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Organisation des Nations Unies 
pour l'éducation, la science et la culture 

Conseil exécutif 

ex 

 

Cent soixante et unième session 

161 EX/38 
PARIS, le 18 avril 2001 
Original français/anglais 

Point 8.2 de l'ordre du jour provisoire 
 
 

RELATIONS AVEC LES ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES, 

FONDATIONS ET AUTRES INSTITUTIONS SIMILAIRES 

 
 

RESUME 

Le Directeur général soumet le présent document au Conseil exécutif en 
vertu des compétences qui sont dévolues  Ã  celui-ci au titre des diverses 
dispositions des Directives concernant les relations de l'UNESCO avec 
les organisations non gouvernementales et celles concernant les relations 
de l'UNESCO avec les fondations et autres institutions similaires. 

Décision requise : paragraphe 18. 

 

 

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161 EX/38 

 
 

INTRODUCTION 

1. Le 

présent document est divisé en quatre parties. La partie 

I contient des 

recommandations sur la reconduction, pour la prochaine Stratégie  Ã  moyen terme (2002-
2007), des accords-cadres conclus avec certaines organisations non gouvernementales pour la 
période de la Stratégie  Ã  moyen terme 1996-2001, ainsi que des propositions pour le 
renouvellement des relations statutaires avec ces organisations. La partie II traite du 
classement des organisations dont le cadre statutaire n'avait pu Ãªtre déterminé au titre des 
Directives de 1995, leur rôle, leur fonctionnement et leur structure ne correspondant pas Ã  
ceux d'une ONG au sens de ces Directives (cf. 151 EX/Déc., 9.4,  doc. 151 EX/33).  La 
partie III contient des propositions en vue de la conclusion d'accords de coopération avec 
deux organisations analogues, et la partie IV des recommandations et décisions de classement 
et d'admission d'ONG et fondations aux relations officielles. 

I. 

RECOMMANDATIONS SUR LA RECONDUCTION DES ACCORDS- 
CADRES CONCLUS AVEC CERTAINES ORGANISATIONS NON 
GOUVERNEMENTALES ET RENOUVELLEMENT DES RELATIONS 
STATUTAIRES AVEC CES ORGANISATIONS 

2. 

Les Directives de 1995 prévoient, notamment dans le cadre de l'examen périodique des 

relations (section V), que le rapport sexennal présenté par le Conseil exécutif Ã  la Conférence 
générale l'informera sur "les résultats obtenus de la coopération mise en oeuvre en 
application des accords-cadres conclus avec certaines organisations ainsi que des 
recommandations sur la reconduction de ces accords"
.  

3. 

Pour la période de la Stratégie  Ã  moyen terme 1996-2001, 12 organisations non 

gouvernementales ont bénéficié de ces arrangements. Le document 161 EX/INF. 8 réunit les 
rapports analytiques présentés par les organisations concernées sur la mise en oeuvre des 
accords-cadres - tels que requis au paragraphe C.1.1 (a) des "Modalités financières et 
matérielles de coopération avec les ONG, en application de la section IV, article 4.1, des 
Directives concernant les relations de l'UNESCO avec les ONG"
, ainsi que les Ã©valuations 
synthétiques et les recommandations formulées par le Secrétariat en vue de leur reconduction.  

4. La 

période sexennale qui vient de s'achever Ã©tant considérée comme une phase 

expérimentale de mise en oeuvre des Directives de 1995, il est proposé au Conseil exécutif de 
faire coïncider avec l'exercice précité le renouvellement des relations statutaires de 
coopération avec ces organisations, et d'étendre l'examen de ces relations sur deux sessions 
consécutives du Conseil, conformément aux nouvelles modalités de travail du Comité sur les 
ONG relatives aux demandes d'admission et de reclassement aux relations formelles. Des 
fiches individuelles actualisées seront présentées au Conseil Ã  sa 162e session, en complément 
de l'évaluation substantielle contenue dans le document 161 EX/INF.8, afin de lui permettre 
de prendre sa décision en toute connaissance de cause. 

II. 

EXAMEN DES RELATIONS AVEC LES DIX ORGANISATIONS PLACEES  
DANS UN AUTRE CADRE EN APPLICATION DES DIRECTIVES DE 1995 

5. L'évaluation des relations de l'UNESCO avec les organisations non gouvernementales, 
qui a Ã©té  réalisée dans le cadre de leur reclassement Ã  la suite de l'adoption des Directives 
concernant les relations de l’UNESCO avec les ONG
 par la Conférence générale  Ã  sa 
28e session (1995), a mis en Ã©vidence le cas de dix organisations dont le rôle, le 

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161 EX/38 - page 2 
 
 
fonctionnement et la structure ne correspondaient pas Ã  ceux d'une ONG telle que définie dans 
ces Directives et dont certaines avaient reconnu avoir Ã©té gênées par le type de définition qui 
leur avait Ã©té appliqué au titre des anciennes Directives. 

6. A 

cet 

égard, le Directeur général avait soumis au Conseil exécutif,  Ã  sa 151e session, 

des propositions permettant Ã  l'UNESCO, de manière souple et au cas par cas, d'établir des 
relations avec de nouveaux partenaires ou de poursuivre la coopération avec des organisations 
dont les relations avec l'UNESCO Ã©taient jusque-là régies par d'autres dispositions statutaires, 
notamment les anciennes Directives. En adoptant la décision 151 EX/Déc., 9.4, le Conseil 
exécutif,  "conscient que certaines organisations internationales n'étaient ni intergouverne-
mentales ni non gouvernementales et désireux de faire en sorte que des arrangements 
appropriés puissent Ãªtre conclus, Ã  la satisfaction des deux parties, aux fins de coopération 
avec ces organisations, a décidé en conséquence que le Directeur général pouvait, sous la 
haute autorité du Conseil exécutif,  Ã©tablir des relations de coopération avec des 
organisations internationales autres que les organisations intergouvernementales créées en 
vertu d'un accord entre les gouvernements de différents Etats, ou les organisations définies 
dans les Directives concernant les relations de l'UNESCO avec les organisations non 
gouvernementales"
 et "que les principes Ã©noncés dans les Directives susmentionnées 
s'appliquaient aux relations de coopération avec les organisations de ce type"

7. 

Les dix organisations dont la liste figure en annexe I ont Ã©té placées dans un cadre 

temporaire, en attendant un classement approprié. 

8. Une 

consultation, 

à laquelle cinq ont répondu de manière substantielle, a Ã©té menée 

auprès de ces organisations afin de finaliser leur classement au terme de la période sexennale 
qui vient de s'écouler. L'examen des demandes de deux d'entre elles est soumis au Conseil 
exécutif,  Ã  sa présente session, dans la partie III du document 161 EX/38. Il s'agit de 
l'Organisation du baccalauréat international (OBI) et de l'Association Archives de la 
littérature latino-américaine, des Caraïbes et africaine du XXe siècle (ALLCA), qui ont saisi 
le Secrétariat d'une restructuration interne intervenue au cours de la période 1996-2000, leur 
permettant d'envisager des relations au titre des Directives de 1995. 

9. La 

troisième organisation ayant répondu, la Fédération mondiale des cités unies et villes 

jumelées (FMCU) a informé le Secrétariat qu'elle procéderait, dans les prochains mois, Ã  une 
fusion avec l'Union internationale des villes et pouvoirs locaux (UIVPL). Il s'agit des deux 
plus grandes organisations de villes figurant sur cette liste et entretenant une Ã©troite 
coopération avec l'UNESCO. Un accord de coopération avec la nouvelle entité, qui sera issue 
de cette fusion, sera proposé Ã  l'approbation du Conseil, Ã  une prochaine session.  

10. Les 

quatrième et cinquième organisations : l'Assemblée des parlementaires de la 

francophonie (APF) et l'Union des villes africaines (UVA), n'ayant fourni dans leur réponse 
que des Ã©léments statutaires, l'examen des relations avec ces deux organisations a Ã©té différé 
en vue de leur permettre de fournir des Ã©léments concrets de coopération, permettant d'aboutir 
à la signature Ã©ventuelle d'un accord officiel.  

11.  L'examen du cas de la Third World Network of Scientific Organizations (TWNSO) a 
été différé, Ã  sa demande, en raison d'une restructuration interne qui sera finalisée en 2002.  

12.  L'Association mondiale des grandes métropoles (METROPOLIS), l'Union des villes 
capitales luso-africo-américo-asiatique (UCCLA), et l'Institut international d'études des droits 
de l'homme (IIEDH), n'ont pas répondu  Ã  la consultation et, Ã  l'exception d'échanges 
ponctuels de courrier, ne semblent pas avoir entretenu une coopération suivie avec 

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161 EX/38 - page 3 

 
 

l'UNESCO. Le Conseil exécutif pourrait, par conséquent, décider de suspendre les relations 
officielles avec ces organisations, et Ã©ventuellement de reconsidérer leurs cas comme de 
nouvelles admissions, Ã  la lumière du développement d'une coopération suffisante avec 
l'Organisation. 

III.  CONCLUSION D’ACCORDS DE COOPERATION AVEC  

DEUX ORGANISATIONS ANALOGUES 

13.  Enfin, en dehors des dix organisations susmentionnées, deux autres organisations du 
même type ont exprimé le souhait d'établir des relations officielles avec l'UNESCO au 
moment de la révision du cadre statutaire des ONG en 1995. Ces deux organisations, 
l'Association internationale des villes Ã©ducatrices (AIVE) et l'Organisation des villes du 
patrimoine mondial (OVPM), sont des partenaires appréciés par leurs contributions et leur 
engagement dans l'action de l'UNESCO. Leurs fiches individuelles détaillées figurent Ã  
l'annexe II du présent document. 

14.  En se fondant sur la décision 151 EX/9.4 précitée du Conseil exécutif, le Directeur 
général envisage de conclure des accords de coopération avec ces deux organisations. Ces 
projets d'accords, présentés parallèlement aux organes directeurs de l'AIVE et de l'OVPM, 
sont soumis au Conseil, pour son approbation, Ã  l'annexe III du document 161 EX/38. 

IV.  CLASSEMENTS ET ADMISSIONS 

15.  A la présente session, le Conseil exécutif est saisi d'une demande de classement aux 
relations formelles de consultation de l'Organisation du baccalauréat international (OBI), 
dont le reclassement selon les Directives de 1995 avait Ã©té différé en raison de sa structure, 
qui ne correspondait pas au cadre statutaire en vigueur et qui, Ã  la suite d'une restructuration 
interne, est désormais assimilable Ã  un réseau, au sens de l'article 3.4 de la section I des 
Directives. Conformément  Ã  ses nouvelles méthodes de travail visant Ã   Ã©tendre sur deux 
sessions consécutives l'examen des demandes d'admission et de reclassement aux relations 
formelles, le Comité sur les ONG du Conseil exécutif est invit頠à prendre note de cette 
demande Ã  la présente session. Une fiche individuelle détaillée contenant la recommandation 
du Directeur général est présentée Ã  l'annexe IV de ce document. 

16.  Au titre des Directives de 1995, le Conseil exécutif est informé des décisions 
d'admission aux relations opérationnelles, prises par le Directeur général pour les trois 
organisations suivantes : l'Association des Etats généraux des Ã©tudiants de l'Europe (AEGEE), 
l'Association Archives de la littérature latino-américaine, des Caraïbes et africaine du 
XXe siècle (ALLCA) et le Forum des femmes de la Méditerranée (FFM). Les fiches 
individuelles correspondantes figurent Ã  l'annexe V

17. Enfin, 

conformément aux Directives concernant les relations de l’UNESCO avec les 

fondations et d’autres institutions similaires adoptées par la Conférence générale lors de sa 
26e session (1991), le Conseil exécutif est saisi de l'admission de l'Organisation "Les amis de 
l'éducation Waldorf - Ecoles Rudolf Steiner", en tant que Fondation. La fiche individuelle 
correspondante est présentée Ã  l'annexe VI du présent document. 

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161 EX/38 - page 4 
 
 
Projet de décision 

18. Après avoir examiné le présent document, le Conseil exécutif souhaitera peut-être 
adopter une décision rédigée ainsi : 

Le Conseil exécutif,  

1. Ayant 

examiné le document 161 EX/38, 

2. Prend 

note des informations contenues dans les paragraphes 2 Ã  17 du document 

161 EX/38 ; 

3. Prend 

note des rapports analytiques présentés par les organisations non 

gouvernementales concernées sur la mise en oeuvre des accords-cadres conclus 
pour la période de la Stratégie  Ã  moyen terme 1996-2001 (28 C/4) et des 
recommandations de reconduction de ces accords-cadres pour la période 2002-
2007, ainsi qu'indiqué aux paragraphes 3 et 4 du document 161 EX/38 ; 

4. Décide, sur la base des informations contenues dans le document précité, 

d'engager la procédure de renouvellement des relations statutaires avec ces 
organisations et d'en poursuivre l'examen Ã  sa prochaine session ; 

5. Approuve les projets d'accords de coopération avec l'Association internationale 

des villes Ã©ducatrices (AIVE) et l'Organisation des villes du patrimoine mondial 
(OVPM) figurant Ã  l'annexe III du document 161 EX/38 et invite le Directeur 
général Ã  les signer ;  

6. Prend 

note de la recommandation du Directeur général concernant le reclassement 

aux relations formelles de consultation de l'Organisation du baccalauréat 
international (OBI) ; et décide de poursuivre l'examen de cette recommandation Ã  
sa prochaine session ; 

7. Prend 

note des décisions du Directeur général concernant l'admission aux 

relations opérationnelles de l'Association des Ã©tats généraux des Ã©tudiants de 
l'Europe (AEGEE), de l'Association Archives de la littérature latino-américaine, 
des Caraïbes et africaine du XXe siècle (ALLCA) et du Forum des femmes de la 
Méditerranée (FFM) ; 

8. Prend 

note de la décision du Directeur général concernant l'admission, en tant que 

fondation, de l'organisation "Les amis de l'éducation Waldorf - Ecoles Rudolf 
Steiner" ; 

9. Décide de suspendre les relations officielles avec l'Association mondiale des 

grandes métropoles (METROPOLIS), l'Union des villes capitales luso-africo-
américo-asiatique (UCCLA) et l'Institut international d'études des droits de 
l'homme (IIEDH). 

 

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161 EX/38 

  

Annexe 

 
 

ANNEXE I/ANNEX I 

ONG PLACEES DANS UN AUTRE CADRE EN APPLICATION  

DES DIRECTIVES DE 1995 

NGOs PLACED IN A FRAMEWORK OF RELATIONS TO BE DECIDED  

IN APPLICATION OF THE 1995 DIRECTIVES 

Assemblée des parlementaires de la francophonie (APF) 
Assemblée des parlementaires de la francophonie (APF) 
 
Association Archives de la littérature latino-américaine, des Caraïbes et africaine 

du XXe siècle (ALLCA) 

Association Archives de la littérature latino-américaine, des Caraïbes et africaine 

du XXe siècle (ALLCA) 

 
Association mondiale des grandes métropoles (METROPOLIS) 
World Association of the Major Metropolises (METROPOLIS) 
 
Fédération mondiale des cités unies et villes jumelées (FMCU) 
United Towns Organizations (UTO) 
 
Institut international d'études des droits de l'homme (IIEDH) 
International Institute for Human Rights Studies (IIHRS) 
 
Organisation du baccalauréat international (OBI) 
International Baccalaureate Organization (OBI) 
 
Third World Network of Scientific Organizations (TWNSO) 
Third World Network of Scientific Organizations (TWNSO) 
 
Union des villes africaines (UVA) 
Union of African Towns (UAT) 
 
Union des villes capitales luso-africo-américo-asiatique (UCCLA) 
Union of Luso-Afri-Americ-Asiatic Capital Cities (UCCLA) 
 
Union internationale des villes et pouvoirs locaux (UIVPL) 
International Union of Local Authorities (IULA) 

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Annexe 

II 

 
 

ANNEXE II/ANNEX II 

 
 

FICHES INDIVIDUELLES 

INDIVIDUAL FACT SHEETS 

 
 

Association internationale des villes Ã©ducatrices (AIVE) 
International Association of Educating Cities (IAEC) 
 
Organisation des villes du patrimoine mondial (OVPM)  
Organization of World Heritage Cities (OWHC) 
 
 

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161 EX/38 
Annexe II - page 2 
 
 

ASSOCIATION INTERNATIONALE DES VILLES EDUCATRICES (AIVE) 

Date de création : 1990 (sa Charte a Ã©té adoptée en 1994) 

Siège : Barcelone (Espagne) 

Buts : promouvoir l'éducation non formelle, l'apprentissage tout au long de la vie et la lutte 
contre la pauvreté et l'exclusion en milieu urbain ; renforcer les liens entre les villes, 
promouvoir les Ã©changes bilatéraux, régionaux ou thématiques entre villes associées, et 
encourager la création de cadres théoriques permettant d'approfondir le concept de villes 
éducatrices. 

Extension géographique 

L'Association internationale des villes Ã©ducatrices entretient d'étroites relations de 

travail avec le Conseil de l'Europe et l'Organisation des Etats ibéro-américains pour 
l'éducation, la science et la culture (OEI) ; 200 municipalités d'Europe et d'Amérique latine 
sont membres de l'AIVE. 

Pays de présence 

Afrique : 2 
Asie et Pacifique : 2 
Amérique latine et Caraïbes : 13 
Etats arabes : 1 
Europe : 13 

Structures internes 

L'Assemblée générale réunit, tous les deux ans, les membres de l'AIVE représentés par 

les délégations des villes associées. Chaque ville membre a un droit de vote. La conférence 
internationale des villes Ã©ducatrices se tient en même temps. 

Le Comité exécutif, composé de onze membres dont un Président, un Vice-Président, 

un Secrétaire général, un Trésorier et sept membres, est l'organe dirigeant Ã©lu par l'Assemblée 
générale. Il met en oeuvre ses décisions et conduit les activités de l'Association.  

Les ressources de l'AIVE proviennent essentiellement des cotisations de ses villes 

associées et du soutien de leurs gouvernements respectifs, de subventions officielles ou 
particulières, de dons, héritages et legs et des revenus de son patrimoine. 

Activités 

L'AIVE mène des activités nombreuses et variées. Elle organise des congrès de villes, 

des forums internationaux et culturels dont les résultats sont présentés aux villes associées. 
Elle a constitué une importante base de données, véritable banque d'expériences donnant 
accès Ã  une multitude d'informations sur les villes associées. Grâce Ã  un réseau informatique 
performant, cette base de données est disponible et consultable par toutes les villes membres.  

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EX/38 

 

Annexe II - page 3 

 
 

L’AIVE organise tous les deux ans une conférence internationale traitant de thèmes 

variés, comme l'apprentissage tout au long de la vie ou le multiculturalisme. Barcelone 
(Espagne) Göteborg (Suède), Bologne (Italie) et Chicago (Etats-Unis) ont accueilli ces 
conférences entre 1990 et 1996. 

Relations avec l'Organisation des Nations Unies et les institutions spécialisées 

L'Association internationale des villes Ã©ducatrices coopère avec le Centre des 

Nations Unies pour les Ã©tablissements humains (HABITAT) et l'UNESCO, depuis l'adoption 
de sa Charte en 1994. 

Relations avec l'UNESCO et contribution Ã  la mise en oeuvre de ses objectifs 

L'AIVE mène de nombreuses activités qui convergent avec les programmes et priorités 

de l'UNESCO, notamment dans les domaines de l'éducation  Ã  la citoyenneté et de la lutte 
contre la pauvreté et l'exclusion en milieu urbain. Elle a développé des relations de 
coopération avec l'UNESCO dès les premières heures de son existence. Son Congrès 
constitutif (Barcelone, 1996), avait Ã©té soutenu techniquement et financièrement par 
l'Organisation ; il a débouché sur l'adoption d'une Charte des villes, qui a Ã©té présentée  Ã  la 
Conférence générale de l'UNESCO. L'AIVE coopère notamment avec l'unité "Villes et 
Habitat" du Secteur des sciences sociales et humaines, dont la responsable participe 
régulièrement  Ã  ses congrès et fait partie, depuis 1994, de son Comité technique et 
scientifique. Le Directeur général de l'UNESCO est membre de son Comité d'honneur. En 
novembre 2000, l'UNESCO a particip頠à une table ronde sur le thème central du Congrès 
"Ville, espace Ã©ducatif pour un nouveau millénaire", organisée dans le cadre du Congrès de 
l'AIVE Ã  Lisbonne.  

Cette coopération se développe  Ã©galement avec le Secteur de la culture, notamment 

pour l'attribution du prix UNESCO "Villes pour la paix". 

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Annexe II - page 4 
 
 

ORGANISATION DES VILLES DU PATRIMOINE MONDIAL (OVPM) 

Date de création : 1993 Ã  Fès (Maroc) 

Siège : Québec (Canada) 

Buts : aider les villes membres Ã  adapter et Ã  améliorer leurs méthodes de gestion en fonction 
des exigences particulières imposées par l'inscription de leur site sur la Liste du patrimoine 
mondial ;  contribuer  Ã  la mise en oeuvre de la Convention pour la protection du patrimoine 
mondial culturel et naturel et de la Charte internationale pour la sauvegarde des villes 
historiques. 

Extension géographique 

L'OVPM est composée de villes abritant des sites inscrits par l'UNESCO sur la Liste du 

patrimoine mondial ou de villes historiques. A ce jour, elle compte 183 villes dans 68 pays. 

Pays de présence 

Afrique : 4 
Asie et Pacifique : 8 
Amérique latine et Caraïbes : 11 
Europe : 37 
Etats arabes : 8 

Structure interne 

L'Assemblée générale des membres est l'organe directeur de l'OVPM. Elle réunit les 

délégués des villes du patrimoine mondial tous les deux ans, Ã©lit les instances de 
l'organisation et en définit les lignes directrices.  

Le Comité directeur (Board of Directors), Ã©lu par l'Assemblée, pour une durée de quatre 

ans, est l'instance dirigeante de l'organisation. Il est renouvelé par moitié Ã  chaque Assemblée 
générale. Il est composé de huit membres ressortissants de sept pays (Espagne, Luxembourg, 
Mexique, Norvège, Portugal, Sri Lanka, Tunisie). 

Le Secrétariat général est l'organe administratif de l'organisation. Il assiste le Président 

et le Comité directeur dans la mise en oeuvre de leurs tâches respectives.  

Les ressources de l'OVPM proviennent essentiellement des cotisations des villes 

membres, de dons et autres formes de subventions. 

Activités 

L'OVPM organise tous les deux ans, entre deux assemblées générales, un symposium 

international, qui réunit Ã  la fois des politiciens et spécialistes de la sauvegarde du patrimoine 
des villes membres. Des thèmes variés touchant la gestion de ce patrimoine sont débattus. 
Le prochain se tiendra en octobre 2001 Ã  Puebla (Mexique). 

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EX/38 

 

Annexe II - page 5 

 
 

A travers ses réseaux régionaux, l'OVPM organise régulièrement des conférences 

régionales. Guanajuato (Mexique), Valette (Malte), Budapest (Hongrie), Tunis (Tunisie), 
Bath (Royaume-Uni), Karlskrona (Suède) ont accueilli ces réunions entre 1996 et 2000.  

Relations avec l'Organisation des Nations Unies et ses institutions spécialisées 

L'Organisation des villes du patrimoine mondial entretient des relations Ã©troites avec 

l'Organisation des Nations Unies et ses institutions spécialisées (Organisation mondiale du 
tourisme et Banque mondiale) et apporte une contribution active Ã  leurs grandes conférences. 

Elle est dotée du statut consultatif auprès du Conseil Ã©conomique et social (ECOSOC). 

L'OVPM coopère Ã©galement avec le Conseil de l'Europe. 

Relations avec l'UNESCO et contribution Ã  la mise en oeuvre de ses objectifs 

L'UNESCO a contribu頠à créer l'OVPM. A ce titre, un représentant de l'UNESCO 

(le Directeur du Centre du patrimoine mondial) prend part, en qualité d'observateur, aux 
réunions de son Comité directeur (Board of Directors) et de son Assemblée générale. En 
1993, 1995, 1996 et 1997, l'UNESCO a financièrement soutenu l'organisation de diverses 
activités de l'OVPM, notamment les assemblées générales, symposiums internationaux et 
conférences régionales.  

Plusieurs textes et protocoles ont déjࠠété conclus par l'UNESCO et l'OVPM, en 

partenariat avec d'autres institutions, dont le Protocole de Bergen sur la communication et 
l'échange entre villes du patrimoine mondial
 (1995), liant l’OVPM, le Conseil de l’Europe, le 
Centre international d'études pour la conservation et la restauration des biens culturels 
(ICCROM), le Conseil international des monuments et des sites (ICOMOS) et l'UNESCO ; 
l’Appel d’Evora (1997), favorisant le développement touristique entre les villes du patrimoine 
mondial ;  le Manifeste de Saint-Jacques de Compostelle (1999), portant sur la conservation 
active et la gestion durable des villes du patrimoine de l'humanité.  

 

 

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161 EX/38 

  

Annexe 

III 

 
 

ANNEXE III/ANNEX III 

PROJETS D’ACCORD DE COOPERATION 

DRAFT CO-OPERATION AGREEMENTS 

Association internationale des villes Ã©ducatrices (AIVE) 
International Association of Educating Cities (IAEC) 
 
Organisation des villes du patrimoine mondial (OVPM)  
Organization of World Heritage Cities (OWHC) 

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161 EX/38 
Annexe III - page 2 
 
 

PROJET D’ACCORD DE COOPERATION ENTRE L’UNESCO  

ET L’ASSOCIATION INTERNATIONALE DES VILLES EDUCATRICES 

L'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (ci-après 

dénommée "l'UNESCO") et l'Association internationale des villes Ã©ducatrices (ci-après 
dénommée "l'AIVE"), 

Considérant que l’UNESCO a Ã©té créée afin d'atteindre graduellement, par la coopération des 
nations du monde dans les domaines de l'éducation, de la science et de la culture, les buts de 
paix internationale et de prospérité commune de l'humanité en vue desquels l'Organisation des 
Nations Unies a Ã©té constituée et que sa Charte proclame, 

Considérant que les dispositions de la Charte des villes Ã©ducatrices considèrent 
l'administration municipale comme un agent actif et engagé de l'éducation des habitants 
de la ville, et voient dans ceux-ci des partenaires dans la mise en place d'un 
environnement d'apprentissage et dans la construction et la transformation du milieu 
urbain, 

Considérant que les problèmes généraux qui touchent aujourd'hui l'humanité ne relèvent pas 
exclusivement de la responsabilité des gouvernements nationaux, 

Considérant qu'une collaboration entre l'UNESCO et l'AIVE peut concourir efficacement Ã  la 
réalisation de leurs objectifs communs que sont la démocratie, l'exercice des droits humains et 
des libertés fondamentales et la valorisation de la diversité culturelle en milieu urbain,  

Considérant que l'AIVE souscrit aux principes et objectifs proclamés par l'Acte constitutif de 
l'UNESCO, et que son action apporte un prolongement et un soutien Ã  celle de l'UNESCO, 
laquelle présente un intérêt direct pour son propre travail, 

Conviennent de ce qui suit : 

ARTICLE PREMIER 

Aspects généraux 

1. L'UNESCO 

reconnaît que, par sa nature et ses attributions, l'AIVE contribue de manière 

significative  Ã  promouvoir la paix, la démocratie et la coopération internationale Ã  des fins 
conformes Ã  celles pour lesquelles l'UNESCO a Ã©té créée. 

2. L'AIVE 

reconnaît les compétences et les champs d'action dévolus Ã  l'UNESCO par son 

Acte constitutif et s'engage Ã  soutenir les activités de l'Organisation conformément aux buts et 
principes de l'Acte constitutif de l'UNESCO. 

3. 

L'UNESCO et l'AIVE conviennent que le renforcement des relations de coopération 

entre elles facilitera la mise en oeuvre efficace de leurs activités respectives et s'engagent en 
conséquence Ã  resserrer ces relations par l'adoption des mesures pratiques Ã©noncées dans les 
dispositions ci-après du présent accord. 

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 161 

EX/38 

 

Annexe III - page 3 

 
 

ARTICLE II 

Consultations 

1. Les 

Secrétariats de l'UNESCO et de l'AIVE tiennent des consultations régulières dont 

les dates et les modalités sont arrêtées d'un commun accord par les fonctionnaires compétents 
des deux organisations, pour procéder  Ã  des Ã©changes de vues sur des questions d'intérêt 
mutuel, convenir des activités  Ã  mener conjointement et examiner les résultats de celles qui 
ont Ã©té réalisées. 

2. 

Les organes directeurs de l'UNESCO et de l'AIVE sont informés et consultés 

conformément Ã  leurs règlements respectifs sur les décisions prises et les activités conjointes 
menées aux termes du présent accord. 

ARTICLE III 

Action conjointe et coopération technique 

1. 

Le Directeur général de l'UNESCO et le Président de l'AIVE adoptent les mesures 

administratives appropriées pour garantir une coopération et une liaison efficaces entre les 
Secrétariats des deux organisations. 

2. 

L'UNESCO et l'AIVE identifient ensemble de nouveaux domaines de coopération et se 

fournissent mutuellement assistance en vue de l'action Ã  mener de concert. Celle-ci peut 
prendre la forme d'activités conjointes, convenues Ã  l'occasion des consultations prévues  Ã  
l'article II ci-dessus. 

3. La 

définition et mise en oeuvre de projets conjoints portent sur des sujets qui relèvent de 

la compétence de l'UNESCO et de l'AIVE et qui présentent une utilité et un intérêt 
particuliers pour les villes et leurs habitants. Les divers aspects afférents  Ã  ces projets, les 
modalités de leur mise en oeuvre et la répartition des tâches sont arrêtés d'un commun accord 
selon les nécessités de chaque cas et officialisés par un Ã©change de lettres entre le Directeur 
général de l'UNESCO et le Président de l'AIVE.  

4. 

Chaque organisation autorise et finance la conduite des activités et projets conjoints 

selon les procédures qui lui sont propres. 

ARTICLE IV 

Représentation 

1. 

L'UNESCO est invitée Ã  se faire représenter et Ã  participer en qualité d'observateur aux 

conférences et autres réunions de l'AIVE portant sur des sujets qui entrent dans le cadre de ses 
compétences, de ses activités et de ses connaissances spécialisées. 

2. L'AIVE 

est 

invitée  Ã  participer en qualité d'observateur aux réunions de l'UNESCO et 

est autorisée Ã  prendre part aux débats relatifs Ã  des questions entrant dans ses compétences, 
sans participer aux votes. 

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161 EX/38 
Annexe III - page 4 
 
 

ARTICLE V 

Echange d’informations 

L’UNESCO et l’AIVE prennent toutes les dispositions possibles, dans la mesure de ce 

qui est praticable, aux fins de l'échange d'informations et de documents relatifs Ã  des sujets 
d'intérêt mutuel. Sont notamment Ã©changés, en tant que de besoin, des informations et des 
documents concernant des activités, des projets ou des programmes spécifiques en vue d'une 
meilleure complémentarité et d'une coordination plus efficace des actions des deux 
organisations. 

ARTICLE VI 

Arrangements supplémentaires 

Le Directeur général de l'UNESCO et le Président de l'AIVE peuvent, s'il y a lieu, 

prendre des arrangements administratifs supplémentaires, tels que ceux prévus au 
paragraphe 3 de l'article III, en vue de la mise en oeuvre du projet. 

ARTICLE VII 

Entrée en vigueur, modification et durée 

1. Le 

présent accord, qui remplace tous accords antérieurs, entrera en vigueur le jour où il 

aura Ã©té signé par les représentants dûment autorisés des deux organisations. 

2. Le 

présent accord peut Ãªtre modifié par assentiment mutuel, donné par l'UNESCO et 

l'AIVE conformément Ã  leurs règlements respectifs. Les modifications entrent en vigueur un 
mois après que les deux parties aient notifié leur assentiment. 

3. Le 

présent accord peut Ãªtre dénoncé par l'UNESCO ou par l'AIVE sous réserve d'un 

préavis de six mois notifié par Ã©crit. 

EN FOI DE QUOI les soussignés, représentants dûment autorisés de l'UNESCO et de 

l'AIVE, signent le présent accord. 

FAIT Ã  â€¦â€¦ le ...... en quatre exemplaires, deux en anglais et deux en français, les deux 

textes Ã©tant originaux et faisant Ã©galement foi. 

Pour l'Organisation des Nations Unies  

pour l'éducation, la science et la culture 

Pour l'Association internationale  

des villes Ã©ducatrices 

 

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 161 

EX/38 

 

Annexe III - page 5 

 
 

PROJET D’ACCORD DE COOPERATION ENTRE L’UNESCO  

ET L’ORGANISATION DES VILLES DU PATRIMOINE MONDIAL 

L'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (ci-après 

dénommée "l'UNESCO", et l'Organisation des villes du patrimoine mondial, (ci-après 
dénommée "L'OVPM"), 

Considérant que l’Acte constitutif de l’UNESCO lui assigne entre autres missions celle de 
veiller Ã  la conservation du patrimoine universel, 

Considérant que l'UNESCO s'emploie Ã  assurer l'identification, la protection, la conservation, 
la mise en valeur du patrimoine mondial notamment dans le cadre de la Convention 
concernant la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel adoptée  Ã  Paris le 
16 novembre 1972 par sa Conférence générale, 

Considérant que l'OVPM, organisation internationale Ã  but non lucratif s'attache Ã  aider les 
villes qui en sont membres Ã  adapter et Ã  perfectionner leur mode de gestion en fonction des 
exigences particulières dues Ã  la présence de sites inscrits par l'UNESCO sur la Liste du 
patrimoine mondial, 

Considérant que l'UNESCO et l'OVPM cherchent Ã  atteindre des objectifs communs qui sont 
la protection, la conservation et la mise en valeur du patrimoine mondial en favorisant la 
coopération internationale dans leurs domaines de compétence respectifs, afin de faire 
progresser le respect universel du patrimoine et son insertion dans les politiques de 
développement, tout en contribuant Ã  former et Ã  sensibiliser aux valeurs de ce patrimoine, et 
qu'une collaboration et une concertation entre elles peuvent concourir efficacement Ã  la 
réalisation de ces buts et objectifs partagés, 

Conviennent ce qui suit : 

ARTICLE PREMIER 

Aspects généraux 

1. L’UNESCO reconnaît que, par sa nature et ses attributions, l'OVPM contribue de 
manière conséquente Ã  la protection et Ã  la mise en valeur des villes inscrites sur la Liste du 
patrimoine mondial Ã  des fins conformes Ã  celles pour lesquelles le Centre du patrimoine 
mondial de l'UNESCO a Ã©té créé. 

2. L'OVPM 

reconnaît les compétences et les champs d'action dévolus  Ã  l'UNESCO et 

s'engage Ã  continuer de soutenir les activités de l'Organisation conformément aux buts et aux 
principes sous-jacents Ã  la création, en 1992, du Centre du patrimoine mondial en vue 
d'assurer le secrétariat de la Convention pour la protection du patrimoine mondial culturel et 
naturel et de diriger et coordonner les activités de l'Organisation dans la mise en oeuvre de la 
Convention, conseiller et guider le Comité du patrimoine mondial et les Etats parties Ã  la 
Convention, administrer le Fonds pour le patrimoine mondial en fonction des autorisations du 
Comité et mobiliser la coopération internationale pour l'identification, la protection, la 
préservation et la présentation de biens culturels et naturels de valeur universelle 
exceptionnelle. 

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161 EX/38 
Annexe III - page 6 
 
 
3. 

L'UNESCO et l'OVPM conviennent que le renforcement des relations de coopération 

entre elles (notamment celles qui ont trait au Protocole de Bergen - 1995) facilitera la mise en 
oeuvre efficace de leurs activités mutuellement complémentaires, et s'engagent en 
conséquence Ã  resserrer ces relations par l'adoption des mesures pratiques Ã©noncées dans les 
dispositions ci-après. 

ARTICLE II 

Consultations 

1. 

L'UNESCO et l'OVPM tiennent des consultations annuelles, dont les dates et les 

modalités sont arrêtées d'un commun accord par les deux organisations, pour procéder Ã  des 
échanges de vues sur des questions d'intérêt mutuel, convenir des activités  Ã  mener 
conjointement et examiner les résultats de celles qui ont Ã©té réalisées. 

2. 

Les organes directeurs de l'UNESCO et de l'OVPM sont informés et consultés 

conformément Ã  leurs règlements respectifs sur les décisions prises et les activités conjointes 
menées aux termes du présent accord. 

ARTICLE III 

Action conjointe et coopération technique 

1. 

L'UNESCO et l'OVPM Ã©tudient ensemble de nouveaux domaines de coopération dans 

l'esprit du Protocole de Bergen (1995), de l'Appel d'Evora (1997), et du Manifeste de Saint-
Jacques-de-Compostelle (1999) et se fournissent mutuellement assistance en vue de l'action Ã  
mener de concert. Celle-ci peut prendre la forme d'activités conjointes, convenues Ã  l'occasion 
des consultations prévues Ã  l'article II ci-dessus. Ces activités conjointes peuvent porter sur les 
aspects suivants sans cependant s'y limiter : 

(a) communication 

et 

échanges entre villes du patrimoine mondial ; 

(b) développement touristique soucieux de sauvegarder la vitalité et le caractère des 

villes historiques ; 

(c) 

conservation active et gestion durable des villes du patrimoine mondial. 

2. 

Chaque partie autorise et finance la conduite des activités conjointes selon les 

procédures qui lui sont propres. 

3. 

Chaque partie peut demander Ã  l'autre d'établir des Ã©tudes, de la documentation ou des 

notes d'information ou de fournir des avis techniques sur des sujets qui relèvent des 
compétences de la seconde et qui présentent un intérêt pour des conférences ou des réunions 
que la première organise, ou des activités qu'elle mène. 

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 161 

EX/38 

 

Annexe III - page 7 

 
 

ARTICLE IV 

Représentation 

1. 

L'UNESCO est invitée Ã  se faire représenter et Ã  participer en qualité d'observateur aux 

conférences et autres réunions de l'OVPM portant sur des sujets qui entrent dans le cadre des 
compétences, des activités et des connaissances spécialisées de l'UNESCO. 

2. 

L'OVPM est invitée Ã  participer en qualité d'observateur aux réunions de l'UNESCO et 

est autorisée Ã  prendre part aux débats relatifs Ã  des questions entrant dans ses compétences, 
sans participer aux votes. 

ARTICLE V 

Echange d’informations 

L'UNESCO et l'OVPM prennent toutes les dispositions possibles, dans la mesure de ce 

qui est praticable, aux fins de l'échange d'informations et de documents relatifs Ã  des sujets 
d'intérêt mutuel. Sont notamment Ã©changés, en tant que de besoin, des informations et des 
documents concernant des activités, des projets ou des programmes spécifiques en vue d'une 
meilleure complémentarité et d'une coordination plus efficace des actions des deux 
organisations. 

ARTICLE VI 

Arrangements complémentaires 

Le Directeur général de l'UNESCO et le Secrétaire général de l'OVPM peuvent, s'il y a 

lieu, prendre des arrangements administratifs supplémentaires en vue de la mise en oeuvre du 
présent accord, tels ceux prévus au paragraphe 1, alinéas (a), (b) et (c), de l'article III. 

ARTICLE VII 

Entrée en vigueur, modification et durée 

1. Le 

présent accord entrera en vigueur le jour où il aura Ã©té signé par les représentants 

dûment autorisés des deux organisations. 

2. Le 

présent accord peut Ãªtre modifié par assentiment mutuel, donné par l'UNESCO et 

l'OVPM conformément Ã  leurs règlements respectifs. Les modifications entrent en vigueur un 
mois après que les deux parties ont notifié leur assentiment. 

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161 EX/38 
Annexe III - page 8 
 
 
3. Le 

présent accord peut Ãªtre dénoncé par l'UNESCO ou par l'OVPM sous réserve d'un 

préavis de six mois notifié par Ã©crit. 

EN FOI DE QUOI les soussignés, représentants dûment autorisés de l'UNESCO et de 

l'OVPM, signent le présent accord. 

FAIT Ã  â€¦â€¦â€¦.. le â€¦â€¦ en quatre exemplaires. 

Pour l'Organisation des Nations Unies 

  

Pour l'Organisation des villes 

pour l'éducation, la science et la culture   

 

 

du patrimoine mondial 

 

 

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161 EX/38 

  

Annexe 

IV 

 
 

ANNEXE IV/ANNEX IV 

ONG ADMISSIBLE AUX RELATIONS FORMELLES DE CONSULTATION,  

EN TANT QUE RESEAU 

NGO ADMISSIBLE TO FORMAL CONSULTATIVE RELATIONS  

AS A NETWORK 

FICHE INDIVIDUELLE D’EVALUATION 

INDIVIDUAL FACT SHEET 

Organisation du baccalauréat international (OBI) 
International Baccalaureate Organization (OBI) 

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161 EX/38 
Annexe IV - page 2 
 
 

ORGANISATION DU BACCALAUREAT INTERNATIONAL 

Sigle : OBI 

Date de création : 1967 

Buts : Fondée en 1967 en vue de répondre aux besoins d'un nombre croissant de jeunes 
obligés de se déplacer en cours de scolarité en leur offrant des programmes harmonisés et 
conçus dans une perspective internationale, le but de l'OBI est de promouvoir, Ã  travers 
l'éducation, la compréhension internationale, la réflexion, l'analyse critique et la créativité. En 
facilitant la mobilité des Ã©tudiants Ã  travers le monde, l'OBI contribue au développement des 
échanges interculturels, et Ã  la mise en valeur du patrimoine culturel de chaque pays et région.  

Champs d'activité : Enseignement supérieur, coopération internationale, culture, dialogue 
interculturel. 

I. Représentativité géographique : 

Siège : Genève (Suisse) 

Membres : Etablissements scolaires agréés, responsables d'universités, anciens diplômés, 
organisations internationales spécialisées et organismes gouvernementaux (à titre consultatif). 
L'OBI regroupe actuellement près de 1.200 Ã©coles agréées dans 105 pays et territoires.  

Organe dirigeant : Le Conseil de fondation, composé de 20 membres ressortissants de 
12 pays (Argentine, Australie, Canada, Chili, Etats-Unis, Finlande, France, Ghana, Jordanie, 
Pays-Bas, Royaume-Uni, Suisse). 

Effet multiplicateur des activités : Important. 

L'OBI regroupe Ã  ce jour 1.211 Ã©coles Ã  travers 105 pays et territoires. Le taux annuel 

de croissance du nombre d'écoles est de 12 %. Près de 96 pays ont admis des Ã©lèves titulaires 
du diplôme de l'OBI. Le nombre de diplômés pour la seule année 2000 s'élève  Ã  plus 
de 45.000. 

II. 

Structure interne : 

(a) Politique générale déterminée par le Conseil de fondation, qui est l'organe suprême 

de l'Organisation du baccalauréat international. Il est composé du Président, du Trésorier, de 
représentants des Ã©coles du Baccalauréat international Ã  travers le monde (au moins cinq), de 
membres ad personam (au moins trois), de deux membres ex-officio, et d'un représentant de 
chacun des quatre comités consultatifs régionaux, parmi lesquels figurent des organisations 
intergouvernementales et des gouvernements, dont le rôle est strictement consultatif, sans 
droit de vote, contrairement Ã  l'ancienne structure. Le Conseil de fondation se réunit une fois 
tous les ans, et ses dates coïncident une fois tous les trois ans, avec celles de la Conférence 
intergouvernementale des pays appuyant l'OBI. (b) Le Conseil exécutif est le bureau du 
Conseil de fondation et veille Ã  la mise en oeuvre des décisions et orientations prises par ce 
dernier.  (c)  Mécanisme de représentation avec différents pays : au sein du Conseil de 
fondation, chaque région est représentée par un membre de son Comité consultatif.  

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 161 

EX/38 

 

Annexe IV - page 3 

 
 

Financement : Les fonds de l’OBI proviennent essentiellement des cotisations annuelles des 
écoles agréées. 

III. Activités : 

L'OBI propose un programme de fin d'études secondaires de deux années (première et 

terminale) et délivre un diplôme reconnu mondialement par les universités. Actuellement, un 
total de 1.200 Ã©tablissements scolaires Ã  travers 105 pays offrent des programmes de l'OBI. 
En outre, cette organisation répond  Ã  deux objectifs considérés comme fondamentaux Ã  
l'UNESCO : favoriser la mobilité et la compréhension internationales. 

Principales activités : 

Délivrer un diplôme de baccalauréat international Ã  des Ã©lèves qui se trouvent dans des 

établissements scolaires agréés par l'OBI, et qui ont Ã©té reçus avec succès aux examens, et 
proposer le programme du premier cycle ("Middle Years Programme") Ã  ces mêmes 
établissements. 

L'OBI négocie la reconnaissance de l'0BI par les universités et les ministères de 

l'éducation ; organise des ateliers et des conférences pour la formation continue des 
professeurs Ã  travers le monde ; prospecte les Ã©coles susceptibles d'offrir ces programmes. 

Coopération avec l'UNESCO : 

L'OBI a bénéficié de l'appui de l'Organisation dès ses premiers moments d'existence en 

1967. En 1970, elle a Ã©té admise aux relations officielles dans l'ancienne catégorie C, puis 
reclassée  Ã  l'ancienne catégorie B, Ã  la suite de l'évaluation de son programme en 1975. 
Depuis son admission, divers contrats ont Ã©té conclus avec le Secteur de l'éducation pour le 
développement et la mise en oeuvre de programmes spécifiques, notamment dans les 
domaines de l'éducation comparée (harmonisation de programmes et comparaison de 
diplômes), de l'instruction civique, de la nutrition. Des publications sur ces expériences 
novatrices en matière d'éducation ont Ã©té  réalisées en coopération avec l'OBI au cours des 
années 80. 

Lors de son reclassement en 1996, il est apparu que la structure de l'OBI ne 

correspondait pas Ã  celle d'une ONG aux termes des Directives de 1995. Elle s'apparentait Ã  la 
fois Ã  une fondation et Ã  une organisation intergouvernementale, car dotée d'une Conférence 
permanente composée de représentants de gouvernements. Ses membres sont des 
établissements agréés qui fonctionnent en réseau. Son cadre restait Ã  déterminer, Ã  la lumière 
d'un certain nombre de précisions, qui lui avaient Ã©té demandées. En 1998-1999, les instances 
de l'OBI ont Ã©té l'objet d'une restructuration interne profonde et cette organisation s'assimile 
désormais Ã  un réseau. Cette nouvelle structure sera entérinée en mai 2001, par son prochain 
Conseil de fondation. 

L'OBI est un partenaire apprécié du Secteur de l'éducation. Au cours des trois dernières 

années, une nette revitalisation de sa coopération s'est faite ressentir, notamment au travers de 
ses contributions Ã  des ateliers de réflexion, ainsi que par la mise en oeuvre d'activités 
conjointes revêtant une dimension Ã  la fois Ã©ducative et culturelle. Elle contribue de manière 
satisfaisante  Ã  la conception et Ã  la mise en oeuvre des programmes d'assistance Ã©ducative 
d'urgence. Elle est le seul partenaire en mesure de certifier les diplômes pour des Ã©lèves ne 
relevant d'aucun gouvernement ni d'aucune académie, en raison de situations politiques 

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161 EX/38 
Annexe IV - page 4 
 
 
difficiles dans les territoires en conflits. Elle contribue Ã  la mise en place de programmes 
éducatifs appropriés, de contrôle de qualité ainsi que des procédures permettant de certifier les 
cursus scolaires. A ce titre, sous l'égide de l'UNESCO, et en partenariat avec "l'Atlanta 
International School", elle Ã©labore actuellement un projet de création d'un Ã©tablissement 
certifiant les diplômes pour les réfugiés dans différentes parties du monde. Du point de vue 
culturel, en 1999, un concours sur le thème "Reflections on Chinese Past", a Ã©té organisé pour 
promouvoir des oeuvres d'art réalisées par des Ã©tudiants de l'OBI. Ce concours s'est conclu sur 
une exposition Ã  Londres. 

Au chapitre des recherches, un projet sur l'apprentissage intergénérationnel a Ã©té mis en 

oeuvre conjointement avec l'Institut de l'éducation de Hambourg. La contribution de l'OBI en 
matière de statistiques a Ã©té appréciée. En 1998, en partenariat avec la Division de 
l'enseignement supérieur, elle a contribu頠à la rédaction d'une recommandation sur la 
reconnaissance internationale des diplômes, sur une base régionale. En juin 1999, deux 
séminaires conjoints, financés par l'UNESCO, ont Ã©té organisés. Le premier, qui s'est tenu Ã  
Johannesburg, avait pour thème la promotion de la compréhension interculturelle et avait 
réuni des Ã©tudiants issus des trois groupes de population d'Afrique du Sud, afin d'entreprendre 
ensemble des projets pour la communauté. Le second Ã©tait un atelier de discussions de deux 
jours, réunissant des professeurs de l'OBI en vue d'établir un cadre d'action pour promouvoir 
la compréhension interculturelle au sein des Ã©coles. L'OBI est Ã©galement un partenaire 
apprécié dans les programmes de l'enseignement des sciences et de la technologie. Par 
conséquent, ce partenaire, présent  Ã  la fois dans l'élaboration des programmes de 
l'Organisation et dans leur mise en oeuvre, pourrait Ãªtre reclassé aux relations formelles de 
consultation, en tant que réseau. 

Relations financières : Au cours de la période sexennale qui vient de s'écouler, deux contrats 
ont  Ã©té conclus avec l'OBI pour la mise en oeuvre de séminaires sur la promotion de la 
compréhension internationale. 

Recommandation du Directeur général : Admission aux relations formelles de 
CONSULTATION en tant que RESEAU. 

 

 

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161 EX/38 

  

Annexe 

 
 

ANNEXE V/ANNEX V 

ONG ADMISES AUX RELATIONS OPERATIONNELLES 

NGOs ADMITTED TO OPERATIONAL RELATIONS 

FICHES INDIVIDUELLES D’EVALUATION 

INDIVIDUAL FACT SHEETS 

Association Archives de la littérature latino-américaine, des Caraïbes et africaine 

du XXe siècle (ALLCA) 

Association Archives de la littérature latino-américaine, des Caraïbes et africaine 

du XXe siècle (ALLCA) 

Association des Ã©tats généraux des Ã©tudiants de l'Europe (AEGEE) 
Forum of European Students (AEGEE) 

Forum des femmes de la Méditerranée (FFM) 
Mediterranean Women's Forum (MWF) 
 

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161 EX/38 
Annexe V - page 2 
 
 

ASSOCIATION ARCHIVES DE LA LITTERATURE LATINO-AMERICAINE, 

DES CARAIBES ET AFRICAINE DU XXE SIECLE 

Sigle : ALLCA 

Date de création : 1973 

Buts :  Réaliser une collection d'éditions critiques réunissant les oeuvres fondamentales du 
XXe siècle des pays latino-américains dans leur langue respective. Mobiliser les grands 
spécialistes de la littérature d'Amérique et d'Europe autour d'un projet de recherche partagé et 
favoriser un dialogue multipolaire entre Ã©coles, disciplines et traditions critiques. Faire 
reconnaître les textes publiés comme patrimoine commun. Donner vie Ã  une collection 
nouvelle. Créer un instrument scientifique destiné Ã  l'Amérique latine.  

Champs d'activité : littérature, publications, recherche, archives. 

I. Représentativité géographique 

Siège : Paris (France) 

Membres :  L’ALLCA fonctionne comme un réseau de spécialistes indépendants, instituts 
nationaux de recherche et universités nationales des signataires de l'accord ARCHIVOS des 
pays suivants : Argentine, Brésil, Costa-Rica, Cuba, Espagne, France, Guatemala, Italie, 
Mexique, Pérou, Portugal. 

Organe dirigeant : Le Conseil d'administration, nommé par l'Assemblée générale de 
l'Association, est composé de sept personnes (le Président d'honneur, le Président, le Vice-
Président, le Secrétaire général, le Trésorier et deux membres) ressortissantes de quatre pays : 
Argentine, France, Italie, Pérou. 

Effet multiplicateur des activités : Moyen. L'ALLCA est un réseau qui regroupe près de 
600 spécialistes, ayant contribué Ã  la publication des 50 titres parus Ã  ce jour. Ce réseau, que 
les dirigeants de l'ALLCA se proposent d'élargir, s'étend sur 32 pays d'Europe, d'Amérique 
latine et des Caraïbes.  

II. 

Structure interne : 

(a) Politique générale déterminée par l'Assemblée générale annuelle. Elle rassemble 

tous les membres actifs et honoraires, qui peuvent Ãªtre des personnes physiques, morales ou 
des institutions. (b) Organe directeur Ã©lu : le Conseil d'administration, investi des pouvoirs les 
plus  Ã©tendus, est nommé par l'Assemblée générale. Il exécute et met en oeuvre les 
programmes Ã©tablis par le Comité scientifique international, lui-même composé de membres 
choisis par l'Assemblée générale. Ce Comité garantit la rigueur scientifique de l'action de 
l'Association. Le Conseil d'administration désigne une Direction générale, qui est l'instance 
habilitée par le Comité scientifique international et par le Comité des signataires, Ã  
coordonner et gérer les aspects pluridisciplinaires du programme. Elle réalise et traduit les 
directives  Ã©manant des deux organes précités.  (c)  Mécanismes de représentation avec 
différents pays : Aucun. (d) Financement par les membres : Des subventions et autres 
arrangements matériels sont donnés par les institutions signataires. Le budget soumis ne 
permet pas de déterminer la part des cotisations des membres. 

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Annexe V - page 3 

 
 

III. Activités : 

Principales activités : 

L'ALLCA publie les ouvrages de la collection ARCHIVOS, composée d'oeuvres 

d'écrivains contemporains d'Amérique latine et des Caraïbes. A ce jour, la collection a publié 
50 titres d'auteurs ressortissants de 14 pays d'Amérique latine et des Caraïbes, qui ont réuni 
plus de 400 chercheurs du monde entier. D'ici Ã  la fin 2001, six nouveaux titres viendront 
élargir la collection.  

Une version anglaise est publiée en coédition avec la University of Pittsburgh Press et 

l'UNESCO. Six titres sont déjà parus depuis 1995. Une version en français est Ã©galement 
publiée en coédition par les Editions Stock, l'UNESCO et le Centre national de la recherche 
scientifique (CNRS). A ce jour, deux titres sont déjà parus. 

Du point de vue organisationnel, des groupes de travail se sont formés pour développer 

les recherches, favoriser les Ã©changes scientifiques, organiser les séminaires, les débats et les 
publications sur des thèmes et des problématiques de la collection, considérée comme un 
"corpus  méthodologique" de référence, inscrit dans un réseau multilatéral en constante 
évolution.  

En matière de recherche et de coopération universitaire, des cours du niveau du doctorat 

sont dispensés par les meilleurs spécialistes des livres de la collection ARCHIVOS, Ã  
l'Université de Poitiers, pour enseigner les techniques d'édition critique et générique, qui sont 
une des originalités remarquées de la collection. A ce jour, trois séminaires ont Ã©té offerts par 
l'ALLCA dans les Universités de Rio de Janeiro (Brésil), Buenos-Aires (Argentine) et Belo 
Horizonte (Brésil). 

Un accord de coopération a récemment  Ã©té signé entre ARCHIVOS et l'Office 

audiovisuel de l'Université de Poitiers, pour la préparation d'une Ã©dition de la collection sur 
CD-ROM hypermedia, dont la première parution est prévue pour septembre 2001. 

Coopération avec l'UNESCO : 

Cette organisation qui résulte d'un accord conclu par des institutions publiques, 

fonctionne cependant comme une société savante jouissant de parrainages officiels. Créée en 
1973, l'ALLCA a Ã©té admise Ã  l'ancienne catégorie C en 1980, puis reclassée  Ã  l'ancienne 
catégorie B deux années plus tard, Ã  la lumière d'une dimension consultative confirmée et 
appréciée dans le cadre de certains thèmes prioritaires de l'Organisation, notamment la 
promotion de l'identité culturelle ainsi que ses modalités d'action en Amérique latine.  

La coopération avec l'ALLCA est jugée effective, suivie et constante au cours de ces 

dernières années, même si elle a marqué une "pause", sans doute imputable Ã  la situation 
temporaire de ses relations institutionnelles avec l'UNESCO. 

En effet, lors de son reclassement en 1996, il est apparu que la structure de l'ALLCA, 

telle que reflétée dans les documents présentés  Ã  l'époque, ne correspondait pas tout Ã  fait Ã  
celle d'une ONG, selon les Directives de 1995, mais s'apparentait plutôt Ã  un réseau ayant une 
composante semi-gouvernementale.  

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Annexe V - page 4 
 
 

Lors d'échanges de correspondance ultérieurs avec son Secrétaire général, il a Ã©té 

signalé que les mécanismes internes de décision de l'Association allaient Ãªtre revus. Le rôle 
des différents membres semi-gouvernementaux, essentiellement financier, a Ã©té précisé. En 
outre, les dirigeants de l'ALLCA, toujours actifs auprès de l'Organisation en matière d'édition 
et publication, ont récemment réaffirmé leur ferme volonté de renforcer cette coopération déjà 
fructueuse. Ces Ã©léments justifient l'admission de ce réseau aux relations opérationnelles. 

Coopération financière : 

Entre 1982 et 1995, l’UNESCO a soutenu l’ALLCA pour la publication, l’édition et la 

traduction d'ouvrages d'auteurs contemporains d'Amérique latine et des Caraïbes. Elle a 
notamment financé des colloques pour l'élaboration de son programme d'éditions et des 
études sur la sauvegarde de la mémoire Ã©crite de l'Amérique latine et des Caraïbes.  

Depuis son admission en 1980, l'ALLCA a ainsi bénéficié de contributions financières 

s'élevant Ã  environ 200.000 dollars pour l'édition, la traduction et la publication d'ouvrages de 
la collection ARCHIVOS. 

Décision du Directeur général : Admission aux relations OPERATIONNELLES. 

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Annexe V - page 5 

 
 

ASSOCIATION DES ETATS GENERAUX DES ETUDIANTS DE L’EUROPE 

Sigle : AEGEE 

Date de création : 1985 

Buts : Promouvoir l'idée de l'Europe dans le monde Ã©tudiant ; cultiver la compréhension 
mutuelle ; promouvoir une coopération sans frontières et une mobilité estudiantine Ã  travers le 
continent. 

Champs d'activité : Jeunesse, enseignement supérieur,  Ã©changes interculturels, droits 
humains et démocratie. 

I. Représentativité géographique :  

Siège : Bruxelles (Belgique) 

Membres : L’AEGEE regroupe des antennes, elles-mêmes composées d'AEGEE locales, dont 
le nombre est variable par pays. Elle compte des membres dans 36 pays et territoires 
d'Europe 

: Albanie, Arménie, Allemagne, Autriche, Belgique, Biélorussie, Bosnie-

Herzégovine, Bulgarie, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, ex-République yougoslave de 
Macédoine, Fédération de Russie, Finlande, France, Géorgie, Grèce, Hongrie, Italie, Lettonie, 
Lituanie, Luxembourg, Malte, Moldavie, Pologne, République tchèque, Roumanie, Royaume-
Uni, Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse, Turquie, Ukraine, Yougoslavie. 

Organe dirigeant : Le Comité directeur composé de neuf personnes ressortissantes de six 
pays et territoires : Allemagne, Croatie, Italie, Pays-Bas, Pologne, Roumanie. 

Effet multiplicateur des activités : A travers les associations locales AEGEE, qui se 
regroupent pour former des antennes nationales (qui peuvent Ãªtre très importantes en nombre 
de membres), l'Association mène de nombreuses activités décentralisées en Europe.  

II. 

Structure interne : 

(a) Politique générale déterminée par l'Agora, qui est l'Assemblée générale de 

l'AEGEE. Elle réunit deux fois par an les délégués de ses antennes nationales, qui sont les 
membres votants de l'Association. Les délégués sont choisis parmi les représentants des 
branches locales lors de la réunion des Présidents (Presidents’ Meeting), qui a lieu tous les six 
mois, en prélude  Ã  l'Agora. (b) Organe directeur Ã©lu : le Comité directeur (Board of 
Directors
), composé du Président, du Secrétaire général, du Trésorier et de six membres, Ã©lus 
par l'Agora pour une période de six mois renouvelable. Trois vice-présidents sont nommés par 
le Président de l'Association.  

Une Commission d'audit de trois personnes, responsable du contrôle de l'activité 

financière du Comité directeur, est Ã©galement  Ã©lue par l'Agora. (c) Mécanismes de 
représentation par pays :
 le Comité directeur doit compter des membres d'au moins quatre 
nationalités. 

Financement : Les fonds de l'AEGEE proviennent essentiellement de subventions et des 
cotisations des membres. 

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Annexe V - page 6 
 
 
III. Activités : 

Principales activités : 

De par sa structure décentralisée, l'AEGEE mène, par l'intermédiaire de ses différentes 

antennes nationales et de ses branches locales, de nombreuses activités culturelles et 
intellectuelles. Elle organise des conférences, séminaires et autres ateliers avec des 
participants de tous les pays de la région. 

En tant qu'organisation interdisciplinaire d'étudiants, l'AEGEE traite de sujets et thèmes 

variés : la politique internationale (avec un accent particulier sur les Balkans), la promotion 
d'une dimension européenne de l'enseignement supérieur, les droits humains, le 
développement durable, les technologies de l'information. 

En 2000, l'AEGEE avait Ã  son actif l'organisation de 93 universités d'été, mobilisant 

plus de 2.000 personnes, offrant des cours de langues, de droit international, de politique 
internationale, de sport, d'environnement et de cultures locales.  

Parmi ses activités en cours, d'importants projets d'intégration régionale ont Ã©té mis en 

oeuvre. On peut citer notamment, le projet Socrate, traitant de la mobilité en Europe, dans le 
cadre duquel trois séminaires régionaux se sont tenus sur les thèmes "Apprentissage tout au 
long de la vie", "Education : construction des citoyens européens", et "Vers un enseignement 
supérieur européen". 

Coopération avec l'UNESCO : Depuis 1995, l'AEGEE a développé une coopération suivie 
avec la Division de l'enseignement supérieur du Secteur de l'éducation. Elle est membre de la 
Consultation collective des ONG sur l'enseignement supérieur et fait Ã©galement partie du 
Forum  Ã©tudiant pour l'enseignement supérieur. Sa contribution aux activités de suivi de la 
Conférence mondiale est appréciée. L'AEGEE oeuvre essentiellement dans les domaines de 
l'intégration européenne, de la culture de la paix, des droits humains. Au cours de la période 
1997-2000, une nette amélioration de l'extension géographique de ses membres et de son 
Comité directeur a Ã©té constatée. L'AEGEE s'associe aux activités menées dans le cadre de 
l'Année internationale du volontariat. Elle apporte Ã©galement une contribution appréciée aux 
activités de jeunesse de l'UNESCO.  

Coopération financière : Aucune. 

Décision du Directeur général : Admission aux relations OPERATIONNELLES. 

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Annexe V - page 7 

 
 

FORUM DES FEMMES DE LA MEDITERRANEE 

Sigle : FFM 

Date de création : novembre 1992 

Buts : Créer un espace commun de réflexion et d'action en vue d'informer l'opinion publique, 
les groupes décideurs nationaux et internationaux et les Nations Unies des préoccupations des 
femmes de la région ; de favoriser la mise en place de réseaux de femmes dans les pays de la 
région où il n'en existe pas et mettre en place un dispositif de circulation et de partage de 
l'information ; de préserver la libre expression des femmes et promouvoir le dialogue entre 
femmes de différents Ã¢ges ; d'offrir aux femmes de la région une formation en techniques de 
communication et de responsabilités en vue de renforcer leurs capacités d'organisation et de 
création de mouvements sociaux. 

Champs d'activité : Femmes et Ã©galité des sexes, protection sociale et développement, 
éducation.  

I. Représentativité géographique : 

Siège : Turin (Italie) 

Membres : Le FFM est un réseau d'ONG, composé de membres individuels, généralement 
des femmes relevant d'institutions publiques, d'ONG militant en faveur de l'égalité des sexes, 
d'associations collectives, d'institutions privées. Il compte des associations membres dans 
19 pays :  Albanie,  Algérie, Chypre, Croatie, Egypte, Espagne, France, Grèce, Israël, Italie, 
Jordanie, Liban, Malte, Maroc, Palestine, Portugal, Slovénie, Tunisie et Turquie. 

Organe dirigeant : Le Comité permanent composé de 17 membres ressortissants de 15 pays 
et territoires (Albanie, Croatie, Egypte, Espagne, France, Israël, Italie, Jordanie, Liban, Malte, 
Maroc, Palestine, Slovénie, Tunisie, Turquie). 

Le Comité exécutif, organe administratif, est composé du Président, du Secrétaire général et 
du Trésorier, tous ressortissants de l'Italie. 

Effet multiplicateur des activités : Difficile Ã  déterminer. Par l'intermédiaire des organismes 
publics qui en sont membres, le FFM conduit plusieurs activités décentralisées. 

II. 

Structure interne : 

(a) Politique générale déterminée par l'Assemblée générale qui est l'instance suprême du 

Forum des femmes de la Méditerranée. Elle se réunit tous les deux ans en même temps que le 
Congrès méditerranéen, principale activité, permettant Ã  tout le réseau de se concerter. 
(b) Organe directeur : Le Comité permanent est Ã©lu par l'Assemblée générale. Il est composé 
du Président, d'un Vice-Président, d'un Secrétaire général, d'un Trésorier et de 13 membres. 
(c) Mécanisme de représentation avec différents pays : Cette rubrique n'est pas spécifiée dans 
les statuts. Toutefois, les congrès organisés par le FFM tous les deux ans sont accueillis tour Ã  
tour par les pays de la région.  

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Annexe V - page 8 
 
 
Financement : Les fonds de cette organisation proviennent essentiellement des cotisations 
des membres, de dons et de subventions Ã©manant aussi bien de sources privées (donateurs, 
organisations privées) que d'institutions publiques (organisations internationales, organismes 
publics). 

III. Activités : 

Principales activités :  

Activités de communication, formation, Ã©ducation, promotion de femmes entrepreneurs 

et scientifiques. Une des tâches principales du FFM est d'organiser, tous les deux ans, un 
congrès méditerranéen, scientifique et associatif sur un thème considéré comme prioritaire 
pour l'ensemble des pays de la Méditerranée et d'adopter une déclaration signée par un groupe 
de femmes leaders, réunies au sein d'une commission de rédaction. Le premier Forum 
organisé en 1992, Ã  Valence (Espagne), sur le thème "La femme créatrice et transmetteuse de 
cultures dans la région méditerranéenne", a conduit Ã  la mise en place du réseau. Le deuxième 
s'est tenu en 1995 Ã  Tunis (Tunisie), sur le thème "Le temps des femmes", et a conduit Ã  la 
Déclaration de Tunis sur le travail des femmes. Cette déclaration a Ã©té portée  Ã  la 
connaissance de la quatrième Conférence mondiale sur les femmes Ã  Beijing. Le troisième 
Forum s'est tenu en 1999 Ã  Turin (Italie), sur le thème "Femmes, science et biotechnologie : 
Quel avenir pour la Méditerranée ?". La déclaration issue de cette rencontre a Ã©té transmise Ã  
la Conférence mondiale sur la science, qui s'est tenue en 1999 Ã  Budapest. 

Coopération avec l'UNESCO : Depuis sa création, le FFM coopère Ã©troitement avec l'Unité 
chargée de la condition des femmes de la région méditerranéenne au Secteur des sciences 
sociales et humaines, qui le soutient et l'anime. Ce réseau regroupe Ã  la fois des institutions 
nationales et des organisations non gouvernementales et organise des activités d'interface de 
ces deux types de partenaires afin de servir de lien entre les décideurs politiques et 
institutionnels d'une part, et le monde associatif d'autre part. Le Secteur des sciences juge sa 
coopération satisfaisante et de qualité. Ce réseau a activement contribué aux activités 
préparatoires de la Conférence mondiale sur la science qui s'est tenue Ã  Budapest en 1999, 
notamment dans le cadre des travaux du groupe de coordination des six Forums "Femmes, 
science et biotechnologie" pour l'Afrique, l'Amérique latine, l'Asie-Pacifique, l'Europe, les 
pays arabes, et les pays de la Méditerranée. Il joue un rôle important dans le suivi de cette 
Conférence pour les femmes, et procède actuellement Ã  la mise en place d'un réseau 
international de femmes scientifiques. A la lumière de ces Ã©léments, il pourrait Ãªtre admis aux 
relations opérationnelles. Toutefois, il conviendrait que la diversité culturelle du FFM soit 
reflétée au niveau de ses organes directeurs en vue de renforcer sa représentativité de la 
région. 

Relations financières : Au cours de ces trois dernières années, le FFM a maintenu une 
coopération financière avec l'UNESCO par l'intermédiaire du Bureau de Venise, dans le cadre 
de la mise en oeuvre d'activités du programme. Un montant total de 13.500 dollars des Etats-
Unis lui a Ã©té accordé pour l'organisation des réunions du Comité scientifique du Congrès 
méditerranéen "Women, Science and Bio-Technology". 

Décision du Directeur général : Admission aux relations OPERATIONNELLES. 

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Annexe 

VI 

 
 

ANNEXE VI/ANNEX VI 

FONDATION ADMISE AUX RELATIONS OFFICIELLES 

FOUNDATION ADMITTED TO OFFICIAL RELATIONS 

 

FICHE INDIVIDUELLE D’EVALUATION 

INDIVIDUAL FACT SHEET 

Les amis de l'éducation Waldorf - Ecoles Rudolf Steiner 
Friends of Waldorf Education - Rudolf Steiner Schools 

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Annexe VI - page 2 
 
 

LES AMIS DE L’EDUCATION WALDORF - ECOLES RUDOLF STEINER 

Date de création : 1971 

Buts : Soutenir la mise en oeuvre de projets Ã©ducatifs  Ã  travers le monde, et plus 
particulièrement dans les zones sujettes Ã  des conflits sociopolitiques, est la ligne d'action 
principale de cette Fondation. Elle soutient, finance et conseille les réseaux d'établissements 
du mouvement Waldorf ; encourage, Ã  travers le monde, la création, la mise en place 
d'infrastructures et la construction d'établissements en se basant sur l'approche de Rudolph 
Steiner. 

Champs d'activité : Education, enseignement spécialisé, développement social et humain, 
tolérance, instruction civique. 

I. Représentativité géographique :  

Siège : Berlin (Allemagne) 

Membres : La Fondation compte Ã  ce jour près de 1.200 membres donateurs (individuels et 
institutionnels), essentiellement basés en Allemagne. Toutefois, elle fonctionne comme un 
réseau, avec des Ã©tablissements scolaires (qu'elle soutient, conseille et finance) en Europe, en 
Afrique, en Amérique latine et en Asie. 

Organe dirigeant : Le Conseil d'administration (Board of Directors), Ã©lu par l'assemblée des 
membres, est composé de trois personnes, ressortissantes d'Allemagne et des Etats-Unis 
d'Amérique. 

Effet multiplicateur des activités : Important. A ce jour, il existe 775 Ã©coles Waldorf, 
1.400 jardins d'enfants, 120 institutions spécialisées de rattrapage, 68 institutions sociales et 
de formation d'éducateurs en Europe, en Amérique du Sud, en Afrique et en Asie. Elle compte 
des  Ã©coles dans 44 pays : Allemagne, Argentine, Australie, Autriche, Belgique, Brésil, 
Canada, Chili, Colombie, Croatie, Egypte, Espagne, Etats-Unis d'Amérique, Fédération de 
Russie, Finlande, France, Géorgie, Hongrie, Irlande, Islande, Israël, Italie, Japon, Kazakhstan, 
Kenya, Kirghizistan, Lichtenstein, Luxembourg, Mexique, Moldavie, Nouvelle-Zélande, 
Norvège, Pays-Bas, Pérou, Pologne, République sud-africaine, République tchèque, 
Roumanie, Royaume-Uni, Slovénie, Suède, Suisse, Ukraine, Uruguay. 

La Fondation soutient en outre 400 projets dans 61 pays du monde. 

II. 

Structure interne : 

Fondée sous la législation allemande, la Fondation fonctionne comme un vaste réseau 
mondial, regroupant des fédérations et des associations d'écoles Waldorf autonomes sur les 
plans administratif et pédagogique. L'Assemblée des membres est l'instance qui réunit tous les 
membres (individuels et collectifs) de la Fondation. Elle Ã©lit le Conseil d'administration par 
périodes de trois ans renouvelables. Sa mission est de coordonner, soutenir, financer et 
conseiller les différentes activités du mouvement. Un Comité consultatif est Ã©galement 
désigné par l'Assemblée pour soutenir et seconder le Conseil d'administration dans ses tâches. 

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Annexe VI - page 3 

 
 

Financement : Cette organisation dispose d’un fonds de 5 millions de deutsche marks, 
provenant essentiellement des contributions de ses 1.200 membres, d’importants dons de 
personnes physiques et morales et de subventions gouvernementales.  

La Fondation envisage d’accroître son capital pour atteindre 10 millions de deutsche marks Ã  
brève Ã©chéance. 

III. Activités : 

Principales activités : 

La Fondation "Les amis de l'éducation Waldorf" entretient une Ã©troite collaboration 

avec les fédérations nationales de chaque pays ayant une structure Waldorf, la Conférence 
internationale des enseignants Waldorf et le Conseil européen des Ã©coles Waldorf. Sa mission 
première est d'oeuvrer Ã  l'expansion mondiale de l'enseignement Waldorf, et d'un système 
éducatif libre pour les enfants. 

Elle oeuvre autour de trois axes principaux : le soutien Ã©conomique de l'enseignement 

libre, le conseil juridique et les Ã©changes d'idées. Elle soutient les initiatives internationales en 
s'impliquant, en conseillant et en apportant une médiation d'experts sur les aspects juridiques 
de l'enseignement libre. Grâce Ã  son action depuis sa création en 1971, la Fondation a permis 
d'accroître l'aide financière destinée aux institutions libres.  

Du point de vue de ses activités de financement, en 1996, environ 4,8 millions de 

deutsche marks ont Ã©té attribués  Ã  des institutions Ã©ducatives  Ã  travers le monde, en vue de 
soutenir des projets dans les pays en développement. Des activités ont Ã©té conduites avec 
succès, notamment au Brésil, au Pérou, en Colombie, en République sud-africaine, ainsi qu'en 
Roumanie, en Fédération de Russie, en Géorgie et au Kirghizistan. 

La majeure partie des contributions reçues par la Fondation (95 %), est destinée  Ã  

soutenir des projets spécifiques ou Ã  aider des institutions déjà ciblées. Le reliquat (5 %) est 
versé au Fonds d'aide internationale (International Aid Fund) afin de soutenir la création, la 
construction et le fonctionnement de nouvelles Ã©coles. 

Coopération avec l'UNESCO : 

Les Ã©changes avec le mouvement Waldorf, dont les idéaux et l'éthique rejoignent ceux 

de l'UNESCO, se sont intensifiés notamment lors de la Conférence internationale de 
l'éducation tenue Ã  Genève, en septembre 1994, où la Fondation a organisé une exposition sur 
ses projets Ã©ducatifs. 

A ce jour, 16 Ã©coles Waldorf, dans 14 pays, ont rejoint le Réseau des Ã©coles associées 

de l'UNESCO, où leurs innovations pédagogiques sont intégrées au système Ã©ducatif national. 
Ce partenariat a donné des résultats appréciés en termes d'expériences pédagogiques, dans des 
contextes sociaux difficiles. Les enseignants et les Ã©lèves d'écoles Waldorf ont Ã©té des 
partenaires actifs des différentes rencontres internationales organisées par l'UNESCO ces 
dernières années. Diverses publications, notamment "La tolérance, porte ouverte sur la paix" 
et "Le courage incarné : portraits", ont Ã©té  réalisées avec le concours de la Fondation. Les 
expériences Ã©ducatives menées par cette Fondation dans les domaines de l'éducation ouverte 
et de l'enseignement en milieu défavorisé, sont jugées importantes dans le contexte mondial 
actuel. Son activité  et  sa  coopération rejoignent les orientations du prochain Plan Ã  moyen 

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Annexe VI - page 4 
 
 
terme de l'UNESCO en matière d'éducation et d'assistance aux exclus, et justifient 
l'officialisation de ce partenariat Ã©tabli depuis bientôt dix ans. 

Décision du Directeur général : Admission aux relations OFFICIELLES, au titre des 
Directives concernant la coopération avec les fondations et institutions similaires (1991), en 
tant que Fondation. 
 


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