Stewart Granger
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Arrière petit-fils du célèbre chanteur d'opéra Luigi Lablache (1794 - 1858), James Lablache Stewart voit le jour à Londres (Angleterre) le 6 Mai 1913. Brillant étudiant, il intègre l'université d'Epsom afin d'y poursuivre des études de médecine. Toutefois, la tradition familiale semble la plus forte et il rejoint l'école de comédie Webber-Douglas afin d'y devenir comédien. Après quelques figurations cinématographiques (la Fille du Sud - H.Hughes - 1933 - ou Over the Garden Wall - J.Daumery - 1934), il fait, en 1935, ses premiers pas sur les planches dans le Cardinal de Hull.
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Puis il rejoint pendant les 2 ans la Birmingham Repertory Compagnie où il rencontre sa future épouse Elspeth March. Après un petit rôle dans Mademoiselle Docteur (E.T. Greville - 1937), il fait ses débuts théâtraux de West End dans la pièce The Sun never sets. C'est au moment où sa carrière semble lancée que se déclenche la seconde guerre mondiale. Il rejoint l'armée britannique en 1940, avant d'être démobilisé deux ans plus tard.
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Après avoir tourné Service secret (H.French - 1942), il devient populaire avec le succès de la comédie romantique l'Homme en gris (L.Arliss - 1943). Afin de ne pas être confondu avec l'acteur américain homonyme, il se choisit le pseudonyme de Stewart Granger et enchaîne les films produits par la compagnie Gainsborough aux côtés de James Mason (de Romance d'amour - L.Arliss - 1943 - à Sarabande - B.Dearden - 1948, en passant par César et Cléopâtre - G.Pascal - 1945).
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C'est en tournant Adam et Evelyne (H.French - 1949) qu'il rencontre Jean Simmons dont il tombe amoureux. Cette dernière est loin d'être une inconnue puisqu'elle a décroché l'année précédente une nomination à l'Oscar du second rôle pour Hamlet (L.Olivier - 1948). Le coup de foudre étant réciproque, Stewart divorce, pour épouser sa cadette de seize ans en 1950. En parallèle, sa carrière connaît une nouvelle accélération lorsque la MGM lui propose une fortune pour traverser l'Atlantique (et un contrat de 7 ans).
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Il devient tout d'abord Allan Quatermain dans les Mines du roi Salomon (C.Bennett & A.Marton-1950). Il incarne alors le gentleman aventureux, projeté dans des contrées exotiques ou des époques révolues où sa haute taille (1,91 m), son flegme ironique et ses remarquables capacités physiques font merveilles. Il connaît 5 années exceptionnelles où il apparaît dans le Prisonnier de Zenda (R.Thorpe - 1952), Scaramouche (G.Sidney - 1953), les Contrebandiers de Moonfleet (F.Lang - 1955), le Beau Brummell (K.Bernhardt-1955) ou la Dernière chasse (R.Brooks-1956).
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Devenu officiellement citoyen américain en 1956, il souffre de l'insuccès de ses films, comme la Petite hutte (M.Robson - 1957) ou Harry Black et le tigre (H.Fregonese - 1958), alors que son épouse multiplie les réussites (Elmer Gantry, le Charlatan - R.Brooks ou Spartacus - S.Kubrick - 1960). Cette compétition officieuse a raison de leur mariage durant l'été 1960. Il quitte alors Hollywood pour retourner en Europe où on le retrouve dans des coproductions comme Sodome et Gomorrhe (R.Aldrich & S.Leone - 1961) ou Héros sans retour (F.Wisbar - 1962).
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Dénigré pour son indocilité par la presse anglo-saxonne, il tourne essentiellement en Allemagne (Parmi les vautours - A.Vohrer - 1964 - ou Guet-apens à Téhéran - M.R.Köhler - 1966) ou en Italie (le Carnaval des barbouzes - A.Cardone - 1966). Mais, il finit par s'éloigner des écrans, insatisfait des projets qu'on lui envoie. La suite de sa carrière s'effectuera à la télé où il participe, notamment, à la série The Men from Shiloh (1970 - 1971).
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Après une participation aux Oies sauvages (A.V.McLaglen - 1978), il publie en 1981 son autobiographie, Sparks fly upwards. Sa dernière apparition cinématographique est Oro fino (J.A. de La Loma - 1987) où il incarne un producteur de vin. Il s'éteint le 16 Août 1993 à Santa Monica (Californie) d'un cancer de la prostate. Il avait 80 ans.
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