Mardi 2 septembre 2008
La résistante et déportée Monique de L'Odéon, l'une des femmes les plus décorées de France, est décédée le 8 août à Anglet (Pyrénées-Atlantiques) à l'âge de 91 ans, a annoncé aujourd'hui l'Association anciens combattants des services de renseignements de France et des pays alliés.

Auteur de quatre ouvrages sur la Résistance et sur la déportation, Monique de L'Odéon avait déployé pendant plus de cinquante ans une inlassable activité pour témoigner de cette période.

Elle était grand officier de la Légion d'honneur, grand croix de l'Ordre national du mérite, Croix de guerre 1939-1945, médaille de la Résistante, médaille de la France Libre.

L'UGF présente ses plus vives et attristées condoléances à la famille et aux proches.
Lundi 1 septembre 2008
A la demande du Président fondateur, Bernard Tallès, fût réalisé en date du 10 avril 2007 le site internet de notre Association.

C'est Stéphane Galardini, alors Délégué national aidé de Jean-Marc Epelbaum, Conseiller particulier, qui ont défini la construction du site.

Depuis la création de l'Association en 1986, il sagit du premier outil de communication de masse de l'UGF!

Le site n'a vraiment commencé de fonctionner par des articles et communiqués, qu'a partir du 1er septembre 2007.

Aujourd'hui, cela fait UN AN tout juste que vous pouvez avoir accès a notre activité et nous sommes fiers de vous faire savoir les premiers chiffres trés encourageants de la fréquentation:

- nombre de pages vues: plus de 22500

- nombre de visiteurs uniques: plus de 3300

- nombre d'articles ou communiqués en ligne: plus de 250

Nous vous remercions tous de votre confiance et de votre fidélité, dans l'attente de chiffres encore plus importants pour l'année prochaine! 
Dimanche 31 août 2008
L'UGF salue la mémoire d'Alain Griotteray, résistant gaulliste du réseau Orion, réseau de renseignement qui prépara le débarquement américain en Afrique du Nord.

Nous retiendrons le courage de cet homme de conviction, résistant de la première heure, qui le 11 novembre 1940, organisa avec d'autres à l'Arc-de-Triomphe, la grande manifestation d'étudiants qui défièrent l'occupant allemand. C'était la première manifestation de résistance contre les forces ennemies occupant Paris.

Alain Griotteray fût également Député et Maire de la Ville de Charenton dans le Val de Marne.

L'UGF présente ses plus sincères condoléances à la famille et aux proches.

Jeudi 28 août 2008


Le président géorgien a rendu, malgré lui, un grand service à la Russie

 Par Hélène Carrère d’Encausse, secrétaire perpétuel de l’Académie française.

La guerre russo-géorgienne qui marquera l’été 2008 est certes un conflit traditionnel entre deux États autour d’un enjeu apparemment clair, le sort de l’Ossétie du Sud, mais elle découle, avant tout, de la volonté impitoyable des deux parties de remettre en cause les équilibres géopolitiques existants depuis près de vingt ans. Pour comprendre l’événement, et ce qui pèsera sur les efforts de pacification, il n’est pas inutile d’en revenir aux origines - ou au prétexte - de la guerre. En investissant l’Ossétie du Sud, le président Saakachvili a revendiqué son droit à rétablir l’intégrité territoriale de son pays. Or celle-ci avait, dès 1990, volé en éclats. Les peuples minoritaires - ossètes, abkhazes, adjars, etc. - avaient reçu en 1922 de Lénine et Staline, soucieux de briser le sentiment national géorgien, un statut d’autonomie culturel et administratif au sein de la République. Ce statut n’était pas une simple fiction et il leur a permis de développer leur langue et surtout d’affirmer leur identité culturelle. La fin de l’URSS a sonné le glas de cette Géorgie multiethnique. Les petits peuples ont entendu l’appel de Boris Eltsine à « prendre autant d’indépendance qu’ils en voulaient », et surtout ils ont été confrontés à la politique ultranationaliste du premier président de la Géorgie indépen¬dante, Gamsakhourdia, qui récusait toute différence nationale sur le sol géorgien.
La réponse des Ossètes et des Abkhazes à cette volonté unificatrice a été la sécession et la guerre. Au terme de ces guerres, ces peuples se sont installés dans une indépendance contestée par la Géorgie, ignorée par la communauté internationale, mais que la Russie a progressivement confortée dans une nouvelle variante de l’entreprise lénino-stalinienne pour tenter de réduire l’hostilité géorgienne à son égard.
Depuis l’arrivée au pouvoir en 2003 de Saakachvili, la crise latente entre Moscou et Tbilissi est devenue une véritable confrontation. Le président géorgien a affiché une double ambition : restaurer l’autorité géorgienne sur la totalité du territoire, et surtout s’imposer aux États-Unis comme leur meilleur allié au Caucase, pour leur permettre d’en éliminer la Russie.
Cette seconde ambition est la toile de fond et la vraie cause du conflit armé d’août 2008. Le sort des Ossètes et des Abkhazes importe peu, en définitive, à la Russie, même si elle y a attisé le feu du séparatisme pour affaiblir Saakachvili et son zèle atlantiste. Mais il s’agit ici des leviers de l’action russe et non de la logique de son action. Ce qui est au cœur du conflit pour Moscou, c’est la puissance perdue il y a près de vingt ans, l’humiliation d’un pays privé d’Empire et qui a essayé vainement de construire avec ses anciennes possessions une communauté d’un type nouveau, tandis que ses partenaires potentiels se dressaient contre lui et se tournaient vers l’Occident, les États-Unis, avant tout.
De plus, il a été insupportable à la Russie que les États-Unis, qui dominaient seuls la scène internationale, s’emploient à l’éliminer de ses terrains traditionnels en Asie centrale et au Caucase. Pendant près de vingt ans, la ¬Russie a dû faire face à ce déclin de puissance, à l’élargissement de l’Otan à ses frontières, à un jeu international où elle n’était plus entendue, même si elle conservait son statut de membre permanent du Conseil de sécurité. La popularité de Vladimir Poutine, au terme de deux mandats présidentiels, tient à ce qu’il incarne le sursaut russe et le refus du déclin.
Dans cette tentative d’écarter la Russie de la scène internatio¬nale, la Géorgie a tenu une place particulière. C’est dans ce contexte que l’on doit situer le pari auquel le président Saakachvili vient de sacrifier fort légèrement les intérêts de son pays. Depuis 2003, il a joué la carte américaine contre la Russie, convaincu qu’il serait, en toute hypothèse, soutenu par les États-Unis et que la Russie ne réagirait pas ou trouverait en face d’elle un président Bush déterminé à défendre son petit allié. C’est dans cette certitude que ¬Saakachvili est passé du discours sur la nécessité de restaurer l’autorité géorgienne sur l’Ossétie à l’épreuve de force.
Et il a négligé, au passage, deux données : l’engagement croissant de la Russie dans les régions séparatistes, par la distribution notamment de passeports russes à leurs habitants, et la reconnaissance par les États-Unis et quelques pays européens de l’indépendance du Kosovo, au mépris des protestations russes, ce que la Russie n’avait pas manqué d’invoquer comme précédent possible à une future reconnaissance de l’Ossétie et de l’Abkhazie. Saakachvili a enfin et surtout surestimé le poids de la Géorgie dans la situation géopolitique mondiale, oubliant qu’à l’heure des comptes elle pourrait peser moins dans les calculs américains que le nécessaire soutien russe face à l’Iran. À ce pari imprudent d’un président qui y risque sa légitimité, la réponse russe a été, sans aucun doute, disproportionnée. Une guerre punitive contre un petit État est aussi un pari dangereux pour celui qui l’engage. Mais la Russie a mis à profit l’occasion que lui offrait Saakachvili pour arrêter l’érosion de ses positions et lancer un signal clair au monde, indiquer qu’il existait des limites aux entreprises destinées à l’affaiblir, au Caucase surtout.
Ce signal s’adresse, avant tout, aux pays que la Russie tient pour proches d’elle. Et il est significatif que l’Ukraine qui, avec la Géorgie, tente de forcer les portes de l’Otan, soit restée plutôt silencieuse dans ces jours de crise. Elle n’est pas moins hostile à la Russie que la Géorgie, mais ses responsables semblent avoir entendu la leçon. C’est à l’heure de la négociation qu’il importe de prendre en compte l’arrière-plan de la guerre que le conflit a, d’une certaine façon, dissimulé, et qui va peser sur le résultat final. Si le président Medvedev, opportunément revenu sur le devant de la scène, a annoncé tout de go qu’il mettait fin aux hostilités, s’il s’est dit prêt à accepter le plan de paix qui lui était proposé, c’est que son accord porte sur la réalité existante et non sur les apparences, c’est-à-dire sur la fiction de l’intégrité territoriale géorgienne.
La vision russe part de ce qui est acquis : la Géorgie à genoux, ses troupes chassées des territoires séparatistes, la perspective d’un débat international sur l’avenir de ces deux petits États non reconnus mais dont le désastre géorgien pourrait accélérer la reconnaissance. On peut parler à loisir de retour au statu quo, la Russie y consent parce que cela signifie seulement le retour à la situation militaire antérieure à l’équipée de Saakachvili, c’est-à-dire à l’absence de troupes géorgiennes en Ossétie et en Abkhazie. La Russie accepte sans mal de s’engager à respecter la souveraineté géorgienne, car l’époque des annexions est révolue, mais il en va tout autrement d’un engagement sur l’intégrité du territoire géorgien car ce problème est plus ou moins dépassé.
Les Ossètes et les Abkhazes refuseront, plus que jamais, de s’incorporer à la Géorgie. La guerre qui, officiellement, ne visait que l’Ossétie a eu, pour effet, d’ouvrir la question abkhaze. Enfin, en dépit des protestations de la Géorgie, le sort de ces deux mini-États, même si cela n’est pas clairement dit, ne relève plus de sa seule souveraineté. Si, moralement, la Russie a quelque peu perdu à déployer sa force, politiquement elle a gagné sur deux tableaux. À terme, elle a montré que son appui pouvait aider des peuples à disposer de leur destin, alors qu’il y a quelques mois, à peine, la reconnaissance de l’indépen¬dance du Kosovo contre sa volonté semblait démontrer le contraire. Elle a aussi affaibli la Géorgie, non seulement militairement mais sur le plan international, diminué ses chances d’entrer rapidement dans l’Otan, et par là, mis un frein à l’éviction russe programmée du Caucase du Sud. Ce qui n’était pas la moindre de ses préoccupations.
Cette guerre confirme, en définitive, le retour de la Russie sur la scène internationale, une Russie sûre d’elle-même, affichant ses intérêts nationaux sans complexe et, c’est nouveau, l’acceptation par la communauté des nations de traiter avec cette Russie-là et non avec un État diminué.
Saakachvili, dans son projet fou de défier la Russie, lui aura rendu probablement le plus grand des services qu’elle ait connus au cours de ces dernières années.


Lundi 25 août 2008

                                                           

Le bureau éxécutif de l'UGF vient de nommer Monsieur Jean-Marc EPELBAUM Délégué national.

Jean-Marc Epelbaum occupait la fonction de Conseiller particulier auprès du Secrétaire national (devenu Secrétaire Général) depuis 2006.

Son implication, sa disponibilité au service de notre prestigieuse association, méritait d'être récompensée.

Nous lui souhaitons bonne chance dans l'accomplissement de sa nouvelle fonction et nous lui renouvellons nos plus sincères félicitations.

Lundi 25 août 2008

Nicolas Sarkozy a dénoncé aujourd'hui à Maillé «la faute morale de la France» qui, pendant soixante-quatre ans, a ignoré le massacre de 124 hommes, femmes et enfants commis par des soldats allemands dans ce village d'Indre-et-Loire, le 25 août 1944, jour de la libération de Paris. C'est la première fois qu'un président de la République répondait à l'invitation du village de venir commémorer ce drame.

Des centaines de personnes s'étaient regroupées en milieu de journée sur la place du village, en présence de l'ambassadeur d'Allemagne en France, Reinhard Schafers.

L'atmosphère est lourde quand retentit la sonnerie aux morts, suivie d'une minute de silence et de la Marseillaise, devant un président recueilli, la mine grave. Au premier rang ont pris place des survivants, dont la famille, les amis, ont été massacrés, mitraillés à bout portant ou égorgés.

L'UGF s'associe pleinement à la Commémoration de ce massacre.

Vendredi 22 août 2008

Aujourd'hui, nous devons tirer les leçons de la perte de nos soldats!

Bien sûr, nous savons que ceux et celles qui s'engagent dans l'Armée de métier française peuvent perdre la vie, c'est indéniable, mais on ne peut éluder les circonstances de la perte de nos soldats.

Nous devons aux familles, aux proches de ceux et celles qui défendent les valeurs de la Paix et se battent contre le terrorisme et le fanatisme partout dans le monde, y compris sous mandat de l'ONU, nous leurs devons d'employer l'engagement de leurs fils, de leurs pères, dans les meilleures conditions et nous devons tenir compte des particularités de certains conflits, nous devons tenir compte de l'expérience et de la formation de nos soldats face a des barbares sans scrupules, de mieux en mieux armés et conseillés.

Alors oui, nous l'affirmons, nous soutenons la présence française en Afghanistan pour le moment et nous soutenons le Président de la République, mais nous demandons que les moyens de nos troupes soient adéquats au combat!

Le Ministre de la Défense a déclaré hier sur RTL " qu'ils avaient dû faire face à une violence "d'un autre ordre" de la part des insurgés. "C'est à cela que nous devons nous préparer", a-t-il affirmé.

L'UGF demande donc que les soldats de la France aient des moyens d'un autre ordre pour pouvoir accomplir leur mission.

Stéphane Galardini
Secrétaire Général
Vendredi 22 août 2008

 

Août 1944, la capitale vit des heures sombres mais dès le 18 et ouvertement à partir du 19 l'insurrection commence et aboutira sept jours plus tard à la libération de la Ville.

Pour rendre hommage à ces femmes et à ces hommes qui sont tombés pour que Paris reste la plus belle ville du monde, plusieurs commémorations auront lieu le 25 août:

10H30: Gare de l'Est, devant la plaque des Déportés

11H30: Place de Stalingrad au pied de l'arbre de la Libération et de la Victoire

14H30: Place du 18 juin 1940, ancienne gare Montparnasse

15H30: Porte d'Orléans, hommage au Général Leclerc, Maréchal de France

17H00: Place de l'Hôtel de Ville, prise d'armes, évocation historique

Nous comptons sur votre présence ou votre communion de pensée afin de célébrer le 64e anniversaire de laLibération de Paris, 3e Ville Compagnon de la Libération.
 

Paris ! Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé ! mais Paris libéré ! libéré par lui-même, libéré par son peuple avec le concours des armées de la France, avec l'appui et le concours de la France tout entière, de la France qui se bat, de la seule France, de la vraie France, de la France éternelle.

Eh bien ! puisque l'ennemi qui tenait Paris a capitulé dans nos mains, la France rentre à Paris, chez elle. Elle y rentre sanglante, mais bien résolue. Elle y rentre, éclairée par l'immense leçon, mais plus certaine que jamais, de ses devoirs et de ses droits.


Jeudi 21 août 2008

La cérémonie nationale d'hommage a commencé en fin de matinée aux Invalides, en présence du président Nicolas Sarkozy, de la quasi-totalité du gouvernement et des familles de victimes.

Peu après 11H30 a débuté l'office religieux oecuménique en l'église Saint-Louis des Invalides, qui doit durer une vingtaine de minutes.

M. Sarkozy doit prononcer ensuite un éloge funèbre, puis déposer sur chaque cercueil des dix soldats tués des décorations à titre posthume. Les honneurs militaires seront ensuite rendus à ces militaires, dont les dépouilles ont été rapatriées mercredi tard dans la soirée à Paris.

Le chef de l'Etat s'entretiendra ensuite, à huis clos, avec les familles des victimes.

Au pied de l'autel étaient disposés les dix cercueils, chacun recouvert du drapeau tricolore et d'une photographie du soldat tué.
Nicolas Sarkozy prononce en ce moment-même l'éloge funèbre. Un moment fort et poignant. Le président a prononcé un à un les noms des dix soldats tués. Le chef de l'Etat déposera ensuite sur chaque cercueil des décorations à titre posthume. Les honneurs militaires seront ensuite rendus à ces militaires, dont les dépouilles ont été rapatriées mercredi tard dans la soirée à Paris. Le chef de l'Etat s'entretiendra ensuite, à huis clos, avec les familles des victimes.
Le Premier ministre François Fillon est présent  accompagné de Bernard Kouchner (Affaires étrangères), Hervé Morin (Défense), Michèle Alliot-Marie (Intérieur), ainsi que l'ex-Premier ministre Jean-Pierre Raffarin et le président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer.
L'ancien président Valéry Giscard d'Estaing, en compagnie de son épouse Anne-Aymone, avait également pris place dans l'église, de même que des responsables de l'opposition comme François Hollande et Bertrand Delanoë. 

L’hommage de la France aux soldats tués en Afghanistan

Les cercueils des dix soldats tués lundi en Afghanistan, déposés devant l'autel, lors de la cérémonie d'hommage national aux Invalides qui a débuté en fin de matinée.

Mercredi 20 août 2008

Voici les noms des dix soldats français tués en Afghanistan lundi et mardi dans des combats contre les talibans, recueillis par l'AFP auprès des régiments et des familles, et non confirmés par le ministère de la Défense:

Damien Buil, 8e RPIMa (8ème régiment parachutiste d'infanterie de marine)
Kevin Chassaing, 8e RPIMa
Sébastien Devez, 8e RPIMa
Damien Gaillet, 8e RPIMa
Nicolas Grégoire, 8e RPIMa
Julien Le Pahun, 8e RPIMa
Rodolphe Penon, 2e REP (Régiment étranger parachutiste)
Anthony Rivière, 8e RPIMa
Alexis Taani, 8e RPIMa
Melan Baouma, RMT (Régiment de marche du Tchad)

Les neuf premiers ont péri lundi dans une embuscade tendue par les insurgés talibans, à l'est de Kaboul. Melan Baouma a été tué lors du retournement de son véhicule.

L'UGF rend hommage à la bravoure et à l'exemplarité de ses soldats morts pour la défense de la paix, morts dans la lutte contre le terrorisme et le fanatisme sous le commandement de l'OTAN.

Nous nous associons pleinement à la douleur et à la peine des familles et des proches ainsi que de l'hommage de la Nation qui leur sera rendu demain aux Invalides. 

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