation et fonctionnement des établissements publics locaux d’enseignement.
     Section 6 : Dispositions diverses.

    ________________________________________

    Article L421-24
    La dénomination ou le changement de dénomination des établissements publics locaux d’enseignement est de la compétence de la collectivité territoriale de rattachement. Dans le cas des lycées, établissements d’éducation spéciale, lycées professionnels maritimes, établissements d’enseignement agricole visés par l’article L. 811-8 du code rural et collèges, la collectivité recueille l’avis du maire de la commune d’implantation et du conseil d’administration de l’établissement.

    P.S. Dites-moi, M. Assouline, on n’a pas l’air de s’ennuyer dans votre république, vous avez de très joyeux plaisantins…mais c’est bien, notez !

  105. c’est le Conseil général du département qui décide, le maire n’étant que consulté.
    Rédigé par : souspréfetauxchamps | le 25 novembre 2008 à 22:41 | Alerter
    ——
    Le 92 est du meme bord que le maire de LGC; le fait que KH soit l’ecrivain de chevet du bon docteur n’a certainement aucun rapport avec le douteux bapteme.
    Quant a la ‘consultation’ version Etat-UMP, ce n’est rien de dire qu’elle depasse les honoraires convientionnes: au mieux, elle est mascarade, comme ce fut le cas avec les representants des CVL l’autre jour; au pire, elle est une triste ressucee du bonapartisme.
    Une telle mauvaise foi ne connait aucune limite, pas meme celle du courage de ses opinions.
    Republicain(e)s, lisez l’echo garennois!
    http://www.echosgarennois.com/?p=265

  106. Monsieur le Sous-Préfet-aux-champs, merci de repréciser le fonctionnement des règles et lois de la République.

    Ce qui prête moins à sourire, c’est les noms figurant sur la liste de soutien à cette “nomination” : Essentiellement des sections du FN et d’autres nationalistes.

    donc pour un président de conseil général, accessoirement vice-président de l’UMP, valider en conseil une telle lubie de son vice-président, ça fait désordre. Pour ne pas dire plus.

    M.A votre ami architecte a dû confondre.
    Economies d’énergie seulement, c’est à l’extrème: énergie zéro : lycée Kyoto, vachement cher.
    ou zéro absolu et nullité politique. Au choix.

  107. “Pardonnez-moi cette petite mise au point qui m’a semblé nécessaire.”
    DiB ! Comment pouvez-vous ne pas apprécier ?
    Rédigé par : pado | le 25 novembre 2008 à 23:08 | Alerter

    Mais j’apprécie, j’apprécie Pado.

    D’ailleurs: ne lui rendais-je pas hommage quelques étages plus haut, à notre sous préfet aux champs, en lui proposant d’intervenir de sous-collègue à sous-collègue pour que le nouvel établissement de la Garenne-Colombes soit baptisé Collège de La Combe aux Fées?

    N’ai-je pas montré de même tout l’interêt que je porte à sa production poétique en émettant le voeu que, subséquemment, il offre un florilège de ses vers à son dit sous collègue? Le tout accompagné d’un pâté d’alouette et de quelques fleurs de violette, attention charmante à laquelle aucun fonctionnaire ne saurait être insensible.

    En conclusion: pardonnez moi mon cher Pado, mais cette mise au point (la mienne, évidemment) était-elle vraiment nécessaire?**

    amications stupéfaitauchampes
    dB

    ** Je vous soupçonne “d’être allé me chercher” pour faire le DJ!

  108. vive le Collège georges Bernanos de La Garenne-Colombes !

    Vive le Collège George ORWELL, Georges BRASSENS, George MOUSTAKI, Georges DUFILHO, Georges DUTARN, Georges DUVERDON!

  109. DiB,
    Le DJ ? Que non pas
    Aujourd’hui vous êtes l’animateur (pour notre plaisir) de ce billet
    Vous préparez la soupe (un fond de cathos, une pincée de réacs et un zeste de gardien de la loi) et la distribuez largement.
    Donc disons animateur de chorale,
    Nous, pensionnaires sommes prêts pour la chanson.

    Amications quandlasoupestbonnechabrot

  110. @ souspréfetauxchamps,
    en principe vous avez raison. Mais dans la vraie vie, cela ne s’est pas passé ainsi.
    1/ le conseil municipal a voté 30 voix UMP contre 5 pour l”adoption du nom de Kleber Haedens présenté au plus juste comme un écrivain, journaliste et critique de talent. Personne ne connaissait : adopté.
    2/ Le conseil général a voté à la majorité (UMP) pour et contre tous les autres. Les conseillers avaient tous reçu un courrier des élus de l’opposition garennoise les mettant en garde. Le véritable cursus de Haedens étant désormais connu. Informé quelques jours avant le vote, celui-ci a eu lieu sous le contrôle d’Isabelle Balkany pour qui il n’y avait pas polémique (article du Parisien) : adopté
    3/ le collège est en travaux, une cérémonie de pose de première pierre aura lieu demain (26) en présence de Jean d’Ormesson sous le nom Haedens.
    4/ La rentrée scolaire se passera début septembre sous ce nom là si rien ne se passe d’ici-là.
    5/ Un conseil d’administration sera nommé après la rentrée et devra accepter ou pas le nom de Kleber Haedens. Composé de parents d’élèves, d’élèves, de professeurs et de représentants de l’administration.
    Il y a peu de chance que ce nom passe cette étape. Un CA n’a pas de majorité UMP ou autre. Il y a souvent du bon sens.

    6/ Sans grande surprise, il faudra débaptiser le collège et lui trouver un nouveau nom : Brasillach, Céline, Pétain ou collège des Champs Philippe (son quartier); Jacques Tati, célèbre réalisateur ayant beaucoup travaillé à La Garenne ou Pif et Pouf, selon l’humeur du maire actuel.

    Le bon sens aurait été que l’on prenne les choses dans l’ordre et non pas dans le désordre, à savoir d’abord consulter, proposer, écouter et peut-être trancher. Pas l’inverse au risque évident de créer le désordre dans la ville et dans le collège.

  111. Tiens ! il y avait un animateur !

  112. Allez Renato, pas de jalousie
    Ces derniers jours vous êtes le plus assidu

  113. Pado, j’i la chance de ne pas souffrir de ce vilain défaut, mais la présence d’un animateur me fait un peu douter de la dynamique du “jeu”, c’est tout.

    Les prochains jours je serais moins assidu, à bientôt.

  114. P.S.

    C’est vrai qu’on s’amuse beaucoup ici.

  115. Sous le contrôle de qui, le vote,
    pour qu’il n’y ait pas de polémique ?
    Incontestablement.

  116. à la bonne heure, le débat porte désormais un peu plus sur les règles et techniques du baptême des établissements que sur la vie d’Haedens et ses mérites.

    Cependant, le droit écrit, qui donne le dernier mot au conseil général balkanysé, est une chose, la pratique une autre. Puisque nous avons un ancien préfet, peut-il nous dire s’il connaît beaucoup de cas où la collectivité locale (le département pour les collèges, la région pour les lycées) a tranché contre l’avis du conseil d’administration de l’établissement ? Autre question : beaucoup de cas où la dénomination a été initialement proposée par un maire et relayée par des médias avant qu’on daigne consulter l’établissement en bout de course ?

    Si la réponse est doublement négative, il semble que nous soyons devant un cas … d’école : un fait du prince sarkozyen, imposé par l’émule d’un ancien président du conseil général des Hauts-de-Seine qui cumule aujourd’hui, pour leur malheur commun, les présidences de la république et du pouvoir d’achat.

  117. @ garennois:

    Je vous reçois 5/5 et suis entièrement de votre avis.
    Je veux seulement vous préciser qu’il n’y aura pas dénomination de ce collège (cela ne se peut pas) avant que l’EPLE soit juridiquement créé et ce n’est pas la pose de la première pierre qui emporte création de l’établissement. C’est tout.
    Le reste n’est que gesticulations, énervements et matière à noircir du papier pour les journalistes (tous les journalistes…) qui ont à cette occasion un petit no-n’os à ronger.
    Au cours de ma carrière j’ai vu cent fois pire que ce dont on parle. Notamment dans les zones à forte implantation communiste où des hommages ont été rendus à des personnages qui n’avaient pas vraiment rendu des services distingués à la France ou à l’Humanité (sans jeu de mots !). Mais, tout de même, je n’ai pas souvenir d’hommages à Staline ou à Fidel Castro…je peux faire erreur.
    Vous êtes jeunes, tous, sur ce blog, cela se sent et c’est bien. Pardonnez moi cet aveu, mais moi je n’ai plus aucune illusion sur les hommes, de quelque bord qu’ils se situent d’ailleurs. C’est pourquoi l’histoire de La Garenne-Colombes…m’amuse !

  118. C’est l’ennemi qui se désigne et qui nous désigne, on ne peut faire semblant de l’ignorer, sinon bonjour l’esprit de Munich.
    Si les contre-révolutionnaires n’abondonnent jamais, s’ils essayent par tous les moyens de réhabiliter leurs porte-drapeau c’est que la Révolution Française n’est pas terminée Cf feu sur FURET…. http://passouline.blog.lemonde.fr/2008/11/21/feu-sur-furet/

  119. Réponse à kleber krisalp | 25/11 | 23:24 |

    Mon ami architecte à qui je viens de téléphoner votre objection persiste :
    Même en privilégiant dans la mesure du possible l’emploi de matériaux (en particulier d’isolation) naturels, ce qui intéresse avant tout l’Etat dans la construction des HQE et lui fait débloquer les fonds, ce sont les économies d’énergie.
    Il s’agit d’économies, non de réduire la dépense à zéro.

    M.A

  120. la nouvelle affaire kleber- colombes on n’en réchappe pas!!

  121. Ce sous-préfet au champ, ce n’est pas le préfet Bonnet au moins? Lui il a donné son nom à des paillotes en Corse.

  122. M.A votre ami architecte doit-être un peu jeune aussi.

    Et pour renondire sur ce que dit très justement M. le Sous-Préfet, un peu désabusé, parfois, mais ça arrive à tout âge pour qui connaît la musique,
    et de mémoire :
    “Le journalisme est un métier où l’on passe la moitié de sa vie à parler de ce que l’on ne connaît pas et l’autre moitié à taire ce que l’on sait.”
    citation que l’on peut appliquer à d’autres professions.

  123. pour re-bondir

  124. Personnellement, comme nom pour un établissement d’enseignement de Haute Qualité Environnementale, j’aurais proposé : Jean-Jacques Rousseau.
    (Oui, là, j’ai un peu l’esprit de l’escalier…).

    M.A

  125. Tiens…amusant..Kleber en micheline..c’est pas du Béraud, cette remarque bismarckienne sur les bords ?..

  126. Phil, tout le monde n’a pas la chance d’avoir fait ses études dans un collège Jean Moulin.

  127. je vous confirme, Kleber, c’est du Béraud ! mais faut pas vous dégonfler..pour la sickologie en blog, faut patienter encore quelques années..

  128. Dites Phil, le jour où je serai ” flâneur salarié ” et que j’aurai besoin de vous pour apprendre à lire, les journaux ou autre, je vous recontactrerai.
    D’ici-là: oui cette citation est bien de Béraud, autre journaliste, bien polémique, isn’it ?

  129. Un moment d’énervement, Phil, ça me passera, avant que cela vous reprenne.
    A plus tard.

  130. @ Pierre Assouline: bien entendu, je n’avais pas remarqué la différence d’attitude pendant la guerre entre les deux Maurassiens que furent Haedens et Bernanos, c’est d’ailleurs pour cela que j’ai écrit le contraire. Mais j’ai rajouté que 70 ans plus tard il était presque comique que de faire une telle différence entre les deux hommes, vu depuis 2008, vu depuis un monde où ont triomphé la démocratie de masse, la déculturation, l’incivisme et l’atomisation individuelle de tous. Une société française absolument déchristianisée, que l’un et l’autre auraient vomi et haï, que l’un et l’autre avaient fort bien pressentie. A cet égard, Haedens et Bernanos font figure d’aliens et vu d’aussi loin, ils sont tous deux simplement catholiques. Il n’y a guère que les catholiques survivants pour faire encore la différence, au côté de gens très anciens, et bien entendu des commissaires politiques.

    Ce que je vous reproche n’est donc pas de pointer du doigt la plaie béante que fut le déchirement au sein du catholicisme du XXe siècle - plaie aujourd’hui refermée en particulier depuis le concile Vatican II, lequel était déjà contenu en germe dans la condamnation de l’Action Française par l’Eglise en 1929, condamnation en général inconnue et oubliée de tous, alors qu’elle fut un événement politique majeur de l’Histoire de l’Europe. Parce que cette plaie est passionante, me passione, et qu’en elle se trouve non seulement la clé de l’effondrement de la France mais aussi les chances de survie d’une culture française dans l’avenir.

    Ce que je vous reproche est ceci:

    1/ vous ne voyez apparemment pas les écoles Sartre, Thorez ou Aragon et vous n’auriez jamais commis le moindre billet pour dénoncer la nomination suivant un communiste, dont bien souvent les méfaits historiques envers le pays et l’humanité sont de toute autre ampleur que ceux de Haedens ou Céline - alors qu’en même temps leur talent, littéraire ou autre, est souvent inexistant.

    2/ vous ne voyez pas non plus que si vous avez l’honnêteté de mettre un point d’arrêt et de dire: vive une école Bernanos - il se trouve une immense multitude dans votre dos, fonctionnant selon les mêmes méthodes de commissariat politique, qui fondrait sur Bernanos comme un seul homme parce qu’il fut d’une certaine façon, maurassien et antisémite. Pour la doxa triomphante de l’époque, Haedens et Bernanos sont exactement le même type de diable; j’ai le regret de vous annoncer que le gaullisme n’est plus.

    Je vous reproche donc d’être impartial et je suis bien content que vous me laissiez le dire ici; parce qu’après tout, vous y êtes chez vous et avez le plus grand droit d’être aussi impartial que ça vous chante.

  131. bah oui..kleber..faut pas vous exciter pour si pneu..seuls les professeurs du secondaire sont susceptibles comme des vieilles..chat.

  132. En ce qui concerne la perte du sens des noms - d’écoles, de rues, de villes ou même des prénoms ou noms de famille que nous portons - c’est effectivement désolant. C’est la conséquence tout à fait logique du nihilisme contemporain, d’une perte de sens généralisée.

    Mais le réel reprendra ses droits et bientôt se fera sentir le besoin de reconquérir du sens - peu importe lequel. L’Histoire n’est pas finie. On voit déjà de nombreux exemples de pétitions - ici un quartier, ici une commune - où la population souvent d’origine non française, et souvent de tradition islamique, ne se reconnaît pas dans le nom du lieu (St Denis, St Nicolas, etc..) et en même temps éprouve communautairement ce besoin de reprendre le contrôle du sens et de l’environnement - de réenchanter le réel comme dirait Régis Debray. Ces pétitions pour renomination sont déjà nombreuses, elles ne font pour l’instant pas beaucoup de bruit. Je suis absolument certain que d’ici 2050 la moitié de villes françaises auront changé d’appellation, parce que l’Histoire continue.

    Il est tout à fait possible, bien que je connaisse pas le dossier, que cette tentative de nomination Kléber Haedens procède de la même volonté communautaire de reconquête du sens.

  133. Renato,
    en effet, l’animateur et son compère sont de mauvais convives, vous leur parler Mme de Staël, il vous répondent, la bouche pleine, Mc Donald et gruau !

  134. Pierre Assouline, vous devriez être plus attentif ….

  135. “vu depuis 2008, vu depuis un monde où ont triomphé la démocratie de masse, la déculturation, l’incivisme et l’atomisation individuelle de tous. Une société française absolument déchristianisée”: Grosser Gott L Vulkan, vous au moins vous êtes de droite, genre S.P. du Groscaillou à l’époque des chaussures compensées avec du liège. La démocratie pour la masse, tiens est-ce mauvais? La Culture n’est-elle pas réservée pour les élites, alors où est la déculturation, quant à l’incivisme, là vous marquez un point. L’atomisation individuelle de tous? Vous parlez des méfaits des téléphones mobiles?

  136. Daaaaphnée: Quel est le rapport entre Madame de Stael nez Necker et la cuisine rapide?

  137. “Vous êtes jeunes, tous, sur ce blog, cela se sent et c’est bien. Pardonnez moi cet aveu, mais moi je n’ai plus aucune illusion sur les hommes, de quelque bord qu’ils se situent d’ailleurs. ”

    Souspréfetauxchamps,
    Cela n’est pas le propre de l’âge mais de la maturité, il me semble ….

  138. //La démocratie pour la masse//

    L’ultra-démocratie ou démocratisation massive, ou idôlatrie démocrate - ce furent autant de phénomènes amorcés au début du XXe et que tous les “réactionnaires” d’alors (dont Bernanos et Haedens) dénonçaient. Ils ne les dénonçaient pas seulement par principe: pour les plus brillants ils se risquaient à imaginer les dérives que cela produirait - et bien ces dérives, elles sont arrivées. Et elles font mal, aujourd’hui - nous y sommes engluées jusqu’au cou, dans les prophéties bernanosiennes. Sur ce point, ils avaient donc raison ces gens-là et rien que pour cela ils méritent d’être écoutés, parce qu’ils sont plus actuels que jamais au moment même où ils disaparaissent de la mémoire collective.

    Ca ne veut pas dire TKT que l’ultra-démocratie soit “mauvaise” ou “bonne”, ni qu’elle n’ait pas produit en parallèle toute une cohorte d’effets positifs et louables. Ca veut dire qu’elle produit aussi tout un tas de cancers sociaux et moraux que pour l’instant, le monde occidental s’est avéré incapable d’enrayer.

  139. @ M. Assouline
    Merci pour votre réponse.
    Un oasis dans le désert !

  140. Clé Bébert, ..vous aime bien..en bout de course chez passou, tout est permis. Question mouillettes dans l’oeuf du blog, la littérature n’a jamais rien gagné à fréquenter les byzance notes, politiques. et ne lirai le figaro en ligne que lorsque passou y fondra un blog, et c’est pas demain l’aurore. Suis Fidel, moi, de Royal..canin.

  141. Justement, Cher Traube (tiens, avez-vous retrouvé vos esprits ? j’ai craint un certain temps … ) , il ne devrait y avoir aucun rapport.
    Ce Di Brazza ne sait pas se tenir à table! Bref.

    “cuisine légère” dîtes-vous ? Je vous aurais cru moins aimable avec cette fabrique d’obèses que sont ces Mc Do et autres fast .. food ..

  142. Décodez Phil, SVP
    ça devient pénible à lire.

  143. (Et n’annonez pas, Traube, s’il-vous-plaît!
    A moins que vous aussi ne parliez la bouche pleine .)

  144. Parce que pour vous Phil, cette note est littéraire ?

    A trop lire “l’épuration des intellectuels”, c’est vrai que l’indigestion est proche.
    Alors que midi vient à peine de sonner.

  145. Phil, en plus vous vous foutez de ma gueule, bien tranquillement.
    Le chat bebert a fait long feu.

    Mais vous allez nous refaire Le Voyage, j’imagine, façon Morand, en excès de vitesse. tout le temps.

    Considerez que je suis unE roue de secours.

  146. Non, non, je suis là, je n’existe que pour mettre une buche dans la chaudière quand j’ai l’impression que tout ça se ramoli un peu :D

  147. Dites-nous …Klebler, ma petite touche semble dire que vous avez de la bouteille sur le prestigieux blog-à-passou..roulez sur la jante, là..certes, seul Traube-TKT rêve de déculotter les multi-pseudomisés..mais quand même, le meilleur du bal masqué, c’est raconté chez saint-simon, l’histoire des doublons déflorés. A mon avis.
    Oui, cette note est littéraire en blog, complétement et de son temps. Comme du Thibaudet outrepassé sans Vichy. Pas besoin de passer par la garenne-pigeon pour lire Haedens.

  148. Phil,
    Votre petite touche me confirme qu’il faut être prudent.

    Ainsi un Saint-Simon peut en cacher un autre.

    Le bal masqué le plus triste est encore celui d’Emma.

    off pour quelques heures, maintenant.

  149. Celui de Meaulnes est encore plus triste. Pensez..des enfants..

  150. Elcano,
    votre discours teinté de xénophobie devient plus acceptable lorsque vous parlez d’un éventuel besoin de “reconquête du sens” ..
    Enfin, il n’est peut-être pas mauvais de se remettre en mémoire le raisonnement de Saint-Simon, je vous le donne re-visité (juste un petit extrait)
    par Pierre Ronzeaud, Le peuple au miroir des “Mémoires”

    “…. L’imagerie sociale saint-simonienne donne ainsi à voir l’infiltration du peuple dans les couches supérieures de la société qu’il contribue à recouvrir de sa boue ineffaçable. Bêtise, cupidité, goût du luxe, pouvoir de l’argent, valorisation paradoxale de la grossièreté et de la bâtardise, tout aboutit à cette “grande confusion qui anéantissait de plus en plus les distinctions naturelles” indispensables en ces temps apocalyptiques où “les grands deviennent vil peuple en toute égalité”.

    Dans les Mémoires, les éléments constitutifs de la représentation sociale du peuple deviennent donc des signes de corruption, à partir du moment où ils sont accolés à des personnes nobles et participent au mélange des apparences qui traduit la confusion des essences. Saint-Simon veut-il stigmatiser la vulgarité de la future épouse de monsieur de Clermont ? Il utilise le topos socio professionnel de la harangère dans son tonneau [17], comme pour la princesse d’Harcourt que “l’on regardait comme une harangère avec laquelle on ne voulait pas se commettre” [18]. Veut-il condamner les fréquentations vulgaires ? C’est le topos de la communication salissante qui se profile derrière les paroles, les gestes décrits, les passions évoquées. Agir comme le peuple, tel Chateauneuf qui, éloigné de la cour, en est réduit à “éplucher ses salades avec ses commis” [19] ou le conseiller d’Etat Boucher qui vivait avec ses paysans comme un simple bourgeois [20], c’est s’immerger dans le monde de l’impureté. Et plus l’on s’élève, plus de telles fréquentations apparaissent scandaleuses. D’où la condamnation de la débauche du Duc d’Orléans qui se déclassait en vivant avec des comédiennes dans “une obscurité honteuse” [21]. D’où la condamnation de l’ordre du tableau par lequel l’armée est devenue “populaire” [22] à cause du mélange des chefs de haute naissance et des chefs sortis du rang.

    Mais à côté de cette topique discriminatoire qui marque le refus, sinon d’un égalitarisme impensable, du moins d’un évolutionnisme jugé monstrueux, on rencontre, chez Saint-Simon, sans aucune contradiction, une condamnation, morale, religieuse et même philanthropique des malheurs dont le peuple est victime. Ses Mémoires s’élèvent en effet violemment contre les misères de celui-ci et contre les injustices et les gaspillages qui les causent. ….”

  151. N’oubliez rien, Pado, n’oubliez rien vous auriez trop de difficultés à imaginer autre chose.

  152. Ouf! On évite Pimprenelle, Aubry élue, soulagement.

  153. Monsieur Assouline qui dans sa jeunesse manifesta tant d’intérêt voire de sympathie pour les écrivains issus des rangs de l’extrême-droite (Blondin, Perret, jusqu’à Combelle) semble désormais bien proche d’un politiquement correct assez fadasse et décourageant. Est-ce dû aux responsabilités, à l’âge, au passage par les canaux d’information “mainstream” : France Culture, Lire, Le Monde, etc ?

    Il n’y a vraiment pas de quoi fouetter un chat dans cette affaire d’hommage rendu à Kléber Haedens. Sans doute que le Maire a outrepassé ses pouvoirs formels et n’a pas procédé à la concertation souhaitable. Mais lequel de ces potentats locaux n’en
    fait pas autant ?

    Second couteau ? Mais s’insurge-t-on devant les masses de groupes scolaires Elsa Triolet ? S’agit-il vraiment d’un écrivain français de première importance, à la réputation sans tâches ? Et les écoles Cavanna (rien contre lui, il est très sympathique) ou Boris Vian ?
    Sans parler d’authentiques écrivains de premier ordre (Paul Eluard, Louis Aragon) dont les positions politiques en faveur du totalitarisme sont bien plus voyantes, durables et déplorables que celles de Kléber Haedens.

    Dans ma jeunesse je lisais réligieusement chaque semaine le Journal du Dimanche. C’est Kléber Haedens qui assurait le feuilleton littéraire. Il avait je crois succédé dans cette fonction à Michel Déon. C’était alors (années 1970) un prince de la critique. Nul ne
    venait lui chercher des poux dans la tête pour ses positions de
    jeunesse en faveur de la nouvelle droite ou du Régime de Vichy.
    Faut-il voir rétrospectivement ces années 70 comme un hâvre de liberté ?

    Ce maire de banlieue, responsable à l’UMP, n’est sans doute qu’un cheffaillon sans grand intérêt qui profite de ses fonctions pour officialiser ses lubies. Je ne m’en ferais pas un ami. Je ne suis pas certain de ses qualités de jugement, même littéraire. Néanmoins il faut le soutenir dans cette affaire : tant qu’il y aura deux mille
    écoles Elsa Triolet, réclamons et défendons la liberté d’en baptiser une, une seule, du nom de Kléber Haedens.

    J’ajoute enfin que le tout dernier livre de Jean-Paul Kauffmann, La Maison du retour, paru il y a peut-être deux ans, et dont M. Assouline avait dû parler à l’époque, ce livre donc consacre sa toute dernière page à un éloge de Kléber Haedens, et notamment de son roman au titre admirable : L’Eté finit sous les tilleuls. Quel courage, ce Kauffmann, va encore se fourrer dans des histoires impossibles, finir entre les griffes de vertueux ayatollahs de banlieue…

    Monsieur Assouline, parlez-nous enfin (avec sympathie) de Jacques Perret. Il n’y a pas d’actualité à son sujet ? Mais justement…

  154. @bandapart.
    franchement, entre Nimier Blondin, et Haedens, il y a un sacré fossé!!.on tombe de la féérie d ‘écrire à l’honnete plan- plan.c’est en qualité de critique littéraire qu’il reste interessant.sans plus.
    pour Perret,oui sacré bon écrivain!

  155. Bandapart,
    Je vais aller dès ce soir demander aux Dioscures si c’est vrai ce que vous dites sur “La maison de retour”.

    Phil, a’y est..

  156. oui kléber..bandapart a enfin renvoyé le pot de fer…et vous ne manquez pas d’air.

  157. “L’Eté finit sous les tilleuls”: En effet un titre extraordinaire, un coup de génie, dieu merci le grand William Shakespere ne l’avait pas déja dépossé worldwide.

  158. la fièvre monte à El Pao et ici aussi.

  159. Lorsque le président de la République se conduit si vulgairement et que personne ne s’en plaint, pourquoi s’étonner que la jeunesse paraisse si déboussolée. Ces émissions de télévision où l’on crie, où l’on invite des tarés fiers de l’être, où le potin salace est au menu, voilà des preuves de l’état des choses.

    Bien sûr, les nantis continuent de s’instruire, surtout si leur fortune est ancienne. Les nouveaux riches prendront trois générations pour se décrotter. Et ça continuera…

    Cet auteur mérite t-il un lieu d’enseignement? Je m’en contre-torche…

  160. Bandapart, Je vous aurais volontiers répondu, au nom de notre commune admiration pour Jacques Perret, si dès le début, votre commentyaire ne comportait un proçès d’intention. Alors non.

    Paul Edel, Entièrement d’accord. Nimier et Blondin, c’est évidemment la classe au-dessus. De Haedens, on retiendra surtout son Histoire de la littérature française. *

    Elcano, J’ai bien lu, vous me reprochez par deux fois d’être impartial ? Je le prends comme un compliment.

  161. Bandapart, en fait de ” commentyaire ” , les Dioscures, peu loquaces, sont furax. Pensez, plus un banquier qui veut financer leurs clients. Alors que ces derniers bossent dur et ont les moyens d’assumer, sans caution.

    Sinon, la dernière page, bien sûr, mais avez-vous déjà passé un peu de temps en captivité ?
    Dans ces cas-là, les éditions Harlequin font aussi bien qu’une verveine-menthe.

    Cette maison dans les Landes, il faut en comprendre les soubassements, avant de vouloir la louer à vil prix.

    Et puis la plage, déserte, il n’y a qu’à Minuit, qu’Ils savent.

  162. Second couteau ? Mais s’insurge-t-on devant les masses de groupes scolaires Elsa Triolet ?
    —————————
    Bandapart, votre Kleber H. n’est pas un second couteau, mais un petit echotier de onzieme zone, compare a Elsa Triolet, qui trempait sa plume dans la plus belle encre du russe et du francais. Elsa avait aussi pour soeur la sublime Lili Brick, epouse d’un obscur ecrivain regionaliste, Vladimir Maiakovski*, qu’Elsa traduisit dans notre langue. Elsa avait aussi un mari, dont l’insignifiance est disponible en Pleiade. Elle avait aussi de beaux yeux, comme vous le savez. Decidemment, Kleber n’est pas de taille. Si vous tenez vraiment a ce qu’un college porte son nom, suggerez l’idee au Vlaams Belang.
    -
    *
    ‘Le temps
    ne devrait pas montrer les heures
    mais
    honnetement
    les faire marcher’
    -
    V.M.

  163. Quinze ans,
    Lycée Elsa Triolet
    pouvoir murmurer jour après jour “t’as beaux yeux tu sais” mi-sincère, mi-complice
    Rêves

  164. @ Pierre Assouline: je vous reproche d’être partial, désolé du lapsus.

  165. elcano,
    trop tard, mais Dieu reconnaîtra les siens

  166. Phil: Non, je ne rêve pas de déculotter les masqués aux pseudos mulitipliables comme les Brötchen du Christ. Au contraire, je les mettrais bien en cage.
    Vladimir Maiakovski: Peu connu peut-être, mais loin d’être obscur, en fait un incontournable pour ceux qui connaissent l’Histoire de l’art de la Russie d’après 1918.
    Bigorneau: La quatrième génération devrait se voir octroyée une rente, c’est fou ce que l’on peut perdre de temps à travailler pour payer ses factures. Économiquement parlant j’aurais été assez heureux d’être le fils de mon arrière-grand-père, bon je serais déjà mort et n’aurais pas profiter de post-68 ni de Jeff Koons mettant en couleurs Versailles… Le pire mon cher Bigorneau, ce sont les manières de table, tous ces coudes qui usent les étoffes signés LMVH & Cie HmBh & OhG ja ja ohne haftung… Ne vous torchez pas en public, c’est reservé aux monarques absolus plus puissants que leurs pères, des sortes de nouveau-riches de haut niveau.

  167. Scandale! Il y a un collège Jean Racine! Quoi?Ce salaud de lèche-botte inféodé à l’immonde Louis XIV, d’autant plus ennemi des droits de l’homme qu’à l’époque, circonstance ô combien agravante, ,on n’en parlait pas? Ce serviteur du pouvoir absolu durant l’une des époques les plus sombres de n otre histoire sur fond de famine, de guerre, de massacre, d’intolérance religieuse?
    Jean Racine! Manquait plus que ça! Cet éc rivain officiel qui n’hésita pas à chanter la gloire du tyran et se vendit au pouvoir en tant qu’”historiographe du roi”, aussi dégueulasse qu’un auteur soviétique au service de Staline! Quelle honte!
    KLeber Haedens, c’est autre chose! Tandis que la littérature française devenait grande avec Queneau, Vian, Sartres, les besogneux pensums scolaires des hussards collabos florissaient et tous les droitiers tentaient de mettre dos à dos les collabos et les résistants! Le gaullisme pourissait la France avec un Président qui n’a rien fait pour empêcher la torture et qui passerait devant un tribunal des Droits de l’homme aujourd’hui.Dans ce marasme de fausses “trente glorieuses” avec une misère terrible , des bidonvilles aprtout (hé oui, l’abbé Pierre, ça ne vous dit rien? C’et ça les trente glorieuse: des sans-logis à perte de vue puis la récupération de l’abbé Pierre par Bouygues et la construction juteuse des cités et des collèges hideux come celui dont nous parlons)… Tandis que le viol n’était pas puni et objet de sarcasme chez les gendames qui se moquaient des rares plaignantes, ils sévissaient, les petits pouacres hussardisants! Cossery, lui, écrivait… MAis on n’aimait pas les gens libres! Ce temps pourri a eu les écrivains qu’il méritait, besogneux et “langue française”, genr style pour certificat d’étude au temps des instits cogneurs…
    Alors, Kléber HAedens, le miteux, le hargneux si sympa…pourquoi pas.On pourrait préférer Blondin, vrai écrivain, lui…MAis bon, pourquoi pas Kléber Haedens… A condition de créer un centre culturel Brasillach, un hôpital jean-Hérold Paquis une bibliothèque Doriot! Un disensaire Ange Bastiani, vous savez, leur protégé si sympa et popu! Ah! LEs braves gens…Un peu de courage Monsieur le Maire!

    Dire qu’à l’époque l’art, la littérature s’épanouissaient bien en dehors des “hussards”, bâtissant un renouveau isolent (vraiment insolent, pas bidon comme Nimier, l’homme qui disait des horreurs en baissant les yeux puis en regardant l’auditoire, des fois qu’on le désapprouverait, avant d’oser continuer dans la médiocre hâblerie flagorneuse)… Bin wi, ils c royaient souvent au communisme, pensant que rien ne serait aussi horrible que ce qui venait d’arriver! Ils ont déchanté, mais ils étaient purs! Une autre classe que les maurassiens félons et ennemis du genre humain!
    Allez, Monsieur le Maire, pensez à une place Philippe Pétain!

    Cela dit,Caroline Haedens cuisinait divinement et a laissé un livre de cuisine épatant! Je m’en sers souvent! Nul n’est parfait et même un groin sous-bourgeois comme HAedens a eu le talent de s’entourer d’une femme éclatante aux fourneaux! Hi! Hi!

    Alors, en pays gastronome, pourquoi pas un colège Caroline Haedens? A moins qu’on ne préfère Nathalie Ménigon, excellente cuisinière, elle aussi!

  168. Et pourquoi pas un collège Max Lampin? Voici qui rendrait hommage au grand écrivain, au grand artiste que fut Roland Topor, bien au-dessus de tous ces mufles!

    Autre chose: N’empêche, c ‘est curieux mais à l’époque de Kléber Haedens, le vrai talent était souvent communiste! Ils sont bien petis, les hussards devant le génial, mais immonde Aragon! que voulez-vous, le conformisme vaugelasien, le refus d’une langue créative, ça se paye! Le refus de l’art aussi! C’était le temps de Jean-Pierre Duprey, grand poète qui plane au dessus de ce marais putride pour sous-offs jouant les lettrés!

  169. La bassesse de Kléber Haedens s’illustra ainsi;

    “Monsieur Romain Gary s’est bien battu pour la Fance. Mais il ne sait pas le françias”.

    Chez les groins, on n’aime pas les héros et encore moins les “métèques”…On continue? Voici, toujours sur Gary:
    “SES biographes disent qu’il connaît sept langues.Mais je suppose que parmi ces sept langues il ne vient à l’idée de personne personne de compter le français”…
    Eh oui, les fossoyeurs de la langue qui fleurent bon le certif’, les fans du fux français, “à l’ancienne” qui ressemble à la langue française comme une copie du faubourg Antoine ressemble à un meuble authentique d ‘Oeben, accusent les autres,les vrais écrivains (même de droite!) d’ignorer la langue qu’ils sont les seuls à célébrer! La littérature n’est pas un exercice pour cours élémentaire!
    Monsieur Haedens parlait bien le scolaire. Il n’en fut pas moins un roquet aboyant aux mollets des géants. Un vrai con!

    Ah, j’allais oublier les sources.Normalement, ils devraien tles connaître et savoir de qui ils parlent, nos haedenistes! Enfin j’ai trouvé ça dans “l’affaire homme” (que mauvais titre) recueil de textes de Romain Gary. Et ces petites crottes de Monsieur Haedens furent publiées le 1er décembre 1956 dans Paris-Presse L’intransigeant.

    En 1956, il y avait aussi de grands écrivains! Haedens, critique, passa souvetn à côté! Quel con! Non mais quel con: on ne se lasse pas de le dire, car les évidences gouleyent!

  170. Tiens Orlando, je suis ébahis, Madame Haedens n’avait donc pas de cuisinière? Cette génération de bourgeoises dont “on connais la famille”, ne savait faire que la pâtisserie, sauf en cas de malheur(s) économique8s). Ce que nous vivons ces jours çi, je ne sors plus pour dîner que du vendredi au dimanche.

  171. Orlando : “Monsieur Romain Gary s’est bien battu pour la France. Mais il ne sait pas le français”.

    Ce n’est pas qu’une une bassesse lorsque l’on sait qu’un écolier Suisse Italien ne fait plus en deuxième des erreur qu’un Suisse francophone fera toute sa vie - c’est prouvé.

  172. Tout ça sent un peu la “France moisie”, vous ne trouvez pas? Et si on parlait plutôt de Claude Lévi-Strauss, qui fête ses 100 ans, et qui représente l’esprit des lumières dans ce qu’il a de plus universel. Pour ceux qui ne l’ont pas lu, je recommande ses entretiens avec Didier Eribon. Au fait, existe-t-il un lycée ou un collège “Claude Lévi-Strauss”?

  173. La question pouvait être:
    quel intérêt aujourd’hui de lire Kleber Haedens ?
    Pour son histoire de la littérature, ont répondu Passou et pauledel, tous deux aimables mais hors-jeux.
    Qu’en pense Orlando qui rame en compétition ?

  174. OK Kléber Haedens était un saligaud antisémite, il aurait d’ailleurs pû se prendre lui-même un nom de plume plus français. Kleber Hädens, Saint Kleber Édaince?

  175. jean d’ormesson aurait hier mieux fait de se taire hier à la garenne colombes en faisant un parallèle entre Louis Aragon et Haedens, parfait antisémite; enfin ce dernier n’a laissé aucune œuvre littéraire importante.

  176. Que Jean d’Ormesson finisse sa vie accusé d’antisémitisme ne devrait pas surprendre un fin critique littéraire de son temps, comme vous, pauledel. Plus impardonnable est en effet de mourir sans laisser d’oeuvre durable, ce qui semble être le cas pour Kleber Haedens selon les mêmes fins critiques.

  177. … Vous disiez “littérature”, et “critique littéraire”, Phil, donc .
    Voyez que ça finit toujours en eau de boudin, ces histoires.

    Quant à Orlando, plutôt que de renvoyer pêle-même, à l’hiver 54, aux écrivains communistes plus forts que tous, aux gaullistes, à Bouygues philantrope comme chacun sait qui a construit juteux,

    révisionniste qui s’ignore, qu’il sorte !
    Voir les “accidentés de la vie” qui crèvent, à paris, encore de nos jours.

  178. Phil, vous reconnaitrez qu’on ne manque pas en France de grands écrivains, de droite ou de gauche, du milieu , allez chercher un type du tonneau de Haedens?…. et quelqu’un ,sur ce blog a osé ont osé le comparer à Bernanos?!!!, là, on se dit que plus rien n’a de sens.

  179. Kleber, si la dérive des commentaires était prévisible, le coup de rame de départ (du commentateur) n’était pas mal donné.
    Oui pauledel, mais pensez-vous jean d’ormesson plus proche d’alzheimer que fin lecteur ? ..Lui, au moins, n’a pas comparé Haedens à Bernanos.

  180. OK Paul Edel, mais pardonnons à Jean d’Ormesson, il est le presque tout sur presque rien ou l’inverse et avec beaucoup de talent, un grand seigneur à l’ancienne et il a une fille charmante. J’ai un oncle qui lui ressemble un peu, avec quand même un nez moins, moins, well mon oncle a un nez sans particularité. Il y a une chose que je n’aime pas chez Ormesson, il porte toujours des cravates en soie tricotée comme un notaire de province. Grande culture Ormesson, la quintessence de ce que les étrangers aiment des Français, oui il y a une classe bien française aristocratique, moins décadente que les englishes et tellement résiliente, imaginez ces Français avec leurs nombreuses révolutions et leur république encore monarchique. C’est un grand honneur que d’être Français, mais bon, ces Ormesson ont bien dû par le passé s’allier avec des étrangères rencontrées aux eaux?

  181. Bouygues a utilisé les matérieaux usuels à cette période, faut pas cracher sur les tycoons, autant souffler sur un typhon.

  182. Madame Caroline Haedens était, elle, connue pour ses talents de cuisinière. Ah, son fameux lapin à la casserole. Tout cela n’est qu’une farce (farce …) . Un coup à la Haedens. Il est fort ce Kleber ! En 2008, il nous fait la recette de la casserole à la garenne (lapin de …). Bravo Mr le maire. Il y a du Bercoff et du Coffe là dessous, ou je n’y comprends rien en marketing politique. Un coup du lapin se prépare …. attendez que Jean-François Kahn s’en mêle.

  183. Il est évident que je ne cautionne en aucun cas les activités de Haedens pendant l’Occupation. Mais enfin, il n’était pas le seul et il n’a jamais, que je sache, appelé aux rafles, aux emprisonnements ou aux déportations. En cela, si l’on comptait tous les écrivains qui ont sévi dans les journaux de la collaboration entre 1940 et 1943, on serait étonné des noms et du nombre. Reste que Kleber Haedens est un écrivain subtil, un chroniqueur qui savait ce que les mots veulent dire et il mérite autant que Lénine, qu’un lycée porte son nom. Autant je vomis les collabos dénonciateurs, qu’ils soient de gauche ou de droite, autant j’apprécie, en ces temps de disette littéraire, un homme qui porte haut le pavillon du langage.
    André Bercoff

  184. le parallèle fait par jean d’ormesson entre le “communiste” Aragon(comme si on pouvait le réduire à ça )et maurassien Haedens est une sottise de par la réduction même à des écrivains à deux équipes sportives face à face. d’un coté la bonne vieille Droite( maurassienne ) et la gauche Communiste.et allez y les ptits gars, on joue franc jeu.Coup de siffflet, on engage..engagez la apartie.. le problème c’est que Aragon ,du surréalisme à la grande poesie patriote possède une œuvre immense, qui va du “paysan de paris” à “Aurelien,” et des “cloches de bâle. à “la mise à mort” et qu’il a rpis des risques énormes en publiant des poesies patriotiques(la diane francaise) qui étaient lues dans les maquis..Excusez du peu. pendant que dans ses pantoufles, le haedens écrivait son “histoire de la littéature française.
    ajoutez trois ou quatre romans maigrelets(-adieu à la rose..) sans grand intérêt littéraire.Un esai sur nerval bien sans plus, un essai de 1941 “paradoxe sur le roman” dans lequel il se plaint du ronron du roman francais et de son traditionalisme et de sa psychologie étroite..!!!.. alors que camus, bernanos, celine,roger martin du Gard, Gracq, sartre, malraux sont vivants et écrivent..On voit la lucidité du bonhomme..
    Un “salut au kentucky” tout pâlichoN; un roman “adieu à la rose” de 1955 qui n’a laissé aucune trace et le prix interrallié (grasset) pur l’été finit sous les tilleuls”, beau titre à la tchekov. au fond il ne laisse qu’une oeuvre de critique publiée en 1943 qui fait du paysage littéraire un jardin propret.
    quand il écrivait sur les contemporains, ettenait chronique dans “candide”.. il était complètement clanique: grasset -hussards et éliminait le reste. et ne vivait que pour ce fameux épicurisme déon -blondin,genre les copains d’abord et tous contre la gauche.le rugby et le cassoulet étant d’ailleurs curieusement annexés par eux comme si la Gauche ne pouvait que détester le cassoulet,et les sports virils comme le rugby. pas tres sérieux tout ça..
    bref, un borgne de la critique.je me souviens d’un article de haedens sur Faulkner:il prenait au premier degré ces “histoires de paysans” du Mississipi comme d’un superbe modèles de “retour à la terre”. .. on voit le genre. mais sur Nerval, Musset,il était bien.

  185. TKT, un truc très simple : autant tourner 7 fois sa souris, avant de balancer une ânerie.
    La votre de souris ne tourne pas assez. C’est un avis personnel.

    Mais qu’un Orlando de R. vienne ramener ici sa “véracité”
    «Le vérace se débrouille tout seul, le vrai plane quand il peut, le réel n’est qu’une importante affaire de flic, ou de philosophe.»
    Et il est paraît-il docteur es lettres …
    Je ne comprends pas qu’il n’encense pas KH, comme d’autres, pas au hasard, et pour d’autres raisons, ont encensé Littell.

    A plus tard.
    Mais ce n’est pas sûr, les routes ont été salées.

  186. ..”être bien sur Nerval, Musset et mauvais sur Faulkner”..y-a pire pour un patronage, non ? merci pauledel. Le dernier des faux médicis, jean d’Ormesson, avait sûrement prévu de brûler un de ses foulards à défendre l’Haedens en collège (d’ailleurs, au rayon des décors grotesques, auriez pu rappeler, pauledel, le penchant du beau Louis pour les uniformés sexués germaniques…mais il y a l’oeuvre d’avant, vous avez raison) alors vous, professeur, refusierez d’enseigner sous un tel panneau ?..

  187. Il ne faut soit disant pas mélanger politique et littérature.
    eh bien Bercoff et d’Ormesson cautions littéraires d’un jour auront servi à “l’insu ou non de leur plein gré”de parachute ascencionnel à un politique aux dents très longues. c’est la fête …..

  188. Phil.
    J’enseignerai sous ce panneau en expliquant aux enfants la différence entre un Albert Camus Camus et un kleber Haedens

  189. bien entendu, pauledel..mais vous n’allez quand même pas laisser l’honneur d’un unique éloge de Haedens à l’aimable pivotisé jean d’ormesson, non ?
    Donnerez-vous à vos élèves à lire certains articles de ce bon trousseur de la langue, rompu à la lecture de Voltaire ? “La peste” au collège, c’est sympa..mais bon…à part ceux qui veulent faire médecine en distinguant précocement la bubonique, de la pulmonaire..une harangue bien torché du père Haedens vous décoince les écoutilles du phrasé ipodé autrement plus sûrement. Plus tard, on peut se calmer. Enfin, c’est mon avis, comme on dit en Savoie.

  190. 1. Orlando : “Monsieur Romain Gary s’est bien battu pour la France. Mais il ne sait pas le français”.

    S’il n’y avait que Kléber Haedens pour avoir dit une telle vacherie sur Gary !
    De son vivant, cet immense bonhomme de Romain Gary était pris pour un « réactionnaire » par les petits marquis de Saint-Germain des Prés. Pensez donc, un ancien pilote capitaine de l’Armée de l’air, un diplomate et – horreur impardonnable, un Gaulliste ! – c’en était assez (trop ?) non pas pour l’injurier mais pour l’ignorer, faire comme s’il n’existait pas.
    Il a sa statue à Vilnius sa ville natale. En France, deux Goncourt tout de même, en arrachant le second comme chacun sait sous un autre pseudo. Bien joué, Gary, contre tous ces minuscules minus qui ne lui arrivaient pas à la cheville.
    N’est-ce pas Aragon qui disait : « On ne peut juger alors qu’avec les yeux d’alors » ?
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Romain_Gary

  191. Orlando,
    Racine historiographe vous en sursautez, et Voltaire historiographe de Louis XV ? Il est vrai que cela n’a guère duré dans le cas du second …

  192. Merci Passou pour les belles paroles à propos de Bernanos. Il est de ces gens qui nous ouvrent les yeux sur l’essence de l’altruisme et de la fraternité, un peu comme Camus.
    J’ai regretté en son temps l’absence de commémoration à 50 ans de sa mort

  193. @ : kleber krisalp | le 27 novembre 2008 à 14:01 | Kleber uff der Alp: Pour balancer une connerie autant le faire à la seconde, inutile de maltraiter ma souris et d’user les piles inutilement.

  194. A Monsieur Assouline

    Oui, des remerciements sincères pour votre hommage à Bernanos.
    Mais pour le reste, franchement, était-il bien utile de faire monter la mayonnaise, tout cela parce qu’un élu du Modem de cette commune a crié “au feu” comme un imbécile ? c’est assez petit. Et j’ai lu des choses bien étrangères à la littérature pour une fois que venais chez vous. Vous avez des contributeurs épatants, parfois très drôles. Mais pas tous…
    A tout prendre, Monsieur, je préfére écouter Jean d’Ormesson, mais là on est sur une autre planète, n’est-ce pas ?

    http://bibliobs.nouvelobs.com/20081126/8937/jean-dormesson-kleber-haedens-etait-un-type-absolument-charmant

  195. A lire le sous-préfet Auchan, on comprendrait presque pourquoi certains, comme KKKLébert-H-l’antisémite-débonnaire-propre-sur-lui, ont pu désespérer de la République. C’est d’un convenu…
    ‘Gare d’Ormesson, gare d’Ormesson (direction Pontoise ou Valmondois, 3e arret), tous les sous-préfets descendent de voiture!’ Allez, mon colombe, visite offerte de la Cité de la Galathée en option, pour édification républicaine hors les garennes balisées.

  196. Pourquoi avoir vandalisé et falsifié la page Kleber Haedens de Wikipedia quelques jours avant que l’excellent Jean d’Ormesson ne vienne inaugurer un collège Kleber Haedens à La Garenne-Colombes ? http://fr.wikipedia.org/wiki/Discussion_Utilisateur:81.56.41.179 .
    Une IP que l’on retrouve dans l’historique de celui qui crie justement à la machination et au mensonge. Un comble…

    Alors que le maire de la ville, Philippe Juvin ne lésinait pas sur les moyens pour tenter de faire passer Kleber Haedens pour ce qu’il n’était pas (comme l’explique plus haut Pierre Assouline), des habitants, eux tentaient depuis des semaines de faire savoir qui était vraiment Kleber Haedens afin que son nom ne soit pas donner à leur nouvel établissement scolaire.

    Le 26 novembre, alors qu’une cérémonie à huit-clos était organisée pour dévoiler une plaque, sous la présidence de Patrick Devedjian (mais en son absence), Jean d’Ormesson, l’ami de Kleber Haedens dira tout haut face à la caméra ce que les habitants s’égosillaient à dire depuis des semaines :

    “Kleber Haedens, oui, un écrivain d’extrême droite, membre de l’Action Française, qui buvait trop, mais qui n’a jamais collaboré” (sic).

    http://www.dailymotion.com/video/x7j6fi_collge-kleberhaedens-discours-de-je_news

    Dehors, des dizaines d’administrés crient au scandale.

    Cela fait des semaines qu’ils le disent, l’écrivent, le tractent, le bloguent : Kleber Haedens écrivain d’extrême droite, secrétaire de Charles Maurras, rédacteur dans tous les périodiques nationalistes, antirépublicains et antisémites qui ont pu voir le jour avant, pendant et après la seconde guerre mondiale.
    Pour un établissement scolaire de la République, ce nom-là pour eux, c’est non !

    La belle affaire ! dit, écrit, tracte et blogue le maire de La Garenne-Colombes qui a proposé Kleber Haedens, l’auteur de son livre préféré : Une Histoire de la littérature française. Un ouvrage qu’il fera d’ailleurs distribuer à tous les élèves de sixième à leur entrée au collège. Un livre destiné, selon lui, “à développer leur esprit critique”.

    Et personne ne moufte !

    Si en fait. L’extrême Droite se frotte les mains. Les nationalistes, les royalistes, les souverainistes applaudissent. Ils le disent, l’écrivent et le bloguent. L’Action Française étudiante ira même jusqu’à se fendre d’un hommage à Philippe Juvin. http://www.afe-blog.com/

    Et personne ne s’en inquiète ?

    Si, Pierre Assouline. Tout en finesse, tout en analyse et en connaissance. Il donne plus haut un avis éclairé. Il ne tranche pas, il informe.

    Son billet est passé à la photocopieuse. Il circule en ville. Les administrés qui refusent ce nom, passés en quelques semaines de dix à cinquante, de cinquante à mille, seront demain vingt cinq mille. Merci monsieur Assouline.

    Mais pas seulement. Un habitant de la Garenne, 88 ans (et demi), menace de rendre ses médailles militaires. Lui qui a débarqué le 8 juin 1944 à Omaha Beach sait de quoi il parle quand on évoque la participation de Kleber Haedens à la Presse nationaliste et antisémite de l’époque. Il n’en dira pas plus.

    Cet homme-là a repris du service. Cette fois, non pas avec un fusil mais en venant crier à Jean d’Ormesson, devant la même caméra et en signe d’apaisement : c’est votre nom, Monsieur, qu’il faut donner à ce collège : Jean d’Ormesson. Applaudissement.
    http://www.dailymotion.com/video/x7j7c4_manifestation-la-garennecolombes-co_news

  197. Un ouvrage qu’il fera d’ailleurs distribuer à tous les élèves de sixième à leur entrée au collège.

    Saint homme, belle âme, presque céleste:
    Collège Gagarine de la Garenne, pour les gens d’Ormesson. D’Ormesson, braves gens, votre merveille veille de mer veillle de mer veille stop de mer veille stop les sanglots longs des violons de l’hiver blessent mon coeur d’un déshonneur mortifère stop

  198. Bonjour,

    J’ai beau avoir relu plusieurs fois l’article de M. Assouline, j’avoue ne pas comprendre l’intégralité de ce post.
    1/ Est ce que quelqu’un peu m’expliquer ce que vient faire l’aparté sur la messe tradi et en quoi cette messe puisse choquer les non pratiquants ou les pratiquants qui préfèrent le rit ordinaire … j’avoue ne pas voir le lien avec le problème du lycée.
    2/ Si je comprends, bien M. Assouline est contre le projet de nommer le Lycée “Kleber Haedens” car celui ci est un second couteau de la littérature. J’en conclu qu’il est favorable à un lycée Roger Nimier, Ferdinand Celine ou Leon Daudet qui étaient des premiers couteaux. Si c’est le cas, je souscris à 120%
    3/ Pourquoi faut il donner un nom ‘Républicain’ à un Lycée ? Nous vivons certes sous une constitution républicaine en ce moment, mais cela n’a pas toujours été le cas et cela ne le sera certainement pas toujours, je ne vois vraiment pas pourquoi les Lycées de France doivent être associés à un type de régime politique particulier.

  199. J’ai moi aussi relu ce billet à plusieurs reprise, mais en tant que directement intérressé. J’habite ce petit village de Gaulois(es) à l’ombre de la Défense et l’étude de cas Haedens me semble assez parlante, pour ne pas dire édifiante. Pouquoi parler de la messe ? Je ne sais pas au juste, mais quand on connait bien un endroit, comme cela semble être le cas, il n’est pas anormal de d’essayer de relier entre eux les évènements locaux pour tenter de comprendre ce qui s’y passe. Et c’est vrai qu’au village nous avons depuis peu une messe traditionaliste tous les dimanches (je n’ai pas entendu que cela gêne qui que ce soit), un collège au doux nom d’un maurrassien (et second couteau) et plus de devise de la république sur la mairie. Je n’en conclu rien pour ma part - pour l’instant, sauf à dire que Monsieur Assouline doit passer de temps en temps par là.
    Je vous attends pour un café, si vous me lisez.
    PS. Républicain ou pas, où est le problème ? Pour l’exclusion ou pas, cela mérite réflexion pour une école …

  200. Pas de collabo a l’école!


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