Ce live est maintenant terminé. Nous continuons de suivre les événements de la nuit par ici.
23h34 : Trois détonations ont retenti. L'assaut a visiblement commencé.
23h27: Des passants guettent l'assaut du Raid
Selon notre envoyé spécial, des dizaines de badauds se sont massés derrière les cordons de sécurité près de l'immeuble de Mohamed Merah. Certains regardent écoutent la radio, d'autres suivent les chaînes d'information en continu sur leurs portables. Pour Jean-Charles, 47 ans, «le temps est anormalement long pour les habitants du quartier, vu que le gaz a été coupé depuis 3h du matin. Toute cette agitation ressemble à un film américain.»
22h41: Lire l'analyse d'un ancien négociateur du Raid par ici
21h48: Des amis tentent de le convaincre
De source policière, des amis du suspect ont également été amenés en bas de son immeuble afin de convaincre Mohamed Merah de se rendre. Des membres de sa famille seraient également présents. En plus du raid, une centaine de policiers et de pompiers se trouvent en bas de son immeuble.
21h34: Mohamed Merah apparaît dans une vidéo amateur
Le document vidéo a été diffusé dans le journal de 20h de France2, ce mercredi soir. Il s'agit des premières images du jeune homme. Elles auraient été tournées il y a deux ans.
21h30: Le frère du tueur présumé avait été surveillé par la DST
«Mohamed Merah a de qui tenir», a confié à 20 Minutes une source judiciaire. Selon nos informations, le nom d'Abdelkader Merah, grand-frère du tueur présumé, apparaît en effet dans le dossier de la «Filière de Toulouse». En 2009, des peines de six mois à six ans de prison avaient été prononcées par le tribunal correctionnel de Paris à l'encontre de six personnes accusées d'avoir mis en place une filière de recrutement et d'acheminement de volontaires à la guerre sainte en Irak.
«A l'époque, Abdelkader Merah est passé entre les mailles du filet, confirme notre source. Mais il était très proche de ces gens-là. Il était surveillé par la DST. Et il est passé par la même école coranique au Caire en Egypte que certains des condamnés.» Juste avant de partir dans cette école, il s'était même rendu au commissariat de Toulouse avec sa concubine pour déposer une main-courante. «Sa compagne voulait déposer noir sur blanc qu'elle partait en Egypte de son plein gré avec Abdelkader et qu'elle n'était pas victime d'un enlèvement.»
21h13: Mohamed Merah avait été interrogé par la DCRI selon Claude Guéant
Le suspect de la série de sept meurtres en France avait été interrogé en novembre 2011 par la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) en raison de voyages au Pakistan et en Afghanistan, a dit le ministre de l'Intérieur Claude Guéant, ce mercredi soir sur TF1.
«C'était quelqu'un qui était suivi, il avait même été convoqué en novembre 2011 par un service régional de renseignement intérieur, afin qu'il explique de façon plus précise ce qu'il était allé faire en Afghanistan et au Pakistan», a-t-il ajouté.
20h59: France 2 dévoile le visage de Mohamed Merah
La chaîne a diffusé dans son JT de 20h des extraits d'une vidéo datant de 2010, où on peut voir le jeune Mohamed, alors âgé de 21 ans, s'amuser avec un ami en voiture.
20h42: Les lumières du quartier où se trouve le domicile de Mohammed Merah ont été coupées. Dans un premier temps, seul son domicile était concerné par une coupure d'électricité.
Selon France 2, des spots géants ont été installés face à son domicile. Un dernier ultimatum lui aurait été donné par le Raid.
20h41: Plusieurs pistolets-mitrailleurs et plusieurs pistolets automatiques retrouvés
Deux véhicules loués contenant des armes ont été par ailleurs retrouvés sur les indications de Mohamed Merah, a également Claude Guéant. Dans ces véhicules se trouvaient plusieurs pistolets-mitrailleurs et plusieurs pistolets automatiques.
20h37: La caméra n'a pas été retrouvée
Le ministre de l'Intérieur, contrairement au procureur François Molins, a expliqué par ailleurs que la caméra que le tueur est censé avoir porté lors de certains de ses crimes n'avait pas été retrouvée.
20h36: «Ce que nous voulons, c'est l'avoir vivant», déclare Gérard Longuet
«Ce que nous voulons c’est l’avoir vivant pour le juger et pour connaitre sa motivation et le cas échéant ses supports, ses soutiens, ses complices s’il en a», a déclaré sur BFM TV le ministre de la Défense, qui n'a pas pu répondre sur la durée des négociations. Gérard Longuet a également reconnu qu'«au lendemain du premier assassinat, nous avons laissé cette affaire comme une affaire de droit commun et ce n’est qu’au soir du jeudi, quatre jours après lorsqu’il y a eu l’assassinat des trois parachutistes que la dimension politique est apparue avec force». «L’hypothèque islamiste nous ne l’avons pas évoquée nous l’avons évidemment filtrée. On ne l’a pas évoquée de peur de politiser», a-t-il ajouté.
20h30: Merah a accepté «une mission générale» pour commettre un attentat
«Il n'a jamais exprimé de regrets, jamais. C'est quelqu'un qui apparaît comme particulièrement dur (...) Il a expliqué la façon dont il avait reçu des instructions d'Al-Qaïda pendant son séjour au Pakistan. Il a été formé là-bas», a dit Claude Guéant sur TF1. «Il lui a même été proposé de provoquer un attentat-suicide, ce qu'il a refusé, mais il accepté une mission générale pour commettre un attentat en France», a-t-il ajouté.
20h21: Le tueur présumé au scooter, assiégé, négocie avec les policiers, par l'AFP
20h16: Barack Obama a appelé Nicolas Sarkozy
Barack Obama a téléphoné à Nicolas Sarkozy pour lui demander de transmettre aux familles et aux proches des victimes ses condoléances et celles du peuple américain, annonce ce mercredi soir l'Elysée. «Le président américain a également tenu à saluer l'efficacité des forces de police françaises», qui assiègent depuis ce mercredi matin à Toulouse le tueur présumé, a ajouté la présidence dans un communiqué. Elle souligne que «la France et les États-Unis sont plus que jamais déterminés à lutter ensemble contre la barbarie terroriste.»
18h59: Interrogé par l'AFP sur la personnalité de Mohamed Merah, Pierre Conesa, spécialiste des questions stratégiques internationales, décrit les motivations du présumé tueur
18h10: L'électricité et le gaz auraient été coupés au domicile de Mohammed Merah, ont indiqué les forces de l'ordre à I-Télé.
17h35: Une dizaine de voitures du Raid sont arrivées près du domicile du tueur présumé, a indiqué à 20 Minutes une source policière. Il pourrait s'agir de renforts ou d'une relève des forces déjà en présence.
17h: Le procureur «ignore de quoi le suspect dispose dans son appartement»
16h57: Une Renault Clio activement recherchée
Mohamed M. a indiqué aux policiers l'emplacement d'une Renault Mégane qu'il avait louée, où ont été retrouvées des armes et des munitions. Il aurait également loué un deuxième véhicule, une Renault Clio, activement recherchée par les enquêteurs, et qui pourrait également contenir des armes, selon le procureur.
Le scooter utilisé lors des tueries ainsi que la caméra ont été retrouvés, et feront «l'objet d'investigations», selon le procureur de la République de Paris.
16h55: Mohammed M. a l'intention de se rendre «plutôt en fin de soirée»
16h50: Le suspect voulait abattre deux policiers et un militaire «identifiés» à Toulouse
16h47: Il se vante d'avoir «mis la France à genoux»
Le suspect «revendique d'abord une appartenance à Al-Qaida, explique qu'il n'a pas l'âme d'un martyr. Il revendique les trois tueries, et justifie ses actes par la guerre en Afghanistan, la cause palestinienne et la loi interdisant le port de la burqa», a expliqué à la presse François Molins, ajoutant que le tueur présumé dit «avoir toujours agi seul». «Il regrette de ne pas avoir fait davantage de victimes et se vante d'avoir mis la France à genoux.»
16h42: Il a tiré à chaque tentative d'intervention du Raid
«À 23h30 (mardi) est prise la décision d'interpeller dans la nuit la mère et ses deux fils», ajoute le procureur. Deux interpellations se sont «bien déroulées», lors de la troisième le suspect «a résisté». Lorsque les policiers ont tenté d'enfoncer la porte, Mohamed M. a tiré, à indiqué François Molins. Lors des tentatives ultérieures du Raid, le suspect a de nouveau tiré, a-t-il ajouté.
16h40: Localisé mardi après-midi
François Molins a précisé que, si la piste de Mohamed M. et de son frère, Abdelkader, était très vite apparue au cours de l'enquête grâce à l'annonce déposée sur Leboncoin par la première victime, il n'avait pas pu être localisé avant mardi après-midi. «La piste menant s'est accélérée mardi, grâce à l'analyse des vidéos et à l'analyse psychologique de son profil», indique François Molins. Le procureur rappelle aussi le témoignage du concessionnaire Yamaha, qui a indiqué que l'un des deux frères était venu le voir pour demander de retirer le «traqueur» d'un scooter.
16h30: Le procureur de Paris revient sur l'enquête
Le procureur de la République de Paris, François Molins, en charge du dossier après l'avoir repris au procureur de la République de Toulouse, Michel Valet, est revenu sur l'enquête qui a mené à Mohemd M. Il a salué «le travail colossal de vérification» et la «mobilisation extrême et remarquable» des enquêteurs, qui a permis d'arriver à la localisation du suspect.
16h28: Des connaissances de Mohammed M. témoignent
16h22: Nicolas Sarkozy salue les candidats à la présidentielle présents à Montauban
Avant de rejoindre les familles des victimes, le chef de l'Etat est allé saluer les candidats à l'élection présidentielle présents: François Hollande, Nicolas Dupont-Aignan, Eva Joly, Marine Le Pen ainsi que François Bayrou.
16h18: Les corps quittent la place d'armes au son de la Marche funèbre de Chopin
16h16: La sonnerie aux morts retentit
Elle est suivie d'une minute de silence, qui est interrompue par la Marseillaise.
16h14: «Nous devons rester rassemblés»
«Nous avons le devoir de l'unité nationale face à la froide sauvagerie d'un homme. (...) La France rassemblée a donnée ces derniers jours une magnifique image de dignité.(...) Nous devons rester rassemblés, en aucun cas ne céder à l'amalgame ou à la vengeance. Nous le devons à toutes les victimes. Nous le devons à notre pays.»
16h12: «Cet homme voulait mettre la République à genoux. La République n'a pas cédé»
«Lundi matin, le tueur a porté l'horreur à son comble en assassinant sauvagement trois enfants et un professeur. (...) Je veux dire que si des communautés ont été prises pour cibles, ce sont des enfants, des soldats, des Français qui ont été assassinés.(...) Cet homme voulait mettre la République à genoux. La République n'a pas cédé (...) Ses crimes ne demeureront pas impunis.»
16h10: Les militaires tués sont les victimes d'«une exécution terroriste»
16h08: «A cette armée, je veux ici rendre hommage»
«Le 15 mars 2012, le tueur a pris pour cible trois de nos soldats. (...) Nous savons aujourd'hui que c'était bien des soldats que l'assassin voulait tuer. Ils ont été abattus car ils étaient l'Armée française. C'est elle que le tueur a visé, et c'est la République qui a été touchée. (...) A cette armée, je veux ici rendre hommage.»
16h05: «La mort qu'ils ont rencontrée n'était pas celle à laquelle ils étaient préparés (...) mais une exécution terroriste»
16h02: Nicolas Sarkozy prononce l'éloge funèbre en hommage aux trois militaires tués «Un soldat français sait qu'il peut mourir pour la France, pour que vivent les valeurs de la France. Un soldat français connaît le sens du mot "sacrifice" car il connaît le sens du mot "devoir". Un soldat français connait la mort et sait la regarder en face.»
15h58: Les cercueils des militaires sont amenés dans la cour de la caserne
15h55: Nicolas Sarkozy passe les troupes en revue puis respecte quelques moments de silence
15h53: La Marseillaise retentit
15h52: Le Président salue les proches et les familles des victimes
15h50: Nicolas Sarkozy arrive à Montauban, la cérémonie démarre
Le Président est accompagné du Premier ministre, François Fillon, du ministre de la Défense, Gérard Longuet, et du ministre de l'Intérieur, Claude Guéant.
15h43: Des négociations «longues et difficiles»
Les négociations sont «longues et difficiles» avec Mohamed M., explique une source proche de l'enquête à l'AFP, car le jeune homme a un «caractère bien trempé». Les pourparlers ont été interrompus dans la matinée à la demande du suspect «parce qu'il était fatigué, qu'il voulait se reposer et qu'il voulait lire», selon cette même source.
15h30: La cérémonie va commencer à Montauban
Alors que Nicolas Sarkozy n'est pas encore arrivé, le début de la cérémonie est imminente. Le Président est attendud 'ici une vingtaine de minutes à Montauban.
François Hollande, François Bayrou, Marine Le Pen, Eva Joly et Nathalie Arthaud, tous les cinq candidats à la présidentielle, sont déjà dans la cour de la caserne. François Hollande est arrivé entouré de Pierre Cohen, le maire de Toulouse, et de Jean-Michel Baylet, président du Conseil général du Tarn-et-Garonne.
15h20: Le suspect devait passer devant le JAP en avril
Mohamed M. a été condamné il y a une quinzaine de jours à un mois de prison ferme pour conduite sans permis, et devait voir un juge en avril pour aménager cette peine, selon son avocat. Cette condamnation avait été prononcée le 24 février pour «une vieille affaire» de conduite sans permis, selon Me Christian Etelin.
Mohamed M. devait comparaître début avril devant le juge d'application des peines (JAP) pour décider de l'aménagement de cette peine, a ajouté l'avocat.
15h18: Le suspect devait tuer à nouveau ce matin
Nicole Yardeni, la présidente du Crif Toulouse Midi-
Selon une source proche de l'enquête citée par l'AFP, le suspect s'apprétait à «tuer un militaire».
15h12: Nicolas Sarkozy repart sans faire de déclaration
Le Président a quitté sans faire de déclaration la caserne Pérignon, proche de l'immeuble où se trouve Mohamed M. Au sortir de son entretien avec Nicolas Sarkozy à la caserne, le président du Crif Midi Pyrénées, Arie Bensemhoun, a indiqué à notre journaliste sur place que le chef de l'Etat lui avait «assuré que le suspect est acculé, que la police le veut vivant et que l'individu allait être appréhendé».
15h10: Des renforts du Raid attendus à Toulouse
Selon LCI, des hommes sont partis en début d'après-midi de la base d'entraînement du Raid à Bièvres, à proximité de l'aéroport militaire de Villacoublay, en région parisienne.
15h03: Conférence des procureurs Michel Valet et François Molins à 16h30
Le procureur de la République de Toulouse, Michel Valet, et le procureur de la République de Paris, François Molins, doivent nir une conférence de presse à Toulouse à 16h30, rapporte notre journaliste sur place.
14h50: Le suspect n'a toujours pas été arrêté
Claude Guéant «dément une arrestation» du tueur présumé de Toulouse et Montauban, annonce l'AFP. «C'est faux», a-t-il déclaré. «Les négociations continuent», «elles sont toujours en cours», a-t-on indiqué de sources proches de l'Intérieur.
L'adjoint au maire de Toulouse, contacté par Reuters a également démenti que le suspect ait été arrêté.
14h35: Des «explosifs» ont été retrouvés dans la voiture du frère du suspect
Des «explosifs» ont été retrouvés lors de perquisitions dans la voiture de l'un des frères du suspect, qui a été interpellé ce mercredi matin, a-t-on appris de source policière. Selon les premiers éléments de l'enquête, il s'agit du frère «engagé lui aussi dans l'idéologie salafiste», comme l'avait qualifié le ministre de l'Intérieur. La nature de ces explosifs n'a pas été précisée.
14h31: Incertitude sur l'arrestation du suspect
BFM TV a annoncé l'arrestation de Mohamed M., avant d'utiliser le conditionnel et d'annoncer qu'elle «vérifie ses informations». Le site du Point a annoncé qu'une «source policière» lui avait confirmé l'arrestation du suspect après 12 heures de négociations avant de se rétracter. Une source policière, qui n'est pas directement en charge de l'enquête, a confirmé à Reuters l'arrestation. Cependant, d'autres sources interrogées par Reuters, dont le ministère de l'Intérieur, ont déclaré qu'elles n'étaient pas en mesure de confirmer l'information.
L'Elysée n'a pas confirmé l'information à notre journaliste sur place, et sur LCI, la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) a également démenti l'arrestation du suspect.
Une source policière a indiqué au Figaro que contrairement à ce qu'a annoncé BFMTV, le suspect n'a pas été arrêté.
14h30 : Le suspect est «un psychopathe» pour Nathalie Arthaud
La candidate à la présidentielle estime que son geste s'était développé sur «des terreaux, des conflits». On «ne pourra pas combattre ce genre d'événements avec une politique sécuritaire, parce qu'il y a un terreau à tout cela», a-t-elle ajouté.
14h25:La cérémonie des obsèques des quatre victimes à Jérusalem est terminée
14h18: Nicolas Sarkozy vient d'arriver à la caserne de Pérignon
Le chef de l'Etat, accompagné de François Fillon et Claude Guéant, est arrivé à la caserne Pérignon, près de l'immeuble où est retranché le suspect. Il doit y rencontrer les policiers en charge du siège, ainsi que des représentants des communautés religieuses.
14h10: Le CSA prolonge le non-décompte des temps de parole
Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) a annoncé qu'il prolongeait jusqu'à nouvel avis sa décision de ne pas décompter le temps de parole des candidats à la présidentielle sur les télés et radios, lorsqu'ils s'exprimeront sur les meurtres de Montauban et Toulouse. «Les commentaires politiques liés à ces événements sont, eux en revanche, décomptés», précise l'autorité de régulation.
14h07: Deux amis du suspect n'arrivent «vraiment pas à comprendre»
«Il n'y a pas plus gentil que Mohamed, il s'entendait bien avec tout le monde.» Deux amis du suspect ont décrit au JDD la personnalité de Mohamed M. «On l'a croisé samedi, on lui a fait la bise, il allait super bien», indiquent Samir et Akim. Selon eux, le tueur présumé était croyant mais n'allait pas régulièrement à la mosquée. «La semaine dernière, un copain était avec lui dans une boite du centre de Toulouse», raconte l'un d'eux, qui s’étonne qu’il s’en soit pris à des militaires. «J’ai fait l’armée, et il ne m’a jamais rien dit», précise t-il. «Je suis aussi choqué qu’il ait tué des maghrébins. On arrive vraiment pas à comprendre.»
14h03: L'assaut de ce matin «a merdé», selon un ancien du Raid
Selon un ancien du Raid, qui témoigne sur le blog du Monde «Vu de l'Intérieur», l'assaut contre le domicile du suspect de ce mercredi matin à Toulouse «a merdé». Les policiers n'ont en effet pas atteint leur objectif de départ: une intervention éclair. L'homme juge que «la meilleure solution» aurait plutôt été «la souricière»: «On attend qu'il sorte, et on le tope dans la rue, à l'extérieur.» Une solution qui aurait cependant pris plus de temps, et qui aurait pu être risquée, avec une possible fusillade en pleine rue.L'ancien du Raid explique enfin que, désormais, le but de la négociation est de l'amener à sortir: «Il faut le rassurer, le convaincre qu'il peut se rendre sans risques.»
14h: Le Raid va-t-il intervenir?
Selon l'envoyé spécial de France 2 sur place, le suspect pourrait se rendre entre 14h et 14h30. Si tel n'était pas le cas, le Raid devrait intervenir dans l'après-midi.
13h57: Louis Aliot «doute» sur la lutte anti-réseaux islamistes
Le vice-président du FN, a estimé que les déclarations de Claude Guéant selon lesquelles le suspect était surveillé par la DCRI «laissent planer un doute» sur l'efficacité de la lutte contre les réseaux islamistes. «Ces propos très maladroits» amènent à «s'interroger sur le fait de savoir si (le suspect) n'aurait pas pu être interpellé» plus tôt. «Il est quand même temps que l'Etat français se rende compte qu'il y a des réseaux islamistes dangereux dans ce pays», a-t-il insisté.
Selon lui, cet événement marque «un tournant dans la campagne présidentielle», le thème de la sécurité «revenant au premier plan», même si Louis Aliot s'avoue «incapable de dire» si cela pourra profiter à la candidate du Front national, Marine Le Pen.
13h55: Les responsables du Crif de la région Midi Pyréenes sont entrés dans la caserne Pérignon.
13h41: Nicolas Sarkozy au chevet des policiers blessés
L'Elysée annonce que le chef de l'Etat rendra visite aux policiers blessés ce mercredi matin puis aux deux victimes hospitalisées du tueur, avant de rencontrer les habitants évacués pendant l'opération du raid. Il sera accompagné du Premier ministre, François Fillon, et des ministres Gérard Longuet et Michel Mercier à Toulouse.
Selon notre journaliste sur place, le chef de l'Etat devrait arriver à la caserne Pérignon de Toulouse vers 14h10. Sur place, il fera plusieurs réunions à huis clos avec les responsable sde l'opération. Il devrait repartir vers 14h50 pour être à 15h30 à Montauban, où il doit présider l'hommage national aux trois militaires assassinés la semaine dernière. A 19h15, le chef de l'Etat s'exprimera depuis le palais de l'Elysée.
13h30: «Le 11-Septembre des musulmans de France»
L'imam de la mosquée de Drancy, Hassan Chalghoumi, a jugé que les tueries de Toulouse et Montauban par un suspect se revendiquant d'Al-Qaida étianet «le 11-Septembre des musulmans de France». Il a confirmé un rassemblement dans l'après-midi à Drancy, en présence de représentants d'organisations juives et musulmanes, pour «condamner fermement ces actes».
13h19: Les obsèques d'Abel Chennouf ont lieu en la cathédrale de Montauban
Les obsèques religieuses du caporal Abel Chennouf, l'un des deux militaires du 17e régiment du génie parachutiste de Montauban assassinés par le tueur au scooter, ont été célébrées ce mercredi matin en la cathédrale de la ville. La cérémonie s'est déroulée en présence des parents et de la compagne enceinte du caporal, de dizaines de militaires, ainsi que de représentants religieux des communautés juive, protestante et orthodoxe. «Nous sommes ce matin un peuple uni au-delà des conflits de pensées et des divisions car c'est l'homme qui est en jeu et nous voulons en montrer la dignité», a déclaré l'évêque de Montauban, Mgr Bernard Ginoux, devant le cercueil recouvert du drapeau tricolore d'Abel Chennouf, âgé de 25 ans. Ses camarades du 17e régiment du génie parachutiste ont transporté le cercueil en et hors l'église pour la cérémonie religieuse.
13h13: L'antisémitisme «est pour nous insupportable», dit Juppé à Jérusalem
«L'antisémitisme est contraire à toutes les valeurs de la France», a déclaré le ministre français des Affaires étrangères, lors des obsèques à Jérusalem des quatre personnes tuées lundi à Toulouse. L'antisémitisme «est pour nous insupportable», a ajouté le chef de la diplomatie française. Alain Juppé a assuré de la «détermination» de la France «à combattre l'antisémitisme partout où il s'exprime». «Chaque fois qu'un juif est injurié, frappé, assassiné sur le territoire de notre République, c'est la Nation française tout entière qui est visée et qui doit réagir», a-t-il dit. «L'agression d'un juif en France n'est pas l'affaire des juifs seulement, c'est l'affaire des 65 millions de Français qui ne le tolèrent pas», a-t-il ajouté.
13h12: Le contact rétabli entre le Raid et le forcené
Les hommes du Raid sont parvenus à reprendre le contact avec le tueur présumé retranché dans un immeuble de l'est de Toulouse. Après avoir revendiqué son affiliation à Al-Qaida, Mohamed M. avait cessé dans la matinée de discuter avec les enquêteurs, avait annoncé le ministre de l'Intérieur Claude Guéant. Il avait également assuré qu'il comptait se rendre dans l'après-midi.
13h04: Nicolas Dupont-Aignan appelle à éviter «les dérapages assimilant le terrorisme, l'islam et les Français musulmans»
Le candidat à la présidentielle a déclaré dans un communiqué: «Les dérapages assimilant le terrorisme, l'islam et les Français musulmans sont la meilleure des manières de donner raison à ce terroriste et à sa folie criminelle. Ne lui faisons pas ce cadeau.»
Le candidat souverainiste adresse ses «plus vives félicitations aux forces de l'ordre», mais il juge ce «professionnalisme» «digne d'un héroïsme inutile s'ils sont confrontés à des assassins capables de se procurer et de faire usage le plus facilement du monde d'armes de guerre». Il blâme le «non-contrôle de nos frontières» qui a «transformé notre pays en véritable passoire où le trafic d'armes en provenance des diverses zones de guerre est courant».
13h02: Pour Marine Le Pen «l'homme qui a tué est un homme qui se considérait musulman avant d'être Français»
La candidate du FN à l'Elysée a indiqué sur i-Télé qu'elle «ne fais pas d'amalgame», et profitait de cette émission «pour rassurer les Français musulmans, pour leur dire qu'en aucune manière, je ne les considère comme devant être amalgamés avec les fondamentalistes.» «Clairement, l'homme qui a tué est un homme qui se considérait musulman avant d'être Français», a déclaré la président du Front national. «Il y a des centaines de milliers de musulmans qui sont Français avant d'être musulmans et ce sont les Français, la fraternité qu'ils vont exprimer entre eux, musulmans, juifs, chrétiens, qui vont pouvoir lutter contre l'avancée du fondamentalisme.»
12h54: Le suspect «extrêmement discret» sur l'Islam ou le conflit au Proche-Orient
Me Etelin a expliqué sur BFM TV que Mohamed M. n'avait «pas du tout» l'impression que le suspect s'était radicalisé. «Il était extrêmement discret» sur l'Islam ou le conflit au Proche-Orient. L'avocat a ajouté que, hormis un vol de sacoche à l'arraché dans une banque, Mohamed M. «n'a pas commis d'actes violents».
12h52: L'avocat du suspect craint «un comportement imprévisible»
L'avocat Christian Etelin, qui a défendu Mohammed M. pour différents faits de délinquance depuis 2004 a estimé sur BFM-TV que «la situation est telle et ce que je sais de sa personnalité, avec certains aspects fragiles, me laissent craindre un comportement imprévisible». Me Etelin a jugé que le suspect était «en rupture totale par rapport à ce qu'on pouvait savoir de lui». «Il est dans une situation terrible. Ou il va mourir, ou il va se suicider», a-t-il estimé.
12h46: Frédéric Péchenard, le directeur général de la police nationale, est sur les lieux
12h42: L'évacuation des voisins toujours en cours
L'évacuation des habitants de l'immeuble assiégé se fait au compte-goutte par un bus Tisséo portant une mention «spécial», qui fait des allers-retours vers la caserne Pérignon. Certains habitants ont été évacués par le toit, d'autres ont été rassemblés dans le sous-sol, selon notre journaliste sur place. Selon la famile d'un habitant d'un immeuble adjacent, ceux qui vivent dans les immeubles proches ne sont pas forcés de partir.
12h32: Le suspect travaille «dans la carrosserie», selon un homme qui dit être un proche
Selon notre journaliste sur place, plusieurs jeunes du quartier populaire des «Izards» dont serait originaire Mohamed M. se sont rendus sur les lieux de l’interpellation en cours. L’un d’entre eux, qui affirme connaître le forcené, indique qu’il a été carrossier. Il le décrit comme quelqu’un de gentil et généreux, et affirme que rien ne pouvait faire penser au profil décrit dans les médias. Il a ajouté que «si c’était lui», il «serait déçu de son comportement».
12h25: Tous dans le même avion pour Toulouse
François Hollande, Manuel Valls, Marine Le Pen, Eva Joly, Nicolas Dupont-Aignan, Jean-Michel Baylet et de nombreux journalistes ont pris place dans le même avion partant à 11h50 de Paris-Orly pour Toulouse. Ils doivent assister aux obsèques des soldats tués dans le Sud-Ouest.
12h20: Un petit délinquant radicalisé «dans un groupe salafiste», selon Guéant
Le ministre de l'Intérieur a décrit mercredi le suspect comme un petit délinquant qui s'est radicalisé «au sein d'un groupe d'idéologie salafiste», qui s'est «affermie semble-t-il lors de deux voyages l'un en Afghanistan, l'autre au Pakistan». Il s'agit d'un «groupe toulousain qui n'a pas forcément de nom», composé d'une quinzaine de personnes, «un groupe idéologique, ce n'est pas un groupe qui ait jamais semblé prêt à passer à des actes criminels», a insisté le ministre.
12h17: Le suspect suit les informations en direct
Le suspect de #Toulouse écouterait actuellement la radio et les chaînes d'info, raconte le correspondant de France Info sur place
— France Info (@franceinfo) March 21, 2012
12h12: Toulouse fait l'ouverture du Today Show sur NBC, selon un twitt du correspondant d'Europe1 aux Etats-Unis
Toulouse vient de faire l'ouverture du Today Show, la big matinale de NBC. #breakingnews twitpic.com/8za8no
— jp balasse (@balasseNY) March 21, 2012
12h08: Mohamed M. détenu en Afghanistan pour avoir posé des bombes à Kandahar
Le suspect a été arrêté en 2007 en Afghanistan après avoir posé des bombes dans la région de Kandahar mais s'est évadé quelques mois plus tard, a déclaré à Reuters le directeur des prisons de cette ville du Sud afghan. Arrêté en décembre 2007 et condamné à trois ans de prison, il s'est enfui à la faveur d'une intervention commando menée en juin 2008 par des taliban qui avait permis l'évasion d'un millier de détenus, a précisé Ghulam Faruq.
12h: Fayyad rejette le «terrorisme au nom de la Palestine»
«Il est temps que ces criminels arrêtent de revendiquer leurs actes terroristes au nom de la Palestine et de prétendre défendre la cause de ses enfants, qui ne demandent qu'une vie décente, pour eux-mêmes et tous les enfants du monde», affirme le Premier ministre palestinien, Salam Fayyad, dans un communiqué.
11h57: Pour Bayrou, «l'extrême droite cherche à surfer sur la situation»
Le candidat centriste a estimé sur i-Télé que «l'extrême droite cherche à surfer sur la situation» après les commentaires de Marine Le Pen sur les derniers rebondissements de l'enquête sur la tuerie de Toulouse. La présidente du FN a estimé que «le risque fondamentaliste a été sous-estimé dans notre pays et que des groupes religieux se développent face à un certain laxisme».
11h50: Les cours ont repris à l’école d’Ozar Hatorah
En l’absence du directeur, parti en Israël pour enterrer sa fille, les collégiens et lycéens sont accueillis dans l’école qui propose une cellule psychologique, rapporte Le Figaro.
11h45:Mohamed M. a tenté de s'engager dans l'armée
Avant de rejoindre l’Afghanistan le suspect a postulé en 2010 pour entrer dans la Légion étrangère et dans l’armée, rapporte Europe 1. Il n’a pas été retenu en raison de ses antécédents judiciaires et de son instabilité psychologique. Selon la radio, la Direction de la protection du secret-défense (DPSD, ancienne sécurité militaire), a particulièrement surveillé le jeune homme, et a traité le dossier de Mohamed M. lorsqu’il a été arrêté à Kandahar en 2010 par les services secrets afghans. Après l’attaque contre les trois paras, le 15 mars dernier, la DPSD a fourni l’ensemble de ces informations aux spécialistes de la DCRI, la Direction centrale du renseignement intérieur, les services de contre-terrorisme de la police.
11h40: François Hollande exprime son «soulagement»
François Hollande a dit son «soulagement» que l'auteur présumé des tueries de Toulouse et Montauban ait été «identifié» et «localisé» et a souhaité que l'opération en cours «se dénoue dans les meilleurs délais», estimant que «la lutte contre le terrorisme doit être poursuivie sans relâche».
11h27: Les autorités palestiniennes en France condamnent l'attaque de l'école de Toulouse
L'OLP (Organisation de libération de la Palestine), l'Autorité palestinienne, la Mission de Palestine en France et la Délégation permanente de la Palestine auprès de l'Unesco condamnent ce mercredi «avec la plus grande fermeté l'odieux attentat perpétré à Toulouse contre un établissement scolaire juif», dont l'auteur présumé se réclame d'Al-Qaida et dit avoir voulu venger des enfants palestiniens.
11h26: «Nous devons céder ni à l'amalgame, ni à la vengeance», déclare Nicolas Sarkozy
Nicolas Sarkozy a également justifié la réunion qu'il a eu ce mercredi matin avec les représentants des cultes juif et musulman, afin de «montrer que le terrorisme n'arrivera pas à fracturer notre communauté nationale». «Nous devons céder ni à l'amalgame, ni à la vengeance», a-t-il ajouté, évoquant l'«unité nationale». «Nous le devons à notre pays», a insisté le chef de l'Etat.
11h23: Hommage de Nicolas Sarkozy aux policiers
Dans une courte allocution, Nicolas Sarkozy a tenu à «rendre hommage à la mobilisation exceptionnelle des forces de l'ordre», ses pensées allant aux victimes du tueur de Toulouse et Montauban. Le chef de l'Etat a d'ailleurs annoncé qu'il présiderait ce mercredi après-midi la cérémonie d'hommage aux soldats tués et qu'il se rendrait au chevet des policiers blessés la nuit dernière dans l'opération du Raid
11h17: «Toute récupération politique serait une honte»
Les représentants des communautés religieuses se sont exprimés à la sortie de leur réunion avec Nicolas Sarkozy, François Fillon, et le ministre de la Justice Michel Mercier. Gilles Bernheim, le Grand rabbin de France a indiqué qu'il «redoute toujours une récupération, une manipulation politicienne», mais qu'il est certain que «toutes les personnes qui ont participé à la réunion sauront faire le nécéssaire pour qu'aucune récupération en soit faite».
Bras dessus bras dessous avec le recteur de la Grande mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, il a ajouté qu'il ne «croit pas» à des frictions communautaires. «La proximité de la communauté musulmane, notre amitié et notre souci d'éviter toute confusion resserrent au contraire les liens. Musulmans comme juifs condamnons l'amalgame entre une situation politique internationale qui se joue au Proche-Orient et l'acte monstrueux de Montauban et Toulouse.» Il a annoncé une grande cérémonie lundi à la synagogue de la Victoire à Paris.
Le président du CRIF, Gérard Prasquier a pour sa part confirmé l'annulation de la marche de dimanche.
Le président du CFCM Mohamed Moussaoui a ajouté que les musulmans de France «n'accepteront pas que notre religion soit associée à de tels crimes. La cohésion nationale doit continuer et repousser toute forme d'intolérance». «Toute récupération politique serait une honte», a-t-il martelé.
11h15: La blessure d'un des policiers du Raid aurait pu être plus grave
Selon Arnaud Comte, journaliste de France 2 présent sur place, cité par Francetvinfo, le suspect a tiré à travers la porte dès l'arrivée des policiers. Un policier du Raid a été blessé, mais aurait pu l'être plus gravement s'il n'avait pas porté son casque.
11h11: Eva Joly reproche à Sarkozy et Guéant «des discours discriminants et stigmatisants»
La candidate EELV à la présidentielle reproche à Nicolas Sarkozy et Claude Guéant «des discours discriminants et stigmatisants». «Je pense que nous sortons d'une période de cinq années où on a monté les Français les uns contre les autres», ajoute la candidate écologiste à la présidentielle.
11h05: «Mon fils est resté 8 heures bloqué à l’intérieur, c’est un soulagement, je suis vraiment content»
Eric, le père de Cédric, qui habite au premier étage de l’immeuble où est retranché le suspect, confirme à notre journaliste sur palce que les habitants de l’immeuble ont été évacués et attendent d’être amenés dans un bus pour sortir du périmètre. Ils doivent être transportés vers la caserne Pérignon. «Mon fils est resté 8 heures bloqué à l’intérieur, c’est un soulagement, je suis vraiment content», indique Eric. il regrette tout de même le manque d’informations données aux familles.
11h: Nicolas Sarkozy «passera par Toulouse»
Nicolas Sarkozy, qui se rend à Montauban aux obsèques des militaires tués à 15h, «passera par Toulouse» et «rencontrera les enquêteurs afin de les remercier», a annoncé Claude Guéant.
10h58: Les voisins vont être évacués par le toit
Eric, le père de Cédric, qui vit au premier étage de l'immeuble assiégé, a indiqué à notre journaliste sur place qu'il venait de recevoir un coup de fil de son fils. Les voisins vont être évacués de l'immeuble assiégé par le toit via une nacelle de pompiers.
10h57: Le tueur présumé était suivi depuis des années par la DCRI, indique Guéant
«Ce garçon était suivi depuis plusieurs années par la DCRI. Jamais aucun élément n’a laissé penser qu’il préparait une action criminelle», a indiqué Claude Guéant.
«Il a dit qu’il y avait une Mégane garée à proximité avec des armes entreposées à l’intérieur. Et effectivement, des armes ont été trouvées dans le véhicule», a par ailleurs indiqué le ministre, expliquant peut-être les deux détonations entendues vers 9h.
10h52: Cinq membres de la famille du suspect en garde à vue
Ces gardes à vue, qui peuvent durer jusqu'à quatre jours en matière de terrorisme, ont débuté entre 4h et 6h du matin, a-t-on précisé. «Sa maman a été interpellée. Ses deux sœurs ont été mises en garde à vue ainsi que ses deux frères», a indiqué Claude Guéant. «Son frère est engagé dans l’idéologie salafiste. Pour les autres membres de sa famille, ce sont des gardes à vue de précaution», a-t-il ajouté.
Il semble avoir été seul lors des tueries, mais «il faudra savoir s’il était seul, dans un petit groupe ou un groupe plus large» pour les organiser. «Il a une petite dizaine d’actes de délinquance à son actif, certains avec violence. Sa radicalisation s’est faite au sein d’un groupe toulousain d’idéologie salafiste et, je le dis avec prudence, elle s’est raffermie lors de deux voyages en Afghanistan et Pakistan.»
10h50: Le PS veut de la retenue
D'apres Bernard Cazeneuve, porte-parole de Hollande, François Hollande a conseillé la «retenue et la dignité». «Des policiers risquent leur vie, il y a des obsèques d'enfants en Israël et de soldats en France et il faudrait être dans la spéculation politique...»
10h48: «Les conversations sont interrompues pour le moment», selon Claude Guéant
Le ministre de l'Intérieur a indiqué lors d'un point presse que le suspect avait discuté avec les négociateurs du Raid. « L’individu est toujours retranché dans son appartement, il a beaucoup parlé grâce à un matériel que nous lui avons donné, il a beaucoup expliqué son itinéraire.» Cependant, «les conversations se sont récemment interrompues. Il a déclaré à plusieurs reprises qu’il se rendrait, d’abord qu’il se rendrait à la fin de sa conversation avec le négociateur, puis cet après-midi», a ajouté le ministre.
10h41: «Toulouse est touché, mais Toulouse ne doit pas être entaché», selon le maire
Pierre Cohen a indiqué sur Europe 1 qu'il était «bouleversé depuis lundi par ce que (le tueur) a pu faire (...) Tuer des enfants, c'est dans le niveau de la barbarie, quelques chose d'abominable». «Ce qui est important pour nous, c'est de montrer que l'ensemble des communautés vivent en harmonie. Toulouse est une ville d'accueil historique», a expliqué Pierre Cohen. «Toulouse est touché, mais Toulouse ne doit pas être entaché», a-t-il conclu.
10h37: «Une bonne nouvelle» pour Mélenchon
«L'identification du criminel dégénéré qui nous défiait est une bonne nouvelle», déclare Jean-Luc Mélenchon. «Dorénavant, notre premier devoir est de lutter contre les assimilations et stigmatisations haineuses à qui cette situation pourrait servir de prétexte» ajoute-t-il.
10h32: Le gaz coupé par précaution
Un véhicule de Gaz de France était sur place dès 3h du matin, la police craignant une explosion, selon BFMTV.
10h28: Obsèques en Israël des quatre victimes
Les trois enfants et le rabbin ont été inhumés ce mercredi à Jérusalem en présence de ministres du gouvernement israélien et d'Alain Juppé, le chef de la diplomatie française. Plusieurs centaines de personnes se sont également rendues au cimetière, sur une colline dominant Jérusalem, où les obsèques se sont déroulées selon les rites orthodoxes.
«Le peuple juif fait face à des animaux sauvages et insatiables, des animaux sauvages rendus fous par leur haine», a déclaré le président de la Knesset, Reuben Rivlin, lors d'une oraison funèbre. «Tous les membres de la maison d'Israël pleurent ces meurtres», a poursuivi Reuben Rivlin.
10h20: Hollande va prendre la parole à son QG
Devant son équipe, François Hollande a exprimé son «soulagement» et «salué le travail de la police». Le candidat socialiste à la présidentielle va prendre la parole devant la presse à son QG dans les minutes qui viennent. Depuis ce mercredi matin, il a demandé à ses proches de ne pas s'exprimer avant la fin de l'intervention du Raid.
10h25: Les parents de l'école Ozar Hatorah «soulagés»
Les parents d'enfants de l'école Ozar Hatorah de Toulouse, qui rouvre ce mercredi deux jours après le meurtre de quatre personnes dont trois enfants par le tueur au scooter, sont «soulagés» de savoir le suspect cerné par la police, attendant désormais «la délivrance», avec son arrestation.
10h20: «C'est le sang de nos deux pays qui a coulé lundi à l'école Ozar Ha Torah»
Lors d'une rencontre à Jérusalem avec le président israélien Shimon Peres avant de se rendre aux obsèques des quatre victimes, le ministre français des Affaires étrangères a indiqué que «d'une certaine manière, c'est le sang de nos deux pays qui a coulé lundi à l'école Ozar Ha Torah», précisant que l'enseignant tué avec deux de ses enfants, ainsi que la fille du directeur, était né à Bordeaux, la ville dont il est le maire.
«Nous sommes engagés avec la même vigueur dans la lutte contre le terrorisme, ce fléau qui sévit dans plusieurs régions du monde, dont aujourd'hui, hélas, le territoire français», a ajouté le chef de la diplomatie française. «Jusqu'à cette tragédie, les actes d'antisémitisme en France n'avaient pas cessé de baisser», a-t-il indiqué. «Vous pouvez compter sur nous» pour lutter contre l'antisémitisme, a assuré Alain Juppé.
La présence du chef de la diplomatie française «en un jour plein de chagrin pour nous tous», a déclaré Shimon Pérès, montre que «nous sommes sur le même front de civilisation et de sécurité». «La terreur est la menace la plus grande que nous affrontions», a poursuivi le président israélien. Alain Juppé devait également rencontrer en fin de matinée le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
10h19: La responsable régionale du CRIF dénonce une «idéologie mortifère»
Nicole Yardeni, responsable régionale du CRIF à Toulouse, a dénoncé une «idéologie mortifère» en évoquant les thèses djihadistes dont se réclame le suspect.
10h17: Hollande suit «attentivement» l'opération
François Hollande «suit attentivement, minute par minute, l'opération en cours pour maîtriser l'auteur présumé des tueries de Toulouse et Montauban», a indiqué à l'AFP son directeur de la communication, Manuel Valls. Le candidat socialiste à la présidentielle aura l'occasion de s'«exprimer dans la journée» sur le sujet, a-t-il ajouté.
10h15: Jean-Louis Borloo veut éviter «amalgames» et «stigmatisation»
Le président du Parti radical a indiqué que «l'acte terroriste d'un homme isolé n'est en aucun cas l'expression des membres de notre communauté nationale, quelles que soient leur origines et leurs religions». L'ancien ministre salue également l'«efficacité de la police nationale et le courage des forces de l'ordre, notamment des hommes du Raid».
10h11: Une voisine du suspect témoigne
Une voisine de l'immeuble raconte au Plus la situation de l'intérieur. «La police est devant l'immeuble, ils sont prêts à tirer. Je ne vois rien, mais j'entends les coups de feu. J'ai très très peur. Ce que je redoute, c'est surtout la bombe. J'y pense depuis tout à l'heure, parce qu'il n'y a aucune raison qu'il ne fasse pas tout sauter. Il a tué des enfants de 3 ou 4 ans, alors il s'en fiche… (...) Quand il sera arrêté, ce ne sera pas fini. Il n'a pas agi seul, c'est sûr. Tant que tout le monde ne sera pas arrêté, j'aurai peur.»
10h07: Le concessionnaire Yamaha confirme sa participation à l'enquête
France TV Info a contacté le concessionnaire Yamaha, qui a confirmé qu’il avait participé à l’enquête dans la recherche du tueur, et qu'il avait été alerté par le demande de retrait du traqueur de son T-Max. «Retirer ce dispositif anti-vol est une opération très rarement demandée selon lui: "On les monte mais on les retire jamais". Très prudent, le concessionnaire souhaite "ne pas donner de détail" dans l’attente de la fin de l’enquête. "On a fait notre devoir de citoyen"», a-t-il indiqué au site.
10h: Plus d'informations sur le négociateur
Le négociateur est un policier appartenant notamment au Raid, «formé spécialement pour calmer et communiquer avec ce genre d’individus», a indiqué Cédric Delage, de l'Unsa Police, à notre journaliste sur place.
9h56: Les représentants des communautés religieuses arrivent à l'Elysée
Mohamed Moussaoui, président du CFCM, et Richard Pasquier celui du Crif, sont arrivés ensemble à pied, dans la cour de l'Elysée. «Il est exclu de faire l'amalgame entre l'islamisme radical et l'islam de France», a indiqué Richard Pasquier. «Parmi les ennemis de cet homme (le tueur, ndr), il y a les musulmans de France. Il faut éviter toute complaisance à l'égard de cette mouvance qui représente un danger pour toutes nos valeurs.»
Mohamed Moussaoui a indiqiqué que «les musulmans de France sont offensés par (des actes) en contradiction totale avec l'islam». «J'appelle les musulmans a être vigilants et à dénoncer et condamner (les mouvances radicales)», a-t-il ajouté. «Ce sont des terroristes, des criminels, il faut les traîter commes tels.»
Peu après, leGrand Rabbin de France, Gilles Bernheim, et le recteur de la Grande mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, sont arrivés ensemble.
9h48: De la poudre chez le frère du suspect
De l'explosif a été retrouvé chez le frère du suspect, interpellé ce mercredi matin. Selon les informations recueillies par Europe 1, cet explosif est de la poudre. La poudre, assemblée à des clous ou de la ferraille pour faire un maximum de dégâts, a été utilisée lors d'attentats islamistes en France il y une quinzaine d'années.
9h42: François Bayrou parle de «germes explosifs» dans la société française
L'affaire de Toulouse pose «la question de la sécurité» et de «l'état de la société française dans laquelle il y a des germes explosifs», a relevé le candidat MoDem à la présidentielle sur France Info. François Bayrou a déploré aussi «la facilité avec laquelle on peut faire entrer par exemple des armes sur le territoire. Tout cela mérite que l'on y réfléchisse tous ensemble», a-t-il ajouté.
«Dans la société française, il y a beaucoup de risques de dangers de violences, de radicalité (...) avec le risque d'importer dans la société française des conflits, des affrontements et des guerres qui nous sont étrangers ou qui devraient nous être étrangers», a-t-il poursuivi. «Nous (les politiques) avons la charge de faire vivre une société républicaine dans laquelle on ne laisse pas entrer ces affrontements-là.»
9h40: Les habitants toujours bloqués dans l'immeuble
Eric, le père de Cédric, qui vit au premier étage de l'immeuble assiégé, a confirmé à notre journaliste sur place que le suspect habitait bien au rez-de-chaussée de cet immeuble de 4 étages, et que les habitants sont toujours bloqués à l'intérieur. «Je me fiche de savoir ce qu'ils vont faire du suspect, je veux juste que mon fils s'en sorte», a indiqué le père.
9h38: La rédactrice en chef de France 24 raconte sa discussion avec le suspect
Le suspect a appelé Ebba Kalondo, rédactrice en chef à France 24. Elle a raconté la teneur de la conversation dans le direct de France 24. «Il a dit qu'il était en connection avec Al-Qaida, que ce qu'il avait fait n'était que le début [d'une importante campagne terroriste]. Il a expliqué qu'il était contre la loi sur le voile [entrée en vigueur en avril 2011] et luttait contre la participation française aux opérations de l'Otan en Afghanistan. "Les juifs ont tué nos frères et nos sœurs en Palestine", a-t-il ajouté.»
«L'homme était calme, parlait bien. Il disait qu'il avait envie d'être entendu. Il m'a aussi affirmé qu'il avait filmé tous les assassinats, il a dit que les vidéos seraient mises en ligne.»
9h37: Le suspect identifié
Il s'agit de Mohamed M., 24 ans, Français d'origine algérienne, a-t-on appris de source proche de l'enquête. Il a déjà été arrêté fin 2010, à Kandahar, en Afghanistan, pour des faits de droit commun, selon une autre source proche de l'enquête. Ce Français est «quelqu'un qui a des attaches avec des personnes qui se réclament du salafisme et du jihadisme», et a effectué «des séjours en Afghanistan et au Pakistan par le passé», a déclaré à Toulouse le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant.
9h29: «Un soulagement pour l'ensemble des Toulousains», selon Pierre Cohen, le maire de Toulouse
9h24: Début des funérailles des victimes à Jérusalem
Les familles, le ministre des Affaires Etrangères Alain Juppé, et le président de la Knesset, le parlement israélien, Reuven Rivlin, mais aussi de nombreux franco-israéliens assistent aux obsèques. Un millier de personnes est sur place. Les obsèques se déroulent au plus grand cimetière de Jérusalem, Har Hamenouhot (Mont du repos), dans le quartier de Givat Shaoul, à l'entrée de la ville.
9h23: Les détonations dûes au service de déminage
Selon RTL, les deux détonations entendues plus tôt ne sont pas des coups de feu, mais il s'agit des services du déminage qui ont ouvert un véhicule suspect.
9h21: «Notre souci est d'interpeller» le suspect «vivant», affirme Claude Guéant
Le ministre de l'Intérieur a déclaré sur BFM TV: «Notre souci principal c'est de l'interpeller et de l'interpeller dans des conditions telles que nous puissions le présenter à la justice», a dit Claude Guéant. «Notre souci c'est bien sûr de l'interpeller vivant. Il y va du bon fonctionnent de la justice. C'est un impératif pour nous», a ajouté le ministre.
9h20: Claude Guéant revient sur l'enquête
Le ministre de l'Intérieur a confirmé que l'«assaut faite suite à la mise en vente d’une moto en ligne», et a «une adresse IP qui a attiré l’attention des enquêteurs, correspondant à la mère du suspect qui était sous surveillance de la DCRI. Ce rapprochement a été fait dans l’après-midi de lundi. A partir de là l’enquête a pris un tournant décisif. Le parquet a mis sur écoute des membres de la famille. Hier (mardi) il a été décidé dans l’après-midi de l’interpeller, la décision a été confirmée à minuit et tentée à 3h10 du matin.»
Claude Guéant a indiqué que le suspect «avait déjà commis plusieurs infractions dont certaines avec violences sur le territoire national», et que «son frère interpellé a des convictions radicales lui aussi.»
«L’enquête ne se limite pas à l’interpellation de l’individu et à la garde à vue de membres de sa famille. Il faut travailler aux connexions qu’il peut avoir avec d’autres personnes» avant de lever le niveau écarlate de Vigipirate, a encore ajouté le ministre.
9h15: Une revendication cette nuit à France 24
Une journaliste de France 24 a reçu vers 1h ce mercredi un appel de revendication d'un homme se présentant comme le suspect des tueries de Montauban et de Toulouse, pris très au sérieux par les enquêteurs, a-t-on appris de source proche du dossier. «La rédactrice en chef de France 24 a été entendue cette nuit. Il y a des éléments qui collent», «assez précis» même si «c'est encore à vérifier», a indiqué cette source précisant que l'appel avait duré «onze minutes». La journaliste qui a reçu l'appel et n'était pas joignable dans l'immédiat, s'est immédiatement mise en relation avec les autorités.
9h13: Nicolas Sarkozy va se rendre sur place ce mercredi pour rencontrer les enquêteurs
Le chef de l'Etat a prévu de s'exprimer à l'issue de sa rencontre avec les communautés religieuses, qui devrait avoir lieu vers 10h, après un rapide Conseil des ministres.
9h11: Les communautés religieuses reçues ce mercredi à l'Elysée
Les représentants des communautés religieuses vont êtres reçues ce mercredi à l'Elysée, a déclaré sur iTélé le recteur de la Grande mosquée de Paris, Dalil Boubakeur. «Je viens d'être invité à me présenter à l'Elysée pour une réunion des différents cultes autour du président de la République que nous avons rencontré mardi et qui semblait nous prier de rester toujours sur le qui-vive», a déclaré Dalil Boubakeur. Il a ensuite précisé à l'AFP que cette réunion n'était pas prévue à 9h30 comme indiqué sur iTélé mais «après le Conseil des ministres».
9h07: Le suspect ne s'était en rien signalé dans le passé, selon Gérard Longuet
Le ministre de la Défense a assuré sur RTL que le suspect «ne s'était en rien signalé, d'une façon ou d'une autre», a précisé Gérard Longuet.
9h05: Deux détonations ont été entendues
9h03: Le suspect pourrait se rendre dans l'après-midi, selon Guéant
Interviewé sur BFM TV, le ministre de l'Intérieur Claude Guéant a indiqué que le suspect avait jeté un Colt 45 par la fenêtre en échange d'un moyen de communication, et qu'il affirmait être en possession d'une Kalachnikov, d'un Uzi, et de plusieurs armes de poing. Le forcené aurait affirmé vouloir se rendre dans l'après-midi.
8h58: «Il semblerait» que le suspect «ne veuille pas se rendre», selon le Crif
«"Il semblerait» que le suspect «ne veuille pas se rendre», a déclaré Marc Stzulman, secrétaire général du Conseil représentatif des Institutions juives de France (Crif) de Midi-Pyrénées. Il venait d'être reçu par le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant. A 8h30, des sources proches de l'enquête ont confirmé à l'AFP que l'opération était toujours en cours et que l'homme de 24 ans soupçonné d'être l'auteur des tueries de Montauban et de Toulouse était toujours retranché au premier étage d'un petit immeuble du quartier toulousain de la Côte Pavée.
8h55: Sur France Info, une voisine de l'immeuble témoigne
«Il faut nous faire sortir d'ici, il faut venir nous chercher», implore-t-elle, cloîtrée chez elle et terrorisée, alors que l'opération du Raid dure depuis trois heures dans le quartier de la Côte Pavée.
8h52: Le père d'un des militaires témoigne
Le père du para Abel Chennouf, l'un des trois jeunes militaires du 17e Régiment de génie parachutiste (RGP) abattus par le tueur à scooter, a témoigné sur RTL de son «soulagement». Répondant à une question sur la peine à laquelle devrait être condamné le tueur, il a affirmé: «3 ans, 30 ans, je m'en fiche. Ca ne ramènera pas mon fils, ni les enfants tués à Toulouse.»
«Ce qui m'intéresse c'est ce qu'il va dire ce monstre, cet assassin, moi je ne prends pas de pincettes, c'est un assassin! On va le mettre sur la place publique? On va le bruler? Ca ramènera mon fils? Ca ramènera les trois enfants? La justice fait ce qu'elle veut maintenant, moi je voulais juste comprendre...maintenant j'apprend que c'est Al-Qaida. Il a quoi à voire avec Al-Qaida mon fils?»
8h49: Marine Le Pen réclame la «guerre» contre les fondamentalistes
La candidate frontiste à la présidentielle a réclamé la guerre contre les fondamentalistes et affirmé que la France payait le prix de son engagement militaire en Afghanistan. «Au-delà du soulagement, il faut aujourd'hui poser les questions politiques», a dit sur i>télé la candidate FN, qui doit participer dans la journée à Montauban à une cérémonie en l'honneur des militaires victimes du tueur.
«Je crois que le risque fondamentaliste a été sous-estimé dans notre pays, que des groupes politico-religieux se développent face à un certain laxisme», a-t-elle ajouté. «Il faut maintenant mener cette guerre contre ces groupes politico-religieux fondamentalistes qui tuent nos enfants, qui tuent nos enfants chrétiens, nos jeunes hommes chrétiens, nos jeunes hommes musulmans et les enfants juifs il y a deux jours», a-t-elle ajouté.
8h47: Les corps des victimes préparés en vertu du rite juif
Les dépouilles des quatre victimes juives arrivées en Israël tôt ce mercredi matin ont été préparées en vertu du rite juif pour leur inhumation. Ils ont été enveloppés dans un tissu traditionnel bleu et blanc pour le rabbin et ses deux fils, dans un linceul bleu marine brodé de l'étoile de David pour la petite fille.
8h46: «Un soulagement indiscutable» pour Robert Badinter
L'ancien ministre de la justice a commenté sur Europe 1 l'opération en cours. «C'est un suspect, nous allons voir ce qui va se passer. Mais c'est un soulagement indiscutable», a-t-il estimé. «On doit des félicitations à l'action du RAID, toujours courageuse», a-t-il ajouté. Robert Badinter a par ailleurs demandé qu'il n'y ait «pas d'amalgame» et qu'on «respecte les musulmans de France».
8h45: La marche de dimanche annulée?
«Nous avions prévu une manifestation dimanche avec nos amis musulmans. Nous allons sûrement l’annuler. Car elle n’a plus lieu d’être. Mais notre solidarité est intacte», a déclaré au Figaro le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), Richard Pasquier.
8h43: Dalil Boubakeur appelle à ne pas faire «d'amalgame» entre l'affaire de Toulouse et la religion musulmane
Le recteur de la Grande mosquée de Paris a estimé sur iTélé qu'il fallait se garder de tout «amalgame entre la religion musulmane» et le suspect. Il ne faut «pas d'amalgame entre la religion musulmane à 99% pacifique, citoyenne, responsable, non violente et tout à fait intégrée dans notre pays et puis ces mini-petites franges de gens décidés à faire un mal atroce», a déclaré Dalil Boubakeur.
8h42: «Immense soulagement» pour la maire UMP de Montauban
Brigitte Barrèges a confié sur Europe 1 son «immense soulagement». La maire UMP de Montauban apprécie de pouvoir vivre cette journée «dans le recueillement et non dans la crainte comme nous l'étions depuis deux jours».
8h40: Le suspect a déjà été arrêté à Kandahar, en Afghanistan, pour des faits de droits communs, affirme à l'AFP une source proche de l'enquête
8h38: «Répondre par plus de démocratie»
«La haine intégriste et antisémite a tué à Toulouse et Montauban. À ceux qui veulent tuer la démocratie, il faut répondre par plus de démocratie», affirme David Assouline, sénateur de Paris et secrétaire national à la communication et à la mobilisation au Parti Socialiste.
8h36: 300 policiers sur place
Selon Didier Martinez, du syndicat Unité SGP Police, interrogé par notre journaliste sur place, 300 policiers sont sur place.
8h32: Les corps des victimes vont être inhumées à Jérusalem
L'avion transportant les dépouilles des quatre victimes de la fusillade de lundi à Toulouse est arrivé tôt ce mercredi matin en Israël, a-t-on appris de source aéroportuaire. L'avion de la compagnie israélienne El Al, à bord duquel ont pris place une cinquantaine de proches des victimes ainsi que le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé, a atterri peu après 5h45 locales (4h45 à Paris) à l'aéroport international de Tel Aviv. Un photographe de l'AFP a ensuite vu des ambulances sortir de l'aéroport Ben Gourion.
Les dépouilles des trois enfants et de l'enseignant juifs froidement assassinés lundi à Toulouse doivent être inhumés à partir de 10h (9h à Paris) au plus grand cimetière de Jérusalem, Har Hamenouhot (Mont du repos), dans le quartier de Givat Shaoul, à l'entrée de la ville. Les quatre cercueils avaient été acheminés hier après-midi depuis Toulouse jusqu'à l'aéroport de Roissy, par un avion affrété par le ministère français de la Défense.
A Toulouse, à l'école juive Ozar Hatorah, les familles ont appris l'opération du Raid, et vont suivre les funérailles en Israël.
8h30: «Toulouse peut reprendre une vie normale», selon Guéant
Marc Stzulman, secrétaire général du Crif Midi-Pyrénée, a pu passer le premier barrage de police pour aller voir Claude Guéant, qui lui a dit que «Toulouse peut se réveiller tranquillement aujourd'hui, et reprendre une vie normale», rapporte notre journaliste sur place.
8h28: Israël se félicite de «l'action rapide» française
Le vice-ministre israélien des Affaires étrangères, Danny Ayalon, s'est félicité de l'action rapide de la police française dans l'enquête sur la tuerie de Toulouse, dans une interview à la radio publique israélienne. «J'espère que le ou les criminels seront rapidement jugés. Nos services de renseignements coopèrent avec ceux de la France», a-t-il ajouté.
8h26: L'immeuble va être évacué, selon RTL.
8h24: Enquête
Les enquêteurs sont remontés au suspect grâce à l'adresse IP de l'ordinateur de son frère. Un rendez-vous donné à la première victime en réponse à une petite annonce diffusée sur Internet pour la vente d'une moto figurait parmi les pistes examinées par la police. Habillé en civil, le parachutiste Imad Ibn Ziaten, 30 ans, avait été tué d'une balle dans la tête le 11 mars à Toulouse.
8h20: Sarkozy en contact tout la nuit avec Guéant
Le président Nicolas Sarkozy a été en contact toute la nuit avec son ministre de l'Intérieur, sur les derniers développements de l'enquête sur le tueur de Toulouse, a-t-on appris ce mercredi auprès de l'Elysée.
Le chef de l'Etat doit participer ce matin au Conseil des ministres, comme tous les mercredis, cette réunion devant être sans doute plus courte que d'habitude, selon l'Elysée.
8h16: «Un immense soulagement» pour le responsable du Crif régional
Marc Sztulman, le secrétaire général du Crif de Midi-Pyrénées, a fait part de son «immense soulagement» après l'identification du meurtrier présumé de sept personnes à Toulouse et Montauban, qui est cerné par la police dans un immeuble de Toulouse.
8h11: 20.000 dossiers de soldats examinés pendant l'enquête, affirme Gérard Longuet
Le ministre de la Défense a indiqué ce matin sur RTL qu'au cours de l'enquête sur les tueries de Toulouse et Montauban,«Nous avons regardé 20.000 dossiers de soldats. La première idée était: peut-être une vengeance, peut-être une rancune».
«Les informations liées au jihad ont été également épluchées. C'est le croisement des informations liées à ce que nous pouvons connaître et le travail d'examen des fichiers des adresses Internet des interlocuteurs de la première victime qui a permis de se rapprocher», selon lui. Des morts auraient-ils pu être évités? «Je ne le pense pas, sauf à transformer la France en Etat policier», a répondu le ministre.
8h05: Les enquêteurs ont suivi la piste du scooter
Quand ils ont su que le tueur se déplaçait sur un puissant scooter TMax 530, les enquêteurs se sont rendus dans une concession Yamaha de la région. Ils ont appris que quelques jours plus tôt, «quelqu'un était venu pour demander comment défaire le traqueur», une puce permettant de géolocaliser l'engin en cas de vol, indique une source proche de l'enquête.
07h58: Un second frère interpellé par la police
Selon une source policière, le second frère du suspect s'est présenté de lui-même aux forces de police.
07h51: «Même mon épouse appréhendait de sortir»
Un habitant du quartier, par ailleurs militaire, a confié à un journaliste de 20 Minutes sur place son sentiment, se disant rassuré que le suspect ait été localisé mais troublé qu'il ait vécu à côté de chez lui, d'autant qu'une caserne de militaires se situe à une centaine de mètres. «Ces derniers jours au travail, c'était apocalyptique», témoigne le militaire. «Il y avait beaucoup de pression. Même mon épouse appréhendait de sortir.»
07h45: Les voisins du suspect témoignent
Les voisins du tueur présumé, choqués, racontent comment, brutalement réveillés par des coups de feu vers 3h cette nuit, ils ont tout de suite compris le lien avec les tueries de Montauban et de Toulouse: «C'est bluffant de savoir qu'il était à côté, peut-être je l'ai croisé, peut-être je lui ai dit bonjour, c'est complètement surréaliste», confie une jeune femme. «Pour moi c'était inimaginable de penser qu'il était dans le quartier. J'ai entendu des échanges de coups de feu et tout de suite j'ai pensé au tueur en série» raconte Roland, 55 ans, qui vient de sortir du périmètre pour partir au travail.
7h20: Les policiers ont bouclé un vaste périmètre
(W.MOLINIE/20MINUTES)
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07h08: Deux ou trois policiers ont été légèrement blessés
Au moins cinq ou six coups de feu ont été tirés pendant les négociations, et au moins deux agents des forces de l'ordre ont été légèrement blessés. Plusieurs ambulances sont arrivées sur les lieux.
07h03: Le suspect connu pour ses voyages en Afghanistan et au Pakistan
Le suspect, toujours retranché chez lui dans le quartier résidentiel de la Côte pavée à Toulouse, était connu des services de renseignement pour être «passé» en Afghanistan et au Pakistan dans le passé, a indiqué Claude Guéant, qui a précisé que le suspect avait «des attaches avec des personnes qui se réclament du salafisme et du jihadisme». La DCRI se serait intéressée à son cas dès la tuerie de Montauban.
6h50: Le frère du suspect interpellé
Le ministre de l'Intérieur, présent à Toulouse, a précisé que le frère a été interpellé.
6h40: Plusieurs opérations en cours à Toulouse
Lors d'une intervention distincte devant la presse, le procureur de Toulouse et le responsable de la section antiterroriste du parquet de Paris, chargé de l'enquête, ont précisé que plusieurs opérations étaient en cours dans l'agglomération toulousaine. Le principal suspect est un homme âgé de 24 ans connu des services de police, ont-ils ajouté.
6h30: «Venger les enfants palestiniens»
Selon Claude Guéant, l'homme a dit qu'il voulait «venger les enfants palestiniens» et a également dénoncé l'engagement français en Afghanistan. «L'individu parle beaucoup. Il se revendique être un moudjahidine, d'appartenir à Al-Qaida. Il dit avoir voulu venger les enfants palestiniens en même temps que d'avoir voulu s'en prendre à l'armée française», a déclaré le ministre de l'Intérieur.
6h20: La mère du suspect se trouve sur les lieux
Après avoir quitté son quartier du Mirail pour être amenée sur les lieux, elle a refusé de négocier avec son fils, déplorant son manque d'influence sur lui.
6h10: L'homme se revendique d'Al-Qaida
L'homme se revendique d'Al-Qaida, a dit le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant.
5h55: Au moins un homme retranché
Les forces de sécurité mènent l'assaut contre une habitation d'une zone résidentielle de Toulouse où s'est retranché au moins un homme. «L'assaut est en train d'être mené. Un troisième fonctionnaire de police a été très légèrement blessé», a-t-elle ajouté. «Tous les effectifs disponibles tiennent le quartier.»
INFO 20MINUTES - Recalée des signatures, la candidate é...