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Crédit Photo : TF1/LCI
"Le pont d'Argenteuil", tableau de Monet endommagé d'un coup de poing (7 octobre 2007)
Monet vandalisé : l'indignation de Christine Albanel |
Alors que les Parisiens célébraient la Nuit blanche, un groupe d'individus s'est introduit dans la nuit de samedi à dimanche dans le musée d'Orsay à Paris, en forçant une porte. "Vers minuit (...) plusieurs individus (...) sont allés dégrader une peinture de Monet. Ils ont pris la fuite après le déclenchement de l'alarme", a indiqué une source policière. Des personnes "passablement éméchées", selon Paul Rechter, conseiller en communication de la ministre de la Culture.
L'œuvre endommagée, un tableau de Claude Monet, Le pont d'Argenteuil, datant de 1874, a été "déchiré sur au moins 10 centimètres", selon le ministère. Le groupe d'individus n'aurait pas été interpellé. "Les enquêteurs envisagent la possibilité d'un acte gratuit", a précisé la même source policière, ajoutant que la 3e division de la police judiciaire parisienne avait été saisie.
Christine Albanel en appelle à Rachida Dati
Selon la ministre de la Culture, Christine Albanel, qui s'est rendue au musée d'Orsay, "beaucoup d'images des caméras de surveillance du musée peuvent être exploitées. Il s'agit d'une bande de quatre garçons et d'une fille qui ont laissé de multiples traces. Ils ont fait des saletés un peu partout et ont fini par mettre un coup de poing dans le tableau". L'oeuvre pourra toutefois être restaurée : la déchirure se situe au milieu droit du tableau, à l'endroit de la deuxième pile du pont d'Argenteuil, et, a précisé Christine Albanel sur LCI, aucune partie du tableau n'a été arrachée lors du choc.
Outre ces précisions fournies aux journalistes, la ministre de la Culture a exprimé son "indignation" dans un communiqué, précisant qu'elle a saisi la garde des Sceaux Rachida Dati afin "d'étudier la possibilité d'adapter à la spécificité de la délinquance touchant les biens culturels, des dispositions du Code Civil relatives au vol, au recel et à l'intrusion". Estimant que "le sentiment d'impunité est la pire des choses", elle demande à "aggraver les sanctions quand il y a intrusion dans des musées, des églises et des monuments."
Cet incident fait ressurgir la question de la sécurité dans les musées, après d'autres précédents ces derniers mois. Ainsi, une jeune femme qui avait embrassé avec ses lèvres maquillées de rouge une toile blanche de l'Américain Cy Twombly exposée à Avignon comparaîtra mardi devant le tribunal correctionnel de cette ville pour dégradation d'oeuvre d'art. Le peintre s'est porté partie civile. En outre, plusieurs hommes cagoulés et armés avaient braqué le personnel du musée des Beaux-Arts de Nice le 5 août pour s'emparer de quatre tableaux de valeur, deux Bruegel, un Sisley et un Monet.
D'après agence
Je croyais qu'un musée comme celui-ci était surveillé ?
C'est du mauvais Arsène Lupin. Grave.
Michel, Asnieres sur seine
On voit ce qu'a apporté la "culture gauchiste" à ces jeunes, leurs parents ayant ete eleve sous l'ere mitterrand, ils ne se rendent pas compte de la beaute d'un patrimoine, finir 230 ans, apres, comme cela a cause de deux jeunes bourrees quelle honte !
C honteux, Paris
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