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LA RECHERCHE SUR LâALUMINIUM
VACCINAL DOIT SE POURSUIVRE
f
Contact presse
Pour MichĂšle Rivasi :
CĂ©lia Fontaine / 06.87.28.59.89
Pour l'Association "Entraide aux Malades de Myofasciite Ă Macrophages"
:
Didier Lambert / 06 72 41 20 21
Pour le Réseau Environnement Santé
: André Cicolella / 06.35.57.16.82.
CONFERENCE DE PRESSE
12 novembre 2012
Avec la participation des chercheurs
Romain Gherardi
(France),
Christopher Exley
(Grande-Bretagne),
Christopher Shaw
(Canada, par video-conference),
Yehuda Shoenfeld
(Israel â interview prĂ©-enregistrĂ©e)
2
INTRODUCTION
La conférence de presse est coprésidée par MichÚle RIVASI, députée au Parlement Européen, et André CICOLELLA,
président du Réseau Environnement Santé - RES. Elle est organisée en partenariat avec E3M, association
dâentraide aux Malades de Myofasciite Ă Macrophages.
SOMMAIRE
DOCUMENTS COMPLEMENTAIRES
La recherche scientifique autour de lâaluminium vaccinal
Annexe 1 : les travaux des chercheurs français
Annexe 2 : appel Ă projet 2012 et refus de financement de lâANSM : les preuves dâune dĂ©cision inique
La sociĂ©tĂ© civile fait connaĂźtre les dangers de lâaluminium vaccinal
Annexe 3 : prĂ©sentation de lâassociationE3M
Annexe 4 : description de la MFM et conséquences sur la vie quotidienne des patients
Annexe 5 : pour tout savoir sur « les sels dâaluminium et les vaccins »
Annexe 6 : alerte sur les défaillances du systÚme sanitaire
Les responsables politiques sâengagent
Annexe 7 : des élus mobilisés
Annexe 8 : courrier de Marisol Touraine à E3M (campagne présidentielle)
Annexe 9 : courrier de François Hollande à MichÚle Madonna (campagne présidentielle)
3
NocivitĂ© des sels dâaluminium : du
soupçon aux certitudes
La question des sels dâaluminium utilisĂ©s comme adjuvants dans la plupart des vaccins dĂ©fraye rĂ©guliĂšrement la
chronique.
LâAcadĂ©mie de mĂ©decine elle-mĂȘme reconnaĂźt depuis le mois de juin 2012 que cet aluminium vaccinal peut
atteindre le cerveau et sây accumuler.
De nombreuses publications scientifiques internationales, qui ne peuvent plus ĂȘtre ignorĂ©es, soulignent la toxicitĂ©
de cet adjuvant.
François Hollande sâest clairement engagĂ© au cours de la campagne prĂ©sidentielle : «
Une plus grande vigilance et
une réévaluation plus réguliÚre du rapport bénéfices/risques des différents produits m'apparaßt essentielle
.
Cette
rÚgle s'applique aux médicaments mais aussi aux vaccins, aux principes actifs comme aux adjuvants, qu'il s'agisse
d'hydroxyde d'aluminium ou d'une autre molécule. Je veillerai à ce que tous les travaux scientifiques soient pris en
compte pour déterminer la dangerosité des produits de santé et à ce que le doute profite au patient
».
1
Or lâANSM, agence du mĂ©dicament, ex-AFSSAPS, vient de refuser tout financement Ă lâĂ©quipe INSERM de lâhĂŽpital
Henri Mondor (Créteil), qui travaille depuis 18 ans sur cette question.
Les travaux de recherche menĂ©s par lâunitĂ© INSERM (Pr RK Gherardi et Pr FJ Authier) portent en particulier sur les
éléments favorisant la circulation des sels d'aluminium dans l'organisme, et sur les effets de leur présence dans le
cerveau. Ils sâappuient sur une collaboration avec plusieurs Ă©quipes scientifiques au niveau international.
Non seulement cette recherche ne doit pas ĂȘtre interrompue, mais elle doit ĂȘtre renforcĂ©e pour dĂ©boucher
rapidement sur des applications concrĂštes.
Au cours de cette conférence de presse, seront présentés les travaux de plusieurs chercheurs internationaux. Ils
sont suffisamment probants pour que le gouvernement prenne ses responsabilités.
Il sâagit dâune question de SantĂ© Publique majeure.
1
Courrier du 23.02.2012 , voir annexe n° 6
4
Refus du financement de la
recherche par lâANSM :
les preuves dâune dĂ©cision injuste
2
En mars 2012, lâANSM lance un appel dâoffres pour le financement de projets de recherche.
Le Pr Authier
et son équipe présentent un projet intitulé « Myofasciite à Macrophages : critÚres diagnostiques
non histologiques et scores prédictifs ».
Ce projet vise Ă rĂ©pondre Ă la question majeure Ă©noncĂ©e rĂ©guliĂšrement par lâAgence sanitaire française, Ă savoir
la nécessité de mieux caractériser les signes cliniques spécifiques de la myofasciite à macrophages. Le Pr Authier
propose dâapprofondir puis de valider les outils dĂ©jĂ utilisĂ©s (scores cliniques Ă©tablis par une spĂ©cialiste de la
pharmacovigilance, caractĂ©risation de lâatteinte neurocognitive), et dâĂ©valuer si l'adjonction d'un critĂšre non-
invasif (Ă©chographie) permettrait dâamĂ©liorer la performance des scores prĂ©dictifs de diagnostic.
Les Ă©lĂ©ments principaux motivant le refus de lâANSM de financer le projet sont de 2 ordres.
Le projet est tout dâabord estimĂ© « peu ambitieux » et aux « objectifs peu clairs », alors quâil rĂ©pond au
questionnement de lâANSM sur la caractĂ©risation clinique de la MFM.
Mais le reproche principal concerne la mĂ©thodologie de lâĂ©tude. Elle est jugĂ©e par lâANSM comme de « faible
qualitĂ© », suivant en cela lâavis de lâun des experts. Mais le second expert a au contraire affirmĂ© : « la qualitĂ©
mĂ©thodologique ainsi que la pertinence des outils qui vont ĂȘtre utilisĂ©s est parfaite » !
Pourquoi lâANSM nâa-t-elle retenu que lâĂ©valuation nĂ©gative dâun expert
? Ce choix est dâautant plus partial
quâune Ă©quipe de mĂ©thodologistes rĂ©putĂ©s et spĂ©cialistes des questions de pharmacovigilance avait Ă©tĂ© associĂ©e
Ă lâĂ©laboration du projet.
Le Pr Gherardi
, quant à lui, présente un projet intitulé « Transport particulaire systémique par les phagocytes :
sécurité des adjuvants vaccinaux ».
Les experts sollicitĂ©s par lâANSM relĂšvent lâintĂ©rĂȘt de cette recherche :
-
Avis du premier expert :
« Je considĂšre au nom de la sociĂ©tĂ© civile et des patients quâil faut aller au bout du
bout pour lever les doutes ».
-
Avis du deuxiÚme expert : «
La présence de l'aluminium dans les vaccins est en constant débat. Ce projet
permettra d'amener une réponse pertinente en particulier sur son devenir aprÚs vaccination, son passage
de la barriÚre hémato-encéphalique et sa neurotoxicité ».
Le 6 septembre 2012, le Directeur de lâANSM informe cependant le Pr Gherardi du refus de financement de son
projet de recherche.
Le dĂ©calage entre lâavis des experts et la dĂ©cision de lâANSM est flagrante.
Cela a incitĂ© lâassociation E3M Ă Ă©tablir un rapport (voir en annexe) qui prouve que cette dĂ©cision de lâANSM
nâest basĂ©e ni sur des critĂšres scientifiques, ni sur une prĂ©occupation de SantĂ© Publique.
2
Voir dossier complet en annexe n° 7
5
Présentation des quatre chercheurs
participant à la conférence de presse
Le Professeur Yehuda Shoenfeld
est le chef du Département de médecine de l'Université de Tel-
Aviv depuis 1984. Il a fondé et dirige le Centre pour les maladies auto-immunes depuis 1985 dans
le plus grand hĂŽpital dâIsraĂ«l. Il est le titulaire de la chaire de recherche Laura Schwarz-Kipp sur les
maladies auto-immunes.
Son travail clinique et scientifique se concentre sur les maladies rhumatismales auto-immunes. Il
a publié plus de 1600 articles dans des revues telles que New Eng J Med, Nature, The Lancet, Proc Nat Acad Scie, J
Clin Invest, J Immunol, Sang, FASEB, J Exp Med, etc. Ses articles ont eu plus de 20.000 citations. Il a écrit et édité
25 livres, dont certains sont devenus des pierres angulaires de la science et de la pratique clinique, tous publiés
chez Elsevier.
Il est membre du comité de rédaction de 43 revues dans le domaine de la rhumatologie et de l'auto-immunité et
est le fondateur et rédacteur en chef du IMAJ (Israel Medical Association Journal), revue de sciences et de
médecine en langue anglaise. Le Pr Shoenfeld est également le fondateur et rédacteur en chef de "Autoimmunity
Reviews" (Elsevier) (Impact factor 6.2). Il a organisé plus de 20 congrÚs internationaux dans le domaine de l'auto-
immunité, dont le récent congrÚs de Grenade, en Espagne, en juin 2012.
Il est lâauteur notamment de
«
ASIA â Autoimmune/inflammatory syndrome induced by adjuvants
».
Le Journal de lâauto-immunitĂ© (2010).
Version française disponible ici (traduction E3M) :
http://www.myofasciite.fr/Contenu/Divers/201007_Shoenfeld_ASIA.pdf
Extrait :
Auparavant, on pensait que les adjuvants ne présentaient que peu ou pas de danger particulier.
Malheureusement, des Ă©tudes sur des modĂšles animaux et des humains ont dĂ©montrĂ© la capacitĂ© quâont
par eux-mĂȘmes certains dâentre eux de dĂ©clencher la rĂ©ponse auto-immune et des maladies
dysimmunitaires. (âŠ)
La MFM est une maladie du systÚme immunitaire signalée pour la premiÚre fois en France par Gherardi et al.
Elle est provoquĂ©e par un dĂ©pĂŽt dâaluminium, utilisĂ© comme adjuvant dans diffĂ©rents vaccins, ce qui
déclenche une maladie musculaire liée au systÚme immunitaire.
Le Professeur Christopher Exley
est professeur de biochimie inorganique au Centre Birchall,
Université Keele, Staffordshire, Royaume-Uni. Il est aussi professeur honoraire à l'UHI,
University
of the Highlands and Islands
, Millennium Institute.
Le Pr Exley est biologiste, avec un doctorat en Ă©cotoxicologie sur l'aluminium. Sa carriĂšre dans la
recherche, depuis 1984, a mis l'accent sur un paradoxe intrigant : «En quoi le troisiÚme élément
le plus abondant de la croĂ»te terrestre (lâaluminium) est-il non-essentiel et largement hostile Ă la vie ? ». Elucider
ce mystÚre a nécessité des travaux de recherche dans des domaines multiples, depuis la chimie inorganique de
base jusquâĂ la disponibilitĂ© biologique de l'aluminium chez l'homme.
Le Pr Exley est également fasciné par l'élément silicium qui, comme deuxiÚme élément le plus abondant de la
croûte terrestre, est également presque dépourvu de fonction biologique. Une fonction possible du silicium est
de maintenir lâaluminium hors du systĂšme biologique. Ce domaine d'Ă©tude constitue une grande partie de la
recherche du Pr Exley.
6
Il est lâauteur notamment de
«
The immunobiology of aluminium adjuvants : how do they really work?
»
Trends
in Immunology 2010.
Version française disponible ici (traduction E3M) :
http://www.myofasciite.fr/Contenu/Divers/201003_Exley.pdf
Les adjuvants aluminiques potentialisent la rĂ©ponse immunitaire, assurant ainsi la force et lâefficacitĂ©
dâantigĂšnes que lâon ne trouve gĂ©nĂ©ralement quâen quantitĂ© limitĂ©e.(âŠ)
Lâobjectif est dâidentifier les nombreuses maniĂšres dont la chimie de lâaluminium contribue au vaste arsenal
versatile de ses adjuvants, pour que les recherches ultĂ©rieures puissent ĂȘtre guidĂ©es vers une comprĂ©hension
plus complĂšte de leur rĂŽle dans la vaccination humaine.
Le professeur Christopher Shaw
est neurologue, Université de Colombie Britannique - Vancouver
- Canada.
Le Pr Shaw est professeur au DĂ©partement d'ophtalmologie et des sciences visuelles Ă
l'Université de Colombie Britannique. Il travaille aussi au sein du Département de médecine
expérimentale et dans le programme d'études supérieures en neurosciences.
Il est l'auteur de plus de 100 articles parus dans des revues à comité de lecture et a édité quatre
livres dans le domaine des neurosciences. Ses recherches se sont notamment portées sur le complexe «
sclérose
latérale amyotrophique
-
démence
parkinsonienne »
dans l'ile de
Guam, potentiellement lié à une présence
Ă©levĂ©e dâaluminium dans les sols.
Ses travaux ont par ailleurs permis dâaboutir Ă l'un des premiers exemples de neuropathologie induite par
lâadjuvant aluminique. Ce domaine est maintenant devenu un axe de recherche prioritaire pour lui.
Il est le fondateur et ancien directeur de Neurodyn, une sociĂ©tĂ© de biotechnologie basĂ©e Ă Prince-Ădouard. Les
travaux de Neurodyn sont dirigés vers la détection précoce et le traitement des troubles neurologiques liés à l'ùge.
Il est lâauteur notamment de
«
Aluminum hydroxide injections lead to motor deficits and motor neuron
degeneration
» -
Journal of Inorganic Biochemistry â 2009.
Version française disponible ici (traduction E3M) :
http://www.myofasciite.fr/Contenu/Divers/200911_Shaw.pdf
Les souris traitĂ©es Ă lâaluminium ont montrĂ© une augmentation significative de lâapoptose des neurones
moteurs. (âŠ) La neurotoxicitĂ© prouvĂ©e de lâhydroxyde dâaluminium et son ubiquitĂ© relative en tant
quâadjuvant semblent justifier une surveillance accrue de la part de la communautĂ© scientifique.
et de «
Aluminum Vaccine Adjuvants: Are they Safe? » -
Current Medicinal Chemistry, 2011.
Version française
disponible ici (traduction E3M) :
http://www.myofasciite.fr/Contenu/Divers/201105_Tomljenovic-Shaw.pdf
La notion gĂ©nĂ©ralement acceptĂ©e de la sĂ»retĂ© des adjuvants aluminiques nâapparaĂźt pas fermement Ă©tablie
dans la littérature scientifique et, en cela, cette absence a pu nous conduire à des conclusions erronées en
ce qui concerne la signification de ces composĂ©s dans lâĂ©tiologie de beaucoup dâaffections neurologiques
courantes. De plus, lâutilisation continue de placĂ©bos contenant de lâaluminium dans les essais cliniques de
vaccins nous a peut-ĂȘtre conduits Ă sous-estimer la vraie valeur des effets indĂ©sirables associĂ©s aux vaccins
avec des adjuvants dâaluminium. A notre avis, une Ă©valuation complĂšte de lâimpact global de lâaluminium
sur la santĂ© humaine a trop tardĂ© Ă ĂȘtre mise en place.
7
Le Professeur Romain Gherardi
, directeur de lâUnitĂ© INSERM U955 E10 de lâUniversitĂ© Paris-Est
"Interactions cellulaires dans le systĂšme neuromusculaire", est le chef du service d'Histologie-
Embryologie de lâhĂŽpital Henri Mondor (CrĂ©teil), centre de rĂ©fĂ©rence des maladies
neuromusculaires.
Le Pr Gherardi est un spécialiste des maladies neuromusculaires. Il est diplÎmé en neurologie et
en pathologie, et Professeur des Universités - Praticien hospitalier depuis 1990.
De 1983 à 2010, il a écrit 300 articles de recherche dont plus de 250 en langue anglaise publiées dans des revues
telles que Lancet, N Engl J Med, J Exp Med, Ann Neurol, Brain, Ann Rheum Dis, Arthritis Rheum, etc. â Il est par
ailleurs invitĂ© comme orateur au CDC d'Atlanta, Ă lâOMS de GenĂšve, dans diverses sociĂ©tĂ©s savantes nationales ou
internationales de Neurologie et de Myologie.
Ses recherches concernent le domaine des interactions cellulaires dans le systĂšme neuromusculaire normal et les
maladies inflammatoires ou toxiques (neuropathie liĂ©e Ă lâalmitrine, la myopathies induite par lâAZT ou par les
statines, etc.).
Il travaille actuellement sur la biodistribution des cellules chargées de nanoparticules, et la physiopathologie de la
myofasciite Ă macrophages.
Il est lâauteur notamment de
«
Macrophagic myofasciitis: characterization and pathophysiology
»
(en annexe, la
publication traduite en Français). Extrait :
Les expérimentations animales montrent que les nanoparticules bio-persistantes absorbées par les cellules
de type monocyte dans les tissus, tels les substituts dâalum fluorescents, peuvent dans un premier temps
subir une translocation vers les ganglions de drainage lymphatiques, avant de rejoindre la circulation
sanguine et dâatteindre la rate, pour finir par sâaccumuler lentement dans le cerveau.
8
Aluminium vaccinal :
lâĂ©tat des connaissances scientifiques
Les travaux des chercheurs français sur la myofasciite à macrophages, effectués sous la direction du Pr R.
Gherardi et du Pr J. Authier, (INSERM - HĂŽpital Henri Mondor â CrĂ©teil), ont fait prendre conscience Ă la
communautĂ© scientifique que lâadjuvant aluminique Ă©tait capturĂ© par les cellules immunitaires pour ensuite y
demeurer pendant de trĂšs nombreuses annĂ©es. Ceci remet en question lâidĂ©e antĂ©rieurement admise dâune
Ă©limination rapide de lâaluminium vaccinal par les reins.
La question de la toxicitĂ© de cet aluminium vaccinal fait maintenant lâobjet de nombreuses publications
scientifiques internationales.
«
L'efficacité des vaccins dépend de la présence d'un adjuvant en association avec l'antigÚne. Parmi ces adjuvants,
ceux qui contiennent de l'aluminium, découverts empiriquement en 1926, sont actuellement les plus largement
utilisĂ©s. Cependant, une comprĂ©hension dĂ©taillĂ©e de leur mĂ©canisme d'action commence seulement Ă ĂȘtre
révélée
» (Philippa Marrack, immunologiste californienne - avril 2009)
3
.
Les travaux de Philippa Marrack, dĂ©montrent que lorsque lâon injecte de lâhydroxyde dâaluminium dans un
muscle, des cellules immunitaires gagnent la rate, et activent les lymphocytes B, globules blancs qui interviennent
dans la rĂ©ponse immunitaire. Câest un rĂ©sultat capital dans la comprĂ©hension du fonctionnement de lâadjuvant
aluminique : contrairement Ă ce que lâon pensait jusquâĂ prĂ©sent, il nâagit pas localement mais exerce des effets Ă
distance du site dâinjection.
En novembre 2009, les chercheurs canadiens C. Shaw et L. Tomljenovic démontrent que les injections
dâhydroxyde dâaluminium Ă des animaux de laboratoire, Ă des niveaux comparables Ă ceux injectĂ©s aux vĂ©tĂ©rans
de la Guerre du Golfe, provoquent des pertes de capacité de mémoire spatiale et des difficultés de la fonction
motrice, associées à une dégénérescence des neurones moteurs.
Ceci rejoint les travaux du Pr J. Authier (HĂŽpital Henri Mondor â CrĂ©teil â France):
« Chez les malades atteints de
myofasciite Ă macrophages, on observe des troubles de la mĂ©moire visuelle et verbale, des fonctions dâexĂ©cution,
comme lâattention, la mĂ©moire de travail et la planification
» (2009). Ces rĂ©sultats attestent dâun problĂšme
organique : le fonctionnement du cerveau est altéré. «
Ce type dâatteinte du systĂšme nerveux a dĂ©jĂ Ă©tĂ© observĂ©
et identifiĂ© chez des malades souffrant dâatteintes organiques acquises, de type toxique ou inflammatoire, chez les
soudeurs et les hĂ©modialysĂ©s, exposĂ©s Ă lâaluminium
».
En utilisant des vaccins aluminiques et des protéines fluorescentes, les chercheurs de Créteil ont suivi le parcours
de lâadjuvant injectĂ© dans le muscle de la souris. Les particules dâaluminium sont dâabord capturĂ©es par les
« Ă©boueurs » de lâorganisme (les macrophages), et aspirĂ©es par le ganglion lymphatique de drainage, dont le rĂŽle
est crucial pour lâimmunitĂ©. Dans les jours qui suivent, la quantitĂ© de particules fluorescentes prĂ©sentes dans ce
ganglion est maximale, puis décroßt aprÚs le quatriÚme jour.
Le vidage des ganglions sâexplique par le fait que les cellules qui contiennent de lâhydroxyde dâaluminium sont
déversées dans le sang. De là elles colonisent, à partir du 21
Ăšme
jour, la rate, le foie et ensuite le cerveau.
«
Une chose est sĂ»re aujourdâhui, une partie de lâaluminium contenu dans les adjuvants diffuse dans
lâorganisme
(âŠ).
Nous pouvons affirmer avec certitude quâon observe un phĂ©nomĂšne accumulatif cĂ©rĂ©bral dans le
3
Marrack P,
McKee AS, Munks MW. Towards an understanding of the adjuvant action of aluminium, Nat Rev Immunol, 2009
april, 9 (4) : 287-93.
9
temps. Les billes recouvertes dâaluminium continuent Ă pĂ©nĂ©trer dans le cerveau, et nâen sortent pas
», explique le
Pr Gherardi.
Lâaluminium, neurotoxique avĂ©rĂ©, sâaccumule donc dans notre cerveau en faible quantitĂ© aprĂšs une vaccination.
«
On sâachemine actuellement vers lâidĂ©e que certaines personnes auraient, en raison dâun terrain gĂ©nĂ©tique
particulier ou de leur Ăąge, une propension particuliĂšre Ă retenir lâhydroxyde dâaluminium dans leur organisme
,
Ă
diffuser les cellules immunitaires contenant les particules dâaluminium au niveau cĂ©rĂ©bral, et Ă y induire une
réaction immunitaire chronique aux effets neurotoxiques
», complÚte le Pr Gherardi.
En 2011, le Pr Shaw (Vancouver-Canada) et son équipe précisent : «
les nouveau-nés, les nourrissons et les enfants
jusquâĂ lâĂąge de 6 mois aux Etats-Unis et dans les autres pays dĂ©veloppĂ©s reçoivent 14,7 Ă 49 fois plus que le seuil
de sĂ»retĂ© de la FDA (Food and Drug Administration) pour lâaluminium de source parentĂ©rale par le biais des
vaccins, Ă travers des programmes de vaccination obligatoire. En particulier, un enfant de deux mois au Royaume-
Uni, aux Etats-Unis, au Canada et en Australie reçoit rĂ©guliĂšrement jusquâĂ 220 ou 245
ï
g/kg de masse corporelle
dâaluminium au cours de chaque session de vaccination, un taux qui Ă©quivaut Ă 34 injections de doses adultes
standard de vaccin contre lâhĂ©patite B. De la mĂȘme maniĂšre, les nouveau-nĂ©s reçoivent Ă la naissance 73,5
ï
g
dâAl/kg de masse corporelle par le biais dâune injection unique contre lâhĂ©patite B, ce qui reprĂ©sente un dosage
Ă©quivalent Ă 10 injections dâune dose adulte standard contre lâhĂ©patite B en un seul jour. On ne sait pas si de telles
doses dâaluminium sont sans danger, mĂȘme pour les adultes
(âŠ).
Une Ă©valuation complĂšte de lâimpact global de lâaluminium sur la santĂ© humaine a trop tardĂ© Ă ĂȘtre mise en
place ».
Une analyse partagĂ©e par le biochimiste britannique Chris Exley, spĂ©cialiste de lâaluminium qui ajoute : «
Dans le
monde moderne que lâon a baptisĂ© « lâĂąge de lâaluminium »
,
tous les humains sont exposĂ©s Ă lâaluminium tout au
long de leur existence depuis la conception, de la naissance Ă la mort. Lâaluminium sâaccumule dans le corps avec
lâĂąge, et chaque fois quâun individu reçoit une injection de vaccin qui comprend des adjuvants aluminiques, on
court le risque de voir se dĂ©velopper une rĂ©ponse immunitaire Ă la fois contre lâadjuvant et contre nâimporte quelle
rĂ©serve dâaluminium importante dans le corps. Il existe un nombre croissant de cas de rĂ©actions indĂ©sirables aux
vaccinations qui contiennent des BSA (albumine de sérum bovin), et certains de ces incidents atypiques pourraient
sâexpliquer par lâantigĂ©nicitĂ© apparente de lâaluminium lui-mĂȘme
».
En 2011, lâimmunologiste israĂ©lien Yehuda Shoenfeld a dĂ©fini ce quâil qualifie de « Syndrome des adjuvants »
(ASIA -
Autoimmune/inflammatory syndrome induced by adjuvants
).
Ces derniÚres années, quatre affections, la siliconose, le syndrome de la Guerre du Golfe (GWS), le syndrome de
la myofasciite à macrophages, et les réactions post-vaccinales, ont toutes été associées à une exposition
antĂ©rieure Ă un adjuvant. De plus, on a dĂ©couvert une auto-immunitĂ© (câest-Ă -dire des auto-anticorps) ou une
maladie auto-immune déclarée chez 35 % des patients. «
On pourrait suggérer que, comme dans les modÚles
animaux, et le lien gĂ©nĂ©tique observĂ© dans la myofasciite Ă macrophages, lâeffet adjuvant encourage lâapparition
de ces affections seulement chez les sujets qui y sont génétiquement prédisposés. Une autre explication possible,
qui peut dĂ©passer les frontiĂšres gĂ©nĂ©tiques, est la co-exposition Ă plus dâun Ă©lĂ©ment dĂ©clencheur, comme
lâexposition Ă un autre facteur environnant dĂ©lĂ©tĂšre (câest-Ă -dire un agent infectieux) ou une co-exposition Ă plus
dâun adjuvant
».
«
Les données réunies concernant chacune de ces affections pourraient nous donner une vaste perspective des
rĂ©ponses immunitaires aux adjuvants de lâenvironnement, ainsi quâune meilleure dĂ©finition et un meilleur
diagnostic de ces affections. De plus, lâĂ©claircissement de la pathogenĂšse de ce syndrome nouvellement dĂ©fini
pourra faciliter la recherche pour des interventions préventives et thérapeutiques
», précise le Pr Shoenfeld.
10
Responsables politiques et
élus mobilisés
Pour mémoire
En juillet 2004, lâOMS reconnait que : «
lâinnocuitĂ© des adjuvants est un domaine important et nĂ©gligĂ©. Dans la
mesure oĂč les adjuvants ont leurs propres propriĂ©tĂ©s pharmacologiques, susceptibles de modifier
lâimmunogĂ©nicitĂ© et la sĂ©curitĂ© des vaccins, lâĂ©valuation de leur innocuitĂ© est indispensable
».
4
« Le rĂŽle des sels dâaluminium a Ă©tĂ© identifiĂ©. (âŠ) Le rĂŽle des sels dâaluminium pourrait ĂȘtre incriminĂ© sous le
bĂ©nĂ©fice dâĂ©tudes complĂ©mentaires »
(Mme Bachelot, Ministre de la SantĂ©, AssemblĂ©e Nationale, 02.11.2010 â Au
sujet de cas de sclérose en plaques post-vaccinaux).
« Une translocation au niveau cérébral de particules injectées au niveau musculaire, via les macrophages, est
possible»
(M. Marimbert, Directeur GĂ©nĂ©ral de lâAfssaps - 02.12.2010).
Depuis lâĂ©tĂ© 2011
Des Ă©lus et des responsables politiques de toutes tendances se sont saisis de cette question de lâaluminium
vaccinal.
L'Assemblée Nationale, face à la désaffection croissante de la population vis-à -vis de la vaccination, a créé un
Groupe dâĂtudes chargĂ© d'en analyser les raisons et de faire des propositions. En mars 2012, les conclusions de
ces travaux parlementaires
intĂšgrent une demande de moratoire sur l'utilisation d'adjuvants Ă base de sels
d'aluminium dans les vaccins. Cette recommandation est depuis restée lettre morte.
En un an, plus de 50 parlementaires ont posé des questions écrites au gouvernement.
Marisol Touraine
, au cours de la campagne présidentielle, écrit :
« La préservation de la santé humaine passe par une meilleure connaissance des déterminants environnementaux
de santĂ©, notamment ses facteurs physiques et chimiques. (âŠ) De nombreuses Ă©tudes ont ainsi alertĂ© sur le
possible potentiel cancérigÚne et perturbateur endocrinien des sels d'aluminium ».
François Hollande
, au cours de la campagne prĂ©sidentielle, sâest clairement engagĂ© :
«
Les maladies rares font clairement partie des orientations stratĂ©giques qui doivent ĂȘtre donnĂ©es Ă notre
recherche clinique et fondamentale. L'exemple de la myofasciite à macrophages démontre, s'il le fallait, la
nĂ©cessitĂ© de faire progresser nos connaissances. (âŠ)
Vous pouvez compter sur moi et le parti socialiste pour porter ce sujet, dans la campagne et au-delĂ si nos
concitoyens le décident.
Une plus grande vigilance et une réévaluation plus réguliÚre du rapport bénéfices/risques des différents produits
m'apparaßt essentielle. Cette rÚgle s'applique aux médicaments mais aussi aux vaccins, aux principes actifs comme
aux
adjuvants
, qu'il s'agisse
d'hydroxyde d'aluminium
ou d'une autre molécule.
Je veillerai Ă ce que tous les
travaux scientifiques soient pris en compte pour déterminer la dangerosité des produits de santé et à ce que le
doute profite au patient
».
5
4
http://www.who.int/vaccine_safety/committee/topics/adjuvants/June_2004/fr/index.html
5
Courrier à Madame Madonna du 23 février 2012
11
Lettre Ouverte Ă
Madame la ministre de la Santé
Le 17 octobre 2012,
aprĂšs de la dĂ©cision de lâANSM de ne pas financer la poursuite des travaux de recherche sur
les adjuvants aluminiques, E3M, lâassociation dâEntraide aux Malades de Myofasciite Ă Macrophages, maladie
neuromusculaire imputĂ©e aux sels dâaluminium, a publiĂ© une
Lettre Ouverte Ă Madame Marisol Touraine,
ministre de la Santé.
Cette lettre a été signée par plusieurs élus. Elle se conclut ainsi :
« Nous demandons Ă Madame la Ministre de la SantĂ© dâagir au plus vite
. La recherche menĂ©e Ă lâhĂŽpital Henri
Mondor ne doit pas ĂȘtre interrompue, mais au contraire renforcĂ©e pour dĂ©boucher rapidement sur des
applications concrĂštes.
De nouvelles victimes seront ainsi épargnées, dans une proportion que tout le monde ignore⊠Quelques centaines ?
Quelques milliers ? Qui peut se sentir Ă lâabri ?
Il en va de la santĂ© de nos enfants, de nos petits-enfants, de lâensemble des citoyens ».
Plusieurs personnalités politiques ont apporté leur soutien à cette Lettre Ouverte, présentée en annexe. Depuis
sa publication, de nouveaux députés et sénateurs saisissent la ministre de la Santé, soit par courrier, soit au
parlement (plusieurs questions écrites sont de nouveau déposées, et une question orale est actée pour passer
prochainement au SĂ©nat).