29 avril 2009

     Léon et Jeanne ? A priori, on craint le mélo déplacé, comme on nous l’a servi il n’y a pas si longtemps avec Martin et Hannah. D’autant que le titre Je vous promets de revenir (310 pages, 20 euros, Robert Laffont) y invite. Mais très vite, au fil des pages du récit historique de Dominique Missika, le lecteur est débarrassé du soupçon de pathos. Ses héros ne sont autres que Léon Blum, le président du Conseil du Front populaire, et la décoratrice Jeanne Reichenbach. C’est de leur passion amoureuse qu’il s’agit, mais h-20-1337586-1227647119.1241028189.jpgdans un cadre bien particulier : la guerre. Lui est veuf et isolé, elle est mariée et mère de famille. Elle abandonne tout et tous pour rejoindre un homme auquel elle est secrètement liée de longue date. Jamais il n’a eu autant besoin d’elle.

   L’équipée du paquebot Massilia, qui appareille pour le Maroc en 1940 avec des dizaines de parlementaires à bord, marque le début de l’épopée. Il est question de continuer la lutte depuis l’Empire. ”Résister, c’est partir”. Son credo pour l’heure. Discutable, il est encore discuté. La nouvelle presse a beau jeu de dénoncer fuyards et traîtres. Aussitôt Jeanne Reichenbach rompt les amarres avec les siens pour rejoindre le sien. Où qu’il soit, elle n’a de cesse de l’y retrouver. Ce jour-là, elle lie définitivement son destin à celui de son amant en sachant qu’il sera sans aucun doute le bouc-émissaire rêvé des lendemains de défaite. Arrêté sur ordre de Pétain, Blum ne tarde pas à se retrouver dans la première de ses “geôles”. Les guillemets sont de rigueur car son aventure durant les cinq années suivantes en font vraiment un cas à part.

   Le voici assigné à résidence au château de Chazeron (Auvergne) en raison du danger qu’il représenterait pour “la sécurité de l’Etat“. Dominique Missika nous le décrit miné non par la peur mais par un mal supérieur à l’inquiétude : l’ennui. Car à l’automne 1940, malgré tout, il croit encore aux vertus de l’Etat de droit, même si la Révolution nationale a d’ores et déjà abattu la République, valeurs et symboles. Alors il lit comme jamais, quitte à relire, Montaigne, Virginia Woolf, Guy de Pourtalès, Eugène Fromentin, la collection de la Revue des deux mondes, sans oublier le principal, l’un de ses auteurs de chevet, le seul auquel il consacra tout un essai Stendhal et le beylisme. Bientôt, il est un peu plus renseigné sur ce qu’on lui reproche : atteinte à la sûreté de l’Etat… trahison des devoirs de sa charge… “Au fond, ce qu’on poursuit en moi, c’est une conception politique. J’accepte”. Vichy veut un jl_blum.1241028222.jpgprocès des responsables. Blum croit encore qu’il ne risque que le bannissement ou la dégradation civique, des peccadilles, mais, il en est persuadé, pas la déportation : “J’ai plus de soixante ans !”. D’un château l’autre, le voici à Bourrassol début 1941, posant les principes d’une nouvelle sagesse dans l’invention de nouvelles conservations à la manière de Goethe avec Eckermann, et qui donnera A l’échelle humaine.

   Il poursuit son voyage au fort du Portalet où on l’enferme, tandis que Jeanne, qui le suit à la trace, s’installe à l’hôtel des voyageurs de la ville la plus proche afin de lui rendre visite, puis dans une cellule de la Maison d’arrêt de Riom. Le procès, qui prétend établir les responsabilités, est une parodie de justice. Jusqu’à ce qu’il apprenne sa déportation, et celle de sa compagne à Buchenwald en juin 1943. Cette dernière partie de récit, remarquablement mis en scène à partir d’une recherche (témoignages, archives, lettres, journaux intimes) riche en détails et choses vécues, est la plus étonnante. On savait par ses biographes que Blum n’y était pas un déporté comme les autres. Mais son séjour là-bas, tout près du chêne de Goethe, a quelque chose d’ahurissant.

   Il vit avec sa compagne dans une chaumière romantico-médiévale, en fait un pavillon de chasse que Himmler avait fait édifier avant-guerre. La maison est confortable et bien équipée. Gardé en permanence à l’extérieur par trente SS, Léon Blum bénéficie des services d’un domestique à lui attaché, un jeune Allemand du nom de Joachim Escher, objecteur de conscience. Le Témoin de Jéhovah s’occupe de son linge, de ses repas, de son ménage. Apprenant les conditions de sa déportation, Pierre Laval aurait lâché devant sa compagne Jeanne venue obtenir la faveur de le rejoindre :”Il en a de la chance !” Léon Blum est à Buchenwald ce qu’on appelle “un otage de marque”, expression qui sonne cyniquement comme “hôte de marque”. Un privilégié dans l’adversité. Une précieuse monnaie d’échange. Reynaud, Daladier, Gamelin en sont également mais comme ils ne sont pas juifs, on les a placés au château d’Itter. Les raciaux, eux, sont à Buchenwald. Même parmi les personnalités… Il y est rejoint par Georges Mandel avec qui il compagnonne. L’ancien ministre, qui n’est pas de son bord blum.1241028253.jpgpolitique, ne sera pas rejoint, lui, par sa compagne, Béatrice Bretty, sociétaire du Français. Les deux hommes passent leur temps à lire, à écrire, à jouer au billard puisqu’un billard trône parmi les trophées de chasse, et à écouter des concerts de musique classique à la radio allemande. Tout pour tromper l’ennui. Même l’idée de se marier en bonne et due forme avec sa maîtresse, le Témoin de Jéhovah et Mandel pour témoins, devant un officier d’état-civil allemand. Mais cette fois l’inquiétude gagne. Après son ancien ministre de l’intérieur Marx Dormoy déchiqueté par une bombe posée par des cagoulards proches du PPF, c’est au tour de Georges Mandel, brusquement rapatrié en France, d’être exécuté de dix huit balles dans le dos en forêt de Fontainebleau par des éléments de la Milice contrôlés par les SS, ainsi que le raconte l’historien François Delpla dans Qui a tué Georges Mandel ? (L’Archipel).

   Que sait Blum de l’autre versant de Buchenwald, si proche ? Rien. Une haute palissade l’empêche de voir ce qui se passe au-delà. “Ce n’est pas une prison, c’est un sépulcre” lâche-t-il. Ils ne sont pourtant qu’à 800 mètres, les invisibles. Il ne les aperçoit que le 30 août 1944, plus d’un an après son arrivée, à la faveur d’un bombardement allié qui a provoqué un éparpillement des esclaves et leur affectation à des travaux de reconstruction. C’est en se rendant chez le dentiste en voiture que les Blum voit pour la première fois des files de déportés. Evacués en avril 1945 par les SS qui tiennent à leurs “otages de marque”, les Blum se retrouvent à la prison de Ratisbonne, en cellule, avec les échappés du complot Stauffenberg qui faillit tuer Hitler, avant d’être expédiés à Dachau où l’ancien président du Conseil retrouvera de vieilles connaissances, l’ancien président de la Reichsbank ainsi que Schuschnig, l’ancien chancelier d’Autriche. Il y a là, derrière les barbelés, “le gratin de l’antinazisme” que Blum rejoint peu après le pasteur Niemoller, chef de l’Eglise évangélique allemande, au camp d’Innsbruck. Dernière étape : Niederdorf, dans les Dolomites. Puis le retour en France.

   Ce récit est aussi une histoire d’amour, transcendée plutôt qu’éclipsée par l’intensité des événements. Un beau portrait de femme, “une grande dame”, sourd de ces pages. Jeanne Blum tint à se rendre au procès Laval en qualité de témoin à décharge. Le détail dit tout de sa personnalité. Elle a mis fin à ses jours dans sa maison de Jouy-en-Josas le 31 juillet 1982 à minuit. Epilogue d’une vie, incipit d’une belle biographie du plus intense moment de la vie d’un couple. Jeanne Reichenbach puis Jeanne Blum ont, les deux, donné un soutien moral, des encouragements, une énergie à un homme sur le fil. De là à dire que grâce à elle il a “réussi le tour de force de retourner l’opinion publique en sa faveur et à reconstruire le Parti socialiste en ruines”, c’est une autre histoire.

Partager et découvrir
  • E-mail this story to a friend!
  • TwitThis
  • Facebook
  • Technorati
  • Yahoo! Buzz

Commentaires

Pages : « 1 [2]

  1. http://www.programme.tv/place-royale-1860768.php
    Ce n’est pas “Place royale” , c’est “Place républicaine” émission tv animée par Anne Outre-Quiévrain.
    C’est encore plus beau quand c’est - aurions-nous peur du mot?
    “transcendé”! On atteint le sublime -mais peut-être ici j’exagère,- quand Yseut est mère de famille.
    Et puis ce suicide à l’heure d’Igitur; le- retenons cette date précise- 31 juillet 82
    C’est beau comme de l’Antique.
    Quand on pense qu’hier l’adultère était un crime! Quel progrès en quelques décades! La démocratie a du bon contre l’idéologie vaticanesque. Vive les délocalisations! Vive l’individualisme!

    Qu’est-ce que Blum serait allé faire en Espagne? Avec qui d’un côté et qui de l’autre?
    Je pose la question pour parfaire mon information à des camarades peut-être plus compétents que moi.
    Nul doute que tôt ce matin ils vont le démontrer.

  2. Outre Jules Moch, dont les Souvenirs sur Léon Blum restent précieux, on consultera non sans profit ni surprise la plaidoirie d’André Le Troquer à Riom, exhumée récemment par B Duteurtre:

    ” On révoque les maires, on démissionne d’office les conseillers généraux,on dissout les conseils municipaux, la liberté et les libertés sont supprimées,il est dangereux d’exprimer une opinion ou de formuler une critique qui ne soit pas du gout des maitres de l’heure. Des hommes, des femmes, par milliers, pardizaines de milliers, sont mis en prison dans des camps de concentration en vertu de lettres de cachet, par décision dites administratives, trop souvent aussi parce que leur religion, leur origine, sont honnies. Des déchéances civiques, professionnelles, sont ordonnées pour la meme raison. On assiste à des drames effroyables. Non, la France, ce n’est pas ça, ce n’est pas ça, ce ne sera jamais ça. Elle a été grande par le rayonnement des idées qu’elle incarnait, qu’elle représentait. Nous ne nous résignerons pas aux abaissements qu’on veut lui faire subir.”
    On peut manifester des réserves sur Blum, mais apprécier ce genre de langage là. Quelles que soient les références au contexte maçonnique ici trés nettes.
    M.Court

  3. En 40, on n’en est plus tout à fait à “l’affaire des casseroles”
    Combien de FM déportés et morts en déportation en 40-44?
    80.000? 100.000? 150.000? d’avantage peut-être?

  4. “affaire des fiches”>>> moteur de recherches.
    Je préfère ne pas donner de référence de site; il y en a plusieurs.

  5. allez zou…et un p’tit coup de seconde guerre mondiale again, un.
    c’est une névrose ici !

  6. Ce sont tous d’anciens Résistants.
    Montaigneàcheval était lancier polonais.
    Respect.

  7. @Nancy …Grand merci d’avoir choisi le K ‘483 de Mozart “zur eröffnung der loge ” pour commençer ces travaux sur Leon Blum..et de nommer ces personnes, par leurs noms… (les chiffres , c’est nécessaire mais avec les matricules !)
    Et moi qui me prenait pour Cassandre ,sotte que j’étais,hier soir.je me disais “ils vont encore rigoler avec ton accent yddish et ne pas te “saisir” la main…Bon matin.Kara.

  8. NEVROSE
    Cher “hopp”,
    c’est vrai, le souvenir de la seconde guerre mondiale, et en particulier celui de la Shoah, est une “nevrose”. Beaucoup d’etudes, psychologiques comme sociologiques, montrent comment le souvenir de cette periode particuliere non seulement refuse de disparaitre, mais occuppe meme une place de plus en plus pregnante dans la construction de la memoire. Un exemple: le traumatisme de la Shoah est quelque chose qui se transmet des survivants a la deuxieme, troisieme, voire quatrieme generation. Cela n’a donc rien a voir avec la guerre de 100 ans ou l’histoire des combats de la guerre de 14, meme si ces evenements sont importants et interessants par eux-memes. C’est le leg que nous ont laisse Hitler et les Nazis, et au lieu de le deplorer, il vaut mieux le constater, s’y mesurer et notamment voir comment nous pouvons en tirer malgre tout des enseignements valables et importants pour notre generation. Mais le deplorer comme le fait “hopp” me parait etre la meilleure maniere de nier les realites.
    Deux remarques supplementaires: des phenomenes paralleles existent dans le cas d’autres genocides, que ce soit le genocide armenien ou le genocide des Tutsis, et la egalement il me parait important d’essayer d’y reflechir.
    D’autre part, l’existence de cette “pregnance” ne signifie pas que l’Etat d’israel ne peut pas etre critique pour telle ou telle de ses actions, mais que cette critique ne peut faire l’economie du traumatisme qui, consciemment ou inconsciemment, continue a exister dans la societe israelienne.

  9. @hoop…Qu’est-ce que vous auriez eu envie de lire ou d’entendre ce matin …? c’est l’histoire qui”bégaie” ,là je dirai, c’est pas”lafaute au blog”…Laissez un peu tomber,s’il le faut pour aujourd’hui.Mais dites nous, vous-même, ce vers quoi vous aimeriez aller.Cela fera plus “acces maniaque” que névrose”….Profitaisant, tant que l’on a encore le droit d’être fou…Moi,j’aime vraiement beaucoup “guerre et paix”…pas vous?

  10. @alain de jérusalem peur-être que c’est justement en s’éloignant du centre ,que l’on peint un” Chagall”….Vous avez raison sur le fond,mais Hoop disait quelque chose de très “pensée juive”…Le bonheur est un devoir..Kara de” Kumran”

  11. cher laz…
    Blum, et il le dit lui-même , fut déchiré sur l’Espagnez. Et , comme je l’avais dit ici, il y a longtemps: ce sont les Anglais, Chamberlain Baldwin , premier ministre en 1936, et sa clique, qui , séduits par l’offre de Ribbentrop de signer un pacte naval (German-English Naval Agreement) étaient violemment opposés aux Républicains espagnols. Blum fut dûment averti par un représentant du gouvernement Baldwin, que si la France aidait les Républicains espagnols, l’accord avec Ribbentrop serait instantanément ratifié. Avec les conséquences qu’on imagine…Blum n’avait pas le choix. D’ailleurs, en douce, la France aida plus la République espagnole que l’URSS….

  12. Blum : l’homme politique français de tous les temps pour qui j’ai le plus de respect; je vais lire ce livre… merci Passou

  13. Pourquoi les nazis épargnèrent-ils Léon Blum alors qu’ils assassinèrent certains de leurs ennemis dans les derniers jours d’avril 1945? Le livre le précise-t-il?

  14. Blum, auteur du “Mariage”, a-t-il promu le divorce ?
    François-Poncet, tout en sautant sur les genoux de Goering à l’occasion de son anniversaire à Berlin, ne semble avoir jamais douté de l’Europe.

  15. les éditions Arléa ont réédité le “dernier mois”récit de Léon Blum qui retrace la fin de sa détention,ne le ratez pas.

  16. Non, Bezsonov, le livre ne le dit pas. Ce serait un autre livre qui puiserait davantage dans les archives allemandes.

  17. Blum n’avait pas le choix? Qu’est-ce à dire, que s’il avait apporté de l’aide la perfide Albion aurait déclaré la guerre à la France? Il aurait discrètement aidé la république espagnole plus que ne le fit l’URSS? Ce fut vraiment très discret alors! Il envoya des catapultes, des arbalètes et des frondes, c’est bien ça? Son déchirement sur la question a beaucoup consolé les républicains… Ceux qui vivent encore en sont tout émus!

  18. Il est mort en 50 et ils ont pu être vraiment ensemble en 45 : 5 ans, ben, c’est pas beaucoup. Mais ça dû être intense depuis bien avant. En vrai, j’imaginais pas Léon Blum en amoureux !
    Cette histoire inattendue, je la verrais bien en film. mais pourquoi Léon est-il mort si tôt ? Hypothèse : avoir croisé l’horreur ne laisse pas vraiment vivant.

  19. Quelqu’un peut il me lister les 3/4 grandes réalisations du gouvernement Blum? Merci d’avance.

  20. bonjour, les fans de Pierre Michon peuvent l’entendre parler de son dernier livre ici :
    http://sites.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/jeudis/index.php
    voilà, c’est tout.

  21. Bezsonov | le 30 avril 2009 à 09:15 | Alerter

    Hypothèse: C’était pour les criminels nazis le moment d’effacer leurs traces, de commencer à se chercher des solutions de replis, de se recycler vers des fonctions reconnues comme la présidence de l’ONU etc., pas celui de continuer à creuser les sillons de leur destitution internationale. Personne n’en avait rien à cirer des ennemis anonymes des nazis, qui auraient pu, en prime, témoigner du pire, mais tout le monde connaissait Blum, symbole de la lutte sociale, etc.
    Sont pas si fous, les nazis.
    Juste psychopathes.

  22. - On n’entend plus guère le bruit de ces fameuses casseroles?
    - Tes casseroles…on s’en fiche! Tu peux te les mettre dans ton casier.

    On ne peut pardonner à Blum de s’être conduit en bon Français
    patriote. Que la Lilloise et la Lorraine se le disent et le disent si elles veulent ressouder l’unité du parti; et le proclament à Bruxelles à Dubaï et à Strasbourg.

    Blum est un bouc!

  23. R A toum:
    bouc émissaire!

  24. Merci pour cette approche de Leon Blum , rigoureuse et ouverte, paisible dans la recherche des vérités possibles…Il est évident que ce fût “un homme d’Humanité” , de ces hommes auprés desquels on aime à réfléchir sur ce que c’est que de vivre à l’époque d’un monde qui nous est donnée..Merci pour ceux qui offrent avec générosité leurs lectures et leur savoir d’”historien”.en R.D.L.Je vais vous lire et me procurer probablement l’ouvrage . K.

  25. Nancy
    communications perturbées
    météo défavorable
    pas pu faire le lien entre avec :va à la messe, et t’as pas intérêt à oublier ton livre
    je répète pas deux fois
    c’est à la truelle qu’ont reconnais le boulot du maçon
    je répète
    c’est à la truelle qu’on reconnait le maçon
    fin de transmission
    piste dégagée

  26. @beszonov cher monsieur,votre interprétation est tout àfait interressante..K.

  27. Jeanne, nouvelle voyante ?
    très fort ! la prophétie du “Bouc’

  28. @la France aida plus la République espagnole que l’URSS
    L’URSS a aidé la République espagnole surtout en faisant assassiner les anars et poumistes espagnols

  29. Lazarillo,
    votre critique de Blum m’étonne un peu. C’est quand même intéressant de constater que les Français partisans du franquisme lui ont justement reproché d’avoir aidé l’Espagne républicaine. Je peux vous citer entre autres Pierre Héricourt ou Marcel Chaminade, journalistes français qui publient des livres de propagande franquiste et anti-républicaine dès 1936 assortis de critiques virulentes envers Blum et le gouvernement français.
    Je ne suis pas historien et n’ai pas assez étudié la question, mais votre affirmation: “il ne leva pas le petit doigt pour l’Espagne républicaine et populaire” est plutôt injuste.

  30. Bezsonov,c’est l’intervention de la Wermacht qui a sauvé Blum d’une fin certaine et aSSassine;comment?Pourquoi?Lisez le “dernier mois”,editions Arléa,je me repette…

  31. Ces explications sont intéressantes mais alors pourquoi les nazis livrèrent-ils à la Milice Georges Mandel, presque aussi connu que Léon Blum?
    Est-ce l’indignation face à l’assassinat de Mandel qui sauva Blum?

  32. Crispon,
    Peu de temps vour vs répondre.
    suis dans le béton et le mortier.
    temps humide; brouillard commence à se dissiper.
    Léon B., Jacques D. (for président), et Nancy, mine de rien, pas naïfs,
    pas cocus.
    Laissons la parole à l’histôr officiel de la Rdl et à l’Espagnol,
    pas encore re-suscité.

  33. D’accord avec Montaigneàcheval et Rafael.

    On sait que, malgré la politique de non-intervention, Blum fit quand même livrer au gouvernement républicain du matériel militaire - Cot, déjà plus ou moins agent de l’URSS, en était responsable…
    D’où cette lettre de Juan Negrin à Léon Blum:
    « Personne n’est mieux placé que moi pour savoir quels étaient vos soucis pendant la guerre et ce que les républicains espagnols vous doivent. Je n’ai jamais cessé en privé de rétablir les faits quand la malice ou l’ignorance tâchaient de défigurer la vérité ; je me demande si un jour je ne devrai pas le faire en public, de mon vivant, puisqu’un jour mes Mémoires se publieront après un voyage ultime. »
    Il faut ajouter que l’URSS a fait payer à la République espagnole, cash, en or, toutes les livraisons qu’elle effectuait - alors que les livraisons françaises, sauf erreur de ma part, furent des dons. Je crois même (mais je n’en suis pas sûr) que tout l’or de la banque centrale espagnole fut transféré à Moscou à la fin de la guerre.
    C’est bien cette implication de l’URSS - qui était alors en pleines purges staliniennes, soit des millions de morts et de déportés en Sibérie, il faut le rappeler - qui explique essentiellement le refus de la Grande-Bretagne d’un appui à la République. La France ne pouvait faire cavalier seul, car l’appui de la Grande Bretagne était vital dans la perspective d’une guerre avec l’Allemagne.
    Il faut aussi rappeler que, au moment même où elle “aidait” la République espagnole, l’URSS de Staline préparait son alliance avec l’Allemagne nazie: le Pacte Molotov-Ribbentrop date du 23 août 1939, alors que la guerre civile espagnole s’achève officiellement en mai 1939.

    Dans ces conditions, les critiques de la politique de Léon Blum en Espagne apparaissent assez déplacées.

  34. Il fallait lire, pour la fin de la guerre d’Espagne: mars 1939.

  35. Est-ce que Mandel n’a pas été victime du fait qu’il avait toujours été partisan d’une ligne dure face à l’Allemagne nazie ? Et puis, il humilia publiquement Pétain en juin 1940, en exigeant du vieux maréchal qu’il lui fasse une lettre d’excuses - et il dicta même la version que Pétain consentit à écrire. Ca explique peut-être le traitement spécial infligé à Mandel.
    Mais je me demande si je n’ai pas lu quelque part que, après l’assassinat de Mandel, les Alliés exercèrent des menaces très fortes sur les Allemands pour signifier qu’ils n’accepteraient pas une exécution sommaire des autres dirigeants français détenus. A cette époque, et même si Hitler envisageait un grand suicide national du peuple allemand, il y avait en revanche des responsables nazis qui commençaient à préparer leur reconversion, les carottes étant manifestement cuites, ultra-cuites (d’où le jeu ambigu d’un Himmler, qui crut jusqu’au bout pouvoir négocier avec les Alliés…).

  36. Ces explications sont intéressantes mais alors pourquoi les nazis livrèrent-ils à la Milice Georges Mandel, presque aussi connu que Léon Blum?
    Est-ce l’indignation face à l’assassinat de Mandel qui sauva Blum?

    Rédigé par : Bezsonov | le 30 avril 2009 à 12:49 | Alerter
    *************************************************************************

    Il existe un livre récent sur l’assassinat de Mandel. Il se pourrait même que la RdL l’ait reçu dès le mois d’août dernier mais, soit dit sans ironie aucune, il est bien vrai qu’on ne peut parler de tout. Et les blogs sont faits entre autres pour que chacun ramène sa science.

    Je n’ai pas, quant à moi, lu Missika encore, mais si c’est lui qui dit que Dormoy a été tué par la Cagoule et Mandel par la Milice, il date ! Le premier l’est par le PPF de Doriot, le second par un rameau de la Milice complètement autonome , c’est-à-dire pris en main directement par les SS et pas n’importe lesquels : l’assassinat est dirigé, sur le terrain même, par Julius Schmidt, bras droit de Knochen donc officiellement n° 3 de la hiérarchie SS et France et peut-être plus si on considère qu’il a une ligne directe avec Schellenberg voire Himmler.

    Le crime est donc hitlérien dans les deux cas, et son attribution persistante à des collabos un reflet, à chaque époque, des faiblesses de l’analyse, et de Vichy, et du nazisme.

    Reste la question fort pertinente : pourquoi pas Blum ? et la réponse, donnée elle aussi dans ce livre récent : Blum était annoncé avec Reynaud et Mandel, dans une même charrette d’otages prétendument “rendus” début juillet 44 à Vichy pour venger (par un procès et une exécution rapides) les collaborateurs exécutés en France (Henriot) ou à Alger (Pucheu). La livraison du seul Mandel, et son exécution par des hommes de main français échappant à l’autorité de Vichy, sur le chemin de cette dernière ville, est un moyen de pression (entre autres) pour obtenir que Pétain et Laval restent à leurs postes en se croyant, comme toujours depuis 1940, “sauveurs” et garants du “moindre mal” alors que devant la réussite du débarquement la logique voudrait qu’ils démissionnent et que Hitler, du moins, le craint.

  37. Nancy, peut-être que l’ histôr et l’Espagnol ont queques notions de philo ?
    entre Kant et Platon, c’est tout vu.

    http://francoise-kroichvili.club.fr/textes/Blum.htm

    Repenser l’utopie. ça plane pour moi.

    Bonne question à 12:49
    peut-être qu’un historien pourrait répondre.

    encore faut-il s’entendre …

  38. Quel lecteur et fana de Monsieur Teste et la Méthode de LdeV aurait pu imaginer ses fusions successives avec Catherine P. et Jean V.?
    Aimer jusqu’à la brûlure, non ce n’est pas l’enfer mais quel purgatoire!
    Pour SMLP et JV consulter une bonne encyclopédie.
    L’AVE de CS est un sommet de la poésie (en vers) mystique païenne (ou laique si l’on préfère ) du XXe.
    C’est l’amour de l’amour.
    Blum travailla dans le cambouis; Valéry non.
    Mais au-dessus d’eux, en eux, la Loi gravée .

  39. Nancy, overdose de B.* sur la colline à MB **?
    *Bergamotes
    ** Père de Philippe

  40. pardon pour le doublon (Passou, les messages partent on ne sait où quand la main fouche sur le clavier, une “prévisualisation” serait bien utile).

    Je réponds maintenant à “Turgot” :

    -les raisons de la haine de Hitler envers Mandel sont anciennes et profondes. Le fait que le bras droit de Clemenceau, artisan de la plus grande détresse allemande, fondatrice de sa propre vocation politique, ait été juif, a certainement joué un rôle, et ce dès le 9 novembre 1933, date du premier grand discours parlementaire au monde dirigé spécifiquement contre le réarmement allemand, et unique triomphe oratoire de Mandel qui détestait la tribune !
    (l’importance fondamentale du 9 novembre dans le mythe nazi d’un affrontement entre l’Allemagne et le Juif est mise en exergue dans les recherches récentes, point seulement miennes)

    -les Alliés hélas ont bien d’autres chats à fouetter et ne font nulle pression pour que l’exécution de Mandel ne soit pas suivie de celles de Blum et de Reynaud; il n’y en a d’ailleurs pas besoin : Pétain et Laval font très bien le boulot, en demandant à Alger de mettre la pédale douce sur les exécutions. Avec effet ou non ? le point reste obscur. En tout cas Hitler a eu ce qu’il voulait : Pétain et Laval, après avoir sérieusement rué dans les brancards à l’annonce de la mort de Mandel (et de l’enlèvement plus que suspect de Jean Zay, dont on retrouvera le corps après la Libération), continuent docilement à se dire chefs d’Etat et de gouvernement, et à laisser entendre aux Français que leur libération est une catastrophe, les Yankees et les Rouges étant pires que les Boches… du moment qu’on ne leur “livre” pas d’autres ex-ministres.

    Une curiosité : le journal de la FNDIRP “Le Patriote résistant”, en son numéro de janvier, s’est insurgé contre la remise en cause de la légende suivant laquelle Mandel avait été assassiné par la Milice ! sur le mode : ne nous enlevez pas une raison de la détester !!!

    L’histoire vaincra… et l’antinazisme ne s’en portera que mieux, telle est du moins l’opinion que très volontiers je partage.

    http://www.delpla.org

  41. Y a-t-il un p.
    Heu… un historien dans la salle ?
    avec des sources ?

  42. Y a-t-il un p.
    Heu… un historien dans la salle ?
    avec des sources ?

    Rédigé par : critique acerbe
    *******************************************************************

    avez-vous une souris ? savez-vous cliquer ?

  43. Ces messieurs voudront bien noter que Dominique Missika est une femme, me semble-t-il. Je dis ça comme ça, en cas d’accord de participe passé…

  44. A François Delpla: ce que vous dites sur Mandel et la haine que Hitler lui vouait est très intéressant. J’ai relu récemment les ouvrages du général Spears (l’envoyé de Churchill auprès du gouvernement Reynaud), La chute de la France, où il explique bien son admirations pour Mandel, l’un des rares à garder la tête froide et à vouloir continuer la lutte. Il explique aussi que le refus de Mandel de le suivre en Angleterre (où il aurait pris la place de de Gaulle…) s’explique très certainement par sa conviction qu’un Juif ne pouvait représenter la France en lutte.
    Drôle de bonhomme, ce Mandel (l’ “homme qu’on attendait”, pour reprendre le titre du bouquin de Jeanneney)….

  45. @C’est bien cette implication de l’URSS - qui était alors en pleines purges staliniennes, soit des millions de morts et de déportés en Sibérie, il faut le rappeler - qui explique essentiellement le refus de la Grande-Bretagne d’un appui à la République. La France ne pouvait faire cavalier seul, car l’appui de la Grande Bretagne était vital dans la perspective d’une guerre avec l’Allemagne.

    Pardon, l’aide de la France à la République espagnole a été quasiment inexistante et la GB et la France avait intérêt à ce que Franco écrase ” les rouges” , cette menace révolutionnaire en Europe. L’aide, faible, de l’URSS en comparaison de celle de la France paraît énorme!

  46. avaiENT

  47. L’aide, faible, de l’URSS paraît énorme en comparaison de celle de la France

  48. Spears..c’est pas celui qui ramenait le grand Charles dans son avion vers l’Angleterre ? un va-t’en-guerre bouffe schleus..
    Depuis qu’henri amouroux du figaro est mort, m’occupe plus que de science fiction.

  49. ma souris ne fait pas fait ce qu’elle veut.
    Je pense pour elle.
    Pour certains sujets, je lui ai interdit de cliquer, sans raison valable.

  50. Spears..c’est pas celui qui ramenait le grand Charles dans son avion vers l’Angleterre ?
    ***********************************************************

    non, c’est l’inverse : avion fourni par Churchill à de Gaulle et celui-ci demande au pilote de l’attendre à Mérignac jusqu’au lendemain 17 juin, comme on garde un taxi.

    Sur ce point, les mémoires de Spears démentent son journal… d’après le dossier d’archives prouvant qu’il a utilisé celui-ci pour écrire ceux-là ! comme quoi les anciens gaullistes sont parfois d’aussi mauvaise foi que certains anciens d’autres mouvances !!

  51. Britney Spears?

  52. OK..F. Delpla..sait-on ce que Spears a raconter à De gaulle dans l’avion ? (..veux pas abuser de vos archives..mais on sent que le rôle du pilote n’est pas clair..)

  53. oui pupuce..l’ai vu trop tard..ha ! la dictée à passou, pire que l’apostrophe à pivot..mais me suis dit que Britney Spears n’en défriserais pas..
    L’autre Spears, en revanche, ne supportait pas les frisés..mais il faut recouper les archives, les journaux, les menteurs, les pas menteurs, ceux qui savent, ceux qui causent pas etc…

  54. damned..défriserait !

  55. C’est pas ton jour, Phil!
    Bon week end du 1er mai.

  56. vous partez déjà pupuce..vous préférez Spears, le 1er mai ou la fête des mères ?

  57. A cette heure ci, je préfère le 1er mai.

  58. A pupuce: ne soyez pas trop dûr avec l’ami Phil. J’ai aussi laissé passer une phôte dans une précédente réaction (”son admirationS pour Mandel”) et ça me rend chaque fois raide dingue…

    A François Delpla: je me suis connecté sur votre site, et j’ai vu que vous étiez en partie ariégeois. Moi aussi. La Bastide de Sérou, et Luzenac. Et vous ?
    Je vais peut-être me procurer votre bouquin La face cachée de 1940, qui devrait utilement compléter un autre livre que j’avais lu sur Churchill en juin 1940 (je ne me souviens pas du titre, un truc comme “Quelques jours en juin”). Par contre, avec tout le respect que je vous dois, je pense que j’achèterai et que je lirai facilement vingt fois Le livre noir du communisme avant d’acheter et de lire Le livre noir du capitalisme, ouvrage auquel vous avez participé. Vous ne m’en voulez pas ?
    Et votre bouquin sur Mers-el-Kébir, ça en est où ?
    En tout cas, je vous recommande Staline, la cour du tsar rouge, de Simon Sebag Montefiori. J’en suis resté retourné…

  59. moi..reste jusqu’aux prochaines archives de F. Delpla sur la personnalité de Spears. L’affaire embaume, le muguet est bien mûr.

  60. Phil: arrêtez d’em..er François Delpla: vous avez tout ce qu’il vous faut sur le site: http://www.purepeople.com/people/britney-spears_p445

  61. Le cas de von Ossietzky est probablement plus compliqué que ne le pense ce bon Màc. Il a été considéré comme un traître par nombre de démocrates allemands et condamné, assez légèrement, en effet, pour trahison, par un tribunal de la république de Weimar. Mais le pacifisme est toujours plus acceptable dans le camp adverse. Par ailleurs, il n’est pas mort de privations, mais des suites de sa tuberculose pour laquelle il était bel et bien soigné dans un établissement médical pénitentiaire où il avait été transféré de son camp de concentration. Quant au Prix Nobel, c’est une nouvelle illustration de son caractère éminemment politique.
    Pour revenir à Léon Blum, il a été épargné tout simplement parce qu’il était protégé par le régime de Vichy, mais il ne semble par avoir “renvoyé l’ascenseur”.

  62. Protégé en partie par Laval
    une bien drôle d’histoire d’amour, donc.
    Me demande pourquoi une telle fin, finalement. pour Jeanne.

    Pour le reste, je ne suis pas trop énervée, même si en relisant la note
    je me demande bien ce que veut dire “Etat de droit” dans la conception politique de L.B. Encore, que non. Je ne me le demande pas je le sais.
    Effrayant.

  63. Apres une longue errance,sous la garde du capitaine Stieler,chef de la gestapo de Dachau,Blum arrive a Niederdorf,deux jours plus tard :>Nous nous etions quelquefois demandé comme par jeu,ma femme et moi:>Et nous essayions,par un grand effort d’imagination,de nous représenter les détails de la scene.Nous avions inventé des combinaisons d’événements bien extraordinaires,mais jamais rien d’aussi étonnant que ce qui etait en train de se réaliser sous nos yeux.L signe de salut,pour nous,c’était donc la relève des S.S. de Buchenwald et de Dachau par une compagnie de la Wehrmacht!
    L’ange annonciateur du salut,c’était cet officier d’ancien régime,élégant et raide dans son uniforme irréprochable!…Mais la cause réelle du salut,c’était la décomposition brutale et totale d’une armée allemande,c’était l’effondrement sans recours et sans merci de la puissance militaire allemande,c’était l’universel désarroi que la catastrophe projetait devant elle comme une ombre immense,la ruine de toute organisation et de toute autorité,la terreur panique de la déroute et du chatiment.>>
    extrait de”le dernier mois”.

  64. c’est très mystique, isn’t it ?

  65. “tout l’effort de stendhal artiste est de montrer la force nue de la passion; toute la doctrine de stendhal moraliste tend vers une idée du bonheur où l’action ne tient aucune place.(..) comme condillac,il est empiriste, sensualiste, rationaliste; comme eux il met la sensation à la base de toute connaissance; comme eux,il forme l”idée de sensations contrôlées et généralisées; comme eux, tout en limitant le rôle de la raison au classement logique de l’expérience,il croit à sa toute puissance sur la nature.Il réduit ainsi l’univers à une sorte d’unité mécanique qui englobe des états de conscience aussi bien que des phénomènes extérieurs et qui soumet les problèmes du cour aux règles ordinaires de la méthode expérimentale.”
    Léon Blum, stendhal et le beylisme.
    comme critique littéraire c’est assez rigide et sent sa disserte sans une profonde familiarité avec les textes.., comme si stendhal était une recette appliquée des empiristes du XVIII° c’est assez étroit et borgne comme vision, si on compare avec la subtilité de paul valery, avec la lecture si fine, si profonde, ensoleillée et interiorisée de Gracq, avec les études du grand Henri Martineau dans “le coeur de stendhal”,beaux textes raffinés, hypersensibles, en empathie, qui condensent l’unité de coeur, l’unité d’intrigue, l’unité d’ironie, et l’anti bourgeoisisme de stenhdal.devant Henri Martineau, ou del litto Blum est un tout petit élève.
    Il n’a pas le spectre large.
    .sans parler de Crouzet qui voit touts les positions intermédiaires de stendhal face à ses personnages, à l’italie, à ses espérances de jeunesse, ce merveilleux Crouzet qui comprend qu’à la sécheresse du XVII° siècle de Condillac, Stenhdal ajoute une poetique et une grace romantique toute neuve et fraiche qui déroute son oeuvre devient un manuel d’anti réalisme avec des puvoirs émotofs si singuliers..
    merveille des merveilles.
    , un Stendhal d'’un naturel, d’une gaité,d’ une sorte d’ivresse morale et verbale si singulière…. bref . le Blum, en critique littéraire, moyen moyen.

  66. Léon Blum, remarquable ? Moi, je veux bien, mais est-ce remarquable de gauche ? Le FP, c’était terminé dès septembre. La guerre d’Espagne où s’est joué le destin de l’Europe, il a rien fait, pas de couilles ! Il pouvait aussi aller lui dire deux mots à l’autre raté de Chamberlain, non ? Et pour finir, qu’a-t-il compris d’Hitler ? Quasiment rien ! Ce serait ça alors un grand homme politique ? Arrêtez de me faire rire ! Il avait beau être un homme parmi les plus intelligents de son temps, un des plus cultivés, des plus humanistes, politique c’était une bille, une nullité complète. Le seul qui a eu des couilles à cette époque précise, c’était De Gaulle. Et encore, il y aurait tant à dire sur le grand général. Tout ce que Léon savait faire, c’était de beau discours improvisés place de la Bastille avec l”‘élan du cœur, mais pour le reste, une nullité de gauche politique ! Il a fait des émules et des petits et arrière petits enfants ! On voit dans quel merdier on se trouve aujourd’hui. J’ai eu droit aujourd’hui dans mon collège à une matinée entière consacrée aux nouvelles réformes. Un collègue a déclaré que les nouveaux bulletins scolaires de 80 pages étaient déjà appliqués en Belgique et que les profs là-bas étaient tous devenus cinglés. C’est un truc complètement dingue, pire que la constitution européenne, aussi bureaucratique et qui vide totalement l’enseignement du français de son contenu. J’ai gueuler face à ces deux bureaucrates stupides venues nous vendre cette soupe imbuvable en traitant ce machin de stalinien. Et en réalité c’est bien pire que Staline. On est en train de formater les jeunes gens en robots débiles incapables de penser et on va évaluer sur “savoir être” ! Effrayant ! Tout mes collègues m’ont approuvé et tout le monde était totalement outré, scandalisé par ces réformes de merde qui vont achever de détruire le système scolaire en introduisant la guerre civile (comme l’a dit à juste titre un collègue) à l’intérieur des classes : pour un même contrôle, par exemple, on va noter les forts sur 20, les moyens sur 16 et les faibles sur 12 mais au final, tout le monde aura une note sur 20, c’est-à-dire qu’on retire arbitrairement d’emblée aux moyens 4 points, et aux faibles 8 points. Les parents ne seront jamais d’accord avec une telle discrimination (je les comprends d’ailleurs parfaitement et les approuverai !) et c’est ingérable, totalement délirant : pour un seul bulletin scolaire, on aura une trentaine de rubriques à remplir pour autant de compétences; et il y a des collègues qui ont jusqu’à 600 élèves par an ! Moi, je n’en ai qu’une centaine, ce qui me fait déjà quelque 3000 rubriques à remplir par trimestres pour faire les bulletins… On va bientôt appeler la camisole de force… Certains diront, les mauvaises langues, pour moi on n’avait pas besoin de cette réforme pour y faire appel, mais quand même…! C’est ça le sarcozyzysme dans l’éducation !

  67. Paul, ça ne sent même pas sa dissert, mais le type qui ne comprends absolument rien à Stendhal. C’est tout. Tout ce qu’écrit Blum, là, sur Stendhal, c’est nul ! Non seulement c’est en grande partie faux, aberrant, mais ça ne permet en rien de lire mieux Stendhal. C’est aussi bête que les réformes de Sarkozyzy.

  68. AT, je ne vois pas le rapport entre les délires psychopathes des fascistes pédagogos et ce pauvre Léon…je dis pauvre Léon, car as-tu lu plus haut l’explication que je donne sur la non-intervention en Espagne???
    Oh, non que Blum ait été un génie, mais enfin, un peu fastoche de dauber sur le Front Pop’. Les Accords Matignon furent un grand moment dans l’histoire sociale. Demande un peu à tous ceux qui partirent en vacances pour la première fois…donc, pas si mal. D’ailleurs en 1945, le programme social de De Gaulle s’inspirera des mesures du FP.
    Par ailleurs, “Du mariage” vaut bien , largement , une petite visite…

    bàt

    Ich rufe Dich an

  69. (Rédigé par : Dexter | le 30 avril 2009 à 11:20 | Alerter

    merci : l’a une superbe voix chaude - et bel “humour”(ses autocritiques sont “too much”) ce Michon limousin : beau tableau quoi - je n’ai rien lu de lui - j’ai bien suivi, lu (même pris quelques notes de certains commentaires) suite au billet assoulinien.

    Well ! toi, tu vas commencer par quel livre ? perso, j’hésite, j’vais relire ce w.e. le papelard d’Assouline et les commentaires, histoire de me décider/lancer… vers l’inconnu :-) Michon ! c’t'écrivain est à lire : écoutez-le : copie/collé du lien de Dexter : écoutez le ! oyez ! oyez !

    http://sites.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/jeudis/index.php
    voilà, c’est tout.
    c’est tout …. kisses Dexter

  70. A François Delpla:

    1je me suis connecté sur votre site, et j’ai vu que vous étiez en partie ariégeois. Moi aussi. La Bastide de Sérou, et Luzenac. Et vous ?

    2Je vais peut-être me procurer votre bouquin La face cachée de 1940, qui devrait utilement compléter un autre livre que j’avais lu sur Churchill en juin 1940 (je ne me souviens pas du titre, un truc comme “Quelques jours en juin”).

    3)Par contre, avec tout le respect que je vous dois, je pense que j’achèterai et que je lirai facilement vingt fois Le livre noir du communisme avant d’acheter et de lire Le livre noir du capitalisme, ouvrage auquel vous avez participé. Vous ne m’en voulez pas ?

    4)Et votre bouquin sur Mers-el-Kébir, ça en est où ?

    Rédigé par : Turgot
    ***************************************************************************

    1) Foix

    2) vous faites allusion à l’un des livres de John Lukacs… l’un de mes deux inspirateurs, avec John Costello, sur l’idée de base que Hitler a failli mettre le monde échec et mat en MAI 40.

    3) vous pouvez sur mon site même lire ma contribution à ce livre noir.

    4) encore pas mal de travail mais l’idée de base est là : la canonnade est indispensable pour réveiller le monde, sans elle Churchill est renversé et la guerre s’arrête; s’il y a des morts c’est précisément par un jeu malsain entre amiraux de terrain, qui se font des politesses parce qu’au fond ils ne croient ni l’un ni l’autre en Churchill et en son jusqu’auboutisme.

  71. Màc : les conquêtes sociales sous Léon Blum sans Juin 36…
    Et le “programme social de De Gaulle en 45″ qui “s’inspire du FP”, c’est quoi ça, c’est comme ça que vous appelez le programme du CNR ?

  72. Merci des précisions, François Delpla. J’en ai tenu compte.

  73. Arrêteztout!, je n’ai pas bien compris la relation entre des instructions d’évaluation -sur lesquelles je vous crois- et l’activité politique de Léon Blum -sur laquelle je n’ai pas de compétence d’historien…
    Pour ce qui concerne en revanche l’activité de critique littéraire de Blum (notamment à l’époque de LA REVUE BLANCHE), elle déborde un peu ce qu’il y aura en effet d’obsolète dans STENDHAL ET LE BEYLISME (de 1914, je crois), et que souligne Paul Edel, avant Vous. Au demeurant, ce n’est pas l’inquiétude dans la recherche (des états) du bonheur que dénie Blum à Stendhal, mais l’énergie et “l’allegro” que dès 1912 et surtout après 1920 mettront en valeur Henri Martineau du DIVAN et ses débiteurs, jusqu’à Gracq, en passant par Giono et d’autres. Il se peut bien enfin que l’idée que Blum se fait de Stendhal soit très significative. Je cherche, sans préjugé, de quoi exactement. Peut-être répondrez-vous.

  74. P. Assouline, l’expression ‘d’un chateau l’autre’, a beau avoir ete videe de sa reference a Sigmaringen, elle m’apparait comme deplacee appliquee a Blum. Etrange que vous succombiez a ces cliches de ‘journalese’…
    Quel beau pays que l’Allemagne nazie: d’une main on gazait, de l’autre on faisait de la musique classique. Parfaite stereo.
    Gazait-on a Buchenwald? Si oui , n’y avait-il pas dans l’air quelque vague odeur de barbecue ou de cremation hindouiste qui aurait pu intiuiter un esprit aussi fin et brillant que celui de Blum? Je n’ai pas la reponse. Merci aux experts de m’aider a comprendre.

  75. Je suis allé, comme d’autres, à Buchenwald, et la question de “l’odeur” du crématoire m’est venue, comme à d’autres avant moi.
    Mais je n’ai pas lu les LETTRES DE BUCHENWALD éditées tardivement par Ilan Greilsammer. Quelqu’un sait-il si le préfacier Antoine Malamoud dit quelque chose d’une censure de ces lettres, adressées par Blum à son fils ?

  76. parlons aussi “sagesse”

    ” Je conviens, sans nulle difficulté que la politique de l’État soviétique est conduite par un homme extraordinaire. Quand nos camarades communistes, avant la guerre, parlaient couramment du “génial Staline”, je me souviens que j’étais porté à sourire et je confesse aujourd’hui que j’avais tort. Staline est un homme de génie. L’oeuvre qu’il a accomplie depuis vingt ans pour fonder son pouvoir, pour organiser, défendre et faire triompher son pays, implique des dons aussi exceptionnels que ceux qui ont placé un Richelieu, un Cromwell, un Cavour au premier plan de l’Histoire. Il est génial par ses dimensions, par sa puissance intérieure d’efficacité comme par la profondeur patiente de ses desseins. ”
    Léon Blum.
    article du populaire, 21 juillet 1945

    C’est pour ceux qui ont le “clic” difficile.

  77. Je suis revenu tellement remonté et démonté du collège que je suis allé trop vite, passant de Léon au sarkozyzysme sans transition ; je voulais simplement dire que l’image du Front popu, moi j’en ai plus que ras le bol à gauche. Je ne crois plus à tout ce fatras folklorique. Mon père était ouvrier en 36, il était ouvrier en 1968 ; sa situation ouvrière n’a pas évolé d’un iota. Il faut arrêté avec ce folklore !

    Et ce faisant, je m’en prenais à l’héritage de la gauche qui est plein de faiblesse. Il est tant de déterrer la hache de guerre contre le gouvernement. On est en train de nous concocter un régime de dictature de l’esprit qui ne le cèdera en rien aux pires épreuves de l’esprit que nous avons connues au XXè siècle. Il est temps de refuser d’appliquer les réformes de Sarkozy, et si la hiérarchie nous sucre une part de salaire, eh bien il faut faire un procès à l’Etat avec les syndicats en lutte et les avocats pour porter ce genre d’affaire devant les tribunaux administratifs. Il est temps de défendre ce en quoi nous croyons. Je crois à une forme d’éducation (et encore avec beaucoup de réserve et de scepticisme, mais un scepticisme dynamique) qui est l’opposée des couleuvres vénéneuses que veulent nous faire avaler Darcos et Sarkozyzy. Il est temps d’entrer en résistance et d’avoir des couilles !

  78. AT, est-ce que vous voyez des moulins à vent, je veux dire est-ce que ce que vous voyez ressemble à des géants avec des grands bras ?

  79. Rédigé par : critique spontanée | le 30 avril 2009 à 22:32 | Alerter

    Vu le contexte, sans le confortable benefice du recul, il n’etait pas evident de porter un regard critique sur le camarade Staline. Bien qu’ils eussent appartenu a la famille rivale, Roosevelt et Churchill, hilares pour la photo de famille quelques mois auparavant a Yalta, ne cachaient pas non plus leur fascination, plus ou moins avouee, pour le petit pere des peuples.
    Jean-Jacques Becker explique fort bien dans son ouvrage d’egohistoire (Un soir de l’ete 42…Souvenir d’un historien, Larousse), comment son admiration pour l’URSS l’a pousse a adherer au PCF en 45.
    Un peu fastoche de juger sans appel a posteriori. Il y a deja eu un proces de Riom, ca suffit. Heureusement, l’historiographie serieuse a depuis longtemps depasse le stade infantile du presentisme. Tout comme celui l’europeocentrisme et du dogmatisme.

  80. Rédigé par : Arrêteztout! | le 30 avril 2009 à 22:54 | Alerter

    Parfaitement d’accord, mais avec 2 bemols:
    1. sans Front populaire, aucune conquete sociale ulterieure, qui furent toujours le fait de la gauche (Loi Weil exceptee), n’eut ete posssible. Blum en avait des burnes, quand il enjoignit le patronat de ne pas saboter les accords de Matignon.
    2. vous parlez a propos de ce gouvernement d’une dictature de l’esprit, c’est faire trop d’honneur a ce populisme vulgaire, irresponsable et dont sont complices les medias de masse (de massue) de ce pays.
    Demain, tous dans la rue, dignement, car ce qui se passe est grave, et avec la demolition en regle des services publics d’education et de sante, c’est l’avenir de nos enfants qui est compromis.
    Un slogan: CTPC et ‘taratari’, comme on dit en bengali. Sinon gare aux chaussures, version jet nourri ou coup de pied au derche.

  81. Mais Cervantès est en effet un de mes guides spirituels ! En plus il était très probablement juif. Et la différence, c’est que moi, je ne suis pas seul et je ne crois pas aux romans de chevalerie. Tiens je lisais à ce propos pas plus tard qu’hier une nouvelle de Arnold Zweig (un juif communiste qui s’est exilé en 33 en Palestine, en Europe puis aux USA, et est revenu en 48 mais à l’Est, puis dans la DDR.) Il a écrit justement cette nouvelle qui raconte une histoire de fraternisation entre soldats ennemis pendant la Grande Guerre. Et il écrit précisément ceci : “Hatte man doch damals noch Legenden von Ritterlichkeit aus dem vorigen Jahrhundert im Blute und ahnte nicht, wie sich die Wahrheit des modernen Ausrottungskrieges nach dem Vorbild des Kampfes um Rohstoffe und Weltmärkte bereits im ersten Winter durchsetzen sollte, den die Niederlagen an der Marne und in Galizien uns, den angreifenden Zentralmächten zur Überraschung unserer Herrenklasse aufzwang.”

    “C’est qu’à cette époque on était tout imprégné des récits légendaires des comportements chevaleresque du siècle précédent et l’on ne présentait pas comment la réalité de la guerre d’extermination moderne devait s’imposer déjà durant le premier hiver, suivant l’exemple de la lutte pour les matières premières et les marchés internationaux ; une lutte que les défaites de la Marne et en Galicie nous imposèrent à la grande surprise de notre classe dirigeante, à nous les puissances du Centre qui avions déclenché la guerre.”
    (Arnold Zweig, “Der Kaffee”/”Le café”)

  82. Erratum : … et l’on ne pressentait pas…

  83. On mesure avec cet article l’envergure de Blum , qui fait si cruellement défaut aux personnalités actuelles de la gauche !
    http://crayondenuit.canalblog.com

  84. Ce gouvernement est de toute façon un gouvernement sans honneur. Quand un gouvernement enjoint à ses fonctionnaires de l’Education nationale d’évaluer les élèves sur leur “savoir être”, je dis qu’on est en pleine dictature de l’esprit. L’école n’est pas là pour apprendre à “savoir être”, personne ne sait ce qu’une telle expression veut dire ; l’école est là pour apprendre aux élèves à discuter et débattre de ce genre de concept creux, qui est juste un cache-sexe misérable pour ne pas dire que l’école a renoncé à élever les élèves en leur apprenant à penser et à remettre en question ce qui ne se justifie pas et ce qui est contestable. Est-ce Montaigne a jamais parler de “savoir être” ? Il ne cesse de penser au contraire que nous n’avons rien à voir avec l’être !

    En réalité, on se fout de notre gueule, on infantilise les enseignants et les élèves pour en faire des moutons bêlants alors qu’on prétend évidemment leur apprendre l’autonomie et l’apprentissage de la citoyenneté, cache-sexe encore du refus d’investir durablement dans une véritable éducation qui commence par mettre non pas 30 élèves par classe mais 22 au maximum, et de revoir les programmes qui ont été concoctés pour une petite élite capable d’intégrer Normale Sup ou Polytechnique, par une poignée de prétentieux pour préserver les privilèges d’une classe.

    Ces réformes bidons sont en fait concoctées par les hauts fonctionnaires de l’OCDE depuis plus de vingt ans pour démolir cette noble ambition qui marchait encore pour ma génération qui a pu s’élever grâce à l’École par le mérite. Ce n’est plus vrai du tout et l’inégalité est en train d’être officialisée par ces réformes avec un dressage des esprits tout à fait révoltant et inacceptable, et contraire à l’esprit de la République et à la morale républicaine.

    Cette nouvelle éducation qui voudrait nous faire appliquer c’est aussi tordu que la constitution européenne, aussi abscons et kafkaïen. C’est l’enfer et la guerre civile annoncée, à terme.

  85. Rédigé par : pavlovitch | le 30 avril 2009 à 12:32
    Je rectifie, il leva… le petit doigt!
    Quelqu’un d’autre me sort l’argument de la menace soviétique en Espagne. Mais en 36 le PC n’existait pratiquement pas! Ce n’est que parce que les démocraties avaient laissé choir la république que celui-ci, bénéficiant de l’aide de Moscou et se montrant excellent organisateur (et accessoirement assassin d’opposants), a pu devnir incontournable. Quant au pact germano-soviétique il date de 39, pas de 36, l’année du début de la guerre civile. Ne racontons pas n’importe quoi, les britanniques souhaitaient la défaite du camp républicain parce qu’à leurs yeux c’étaient de dangereux révolutionnaires qui pouvaient donner un bien mauvais exemple. Le reste c’est du pipeau.

  86. Rédigé par le 30 avril 2009 à 23:22 | Alerter
    injurisme abscontisme, que je ne vous réponde pas, n’est pas que je ne peux point.
    c’est que je ne le veux point.

    Je dis quand même merci pour cette note qui m’a permis de me rendre de compte de 2 ou 3 bricoles, et non des moindres, confirmant ce que j’intuitais, concernant une manière de pensée.

  87. je ne connaissais pas Thérèse Peireira, et vous ?

    http://www.histoire-politique.fr/index.php?numero=07&rub=comptes-rendus&item=2

  88. “En tant que véritable muse du parti socialiste, Blum se sentait en effet investi d’un patriotisme de parti.”

    c’est ce qui participe aussi, à faire toute la différence, avec l’un de ses “ennemis”, qui pour ma part et pour répondre à Nancy, figure dans mon hit-parade des homme politiques.

    le muguet est en fleurs, ce serait dommage de ne pas en profiter.
    Bonne journée.

  89. AT,te fatigue pas ,c’est cuit.
    Primo, ça n’intéresse personne, parce que de toutes façons les à-prioris bobos sur les profs sont tels que, sournoisement, y en a qui se disent “Bien fait pour leur gueule à ces fainéantas incultes” ,rejoignant en cela la longue cohorte des Fofanas….un pays a l’enseignement qu’il mérite. Et la France, pays englué dans la médiocrité la plus crasse a un système qui corresponde parfaitement à ce peuple de garçons-coiffeurs, aurait dit Bismarck, qui savait de quoi il parlait (un peu de provo, ça fait jamais de mal)

    Deuxio; cette réforme, gravissime, car carrément fasciste - et qu’on ne vienne surtout pas me dire que j’utilise le terme à mauvais escient- je persiste et signe cette réforme fascistissime, repose en effet sur ma vieille rengaine de la GLEICHSCHALTUNG si chère à ce bon Freisler. La mise au pas définitive des esprits. La négation absolue de l’humanisme. Apprendre le “savoir être” est en fait se laisser dresser dans une déconstruction définitive de l’identité. Le but: noyer l’altérité dans le brouet du collectif et éviter ainsi, prophylactiquement, les mauvaises idées révolutionnaires. Ces réformes ont un but clair: satisfaire ce monde d’actionnaires qui ont besoin de longues files de crétins qui la bouclent, et , par tant, pérenniser le système mafieux dont est construit le capitalisme.
    Ces réformes délirantes, et d’autres se profilent, comme la “parité de jugement lors d’un conseil de discipline” c’est-à-dire que désormais la traduction d’un élève devant le conseil de discipline ne pourra se faire qu’à “tort partagé”. Il faudra que le prof se justifie pour savoir si, par hasard, il ne s’est pas fait poignarder de sa faute.

    Derrière tous ces délires qui se déroulent dans l’indifférence absolue, AT, il y a Auschwitz. Désolé, mais c’est l’aboutissement inéluctable de toute entreprise de déshumanisation de masse. Fofana, c’est l’avenir du monde. Avec la bénédiction des pédagos antisémites (je si antisémites et pas antisionistes et je sais de quoi je parle!!!) de gauche, les pourritures des IUFM, les Meirieu et autres Frakowiak…leurs délires socio-bourdioso-brétécheriens ont conduit le système éducatif au point de déliquescence où il en est…

  90. Le non-engagement (ou plutôt l’engagement très limité) de Blum en Espagne se comprend (ce qui ne veut pas dire s’approuve) dans le cadre de son positionnement général devant les menaces de guerre en Europe. Et là on retrouve la problématique dont nous avons récemment discuté à propos d’André Suarès : impossible d’être à la fois et sur le même plan anti-hitlérien et anti-stalinien, il faut définir une priorité et tout le monde en définit une, qu’il le veuille ou non.

    La voie est dessinée par Churchill dès 1930 : si Hitler monte encore, j’oublie Staline un moment.

    Blum tente de différer le choix le plus longtemps possible, c’est-à-dire… suivez mon regard.

    Là-dessus aussi il y a un texte sur mon site, issu d’une conférence faite en 1996 sous l’égide d’une des rares municipalités à direction socialiste qui eut les c. de fêter dignement 1936 en plein ère néo-libérale, celle de Taverny, puis imprimé dans les “mélanges Madeleine Rebérioux” en souvenir du fait qu’elle m’avait succédé comme conférencière :
    http://www.delpla.org/article.php3?id_article=50

  91. François Delpla, que pensez-vous s’il vous plaît de l’idée que j’ai émise plus haut sur le fait que Blum était coincé entre son désir d’aier la République espagnole et la ppression des Anglais qui menaçaient de signer l’Anglo-German Naval Agreement, proposé par Ribbentrop si la France aidait les républicains?? pipeau ou papipeau??
    merci et bàv

  92. Coucou Montaigne!
    Alors, pas encore au défilé?

  93. Tout à fait d’accord avec tout ce que tu dis Màc, à 3 milliards de %…! Mais ce n’est pas cuit, ne crois pas ça ! Je ne suis pas dans un collège où les collègues ont l’habitude de râler. Or, là, ils étaient tous en colère. Il y a un gros potentiel pour organiser un vrai mouvement de résistance dans le pays tout entier contre cette Gleichschaltung. De mon côté, je leur parle de cette Gleichschaltung à mes collègues. Il s’agit de défendre une idée noble de l’éducation, une idée républicaine. Ça ne se fera pas facilement mais il faut le faire.

  94. Mêler une petite crapule comme Fofana à une explication générale de l’enseignement me paraît plus que douteux— sauf à vouloir créer une image fantasmatique. La masse ! Quand on parle de la “masse” de cette façon, il y comme un relent de fascisme : une volonté de voir la massification là où elle n’est pas.

  95. on a les maîtres à penser/écoutre qu’on peut.
    le dé-lire continue.
    je n’ai pas de tranxène à perfuser.
    Et pourtant, quand la mémoire est à ce point atteinte, que faut-il faire ?
    sommes nous dans un cas de non assistance à personne en danger ?
    c’est la question très grave à laquelle je vous sais gré de réfléchir.

    Nancy, il y eut une phrase de rupture superbe, à laquelle, vous me fîtes repenser,
    avec les avions, tout ça.
    la proximité géographique aidant,
    Du bon choix. Au bon moment.

    ” A chacun sa destinée”

  96. Tu sais bien, Màc, que je suis un profond sceptique et un pessimiste mais actif. Je me sens plein d’énergie pour agir d’autant plus qu’il n’y a rien à perdre. Je ne me vois pas, de toute façon (même si le fond du problème n’est pas là), remplir un bulletin trimestriel avec 3000 rubriques pour l’ensemble de mes élèves. On va devenir complètement marteau avec cette réforme. Et on nous demande de faire des élèves des moutons ! L’inspecteur pourra venir dans ma classe, je n’appliquerai jamais un truc pareil, même si je dois recevoir les foudre du recteur ou plus exactement du DRH… sur le coin de la gueule ! Il peut aller se faire enculer, le recteur, pour que j’applique ce genre d’enseignement débile et débilitant !

    A propos de ce que tu dis des intellectuels, Màc, en effet. Quand je suis allé rendre visite à Richard Millet Millet chez Gallimard, c’est la première chose qu’il m’a dite ! Ça a été notre premier sujet de conversation : les gens de Gallimard (gens au sens très vague…) ne comprenaient rien à la décadence de notre système éducatif et ils étaient les premiers à s’en prendre aux enseignants ! C’est comme au journal Lemonde, même son de cloche ! Mais ça ne fait rien, il faut résister quand même à la doxa du moment. Ce sont des intellectuels nullimises, un jour on leur jettera à la gueule leur lâcheté, et ils auront des comptes à rendre !

  97. je vais vous aider critique spontex

    “A CHACUN SA DESTINEE” ,c’est “JEDEM DAS SEINE” comme sur le portail de Buchenwald, connard…

    Tu vois , chasse le naturel, il revient te botter le cul..;

  98. Faut arrêter avec l’alcool de prune ariégeoise, les gars ! Il est connu qu’à haute dose, ça rend aveugle et fou. Déjà, certains d’entre vous ne trouvent plus les accents sur leurs claviers, et d’autres confondent Sarkozy et Iejov !

  99. Avec vous, Montaigne, vive la sociale!!!
    Arrêtez tout!, le temps n’est plus à la discussion mais à l’action!

  100. C’est la société extrêmement policée qui veut ça. Chacun dos à dos : pas de culpabilité, pas de responsabilité ; tout se vaut, tout s’équivaut. Fofana n’est qu’un résultat d’une mentalité générale engendrée par un capitalisme qui justifie toutes ses actions par l’intérêt.
    Personne ne met en cause le système, par exemple, de la pornographie autrement qu’avec des clauses vaguement morales, comme si le système économique était de fait inattaquable. Le crime est aussi “expliqué”, voire justifié de cette manière. Les affaires ne manquent pas.

  101. Discussion ou discution, je sais plus moi…

  102. C’est la luuu-tteux fi-nââââ-le!…

  103. Pas si spontanée que ça la critique…

  104. Ici, le défilé, c’est à 14h.
    En attendant, j’en profite pour me jeter 2 ou 3 gorgeons derrière la cravatte avec des caouètes…
    Vous aussi, Montaigne?

  105. AT, en bon pyromane, vous vous ramenez avec la lance incendie ?

    “critique spontanée” c’est une variante de critique littéraire, un truc emprunté à Thibaudet, de mémoire.

  106. MàC : cette histoire (Blum sommé par Londres pour ne pas aider les Espagnols sous la menace d’une ratification de l’accord naval avec Ribbentrop) est du roman.

    L’accord a été bel et bien signé le 18 juin 35 (120ème anniversaire de Waterloo !) et sa ratification n’a connu aucun retard. C’est typiquement le genre de choses que l’Angleterre apaiseuse fait pendant toutes les années 30 en omettant de consulter Paris.

    La prise de position “neutraliste”, en fait bienveillante envers Franco, du cabinet conservateur britannique est immédiate et unanime. Churchill lui-même, instinctivement solidaire de tous les aristos de la terre menacés par la populace (mais aussi antinazi, et soucieux d’isoler Hitler au lieu de le renforcer en le noyant dans une nébuleuse “fasciste”), est sur ce genre de position jusqu’au début de 1938.

    La rumeur dont vous faites état est néanmoins intéressante et son origine m’intéresserait.

  107. Ah oui, et dans quel ouvrage de Thibaudet ? Et ça veut dire quoi exactement dans l’esprit de Thibaudet, une “critique spontanée” ?

  108. François Delpla: vous faites bien de parler de la position “bienveillante” du cabinet britannique envers Franco, car elle explique bien des choses. Elle explique surtout que, la guerre déclenchée, Franco fit tout pour ne pas aider Hitler. L’entrevue Hitler-Franco de Hendaye, en octobre 1940, tourna au fiasco pour Hitler, qui déclara préférer se faire arracher une dent plutôt que de revivre cela. Franco se contenta de gestes, comme l’envoi d’une division (Azul) de volontaires sur le front de l’Est.
    Mais non content de ne pas aider les puissances de l’Axe, Franco aida objectivement les Alliés. Il empêcha que des troupes allemandes ne traversent le territoire espagnol pour prendre Gibraltar à revers. La perte du Rocher aurait été une catastrophe pour les Britanniques (l’invasion de l’Afrique du Nord en aurait été rendue presque impossible).
    Et puis, il permis à tous les réfugiés, dont beaucoup de Juifs, et aux résistants ou pilotes alliés abattus en Europe d’entrer en Espagne, où ils trouvaient leur salut (alors qu’à l’inverse il n’hésita pas à livrer Laval). Il faut aussi rappeler (je ne vais pas me faire un défenseur de Franco, mais il faut rétablir des vérités), que Franco donna l’ordre à ses consulats de donner des visas espagnols à tous les Juifs, vivant dans des pays occupés par l’Allemagne, qui pouvaient faire état d’une ascendance espagnole. Ca en sauva des milliers.

    Et puis, ce fut en Espagne que se noua certainement l’alliance entre l’amiral Canaris - grand ami de Franco - et les services secrets britanniques. La trahison de Canaris fut une cause majeure de la défaite de l’Allemagne, et j’ai pour ma part le sentiment, pour ne pas dire la conviction, que la légende du décryptage des codes Enigma recouvre en fait la trahison de très hauts responsables du régime nazi et de l’armée allemande, qui ont délibérément voulu et favorisé la défaite d’un régime qu’ils détestaient (mais on ne le saura que dans un siècle ou deux, car ces gens là ont eu de hautes responsabilités dans l’Allemagne d’après guerre, et il n’était pas question de salir leur réputation et celle de leur famille en les dénonçant comme “traitres”).

    De là le traitement plutôt bienveillant dont Franco bénéficia à la fin de la guerre de la part des Britannique (qui s’opposèrent à son renversement par une armée d’anciens républicains, à partir de la France) et des Américains.

    L’histoire n’est pas écrite en noir et blanc…

  109. des BritanniqueS, bordel !

  110. Il permiT, re-bordel ! Mais pourquoi je ne me relis pas, avant de balancer la sauce ?

  111. j’dirai plutot la foufounisation de la societe…perso, suis du-bite-tatif la dessus…

  112. Un vieil ami âgé, belge,professeur honoraire d’histoire- qui voue une admiration sans bornes pour les Aron, soit dit en passant pour leur exercice de la critique historique - le plus grand de mes amis- m’a parlé des trois objectifs proposés aux enseignants, surveillants, donc aux “éducateurs” (sic) ou personnel devant former mais formatant, : apprendre (discere), apprendre à apprendre, apprendre à être.
    Je sais bien les réserves -c’est peut dire - que des païens peuvent avoir vis-à-vis des religions et je puis plus que les comprendre (le catholicisme, par exemple a besoin de l’aide critique de grands athées ou “agnostiques”).
    Les collègues ,m’a-t-il dit qui avaient des préventions, contre la métaphysique “dépassée”- jamais plus vivante depuis qu’on a annoncé sa mort- quand on leur a expliqué ce que voulait dire ‘apprendre à être’, ont cru comprendre que c’est ce qu’ils avaient toujours fait, un peu comme M. Jourdain…; il n’y eut pas d’émeute et un petit tribun comme AT n’aurait rencontré que sourire apitoyé (surtout des “sciences dures” où l’on est a-métaphysicien plus qu’anti-métaphysicien, mais où l’on travaille dans l’être, bien concret, bien matériel et non , comme parfois, dans les nuées). Ils auraient senti , intuitivement, que son discours se voulant critique se retournait contre lui. Ils lui auraient conseillé “amicalement” de se lancer dans le syndicalisme ou la politique.
    Sans doute, des enseignants sans nombre, pensant qu’ils apprennent à être, apprennent en fait à néantir. C’est en l’état actuel des choses inévitable et une tactique, visible, a été mise au point, pour les affoler, les …anéantir.
    Je pense que dans la situation actuelle, le salut ( vital, sans connotation religieuse) de maints littéraires est de quitter l’enseignement et de se lancer dans la politique, le syndicalisme,
    l’informatique, la publicité, le journalisme voire- que l’on ne hurle pas- un petit commerce, une petite épicerie de quartier.
    Mais certains soit ne le voudront jamais ou en seront incapables;
    et après le psychique, c’est le corps qui va parler.
    Non, ce n’est pas l’enfer mais quel purgatoire! quelle incandescence!
    Je ne ris pas. Moi également, il m’arrive de penser au danger de guerre civile. Et l’on peut comprendre la peur de qui entend:
    ils auront des comptes à rendre.Mais la peur, qui est un sentiment, comme celui de culpabilité, sans compter l’amoureux non maîtrisé fait que l’on peut se précipite, tête baissée, vers ce que l’on veut à tout prix (?) éviter.
    “Que la Loi de Moïse…” Encore ceci: autonomie?tb; mais il y a aussi l’hétéronomie; et la théonomie est une… hétéronomie.
    Bien vu, bien connu; ce n’est pas comme le sein nu entre deux chemises. Autonomie: bon libéralisme; mal maîtrisée: individualisme, ultra-libéralisme, totalitarisme.
    Mais je délire, je dél-ire.
    Je parle comme un vieux schnock.
    Et je ne me relis pas. Je suis attendu dans les bois.
    Ce jour, je me défile des défilés.

  113. un mot, un jour
    foufounisation. ;-)

    http://www.youtube.com/watch?v=ca4Z2TrNHQQ

  114. Franco se contenta de gestes, comme l’envoi d’une division (Azul) de volontaires sur le front de l’Est.”

    L’Espagne après plusieurs années de guerre civile n’aurait pas pu “aider” beaucoup hitler si elle l’avait voulu, et Franco en a voulu à Hitler de ne pas le considérer comme un grand chef impressionnant, il le lui a fait payer en aidant des Juifs
    Franco a permi d’écraser la menace d’une révolution en Europe ce dont les GB et les Usa lui ont été infniments reconnaissants d’autant plus qu’il a laissé les us s’installer sur le territoire espagnol

  115. @turgot : votre vision des rapports Franco-Alliés-Allemands est tributaire de sa propagande !

  116. Il y a un an,Fajardie nous quittait.c’était mon ami.

  117. Dominique Missika est une belle femme, Passou aurait dû nous donner une photo d’elle.

  118. Je m’associe très discrètement à la mémoire de Frédéric Fajardie et, sans opportunisme (trop) circonstanciel sous ce billet, me souviens fort bien de APRES LA PLUIE…

  119. A François Delpla: objection, Votre Honneur !

  120. Ce soir, puisque nous parlons de Blum, et qu’on ne peut pas fair l’économie du suicide de Roger Salengro pour cause de calomnie, téléfilm sur le suicide de Bérégovoy pour la même raison joué par Russo…à voir.

  121. double objection !
    “La démonstration de François Delpla pèche toutefois par manque de rigueur”
    http://www.nonfiction.fr/article-2397-mandel_un_martyr_republicain.htm

  122. et le manque de rigueur scientifique -ie objective- est ici la vertu la mieux partagée, pas vrai, M’sieur Assouline ?

  123. j’ai vérifié le nom du signataire de l’article sur Non Fiction.
    David Valence est agrégé d’histoire, étonnant, non ?

  124. ça vous plaît, ça, hein, le venin de ce Valence…mais les universitaires, c’est souvent ça, jaloux, mesquins, imbus de la certitude de leur supériorité. Rien que ce que vous citez

    ““La démonstration de François Delpla pèche toutefois par manque de rigueur”

    en dit long sur votre état d’esprit. Et puis ce côté bulletin du 3 ème Trimestre!!! Insupportable!!!! D’après ce que je lis de François Delpla, depuis déjà pas mal de temps, et je suis d’autant plus à l’aise de le dire , qu’il ne partage pas du tout mes idées, j’ai bien l’impression que vous vous plantez radicalement. Radicalement. Vous l’avez lu , ce livre de Valence???? Et vous connaissez les travaux de François Delpla, dont à ‘en pas douter vous êtes le spécialiste mondial. Non, ce qui vous chiffonne, ma brav’dame, c’est que vous ne faites pas le poids. Alors c’est le coup du renard et des raisins.

    Beuuuurkkk

  125. Georges Mandel, qui n’était pas un homme de gauche, en tout cas pas un proche de Blum, a été député de la Gironde de 1919 à 1940, et maire de Soulac, commune balnéaire de la pointe de Grave.
    C’était un très, très grand bonhomme, et les gens du Sud-ouest ne sont pas peu fiers de lui.
    Avec celà un sens de la répartie qui faisait mouche.
    Une fois, à Bordeaux, pendant un meeting électoral, alors qu’il est à la tribune, un opposant lui crit: “Et va donc, circoncis !”
    Et Mandel de lui répondre: “C’est ta femme qui te l’a dit ? “

  126. …un opposant lui crie
    (pardon!)

  127. Bernardini, pas mal, votre anecdote. Elle me rappelle celle de Clemenceau, à la chambre, pendant un discours barbant de je ne sais plus quel député de droite qui commence par ces mots “Messieurs, vous êtes déçus” et Clemenceau “Merci pour la cédille!!!”

  128. Au fait, je suis dans un cybercafé, en marge de la manif. j’attends un peu que ça s’ébranle…..immonde, ce cybercafé, à gerber sur la nappe en taffetas de Marie-Dominique. Ordinateurs pleins de traces de doigts, collants de crasse nacrée, chaises ravagées et polies par le beurre de cul…odeur de chaussettes…et puis, toujours, toujours Windows, la plus consommée daube de toute l’histoire de l’informatique…

  129. Monsieur Delpla, visiblement, vous bénéficiez d’un soutien de poids.

    Il serait interessant que vous puissiez répondre, à celui, dont les capacités de lecture sont pour l’heure un peu réduites, et qui ne voit dans l’analyse comparée de D. Valence que ce qu’il traîne ici, à toute heure : une jalousie haineuse ( je l’imagine étudiant, à souffler, et à pomper sur ses petits camarades, l’ignorance fainéante, c’est une image qui me vient spontanément à l’esprit dès qu’il s’exprime, n’y voyez pas malice, c’est instinctif),
    donc quand D. Valence écrit la chose suivante :

    surinterprétaion

    motivée comme suit :
    je reprends la partie de l’article de D. Vence concernant votre livre :

    (…)La démonstration de François Delpla pèche toutefois par manque de rigueur. Elle surestime la cohérence de l’appareil d’Etat nazi, alors que les travaux les plus récents insistent sur les tendances centrifuges qui le parcouraient, sans aller jusqu’à parler d’ « anarchie autoritaire » . La tendance à l’autonomie vis-à-vis du parti et de l’Etat qui s’observait dans de nombreux services administratifs ou forces armées, jusque dans la SS des années de guerre, ne freina pas du reste la mise en œuvre de la Solution finale : elle en fut peut-être une condition . Pour justifier l’intérêt de son travail, François Delpla n’avance d’autres sources nouvelles que les papiers personnels d’un commissaire de police affecté à la garde de Georges Mandel en 1940-1941 à Vals-les-Bains, dans l’Ardèche. C’est un peu mince. Comment ces documents pourraient-ils informer les circonstances d’un crime commis trois ans plus tard, alors que la France commençait à être libérée ? A moins d’estimer que dès 1941, la liquidation de Mandel était décidée…

    On l’aura compris, Qui a tué Georges Mandel ? repose sur une lecture strictement intentionnaliste des discours nazis. La mort de Georges Mandel, comme l’extermination des Juifs d’Europe, aurait été envisagée très tôt, puis différée jusqu’à l’été 1944 pour des raisons tactiques. Cette lecture des faits disculpe la Milice de sa responsabilité, pour n’en faire qu’un instrument docile de la volonté nazie
    (…)

    répondez lui, s’il vous plaît, par charité.

  130. l’article de D. Valence
    sorry

  131. j’aime bien le mot Kairos.

  132. Bon, Delpla, notre historien de service, le confirme, cette histoire de la peur du traité germano-Britannique c’est du pipeau, comme il confirme que Churchill détestait la populace (il s’était d’ailleurs distingué, en 1919 je crois, dans la répression sanglante de grèves en Ecosse et aussi en Inde pour d’autres motifs) et comme Blum, lui, s’en méfiait Franco pouvait en toute quiétude faire son sale boulot.
    Non, ce n’est pas pour faire chier Hitler que Franco sauva des Juifs, on peut tout de même envisager qu’il n’était pas antisémite au point de vouloir leur extermination ou bien qu’en les sauvant il se donnait des atouts, dans la perspective d’une défaite allemande et une future négociation forcément difficile avec les alliés. Il y avait sans doute un peu des deux.

  133. oh mais je n’avais pas vu que mes messages passent à la trappe, donc resistons

    Pierre Assouline, depuis quand on peut se faire traiter de connard sur votre blog sans pouvoir répondre?

    en français dans le texte.

    PERMETTEZ

    Rédigé par : montaigneàcheval | le 01 mai 2009 à 11:14 | Alerter

    erreur sur l’auteur de la citation , grande folle.
    mais nous n’avons pas les mêmes valeurs.
    aije répondu le vendredi 1 mai 2009, 11:41:05

    ET POURQUOI ?

    C’est une lettre de Jean Moulin.

    Pierre Cot vous ne connaissiez pas non plus ?

  134. Mais vous avez tous raison, si à la place du gouvernement de gauche, on avait eu une bonne droite bien réac, nul doute qu’elle se fût précipitée pour aider les Républicains espagnols….ça fait bien de prendre un air dégoûté à propos de Blum…surtout un premier mai. Bien français, ça.
    Et puisqu’on y est, c’est pas moi qui le dit mais Camacho, mort il y a peu, ayons le courage de le dire: c’est dans des camps de concentration que la France “accueillit” les Espagnols (Rivesaltes, St Cyprien) conformément aux bons vieux principes des Droits de l’Homme. Sauf que là, c’était déjà plus le Front Populaire, mort en 1937, pour la plus grande joie de la droite et des révolutionnaires en peau de cul. Il restera les centaines de milliers de lettres et de cartes reçues par Blum-la-Vaisselle-en-Or de la part de ces pue-la-sueur à qui ce gouvernement de bolchéviques avait eu le front d’accorder des congés payés et tout le bataclan.. terrible, ça…impardonnable…pendant ce temps-là , en Allemanche, ach, on trafaillait tur!!! Autobahn sehr gut!! Disziplin!!! Ach!!!
    Donc, pinaillons, pinaillons, épluchons donc nos crosnes avec des gants de boxe , ça occupe!!!
    Bientôt, hop, on va nous sortir une thèse selon laquelle Blum était un agent de l’Abwehr….ce qui expliquerait tout..
    En plus Blum, les messieurs savants l’ont dit plus haut, c’était un bien mauvais écrivain…alors!!!

    En tous cas, ignorant et inculte, pas de ma faute, je ne suis qu’apprenti boulanger, grâce à vous tous j’apprends. C’est fantastique. Merci.

  135. Rédigé par : critique acerbe | le 01 mai 2009 à 16:43
    non, rien. Pierre qui?? Cot??? Cotcot codec???Mais j’ai acheté un gros livre. Je progresse. Normalement, je devrais passer en 4ème…à la condition de faire des progrès en maths, en histoire et en géographie…

  136. Je me rends compte que dans ma grande mansuétude, j’ai encore oublié de vous parler de Mégève. Du paysage, enfin de tout un tas de choses.

    Bravo, Pierre Assouline, vous au moins vous en avez !
    note : TB, continuez !

  137. continuez la gymnastique, voulais-je dire, mais je suis certaine que vous aviez compris.

    Bonne fin de journée.

  138. Mais je n’en ai absolument rien à cirer de Megève, rien. J’aime la mer…alors allez vous faire voir…

  139. Montaigne, d’un gouvernement de droite je n’aurais absolument rien attendu ni espéré de bon, nous sommes d’accord? Mais qu’un gouvernement de gauche laisse massacrer la république espagnole me donne la nausée. Pour m’exprimer d’une manière plus triviale, me faire mettre par un ennemi est moins douloureux que de subir la même punition d’un “frère”, c’est plus dans l’ordre des choses.
    AZutre chose Montaigne, les congés payés et autres conquêtes du Front Pop ne furent acquises qu’après des grèves très dures. Sans grèves Blum il aurait pas donné grand chose, lui non plus n’aimait pas faire de la peine au patronat, non par sympathie mais parce qu’il était tout sauf audacieux. Et c’est pour cette raison qu’il s’allia aux très raisonnables Radicaux qui au sein du gvt Front Pop servaient de garde-fous.

  140. Mais arrêtez l’eau de vie de prune ariégeoise, bon sang !

  141. Ah Mai !

    “Le mai le joli mai en barque sur le Rhin
    Des darnes regardaient du haut de la montagne
    Vous êtes si jolies mais la barque s’éloigne
    Qui donc a fait pleurer les saules riverains

    Or des vergers fleuris se figeaient en arrière
    Les pétales tombés des cerisiers de mai
    Sont les ongles de celle que j’ai tant aimée
    Les pétales flétris sont comme ses paupières

    Sur le chemin du bord du fleuve lentement
    Un ours un singe un chien menés par des tziganes
    Suivaient une roulotte traînée par un âne
    Tandis que s’éloignait dans les vignes rhénanes
    Sur un fifre lointain un air de régiment

    Le mai le joli mai a paré les ruines
    De lierre de vigne vierge et de rosiers
    Le vent du Rhin secoue sur le bord les osiers
    Et les roseaux jaseurs et les fleurs nues des vignes.”

    Alcools, Apollinaire

  142. ( le précédent dans “Alcools”, magnifique,

    “Mon verre est plein d’un vin trembleur comme une flamme
    Écoutez la chanson lente d’un batelier
    Qui raconte avoir vu sous la lune sept femmes
    Tordre leurs cheveux verts et longs jusqu’à leurs pieds

    Debout chantez plus haut en dansant une ronde
    Que je n’entende plus le chant du batelier
    Et mettez près de moi toutes les filles blondes
    Au regard immobile aux nattes repliées

    Le Rhin le Rhin est ivre où les vignes se mirent
    Tout l’or des nuits tombe en tremblant s’y refléter
    La voix chante toujours à en râle-mourir
    Ces fées aux cheveux verts qui incantent l’été

    Mon verre s’est brisé comme un éclat de rire” )

  143. Des darnes de sot-mont ?

  144. Et celui-là, beau comme un haïku:

    Un Ricard,
    sinon rien !

  145. comprends pas ceux qui me demandent de répondre

    rappel des faits : mon livre sur Mandel fait l’objet ici http://www.nonfiction.fr/article-2397-p1-mandel_un_martyr_republicain.htm d’une critique d’un David Valence, elle-même des plus critiquables, puisqu’elle fait des reproches infondés dus à une lecture incomplète !

    Sur ce site cependant les critiques de livres sont sujettes à commentaires des lecteurs et depuis quatre ou cinq jours j’ai répondu ce qui précède, en l’illustrant d’exemples.

    C’est le nommé Valence qui est en carence de réponse, ce qui semble malheureusement être coutumier sur ce site dont les tenanciers ne semblent pas avoir très bien assimilé les possibilités de la Toile.

    rappel : ce que j’espère ici comme réponse c’est une de MàC sur l’origine d’une rumeur.

  146. * Turgot turturle sec ! *

  147. alors j’ai une autre critique, elle vaut ce qu’elle vaut.
    c’est un lecteur qui aime bien “les thèses” de Monsieur Delpla.
    Et comme je n’apprécie pas du tout sa réponse, je vous la donne :

    “La thèse de François Delpla était qu’Adolf Hitler est maléfique, mais également intelligent et redoutablement manoeuvrier et que, jusqu’en mai 1940 et sa collision avec Churchill, il a surclassé ses adversaires et les a amenés là où il voulait qu’ils soient.

    Une fois que vous aurez bien compris les méthodes de manipulation hitleriennes, il vous sera plus aisé de lire le présent ouvrage. ”

    … une fois que vous aurez bien compris d’où vient la manipulation, vous pouvez éteindre l’ordinateur et reprendre une activité normale.

  148. le cri du tique, si t’allais sur le site de FD au lieu de rester coincée ici les doigts dans le clavier, hein ?

  149. Montaigne, je ne porte aucun jugement sur la politique de léon Blum parce que je n’ai pas étudié ça de prés,mais je suis prêt à croire à ce que vous dites ; en revanche, laissez moi vous redire que son “‘Stendhal” et son beylisme” est gentillet et fade.en revanche ses critiques dans “la Revue blanche” ressemblaient à du Gide en plus timide avec aussi,avec un petit côté Alain..Il était interessant à lire sur le théatre de l’époque,mais jamais complètement passionnant.. enfin mon petit Montaigne vius etes a cheval mais ne montez pas sur vos grands chevaux, car nous ne sommes pas obligés d’écrire “la vie des saints”,même avec un homme politique généreux,non?on peut nuancer?

  150. vous pouvez éteindre l’ordinateur et reprendre une activité normale.
    Rédigé par : critique amusée | le 01 mai 2009 à 19:05 | Alerter

    L’usage de l’ordinateur s’apparenterait-il a une activite d’ordre pathologique chez le critique du musee?
    Much ado about nothing, anyway…

  151. #

    … une fois que vous aurez bien compris d’où vient la manipulation, vous pouvez éteindre l’ordinateur et reprendre une activité normale.
    Rédigé par : critique amusée | le 01 mai 2009 à 19:05 | Alerter
    #

    le cri du tique, si t’allais sur le site de FD au lieu de rester coincée ici les doigts dans le clavier, hein ?
    Rédigé par : couic couic couic | le 01 mai 2009 à 19:21
    ****************************************************************************

    même si par principe je ne goûte l’anonymat d’aucun des deux, j’apprécie la critique non amusée (et il n’y a vraiment pas de quoi !) du second.

    Je crains que CrAm n’importe ici les moeurs de David Valence : tenter de discréditer un auteur par des citations choisies pour dispenser de le lire, et avant tout s’en dispenser soi-même.

  152. Je reprends avec l’excellente intervention de PE 14:03
    qui recentre le débat.
    “Ben quoi? on peut pas rigoler? On peut pas s’mârrer en salle des profs?”
    L’a fait comme not’Valérie 12:04?

    15:59 B
    Four-rire.
    La mailleure répartie du niveau de “Toujours gaulliste, mon Général!” Les deux fois, on reste dans le même champ sémantique.
    Meilleur que le mot - “esprit” (sic!) français- de Clémenceau
    qui vaut ce que vaut un bon calembour.

    D’un côté, un dictateur, une discipline dite militaire, et un génie de la manipulation de l’information (dont le nom n’a pas été prononcé une seule fois, pas une seule fois) :
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Bundesarchiv_Bild_183-1989-0821-502,_Joseph_Goebbels.jpg
    et de l’autre, une bande de Gaulois parfois avinés, anisés,
    corydonés s’avançant torse nu en rase campagne,prolétaires s’invectivant parfois l’un l’autre, avec des chefs en majorité(? v. affaire des fiches rappelée)plus que suspects parce que talas vaticanesques…
    Débandade vient de débander .
    Et, à ce que j’entends, ça entend encore bander à l’Educ. nationale. A coup de viagra et de films spécialisés probablement.
    Et plus c’est stressé, plus ça gueule et plus ça consomme.
    Les moins menacés sont les prof ivrognes ou ceux qui , c’est égal, prennent des calmants; et aussi les grands idéologues.
    Stressés ou râleurs comme pas deux, les petits idéologues qui ne parviendront jamais à se hisser à la hauteur des grands tribuns. qu’ils jalousent.

  153. Nancy, voilà, vous avez devant vous toute la bande à jojo …
    qui n’attendait que ça. le “ça”.

    J’ai été intriguée ( pour reprendre un mode de fonctionnement bien connu ici) par cette histoire d’affaire des fiches.

    Je crains que cela nous emmene sur un chemin de désaccord.
    Ou alors ai-je mal compris.

    S’agit-il de remettre en cause la loi française de 1905 de la séparation de l’eglise et de l’état, au prétexte qu’elle a fait suite au passage d’emile combes, un “anti-clérical”, succédant à Waldeck-Rousseau, à la présidence du conseil et qui aidé d’une loge maçonnique, le grand orient, a fait fiché toutes les préférences religieuses de ceux qui voulaient faire une carrière militaire, ne retenant que les anti-cléricaux, forcément ? sans foi ni loi, ce qui augurait mal du potentiel militaire de la France pour la suite ?

    le sujet de la maçonnerie est interessant.
    j’avais lu cela il y a quelques temps.
    pourquoi ne pas en faire profiter la bande à jojo ?

    http://www.lexpress.fr/actualite/societe/les-francs-macons-et-le-pouvoir_473340.html

  154. Cette loi de la séparation de l’Eglise et de l’Etat est, pour moi, une excellente chose et n’est pas menacée.
    Certains veulent l’amender, “l’améliorer” comme ils disent.
    J’attends qu’on me le démontre.

    Chez les Romains, on distinguait l’imperium et la potestas.
    Il y a des latinistes en ligne; dont moi , certainement plus faible qu’eux , qui me demandai et demandai un jour si Virgile n’était pas parfois aussi hermétique que Char. Ils pourraient nous en dire un mot.
    Merci pour la référence. Je vais relire.Bonne fin de soirée .
    Pour ma part, je compte encore publier ce soir, ici et ailleurs.
    Je vous dirai que je préfère lire Eglise quand il s’agit de l’institution, du magistère, et non d’un bâtiment; de même pour l’Etat.Idem pour le Département; avec la majuscule, c’est le pouvoir et sans c’est le territoire. Pour dieu la confusion ne se fait pas; je dirai: au contraire.
    Mais encore ceci, pendant que j’y repense: quelque part vous avez mentionné qu’il fallait
    changer de temps; et vous avez changé de mode.

  155. 18:24 Turgot
    En échange et pour recentrer le débat,ceci (dont je me demande si je ne l’ai pas lu autrefois ici): ‘la réalité est une illusion provoquée par le manque de pastis.’
    Ou encore: ‘l’absinthe perdait nos pères, le pastis perd nos fils.’

  156. Nancy,

    je n’aime pas trop ces glissements sémantiques.

    le changement de mode ?
    reprenons cette intervention que vous mettez hors contexte :
    http://passouline.blog.lemonde.fr/2009/04/27/rimbaud-le-detail/#comment-225489

    le fait qu’excédée ( on le serait à moins, non ?) ne me fasse pas mettre de majuscule, ne devrait pas vous faire penser que l’Eglise ne puisse être qu’un bâtiment et le Département un hôtel, dans mes propos.

    si votre message concernant l’affaire des fiches n’est pas liée à l’anti-cléricalisme, ou au potentiel militaire, je vous remercie de bien vouloir préciser, pourquoi cette inclusion dans le sujet.

    J’ajoute que le mot “anti” n’est pas dans mon vocabulaire d’origine.

    Je suis bien aise de comprendre que pour vous aussi, la loi de 1905 est une excellente chose.
    Au moins, là-dessus, nous sommes d’accord.

    Je ne pense pas poster encore.

    De Vargas Llosa, j’ai lu ” tours et détours de la vilaine fille” et n’ai plus grand’chose à en dire, étant donné qu’il y avait ici une nette préférence pour son “ami” Garcia Marquez.

    Bonne soirée.

  157. Encore qu’il me semble avoir compris que cette loi, par un autre effet, donnait plus de liberté d’expression à l’Eglise.

    Autant être clair aussi sur la notion d’ “excellente chose”.
    car après reflexion, il semble bien que nous n’ayons pas la même.

  158. Hors contexte? Comment ça? me suis demandé.
    Alors qu’il me semblait que je n’avais point décontextualisé?(intellectuellement) Et puis je me suis rendu compte, aisément suite à votre renvoi, que j’avais placé en R. ce qui concernait Blum (matériellement). Veuillez, vous et d’autres s’ils nous lisent, excuser cette maladresse.
    Concernant cette affaire de majuscule: liberté d’adopter cette convention ou non.
    Pour le Département, je ne comprends pas. Là où ‘Hôtel’ s’écrit avec une majuscule, c’est là où le mot désigne une mairie; là non plus pas de confusion possible, puisque le mot est déterminé par “de ville”.
    Qui penserait que l’affaire des casseroles n’est pas liée à l’anti-cléricalisme et au potentiel militaire?
    Je note que le préfixe “anti-” n’est pas dans ce que vous appelez votre vocabulaire d’origine. En cela, nous différons.
    Je n’ai lu que “Cent ans de solitude”; et uniquement pour faire plaisir à quelqu’un qui voulait avoir mon avis; et j’en fus alors récompensé de façon diverses. Aujourd’hui, je me rends compte que je ne l’ai pas… ce qui s’appelle lu.

  159. 23:05 CS
    Plus de liberté , c’est par rapport à moins de liberté.
    Liberté d’opinion, de réunion et d’association.
    Les catholiques, quel que soit leur grade, sont des citoyens comme les autres en ce qu’ils sont égaux devant la loi.
    “Les curés à la sacristie” c’est quand ils y sont pour enfiler des vêtements de cérémonie. Mais ils y passent très peu de temps.

    Je pense comprendre- ô combien- la réserve qe vous exprimez.
    Je laisse aux Lumières le soin d’introduire plus de clarté.

  160. Zut Nancy, je venais d’effacer le message que je vous destinais,
    il commençait comme ça :

    une touche d’humour

    (Nancy, vous n’avez pas de chance, je me souviens de la première fois que je vous ai lu ici, je pense pouvoir dire sans me tromper qu’ il était question de dictionnaires et d’intellectuels … ça ne nous rajeunit pas.
    Sur Vargas Llosa, une autre fois il était question d’opus déi, mais la bande à jojo va se réveiller comme un seul homme…
    Enfin, Char et Heidegger, et ce “gué de la philosophie à une seule pierre” qui m’a dit tout le creux définitif de Char, ça les dépasse, bien que capitaine etc.
    et il me semble vous avoir remercié à plusieurs reprises … mais une lecture religieuse ne peut pas être la mienne.
    D’ailleurs c’est ce qui explique aussi que sur beaucoup de notes je sois souvent très énervée , plus interessée à l’origine par la lecture, et quand je dis lecture, prenez le au sens a-gnostique; par ailleurs et dans ce contexte le mot ‘ sacré’ concernant PMF avait sa raison d’être, car je ne sache pas que … bref.
    En outre, et qui n’a rien à voir, je précise, car ce n’est pas du tout la même optique, j’ai réécouté en passant une archive concernant H. Beuve-Méry)

    la note d’humour, donc:

    “Pour promouvoir les spécialités françaises, le gouvernement va cofinancer avec des producteurs des soirées vin et fromages chez des particuliers américains, canadiens et d’ailleurs. Les hôtes, choisis par l’agence de marketing Sopexa, recevront, outre des bons d’achat pour du vin bon marché, un tire-bouchon et… un CD où chante Carla Bruni !”
    source : le point

    est-ce que madamedu ( bas de casse) est au courant ?

  161. @Mac…Cher Monsieur, Vous avez dit tout haut ce que je n’osais dire et vous en remerçie…Pourqu’oi offrir à la critique L.Blum en ce premier Mai….? je me suis rendue à la réunion “appeldesappels” et ce fût riche d’interventions et de réflexions,constructives, mais invitants à ne pas aller trop vite pour que pensée et action deviennent” éfficaçité”…Je vous souhaite un bon matin,en espérant que ce billet vous été compréhensible.Kara

  162. 00:35 CS
    Je commence par ces soirées.
    Le gouvernement français- et non pas les Français qui l’ont peut-être fait- n’a pas inventé cette formule. Invité par un ami belge, j’ai participé à une soirée : étaient promus et les concepts de souveraineté alimentaire et de commerce équitable, ainsi que des produits issus de ce type de commerce.
    Le vin l’était, non le fromage venant d’un petit producteur local.

    Madame S fait ce que font des vedettes ou des des princesses, telle l’épouse du futur roi des Belges, dont on s’accorde tant sur sa beauté physique et morale que sur son goût pour s’habiller. D’autres marques , et parfois les mêmes , choisissent un régistre plus déshabillé, et parfois le nu; mas c’est le plus souvent sur papier. Prestige de la haute aristocratie; il semble que cela en jette davantage chez les commerciaux des Républiques que dans les Monarchies. Les princes, seuls, accompagnent parfois des délégations commerciales.

  163. Lecture religieuse? J’y vois deux sigifications .
    Il y a la lecture de livres de telle ou telle religion.
    Il y a aussi lecture attentive (v. je vous écoute religieusement),
    respecueuse, pieuse (v. le concept pietas des anciens Romains)
    Toute lecture est religieuse quelle que soit l’étymologie que l’on adopte pour le mot “religion”: religare (relier) ou relegere(relire). Ma première lecture est le plus souvent naïve, rapide;
    abandon; enchantement, envoûtement? La seconde ,quand je pensai y découvrir un intérêt personnel, critique.

  164. Je ne souviens plus de cette intervention; il y avait certainement cette distinction entre un intellectuel et un intelectualiste ou réductionniste; distinction banale dans certains milieux; inconnue et pour cause, dans d’autres plus nombreux, intellectualistes.
    Autre distinction qui me vient à l’esprit: bouddhistes et boudologues. Ici, on est sur le plan de la cohérence;là on était sur le plan de la rigueur.€

  165. Nancy, merci de m’avoir lue.
    Je pensais avoir été claire sur ce que j’entendais pas lecture religieuse, en ayant mis le mot a-gnostique, ensuite.

    Vous sapez totalement mon information concernant les soirées vin-fromage ! du coup madamedu ne va plus savoir si c’est du lard ou du cochon, ce sms du château.

    (par ailleurs, il ne me semble pas que C.B.S soit issue de la très haute aristocratie, haute aristocratie à laquelle il faudrait réserver ‘ beauté morale et physique’ sur papier glacé, si je vous comprends bien, mais je crains de ne pas comprendre, et ce, à plusieurs niveaux de réflexion, mais n’y passons pas trop de temps, en résumé, cela n’en jette pas que chez les commerciaux de la République, professionnels de ce type d’image, mais promeut le rêve de la princesse, Nancy.
    et ça la bande à jojo aime bien, le luxe, le calme, et la beauté.
    Pour le reste, vous ne m’apprnez rien, dans ma très courte vie haut-mondaine, j’ai assisté à tout un tas de dîners et petits-déjeuners, où il était “promu” autre chose que le commerce équitable, à vision humaniste aussi, mais autre chose)

    bon, aujourd’hui, je vais faire un tour ailleurs.

    Je vous souhaite une bonne journée.

  166. Pour C.B.S, aristocratie de l’argent, Geldadel comme disent les germanophones, famille d’industriels anoblie semblerait-il depuis que l’Italie est une Nation, hier en quelque sorte. Pour l’autre jolie femme de Madrid, presque plus belle, moins simple par contre, peut-être la position de princesse des Asturies est-elle figeante?
    Entendu aujourd’hui un journaliste parler d’une France, dont la foule hurlante voudrait faire le coup de 1789 au président Sarkozy Ier. Qu’ils attendent les élections de 2012 et la fin de la crise! Je comprends pourquoi un Chinois de Taiwan, préfère la République Populaire de Chine versus la ROC, pour le calme…

  167. Dix huit balles pour Georges Mandel? Moi toujours si friande de points d’Histoire, j’ignorais celui-là. Père, qui, jusqu’au bout (1970) resta fidèle au Maréchal, jugeait infréquentables ces gens de la Milice, par trop dépourvus de professionnalisme et de sang-froid; au surplus, gens de peu, pour la plupart, et sans éducation. Aucun ne fut jamais reçu au château.
    ” Les Dix huit” : voilà en tout cas un titre tout prêt pour le prochain opuscule de Michon.

  168. Pour ceux que ça intéresse , j’ai fait un papier sur SALENGRO et BEREGOVOY. Salengro, que l’infâmie de la droite força à se suicider.
    Allez-y. “LA REPUBLIQUE DES LIBRES” , “SUICIDES D’HONNEUR”. Et: oui je me fais de la pub. Mais Pierre Assouline n’en prendra nul ombrage, car je sais que c’est un type bien…bizou….

  169. Crisponam,
    Je vous aurais répondu un peu différemment si j’avais lu
    comme je viens de le faire http://www.profencampagne.com/article-30895188.html
    excellent site découvert en recherchant un détail sur le fameux air du Barbier de Séville, qui renvoie au site de Philippe Mérieu
    et qui permet de comrendre un peu mieux les préoccupations de ceux des intervenants oeuvrant au sein
    de l’Ecole républicaine.
    “Grandes manifs” en vue par beau temps.
    Mais l’écrasant boulot de fin d’année!
    Participation d’un char de la gay pride et d’un autre avec béguine chevauchant -plutôt que chevauchée par-
    un fruit ou un légume? Orgasme républicain attendu.
    Une grande pancarte de quinze mètres sur deux: LIBERTE, J’ECRIS TON NOM!!!!!
    Externalités calculées dans les jours qui suivent par un économiste distingué oeuvrant dans un cabinet ministériel et
    par un organisme indépendant, dont l’indépendance sera contestée par des non-naïfs.
    Front commun de la gauche stoïque souhaitée par LBl; et gauche plus paillarde et ivrogne - en partie corydonée - qu’épicurienne.
    Affaire franco-française et non plus franco-allemande comme en quarante.
    et débauchée qu’épicurienne.

    Pourvu qu’il n’y ait pas de morts!
    De mauvais tribuns, passe encore!

  170. La princesse Mathilde , selon ce que je vois et entends n’a pas l’air figée. Son époux lui doit beaucoup.

  171. Baronne,

    “les aristocratres à la lanterne!”
    (pour vous émoustiller un peu, les frissons de Nancy sentent le soufre)

  172. A Cessenon-sur-Orb , à quatre heures du matin, l”été, un léger vent léger fait frissoner les feuilles de vignes sulfatées et soufrées; un des plus beaux bleux et jaunes qui soient.Oïdium et vin généreux .
    Ô pour ces vignerons levés tôt, Vénus, quitte un instant…

    - Et un Baujolais nouveau, patron! Particulièrement gouleyant cette année!
    - On voit que tu t’y connais!

  173. Je n’aurais pas corrigé “frissonnner”.

  174. Recherchant un détail sur “Le barbier de Séville, je suis tombé sur http://www.ecrans.fr/Salengro-le-sale-air-de-la,6950.html
    Je préfère lire la prose de journalistes (qui me paraissent sérieux , qu’ils partagent ou non mes opinions, c’est un autre débat ) plutôt que celle d’un obscur scribouillard qui semble encore ignorer que tout ce qui est excessif est insignifiant;
    sauf auprès de certains adolescents.
    Entre parenthèses ceci pendant que j’y repense: certains membres du personnel de chez Gallimard (écrivains ou non) lisent la RdL; je n’en connais pas le nombre, cela va sans dire.
    Ne pas toujous croire ceux qui disent qu’ils ont plus important à faire.
    Comment juger la phrase de la lettre de RS à LB?
    Il est hautement probable que je ne porterais pas le même jugement que tous les lecteurs de Libé ayant pu la (re-)
    découvrir dans l’article d’Isabelle Roberts et Raphaël Garrigos.

    Je relis également : “Toutes les explications du monde ne justifieront pas qu’on ait pu livrer aux chiens l’honneur d’un homme, et finalement sa vie.”

    Toujours volonté de faire endosser à d’autres une responsabilité
    personnelle. Ici, on a pensé que c’étaient les medias qui étaient visés.
    J’en parle à mon aise,ayant été victime par deux fois d’une calomnie; mais pas des medias propement dit; tels que la signification s’en est imposée.
    Mais je ne juge pas l’acte d’une personne fatiguée, déprimée, stressée.

    On notera que toutes les victimes de graves calomnies ne se suicident pas. Cela pose question, non?

  175. Cet ami belge m’a raconté se qui se passait dans certains cours de français et d’histoire, et de chimie dans l’enseignement de l’Etat. Je veux penser que c’était l’exception.
    En Belgique, un pourcentage de professeurs diplômés de l’enseignement libre sont admis dans celui dit officiel.
    Des diplômes de l’officiel s’étant déclarés ou connus comme étant agnostiques ou athées sont engagés dans l’enseignement catholique. On exige simplement(?) compétence et honnêté; autrement dit de ne pas mélanger les pinceaux.
    Parmi les purs et durs, cet enseignant de chimie qui changeait l’eau en vin. Je n’ai pas cherché à savoir s’il fumait parfois du (pardon!)cannabis.
    Génial, le mec! Un élève lui ayant demandé d’en boire un verre,
    il regretta de ne pas pouvoir le satisfaire.
    - Le règlement m’ interdit de donner de l’alcool à des mineurs.
    Disant “génial!” je ne fais que reproduire le jugement de ses collègues, prof de religion en tête qui le lui rappela parfois en lui tapant sur l’épaule.

  176. La princesse Mathilde , selon ce que je vois et entends n’a pas l’air figée. Son époux lui doit beaucoup.
    Rédigé par : Nancy | le 02 mai 2009 à 15:54 | Alerter

    Je confirme.
    Ah, Mathilde, venue inaugurer l’expo de BD (oeuf corse) que nous avions organise avec le poste d’expansion economique Wallonie-Brussels, a Sydney… Charmante et charmeuse; un tantinet provocatrice aussi, la Princesse au mini-chignon blond.
    ‘ Tiens, la, sur ce dessin, on dirait la demeure ou nous avons passe notre lune de miel. Je me demande si mon cheri va faire le rapprochement’, lanca subitement l’ingenue au joli minois. Elle avait vu juste, la fine mouche d’Outre-Quievrain: le Gros Beauf couronne aux yeux vides comme un godemichet princier
    ne reconnut rien, ses quelques synapses encore connectees trop absorbees a dechiffer les cartons des merveilleux panneaux dont sa Belle tirait avec allegresse la substantifique moelle. La Tres Belle et le Tres Bete. On a aime, le pere Serge et moi. On a tout essaye, aussi. Mais Mathilde n’est pas revenue…De guerre lasse, on s’est pete la ruche au vin de Moselle en remerciant Brel pour la lueur d’espoir…
    Quand viendra l’heure de partager les riches (un des excellents
    slogans -cri de guerre en gaelique - de la manif d’hier), je suggere qu’on lui laisse son integrite a la Mathilde; elle merite la clemence des foules - she’s not a fool!

  177. Nancy, à 15:48, vous me renvoyez sur la Chanoine de Latran, au sujet duquel je m’étais déjà exprimée. ici et avec vous, c’est assez drôle que vous retourniez ce sujet, pécisément.

    Sujet abordé à lépoque déjà, avec un peu de colère, contenue ou non, comme d’habitude , si j’ose dire, lorsque le sujet devient pure provocation.

    A sa mère à qui l’on demandait si N. Sarkozy croyait en dieu ou s’il avait n’avait jamais manifesté d’opinion religieuse, celle-ci a levé les yeux au ciel.

    - Donner de l’espoir, ce n’est pas rien !
    - de quel espoir parles-tu ? alors que le prêtre te parles d’espérance.

    Nancy, un appel dans la cuisine, je reviendrai lire la suite tout à l’heure.

  178. Heureux de voir que je vous amuse!
    C’est comme cela, dès que l’on évoque Cauchon on voit aparaître Jeanne d’Arc.
    Ne parlez que de Mathilde et une caricature de Philippe apparaît. Avant de parler de celui-ci, du haut de sa suffisance et du bas de son ignorance, consulter son CV.
    Certains pensent - mais pas tout tout le monde- qu’il a des couilles, au propre comme au figuré.
    Son oncle également, au début de son règne, paraissait “coincé”.
    Le fleuve tranquille de la politique belge a aussi ses cataractes.Connaître son histoire ainsi que celle du Grand-Duché proche permet de comprendre mieux par analogies, notre histoire; et réciproquement.
    Moi également, appel vers la cuisine qui servira une fois encore de salle à manger.
    Si j’ai le temps, je préparerai un petit sons et lumières de propagande que je compte projeter vers minuit.
    L’idée m’en est venue en tentant de réécouter une symphonie.

  179. Nancy, c’est un peu difficile pour moi de vous lire, c’est à dire de vous comprendre ce soir.

    Je reviens au message de 15:48

    où après vérification, il s’agit d’un site “pof en campagne” qui reprend un article du journal Le Monde dans lequel C. Fourest ( que je ne lis pas d’ordinaire, sans que cela ait une quelqonque signification, du reste) article d’opinion qui part bille en tête à la défense de l’enseignement public et laïque en opposition à l’enseignement dit “libre”, c’est à dire, en France : privé ou à caractère religieux.( même si dans la majeure partie des établissements dits privés, l’enseignement de matière religieuse n’est pas obligatoire etc. et que la plupart sont conventionnés, je dis la plupart car j’ai des conte-exemples en tête, et je pense avoir quelque “expérience” à pouvoir le dire) suite à la visite de N. Sarkozy au Vatican.
    cette visite avit fait l’objet d’un autre débat à l’époque. Enfin, ce dont je me souviens.

    je ne souhaite pas entrer dans ce débat sur la base de cet article.

    Personnellement fidèle à l’enseignement public, en France ( et ne me faites pas parler de Louvain … Je re-salue J. Bricmont pour tout un tas de raisons, mais pas pour d’autres, je me répète et cela m’agace) je trouve que les enjeux ne sont pas là. c’est à dire dans cette opposition.

    Il y a eu il y a quelques temps une pétition de chercheurs scientifiques, qui m’a semblé autrement importante.
    Et j’en reste là.

    le passage du Barbier de Séville, c’est celui-là :

    http://jojolepetitsavoyard.centerblog.net/4074466-Le-barbier-de-Seville-la-calomnie

    on est d’accord ?

  180. camoniés pour calomniés, Nancy, rétablissons l’honneur.
    C’est là-dessus que nous sommes d’accord.

    Une calomnie honteuse parue dans la rubrique “livres” du jounal Le Monde a subitement disparu. Ce qui m’avait fait plaisir. C’est peu dire.

  181. Nancy, des lettres se sont échappées dans mon message, mais l’essentiel est sauf.

    les délires de l’Unique semblent contagieux sur la note M.V.L.

  182. CS
    oui et il y a l’opéra (chanté); le “grand air”.
    Je vous signale que le “son et lumière” à commencé en Rimbaud
    avec une minute de retard sur l’horaire prévu suite à un petit ennui technique. Il doit se poursuivre dans les minutes qui suivent.
    Mais je vous sens quelque peu fatigué; et c’est normal.
    Il m’a semblé préférable de le caser là étant donné qu’ici on était passé dans un débat politique, alors que l’objet relevait plutôt, me semble-t-il, de la vie privée d’un grand homme, de bonne volonté veux-je croire, qui tenta l’impossible.
    .

  183. Bonjour Nancy,

    L.B., “un grand homme de bonne volonté qui tenta l’impossible”
    c’est une opinion qui vous appartient.
    Elle n’est pas la mienne. mais encore une fois, est-ce si grave ?
    Non.

    Appeler fatigue ce qui est à la longue : lassitude.

    Je suis attendue au grand air, aujourd’hui,
    la vie bonne.

    Je vous souhaite la même.

  184. ( si ce que vous dites “impossible ” c’est la réunification du SFIO, votre affirmation est exacte, pourquoi dire grand homme à ce propos ? ne cherchez pas,
    non encartée mais de parti pris, je ne partarge pas cette notion de ‘ granditude’, pour L.B.)

  185. Nancy,
    encore un petit peu de temps, mais il presse.

    je viens de lire cet article sur le site de Libération,
    d’Isabelle Roberts et Raphaël Garrigos.
    à propos d’un téléfilm qui retrace l’histoire de Salengro et de Bérégovoy.
    avec en titre :
    “Comment la presse d’extrême droite a poussé le ministre du Front populaire au suicide.”
    téléfilm que je n’ai pas regardé.

    Me suis attardée, au-delà de la puissance de manipulation politique des médias dans l’opinion publique ( s’agissant de presse d’extrème droite, notons que le parallèle avec le Capitaine Dreyfus aurait pu être fait à ce propos)
    à ceci :

    “De Salengro à Bérégovoy, le pas se franchit vite. Les deux ne sont pas issus du cénacle politique, s’affichent en socialistes pur jus et tombent en admiration devant leur fin lettré de patron  : Blum pour le premier, Mitterrand pour le second. Et, à soixante ans d’écart, les mêmes sanglots brisent la voix de Blum lors des funérailles de ­Salengro et celle de Mitterrand après le suicide de Bérégovoy.”

  186. et puis sur le Champ de Mars, j’ai pensé au crocodile, aux larmes de crocodile… allez savoir pourquoi.

  187. Rebonjour, CS
    Je vous suis très bien.
    Il y a cerveau et cerveau.
    Erreur vôtre: les crocodiles ne peuvent pleurer.
    Ce sont des larmes de mammifères.
    (la notion existait depuis des siècles; le concept est un construit relativement récent)
    Vous en êtes un; et moi également.
    Il m’arrive de dire à une amie qui me conteste: Tais-toi mammifère!
    Là-dessus, quelques anecdotes.
    Bonne promenade, si j’arrive encore à temps pour ce souhait.

  188. Rédigé par : montaigneàcheval | le 01 mai 2009 à 16:19 | Alerter

    vous étiez dans un cybercafé l’après-midi du 1er mai..

  189. Vouais, prkwa??? Cradingue à souhait même. Vous voulez l’adresse???

  190. non merci. Etonnant que tout n’ait pas été fermé ce jour là.

  191. Bin non. Le métro non plus….les grotobus…et le tramouai..et les ristorangggs

  192. Je laisserai le débat se clôturer ainsi; par ces détails fournis dans le récit d’un vécu esthétisant, bourgeois et gauchiste d’un premier mai à Paris en l’an de grâce 2009.
    Tu as de la chance, mon pauvre Léon, de ne pas revenir.

  193. c’est idiot, je sais, mais je n’arrive pas à imaginer Léon Blum avec une maitresse en train de faire des galipettes… pas plus que Charles de Gaulle non plus d’ailleurs….

  194. j’oubliais:
    mr Passou: “Georges Mandel, brusquement rapatrié en France, d’être exécuté de dix huit balles dans le dos en forêt de Fontainebleau”
    pas exécuté, ASSASSINE!!!

  195. manque d’imagination?
    ou bien…ou bien…

  196. “ou bien…ou bien… ”

    finissez votre phrase Nancy… merci

  197. Arrière petit-fils de Léon Blum, j’ai préfacé les Lettres de Buchenwald. Cellles-ci étaient bien entendu lues et censurées par les autorités allemandes qui avcaient établi une liste de sujets interdits. les lettres originales, en ma possession portent d’ailleurs ici et là les traces noires des stylos des censeurs.

  198. 08- 15:51
    Manquez vous d’imagination, Claude Bachelier.
    Complétez le premier “ou bien…”; je passerai au suivant.
    Cordialement!

  199. 17 - 18:05
    Pour le moins, cela doit être émouvant.

  200. 17:05 18:07

    Au lieu de 17-18:05, je devais indiquer 16:19:11
    De l’utilité parfois de revenir sur ses pas.


Pages : « 1 [2]

Laissez un commentaire