1
JEAN XXIII & VATICAN II
SOUS LES FEUX DE LA PENTECOTE LUCIFERIENNE
"
Le plus terrible chĂątiment
du péché en cette vie,
est lorsque Dieu permet que le pĂ©cheur tombe en beaucoup dâautres dĂ©sordres,
en lui
retirant
les
grùces spéciales
que lâon appelle
de préservation
".
Dupont, L. I, méd. 18, § II, 2°.
Ăcrit en janvier 1985, par les demoiselles Lebaindre et Grandjean
1
, ce texte, malheureusement, nâa circulĂ© que
dans un milieu restreint. Depuis, la rĂ©flexion sur lâĂ©vĂ©nement du Concile a beaucoup avancĂ© et de nombreux docu-
ments nous ont permis de mieux comprendre ce qui sâest passĂ©. Monseigneur Tissier de Maillerais, dans son dis-
cours fameux des ordinations du 27 juin 2002 Ă EcĂŽne, a le mieux synthĂ©tisĂ© lâaffaire du Concile :
une secte gnostique a Ă©clipsĂ© lâEglise, usurpant tout, pour imposer une nouvelle religion.
Oui, il sâest passĂ© quelque chose de trĂšs trĂšs grave au dĂ©but du Concile. Et comme ce document lâexplique et le
prouve, Dieu a permis par une juste justice que tous soient
aveuglés
. Vatican II est un
chĂątiment
, chĂątiment des
péchés des clercs qui, depuis la mort de saint Pie X, ne croyaient plus au démon, ne savaient plus ses projets, ne
combattaient plus ses troupes, ne veillaient plus, laissaient lâerreur tout envahir, Ă©dulcoraient la vĂ©ritĂ©, dormant
paisiblement pendant que les ennemis investissaient la maison. La conséquence fut terrible : Dieu permit que TOUS
apostasient et une hiérarchie parallÚle gnostique imposa son pouvoir avec insolence, violence,
détruisant tout
.
Ils Ă©taient docteurs en VĂ©ritĂ©, ils connaissaient la vĂ©ritĂ©, ils lâavaient enseignĂ©e, et pourtant !
Comment tombĂšrent-ils dans les piĂšges sataniques de la libertĂ© religieuse, de lâĆcumĂ©nisme, du ralliement au
monde, de la destruction des sacrements, des catĂ©chismes, du droit canon, de lâinversion de la grille amis-ennemis,
etc. etc. ?
Allant contre la vérité connue, ils firent le péché irrémissible contre le Saint-Esprit et depuis, aprÚs avoir fait
le pire des blasphÚmes contre le premier commandement, aprÚs avoir fait de nombreux péchés mortels contre la
Foi, ils ne sont plus en Ă©tat de grĂące,
ils vivent en état de péché mortel
, sans mĂȘme la volontĂ© et encore moins
quarante ans aprĂšs, la possibilitĂ© dâen ĂȘtre absous. AbandonnĂ©s de Dieu qui leur a
retiré les grùces spéciales de
préservation
, ils sont comme des astres morts errants.
En relisant le vénérable Holzhauser, on voit que tout fut annoncé : les péchés méritant le chùtiment, le chùti-
ment lui-mĂȘme, et la sentence : "tu as le nom de vivant, mais tu es mort".
Pour nous aujourdâhui ce texte est une leçon, car lâanalyse du travail satanique des Illuminati, dont les rĂ©sultats
sont palpables, indiscutables, nous permet de comprendre que
le mĂȘme plan ennemi recommence dans les milieux
de la Tradition.
Des hiérarchies parallÚles, liées à des groupes lucifériens, des travaux occultes, un manque de surveillance et de
sanction contre les esprits faux, leur promotion à des postes clefs, attaquent la vérité connue, ruinent la Foi, dé-
truisent de lâintĂ©rieur les familles qui voudraient garder la Foi, et ont dĂ©jĂ engendrĂ© lâapostasie de beaucoup. Les
ralliĂ©s sont presque tous dâanciens fidĂšles de la Tradition.
Le dernier livre de lâabbĂ© CĂ©lier
2
, lâArsĂšne Lupin de la tradition, qui sous le pseudonyme de Paul Sernine attaque
la vérité connue, est une moquerie de la gnose, pour mieux laisser les gnostiques faire leur travail de sape. La publi-
cation de ce livre, sous lâĆil bienveillant de ses supĂ©rieurs, dĂ©montre Ă tous leur incompĂ©tence, leur lĂ©thargie, leur
manque de courage ; ne nous Ă©tonnons pas si demain un chĂątiment terrible arrive.
Professeur de philosophie au cours scandaleux connu par
Le Dieu mortel,
livre qui aurait mérité le pilon, il fit
pire depuis. Pendant dix ans comme directeur de la revue
Fideliter
et des Ă©ditions Clovis, il ne cita jamais les au-
teurs antilibĂ©raux, nâen diffusa aucun, et au contraire se lia Ă ceux qui les combattaient. Au lieu de former de vrais
chrétiens, de les armer pour la défense de leur Foi, il les déforme par des articles inutiles ou insignifiants. Avec
son ami de Tanouarn, de quel camp sont-il ? Pour qui travaillent-il ?
Nihil novi sub sole.
On ne se moque pas de Dieu. TrÚs sainte Vierge Marie, protégez-nous de ces
menteurs
, de
ces
pervers
, de ces
hypocrites
, de ces
blasphémateurs
, de ces
mercenaires de Satan
. Nous les craignons plus, eux
qui tuent les Ăąmes, que ceux qui tuent les corps.
Louis-Hubert Remy, 30 novembre 2003,
en la fĂȘte de saint AndrĂ©, celui qui fut le premier Ă dire : "Nous avons trouvĂ© le Messie" .
1
Qui signent, José Michaël, ou Phazaël, ou Yaël de Sainte Marie, ou ici Georges Lacordelle. Lire,
Le délire sacré,
disponible.
Formées par le PÚre Catry, (qui aura pour pseudonymes, Michaël, Daniel Jacob ou J.M. Jourdan), leurs écrits mériteraient une
plus large diffusion, en particulier
LâEglise occultĂ©e.
Nous ferons connaĂźtre au plus tĂŽt,
Satan dans lâEglise.
2
La paille et le sycomore.
2
"Dans un siĂšcle - disaient les Actes de la Haute Vente des Carbonari (que Pie IX a fait publier) - les Ă©vĂȘques et les
clercs penseront marcher derriĂšre la banniĂšre des clefs de Saint-Pierre alors quâILS SUIVRONT NOTRE ĂTENDARD".
Infiltrations maçonniques dans lâEglise, abbĂ© E. BARBIER.
"Notre complot sera dévoilé, les nations se retourneront contre nous
...et notre domination sur eux ne sera jamais réalisée" Le luciférien PIKE.
"Un jour viendra oĂč un pape inspirĂ© du Saint-Esprit dĂ©clarera que toutes les excommunications sont levĂ©es,
que tous les anathĂšmes sont rĂ©tractĂ©s, que tous les chrĂ©tiens sont unis Ă lâEglise,
que les Juifs et les Musulmans sont bénis et appelés par elle ;
que tout en conservant lâunitĂ© et lâinviolabilitĂ© de son dogme, elle permet Ă tous les cultes de sâen
rapprocher par degré en embrassant tous les hommes dans la communion de son amour et de ses priÚres...
Il faut, en rĂ©pandant lâesprit de charitĂ© universelle, prĂ©parer lâavĂšnement de ce grand jubilĂ©..."
Eliphas Lévi (ex-abbé Constant), Cours de philosophie occulte, le 21 Janvier 1862.
UN TEXTE IMPORTANT DE SAINT JEAN DE LA CROIX
Au début de cet ouvrage, il est bon de rappeler ce texte si important de saint Jean de La Croix, qui doit nous guider
dans notre lutte contre lâilluminisme envahissant.
"T
OUT D
â
ABORD
,
LA PERFECTION DE LA FOI QUI DOIT REGIR L
â
AME EST AMOINDRIE
,
ET C
â
EST DEROGER GRANDEMENT A SES LOIS
QUE D
â
ADHERER AUX MANIFESTATIONS EXTRAORDINAIRES QUI SE PRODUISENT PANS LES SENS
;
COMME NOUS L
â
AVONS DIT
,
LA FOI
EST AU
-
DESSUS DE TOUS LES SENS
.
VOILA POURQUOI L
â
AME QUI NE FERME PAS LES YEUX A TOUT CE QUI LUI VIENT PAR LES SENS
S
â
ELOIGNE DU MOYEN QUI LA CONDUISAIT A L
â
UNION DIVINE
.
...C
ES COMMUNICATIONS SONT UN OBSTACLE POUR L
â
ESPRIT SI ON NE LES REJETTE PAS
,
CAR L
â
AME S
â
Y ARRETE ET L
â
ESPRIT NE
PREND PAS SON ESSOR VERS L
â
INVISIBLE
.
Lâ
AME APPORTE PEU A PEU UN SENTIMENT DE PROPRIETE A CES COMMUNICATIONS
;
ELLE NE MARCHE PAS DANS LA VOIE DU RE-
NONCEMENT ET DU DENUEMENT SPIRITUEL
.
âŠLâ
AME PERD INSENSIBLEMENT L
â
EFFET SPIRITUEL QUE CES COMMUNICATIONS CAUSENT DANS SON INTERIEUR
;
ELLE S
â
ATTA-
CHE A CE QU
â
ELLES ONT DE SENSIBLE
,
A CE QU
â
IL Y A DE MOINS IMPORTANT
âŠ
Q
UAND L
â
AME RECHERCHE CES COMMUNICATIONS
,
ELLE OUVRE LA PORTE AU DEMON
,
QUI LA TROMPERA DANS DES COMMUNI-
CATIONS SEMBLABLES QU
â
IL SAIT TRES BIEN SIMULER ET TRAVESTIR ET FAIRE PARAITRE COMME VENANT DE
DIEU.
CAR
,
IL PEUT
,
NOUS LE DIT L
â
APOTRE
,
SE TRANSFIGURER EN ANGE DE LUMIERE
.
(II
COR
.
XI
,
14).
I
L CONVIENT DONC A L
â
AME DE LES REPOUSSER LES YEUX FERMES
,
SANS EXAMINER D
â
OU ELLES PROVIENNENT
.
SANS CELA ELLE
SE PRETERA SI BIEN A CELLES DU DEMON ET LUI DONNERA A LUI
-
MEME TANT DE PRISE QUE
,
LOIN DE RECEVOIR CELLES DE
DIEU,
ELLE RECEVRAIT CELLES DU DEMON
,
ET CELLES
-
CI DEVIENDRAIENT SI NOMBREUSES QUE CELLES DE
DIEU
VENANT A CESSER
,
TOUT
CE QUI SE PASSERAIT ALORS NE SERAIT QUE L
â
ĆUVRE DU DEMON
,
SANS QUE
DIEU
Y FUT POUR RIEN
.
Câ
EST CE QUI EST ARRIVE A
BEAUCOUP D
â
AMES IMPRUDENTES ET IGNORANTES
.
E
LLES SE COMPORTAIENT AVEC TANT DE SECURITE AU MILIEU DE CES MANIFES-
TATIONS
,
QU
â
IL A ETE TRES DIFFICILE DE RAMENER UN GRAND NOMBRE D
â
ELLES A CHERCHER
DIEU
DANS LA PURETE DE LA FOI
.
BEAUCOUP D
â
ENTRE ELLES N
â
ONT MEME PU ETRE RAMENEES DANS LA BONNE VOIE
,
CAR LES ILLUSIONS DU DEMON AVAIENT PRO-
DUIT EN ELLES DE PROFONDES RACINES
.
I
L EST DONC SAGE DE FERMER LA PORTE A TOUTES CES MANIFESTATIONS ET DE LES REJETER TOUTES
...
QUAND L
â
AME LES RE-
JETTE ET Y EST OPPOSEE LE DEMON
,
VOYANT QU
â
IL NE PEUT PLUS LUI NUIRE
,
CESSE PEU A PEU SON ACTION
.
A
USSI LE DEMON EST
-
IL TRES SATISFAIT QUAND IL RENCONTRE UNE AME QUI DESIRE DES REVELATIONS OU S
â
Y PORTE
.
IL A
ALORS UNE OCCASION FACILE DE LUI SUGGERER SES ERREURS ET DE LA RETOURNER DE LA FOI AUTANT QU
â
IL LE POURRA
.
CAR
,
AINSI QUE JE L
â
AI DIT
,
CETTE AME QUI DESIRE LES REVELATIONS SE MET DANS UNE DISPOSITION TRES CONTRAIRE A LA FOI ET S
â
AT-
TIRE BEAUCOUP DE TENTATIONS ET DE DANGERS
".
LA MONTĂE DU CARMEL, livre Il, ch. 10.
LA REALISATION DES DESSEINS DE LUCIFER PAR LE MOYEN DâUN PAPE ET DâUN CONCILE
Les desseins de Lucifer ne visent rien moins que lâentiĂšre possession du monde. Et cette possession vise en tout
premier lieu lâEglise Catholique Romaine, la grande Ennemie, la seule Ennemie. Tout le reste du monde en effet, tombe
comme un fruit trop mĂ»r, lorsque lâEglise nâest plus la LumiĂšre des Nations, la Gardienne de la VĂ©ritĂ©, la Source de la
CharitĂ©, lorsque lâEglise nâest plus celle qui apporte Ă la terre lâEspĂ©rance !
Il ne faut donc pas sâĂ©tonner que lâĂpouse du Christ soit lâobjet dâun complot ourdi par les suppĂŽts de Satan, les reli-
gieux de Lucifer, autrement dit, ceux qui peuplent les Sociétés secrÚtes, les Congrégations initiatiques, tous ceux qui se
rangent sous lâappellation gĂ©nĂ©rale de Contre-Eglise. Ăcoutons parler un franc-maçon :
"Le 15 janvier 1881, Le Journal de GenĂšve publiait une conversation de son correspondant Ă Paris avec lâun des
chefs de la majoritĂ© franc-maçonne qui dominait alors comme aujourdâhui la Chambre des DĂ©putĂ©s. Il disait : "Au fond
de tout cela, il y a une inspiration dominante, un plan arrĂȘtĂ© et mĂ©thodique, qui se dĂ©roule avec plus ou moins dâordre,
de retard, mais avec une logique invincible. Ce que nous faisons, câest le siĂšge en rĂšgle du catholicisme romain
...nous voulons le faire capituler ou le briser. Nous savons oĂč sont ses forces vives, et câest lĂ que nous voulons lâat-
teindre". (Cité par Mgr Delassus dans La conjuration antichrétienne).
3
Bien des textes de ce genre seraient Ă citer. Il ne fait pas de doute que lâEglise, comme son Ăpoux Divin, est appelĂ©e
Ă ĂȘtre crucifiĂ©e, et crucifiĂ©e par les hĂ©ritiers de ceux Ă qui Notre-Seigneur a dit : "Vous avez pour pĂšre le diable".
Mais pour que la conjuration Franc-maçonnique pût aboutir (dans la mesure permise par DIEU, et grande est cette
mesure), il fallait nécessairement provoquer un "événement-choc" en vue de tout remettre en question. On a entendu
prononcer la formule fameuse : "Eglise, que dis-tu de toi-mĂȘme ?".
Psychologiquement, le moyen de "lâĂ©vĂ©nement-choc" est trĂšs fort, si fort mĂȘme quâil peut entraĂźner une vĂ©ritable sub-
version (= ce qui était au-dessus passe au-dessous et réciproquement). Il suffit par la suite de créer les conditions favo-
rables pour que le virus inoculé (celui de la gnose judéo-maçonnique) parvienne à se développer : matraquage et recy-
clage rĂ©ussissent Ă merveille ! Il ne reste plus alors quâĂ engendrer la plus extrĂȘme confusion pour dĂ©router les esprits
sourcilleux, et enfin constituer une hiĂ©rarchie parallĂšle entraĂźnant la victoire dĂ©finitive : câest ce Ă quoi nous assistons ! ...
LâĂ©vĂ©nement-choc rĂȘvĂ© depuis longtemps par la Contre-Eglise a Ă©tĂ© le Concile Vatican II. Il est aisĂ© de se rendre
compte que le projet de ce Concile a hantĂ© les esprits des ennemis de lâEglise du Christ :
"Je crois, dit le prĂȘtre lucifĂ©rien Roca, que le culte divin tel que le rĂšglent la liturgie, le cĂ©rĂ©monial, le rituel et les
prĂ©ceptes de lâEglise romaine, subira prochainement dans un Concile ĆcumĂ©nique, une transformation (comprenons :
une démolition), qui, tout en lui rendant la vénérable simplicité (comprenons le dépouillement de ce qui fait la beauté,
la majestĂ© du culte rendu Ă DIEU au sein de lâĂglise) de lâĂąge dâor apostolique, le mettra en harmonie avec lâĂ©tat nou-
veau de la conscience et de la civilisation moderne (comprenons la mise en harmonie avec la conscience et la civilisa-
tion de la Contre-Eglise). (LâabbĂ© Gabriel, citĂ© par Virion, MystĂšre dâiniquitĂ©, p. 33)
Et encore, de ce mĂȘme personnage :
"Il en ressortira (du Concile ĆcumĂ©nique) une chose qui fera la stupĂ©faction du monde et qui jettera ce monde Ă
genoux devant son rĂ©dempteur (il sâagit du nouveau rĂ©dempteur, celui de lâEnfer). Cette chose sera la dĂ©monstration
de lâaccord parfait entre lâidĂ©alitĂ© de la civilisation moderne et lâidĂ©alitĂ© du Christ et de Son Ăvangile (comprenons :
lâaccord parfait entre la Contre-Eglise et lâEglise catholique romaine).
"Ce sera la consĂ©cration du Nouvel Ordre Social (comprenons : lâordre nouveau du monde nouveau de la Contre-
Eglise) et le baptĂȘme solennel de la civilisation moderne (comprenons le baptĂȘme donnĂ© par lâĂglise Ă la civilisation
diabolique de la Franc-maçonnerie)".
En 1910, le Rose-Croix (adepte de la SociĂ©tĂ© secrĂšte rosicrucienne qui revĂȘt des apparences catholiques) Rudolph
Steiner, fondateur de la Société anthroposophique, écrivait de façon claire et nette :
"Nous avons besoin dâun Concile et dâun Pape qui le convoque".
Retenons bien lâexpression "Nous avons besoin..." Elle nous montre clairement, que pour investir lâEglise de maniĂšre
Ă la conduire au Golgotha, les hordes sataniques voulaient un certain Concile et un certain Pape inconscient du danger,
pour le convoquer.
Les ondes sataniques, une fois mises en route, ont couru Ă travers le Milieu catholique. Quelques personnages les ont
captĂ©es, et ainsi ont pu transmettre au Cardinal Roncalli le "divin message" relatif au futur "Papeâ"quâil devait ĂȘtre et au
futur Concile quâil devait convoquer. A son tour, ledit Cardinal - devenu âPapeâ
1
en effet - a lui-mĂȘme captĂ© les ondes rela-
tives au Concile. Et les PĂšres Conciliaires accourus Ă son appel, ont captĂ© toutes sortes dâinspirations qui venaient de
lâEn-Bas et quâils ont cru venir de lâEn-Haut. Il en est rĂ©sultĂ© pour lâEglise la plus vaste "auto-dĂ©molition" (Paul VI) de
toute son histoire bimillĂ©naire, agrĂ©mentĂ©e dâune invasion dâilluminismes interprĂ©tĂ©s comme une âânouvelle PentecĂŽte",
et pour les occultes une joie dont ils nâont pu contenir lâexplosion !....
I - LâILLUMINISME DE JEAN XXIII
Comme cela lui avait Ă©tĂ© prĂ©dit le Cardinal Roncalli a Ă©tĂ© Ă©lu âPapeâ sous le nom de Jean XXIII, le 28 octobre 1958, et
il a convoqué le Concile Vatican Il le 25 janvier 1959.
On a dit et rĂ©pĂ©tĂ© que Jean XXIII a Ă©tĂ© un "Pape de transition". Lâexpression est dâune certaine maniĂšre exacte, car
elle indique le début de la "mutation" du catholicisme traditionnel en catholicisme protestantisé, en catholicisme judéo-
maçonnisĂ©. Sous un aspect de bonhomie souriante, dâun optimisme rebelle aux "prophĂštes de malheur"â, dâun pacifisme
Ă toute Ă©preuve, dâune inaltĂ©rable sĂ©rĂ©nitĂ© ... le nouveau âPapeâ a engendrĂ© une vĂ©ritable rĂ©volution "en tiare et en
chape" selon le vĆu de Nubius, chef de la Haute-Vente.
Cette rĂ©volution dĂ»e Ă un vĂ©ritable obscurcissement de lâesprit, peut sâexpliquer tout au moins en partie, par ce
que nous appellerons "lâilluminisme de Jean XXIII". De cet illuminisme, nous avons un exemple frappant dans la maniĂšre
dont "le bon Pape Jean" a reçu la rĂ©vĂ©lation de la Convocation du Concile. Ăcoutons-le :
" ...obĂ©issant Ă une voix intĂ©rieure que Nous considĂ©rons comme venue dâune impulsion supĂ©rieure (?), nous
avons jugĂ© le moment opportun pour offrir Ă lâEglise catholique et Ă toute la famille humaine un Nouveau Concile
ĆcumĂ©nique..." (Bulle HumanĂŠ Salutis)
Nous lisons dans le premier volume des Actes de Jean XXIII pour le deuxiĂšme Concile du Vatican :
1
âPapeâ signifie que ce âpapeâ est de la lignĂ©e des JEAN : Jean XXIII ; Montini Jean-Baptiste : Paul VI ; Jean-Paul I ; Jean-Paul Il.
4
"La genĂšse dâune dĂ©cision dâune telle portĂ©e (celle de la convocation du Concile) nâest pas sans mystĂšre (?). On
pourrait penser quâelle a Ă©tĂ© le fruit dâun long labeur. Bien au contraire, nous dit le Saint-PĂšre lui-mĂȘme, elle nâa pas
nĂ©cessitĂ© une rĂ©flexion prolongĂ©e, elle a Ă©tĂ© une "fleur spontanĂ©e dâun imprĂ©vu printemps" (p.45).
Plus tard lui-mĂȘme prĂ©cisera les circonstances dans lesquelles lâidĂ©e lui est venue, nĂ©e "comme une humble fleur ca-
chée dans les prés" ... En se préparant pour célébrer la cérémonie du 25 Janvier 1959, dans la basilique Saint-Paul, Sa
SaintetĂ© eut, "avec une violente intensitĂ© lâinspiration de convoquer la famille catholique..." (p. 85).
Le 24 Janvier 1960, ouvrant le Synode Romain, Ă Saint-Jean de Latran le Souverain Pontife voulut faire connaĂźtre ou-
vertement ce que jusque-lĂ , il nâavait confiĂ© quâĂ quelques-uns, comme sâil sâagissait dâun secret religieux :
"Tandis que nous étions plongés dans notre humble priÚre, nous avons ressenti, au tréfonds de notre ùme simple,
une sollicitation divine (?) en vue de lâouverture dâun Concile ĆcumĂ©nique" (p. 69).
Le motu proprio du 5 Juin 1960 scellera, par lâaccent solennel de ses premiers mots, la candide ouverture de "lâĂąme
simple" : "... nous avons retenu une inspiration du TrĂšs-Haut" (p. 93)
Nous lisons encore dans lâOsservatore Romano (Ă©dition française) du 23 Octobre 1959 sous le titre Les LaĂŻcs et le
Concile ĆcumĂ©nique, ces mots de Jean XXIII :
"Nous Ă©coutĂąmes une inspiration dont Nous sentĂźmes la spontanĂ©itĂ©, dans lâhumilitĂ© de Notre Ăąme, comme un
choc imprĂ©vu et inattenduâŠ"
Enfin dans le mĂȘme journal Ă la date du 10 Juin 1960, Jean XXIII revient Ă sa fleur de printemps :
"Nous avons considĂ©rĂ© comme un inspiration du TrĂšs-Haut (?) la pensĂ©e qui dĂ©s le dĂ©but de Notre Pontificat sâest
prĂ©sentĂ©e Ă notre esprit comme une fleur dâun printemps inattendu, celle de convoquer un Concile ĆcumĂ©nique..."
Il sâagit donc bien en ce qui concerne la convocation du Concile Vatican II, dâune intuition toute immĂ©diate, toute
spontanĂ©e, dâune "impression" pour ainsi dire ineffaçable, dâune lumiĂšre exaltante. Mais la vĂ©ritable question est de savoir
lâorigine dâune telle inspiration.
Jean XXIII, lui, nâa aucun doute (en cela il ne suit pas saint Jean de la Croix !), et câest lĂ justement que se situe son il-
luminisme : il parle dâune "sollicitation divine", dâune "inspiration du TrĂšs-Haut". Et pourtant le doute apparaĂźt lorsque lâon
considĂšre lâensemble de son Pontificat, car un grand nombre de mesures prises par lui, rejoint les projets des puis-
sances occultes qui Ă leur maniĂšre "gouvernent" lâĂglise du Christ.
II - CONSĂQUENCES DE LâOBSCURCISSEMENT DE LâESPRIT DE JEAN XXIII
A lâaurore de son Pontificat, Jean XXIII a prĂȘtĂ©, selon la rituelle exigence, le SERMENT suivant :
"Je promets de ne rien diminuer ni changer de ce qui mâa Ă©tĂ© transmis par mes vĂ©nĂ©rables prĂ©dĂ©cesseurs.
Comme leur fidĂšle disciple et successeur, je mâengage a nâadmettre aucune nouveautĂ©, mais, au contraire, Ă vĂ©-
nĂ©rer avec ferveur et Ă conserver de toutes mes forces le dĂ©pĂŽt qui mâa Ă©tĂ© confiĂ©. En consĂ©quence, quâil
sâagisse de nous ou dâun autre, nous soumettons au plus sĂ©vĂšre anathĂšme quiconque aurait la prĂ©somption
dâintroduire une nouveautĂ© quelconque qui serait opposĂ©e Ă cette tradition Ă©vangĂ©lique ou Ă lâintĂ©gritĂ© de la Foi
et de la Religion Catholique".
En dĂ©pit de ce serment, Jean XXIII sâest rĂ©vĂ©lĂ© un âpapeâ rĂ©volutionnaire :
- Deux mois aprĂšs son couronnement le nouveau âPapeâ a violĂ© la Bulle de Sixte-Quint, Postquam Verus permettant
ainsi lâenflure sans fin du nombre des Cardinaux. Par la suite, il dĂ©cida que tous les Cardinaux seraient Ă©vĂȘques, portant
ainsi atteinte au systĂšme hiĂ©rarchique du gouvernement de lâEglise.
- En 1962, Jean XXIII a signé avec Moscou, et cela par les soins du Cardinal WILLEBRANDS, un accord selon lequel
le Concile devait faire silence sur le Communisme. Cet accord avait été préparé entre le Cardinal TISSERAND et le re-
prĂ©sentant du K.G.B., le patriarche de Moscou, NicodĂšme. On saisit au passage la raison de lâempĂȘchement de la con-
damnation du communisme par le Concile. On saisit Ă©galement pourquoi la vĂ©ritable consĂ©cration de la Russie au CĆur
ImmaculĂ© de Marie, nâarrive pas Ă se faire selon la demande expresse de la Vierge de Fatima.
- Jean XXIII a amorcĂ© la dĂ©clergification en supprimant le port de la soutane pour les prĂȘtres, innovation rĂ©clamĂ©e par
Luther et par les Loges maçonniques. Le 28 Juin 1962, le Cardinal Feltin a publiĂ© une ordonnance dont nous citerons lâar-
ticle 2 :
"Dans le choix du costume ecclĂ©siastique, le ClergĂ© tiendra le plus grand compte de lâopinion des fidĂšles et des
nécessités pastorales".
Il faut croire que "lâopinion des fidĂšles" et les "nĂ©cessitĂ©s pastorales" ont rejoint le secret dĂ©sir de lâensemble des prĂȘ-
tres : les soutanes ont disparu et nos rues nâont plus su reconnaĂźtre le passage des "hommes de DIEU".
5
- Jean XXIII a fait publier son encyclique Pacem in Terris (on dit quâelle a Ă©tĂ© rĂ©digĂ©e par quelquâun dâautre) dâinspira-
tion maçonnique dans le sens de la DĂ©claration des Droits de lâHomme, de la grande paix universelle, de ce qui est Ă la
base de la civilisation moderne. Lâimmense orchestration des rĂ©actions toutes de louanges qui ont couru Ă travers le
monde, prouve Ă elle seule que le "Pape de lâaggiornamento" a parlĂ© dans le sens de la puissance mondiale de la Con-
tre-Eglise.
- Câest encore le mĂȘme âPapeâ qui a commencĂ© la modification du brĂ©viaire et de la liturgie, et qui a entraĂźnĂ© Ă plus ou
moins longue échéance la diminution, voire la suppression du latin au profit de la langue locale ; et cela, malgré des pa-
nĂ©gyriques vantant hautement la valeur incommensurable de cet Ă©lĂ©ment dâunitĂ© linguistique au sein de lâEglise.
- Un an et demi aprÚs son élection, donc en juin 196O, Jean XXIII a nommé comme Secrétaire de la commission litur-
gique prĂ©paratoire au Concile, le PĂšre Bugnini. Celui-ci avait Ă©tĂ© nommĂ© prĂ©cĂ©demment SecrĂ©taire dâune commission
pour la rĂ©forme liturgique, ayant le PĂšre Antonelli comme Directeur. Donc en 1960, on nâĂ©tait pas Ă lâaube, mais Ă lâaurore
de la RĂ©volution de la Messe. On sait que le dit Bugnini a passĂ© pour ĂȘtre Franc-Maçon.
- Celui que lâon a appelĂ© "lâApĂŽtre de la Paix" (Joseph BĂ©caud) a ouvert la voie Ă lâune des plus terribles audaces
de Satan : un ĆcumĂ©nisme qui voit lâEsprit-Saint partout dans le monde, qui sâopĂšre Ă coups de dialogues et non pas Ă
coups de conversions Ă la Seule Vraie Religion du Christ, un ĆcumĂ©nisme qui a fait dire au Cardinal Ottaviani :
"On ne craint pas de tendre les bras aux nouveaux antéchrists, bien au contraire, on se bouscule pour arriver les
premiers Ă leur serrer la main et Ă Ă©changer avec eux dâaimables sourires".
- On se souvient des audiences accordĂ©es par Jean XXIII aux pires ennemis de lâEglise... Pour celui-ci : le dialogue
ĆcumĂ©nique se rĂ©duisait Ă ceci : un musulman doit chercher Ă ĂȘtre un bon musulman, un bouddhiste doit chercher Ă ĂȘtre
un bon bouddhiste. Le bulletin Les Ăchos du Surnaturel qui a une vĂ©ritable vĂ©nĂ©ration pour "le Pape de bontĂ©" (Michel
Kercheux), publie ce texte fort suggestif :
"Le Pape Jean XXIII, plus encore par la bontĂ© de son cĆur que par sa vaste et perspicace (?) intelligence, a indi-
quĂ© Ă lâEglise une nouvelle mĂ©thode de rapprochement. Il a prĂ©parĂ© la voie pour la rĂ©union avec les frĂšres sĂ©parĂ©s et
a poussĂ© lâhumilitĂ© jusquâĂ dĂ©clarer aux Orientaux sĂ©parĂ©s qui rejettent sur lâOccident la faute de la sĂ©paration :
"Soyez tranquilles, la faute de la séparation, nous la prenons aussi sur nos épaules" ; à dire vrai : Agneau de DIEU qui
enlÚve les péchés séculaires des hérésies et des séparations". (octobre-novembre 1963)
Câest lâinauguration du "mea culpisme" de lâEglise catholique qui a fait tache dâhuile et qui se trouve fort apprĂ©ciĂ© des
ennemis de lâEglise du Seigneur JĂ©sus.
- Câest toujours Jean XXIII qui a favorisĂ© lâirĂ©nisme en raison de sa confiance en lâhomme, en la dignitĂ© de lâhomme,
confiance inaltĂ©rable et dâinspiration rousseauiste. Homme dĂ©bonnaire, homme de paix, il oublie le pĂ©chĂ© et la dĂ©-
chĂ©ance de la nature humaine livrĂ©e Ă elle-mĂȘme. Ăcoutons-le :
"Nous aimerions vous dire et vous rĂ©pĂ©ter que les motifs de confiance dans lâhomme et dans les peuples sâaccrois-
sent Ă mesure que ceux-ci se tournent, comme il Nous semble que ce soit le cas maintenant (?) avec une ferveur re-
nouvelée vers la contemplation et la pratique des lois harmonieuses que DIEU a placées comme base de la Société".
Mieux vaudrait parler au lieu de "lois harmonieuses", de lois antichrétiennes (la France est bien pourvue de ces der-
niĂšres !). Encore ce passage :
"Lâhomme qui a en lui-mĂȘme dâimmenses dĂ©sirs est insatiable dans la recherche de la VĂ©ritĂ©".
Il ne faudrait pas trop le croire, surtout en un temps oĂč nous sommes envahis par tant dâerreurs et tant dâhĂ©rĂ©sies ! On
peut dire sans risque de se tromper, que Jean XXIII a introduit la religion du culte de lâhomme, qui nâa cessĂ© par la
suite de se développer, et qui est la religion du néo-judaisme par excellence.
En bref, les innovations du successeur du Pape Pie XII ont Ă©tĂ© faites au nom de ce quâon a appelĂ© "lâadaptation aux
besoins du monde moderne" et qui était le piÚge tendu par les suppÎts de Satan ; elles ont été faites en relation avec ce
quâon a nommĂ© "les signes des temps" lesquels nâĂ©taient autres que les signes des Temps antĂ©christiques !âŠ
Ce nâest lĂ quâun vol planĂ© sur les "errements" de Jean XXIII : ils suffisent Ă montrer que lâindication reçue et trans-
mise par les prophĂštes de lâĂ©lection du Cardinal Roncalli au Souverain Pontificat ne pouvait pas ĂȘtre de DIEU. Le Sei-
gneur ne pouvait pas "vouloir" un âPapeâ rĂ©volutionnaire. Il lâa seulement permis. Mais la Contre-Eglise "voulait" un âPape
rĂ©volutionnaire. Elle lâa eu.
Voyons maintenant ce que valait pour les prophĂštes du Cardinal Roncalli le second message relatif Ă la Convocation
du Concile et par la mĂȘme occasion, voyons aussi ce que valait pour Jean XXIII ce quâil a appelĂ© "une sollicitation divine",
une "inspiration du TrĂšs-Haut".
III - LE CONCILE VATICAN II SOUS LES FEUX DE "LâESPRIT"
Tout Ă la fraĂźcheur de sa fleur printaniĂšre et sĂ»r de lâauthenticitĂ© divine de son inspiration, Jean XXIII sâest dĂ©cidĂ© Ă
convoquer le Concile Vatican Il. Que devait ĂȘtre pour lui ce Concile ? une explosion de lâEsprit-Saint, une "Nouvelle Pen-
tecĂŽte". Il le proclame bien haut :
6
"âŠque les fidĂšles prosternĂ©s devant les autels de la Vierge, appelĂ©e justement lâĂpouse du Saint-Esprit, implorent
lâeffusion des dons du Paraclet afin quâune nouvelle PentecĂŽte vienne rĂ©jouir la famille chrĂ©tienne" (Osservatore Ro-
mano, n° 18 â 1
er
mai 1959).
"Ce Nous est une raison d âexhorter tout particuliĂšrement les CommunautĂ©s de fidĂšles⊠à faire monter vers DIEU
de ferventes supplications afin que se produise avec plus dâampleur un nouveau printemps dans lâEglise... dans la
confiance quâune nouvelle PentecĂŽte donne Ă la Sainte Eglise... une nouvelle vigueur pour le triomphe de la vĂ©ritĂ©
du bien et de la paix". (Osservatore Romano, n° 25, 17 juin 1960).
Sâadressant aux sĂ©minaristes du monde entier, Jean XXIII reprend son thĂšme favori :
"Au dĂ©but de votre sacerdoce, vous serez appelĂ©s Ă participer Ă lâapplication de cette extraordinaire Ăpiphanie ou
plutĂŽt Nouvelle PentecĂŽte" (Osservatore Romano, 30 septembre 1960).
Enfin le âPapeâ est assurĂ© de lâinfusion constante du Saint-Esprit au sein de lâassemblĂ©e conciliaire :
"Sans aucun doute, le Concile sera un spectacle exceptionnel, le plus puissant que puisse offrir, par la significa-
tion, par les provenances, par les intentions, toute initiative humaine, religieuse et mĂȘme civile. Ce qui intĂ©resse le
plus, câest de savoir que lâEsprit du Seigneur plane constamment au-dessus dâune assemblĂ©e aussi importante et fon-
damentale" (Osservatore Romano, n° 22, 1
er
juin 1962).
Ainsi Jean XXIII, sĂ»r de lâorigine cĂ©leste de sa "voix intĂ©rieure" et impatient de la "Nouvelle PentecĂŽte", a convoquĂ© le
Concile en dépit des sages et mûres réflexions de ses prédécesseurs, Pie XI et Pie XII, lesquels avaient eu la pensée
dâun Concile, mais nâavaient pas reçu de "sollicitation divine", ni de "choc imprĂ©vu et inattendu".
Les conseillers de Jean XXIII, dont le Cardinal Tardini, lui disaient : "Vous allez dĂ©chaĂźner le diable". Ils nâavaient pas
tort : les hordes de Satan Ă©taient prĂȘtes Ă bondir, toutes les prĂ©parations officieuses Ă©taient au point en vue de boulever-
ser le Concile. Celui-ci devait ĂȘtre menĂ© de la mĂȘme maniĂšre quâavait Ă©tĂ© menĂ©e la rĂ©volution Franc-Maçonnique en
France . Que nous dit en effet AugustĂŻn Cochin :
"RĂšgle gĂ©nĂ©rale, loi vitale du corps franc-maçon : toute dĂ©libĂ©ration officielle est prĂ©cĂ©dĂ©e dâune dĂ©libĂ©ration offi-
cieuse et déterminée par elle ; tout groupe franc-maçon est... dirigé sans le savoir par un groupe plus restreint, assez
peu nombreux pour ĂȘtre uni et avoir une ligne de conduite". (Monde et Vie, septembre 1966).
En ce qui concerne le Concile Vatican Il, la grande "délibération officieuse" de la Contre-Eglise avait pour premier ob-
jectif de rĂ©duire Ă nĂ©ant lâimmense prĂ©paration de deux ans qui avait occupĂ© 871 personnes et abouti Ă 72 schĂ©mas. A ce
sujet, Jean XXIII a déclaré :
"On peut bien dire quâaucun Concile ĆcumĂ©nique nâa Ă©tĂ© prĂ©cĂ©dĂ© dâune consultation de lâĂ©piscopat, de la curie
romaine et des universités catholiques aussi vaste que celle réalisée pour le prochain Concile" (Allocution du 14 No-
vembre 1960 aux membres des Commissions et Secrétariats préparatoires du Concile).
Il aurait fallu sâen tenir Ă lâexcellente prĂ©paration toute traditionnelle, dĂ©sirĂ©e par Jean XXIII, et ne pas donner prise au
regroupement des forces hostiles Ă lâEglise, Ă leurs nombreuses infiltrations au sein du Concile, aux remous (par journa-
listes interposĂ©s et friands dâĂ©vĂ©nements spectaculaires) dâune opinion publique impatiente de voir sâopĂ©rer des change-
ments "suggĂ©rĂ©s" plus par la Contre-Eglise que par lâEsprit-Saint.
On peut bien dire que le premier objectif de la Contre-Eglise pour le début du Concile, a été atteint. Il a fallu seule-
ment trois jours pour imposer un Concile absolument étranger à celui qui avait été préparé avec tant de conscience, de
prudence et de compĂ©tence. En effet, deux jours aprĂšs lâouverture du Concile, les Cardinaux LiĂ©nart (Lille) et Frings (Co-
logne) et ceux que lâon Ă appelĂ©s les Cardinaux et Ă©vĂȘques des "bords du Rhin" se sont Ă©levĂ©s pour imposer les mem-
bres de leur choix en vue des "commissions conciliaires". Ainsi les dites commissions ont été formées pour les deux tiers
de progressistes, câest Ă dire de ceux dĂ©sirĂ©s par la Franc-maçonnerie pour le dĂ©veloppement de son plan diabo-
lique dirigĂ© contre lâEglise. Et fut rĂ©duit Ă nĂ©ant tout le travail de prĂ©paration demandĂ© par Jean XXIII. Pour le dĂ©velop-
pement de la plus scandaleuse "magouille" de toute lâhistoire de lâEglise, il faut citer entre autres deux noms importants :
le thĂ©ologien suisse Hans Kung et le pĂšre dominicain Schillebeek, dâorigine belge, thĂ©ologien des Ă©vĂȘques de Hollande.
Quâa fait alors Jean XXIII pour sâopposer Ă une manĆuvre quâil faut bien qualifier de rĂ©volutionnaire ? RIEN, abso-
lument RIEN. "Il laissa faire, persuadĂ© que la vie de lâEgIise inspirĂ©e par lâEsprit-Saint, trouverait ainsi des
développements nouveaux" (Ph. Delahaye Dictionnaire de Théologie, Tables Générales, article Vatican II, 1972).
Nous retrouvons lĂ lâilluminisme tenace de Jean XXIII qui prend pour lâaction de lâEsprit-Saint, celle de Lucifer
travesti en ange de lumiĂšre.
Que lâon ne sâĂ©tonne pas alors que les textes nouvellement rĂ©digĂ©s, sans maturation suffisante aient Ă©tĂ© discutĂ©s et
votĂ©s dans des conditions plus favorables Ă la Synagogue de Satan quâĂ lâEglise Catholique. Il a manquĂ© un pro-
gramme précis, une discipline rigoureuse, une autorité
1
.
1
Notons en passant que le texte dĂ©finitif du schĂ©ma Xlll, lâEglise dans le monde moderne, qui contient 85 pages de texte et 315 pages
de notes, a été imprimé dans la nuit du 1
er
au 2 Décembre 1965 et dans la nuit suivante, et distribué aux PÚres Conciliaires les 2 et 3
DĂ©cembre, et votĂ© les 4 et 6 DĂ©cembre, câest-Ă -dire deux jours avant la clĂŽture du Concile. Câest dire quâun tel texte nâa pu ĂȘtre Ă©tudiĂ©
Ă fond, et sans doute nâa mĂȘme pas Ă©tĂ© lu. Que vaut le vote qui a suivi ?
Et il faut remarquer que le schĂ©ma XIII Ă©tait lâun des schĂ©mas favoris des puissances occultes.
7
Jean XXIII Ă©tait loin de soupçonner la premiĂšre grande manĆuvre rĂ©volutionnaire lorsque, le 11 octobre 1962, lâaurore
sâest levĂ©e sur la "nouvelle PentecĂŽte", sur le "nouveau printemps". Le discours dâouverture du Concile Vatican Il sâexalte
sur cette aurore qui empourpra le ciel de Rome :
"Le Concile qui vient de sâouvrir, clame Jean XXIII (suivant dit-on le texte du Cardinal Montini) est comme une au-
rore resplendissante qui se lĂšve sur lâEglise, et dĂ©jĂ les premiers rayons du Soleil levant emplissent nos cĆurs de
douceur. Tout ici respire la Sainteté et porte à la joie. Nous voyons des étoiles rehausser de leur éclat la majesté de
ce Temple, et ces Ă©toiles, comme lâapĂŽtre Jean nous en donne le tĂ©moignage (Apoc.,
I
, 20) câest vous (les PĂšres Con-
ciliaires)".
Dâilluminisme en illuminisme nous en arrivons au curieux Ă©loge de Paul VI relatif au "Message au Monde" votĂ© par
acclamation dĂšs le 20 Octobre 1962 par les PĂšres Conciliaires, message qui laisse transparaĂźtre la modernisation câest-Ă -
dire la judaĂŻsation de LâEglise :
"Geste insolite mais admirable. On dirait que le charisme prophĂ©tique de lâEglise a subitement explosĂ©". (discours
du 29 Septembre 1963)
Il y a lĂ de lâautosatisfaction, car le Cardinal Montini a passĂ© pour ĂȘtre lâun des promoteurs dudit message ! En tout
cas, le langage est révélateur.
Quant au Concile, on peut dire quâil repose sur une thĂšse illuministe qui en a Ă©tĂ© en quelque sorte la pierre angu-
laire et qui se trouve énoncée au début de la Constitution Dei Verbum. Ainsi parlent les PÚres Conciliaires :
"Nous vous annonçons la vie Ă©ternelle... ce que nous avons vu et entendu, nous vous lâannonçons"(I Jean).
Il a suffi de lâapplication de ces paroles Johanniques pour modifier la substance mĂȘme de la religion catholique. En ef-
fet, les PÚres du Concile se sont pris pour les apÎtres, pour les premiers Témoins du Christ ; ils se sont crus "abouchés"
directement Ă lâEsprit-Saint. Ils ont "senti" IâEsprit, se croyant happĂ©s par Son souffle, ils ont dĂ©clarĂ© : "Le Saint-Esprit est
lĂ ", et ainsi ils se sont mis au rang de ceux qui prĂŽnent "la religion de lâEsprit" et qui peuplent les sectes lucifĂ©riennes il-
luministes. Câest par le moyen fort habile de lâilluminisme (moyen extrĂȘmement puissant animĂ© par ce quâon peut appeler
"la grĂące diabolique") que lâesprit des puissances occultes a pu sâinfiltrer et envahir lâassemblĂ©e conciliaire dont
lâunanimitĂ© des votes nâa pas fini de frapper de stupeur ceux qui connaissent le plan diabolique ourdi contre lâEglise du
Christ.
On sait que si lâEglise transmet la RĂ©vĂ©lation Divine au moyen de lâEcriture Sainte et de la Tradition, elle donne
comme source prochaine de la Foi son enseignement continu et universel. Nous ne pouvons puiser aux sources de la
RĂ©vĂ©lation Divine que par lâenseignement infaillible et immuable de lâEglise. Les PĂšres Conciliaires, admirablement prĂ©-
parĂ©s par tout un travail occulte opĂ©rĂ© au sein des milieux catholiques, ont dâautant plus facilement satisfait aux exigen-
ces des ennemis "bien installĂ©s dans la place" quâils se sont crus abouchĂ©s directement Ă la Parole de DIEU, sans aucun
intermédiaire.
On peut dire Ă juste titre que lâilluminisme a prĂ©sidĂ© au Concile Vatican II ; lâensemble des constitutions, dĂ©crets etc ...
a mis en Ćuvre lâilluminisme signifiĂ© par le fait que les PĂšres Conciliaires se sont attribuĂ© les paroles de lâapĂŽtre Jean
rapportĂ©es plus haut. Câest ainsi que des ruptures se sont produites avec le passĂ© de lâEglise au point de faire du Concile
la charte dâune nouvelle Ă©glise.
Le Cardinal Benelli, tandis quâil Ă©tait substitut Ă la SecrĂ©tairerie dâEtat au Vatican a pu parler dâune "nouvelle ecclĂ©-
siologie". Une ecclĂ©siologie nouvelle est le fait dâune Ă©glise nouvelle. Et lâĂ©glise nouvelle quâest lâĂ©glise conciliaire, se
prĂȘte admirablement Ă la rĂ©alisation du plan lucifĂ©rien de destruction de lâĂglise Traditionnelle haĂŻe par lâEnfer.
IV - CONSĂQUENCES DE LâILLUMINISME CONCILIAIRE
Les PÚres Conciliaires, se mettant au rang des apÎtres du Seigneur Jésus, ont pris de grandes libertés avec le passé
de lâEglise : on a rejetĂ© "les traditions" pour sâattacher Ă la seule Tradition apostolique, puis on a donnĂ© de moins en
moins dâimportance Ă cette Tradition entendue au sens de la transmission dâun dĂ©pĂŽt ne devant subir aucun changement
substantiel ; on lui a substituĂ© le sens inversĂ© dâune certaine continuitĂ© dans un changement transformateur : câest le
sens mĂȘme de celui suggĂ©rĂ© (= imposĂ©) par les puissances occultes
1
.
Câest alors quâil est devenu possible de condamner le Traditionalisme au nom de la Tradition.
Une fois la vĂ©ritable Tradition apostolique estompĂ©e, lâaccent a Ă©tĂ© mis sur la source de la RĂ©vĂ©lation quâest lâEcriture
Sainte au point dâen faire la RĂšgle Souveraine de la Foi. Il nâest que de lire lâouvrage bien connu de Ralph M. Wiltgen
1
Le "changement transformateur" a pris dans lâEglise Conciliaire une si grande importance que le Cardinal Suenens a pris soin de met-
tre en vedette la "discontinuité" de la "Théologie nouvelle" par rapport à la Théologie traditionnelle. Il laisse loin derriÚre lui Vatican II et
"voit" dĂ©jĂ Vatican III. Ăcoutons le Cardinal, ProphĂšte de lâĂ©volution maçonnico-judaĂŻsante de lâEglise : "La thĂ©ologie de Vatican Il, celle
qui admet le changement dans la continuitĂ©, est dĂ©jĂ dĂ©passĂ©e. LâEglise Ă©volue vers une thĂ©ologie de type Vatican III (?), celle de la
discontinuitĂ© (?) Nous sommes appelĂ©s (?) Ă rejeter cette idĂ©e de la pure continuitĂ© homogĂšne (câest lĂ du pur langage maçonnico-
judaĂŻsant) ; il faut bien admettre (?) quâil y a discontinuitĂ© ; il faut bien reconnaĂźtre que dans lâhistoire de lâEglise, on nâa pas toujours dit
plus ou moins la mĂȘme chose. Non, il y a discontinuitĂ© due Ă des changements complets de situation (?), Ă des revirements des cir-
constances (?)". (C.R.C. N° 46 p. 1)
8
s.v.d., Le Rhin se jette dans le Tibre, pour saisir le dĂ©roulement du plan diabolique sur lâĂ©laboration de la Constitution Dei
Verbum qui traite justement des sources de la Divine Révélation, laquelle constitution a suscité des débats qui se sont
Ă©tendus sur les quatre sessions conciliaires. Enfin, on a voulu soumettre la Sainte Ecriture aux travaux dâune "science"
appelĂ©e Ă dĂ©pister les erreurs pour faire retrouver, soi-disant, lâauthentique (?) Parole de DIEU.
De ce fait, des exégÚtes perfides ont pu par la suite, tout à loisir "bousculer" la Sainte Ecriture au point de la plier
aux exigences de lâEnnemi judĂ©o-maçonnique, dâoĂč les "nouveaux enseignements" sur lâEcriture.
En consĂ©quence du bouleversement de lâenseignement traditionnel de lâĂglise, ce qui Ă©tait considĂ©rĂ© comme indiscu-
table est devenu discutable, ce qui était considéré comme un enseignement valable pour les temps à venir, a été remis
en question, ce qui était considéré comme une vérité est devenu une erreur.
Prenons quelques exemples :
- La dĂ©claration Dignitatis humanĂŠ sur la libertĂ© religieuse est en contradiction avec lâencyclique Quanta cura et le
Syllabus de Pie IX
1
, avec les encycliques Libertas prĂŠstantissimum et Immortale Dei de LĂ©on XIII, avec lâenseignement
de Pie XII. Dâune maniĂšre gĂ©nĂ©rale, la dĂ©claration en question est contraire Ă lâenseignement traditionnel de lâĂglise : en
effet, si celle-ci reconnaĂźt Ă tout homme le droit et le devoir de suivre sa conscience, on ne peut en conclure que le devoir
en question entraĂźne un droit social. Ce qui est en cause, câest lâexercice extĂ©rieur de la libertĂ© intĂ©rieure. La libertĂ© reli-
gieuse, telle quâelle apparaĂźt dans le texte Conciliaire, perd son sens de libertĂ© pour prendre celui de licence.
- La doctrine de Lumen gentium relative au double pouvoir suprĂȘme, est contraire Ă lâenseignement traditionnel de
lâEglise, contraire notamment Ă la doctrine du Concile Vatican I et Ă lâencyclique de LĂ©on XIII Satis Cognitum.
- La doctrine de la mĂȘme Constitution relative Ă lâunitĂ© ĆcumĂ©nique, est contraire Ă lâencyclique Satis Cognitum de
LĂ©on XIII , contraire aussi Ă lâencyclique Mortalium animos de Pie XI, contraire encore aux encycliques Humani generis et
Mystici Corporis de Pie XII.
- La Constitution en question prĂ©sente lâEglise sous la forme sans forme dâun vĂ©ritable "magma" : le peuple de DIEU
que lâEsprit rassemble comme il peut. Mais il nous faut comprendre Ă travers le texte conciliaire que le Peuple de
DIEU, câest en rĂ©alitĂ© lâEglise Universelle de la Contre-Eglise. LâEglise catholique nâest donc en fin de compte quâune
partie de ce peuple : en consĂ©quence elle doit sâassocier au nom dâun ĆcumĂ©nisme quâil faut bien qualifier de lucifĂ©rien,
Ă toutes les religions du monde, chrĂ©tiennes ou non, lâEsprit prĂ©side Ă la rĂ©conciliation de tous avec tous !...
- Il faut Ă propos de cette Constitution faire une mention toute spĂ©ciale Ă lâimportance donnĂ©e au charismatisme, no-
tamment Ă la distribution par lâEsprit-Saint "parmi les fidĂšles de tout ordre, des grĂąces spĂ©ciales, par lesquelles Il les rend
plus aptes et prompts Ă se charger de diverses Ćuvres ou offices profitables Ă la rĂ©novation de lâEglise et au dĂ©veloppe-
ment de sa construction... Câest dĂ©jĂ la dĂ©mocratisation des charismes, câest dĂ©jĂ lâamorce de la "gourmandise charis-
matique" qui suivra le Concile.
Il est bien Ă©vident que le Concile Vatican II a tenu Ă mettre en valeur le charismatisme. La Constitution Lumen gentium
nâen a pas eu lâexclusivitĂ©, puisque lâon trouve cinquante quatre passages diffĂ©rents dans les seize documents conciliai-
res ! Aussi le grand apĂŽtre du charismatisme, le Cardinal Suenens a-t-il pu Ă©crire dans sa lettre pastorale pour la Pente-
cĂŽte 1971 :
"Il est permis de penser, en regardant Vatican II avec le recul de dix ans, quâen marquant sa foi dans les charis-
mes, le Concile accomplissait Ă son insu un geste prophĂ©tique et prĂ©parait les chrĂ©tiens dâaujourdâhui Ă accueillir le
renouveau charismatique".
Et il ajoutait : "Nous croyons devant DIEU quâil sâagit dâune grĂące de choix pour lâEglise post-conciliaire".
Retenons lâexpression "le Concile accomplissait Ă son insu un geste prophĂ©tique..." Ce geste prophĂ©tique Ă©tait "voulu"
par les ennemis de lâEglise, en vue du dĂ©ploiement charismatique Ă venir : câĂ©tait un geste relatif Ă un "plan".
Mais que savaient en effet de ce plan, la plupart des PĂšres Conciliaires ?
Et maintenant posons-nous cette question : pourquoi les illuminés du "complot permanent" voulaient-ils le dévelop-
pement du charismatisme ?
Tout simplement, parce que le "sacrement" du Renouveau charismatique, câest-Ă -dire
L
â
IMPOSITION DES MAINS
opĂ©rĂ©e par un charismatique, est un Sacrement de lâEglise de Satan.
Pourquoi faut-il en effet "provoquer" les dons de lâEsprit, par un sacrement autre que celui de la Confirmation, par un
sacrement qui ne sâappuie ni sur lâEcriture Sainte, ni sur la Tradition, ni sur la spiritualitĂ© catholique, ni sur la liturgie ca-
tholique. Pourquoi la Confirmation laisse-t-elle les ùmes sensiblement inchangées et pourquoi, par contre, le sacrement
charismatique produit-il des effets quâil faut bien qualifier de merveilleux : les Ăąmes sentent monter en elles la gourman-
dise des choses spirituelles et se voient gratifiées de dons extraordinaires qui, depuis la primitive Eglise, ne se ren-
contraient plus que chez les Saints. Ce nâest pas la maniĂšre dâagir de lâEsprit-Saint, le VĂ©ritable Esprit du PĂšre et du
1
Le PÚre Congar O.P., mettant en parallÚle le Syllabus du Pape Pie IX et la déclaration conciliaire sur la liberté religieuse, révÚle la
discontinuité existant entre les deux textes. Parlant de la déclaration Dignitatis humanÊ, le religieux dominicain écrit : "On ne peut nier
quâun tel texte ne dise matĂ©riellement autre chose que le Syllabus de 1864 et mĂȘme Ă peu prĂšs le contraire des propositions
15, 77 et 79 de ce document". (Cité dans la Pensée catholique, n° 169, p. 50)
9
Fils au sein de la Trinité Divine. Le Renouveau charismatique jailli en quelque sorte du Concile, est la parfaite illustration
de la Parole de JĂ©sus :
"Il se lĂšvera de faux messies et de faux prophĂštes qui feront des signes et des prodiges "pour Ă©garer les Ă©lus eux-
mĂȘmes, sâil Ă©tait possible"(Marc.
XIII
,
22).
Et encore : "Ils seront nombreux Ă me dire en ce jour-lĂ (au jour du jugement) : Seigneur, Seigneur, nâavons-nous
pas fait de prophĂ©ties en Votre Nom ? Nâavons-nous pas chassĂ© les dĂ©mons en Votre Nom ? En Votre Nom, nâavons-
nous pas accompli quantité de prodiges ? Et alors Je leur déclarerai hautement : JAMAIS, JE NE VOUS AI CONNUS"
(Math.
VII
, 22-23).
Il ne faut donc pas sâĂ©tonner quâune vĂ©ritable invasion illuministe se soit opĂ©rĂ©e dans lâEglise Conciliaire. En se fai-
sant prophĂštes au mĂȘme titre que les apĂŽtres du Seigneur, en prĂŽnant la dĂ©mocratisation des charismes, et en ignorant
la poussĂ©e des forces occultes, dans le sens dâune vĂ©ritable marĂ©e charismatique, les PĂšres du Concile se sont mis en
mesure dâengendrer des myriades de "prophĂštes" dans lâEglise, parlant au Nom de DIEU, au Nom du Christ, au Nom de
la TrĂšs Sainte Vierge, etc..., croyant ce quâils "entendent" comme venant tout droit du ciel.
Et Paul VI en "lâannĂ©e Sainte" 1975, a donnĂ© une puissante impulsion au mouvement charismatique Ă lâoccasion du
CongrĂšs international PentecĂŽtiste, tenu Ă Rome, au moment de la PentecĂŽte, en le reconnaissant officiellement et en
lâencourageant :
"Il sâagit, dit-il, de considĂ©rer ce renouveau spirituel que nous voyons le Saint-Esprit (?) susciter, aujourdâhui, dans
les régions
1
et les milieux les plus divers ... comme une chance (???) pour lâEglise et pour le monde".
A quoi cela doit-il aboutir, sinon au "délire sacré" des religions antiques ?
Il ne faut vraiment pas sâĂ©tonner si le "peuple de DIEU" est traversĂ© maintenant de mille et un courants charismati-
ques: apparitions, rĂ©vĂ©lations, mouvements pentecĂŽtistes etc ... Chaque "prophĂšte" refait Ă sa maniĂšre ce quâa fait Jean
XXIII, ce quâon fait au Concile les PĂšres assemblĂ©e : "sâaboucher" directement Ă lâEsprit. Reste Ă savoir de quel Esprit
il sâagit en ce cas.
- Une autre consĂ©quence de lâilluminisme conciliaire, câest que lâenseignement du catĂ©chisme a Ă©tĂ© bouleversĂ© pour
la simple raison quâil ne faut pas imposer Ă lâhomme moderne une "vĂ©ritĂ© reçue". Câest aussi quâil importe avant tout de
mettre lâhomme directement en contact avec la Parole du Seigneur : câest ce que lâon appelle, lâilluminisme Ă©vangĂ©li-
que. Câest enfin quâil faut laisser lâhomme inventer lui-mĂȘme sa foi. Sa vie deviendra alors une sorte dâexpression de la
Parole de DIEU quâil aura lui-mĂȘme et sans aucun contrĂŽle "entendue". Il sera ainsi mis en Ă©tat dâillumination directe, il fe-
ra lâexpĂ©rience du divin en lui-mĂȘme.
Nous retrouvons une consĂ©quence de lâilluminisme conciliaire dans le nouveau rite de la messe. Le point de dĂ©part a
été la Constitution Sacrosanctum concilium sur la liturgie, dont le texte a été présenté en premier lieu aux PÚres Conciliai-
res. Rapportons Ă propos de la liturgie en passe de rĂ©forme, le mot de lâarchevĂȘque de Birmingham, Dwyer, au premier
Synode romain aprĂšs le Concile :
"La rĂ©forme liturgique est dans un sens trĂšs profond la clĂ© de lâaggiornamento. Ne vous y trompez pas.
Câest lĂ que commence la RĂ©volution".
De fait, câest dĂšs lâexamen du premier texte Conciliaire que la RĂ©volution tant attendue par les puissances occultes a
commencĂ©. Et lâon peut dire que par la suite toute lâorientation du Concile sâest centrĂ©e sur le renouveau du culte eucha-
ristique. Marcel ClĂ©ment dans un article de LâHomme nouveau, insiste sur une telle orientation :
1
DĂ©jĂ dans son numĂ©ro de septembre 1973, le bulletin Omnes Frates (Tous FrĂšres) en donnant les "Ăchos du CongrĂšs des Catholi-
ques charismatiques amĂ©ricains, Ă lâUniversitĂ© Notre-Dame" Ă©crit : "Ceux qui se trouvaient Ă Notre-Dame, dĂ©but Juin 73, ont pu enten-
dre des tĂ©moignages sur le Renouveau (charismatique) venant du monde entier, des 5 Continents". Citons lâensemble des pays "tou-
chés" :
OcĂ©anie : LâAustralie (les grandes villes dont Sidney, Canberra, Melbourne, Perth etc.., ont leurs groupes de priĂšres, une vingtaine en
tout), La Nouvelle-Guinée, la Nouvelle Zélande.
Afrique : Le Liberia (Monrovia, la capitale), le Kenya, le Nigeria, lâAfrique du Sud.
Asie : "A Taiwan, précise le bulletin cité, 2000 groupes de priÚre ont une immense espérance : celle de convertir (?) leur ßle, puis, une
fois leur Ăźle convertie, convertir (?) lâimmense Chine Continentale ; lâInde : "Il y a prĂšs de 30.000 groupes qui prient en langues !" mais
hors des Ăglises officielles qui les persĂ©cutent ; la CorĂ©e : "Trois Ă©vĂȘques corĂ©ens ont donnĂ© leur appui aux groupes charismatiques" ;
le Japon : plusieurs villes dont Tokyo ; les Philippines : diocĂšse de Manille.
AmĂ©rique : Le BrĂ©sil, lâUruguay, le Chili, la Colombie (violente campagne de presse contre le mouvement charismatique), le PĂ©rou, la
Bolivie (3 ans dâexistence pour le Renouveau), le Honduras Britannique, Porto-Rico. le Mexique (plusieurs milliers de personnes bapti-
sĂ©es dans lâEsprit. Le Cardinal Miranda donne son appui au mouvement. Il a mĂȘme nommĂ© des Ă©quipes de prĂȘtres pour en coordon-
ner les activitĂ©s et assurer la garantie (?) pastorale et doctrinale de lâEglise). Le Canada : toutes les provinces, le principal centre sem-
ble ĂȘtre la province dâOntario, oĂč lâon compte plus dâune trentaine de groupes.
LâEurope : lâAllemagne, lâEspagne, la Belgique, lâIrlande (Ă Dublin 3.000 personnes, soutien de lâEglise officielle), lâAngleterre, la France
(en 1973, elle en est à ses débuts avec le PÚre de Monléon dominicain, un des premiers responsables du mouvement français, et
lâAbbĂ© Henri Caffarel qui a commencĂ© la publication dâune collection de livrets, Collection Renouveau, en Ă©crivant le N° 1 : "Faut-il par-
ler dâun PentecĂŽtisme catholique ?"). La presse catholique publie alors des articles : "La Croix" , "LâHomme Nouveau" et un bon nom-
bre dâorganes catholiques français emboĂźtent le pas .
Nous faisons une mention spĂ©ciale pour lâItalie, car câest lĂ que "des groupes de 4 nationalitĂ©s diffĂ©rentes : italienne, espagnole, an-
glaise et françaises ont tous reçu la bĂ©nĂ©diction du Saint-PĂšre". CâĂ©tait justement le Pape Paul VI, celui qui a donnĂ© au "Renouveau
charismatique" la garantie (si lâon peut dire) de lâEglise catholique.
10
"Avant tout, Jean-Paul II affirme que lâanimation et le renouveau du culte eucharistique sont le point central
que le Concile sâest fixe comme but".
Il y a dans cette seule phrase, la ligne directrice de toute la théologie du deuxiÚme Concile du Vatican. Elle signifie
que tout lâenseignement donnĂ© sur lâEglise, sur la RĂ©vĂ©lation, sur la liturgie, sur la prĂ©sence de lâEglise dans le monde,
tous les décrets et les déclarations qui les développent et les explicitent, ont pour centre, pour but ultime et pour lumiÚre
principale le renouveau du culte eucharistique, lequel est en outre, dans lâEglise "le centre et le but de toute la vie sa-
cramentelle" (19 Octobre 1980).
Mais il nâest point de Sacrement de lâeucharistie sans le Sacrifice de la Messe. On ne peut les sĂ©parer lâun de lâautre :
le Sacrifice produit les Sacrements.
Câest un fait que le Concile a nĂ©cessairement liĂ© le renouveau du culte eucharistique au renouvellement de la liturgie
de la messe. Paul VI a affirmé le 29 novembre 1969 à propos de cette liturgie nouvelle :
"Ce changement est possible par la volonté expresse du récent Concile ; cette réforme correspond à un mandat of-
ficiel de lâEglise, elle est un acte dâobĂ©issance". ObĂ©issance au deuxiĂšme Concile du Vatican !!! ... (CitĂ© par Matines,
N° 18, juillet, août, septembre 1979, p. 19)
On peut bien dire alors que la "Nouvelle Messe" est le fruit principal du Concile Vatican Il.
Or le nouvel "Ordo Missae" nâinsĂšre plus les paroles de la ConsĂ©cration qui constituent la forme essentielle de la
messe, dans un rite qui donne Ă cette forme son vĂ©ritable sens ; en effet, pour ne prendre quâun exemple, lâancien offer-
toire qui donnait excellemment ce sens véritable et qui était selon les Cardinaux Ottaviani et Baci "la clé de voûte" du
Sacrifice Eucharistique, est devenu un simple "bĂ©nĂ©dicitĂ©" juif. Pour que le Sacrifice du Christ sâaccomplisse sacramen-
tellement, ne faut-il pas que le pain et le vin aient Ă©tĂ© mis auparavant en Ă©tat dâoblation, quâils aient Ă©tĂ© offerts en symbo-
les de la Divine Victime ? Le Concile dans son fruit essentiel quâest la Nouvelle Messe, a exaucĂ© les vĆux des protes-
tants Cranmer et Luther pour qui toute forme dâoffertoire "puait lâoblation"
1
.
En perdant sa "clĂ© de voĂ»te", grĂące aux bons soins du Mgr Bugnini, la Messe Traditionnelle sâest dĂ©gradĂ©e, elle est
devenue une cĂ©lĂ©bration du pain et du vin commune Ă toutes sortes de cĂ©lĂ©brations hĂ©rĂ©tiques, schismatiques et mĂȘme
lucifĂ©riennes. Elle est devenue une "CĂšne ĆcumĂ©nique" !
On comprend aprĂšs les exemples citĂ©s que lâilluminisme conciliaire a eu pour consĂ©quence immĂ©diate, un aveu-
glement des esprits. Toute lâastuce de la subversion a alors consistĂ© dans le fait de conserver assez de doctrine catho-
lique pour se faire agréer par les Traditionalistes, et de truffer les textes de subtilités propres à légaliser les conséquen-
ces révolutionnaires à venir.
Avant de terminer ce point, nous ne pouvons pas ne pas prĂ©ciser que lâaveuglement conciliaire a culminĂ© au plan
temporel avec la non-condamnation du communisme, fruit de le Contre-Eglise, et appelé à devenir le grand vainqueur
de toutes les nations. LâEglise post-conciliaire est Ă son tour tombĂ©e dans le piĂšge de lâEnnemi.
Rapportons Ă ce sujet lâenquĂȘte publiĂ©e par la revue ItinĂ©raires dans son numĂ©ro du 15 juillet 1982, intitulĂ© : "Eglise,
que dis-tu aujourdâhui du communisme ?" Trois questions ont Ă©tĂ© posĂ©es "au centre mĂȘme de lâEglise". Les voici :
1. La rĂ©fĂ©rence doctrinale de lâEglise en la matiĂšre (celle du communisme) est-elle lâencyclique Divini Redemptoris sur
le communisme (celle qui le qualifie "dâintrinsĂšquement pervers") publiĂ©e par le Pape Pie XI le 19 mars 1937 ?
2. Sinon, quelle autre rĂ©fĂ©rence doctrinale commande aujourdâhui lâattitude de lâEglise ?
3. Pratiquement, la question du communisme est la plus importante de toutes les questions temporelles du XX
Ăš
siĂšcle.
Depuis 1917, le communisme nâa cessĂ© dâĂ©tendre sa domination, annĂ©e aprĂšs annĂ©e, nation aprĂšs nation. Le monde in-
terroge lâEglise. Il lâinterroge sur le communismeâŠ"
Voici maintenant les réponses à ces trois questions.
RĂ©ponse Ă la premiĂšre question :
... à la premiÚre des questions sur le communisme que nous avons portées à Rome : la référence de la hiérarchie ec-
clĂ©siastique en la matiĂšre est-elle toujours la doctrine de lâencyclique Divini Redemptoris? - Non
RĂ©ponse Ă la seconde question :
Il nây a plus aucune rĂ©fĂ©rence doctrinale officielle concernant le communisme. La rĂ©fĂ©rence doctrinale Ă©tait
lâencyclique Divini Redemptoris : aucun autre document de mĂȘme niveau nâest venu la remplacer ou lui succĂ©der.
RĂ©ponse Ă la troisiĂšme question :
Le Vatican nâa rien Ă dire et ne dit rien sur le communisme. Le mot lui-mĂȘme est banni de tous enseignements, ser-
mons, exhortations, homĂ©lies. DĂ©jĂ il ne figurait plus dans lâindex analytique des documents conciliaires... LâEglise se tait.
"Eglise du silence". Eglise dâun silence, celui-lĂ .
Quand elle parle, câest pour confirmer ce silence".
1
Le Concile Vatican Il par son manque de concision, de prĂ©cision, par ses obscuritĂ©s... a Ă©tĂ© le Triomphe du mal diabolique de lâam-
biguïté, tout à fait aux antipodes du Concile de Trente qui, lui, ne laissait place à aucune fausse interprétation. On peut donc dire que
le Concile Vatican II , Ă©tĂ© le Concile de lâambiguĂŻtĂ© par ce quâil a Ă©tĂ© un Concile non pas selon DIEU, mais selon lâhomme.
11
Ainsi donc en vertu de la promesse de Jean XXIII Ă Moscou, selon laquelle il ne devait pas ĂȘtre question du commu-
nisme au Concile, en vertu de lâaveuglement des PĂšres Conciliaires, relatif Ă "la plus importante de toutes les questions
temporelles du XX
Ăš
siĂšcle", lâEglise post-conciliaire se tait sur le plus grand pĂ©ril que court le monde. Ce nâest pas tout. Le
Nouveau Code de Droit canonique se tait Ă son tour sur le communisme.
Câest pourtant ce pĂ©ril si grave qui a Ă©tĂ© dĂ©noncĂ© Ă Fatima et qui a pris lĂ son sens de "flĂ©au de DIEU"!
Au terme de ce point sur lâaveuglement des PĂšres Conciliaires, aveuglement dĂ», nous lâavons dit plus haut, Ă une
poussĂ©e dâilluminisme, ainsi quâĂ une pression sans Ă©quivalence aucune, des plus redoutables des judĂ©o-maçons, ceux
que lâon appelle les IlluminĂ©s, nous ne pouvons pas ne pas mentionner ce qui a codifiĂ© la doctrine du Concile Vatican II,
et que nous venons dâĂ©voquer, le Nouveau Droit Canon, fruit de vingt annĂ©es de travail avec consultation des Ă©vĂȘques
du monde entier.
Câest le jour mĂȘme oĂč Jean XXIII annonça la convocation du Concile, quâil annonça en second lieu la rĂ©vision du Code
de Droit Canon en vigueur depuis le Pape BenoĂźt XV. AprĂšs la premiĂšre session conciliaire, le âPapeâ institua le 28 mars
1963 la Commission Pontificale chargĂ©e de la rĂ©vision en question. Dans la pensĂ©e du âPapeâ, le Nouveau Code devait
ĂȘtre profondĂ©ment liĂ© aux affirmations et dĂ©cisions du Concile dont il serait le couronnement.
En rĂ©alitĂ© le Nouveau Droit Canon reprend en les dĂ©passant les erreurs conciliaires : lâecclĂ©siologie qui en rĂ©sulte est
protestante, ou plus exactement judaĂŻsante au sens oĂč un certains judaĂŻsme gnostique kabbalistique sâadapte au ca-
tholicisme pour le dĂ©grader jusquâĂ la limite assignĂ©e par DIEU !
V - JEAN XXIII SERAIT-IL UN "PAPE INITIĂ"
Nous avons parlĂ© de lâilluminisme de Jean XXIII, en consĂ©quence doit se poser la question dâune possible initiation.
On se souvient Ă ce sujet du livre de Pier Carpi intitulĂ© Les ProphĂ©ties du Pape Jean XXIII, publiĂ© une premiĂšre fois Ă
Rome par les Edizioni Mediterranee en 1976 et traduit en français. Cet ouvrage relate lâinitiation du Nonce Roncalli alors
quâil Ă©tait en Turquie, au cours de lâannĂ©e 1935 ainsi que sa rĂ©ception dans une SociĂ©tĂ© secrĂšte.
Lisons ce quâĂ©crit Jacques.Duchaussoy Ă propos de Pier Carpi et de son livre :
"âŠce que cet auteur a condensĂ© dans son livre Les ProphĂ©ties du Pape Jean XXIII a dĂ» provoquer en haut lieu
des réactions terrifiantes ou terrifiées car dans la semaine qui suivit la parution en français du livre, celui-ci disparut de
chez tous les libraires et lâĂ©diteur rĂ©pondit "Ă©puisĂ©". (MystĂšre et Mission des Rose+Croix)
Mais lâouvrage en question reparut dans la collection de poche "Jâai lu" en mars 1978, lâannĂ©e qui vit trois "Jean" Ă la
tĂȘte du Vatican.
PersuadĂ© que Pier Carpi a voulu parler Ă propos de lâinitiation de Jean XXIII, de la SociĂ©tĂ© de la Rose+Croix, le mĂȘme
Jacques Duchaussoy Ă©crit, faisant un parallĂšle entre la cĂ©rĂ©monie dâinitiation du Nonce Roncalli dĂ©crite par Pier Carpi et
celle dĂ©crite par Spencer Lewis dans un centre dâinitiation du Languedoc :
"Ces concordances entre les rites initiatiques rosicruciens dâun Ă©chelon Ă©levĂ©, dans des pays aussi diffĂ©rents, mon-
trent lâuniversalitĂ© du travail et de la mission des vĂ©ritables Rose+Croix, lorsquâils ont notamment un message et un
programme Ă confier sur divers plans Ă des ĂȘtres quâils ont Ă©prouvĂ©s et jugĂ©s dignes de Iâadeptat". (idem).
La revue Le Monde Inconnu dans son numéro de mars 1984 (n° 48), donne comme titre en couverture : "Jean XXIII
Pape initiĂ©". Nous citerons des passages de lâarticle de Daniel Reju, qui est justement intitulĂ©, "Un Pape initiĂ©" :
"MĂšne si toute la lumiĂšre nâa pas Ă©tĂ© faite sur la question, indĂ©niablement Jean XXIII sâintĂ©ressa de trĂšs prĂšs Ă de
nombreuses sociĂ©tĂ©s secrĂštes ou initiatiques. En fait, il encouragea mĂȘme des Ă©tudes approfondies dans le domaine
de lâĂ©sotĂ©risme, abordant le problĂšme des relations entre lâEglise et celui-ci, et un mĂȘme processus fut amorcĂ©, relatif
Ă lâattitude Ă adopter vis-Ă -vis des confrĂ©ries initiatiques".
Dans Pourquoi la RĂ©surgence de lâOrdre du Temple ? on peut lire ces lignes rĂ©vĂ©latrices :
"En somme, on pourrait dire de notre ligne dâaction quâil sâagit, Ă peu prĂšs, de continuer lâĆuvre entreprise par Jean
XXIII et par tous ceux, illustres ou non, qui lâont suivi dans cette voie dâuniversalisme templier".
Et plus loin : "Tout semble se passer comme si un bond "alchimique" avait permis de franchir initiatiquement lâes-
pace qui séparait Jean XXII le dernier Pape qui se disait "adepte" de Jean XXIII, le premier Pape de notre temps, que
lâon disait "âinitiĂ©" et qui appartenait justement, Ă la lignĂ©e "spirituelle" de son illustre prĂ©dĂ©cesseur au-delĂ des siĂšcles:
Jean XXII.
La question de lâinitiation dâAngelo Roncalli se posa en fait surtout Ă partir de 1976, avec la parution en Italie du livre
de Pier Carpi, Les ProphĂ©ties du Pape Jean XXIII, pratiquement aussitĂŽt suivie dâune Ă©dition chez Jean--Claude LattĂšs
Williams-Alto. Lâauteur affirme quâen 1935, Angelo Roncalli, alors nonce apostolique en Turquie, fut initiĂ© Ă une mystĂ©-
rieuse société secrÚte.
Jacques Duchaussoy, quant Ă lui, dans son livre MystĂšre et Mission des Rose-Croix semble bien persuadĂ© quâAngelo
Roncalli fut bien initié en Turquie et "choisit comme adepte de la Rose-Croix le nom mystique de Johannes, dont il fera
plus tard Jean XXIII". Les "prophéties" seraient bien de Jean XXIII et des membres élevés de la Fraternité en firent révé-
lation partielle Ă Pier Carpi "pour quâil rĂ©vĂšle au monde une partie de la VĂ©ritĂ©, la seule capable dâĂȘtre assimilĂ©e sans
danger par lâhumanitĂ© actuelle".
12
Et Jacques Duchaussoy de supposer trĂšs sĂ©rieusement quâAngelo Roncalli ait pu ĂȘtre "un vĂ©ritable adepte ...de la
Rose-Croix (âŠ)"
Jean XXIII, aprÚs Sylvestre Il, puis Jean XXII, aurait donc été le troisiÚme Souverain Pontife adepte de la Fraternité
(rosicrucienne).
Quâen est-il exactement de cette question dâinitiation ? Lâauteur de lâarticle citĂ© dit Ă juste titre que "toute la lumiĂšre nâa
pas Ă©tĂ© faite". Tout est si secret dans les SociĂ©tĂ©s Ă©sotĂ©riques quâil est difficile de savoir la vĂ©ritĂ©.
Mais pourquoi lâordre de la Rose+Croix qui est en rĂ©alitĂ© lâOrdre du Temple, lui rend-il hommage ? Il rend hommage Ă
Jean XXIII dâavoir mis lâEglise sur le chemin de lâuniversalisme Templier :
"Notre ligne dâaction, ont Ă©crit les Templiers dans leur ouvrage intitulĂ© La RĂ©surgence du Temple :CONTINUER
LâĆUVRE ENTREPRISE PAR JEAN XXIII et tous ceux qui lâont suivi DANS CETTE VOIE DE LâUNIVERSALISME
TEMPLIER". (p. 149)
Ce que lâon peut dire sans risquer de se tromper, câest que Jean XXIII sâest comportĂ© comme un vĂ©ritable illuminĂ© et
que son illuminisme a dĂ» prendre racine dans un oĂč plusieurs milieux occultes. Le seul fait de savoir quâil a eu de nom-
breux contacts avec des société initiatiques (on sait que pendant sa nonciature à Paris, le Cardinal Roncalli allait retrou-
ver, vĂȘtu dâhabits civils, le R.P. Riquet Ă la Grande Loge), suffit pour conclure Ă une influence illuministe dont la plus par-
faite illustration sâest rĂ©vĂ©lĂ©e lors de lâĂ©closion de la fameuse fleur printaniĂšre qui a enchantĂ© son Ăąme "possĂ©dĂ©e" par
une certitude absolue au sujet de la convocation du Concile Vatican Il.
Câest Ă lâoccasion de ce Concile que Jean XXIII sâest rĂ©vĂ©lĂ© lâun de ces apprentis sorciers dont a parlĂ© Georges
Pompidou :
"Jean XXIII est le prototype de ces apprentis sorciers. Il a ouvert les vannes dâun torrent qui a tout submergĂ©" (CitĂ©
par Alain Peyrefitte dans Le mal français).
VI - LE CONCILE VATICAN II AURAIT-IL ĂTĂ OCCULTĂ ?
Jean XXIII croyait de toute son Ăąme au triomphe universel de lâEglise par un Concile devant illuminer tous les
peuples de la terre, et Ă©tendre partout dans le monde le Royaume de DIEU. Quâest-il rĂ©sultĂ© de ce beau rĂȘve ?
Jean XXIII avait annoncĂ© un merveilleux printemps et nous avons rĂ©coltĂ© le plus sombre hiver. Il avait parlĂ© dâune lu-
mineuse aurore et nous nous sommes enfoncĂ©s dans la nuit la plus Ă©paisse. Que sâest-il donc passĂ© ?
Tout ce qui est "tĂ©nĂšbres" dans le Concile Vatican Il peut-il sâexpliquer par simple Ă©volution des esprits façonnĂ©s par
les multiples pressions de la Contre-Eglise qui se sont exercĂ©es sur lâEglise depuis de longues annĂ©es ? Cette explica-
tion, si elle est absolument nĂ©cessaire, nâest cependant pas suffisante. Comment en effet une poignĂ©e de subversifs au-
rait-elle réussi à entraßner une unanimité aussi impressionnante que celle qui a voté positivement les Textes conciliaires ?
Ce que, sans le savoir, Jean XXIII a introduit dans le "Saint des Saints" de lâEglise catholique, câest la "machine in-
fernale" de la RĂ©volution Franc-maçonnique, fĂ©rue de gnose et dâilluminisme, et parĂ©e de tous ses pouvoirs initiati-
ques diaboliques. Il sâest produit une sorte dâenvoĂ»tement collectif qui a obscurci les esprits des PĂšres Conciliaires au
point dâentraĂźner, justement leur quasi unanimitĂ© sur tout ce qui a sapĂ© les fondements mĂȘmes de lâEglise. On sait que le
pouvoir initiatique, autrement dit, le pouvoir sacramentel dĂ©moniaque, produit une efficacitĂ© qui peut ĂȘtre prodi-
gieuse. Le Concile Vatican Il a hérité de cette prodigieuse efficacité. De fait bien des PÚres Conciliaires se sont com-
portĂ©s comme des "initiĂ©s" ayant reçu une "influence" propre Ă crĂ©er en eux une "tournure dâesprit" diffĂ©rente, voire oppo-
sĂ©e Ă celle quâils avaient prĂ©cĂ©demment.
Pour illustrer ces propos, nous citerons un passage de lâexcellent texte de Jean VaquiĂ© intitulĂ© Lâillumination initiati-
que et paru dans la revue Lecture et Tradition
1
:
"Dans lâexpĂ©rience mystique que lâinitiĂ© a vĂ©cue, IL NâA PAS EU LES MOYENS DE DISTINGUER LE BON ES-
PRIT QUâIL A CRU RECEVOIR, DU MAUVAIS QUâIL A EFFECTIVEMENT REĂU. Il sâest produit un phĂ©nomĂšne
connu depuis toujours par les thĂ©ologiens orthodoxes et dont voici le schĂ©ma : quand le dĂ©mon se montre tel quâil est,
il apparaĂźt tellement effrayant quâil ne peut sĂ©duire ni entraĂźner personne, si ce nâest quelques rares Ăąmes dĂ©jĂ en Ă©tat
dâimpĂ©nitence finale et dĂ©cidĂ©es Ă faire le mal pour le mal en connaissance de cause ; pour enrĂŽler la masse des gens
honnĂȘtes qui distinguent encore le bien du mal, il faut que, selon lâexpression classique en ThĂ©ologie, lâange des TĂ©-
nĂšbres se TRAVESTISSE EN ANGE DE LUMIĂRE.
Câest prĂ©cisĂ©ment ce qui se produit lors de lâillumination initiatique.
Lâadepte a certes IMPRESSION DâUNE LUMIĂRE. Lâinflux spirituel exerce sur lui une action analogue Ă celle de la
lumiĂšre parce quâil est de NATURE ANGĂLIQUE. DâaprĂšs dâautres rĂ©cits dâinitiation, ... le "quelque chose de mystĂ©-
rieux", la "prĂ©sence invisible" est mĂȘme RASSURANTE, EUPHORISANTE ET EXALTANTE. Mais en rĂ©alitĂ©, câest une
puissance tĂ©nĂ©breuse... Au moment de lâinitiation, lâadepte se trouve confrontĂ© avec lâesprit des TĂ©nĂšbres travesti en
esprit de LumiĂšre et IL NE LUI EST PLUS POSSIBLE DE DĂCOUVRIR LE TRAVESTISSEMENT. La "prĂ©sence invi-
sible" ne fait pas peur. Sa laideur nâapparaĂźt pas. Elle demeure cachĂ©e par lâĂ©clat de ce qui lui reste de beautĂ©.
1
Logiquement ce passage devrait figurer plus haut Ă propos de Jean XXIII. Nous lâavons rĂ©servĂ© pour ce point consacrĂ© au Concile,
car il y prend une importance exceptionnelle.
13
POUR DĂCOUVRIR SA VRAIE NATURE, LE SENS NATUREL DU BIEN ET DU MAL QUE LâADEPTE A CON-
SERVE PUISQUâIL EST UN HONNĂTE HOMME, NE SUFFIT PLUS. Il nâa pas lieu de sâexercer puisque le MAL
NâEST PAS APPARENT". (janvier-mars 1973)
Câest ainsi quâune inspiration dĂ©moniaque particuliĂšrement puissante est prise pour une inspiration de lâEsprit-Saint.
Au sortir du texte de Jean VaquiĂ©, un mot vient nĂ©cessairement Ă lâesprit, celui dâenvoĂ»tement. Y aurait-il eu au Con-
cile Vatican Il cet envoûtement collectif dont nous avons parlé plus haut ?
Les faits semblent le prouver, ne serait-ce que celui dâun manque de rĂ©action suffisamment importante pour bloquer
les dĂ©chaĂźnements dâun Esprit qui nâĂ©tait pas celui de DIEU. Quand on sait quâune personne "envoĂ»tĂ©e" se comporte
comme une personne Ă©lectrocutĂ©e, câest-Ă -dire quâelle est Ă son tour "envoĂ»tante", on comprend que les PĂšres Conciliai-
res se soient dans lâensemble ralliĂ©s Ă ce que les occultes appellent "la RĂ©volution de Jean XXIII".
-
U
NE
V
IERGE
C
ONCILIAIRE
.
Quâest-il advenu par la suite des nouveautĂ©s conciliaires : nouveautĂ©s disciplinaires, liturgiques, doctrinales, mora-
les...? Elles ont modelĂ© ce que lâon a appelĂ© "IâEglise Conciliaire", entraĂźnant bien des naufrages !
Mais voici, Î miracle, que le ciel (?) vient au secours du Concile Vatican Il : les dites nouveautés se trouvent magnifi-
quement, divinement "garanties" par les rĂ©vĂ©lations dâune certaine Vierge apparue dĂ©jĂ plus de mille fois et qui apparaĂźt
encore en Yougoslavie Ă un groupe dâadolescents croates : il sâagit des apparitions de Medjugorje bien connues mainte-
nant, tant la presse catholique a fait de bruit autour de cet événement explosif. De telles apparitions se présentent
comme les plus spectaculaires qui se soient jamais vues, et dont les effets sur les "voyants" et sur les "pĂšlerins" sont
prodigieux.
La "Vierge" visiteuse reprend à son compte la nouvelle théologie conciliaire : elle y appose sa céleste signa-
ture. De fait elle se rĂ©vĂšle une apĂŽtre de lâĆcumĂ©nisme prĂŽnant lâĂ©galitĂ© de toutes les religions. Ăcoutons-la :
"En DIEU, il nây a pas de divisions ni de religions, câest vous, dans le monde, qui avez "crĂ©Ă© les divisions."
"Les musulmans et les orthodoxes, comme les catholiques sont Ă©gaux devant mon Fils et devant moi, car vous
ĂȘtes tous mes fils !"
Rappelons que les orthodoxes ne croient pas Ă lâImmaculĂ©e Conception de la TrĂšs Sainte Vierge, ni Ă son Assomp-
tion, ne croient pas non plus Ă lâinfaillibilitĂ© pontificale. Quant aux musulmans, ils ne croient ni au mystĂšre de la TrĂšs
Sainte TrinitĂ©, ni Ă celui de lâIncarnation rĂ©demptrice du Christ. Les uns et les autres ne peuvent ĂȘtre "Ă©gaux" avec les ca-
tholiques au regard du Seigneur Jésus et de Sa MÚre : il y aurait alors négation de la seule Véritable Eglise catholique !
La Vierge de Medjugorje se révÚle en outre une apÎtre de la liberté religieuse :
"DIEU dirige toutes les confessions comme un roi ses sujets, par le moyen de ses (sic) ministres".
Ainsi la diversitĂ© des religions indiffĂšre totalement Ă DIEU qui dirige en chef dâorchestre oublieux de Son Eglise, tous
"ses" ministres, quâils soient rabbins, pasteurs, ayatollahs, lamas, bocors (prĂȘtres vaudous), yogis, soufis, etc... On est
tout simplement au niveau de lâaberration
La menteuse apparition clame "sans sourciller" : "Il faut respecter la religion de chacun".
Que signifie alors le mot "conversion", puisquâil ne sâagit plus dâaider les "frĂšres sĂ©parĂ©s", les adeptes des fausses re-
ligions Ă venir au Christ par Son Eglise ? ll a pris le sens nouveau, en rupture radicale avec la Tradition, dâun approfon-
dissement pour chacun de sa propre religion, dâune fidĂ©litĂ© Ă sa tradition.
La Vierge conciliaire se rĂ©vĂšle encore maĂźtresse dâune spiritualitĂ© humaniste de la libertĂ© individuelle. Elle sâadresse
ainsi aux jeunes voyants :
"Jâaimerais que vous deveniez prĂȘtres ou religieuses, mais si vous le voulez. Vous ĂȘtes libres. A vous de choisir ...
Câest votre affaire...Je ne veux obliger personne".
Ăvidemment lâapparition, loin de montrer ses cornes et ses griffes, se revĂȘt de velours, dĂ©formant insidieusement le
sens profond de la vocation Ă DIEU, lâĂ©coute de lâappel divin, et la rĂ©ponse Ă cet appel, elle veut sĂ©duire en caressant
une jeune liberté ignorante de "la vraie liberté".
Comme au Concile Vatican II, la Vierge de Medjugorje se tait absolument sur le communisme ce qui contribue, entre
autres choses, Ă faire oublier complĂštement Fatima ! ...
Bref ! la Vierge qui encombre le ciel de Yougoslavie est une vĂ©ritable apĂŽtre de lâecclĂ©siologie conciliaire.
En rĂ©alitĂ© Medjugorje nâa pas la visite de la Reine du Ciel. MalgrĂ© des apparences traditionnelles, les multiples appari-
tions rĂ©vĂšlent une Vierge plus apparentĂ©e Ă la Myriam des occultes quâĂ la TrĂšs Sainte Vierge Marie. Une excellente
Ă©tude le montre Ă lâenvi. Elle est du FrĂšre Michel de la Sainte TrinitĂ© qui lâa fait paraĂźtre dans les deux numĂ©ros de la
Contre RĂ©forme Catholique, des mois de Mai et Juin 1984. Nous emprunterons Ă cette Ă©tude la conclusion de ce point :
"Il faut... sâen tenir aux faits eux-mĂȘmes. Et dans la mesure oĂč leur caractĂšre bizarre, insolite, scandaleux, interdit
raisonnablement de conclure Ă une authentique manifestation de la TrĂšs Sainte Vierge Marie, seules les autres hypo-
14
thÚses demeurent plausibles : mensonges, simulations, hystérie. Et si certains faits semblent effectivement dépasser
les capacitĂ©s humaine, lâintervention directe du dĂ©mon par infestation ou possession nâest pas Ă exclure. Elle est
en tout cas possible et probable.
"Quant Ă la doctrine contenue dans les messages de Medjugorje, elle nâest certainement pas de DIEU. Nous en
avons fourni des preuves surabondantes. Sous le couvert dâapparitions mariales, elle vient renforcer tous les courants
dĂ©lĂ©tĂšres de lâapostasie qui mine lâEglise du dedans, - ne rappelons que la ThĂ©ologie ĆcumĂ©niste tendant Ă ignorer
les privilĂšges de Marie ou Ă prĂŽner lâĂ©galitĂ© de toutes les religions -, et souvent avec une finesse pernicieuse qui dĂ©-
passe de beaucoup les capacitĂ©s intellectuelles des "voyants" et laisse discerner en toute certitude lâinspiration de
lâEsprit des TĂ©nĂšbres et du Mensonge.
"... Bref, Ă Medjugorje, câest la mise en Ćuvre fidĂšle de la ThĂ©ologie conciliaire, sur toute la ligne : libertĂ© reli-
gieuse, ĆcumĂ©nisme, morale humaniste, bĂ©atement optimiste...et solipsiste (doctrine selon laquelle le moi individuel
existerait seul). On y trouve tout Ă la fois, car câest le parfait compromis entre le bien et le mal, le vrai et le faux, entre
le culte de DIEU et le culte de lâhomme, entre le Christ et BĂ©lial (Il Cor.,
VI
, 14-16)".(p.15 et p.17).
Par ses "nouveautĂ©s dogmatiques et pastorales" le Concile Vatican II, au lieu dâexĂ©cuter une marche en avant, a en
réalité exécuté une telle marche en arriÚre que le F
âŽ
M
âŽ
Cassin le fait revenir au judaïsme pré-christique :
"LE CONCILE MARQUE UN RETOUR EN ARRIĂRE DE DEUX MILLE ANS DE LâEGLISE CHRĂTIENNE, AUX
SOURCES JUIVES DE LâUNIVERSALISME, PRĂLUDE A UN COURONNEMENT PLUS GĂNĂRAL"
Ce retour en arriĂšre de lâEglise par le moyen de la "RĂ©volution de Jean XXIII", a ĂŽtĂ© toutes les barriĂšres qui pouvaient
protĂ©ger lâEglise contre ses Ennemis, et a ouvert toutes grandes, les portes Ă la persĂ©cution "savante et lĂ©gale" quâun
grand franc-maçon a évoqué en présence de Monseigneur Pie.
Voici ce que nous conte Monseigneur Jouin Ă ce sujet :
"Un grand franc-maçon, M. Bethmont, député de la Charente Inférieure, ex-premier Président de la Cour des
Comptes, rencontra Monseigneur Pie en 1878. LâĂ©vĂȘque dit :
"- Monsieur le DĂ©putĂ© , je crois que vous voulez recommencer la lutte contre lâEglise ; mais espĂ©rez-vous rĂ©ussir lĂ
oĂč NĂ©ron, Julien lâApostat et vos grands ancĂȘtres de 93 ont Ă©chouĂ© ?
"- Monseigneur, répartit le F
âŽ
M
âŽ
Bethmont, au risque de vous paraßtre audacieux, je répondrai que ceux dont
vous parler, nâont pas su sây prendre : nous ferons mieux quâeux. LA VIOLENCE NâABOUTIT A RIEN CONTRE
LâEGLISE, aussi nous userons dâautres moyens. NOUS ORGANISERONS UNE PERSĂCUTION SAVANTE ET LĂ-
GALE, NOUS ENVELOPPERONS LâEGLISE DâUN RĂSEAU DE LOIS, DE DĂCRETS, DâARRĂTĂS QUI LâĂTOUF-
FERONT SANS VERSER UNE GOUTTE DE SANG."
Câest exactement ce qui se passe sous nos yeux aveugles.
A quoi donc attribuer chez les PĂšres du Concile Vatican Il, un tel manque de "discernement des esprits", sinon Ă des
influences occultes qui se sont exercĂ©es sur eux. Le moment est maintenant venu de parler de ces influences de lâEnfer.
VII - NOS ENNEMIS NOUS INSTRUISENT
Jadis dans sa sagesse, le poĂšte latin Ovide Ă©crivait : "Les dieux nous instruisent par nos ennemis".
Ayons cette mĂȘme sagesse, et laissons-nous instruire par nos ennemis Francs-maçons : lâĂ©clairage quâils nous don-
nent est lumineux Ă souhait.
Jean XXIII aurait dĂ» par principe se mĂ©fier de son "illumination directe" et de lâĂ©lan impĂ©tueux quâelle a suscitĂ© en lui,
et cela dâautant plus quâil ignorait le plan des Ennemis relatif Ă un Concile dont ils devaient faire "leur propre affaire", no-
tamment en suscitant une puissance dâaveuglement aux dimensions de la plus nombreuse assemblĂ©e Conciliaire de
toute lâhistoire de lâEglise.
Il aurait fallu quâil sĂ»t que les puissances occultes Ă©taient justement braquĂ©es sur une RĂ©volution de lâEglise par le
moyen dâun Concile, quâelles Ă©taient capables de rĂ©duire Ă nĂ©ant une prĂ©paration faite dans un sens traditionnel et, quâel-
les Ă©taient Ă©galement capables dâimposer une nouvelle conception de lâEglise conforme Ă leurs doctrines Franc-
maçonniques : Eglise non plus maßtresse du monde, mais servante du monde, Eglise non plus catholique, mais universa-
liste en vertu des nouveaux dogmes relatifs Ă la libertĂ© religieuse et Ă lâĆcumĂ©nisme, Eglise non plus hiĂ©rarchique au
sens traditionnel, mais dĂ©mocratique, Eglise non plus vivante dâune Foi dĂ©pouillĂ©e de merveilleux, mais charismatique,
Eglise non plus unique, mais multiple : Eglise de tout le monde, qui que lâon soit, quoi que lâont croie, Eglise non plus sou-
cieuse de lâauthenticitĂ© catholique en conformitĂ© avec le "DĂ©pĂŽt RĂ©vĂ©lĂ©", mais Eglise tolĂ©rante, gourmande de beaux et
longs discours dans une parfaite insouciance des mesures disciplinaires nĂ©cessaires Ă "lâordre chrĂ©tien", etc.
Il suffit de lire ce quâĂ©crivent les Ennemis de lâĂglise pour se convaincre que lâinspiration de Jean XXIII ne devait pas
venir de TrĂšs-Haut ! ...
-
L
E
C
OMPLOT
Nous avons parlĂ© au dĂ©but de ce texte dâun complot ourdi contre lâEglise du Christ par la Contre-Eglise. Revenons Ă
cette idée et citons à son propos, le mot du F
âŽ
M
âŽ
Franklin Roosevelt :
15
"Si une chose arrive, tenez pour assurĂ© quâelle a fait lâobjet dâun plan."
Lisons maintenant ce que nous dit Pierre Virion dans son livre MystĂšre dâIniquitĂ©, parlant au sujet du Chanoine apostat
Roca, dâun assaut contre lâEglise :
"Roca tout proche des Mages (=hauts initiés) faisait allusion aux redoutables secrets détenus par Stanislas de Gaï-
ta et Saint-Yves dâAlveydre sur un FUTUR ASSAUT DIRIGE CONTRE LâEGLISE ROMAINE en mĂȘme temps que la
prise en main des nations par les hautes sociĂ©tĂ©s secrĂštes pour lâinstauration du "Nouvel Ordre du Monde" (ordre
Franc-maçonnique, p. 34)
Dans le mĂȘme sens, La VĂ©ritĂ© Française a rapportĂ© en 1903 les propos dâun certain M. Pilot :
"JE SAIS CE QUI SE PRĂPARE, JE CONNAIS PAR LE MENU LES MAILLES DU VASTE FILET QUI EST TEN-
DU. Eh bien, si lâEglise Romaine sâen Ă©chappe, cette fois-ci en France, ce sera un MIRACLE, miracle si Ă©clatant Ă
mes yeux que je me ferai catholique avec vous".
Le fondateur de la secte ultra secrÚte des Illuminés, WEISHAUPT, avait proclamé :
"Nous nous infiltrerons dans la place (le Vatican) et une fois que nous y serons NOUS NâEN RESSORTIRONS
JAMAIS. Nous creuserons Ă lâintĂ©rieur jusquâĂ ce quâil ne reste rien quâune COQUE VIDE". (citĂ© par le bulletin PrĂ©-
sence de mars-avril 1973)
Pour que le complot de la Contre-Eglise pût aboutir, il fallait un Pape :
"Pour briser le rocher sur lequel DIEU a bĂąti Son Eglise, nous aurions le petit doigt du successeur de Pierre enga-
gé dans le complot, et ce petit doigt vaudrait pour cette croisade, tous les Urbains Il et tous les Saints Bernard de la
chrétientés" (cité par Mgr De Ségur dans son ouvrage La Révolution).
Nubius, chef de la Haute-Vente, a donné cette consigne :
"NOUS DEVONS FAIRE LâĂDUCATION IMMORALE DE LâEGLISE, ET ARRIVER, par de petits moyens bien gra-
duĂ©s... AU TRIOMPHE DE LâIDĂE RĂVOLUTIONNAIRE PAR UN PAPE". (idem)
Et comment devait ĂȘtre ce Pape ?
"UN PAPE FAIBLE ET CRĂDULE, SANS PĂNĂTRATION, HONNĂTE ET RESPECTE, IMBU DES PRINCIPES
DĂMOCRATIQUES". (idem)
On croit reconnaĂźtre en quelque sorte, le portrait de Jean XXIII !...
Les ProphĂštes ayant avisĂ© le Cardinal Roncalli quâil serait Pape et quâil convoquerait un Concile, ont bien rejoint le
plan des Ennemis du Christ et de Son Eglise. Aussi ne faut-il pas sâĂ©tonner que ceux-ci ne tarissent pas de louanges sur
Jean XXIII et sur Vatican Il. Ăcoutons-les.
Selon la "Lettre 78" de J. Ploncard dâAssac, le F
âŽ
M
âŽ
Hervé Hasquier, président de la Faculté de Philosophie de
Bruxelles, Ă la fin dâun discours sâest Ă©criĂ© :
"Une Eglise qui a changé de visage, renoncé à toute une série de dogmes, à un certain nombre de préceptes.
Heureusement Jean XXIII est venu, et sâil nâavait Ă©tĂ© lĂ , nous lâaurions INVENTE".
-
1960,
A
NNEE DU REVIREMENT DE
"IâE
GLISE DE
P
IERRE
".
Ouvrons maintenant lâouvrage gnostique de SalĂ©mi, FenĂȘtre sur la LumiĂšre, quây lisons nous ?
"Les dates de 1862 et 2058 ...font une moyenne de 1960, date que nous donne le miracle de la multiplication des
pains pour le dĂ©but de lâĂ©claircissement des secrets (?) de la Bible. Cette date, 1960, marque aussi le revirement de
lâEglise de Pierre dans la bonne voie (?). Elle est une charniĂšre importante".
Suit la note que voici :
"Notons que câest en 1960 que le Pape Jean XXIII a commencĂ© ses rĂ©formes profondes et spectaculaires dans
lâorganisation de lâEglise catholique, tĂąche que son successeur Paul VI poursuit avec bonheur. Sâagit-il du retour (?) de
lâEglise de Pierre dans la vraie (?) voie du Seigneur ? Nous en sommes fermement persuadĂ©s. Le Plan de DIEU (?)
sâaccomplit Ă la date prĂ©vue, avec une prĂ©cision mathĂ©matique". (p. 131)
Le VĂ©ritable "Plan de DIEU", câĂ©tait que le troisiĂšme secret de Fatima, fĂ»t justement dĂ©voilĂ© en 1960, annĂ©e qui mar-
que une Ă©tape trĂšs importante dans le dĂ©roulement du complot destructeur de lâEglise du Christ.
Mettons-nous encore Ă la fenĂȘtre de SalĂ©mi ; elle nous permet dâapercevoir les menĂ©es occultes :
"Mais dĂšs que le MaĂźtre se manifeste en 1960, Pierre, averti par Jean, (= apĂŽtre de la Contre-Eglise), ouvre les
yeux, se rĂ©veille et aperçoit avec stupeur (?) et honte (?) toute la masse de pĂ©chĂ©s (?) quâil a accumulĂ©s (dâoĂč le mea-
culpisme Ă la mode conciliaire). Alors a lieu le revirement spectaculaire que IâEglise de Pierre est en train de rĂ©aliser
actuellement. Nous pouvons prĂ©dire (tel est le plan Franc-maçonnique) quâelle va se dĂ©pouiller de ses habits somp-
tueux et se mettre au vrai travail (?), en contact direct et intime avec la masse humaine (ouverture au monde), ensei-
16
gnant la vraie doctrine (?) du Christ toute nue et toute simple. Remarquons que ce revirement a été amorcé en 1960,
et par le Pape Jean XXIII. Est-ce par coĂŻncidence que ce Pape ait pris le nom de Jean ?
Et quâil ait le n° 23, qui, dans la grille de MoĂŻse correspond Ă Tarach : avertir, dĂ©viation, errance, Ă©garement, durĂ©e.
Or, 23 ou (2+3) = 5 chiffre de la SpiritualitĂ© (la spiritualitĂ© lucifĂ©rienne). Il nâest pas besoin de commenter. Lâexplication
coule de source. Non, il nây a pas de hasard. La prophĂ©tie de JĂ©sus (?) sâaccomplit et Jean sâest aperçu le premier des
erreurs de lâEglise, alors que nous sommes tout prĂšs du rivage, tout prĂšs de la Fin des Temps. Le Pape Jean XXIII,
Ă©tait prĂ©destinĂ© Ă cette tĂąche de reforme de lâEglise de Pierre prĂ©vue dans le Plan de DIEU (plan de Satan). Câest
pourquoi, inconsciemment, il a choisi le nom de Jean qui lâinspire". (idem p. 397-398)
-
L
E
C
ONCILE
V
ATICAN
II,
GRANDE
R
EVOLUTION
"
EN TIARE ET EN CHAPE
".
Le Concile Vatican Il a été la grande Révolution tant attendue par les puissances ennemies, attendue parce que pré-
parĂ©e mĂ©thodiquement, systĂ©matiquement. Ăcoutons les conseils donnĂ©s et le grand espoir entrevu :
"Tendez vos filets, tendez-les au fond des sacristies, des séminaires et des couvents, et si vous ne précipitez rien,
nous vous promettons une pĂȘche miraculeuse; vous prĂȘchez UNE REVOLUTION EN TIARE ET EN CHAPE, MAR-
CHANT AVEC LA CROIX ET LA BANNIĂRE; une rĂ©volution qui nâaura besoin que dâĂȘtre un tout petit peu aiguillonnĂ©e
pour mettre le feu aux quatre coins du monde". (Cité par Mgr de Ségur dans son ouvrage, La Révolution).
On se souvient du mot du Cardinal Suenens Ă propos de la RĂ©volution Conciliaire :
"Le Concile a Ă©tĂ© 1789 dans lâEglise".
Certains thĂ©ologiens dont le R.P. Congar ont comparĂ© le concile Vatican Il Ă la diabolique "RĂ©volution dâOctobre" !...
A quoi répond le mot du F
âŽ
M
âŽ
Marsaudon :
"De tout cĆur nous souhaitions la rĂ©ussite de "LA REVOLUTION de JEAN XXIII".
Le grand projet de la Contre-Eglise Ă©tait de faire opĂ©rer la RĂ©volution par le ClergĂ© lui-mĂȘme, câest ce qui est advenu
Ă Vatican Il.
DÚs 1889, le Chanoine apostat Roca posait le principe de la grande désunité, ainsi que nous le dit Pierre Virion:
"ĂgarĂ© dans les rĂȘves rĂ©naniens il (Roca) y trouve occasion de nous informer que LA REVOLUTION SERA POR-
TĂE AU SEIN DE LâEGLISE PAR UNE PARTIE DU CLERGĂ. Deux camps sây formeront, assure-t-il, celui des fidĂšles
Ă la vieille PapautĂ© quâil appelle "rĂ©trogrades" et aussi, selon la terminologie du temps les "ultramontains", mais quâau-
jourdâhui il affublerait de lâĂ©tiquette conventionnelle dâINTĂGRISTES, et le camp des PROGRESSISTES". MystĂšre
dâiniquitĂ©, p. 27.
Dans son livre, Glorieux centenaire, Roca annonçait la funeste scission :
"Ils (les prĂȘtres) forment en ce moment un anneau qui se rompra par le milieu et chacune de ces deux moitiĂ©s for-
mera un autre anneau. Cette SCISSION VA SE FAIRE : IL Y AURA LâANNEAU DES RĂTROGRADES ET LâAN-
NEAU DES PROGRESSISTES".
Lisons encore le Chanoine luciférien :
"LâEgIise nouvelle formera un bastion du "catholicisme" Ă la maniĂšre synarchique (Franc-maçonnique) contre la
Papauté parce que : cérémonial, rituel, liturgies commandements humains, prescriptions ecclésiastiques, costume,
célibat, etc ... rien de cela ne fait partie intégrante de la religion du Christ (comprenons ; le Christ ésotérique, celui des
occultes)". C.P.D. ROCA 1884 p. 79.
Lâauteur de lâouvrage MystĂšre dâiniquitĂ© poursuit :
"... Câest donc Ă ces titres divers et parce que "Le Vatican nâest pas lâEglise" que les rĂ©fractaires au mouvement
(les intégristes) ... seront, eux, des schismatiques définis ainsi par le Grand Orient :
"Ceux qui nâayant pu empĂȘcher le Concile SâEFFORCENT DE CONTRĂLER ET DâEMPĂCHER QUâIL FASSE
SORTIR LâEGLISE DE LA VOIE ĂTROITE DE LA TRADITION (la grande ennemie des occultes)". (bulletin N°37,
1963, Virion p. 150-151).
On saisit la hargne des Francs-Maçons pour ceux qui veulent rester fidÚles à la Grande Tradition catholique :
"Ceux-lĂ (les traditionalistes), lâOrdre martiniste (ordre lucifĂ©rien) les tient pour CONSERVATEURS ĂGOĂSTES
FREINANT LE DĂSIR DE TRANSMUTATION (en quoi ?) ET DâADAPTATION (Ă quoi ?)". (Lâinitiation, citĂ© par Virion,
MystĂšre dâiniquitĂ© p. 151).
Voici encore une retombée du venin de Roca sur les Traditionalistes dits rétrogrades :
"Nâallez donc plus qualifier de rĂ©volutionnaires et de canailles ceux qui annoncent cette rĂ©novation gĂ©nĂ©rale (la
Grande RĂ©volution Conciliaire) ... LES ANARCHISTES, CE SERAIT PLUTĂT VOUS RĂTROGRADES !" (La fin de
lâancien monde, citĂ© par P. Virion, ibidem p. 151).
17
-
V
ATICAN
II
T
RIOMPHE DE LA
C
ONTRE
-E
GLISE
.
Dans son texte intitulĂ© Le catholicisme libĂ©ral, titre qui Ă©quivaut au mariage de lâEglise avec la RĂ©volution, Mr Prelot,
sénateur du Doubs, écrit à propos du Concile de Jean XXIII :
"Nous avons luttĂ© pendant un siĂšcle et demi pour faire prĂ©valoir nos opinions A LâINTĂRIEUR DE LâEGLISE et
nous nây avons pas rĂ©ussi. ENFIN EST VENU VATICAN Il ET NOUS AVONS TRIOMPHE. DĂ©sormais les thĂšses et
les principes du catholicisme libéral (catholicisme judéo-maçonnique) sont définitivement acceptés et officiellement
par la Sainte Eglise".
En prÎnant la liberté religieuse, Vatican Il a rejoint les Protocoles des Sages de Sion :
"AUJOURDâHUI, LA LIBERTĂ RELIGIEUSE EST RECONNUE PARTOUT, ET NOUS NE SOMMES ĂLOIGNES QUE
DE QUELQUES ANNĂES DU TEMPS OU LE CHRISTIANISME SâEFFONDRERA DE TOUTES PIĂCES" (CitĂ© par Mgr
Jouin Ă propos des Protocoles des Sages de Sion)
En prĂŽnant lâĆcumĂ©nisme au lieu de lâUNITĂ CATHOLIQUE, Vatican Il est tombĂ© dans le piĂšge lucifĂ©rien. Le F
âŽ
M
âŽ
Marsaudon, dans son ouvrage, LâĆcumĂ©nisme vu par un Franc-Maçon de Tradition, a ce passage rĂ©vĂ©lateur :
"Les catholiques, particuliĂšrement les conservateurs ne devront pas oublier pour autant que TOUT CHEMIN MĂNE
A DIEU, ET SE MAINTENIR DANS CETTE COURAGEUSE NOTION DE LA LIBERTĂ DE PENSĂE, QUI, on peut
vraiment parler lĂ de rĂ©volution, PARTIE DE NOS LOGES MAĂONNIQUES SâEST ĂTENDUE MAGNIFIQUEMENT
AU-DESSUS DU DĂME DE SAINT-PIERRE".
Encore cet autre passage :
"Catholiques, orthodoxes, protestants, israélites, musulmans, hindouistes, bouddhistes, penseurs libres,
libres croyants, ne sont chez nous que des prĂ©noms, câest FRANCS-MAĂONS LE NOM DE FAMILLE".
A propos de lâĆcumĂ©nisme dit chrĂ©tien, le F
âŽ
M
âŽ
Riandey Ă©crit :
"Pour nous, ces efforts (vers lâĆcumĂ©nisme chrĂ©tien) ne reprĂ©sentent que des pas sur le chemin dâun ĆcumĂ©-
nisme que nous voudrions TOTAL" (citĂ© par P. Virion, MystĂšre dâiniquitĂ©, p. 132).
LâĆcumĂ©nisme est essentiellement une affaire Franc-maçonnique :
"La Franc-Maçonnerie nâa pas dâautre raison dâexister que dâĂȘtre LE LIEN INVISIBLE QUI UNIT ENTRE ELLES
TOUTES LES RELIGIONS ET TOUTES LES POLITIQUES" (J.M. Jourdan, LâĆcumĂ©nisme vu par un franc-maçon de
tradition, tiré à part de Permanences)
La revue maçonnique, La Raison, dans son n° 239, rapporte le texte dâune diatribe prononcĂ©e Ă France Culture le
9.11.79, Ă 9 h 4O, qui nous donne le fin mot de lâimposture ĆcumĂ©nique :
"Je me demande, Ă©crit lâauteur qui rapporte la diatribe en question, comment parmi les dirigeants des diverses
Ăglises, on peut CROIRE un seul instant Ă ce quâon appelle lâĆcumĂ©nisme".
En croyant Ă lâĆcumĂ©nisme, Vatican Il sâest laissĂ© prendre dans les filets de lâoiseleur infernal!...
-
V
ATICAN
II
ET LA NON
-
CONDAMNATION DU COMMUNISME
.
Câest Ă©galement ce qui est arrivĂ© lorsquâil sâest agi de sâopposer Ă la condamnation du communisme dans le sens de
lâencyclique du Pape Pie XI Divini Redemptoris, et cela, malgrĂ© une pĂ©tition de six cents PĂšres Conciliaires "oubliĂ©e dans
un tiroir".
On sait que le communisme a pour tĂ©nĂ©breuse mission de dĂ©truire toute civilisation chrĂ©tienne en vue de lâinstauration
par les hautes instances Franc-maçonniques du Nouvel Ordre du Monde (Novus Ordo Saeculorum), câest-Ă -dire, de lâor-
dre luciférien du monde. Pierre Virion écrit dans son livre, Le Nouvel Ordre du Monde :
"Afin de rĂ©aliser LE NOUVEL ORDRE DU MONDE, il faut briser, il faut DĂTRUIRE CE QUI RESTE DE CIVILISA-
TION CHRĂTIENNE.
"... En Novembre 1933 dans le National Message (organe officiel du British-IsraĂ«l), on pouvait lire quâon voulait se
servir du SystÚme Soviétique pour établir le Commonwealth du Monde, que le communisme était un MOYEN de bou-
leverser les nations européennes (etc..)". (p. 43-44)
Il ne faut pas sâĂ©tonner si la non-condamnation du communisme pendant le Concile a pleinement satisfait les Francs-
Maçons. Le F
âŽ
M
âŽ
Jacques Mitterrand applaudit au refus du Concile dâexcommunier les communistes doublĂ©s des
francs-maçons (nous reviendrons sur ce dernier point) en mĂȘme temps quâil applaudit au refus du Concile dâanathĂ©mati-
ser les fruits de la Franc-Maçonnerie que sont le protestantisme, le libĂ©ralisme et le modernisme. Il sâexprime ainsi :
"En dĂ©pit de ses faiblesses, en dĂ©pit de son attachement Ă tout un passĂ© dâoppression quâil nâa reniĂ© dans aucun
de ses textes, le Concile a été fortement secoué par une vague de modernisme (on devine ce que cette expression
recouvre dâinfluences occultes) que soutint parfois prĂšs du cinquiĂšme des PĂšres Conciliaires. LES TEMPS ĂTAIENT
PĂRIMĂS (?) OU LâEGLISE POUVAIT JETER LâANATHĂME sur le protestantisme, le libĂ©ralisme, le modernisme et
FRAPPER DâEXCOMMUNICATION COMMUNISTES ET FRANCS-MAĂONS en dĂ©nonçant Ă la fois lâesprit rĂ©volu-
tionnaire et le droit de libre critique et de libre examen" !!! (J. Ploncard dâAssac, Les Francs-Maçons, p. 46)
18
Que demandent les Francs-Maçons Ă la Nouvelle Eglise, Ă lâEglise Conciliaire ? La tolĂ©rance : vertu maçonnique par
excellence !
-
L
E
D
IALOGUE
,
ARME SATANIQUE
.
On sait que Jean XXIII avait bien prĂ©cisĂ© que le Concile Vatican II ne devait ni "dĂ©finir", ni "condamner". De fait lâas-
semblĂ©e Conciliaire a ignorĂ© lâanathĂšme et lâexcommunication.
Une méthode nouvelle a été alors lancée par Paul VI dÚs le début de son Pontificat : elle a été celle du dialogue. Ce
terme est devenu dans tous les milieux catholiques, un vĂ©ritable "slogan" rĂ©percutĂ© au point dâatteindre une parfaite satu-
ration. Partout, sans cesse, on a profĂ©rĂ© le mot dialogue, mais sans savoir hĂ©las ! que lâEnnemi se cachait Ă lâarriĂšre de
ce mot prestigieux dĂšs lors quâil sâadressait Ă un redoutable adversaire
J.l. Jourdan a eu ce mot plein de justesse :
"Lâoiseau est pris dĂšs que ses yeux ont dialoguĂ© avec ceux du reptile". CitĂ© par JosĂ© MichaĂ«l dans IâEglise oc-
cultée, p.19.
Laissons-nous instruire par ce texte maçonnique :
"Quand le dialogue sâinstaure, quels que soient la mĂ©thode ou le lieu de rencontre, CâEST LE PRĂLUDE DE
LA VICTOIRE". (Humanisme de Nov. Déc. 69 p. 71-72, périodique du Centre de Documentation du Grand Orient de
France)
-
L
A
R
ECONCILIATION ENTRE L
âE
GLISE CATHOLIQUE ET LA
F
RANC
-M
AĂONNERIE
.
Une telle citation laisserait bien deviner que le fameux "dialogue" aurait été "une trouvaille maçonnique" pour permet-
tre dâatteindre lâune des principales finalitĂ©s du Concile tel quâil a Ă©tĂ© envisagĂ© par la Contre-Eglise : le rapprochement, la
rĂ©conciliation entre lâEglise de DIEU et lâEglise de Satan ! Une telle rĂ©conciliation est appelĂ©e Ă marquer le point culmi-
nant de lâĆcumĂ©nisme lucifĂ©rien.
Dans son livre, Christianisme et Franc-Maçonnerie, Léon de Poncins écrit :
"Avec lâavĂšnement de Jean XXIII et les NOUVELLES CONCEPTIONS DâĆCUMENISME, il y eut BRUSQUEMENT
COMME UNE EXPLOSION. On vit surgir une floraison dâouvrages consacrĂ©s Ă la Franc-Maçonnerie et une collection
dâĂ©crivains, historiens, philosophes, journalistes, politiciens, confĂ©renciers, ĆuvrĂšrent chacun dans sa spĂ©cialitĂ© en
faveur dâUNE RĂCONCILIATION DE LâEGLISE CATHOLIQUE ET DE LA FRANC-MAĂONNERIE. On avait nettement
lâimpression dâune CAMPAGNE INTERNATIONALE, MĂTHODIQUEMENT ORCHESTRĂE dont le centre dâimpulsion
Ă©tait en France". (p. 14-15)
On comprend pourquoi la Franc-Maçonnerie pas plus que le communisme, nâa Ă©tĂ© condamnĂ©e par le Concile Vatican
II, en dĂ©pit de lâenseignement et des condamnations des Papes ClĂ©ment XII, BenoĂźt XIV, Pie VI, Pie VII, LĂ©on XII, Pie
VIII, Grégoire XVI, Pie IX, Léon XIII, Pie X, Pie XI (encyclique Divini redemptoris), Pie XII.
Revenons au Pape Léon XIII : celui-ci ne se borna pas à interdire aux catholiques de se faire francs-maçons, il leur
enjoignit dâarracher Ă la Franc-Maçonnerie le masque dont elle se couvre "et de la faire voir telle quâelle est". Câest
ce mĂȘme Pontife qui rappelait que
"le christianisme et la Franc-Maçonnerie sont essentiellement inconciliables, si bien que, .disait-il, sâagrĂ©ger Ă
lâune, câest divorcer avec lâautre". (Humanum genus, 1884)
Et dans une nouvelle encyclique (1902) parlant de la Franc-Maçonnerie, ledit Pape précisait :
"âPersonnification permanente de la RĂ©volution, elle constitue une sorte de sociĂ©tĂ© retournĂ©e dont le but est dâexer-
cer une suzerainetĂ© occulte sur la sociĂ©tĂ© reconnue et dont la raison dâĂȘtre consiste entiĂšrement dans la guerre Ă faire
Ă DIEU et Son Eglise".
Et revenons aussi au Pape Pie XII lequel, à la date du 25 Mai 1958, a synthétisé la Franc-Maçonnerie en ces termes :
"Les racines de lâathĂ©isme moderne sont lâathĂ©isme scientifique, le matĂ©rialisme didactique, le rationalisme, lâillumi-
nisme et la Franc-Maçonnerie, leur MÚre à tous".
De Clément XII à Pie XII, il y a eu 79 documents condamnant la Franc-maçonnerie ! Dans un autre livre, La Franc-
Maçonnerie dâaprĂšs ses documents secrets, le mĂȘme LĂ©on de Poncins insiste sur lâidĂ©e de rĂ©conciliation, dâentente avec
la Franc-maçonnerie :
"JusquâĂ Vatican II, le R.P Caprile publiait rĂ©guliĂšrement dans La Civilta Catholica des articles dĂ©nonçant lâactivitĂ©
antireligieuse de la Franc-maçonnerie. Mais à la suite du DERNIER CONCILE et de la nomination du R.P. ARRUPE, il
y eut, autant que je sache dans La Civilta Catholica une période de silence et, lorsque le PÚre CAPRILE reprit ses ar-
ticles, si jâen juge par les numĂ©ros de mars, avril et mai 1970... il avait fait - certainement par ordre, car les jĂ©suites
sont un corps disciplinĂ© - UNE VOLTE-FACE COMPLĂTE et montrait un nouveau visage dâĂ©crivain progressiste, EN-
TIĂREMENT FAVORABLE A LA POLITIQUE ACTUELLE DâOUBLI, POUR NE PAS DIRE DE DĂSAVEU, DES AN-
CIENNES CONDAMNATIONS PONTIFICALES en vue dâarriver Ă un ACCORD et Ă une ENTENTE avec la Franc-
19
Maçonnerie, je prĂ©cise bien avec TOUTE LA FRANC-MAĂONNERIE y compris celle du (Grand-Orient) italien qui a
toujours été considérée comme LA PLUS ANTIRELIGIEUSE de toutes". (p. 21).
La Réconciliation Eglise-Franc-Maçonnerie est basée sur un spiritualisme prétendu commun. On a du mal à saisir
ce que le spiritualisme de la Franc-Maçonnerie peut avoir de commun avec celui de lâEglise catholique romaine.
Seraït-ce Sa Trinité sexuée ?
Serait-ce son Christ-Esprit qui nâa rien Ă voir avec le Fils Unique du PĂšre et de la Vierge Marie ?
Serait-ce son Esprit-Femme qui "charismatise" ceux qui se livrent à son action pour les séduire en vue de les possé-
der ?
Serait-ce sa doctrine ésotérique gnostique qui enseigne sous forme de symboles la théologie luciférienne et qui rem-
place les dogmes catholiques par une révélation intérieure personnelle ?
Serait-ce sa morale qui "tolĂšre" ce que lâEglise catholique ne peut tolĂ©rer et qui exige de ses adeptes ce que lâEglise
du Christ défend expressément ?
Serait-ce cette mĂȘme morale qui fait de la libertĂ© la plus perverse licence?
Seraient-ce ses "sacrements" qui transmettent "lâinfluence spirituelle" dont parle GuĂ©non, câest-Ă -dire une Ă©nergie
dâorigine dĂ©moniaque qui donne une lumiĂšre et une force capables de rivaliser, si lâon peut dire, avec les dons de lâEsprit-
Saint ?
La prĂ©tendue rĂ©conciliation de lâEglise catholique avec la Franc-Maçonnerie est un perfide traquenard. Pour sâen
convaincre il suffit dâĂ©couter Arthur Preuss parler de cette derniĂšre :
"Elle est UNE en son esprit véritable et ésotérique ; elle est UNE en son but, en son objet ; UNE dans sa lumiÚre et
ses doctrines, UNE en sa philosophie et sa religion ; elle forme ainsi une famille, une corporation, une institution, une
fraternitĂ©, un ordre, un monde, qui tend, par son universalitĂ©, A SE SUBSTITUER A LA CATHOLICITĂ QUâA ĂTA-
BLIE LE CHRIST". (J.M. Jourdan, Les deux progressismes, Permanences, DĂ©c. 65 p. 61)
Lisons encore ce texte de la Haute-vente :
"Notre but final est celui de Voltaire et de la RĂ©volution française : LâANĂANTISSEMENT A TOUT JAMAIS DU
CATHOLICISME ET MĂME DE LâIDĂE CHRĂTIENNE, qui, restĂ©e debout sur les ruines de Rome, en serait la perpĂ©-
tuation pour plus tard..." (cité par Mgr de Ségur dans son ouvrage, La Révolution)
Revenons Ă Jean XXIII et Ă Vatican II vus par le Grand MaĂźtre de la Grande Loge, Richard Dupuy :
"Jean XXIII et Vatican Il ont donnĂ© une impulsion FORMIDABLE au travail dâĂ©claircissement (?) et de DĂSARME-
MENT RĂCIPROQUE (?) dans les rapports de lâEglise et de la Franc-Maçonnerie".
La Veuve (= la Franc-maçonnerie) peut dire, se souvenant de Corneille dans Rodogunes :
"Jâembrasse ma rivale, mais câest pour lâĂ©touffer".
Oui, malheur Ă lâoiseau qui dialogue avec le reptile ! Malheur Ă lâEglise catholique qui "dialogue" avec la Franc-
Maçonnerie !
-
V
ATICAN
II
CODIFIE DANS LE
N
OUVEAU
D
ROIT
C
ANON
.
Avant de terminer ce point, nous croyons utile de donner quelques précisions au sujet du Nouveau Code de Droit ca-
nonique dĂ©crĂ©tĂ© par Jean XXIII ainsi que nous lâavons dit prĂ©cĂ©demment, et qui Ă©mane de la doctrine conciliaire. Ce
Nouveau Droit Canon supprime pratiquement les mesures dâexcommunication touchant la Franc-Maçonnerie qui
Ă©taient celles du Code Traditionnel car il excommunie seulement ceux qui appartiennent Ă des sectes qui luttent contre
lâEglise. Il est bien Ă©vident quâil y a ici une redoutable perfidie car câest ne pas compter avec le secret maçonnique.
Relisons ce quâa Ă©crit lĂ© Pape ClĂ©ment XII :
"Dans ces SociĂ©tĂ©s (maçonniques) des hommes de toutes les religions et sectes, affectent une apparence dâhon-
nĂȘtetĂ© naturelle, se lient entre eux par un pacte aussi Ă©troit quâimpĂ©nĂ©trable, conclu suivant les lois et les statuts quâils
se sont faits. Ils sâengagent en outre par un serment prĂȘtĂ© sur la Bible et sous les peines les plus graves, Ă cacher
sous un silence inviolable tout ce quâils font dans lâobscuritĂ© du secret".
Rien, absolument rien, nâest changĂ© aujourdâhui sous le rapport du secret. En Franc-maçonnerie, le secret est chose
si importante quâil est considĂ©rĂ© comme "inhĂ©rent Ă sa nature mĂȘme". Câest le F
âŽ
M
âŽ
Sirius qui le dit, et il ajoute :
"Sâil y a quelque chose qui soit commun Ă toutes les loges et Ă tous les degrĂ©s pour tout travail maçonnique, câest
bien de sâassurer que les profanes sont Ă©cartĂ©s, que tous les assistants sont maçons et quâils sont revĂȘtus du grade
auquel on travaille... Il faut le dire une bonne fois : sans le secret, il nây a plus de travaux maçonniques. Il nây a plus de
Maçonnerie". (CitĂ© par P. Virion, MystĂšre dâiniquitĂ©, p. 92)
J.M. Jourdan insiste dans son article de Permanences de DĂ©cembre 1965, sur le secret qui couvre lâinitiation (sa-
crement diabolique) et la véritable doctrine et qui "conditionne la méthode et le travail de la Franc-Maçonnerie":
"âŠLa machinerie maçonnique dĂ©coule de la technique du secret. Les motions initiales... procĂšdent de chers in-
connus, habituellement tapis dans la grande finance et le haut Illuminisme. Un courant en dérive qui active les relais et
20
finit par mobiliser les organes extérieurs que sont les groupements créés, inspirés ou dirigés par les loges". Les deux
progressismes.
Il est fort intéressant de mesurer la satisfaction des F
âŽ
M
âŽ
Ă la proclamation du Nouveau Code de Droit Canonique.
Le Vénérable de la loge James Anderson, Michel Viot, pasteur protestant, a déclaré lors de la "Tenue blanche ouverte"
qui sâest dĂ©roulĂ©e Ă la Grande Loge de France (26 FĂ©vrier 1983) que le Code de Jean-Paul II "constitue la preuve tangi-
ble dâun changement (sic) que seuls la sottise (?) ou le fanatisme pourraient empĂȘcher de voir". (cf. le Journal Le Monde
du 2 Mars 1983 et la revue Lectures Françaises, N° 313 de Mai 1983)
Le mĂȘme N° 313 de la revue Lectures Françaises publie ce passage rĂ©vĂ©lateur :
"A lâannonce que selon la Nouveau Droit Canon, les F
âŽ
M
âŽ
ne seront plus excommuniés "ipso facto", des batteries
dâhonneur ont Ă©tĂ© dĂ©cidĂ©es dans les loges".
Sur les entrefaites, la SacrĂ©e CongrĂ©gation pour la doctrine de la Foi (lâex Saint-Office) est intervenue en publiant une
"Déclaration sur la Franc-Maçonnerie" signée par le Cardinal Ratzinger et Monseigneur Hamer, en date du 26 novembre
1983. Le mot dâordre a Ă©tĂ© lancĂ© dans les milieux catholiques insatisfaits du Nouveau Code sous le rapport de la Franc-
Maçonnerie :
"Rien nâest changĂ©. Câest ainsi que le bruit a couru selon lequel lâĂglise Conciliaire maintenait lâexcommunication des
Francs-maçons. Mais la vérité est tout autre ! La Déclaration en question, se réfÚre au Nouveau Code visant les associa-
tions complotant contre LâEglise et se rĂ©fĂšre en outre Ă une vĂ©ritable conformitĂ© par lâintermĂ©diaire dâun document datant
du 17 FĂ©vrier 1981, avec une dĂ©claration du Cardinal Seper en date de lâannĂ©e 1974
1
permettant lâaffiliation Ă la Franc-
Maçonnerie, Ă la condition quâelle ne soit pas hostile Ă lâEglise".
Comme si cela Ă©tait possible !!!
Les batteries dâhonneur des (âŠ) CongrĂ©gation pour la doctrine de la Foi ne chance rien Ă rien : le Nouveau Code de
Droit Canon, véritable fruit du Concile Vatican Il, laisse en réalité toute liberté à la secte luciférienne de la Contre-Eglise
On nâen peut douter lorsquâon peut voir dans la revue maçonnique Humanisme, du mois de FĂ©vrier 1984, Ă la page
122, la photocopie dâune enveloppe timbrĂ©e , "CittĂ del Vaticano, 25.1.83", et marquĂ©e aux armes de Jean-Paul Il ainsi
quâaux symboles maçonniques du compas et de lâĂ©querre, le tout soulignĂ© par cette phrase particuliĂšrement rĂ©vĂ©latrice
"Ban on Freemassonry lifted by Vatican".
Ce qui peut se traduire ainsi : lâinterdit relatif Ă la Franc-Maçonnerie a Ă©tĂ© levĂ© par le Vatican.
Ainsi se rĂ©alise le "compagnonnage" tant souhaitĂ© par la Secte diabolique que le Pape LĂ©on XII a appelĂ©e : "LâEnnemi
capital de lâEglise catholique".
-
LâE
GLISE EN
S
A
P
ASSION
Câest le moment de se rappeler le passage des Actes de la Haute-Vente des Carbonari, que le Pape Pie IX avait fait
publier :
"Dans un siĂšcle... les Ă©vĂȘques et les clercs penseront marcher derriĂšre la banniĂšre des "Clefs de Saint-Pierre alors
quâils suivront notre Ă©tendard".(Barbier, Infiltrations maçonniques dans lâĂglise).
Câest bien ce qui se passe :
"Nous assistons en ce moment Ă la fin dâune Grande Institution" a dit Ă propos de lâEglise le directeur de la revue
Esprit, ardent progressiste. (I.C.I., N° 515 de Juin 1972 ).
Lâancien Grand MaĂźtre de la Grande Loge de France, le Docteur Pierre Simon, "ne mĂąche pas ses mots" :
"LâEglise ne transcende plus. Elle marchait, maintenant elle va. Elle a voulu sâintĂ©grer Ă la sociĂ©tĂ© (âŠ) Câest la fin
(âŠ) Ce qui procĂšde de DIEU, ne saurait ĂȘtre entamĂ© (âŠ) Le processus est irrĂ©versible (?)".(l.C.I. Mai 1976. DIEU est-
Il encore dans les Ă©glises ?)
Ce nâest pas la fin de lâEglise Traditionnelle car elle vit encore plus ou moins cachĂ©e, et lâon sait quâelle ne peut pas
mourir puisquâElle a les Paroles de la Vie Ăternelle. Mais une autre Eglise la masque
2
, une "Eglise Nouvelle" présentée,
ainsi que le dit Pierre Virion dans son ouvrage, Le Nouvel Ordre du Monde, comme Ă©tant celle du "Vrai Christianisme".
Câest lâEgIise de lâOrdre Nouveau dont parlait le Chanoine apostat Roca :
"DĂšs quâil sera visible aux yeux de tous que lâOrdre nouveau ressort logiquement de lâordre ancien... la vieille Pa-
pautĂ© et le vieux Sacerdoce abdiqueront volontiers devant le Pontificat et devant les PrĂȘtres de lâavenir QUI SERONT
CEUX DU PASSE, CONVERTIS et transfigurĂ©s en vue de lâorganisation de la PlanĂšte dans la lumiĂšre de lâĂvangile
(?). Et cette nouvelle Eglise, bien quâelle ne doive peut-ĂȘtre rien conserver de la discipline scolastique et de la forme
1
DÚs 1972 le Cardinal Seper avait mandaté un de ses consulteurs, Dom Vincenzio Miano, auprÚs du Grand Maßtre de la Grande Loge
Nationale Française, et lâenvoyĂ© du Vatican avait donnĂ© de la part du cardinal, Ă la suite de son enquĂȘte, le "Nihil Obstat" Ă lâapparte-
nance à cette loge maçonnique
.
2
Comment ne pas penser Ă "LâEglise EST Ă©clipsĂ©e" ?
21
rudimentaire (?) de lâancienne Eglise, RECEVRA NĂANMOINS DE ROME LâORDINATION ET LA JURIDICTION CA-
THOLIQUE.
"IL FAUT (?) QUE LE DĂGAGEMENT SâOPĂRE et que la loi dâĂ©volution reprenne son cours divin (= diabolique),
dans le cycle ouvert par le Saint Ăvangile (selon Lucifer) sous les pas de lâHumanitĂ© Nouvelle (Franc-Maçonnique)",
Glorieux Centenaire p. 457.
Concluons. Mystérieusement, et dans une mesure que DIEU seul connaßt, le Concile voulu et préparé par la Con-
tre-Eglise, convoquĂ© par Jean XXIII Ă la suite dâune inspiration qui ne pouvait ĂȘtre de source divine Ă Ă©tĂ© "lâĂ©vĂ©nement-
choc" qui a permis aux hordes sataniques, de faire de lâEglise catholique romaine, ce quâelles ont voulu faire en mĂȘme
temps du Souverain Pontife appelĂ© "le CĂ©sar Papal" : "UNE HOSTIE COURONNĂE POUR LE SACRIFICE". (Chanoine
luciférien Roca).
Nota Bene : Voici en note quelques passages de lettres Ă©crites Ă propos du Concile par un personnages occulte fort
important :
"Ce Concile, IL EST LE NOTRE NOUS LâAPPELIONS DE TOUS NOS VOEUX". Le personnage en question a
Ă©tĂ© pris de panique Ă la pensĂ©e quâun scandale pouvait ĂȘtre portĂ© Ă la connaissance des PĂšres Conciliaires :
"Je partage au dernier degrĂ© avec Mgr X... lâanxiĂ©tĂ© produite... non pour moi, mais pour DIEU (?) et Son Eglise
(?) Ă laquelle le scandale cherchĂ© ...nâa pour but que de nuire (?) EN CE MOMENT CRITIQUE (celui du Concile)".
"Si le scandale Ă©clate cette annĂ©e-ci avant la fin du Concile ... câest ...LâĂCROULEMENT DU CONCILE sur la
personne mĂȘme de Mgr X ... qui lâa provoquĂ© par combien dâannĂ©es de lutte".
Le mĂȘme personnage conclut lâune de ses lettres, aprĂšs avoir demandĂ© Ă son correspondant dâarrĂȘter le "scan-
dale" : "Libre Ă vous de RUINER TROIS VIES ANIMATRICES ET DES MILLIONS DâAUTRES" !!!...
VIII - PENTECĂTE LUCIFĂRIENNE
Tout ce que nous venons de voir dans le point prĂ©cĂ©dent, montre Ă lâenvi lâinfluence de la Contre-Eglise sur lâEglise.
Ce qui explique la plus grande passivitĂ© relativement Ă cette influence diabolique, câest que nous nâavons plus affaire Ă ce
que lâon a appelĂ© "la Maçonnerie de Papa".
Celle-ci Ă©tait dangereuse certes, mais le combat se faisait Ă ciel ouvert. Tandis que depuis lâannĂ©e 1908, il y a eu un
changement radical de stratĂ©gie et de tactique ; la lutte est devenue sournoise, insidieuse ; lâĂ©vĂ©nement a pris le nom de
"Renaissance spiritualiste des Loges".
"Lors du Concile Vatican I , écrit J.M. Jourdan, la Secte (la Franc-Maçonnerie) attaque de front ; elle se pose
ouvertement en seul vĂ©ritable humanisme universel ... et câest lâĂ©chec.
"A partir de 1908, elle amorce la stratĂ©gie de lâinfiltration. Elle ne prĂ©tendra plus dĂ©truire lâEglise, elle cherchera
Ă lâutiliser en la pĂ©nĂ©trant.
"En 1908 donc, la Franc-Maçonnerie sâoriente vers une "renaissance spiritualiste des loges", interprĂ©tĂ©e au-
jourdâhui comme un retour aux principes chrĂ©tiens (dâoĂč la confusion qui rĂšgne dans lâEglise) et qui nâĂ©tait, au-delĂ
du matĂ©rialisme et de lâactivisme politique, quâun accĂšs Ă la gnose lucifĂ©rienne (doctrine surtout kabbalistique qui
sous-tend lâensemble des mystiques diaboliques, et qui notamment depuis le Concile Vatican Il, sâest inextricable-
ment mĂȘlĂ©e Ă la doctrine catholique). Donc en 1908, le chef français du Martinisme (lâune des plus terribles sociĂ©-
tés secrÚtes infiltrée dans les milieux catholiques), Papus (de son vrai nom : Docteur Encausse), annonce pour le 7
juin, jour de la PentecĂŽte, un convent des "maçonneries spiritualistes", destinĂ© Ă restaurer "le vĂ©ritable esprit" (lâes-
prit lucifĂ©rien exprimĂ© en un chrĂ©tien langage). DĂšs le numĂ©ro de mars, la revue du Grand Orient, LâAcacia, dans
un article signé "Miram", a prodigué encouragements et directives, elle a préconisé le recrutement maçonnique
dans lâĂglise et la diffusion, parmi les catholiques, de la pure doctrine MaçonniqueâŠ"
Ladite revue insiste sur "cette nouvelle forme de la lutte contre lâEglise". (LâĆcumĂ©nisme vu par un Franc-Maçon de
tradition, tiré à part de Permanences p. 11-12).
Le mĂȘme auteur ne manque pas dâajouter :
"Il serait trĂšs profitable dâĂ©tudier plus Ă fond cette politique du changement de front maçonnique ; passage de
lâanticlĂ©ricalisme vulgaire Ă la mĂ©thode de pĂ©nĂ©tration, dâimprĂ©gnation, de dialogue fraternel..." (ibidem p.
12).
La PentecĂŽte maçonnique de lâannĂ©e 1908 a Ă©tĂ© considĂ©rĂ©e Ă proprement parler comme "la PentecĂŽte lucifĂ©rienne".
Nous en rĂ©coltons bien Ă point, tous les fruits !âŠ
-
L
A
P
ENTECOTE LUCIFERIENNE PROJETTE SES FEUX SUR L
âE
GLISE CATHOLIQUE
.
Et le principal de ces fruits, câest que la PentecĂŽte lucifĂ©rienne de la Contre-Eglise sâest Ă©tendue sur lâEglise catholique
LâĂ©crivain gnostique SalĂ©mi, dĂ©jĂ citĂ©, se rĂ©jouit de la fin de ce quâil appelle "la Grande Nuit" : "La Grande Nuit sâachĂšve"
(Les deux progressismes. Permanences, décembre 1965 p. 51).
Pour les sectes occultes, ce qui a fait "la Grande Nuit", câest le temps de la grandeur, du triomphe, du rayonnement de
lâEglise Ennemie, lâEglise catholique romaine. Pour quâune aube se lĂšve sur la tĂ©nĂšbre de lâunivers diabolique, il faut que
22
vacille la Nef de Pierre et quâune action destructrice (ce qui se traduit en latin par le terme Solve) la fasse vaciller de plus
en plus au point de lâentraĂźner dans lâinfernal abĂźme, selon le mouvement "descensionnel" appelĂ© proprement "satanique".
Câest bien sĂ»r une vieille histoire que cette tentative : elle a lâĂąge mĂȘme de lâEglise. Mais en notre temps et grĂące Ă
"IâĂ©vĂ©nement-choc" reprĂ©sentĂ© par le Concile Vatican II (lequel a mis lâEglise "en courants dâair polluĂ©"), tout ce qui cons-
titue lâEgIise Traditionnelle : ses dogmes, sa morale, ses sacrements, son sacerdoce, sa hiĂ©rarchie, sa liturgie et plus que
tout "sa Messe", ont subi des assauts tels quâElle se retrouve en lambeaux !
Au sein du Concile et dans la période qui a suivi, les forces occultes partout présentes et agissantes selon un
plan bien dĂ©fini, ont Ă©tabli un "gouvernement parallĂšle" qui a fait Ă©voluer lâEglise dans le sens voulu par les hautes ins-
tances de la Contre-Eglise. Le RĂ©sultat est que pour lâEglise de Satan "la Grande Nuit sâachĂšve"...
Mais SalĂ©mi ne se contente pas de marquer lâachĂšvement de la Grande Nuit, il ouvre sa "fenĂȘtre" sur lâapothĂ©ose de
la PentecĂŽte Franc-maçonnique : "lâarrivĂ©e de la Grande LumiĂšre" (Le Message de lâApocalypse). Il prĂ©cise :
"Le troisiĂšme cycle qui sâachĂšve maintenant, prĂ©pare au RĂšgne de lâEsprit" (Les deux progressismes. Perma-
nences, décembre 1965 p. 51).
Il ne sâagit pas pour lâEglise du Christ de rester au creux de lâabĂźme. Les sectes de contre-Eglise sont lĂ pour la retirer
du gouffre et lui faire pratiquer un mouvement de remontée (ce qui se traduit en latin par le terme coagula) au bout du-
quel Elle doit se retrouver embrasĂ©e par un Esprit autre que lâEsprit-Saint. Un tel mouvement "ascensionnel" est appelĂ©
proprement "luciférien".
Telle doit ĂȘtre la fameuse "mutation de lâEglise" dont on a tant parlĂ© !
Ainsi pour les sectes dĂ©moniaques, lâachĂšvement de la Grande Nuit sâouvre sur ce qui se nomme pompeusement
"lâarrivĂ©e de la Grande LumiĂšre du Grand Esprit" (?) la "nouvelle PentecĂŽte", le "RĂšgne de lâEsprit".
On sait que le fameux "RĂšgne de lâEsprit" correspond Ă une vieille hĂ©rĂ©sie que Joachim de Flore (Xll
Ăš
siĂšcle) a reprise
de G. de la Porrée.
Dans son livre, LĂ -bas, Huysmans expose la thĂ©orie joachimite de la venue de IâEsprit en vue de son rĂšgne sur la
Terre :
"Il y a trois rĂšgnes...Celui de lâAncien Testament, du PĂšre, le rĂšgne de la crainte ; celui du Nouveau Testament,
du Fils, le rĂšgne de lâexpiration ; celui de lâĂvangile Johannite , du Saint-Esprit, qui sera le rĂšgne du rachat et de
lâamour. Câest le passĂ©, le prĂ©sent et lâavenir ; câest lâhiver, le printemps et lâĂ©tĂ© ; lâun, dit Joachim de Flore, a donnĂ©
lâherbe, lâautre les Ă©pis, le troisiĂšme donnera le froment. Deux des personnes de la Sainte TrinitĂ© se sont montrĂ©es,
la troisiĂšme doit logiquement paraĂźtre".
Poursuivons la lecture de LĂ -bas qui rĂ©sume bien la question de la venue du Paraclet de lâEnfer :
"...LâEsprit-Saint (?) agira par une EFFUSION EN NOUS ; il nous transmuera, nous rĂ©novera lâĂąme par une
sorte de purgation passive, pour parler la langue théologique.
La mĂȘme idĂ©e est reprise, amplifiĂ©e selon la doctrine lucifĂ©rienne :
"Oui, il doit nous purifier et lâĂąme et le corps (?)".
Des mystiques occultes veulent la puretĂ© du corps en lâarrachant dâemblĂ©e Ă lâinfluence du pĂ©chĂ© criminel de maniĂšre
à permettre au sexe de devenir "sacré".
Voici que maintenant, dans les milieux occultes, on dit venu "le Temps de lâEsprit", "le RĂšgne du Paraclet". SalĂ©mi le
proclame :
"Câest le retour de la spiritualitĂ© (dâoĂč le titre du livre des Ranaghan, Le Retour de IâEsprit, livre initial sur le Pen-
tecĂŽtisme dit catholique) nous apportant la vraie (?) Religion
1
, la vĂ©ritable BeautĂ© (câest la laideur qui envahit tout)
et la Vérité en toutes "choses" (Apocalypse).
Or, concordance fort curieuse, lâEglise catholique semble happĂ©e par le vent impĂ©tueux dâune "nouvelle" et "Ă©trange"
PentecĂŽte : on dit que lâEsprit-Saint par pitiĂ© pour les Ăąmes chez qui la foi se fatigue, vacille ou sâĂ©puise, se met Ă souffler
en tempĂȘte. On se croit revenu au temps de la primitive Eglise oĂč surabondaient les dons et les charismes du Paraclet,
on se trouve gourmand des nourritures spirituelles, on se sent enflammĂ© dâamour pour DIEU et de charitĂ© pour les frĂšres,
on se dit en fil direct avec le Ciel, on lĂ©vite, on guĂ©rit, on convertit, on "voit lâinvisible", on flaire de "cĂ©lestes parfums", bref
on "sent le divin !"...
1
La "Vraie Religion" dont parle SalĂ©mi est cette fameuse "Religion paraclĂ©tique" qui est celle de lâensemble des Sectes occultes et qui
sâorigine Ă la gnose lucifĂ©rienne issue de la Kabbale juive. Cette gnose enseigne que Lucifer est le Paraclet, que Lucifer est le
Saint-Esprit.
Dans son livre intitulé Un prophÚte luciférien, Léon Bloy, P. Barbeau écrit à ce propos: "Eliphas Levi (ex-abbé Constant, 1810-1875,
maĂźtre des occultistes et Kabbalistes) nous dira que celui qui a atteint lâAbsolu, câest celui qui a dĂ©couvert la Pierre Philosophale, le
"Grand Secret", lâArcane (en italique dans le texte) prodigieuse de la divinitĂ© : Lucifer est le Saint-Esprit (en italique dans le texte) qui
doit se manifester "bientÎt" et que seuls les grands initiés connaissent" (p.58).
23
Des titres ont jailli dans la presse catholique, disant la bruyante manifestation du Saint-Esprit :
"Une Nouvelle PentecĂŽte ?" (Cardinal Suenens)
"LâEsprit-Saint, brises et bourrasques" (Revue JĂ©sus-Caritas n° 173 Janvier 74)
"LâEsprit-Saint nâest plus un fantĂŽme" (Journal la Croix 16-1-7/2/1975)
"Les Champions de lâEsprit" (Vie catholique, 21-27/5/1975).
-
L
A
"N
OUVELLE
P
ENTECOTE
"
DE L
âE
GLISE CONCILIAIRE EST CELLE DE L
âE
GLISE DE
J
EAN
.
Une telle PentecĂŽte ne peut ĂȘtre quâĂ©trangĂšre Ă lâEglise du Christ. Elle est le fait de IâEglise de Jean.
Cette Ă©glise johannique qui est la Contre-Eglise dans son ultime phase de pĂ©nĂ©tration au sein de lâEglise de Pierre, la
VĂ©ritable Eglise du Christ, doit justement "Ă©clore" avec la venue du Paraclet de lâenfer. Elle emprunte le nom de lâapĂŽtre
Jean pour apparaĂźtre comme lâEglise de lâAmour. Pierre Virion Ă©crit dans son ouvrage MystĂšre dâiniquitĂ© :
"On trompera le peuple au NOM DE LâAMOUR, dâUN AMOUR QUI NâEST PAS LA CHARITĂ THĂOLOGALE,
mais qui lui emprunte son nom. Jamais nous nâavons autant lu dans les publications maçonniques la parole : "Ai-
mez-vous les uns les autres". Mais câest toujours au nom du "Christ contre Sa propre Eglise quâon lâemploie" (p.
146).
Huysmans, dans son livre dĂ©jĂ citĂ©, LĂ -bas, montre clairement le lien Ă©sotĂ©rique qui existe entre lâexpansion du Saint-
Esprit (?) et le "ministĂšre dâamour" de Jean :
"Câest un axiome de la thĂ©ologie que lâEsprit de Pierre vit en ses successeurs. Il y vivra, plus ou moins effacĂ©,
jusquâĂ LâEXPANSION SOUHAITĂE DU SAINT-ESPRIT. Alors JEAN QUI A ĂTĂ MIS EN RĂSERVE, dit
lâĂvangile, COMMENCERA SON MINISTĂRE DâAMOUR, VIVRA DANS LâĂME DES NOUVEAUX PAPES"
1
.
Ces "Jean" sont littĂ©ralement "soudĂ©s" les uns aux autres, formant un "Tout" appelĂ© Ă transmuer lâhĂ©ritage traditionnel
en une nouveautĂ© inconnue jusquâalors. Ăcoutons le dernier de ces "Jean" :
"Jâai voulu porter les noms mĂȘmes quâavait choisis mon trĂšs aimĂ© prĂ©dĂ©cesseur Jean-Paul I
er
, déjà en effet, le
26 aoĂ»t 1978, alors quâil dĂ©clarait au SacrĂ© CollĂšge quâil voulait sâappeler Jean-Paul, un tel double nom, Ă©tait sans
prĂ©cĂ©dent dans lâhistoire de la PapautĂ©, jâavais vu lĂ un appel Ă©loquent de la GrĂące sur le nouveau Pontificat.
"Ce Pontificat nâayant durĂ© quâĂ peine trente-trois jours, il mâappartient non seulement de le continuer mais,
dâune certaine maniĂšre, de le reprendre au mĂȘme point de dĂ©part.
"VoilĂ ce qui confirme justement le choix que jâai fait de ces deux noms. En agissant ainsi, en suivant lâexemple
de mon vĂ©nĂ©rĂ© prĂ©dĂ©cesseur, je dĂ©sire comme lui exprimer mon amour pour lâhĂ©ritage singulier (?) laissĂ© Ă lâEglise
par les Pontifes Jean XXIII et Paul VI, et aussi, ma disponibilité personnelle à le faire fructifier. Jean XXIII et Paul VI
constituent une étape (?) à laquelle je désire me référer directement COMME A UN SEUIL à partir duquel, je veux,
en compagnie de Jean-Paul I
er
pour ainsi dire, continuer a marcher vers lâavenir ...
"Avec une pleine confiance en lâEsprit de VĂ©ritĂ© (?) JâENTRE DONC DANS LE RICHE HĂRITAGE DES RĂ-
CENTS PONTIFICATS ; cet hĂ©ritage est fortement enracinĂ© dans la conscience de lâEglise, DâUNE MANIĂRE
TOUT A FAIT NOUVELLE ET INCONNUE JUSQUâĂ MAINTENANT, grĂące au Concile Vatican II, convoquĂ© et
commencĂ© par Jean XXIII puis conclu dâune maniĂšre heureuse (?) et mis en pratique avec persĂ©vĂ©rance par Paul
VI..." (Redemptor hominis, premiĂšre encyclique de Jean-Paul II).
Câest dans les officines de la Franc-maçonnerie que le Jean en question a Ă©tĂ© mis en rĂ©serve"!!! ...
LâĂ©sotĂ©riste SalĂ©mi annonçait vers 1960 :
"LE NOUVEL ĂVANGILE DE JEAN VA BIENTĂT ETRE PRĂCHĂ SUR TOUTE LA TERRE" (Le Message de
lâApocalypse p. 23)
A nouvelle Eglise, nouvelle PentecĂŽte et nouvelle ĂvangĂ©lisation !!!âŠ
Pierre Virion dans lâouvrage prĂ©citĂ© Ă©voque la lutte de lâEglise de Jean contre lâEglise romaine de Pierre :
"On invoque lâapĂŽtre saint Jean, disciple de lâamour CONTRE LâAUTORITĂ DE PIERRE ; câest tout simplement
la VIEILLE THĂORIE DES ROSES-CROIX (lâune des plus terribles sociĂ©tĂ©s secrĂštes trĂšs active et prĂ©pondĂ©rante
en notre temps) prophĂ©tisant LâAVĂNEMENT DE LâEGLISE ĂSOTĂRIQUE DE JEAN, SUPĂRIEURE A LâEGLISE
EXOTĂRIQUE (Eglise officielle) DE PIERRE et dont LES TEMPS APOCALYPTIQUES SONT, paraĂźt-il, ARRIVES,
LâEGLISE ROMAINE DOIT LUI CĂDER LA PLACE. IL LUI FAUT DISPARAĂTRE TELLE QUâELLE EST : "LE CY-
CLE DE JEAN" âŠEST OUVERT." (MystĂšre dâiniquitĂ©, p. 146)
En parcourant le Message de lâApocalypse de lâauteur Ă©sotĂ©riste SalĂ©mi, on peut remarquer au passage le titre fort
suggestif dâun livre de lâabbĂ© Melinge (dont le pseudonyme est Docteur Alta, bien connu des milieux occultes) : "LâĂVAN-
GILE DE lâEsprit-Saint (?), JEAN, traduit et commentĂ©" (1907).
1
Il est tout de mĂȘme curieux de constater que les "Papes" qui ont suivi le Saint-PĂšre Pie XII sont tous des "Jean" (on sait que Paul VI
sâappelait Jean-Baptiste). Ces "Jean" se sont curieusement engouffrĂ©s dans lâEglise de Jean, lĂ oĂč les attendait Satan, impatient de les
amener Ă rĂ©aliser lâimpossible synthĂšse, pour reprendre le mot du FrĂšre Michel de la Sainte TrinitĂ©, citĂ© plus haut, "entre le bien et le
mal , le vrai et le faux, entre le culte de DIEU et le culte de lâhomme, entre le Christ et BĂ©lial".
24
Il sâagit du PROGRAMME DE LA LUTTE DE LâEGLISE DE JEAN CONTRE LâEGLISE DE PIERRE.
Ainsi donc, tout en laissant Ă son Ennemie, lâEglise de Pierre, ses apparences, IâEglise de Jean, tel un serpent, lâen-
serre au point de lâĂ©touffer. Mais cet Ă©touffement sâopĂšre par sĂ©duction. Elle se prĂ©sente non seulement comme lâEglise
de lâamour, mais aussi comme lâEglise de la RĂ©conciliation, comme lâEglise de la LibertĂ© religieuse, comme IâEglise de
lâOecumĂ©nisme.
En particulier, et câest lĂ un point fort important, lâEgIise de Jean revĂȘt des formes chatoyantes de piĂ©tĂ© exaltante, de
paix rayonnante, de joie dĂ©bordante, et elle dĂ©ploie, peur mieux assurer son succĂšs, UN MERVEILLEUX capable dâas-
souvir toutes les Gourmandises spirituelles, sous forme de manifestations charismatiques, mettant sans cesse en action
ses automatismes de conversions, de guĂ©risons, de rĂ©vĂ©lations dâapparitions etc... Câest bien ce que nous dit JosĂ©-
MichaĂ«l dans son ouvrage, LâEglise occultĂ©e (ouvrage rĂ©sumĂ© dans la brochure "Satan dans lâĂglise" de JosĂ©-MichaĂ«l et
Pierre-Marie Simon).
Du fait que lâEglise de Jean est essentiellement charismatique, lâilluminisme y rĂšgne en maĂźtre.
Or, que se passe-t-il dans nos milieux catholiques ? Nous sommes de toutes parts envahis par un ensemble dâillumi-
nismes orchestrés par les puissances occultes lucifériennes :
- Illuminisme de séduction au niveau de la sensation, de la sensibilité, de la sentimentalité religieuse, au sein du Pen-
tecĂŽtisme et des mouvements charismatiques ,
- Illuminisme de crucifixion sâadressant Ă des Ăąmes dĂ©sireuses de sâoffrir en victimes pour le salut du monde ;
- Illuminisme de sexualitĂ© mystico-charnelle entraĂźnant lâintervention des "dĂ©mons impurs" (androgynie) ;
- Illuminisme de rĂ©vĂ©lations qui "rĂ©vĂšlent" surtout la prĂ©sence et lâaction du "Singe DIEU" ;
- Illuminisme dâapparitions dites mariales
1
qui sont en réalité des féeries diaboliques.
Lâilluminisme est lâarme dangereuse par excellence, car elle entraĂźne sous apparence de sĂ©duction, la dĂ©gra-
dation de la Foi, la dĂ©chĂ©ance de lâĂąme, elle conduit Ă la mort spirituelle sous le couvert dâune surenchĂšre de piĂ©-
tĂ© !âŠ
Il est important de noter Ă propos de lâinvasion actuelle des Illuminismes au sein des milieux catholiques, lâinsuffisance
particuliĂšrement grave du contrĂŽle obligatoire de lâEglise.
En effet, le Droit Canon préparé par le saint Pape Pie X et publié par le Pape Benoßt XV, comportait deux articles
(1399 et 2318) relatifs aux messages de lâAu-DelĂ , et ces articles ont Ă©tĂ© abrogĂ©s. Le dĂ©cret dâabrogation a Ă©tĂ© approuvĂ©
le 14 octobre 1966 par Paul VI qui en a ordonnĂ© en mĂȘme temps la publication. Ledit dĂ©cret a Ă©tĂ© donnĂ© Ă Rome le 15
novembre 1966, publié dans les "Actes officiels du Saint SiÚge", le 29 décembre 1966, et enfin entré en vigueur le 29
mars 1967, trois mois aprĂšs sa publication.
En consĂ©quence, nâimporte quel "voyant", nâimporte quel "entendant", nâimporte quel "guĂ©risseur", nâimporte quel "pro-
phĂšte", peut sâil se considĂšre comme "privilĂ©giĂ©" par lâAu-DelĂ , publier sans Nihil Obstat, sans Imprimatur, sans aucune
permission de lâEglise, tout ce quâil voit, tout ce quâil entend, tout ce quâil guĂ©rit, tout ce quâil prophĂ©tise. Il suffit quâil se
croie "en fil direct avec le ciel" pour envahir le monde de ses "productions mystiques".
Donc, ce qui rend la situation particuliĂšrement grave, câest que les faits mystiques qui dâune part sont "provoquĂ©s" par
les Ennemis du Christ, dâautre part ne subissent plus suffisamment le contrĂŽle "valable" de lâEgIise comme au temps oĂč
les articles du Droit Canon Traditionnel Ă©taient en vigueur.
On voit alors dans quel abßme peuvent se précipiter des ùmes qui par ignorance ou imprudence, se laissent entraßner
dans les nouvelles formes de sorcellerie que représentent tant de faits charismatiques provoqués par les forces oc-
cultes et insuffisamment contrĂŽles par les autoritĂ©s de lâEglise.
- M
EDJUGORJE ET LE
R
ENOUVEAU CHARISMATIQUE
.
Comment parler du dĂ©ploiement actuel de lâilluminisme suscitĂ© par les plus hautes sectes lucifĂ©riennes, sans faire al-
lusion une fois de plus aux apparitions de Medjugorje, et cela dâautant plus que le trop fameux "Renouveau charismati-
que" est venu sâajouter aux visions elles-mĂȘmes charismatiques des jeunes yougoslaves Il faut dire tout dâabord que
1
Il faut noter Ă ce propos un fait de la plus grande importance qui explique, Ă lâheure actuelle, le nombre incalculable dâinterventions di-
tes mariales : la grande manifestation du "Saint-Esprit lucifĂ©rien", du Paraclet de lâEnfer, ne peut se dĂ©ployer sans une manifestation
mariale correspondante, car il y a pour les milieux occultes une sorte dâidentification du "Saint-Esprit" et de la "Vierge". Depuis les
apocryphes diaboliques du II
Ăš
siĂšcle, la Tradition gnostique, occultiste etc ... Ă©tablit une "confusion" entre le Paraclet et la Vierge, de
telle sorte que celle-ci prend le nom de : "LA SAINTE-ESPRIT" ; câest la "Spirita Sancta".
Donc sous lâapparence de la vĂ©ritable Vierge Marie, nous avons affaire Ă une sorte dâincarnation fĂ©minine du Paraclet lucifĂ©rien : il
sâagit de "Notre-Dame le Saint-Esprit" (expression relevĂ©e dans Les Infiltrations maçonniques dans lâEglise de lâabbĂ© Barbier, p.83). Le
"Cornu" se pare de la séduction féminine, de la séduction mariale pour attirer à lui les ùmes imprudentes, ignorantes, friandes de mer-
veilleux. Nous sommes en pleine mariolùtrie démoniaque !
25
lâensemble des "responsables" de la propagation des faits de Medjugorje sont plus ou moins reliĂ©s au Renouveau cha-
rismatique. Fait curieux, les apparitions en question avaient été prophétisées par le grand leader charismatique, le P.
Emiliano Tardif :
"Ne crains pas, dit-il au prĂȘtre qui a jouĂ© un rĂŽle exceptionnel Ă Medjugorje, le PĂšre Tomislav Vlasic, alors quâil sui-
vait Ă Rome une session de leaders du Renouveau charismatique, ne crains pas, je vous envoie ma MĂšre".
De fait ladite "MĂšre" sâest empressĂ©e de venir Ă Medjugorje environ un mois aprĂšs la prophĂ©tie devenue cĂ©lĂšbre. En
outre, elle-mĂȘme a annoncĂ© la PentecĂŽte yougoslave :
"Si vous pouvez, déclara-t-elle aux voyants le jour de Pùques 1983, jeûnez encore une journée de plus par se-
maine, et priez chaque jour davantage parce que pendant lâAnnĂ©e Sainte de la RĂ©demption, DIEU (?) enverra lâEsprit-
Saint (?) sur le monde". (Cité par la C.R.C. n° 200 p. 4)
Le PÚre Tomislav a affirmé la réalisation de cette prophétie :
"Les événements de la PentecÎte, rapportés dans les Actes des ApÎtres se sont reproduits ici (à Medjugorje) le 22
mai 1983, le jour de la PentecĂŽte". (ibid.)
- L
E VILLAGE DE
M
EDJUGORJE S
â
ENFLAMME ET EXPLOSE
.
Comble du comble, aprĂšs de multiples apparitions de celle qui sâest fait appeler la "Reine de la Paix" (quelle paix ?),
aprĂšs la "reproduction" Ă Medjugorje de la Grande (et unique) PentecĂŽte de lâEglise, voici que le "souffle" manque. Il fal-
lait plus encore ! ...
Alors les jeunes voyants demandent Ă leur Marie de leur envoyer un prĂȘtre qui leur "apprenne Ă prier vraiment (?) se-
lon le CĆur de DIEU" pour la guĂ©rison des malades.
La Marie en question sâempresse dâexaucer cette priĂšre en dĂ©pĂȘchant Ă Medjugorje, par lâentremise du PĂšre Tomi-
slav, la grande sommité internationale du Renouveau charismatique, le PÚre Tardif que nous avons déjà nommé. Alors
se produit dans le village yougoslave une véritable explosion charismatique. Nous laissons pour évoquer ce phénomÚne,
la parole au FrĂšre Michel de la Sainte TrinitĂ©, ainsi que nous lâavons fait prĂ©cĂ©demment :
"Toute la paroisse de Medjugorje, voyants, franciscains et fidĂšles, se mit Ă lâĂ©cole du maĂźtre charismatique. Il
leur apprit Ă prophĂ©tiser (?), Ă parler ou Ă chanter en langues (= glossolalie). Et la foule reçut alors "lâeffusion de
lâEsprit-Saint (?)", le fameux "baptĂȘme dans lâEsprit-Saint (?)" de la secte baptiste dont est issu tout le "Renou-
veau"! Il y eut, dit-on, des guĂ©risons (le PĂšre Tardif passe pour ĂȘtre un remarquable guĂ©risseur !). "CâĂ©tait une im-
mense découverte et une grande joie". On ressentit "une paix extraordinaire", avec une intensité "analogue à celle
des assemblées des premiers chrétiens".
"Le lendemain, sur le lieu des apparitions, lâEsprit a soufflĂ© et il y eu des guĂ©risons qui ont commencĂ© Ă se pro-
duire, Ă ĂȘtre annoncĂ©es et Ă ĂȘtre confirmĂ©es immĂ©diatement. Et les gens ont commencĂ© Ă parler et il y a eu une
longue prophĂ©tie qui a Ă©tĂ© donnĂ©e par le P. Tardif, comme quoi en ce lieu mĂȘme des apparitions initiales, il se pro-
duirait dans lâavenir beaucoup de guĂ©risons. Et le P. Tardif ignorait que la Vierge avait dit quasiment mot pour mot
la mĂȘme chose quelques mois auparavant concernant ce lieu initial des apparitions". (La Contre RĂ©forme Catholi-
que, n° 200, mai 84, p. 4-5)
-
L
E RITE LUCIFERIEN DE L
â
IMPOSITION DES MAINS
.
AprĂšs un tel rĂ©cit une question importante se pose : lâefficacitĂ© prodigieuse dâune telle effusion de lâEsprit a-t-elle Ă©tĂ©
directement provoquée, autrement dit : y a-t-il eu un rite porteur de "grùce"; autrement dit : y a-t-il eu un nouveau "Sa-
crement"; autrement dit (car ce ne peut ĂȘtre de DIEU) : y a-t-il eu initiation diabolique ?
La réponse nous est donnée par le texte cité à la page 5 du n° 200 de la C.R.C. :
"Et puis, nous (les apÎtres du Renouveau) avons demandé aux quatre voyants de nous imposer les mains (puis-
que nous-mĂȘmes depuis vingt-quatre heures nâarrĂȘtions pas dâimposer les mains), pour ce que nous avions reçu en
quelques minutes, nous ne le laissions jamais sâeffilocher avec lâhabitude".
Nous voici au centre mĂȘme de la question du charismatisme : les effets dâune certaine effusion dâun certain Esprit sont
produits par le moyen dâun rite, celui de lâimposition des mains. Sans ce rite, les effets merveilleux de la PentecĂŽte de
Medjugorje, ne se seraient pas produits. Il aurait pu y avoir une certaine effervescence produisant des effets parapsycho-
logiques, il nây aurait pas eu de PentecĂŽte ! Câest un rite lucifĂ©rien qui sâest pratiquĂ© Ă Medjugorje. On peut se reporter Ă
propos dâun tel rite Ă lâĂ©tude de JosĂ©-MichaĂ«l, LâEglise occultĂ©e.
Et le bouquet final, dans le passage que nous venons de citer, câest que des prĂȘtres aillent demander lâimposition des
mains Ă des enfants : cela ne sâest jamais vu dans toute lâhistoire de lâEglise ! ...
Mais il faut bien comprendre que le geste en question nâa eu quâun effet de surcroĂźt, car si ces prĂȘtres nâont pas arrĂȘtĂ©
dâimposer les mains pendant vingt-quatre heures, imposition qui a entraĂźnĂ© les effets charismatiques que lâon sait, câest
que, eux-mĂȘmes avaient dĂ©jĂ reçu lâimposition dâautres mains, autrement dit le "Sacrement du diable".
26
-
Lâ
EXPERIENCE DU DIVIN EN SOI
-
MEME
.
Lâun des principaux effets de ce sacrement est dâentraĂźner la "sensation" en soi-mĂȘme du "divin". Le grand leitmotiv
est celui mĂȘme du livre lucifĂ©rien de Fogazzaro, Le Saint : je "sens". Les citations donnĂ©es par le FrĂšre Michel de la
Sainte TrinitĂ© Ă©voquent justement lâexpĂ©rience sensible du divin en soi.
Ăcoutons Mirjana lâune des voyantes qui sâest trouvĂ©e privĂ©e des apparitions aprĂšs avoir reçu des secrets mais qui
sent en elle la présence de sa Vierge :
"Quant tu pries, lui demande le P. Tomislav Vlasic peux-tu maintenant Ă©prouver la sensation (sic, câest bien lĂ une
question de prĂȘtre charismatique) de sa prĂ©sence Ă lâintĂ©rieur de toi" ?
RĂ©ponse de Mirjana dont il faut peser chaque mot :
"Oh oui ! Ăa mâest arrivĂ© hier soir, en disant les sept Notre PĂšre. Je lâai ressenti de façon merveilleuse, comme si je
priais avec elle. CâĂ©tait comme si jâentendais sa voix dans mon cĆur. CâĂ©tait comme un Ă©cho en moi qui priait avec
moi... Je me suis simplement plongĂ©e dans la priĂšre, exactement comme elle le fait. Jâentendais ma voix, et lâĂ©cho de
sa voix⊠Dans la priĂšre, je lâentendais comme ça, complĂštement immergĂ©e. CâĂ©tait exactement comme si elle priait
avec moi, merveilleusement. Je priais le Notre PĂšre depuis le dĂ©but, pas seulement la deuxiĂšme partie (?). Jâai tout
dit, câĂ©tait exactement comme si elle Ă©tait avec Moi". (R.F. p. 85).
Le FrÚre Michel de la Sainte Trinité commente :
"A Medjugorje, on ne prie plus la Vierge Marie comme la médiatrice de la grùce ; non, on prie avec elle. Puis
nuance, elle prie avec nous-mĂȘme le Pater en entier, avec les demandes finales qui la rangent outrageusement parmi
les pĂ©cheurs. Puis, bientĂŽt, elle prie seulement en Ă©cho Ă notre priĂšre. Alors lâinversion est complĂšte, car lorsquâune
mĂšre fait prier son enfant, câest lâenfant qui rĂ©pĂšte en Ă©cho la voix de sa mĂšre, non lâinverse. En fait, Ă cent lieues de la
priĂšre catholique, toute divine dans son inspiration et dans son objet, mais au-delĂ des "sensations" et des sentiments
nous sommes, avec la priĂšre de Mirjana, en pleine illusion charismatique ... oĂč "la sensation" est lâessentiel de lâexpĂ©-
rience mystique..." (C.R.C. n° 201 p. 10-11)
Voici un autre exemple de priĂšre charismatique. Il sâagit maintenant dâun derviche musulman adonnĂ© au soufisme
câest-Ă -dire Ă ce quâil y a de plus Ă©sotĂ©rique dans la religion de lâIslam et qui a Ă©tĂ© admis Ă lâEglise de Medjugorje dans la
piĂšce des apparitions. Reprenons le texte du FrĂšre Michel de la Sainte TrinitĂ© qui cite dâabord lâabbĂ© Laurentin :
"Engagé dans les expériences mystiques du soufisme, il a réagi trÚs positivement en assistant aux apparitions",
narre Laurentin qui sâen Ă©merveille. A-t-il entrevu un tant soit peu la vĂ©ritĂ© du catholicisme ? A-t-il ressenti le dĂ©sir de
sâinformer sur la vie de JĂ©sus-Christ ? Son estime pour lâEglise catholique sâest-elle accrue ? Point du tout. "Il est sorti
de là plus musulman que jamais (la Vierge de Medjugorje est à la mode conciliaire !) Mais il fût associé intimement, et
de maniĂšre indicible Ă lâexpĂ©rience mystique des voyants".
Voici la réaction du derviche :
"Jâai senti en mon cĆur tant dâĂ©nergie que jâen aurais criĂ©. Jâai pensĂ© tomber moi-mĂȘme en extase. Jâai dĂ©cidĂ© de
prier toute la nuit. Ne laissez pénétrer dans cette petite chapelle que des gens avertis (sic). Ce monde cherche DIEU.
Sâil cherche, il trouve (pas dans nâimporte quelles conditions). Sâil trouve, il le tient amoureusement, et qui est amou-
reux de DIEU, rien ne peut lâen sĂ©parer". (L. p. 154)
Le FrĂšre Michel continue :
"A Medjugorje, notre Mahométan a donc trouvé DIEU sans le Christ, dans une expérience mystique sublime, quasi
extatique, comparable Ă celle des plus grands sainte catholiques.
"...la mystique charismatique, toute centrĂ©e sur lâexpĂ©rience directe de DIEU dont la prĂ©sence est ressentie Ă lâin-
time en toute indépendance de la foi en un donné révélé objectif clairement fixé par des dogmes, se marie parfaite-
ment au grand courant dâapostasie moderne qui prĂŽne lâĂ©galitĂ© de toutes les religions". (ibid p. 6)
-
L
A
V
IERGE DE
M
EDJUGORJE PATRONNE LE
R
ENOUVEAU CHARISMATIQUE
.
On pourrait appeler la Vierge de Medjugorje, Notre-Dame du Renouveau Charismatique, car cette Vierge patronne le
Renouveau Charismatique. Ăcoutons-la dans son ardeur Ă promouvoir le Renouveau qui est lâobjet des hautes instances
illuministes :
A propos de la priĂšre pour les malades, elle prĂŽne le rite charismatique qui nâa rien de catholique :
"Priez pour les malades ! JeĂ»nez pour les malades ! Imposez leur les mains ! Faites-leur des onctions dâhuile cha-
rismatique (non sacramentelles, est-il précisé ailleurs)..." (CRC n° 200, p. 4).
Notre-Dame du Renouveau charismatique ne prĂŽne pas seulement le rite charismatique par excellence, mais aussi
les groupes de priÚre charismatique. A la question qui lui a été posée : "Est-ce que nous devons faire un groupe de priÚre
charismatique à Medjugorje ? la Dame a répondu : "Non seulement à Medjugorje, mais dans toutes les paroisses de
Yougoslavie !" (Dr MADRE) (ibid.)
27
Cela nâest pas sans importance, car la Vierge du Renouveau Charismatique donne comme derniĂšre consigne Ă ceux
qui lui demandent ce quâils doivent faire :
"Quâils organisent des groupes de priĂšre" ! ââDans toutes les paroisses", car "un Renouveau spirituel est nĂ©cessaire
pour lâEglise entiĂšre". (S.K. p. 86)
Le FrÚre Michel de la Sainte Trinité poursuit :
"Par votre venue ici, explique-t-on aux pĂšlerins, vous ĂȘtes devenus participants Ă "lâeau vive" qui coule de la MĂšre
de DIEU (?) jusque dans chaque partie desséchée de la terre" (S.K. p. 88).
"Je suis convaincu, Ă©crit le P. Ljubik, que la Vierge est descendue dans le Karst dessĂ©chĂ© de lâHerzĂ©govine, afin
de faire jaillir là les torrents du Renouveau général (CRC n° 201, p. 17-18).
Ainsi pour les fidĂšles de Medjugorje, "lâEsprit-Saint est devenu tangible, sensible". Ils le ressentent Ă volontĂ©, dans une
expĂ©rience intime, enivrante et indicible. Ăcoutons prĂȘcher le porte-parole de lâApparition, trois mois aprĂšs cette nouvelle
PentecÎte (celle du 22 mai 1983), le 15 août 1983 :
"Les gens qui vivent ici ne se demandent pas si les apparitions sont vraies ou non, ils disent : "Nous ne croyons
plus, nous savons". Nous vivons une vie nouvelle et nous ne voulons plus retourner en arriĂšre, nous sommes heureux
maintenant et nous voulons continuer à suivre la Voie parce que nous en sommes sûrs.
"âŠLes voyants lâaffirment : "Il faut prier jusquâĂ ce que lâon soit intĂ©rieurement ressuscitĂ©, que lâon ressente intĂ©-
rieurement la joie, la renaissance de la foi (?). La Sainte Vierge (?) demande cela" (P. Vlasic, TĂ©qui, p. 30).
"A la lecture de ces simples lignes, tellement contraires Ă lâenseignement de lâEcriture et aux maximes des Grands
Docteurs Mystiques, nâimporte quel spirituel catholique conclurait sans aucune hĂ©sitation que les voyants de Medju-
gorje et leur guide spirituel sont de dangereux illuminés". (CRC n° 200 p. 4)
A propos des Grands Docteurs Mystiques, citons Saint-Jean de la Croix :
"Lâunion (Ă DIEU) ne consiste point dans les jouissances, dans les consolations, dans les sentiments spirituels,
mais dans la mort réelle de la Croix, au point de vue sensitif et spirituel, intérieur et extérieur. (La montée du Carmel,
ch. VI)
Et tout Ă lâopposĂ©, citons ce passage du livre Ă©voquĂ© ci-dessus, Le Saint, de Fogazzaro (paru vers 1904) qui rĂ©vĂ©lait
le plan dâune franc-maçonnerie, dite catholique :
"Recueillir nos Ăąmes en DIEU, silencieusement, chacun la sienne, jusquâĂ SENTIR au-dedans de nous la prĂ©sence
de DIEU mĂȘme (?), son dĂ©sir, dans notre coeur, de sa propre gloire".
La Vierge de Medjugorje est bien la Reine du Renouveau Charismatique, elle qui donne Ă ses "voyants" la consigne
essentielle : "Laissez-vous guider par le Saint-Esprit (?) dans la profondeur" (P. Vlasic, TĂ©qui, p. 28).
Jamais la TrĂšs Sainte Vierge ne parlerait ainsi. Elle qui sait combien lâEglise sâest toujours opposĂ©e Ă ceux qui prĂ©ten-
daient se laisser directement guider par le Saint-Esprit.
Tout Ă lâopposĂ© de la Vierge de Medjugorge, saint François de Sales sâexprime ainsi :
"Il y a des Ăąmes qui ne veulent, Ă ce quâelles disent, ĂȘtre conduites que par lâEsprit de DIEU, et il leur semble que
tout ce quâelles sâimaginent sont des inspirations et des mouvements du Saint-Esprit, qui les prend par la main et les
conduit en tout ce quâelles veulent faire, comme des enfants, en quoi elles se trompent fort". (Les vrais entretiens
spirituels 12
Ăš
entretien)
-
A
M
EDJUGORJE C
â
EST LA
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OUVELLE
P
ENTECOTE
"
PROPHETISEE PAR LE
P
APE
J
EAN
XXIII,
EN LIAISON AVEC SON
C
ONCILE
Concluons avec le FrÚre Michel de la Sainte Trinité :
"Oui, sous les apparences trompeuses dâapparitions mariales traditionnelles, Medjugorje substitue diabolique-
ment Ă lâauthentique et salutaire message prophĂ©tique de Fatima, lâapostasie moderne sous son dernier avatar, celui
dâun PentecĂŽtisme, plus dangereux encore pour la foi catholique que lâhĂ©rĂ©sie protestante et moderniste dont il dĂ©-
coule". (C.R.C. n° 201 p. 4).
ProfondĂ©ment, le PentecĂŽtisme ou Renouveau Charismatique, câest de la gnose kabbalistique illuministe. On est
en pleine sorcellerie sous le couvert dâun Esprit qui se fait passer pour lâEsprit-Saint, mais qui est en rĂ©alitĂ© le "Grand
Esprit de lâEnfer".
Oui, le PentecÎtisme ou Renouveau Charismatique est le dernier grand coup porté à la Vraie Foi Catholique : il est le
coup mortel par excellence, il est celui qui va donner sa vérité la plus profonde à la parole toute de tristesse de Jésus
Notre Sauveur : "Le Fils de lâHomme quand Il reviendra trouvera-t-Il encore la Foi sur la Terre ?"
CONCLUSION
Que dire au terme de cette Ă©tude sinon quâavec Jean XXIII et le Concile Vatican Il, nous nous sommes trouvĂ©s empĂȘ-
trĂ©s dans les filets du "Grand Esprit" de lâEnfer, entĂ©nĂ©brĂ©s sous le Soleil noir de la "Nouvelle PentecĂŽte", de la PentecĂŽte
luciférienne.
28
Câest sous la motion de lâEsprit, non pas d âEn-Haut mais dâEn-Bas, que des prophĂštes ont prĂ©dit au Cardinal Roncalli
quâil serait Pape et quâil convoquerait un Concile ; câest sous la motion de ce mĂȘme Esprit que Jean XXIII a dĂ©cidĂ© la rĂ©-
union du Concile Vatican Il ; câest Ă ce toujours mĂȘme Esprit que les PĂšres Conciliaires se sont "abouchĂ©sââ et câest sous
son infernale motion que Vatican II a proclamĂ© des nouveautĂ©s rompant avec la Tradition de lâEglise, et a inaugurĂ© le
temps de la "marée charismatique" appelée à submerger la catholicité et le monde entier.
Jean XXIII avait cru à une intervention du Ciel pour la convocation du Concile : en ouvrant Vatican II, il avait espéré
quâune vĂ©ritable montĂ©e de sĂšve divine allait sâĂ©panouir en fruits merveilleux, ceux dâune Nouvelle PentecĂŽte devant em-
braser lâEglise et le monde.
Et cette "Nouvelle PentecĂŽte", ce "temps de lâEsprit", devait correspondre Ă ce que le langage occulte appelle "le RĂš-
gne de Grande MisĂ©ricorde". On peut dire que Jean XXIII, dans le discours dâouverture du Concile a en quelque sorte
inauguré ce RÚgne de Miséricorde.
Lisons ce quâĂ©crit Ă ce sujet Ralph M. Wiltgen s.v.d. dans son livre, Le Rhin se jette dans le Tibre :
"Sans se dissimuler lâexistence de doctrines, dâopinions et de conceptions fallacieuses et dangereuses, Jean XXIII
traita ce sujet avec son optimisme ordinaire. Il souligna que les "opinions incertaines des hommes" changent dâĂąge en
Ăąge, et que souvent les erreurs dâune gĂ©nĂ©ration se dissipent aussitĂŽt "comme la brume devant le soleil". Rappelant
que lâEglise nâavait jamais manquĂ© de sâopposer aux erreurs, quâelle les avait souvent condamnĂ©es avec la derniĂšre
sĂ©vĂ©ritĂ©, il fit valoir quâelle prĂ©fĂ©rait maintenant utiliser le remĂšde de la misĂ©ricorde plutĂŽt que les armes de la rigueur,
et jugeait plus opportun, dans les circonstances prĂ©sentes, dâexposer plus largement la force de sa doctrine que
dâavoir recours aux condamnations. Il se dit persuadĂ© que les hommes Ă©taient maintenant plus profondĂ©ment (?) con-
vaincus de lâĂ©minente (?) dignitĂ© de la personne humaine, de la perfection (?) Ă laquelle ils devaient tendre, et des de-
voirs (?) que cela leur imposait". (p. 15)
Ainsi Jean XXIII sâillusionnant radicalement sur lâĂ©volution des hommes de son temps, a optĂ© dans le sens du RĂšgne
de la MisĂ©ricorde qui est la porte grande ouverte Ă lâEnnemie.
Les occultes francs-maçons assimilent le RĂšgne de la MisĂ©ricorde au RĂšgne de lâEsprit. De fait lâun ne va pas sans
lâautre, car le RĂšgne de lâEsprit correspond au RĂšgne de la Grande "TolĂ©rance" franc-maçonnique, laquelle tolĂ©rance se
traduit en langage chrétien par la Miséricorde, mais une Miséricorde qui laisse courir les erreurs, les hérésies, les
corruptions etc. ...une Miséricorde qui laisse entrer les loups dans les bergeries et les y maintient, sans se sou-
cier des massacres que lesdits loups peuvent opérer ! ...
Et Jean XXIII de conclure son discours dâouverture en rappelant "aux PĂšres Conciliaires" lâobligation oĂč ils Ă©taient de
rĂ©pondre aux inspirations du Saint-Esprit, afin que leur Ćuvre pĂ»t rĂ©pondre Ă lâattente du moment (laquelle ?) et aux be-
soins des peuples (quels besoins?)". (ibid. p.15)
Rappelons ici le mot de Jean XXIII à propos du Concile, et que nous avons cité plus haut::
"Ce qui intĂ©resse le plus, câest de savoir que lâEsprit du Seigneur plane constamment au-dessus dâune assemblĂ©e
aussi importante et fondamentale".
Mais le Saint-Esprit nâest pas lĂ oĂč les PĂšres dâun Concile imposent des conceptions en rupture avec lâenseignement
Traditionnel de lâEglise.
Il nâest pas lĂ non plus oĂč les PĂšres Conciliaires ne veulent pas condamner les erreurs (dont le Communisme), qui
Ă©touffent lâEglise et massacrent les Ăąmes !...
Il nâest pas lĂ non plus oĂč les pĂšres Conciliaires ne veulent pas promulguer le dogme tant attendu de Marie MĂ©dia-
trice.
Il nâest pas lĂ non plus oĂč les PĂšres Conciliaires ne veulent pas accĂ©der Ă la demande de la TrĂšs Sainte Vierge Marie
Ă Fatima, relative Ă la ConsĂ©cration de la Russie Ă Son CĆur ImmaculĂ© !
Il nâest pas lĂ non plus oĂč les PĂšres Conciliaires ne veulent pas condamner explicitement comme tant de Papes lâont
fait précédemment, la Franc-maçonnerie qui domine toutes les Sectes SecrÚtes, et qui les lance toutes à la poursuite de
le Grande Ennemie, la Seule Ennemie, lâEglise du Christ.
Il nâest pas lĂ non plus oĂč sâinaugure un Renouveau charismatique appelĂ© Ă embraser dâun feu jailli de lâEnfer et
lâEglise et le monde.
- L
E DELUGE DE
F
EU
.
Câest en effet Ă un vĂ©ritable "dĂ©luge de ce Feu" que nous assistons actuellement.
On pourrait inscrire en conclusion de ce texte le sigle marquĂ© sur lâemblĂšme du 33
Ăš
grade de la Franc-Maçonnerie :
INRI. Il ne faut pas voir en ce sigle la signification chrétienne de Jésus, le Nazaréen, Roi des Juifs. Il signifie exactement :
"Igne Nature Renovatur Iritegra", ( = Par le feu la nature est rénovée tout entiÚre).
P. Virion prĂ©sente dans son livre MystĂšre dâiniquitĂ©, cette devise comme Ă©tant "essentiellement Rose-Croix"(p.168).
29
Le feu dont il sâagit est Ă©videmment le feu de lâEsprit lucifĂ©rien. Ses suppĂŽts les plus puissants du monde, les Illumi-
nĂ©s, ont depuis longtemps annoncĂ© le Triomphe (dans la mesure permise par DIEU) de lâEnfer sur la Terre. Ăcoutons-les:
"Nous (les Illuminés de Weishaupt), nous lùcherons les Nihilistes et les Athéistes et nous provoquerons UN FOR-
MIDABLE CATACLYSME SOCIAL qui, dans TOUTE SON HORREUR, montrera clairement aux Nations LES EF-
FETS DE LâATHĂISME ABSOLU, origine de sauvagerie et des plus sanglantes bagarres. Alors partout, les citoyens
obligĂ©e de se dĂ©fendre eux-mĂȘmes contre une minoritĂ© rĂ©volutionnaire, extermineront ces destructeurs de civilisation.
Et les peuples, DĂSILLUSIONNĂS AU SUJET DU CHRISTIANISME, dont les esprits dĂ©istes seront alors SANS
BOUSSOLE, angoissĂ©s par la recherche dâun idĂ©al, mais SANS SAVOIR OU PORTER LEUR ADORATION, rece-
vront enfin LA VRAIE LUMIĂRE PAR LA MANIFESTATION UNIVERSELLE DE LA PURE DOCTRINE DE LUCIFER,
finalement exposée publiquement ; cette manifestation résultera du mouvement réactionnaire général qui SUIVRA LA
DESTRUCTION DU CHRISTIANISME ET DE LâATHĂISME, TOUS DEUX CONQUIS ET EXTERMINĂS A LA FOIS".
Ce texte se trouve dans une lettre adressée par le Général Albert Pike (élu Souverain Pontife de la Franc-Maçonnerie
Universelle) Ă Giuseppe Mazzini, dĂ©signĂ© par les IlluminĂ©s de Weishaupt comme leur "directeur dâaction politique" (= rĂ©-
volutionnaire) en 1871.
On pourrait traduire ainsi le texte du Souverain Pontife de la Franc-Maçonnerie Universelle : le "formidable cataclysme
social" peut ĂȘtre dâune certaine maniĂšre le communisme : il sâagit bien lĂ dâun cataclysme social, et dâun cataclysme for-
midable, puisque quasi-mondial. Comme le communisme est athĂ©e et mĂȘme "antithĂ©e" (= contre DIEU), il sâexprime par
la plus parfaite "sauvagerie" et il engendre "les plus sanglantes bagarres". Les communistes sont bien des "destructeurs
de civilisation", quâil sâagit en effet "dâexterminer", mais Ă quel prix ! ...
Quant au christianisme, il sâest trouvĂ© attaquĂ© depuis le Pape Pie XII dâune maniĂšre telle que sans ĂȘtre tout Ă fait
"conquis" et "exterminĂ©" comme le souligne le texte, et par permission divine, il sâest laissĂ© dĂ©vier de sa voie tradition-
nelle. Son affaiblissement a ouvert la porte à une certaine manifestation de la doctrine luciférienne.
En effet, la libertĂ© religieuse prĂŽnĂ©e au Concile Vatican Il relĂšve de la doctrine de Lucifer ; lâĆcumĂ©nisme qui nivelle
les religions relĂšve aussi de la doctrine de Lucifer ; le culte de lâhomme, tel quâil sâest dĂ©veloppĂ© au Concile et depuis le
Concile, relĂšve de la doctrine de Lucifer ; le charismatisme, tel quâil se prĂ©sente dans le PentecĂŽtisme, les mouvements
charismatiques, les apparitions dites mariales etc ... relĂšve de lâilluminisme lucifĂ©rien etc...
Il est question dans le passage prĂ©citĂ© du lucifĂ©rien Pike, de la conquĂȘte et de lâextermination de lâathĂ©isme : cela
peut tout dâabord surprendre ! En rĂ©alitĂ©, nous devons comprendre que lâathĂ©isme plaĂźt Ă Satan lorsquâil est une entrave
au développement de la Foi catholique. Mais pour sa victoire finale (dans la mesure permise par la Divine Providence), le
Démon préfÚre aux athées, des "dévots", des dévots de sa religion à lui. Il veut des ùmes religieuses qui lui rendent le
culte auquel il aspire de tout son orgueil monumental.
Alors, la question se pose : quel est donc le moyen de choix qui doit permettre à la fois de faire dévier dans le sens lu-
cifĂ©rien le vrai culte rendu au Vrai DIEU, et de conduire au culte rendu au Prince de ce monde les fervents de lâathĂ©isme?
Ce moyen de choix est le fameux "Renouveau Charismatique" car il est capable dâaccomplir un tel "miracle". En effet il
est porteur dâune "grĂące" assez puissante pour transformer un ĂȘtre humain sur les plans physique, psychique, moral, reli-
gieux, sans que cet ĂȘtre ne fasse le moindre effort, sinon celui de se laisser imposer les mains par un "initiĂ© charismati-
que".
RenĂ© GuĂ©non, maĂźtre en lâart lucifĂ©rien, connaissait parfaitement la puissance dâun rite branchĂ© sur le courant diaboli-
que auquel il sert de "véhicule"
"Le rite est toujours efficace quand il est accompli réguliÚrement. Peu importe que son effet soit immédiat ou
diffĂ©rĂ©, comme la grĂące de certains sacrements" (citĂ© par JosĂ© MichaĂ«l dans LâEglise occultĂ©e, p. 19).
Qui donc ne se trouverait "sĂ©duit" par les effets dâun "sacrement" aussi prodigieux que celui du rite initiatique du Re-
nouveau charismatique, celui de lâimposition des mains ?
Qui donc ne se trouverait "sĂ©duit" par ce qui fait lâattrait de ce Renouveau Ă base de sensation, de sensibilitĂ©, de sen-
timentalitĂ© religieuse, Ă base dâexpĂ©rience en soi-mĂȘme du Divin ?
La Religion Universelle prÎnée par les Illuminés de la Franc-maçonnerie est-elle aussi, à base de sensation, de sensi-
bilitĂ©, de sentiment religieux, dâexpĂ©riences charismatique, et elle est animĂ©e par lâinfluence diabolique, par la "grĂące dia-
bolique" transmise par un rite tout simple, tel celui de lâimposition des mains. La Religion Universelle est essentielle-
ment celle de lâIlluminisme lucifĂ©rien.
Et cet illuminisme peut entraĂźner Ă lui seul un ĆcumĂ©nisme religieux interconfessionnel. Le Courrier de Rome dans
son numéro de juin 1974, rapporte ce texte des Ranaghan, apÎtres du PentecÎtisme-Renouveau :
"Nous voyons aujourdâhui des catholiques, des Ă©vangĂ©listes et des fondamentalistes, rĂ©unis ensemble autour de la
Parole, dans une commune expĂ©rience de salut, pour prier notre PĂšre dâune seule voix, dans LâUNITĂ et LâAMOUR"
(Comme lâEsprit nous conduit, p. 116)
30
Le "Courrier" en question, aprÚs avoir cité ce texte, parle du "mélange interconfessionnel" qui se trouve dans ces
assemblĂ©es dites charismatiques oĂč tout est centrĂ© SUR LE SENTIMENT RELIGIEUX, sur LE BESOIN DE "SENTIR" LA
PRĂSENCE DE LâESPRIT, de JESUS-CHRIST, de LA SAINTE VIERGE ; sur le dĂ©sir Ă©galement dâETRE "BAPTISE"
DANS LâESPRIT-SAINT pour parler en langues. On est loin de lâattitude de foi : "Bienheureux ceux qui croient sans avoir
vu"! (p. 12)
LâEncyclopedia Universalis nous renseigne sur ce que les IlluminĂ©s de la judĂ©o-maçonnerie attendent de lâeffusion
mondiale de lâEsprit au sein du Renouveau Charismatique : il sâagit lĂ dâun mouvement, qui "...risque dâapparaĂźtre dans
un avenir prochain comme UN DES PRINCIPAUX DE LA CONJONCTURE RELIGIEUSE MONDIALE" (p. 754).
Mais le Renouveau Charismatique est appelé à déborder largement le milieu des confessions religieuses, et à engen-
drer un ĆcumĂ©nisme social aux dimensions du monde, en entraĂźnant dans son sillage de feu, les athĂ©es sĂ©duits par le
"merveilleux" qui est son plus sĂ»r appĂąt : telle est lâapothĂ©ose diabolique qui se rapproche de nous Ă vive allure :
"Demon est deus Universus", le DĂ©mon serait alors le DIEU de lâUnivers, le DIEU dâune chrĂ©tientĂ© mondiale inver-
sĂ©e, obtenue principalement par le dĂ©ploiement de lâilluminisme lucifĂ©rien autrement puissant que le rationalisme et le
matĂ©rialisme, etc... Tout lâEnfer est Ă lâĆuvre pour une telle apothĂ©ose.
"Quand lâintĂ©rĂȘt de lâEnfer lâexige, LES DĂMONS SAVENT SâUNIR, SâAIDER, FORMER DES ALLIANCES MONS-
TRUEUSES ET REDOUTABLES" (Vie de M.Th. Noblet, par le PĂšre A. Pineau M.S.C).
Alors pleure le Psaume :
"Ils se sont assemblĂ©s pour ne faire quâun contre le Seigneur et contre Son Christ!" (Psaume 2)
- Nota Bene.
Nous avons parlé, plus haut du nouveau rite de la messe, selon Paul VI, et nous avons évoqué la dégradation relative
au Rite Traditionnel. Fait curieux, le rite nouveau plaßt aux athées que sont les communistes. Dans le dossier "Chrétiens
de lâEst, faits et tĂ©moignages, publiĂ© par le bulletin Aide Ă lâEglise en dĂ©tresse (2
Ăš
Trim. 1975, n° 18) on trouve ces propos
inattendus :
"... les autoritĂ©s civiles SoviĂ©tiques insistent de plus en plus auprĂšs des Ă©vĂȘques pour quâils APPLIQUENT LA RE-
FORME LITURGIQUE DU CONCILE.
"Ils savent en effet, dâaprĂšs des sondages faits ici et lĂ , que cela ne plaĂźt pas Ă la population.
"DâaprĂšs un sondage officiel, on sait que 80% des prĂȘtres sont eux aussi, opposĂ©s aux changements de la liturgie
et désirent continuer à dire la messe comme auparavant". (P. 9)
On sait quâen Pologne, les prĂȘtres qui cĂ©lĂšbrent la messe traditionnelle sont persĂ©cutĂ©s par le parti communiste, par
les inspecteurs des cultes. Par contre sont laissĂ©s libres les prĂȘtres qui disent la nouvelle messe.
Comprenons : Ă lâarriĂšre de lâappareil communiste, quâil soit soviĂ©tique, polonais ou autre, il y a le Haut Illuminisme
Franc-maçonnique friand du nouveau rite (auquel il nâest sans doute pas Ă©tranger) qui se prĂȘte admirablement Ă son
ĆcumĂ©nisme. Il ne faut donc pas sâĂ©tonner que des "athĂ©es", reliĂ©s Ă ce Haut Illuminisme, "insistent" pour que se cĂ©lĂšbre
la messe ĆcumĂ©nique de Paul VI !
Le livre de Jacques Bordiot, Une main cachĂ©e dirige, Ă©voque la parentĂ© qui existe entre lâilluminisme et le commu-
nisme en révélant leur origine commune :
"Il apparaĂźt donc avec Ă©vidence que par le Martinisme et lâIlluminisme, la Synarchie Internationale (le Gouverne-
ment mondial des Hautes Instances lucifĂ©riennes) et le Communisme marxiste prĂ©cĂ©dent dâune mĂȘme filiation Rosi-
crucienne". (p.271) (câest dire lâimportance de la diabolique Rose-croix !)
En illustration du texte que nous venons de citer et qui prĂ©cise lâalliance entre lâIlluminisme et le Communisme, nous
rapporterons une rĂ©ponse dâapparence mystĂ©rieuse, de Garaudy, Ă un thĂ©ologien qui lui posait cette question :
"Mais enfin tout de mĂȘme, quand vous aurez rĂ©alisĂ© cette sociĂ©tĂ© sans classe (la sociĂ©tĂ© socialo-communiste) qui
est votre but, que se passera-t-il ?
Et Garaudy stupéfie ainsi son interlocuteur :
"CâEST ALORS QUE TOUT COMMENCERA". (Entretiens entre marxistes et chrĂ©tiens de Salzbourg, 1965).
Câest alors en effet que commencera, câest-Ă -dire en rĂ©alitĂ© : quâĂ©clatera aux yeux du monde (car les courants dĂ©mo-
niaques cheminent longtemps "souterrainement" avant dâĂ©clater au grand jour) le "coagula lucifĂ©rien", essentiellement
pĂ©tri de gnose illuministe, en vue de lâapothĂ©ose mondiale !...
- LâA
NTECHRIST
.
A ce point dâĂ©volution de notre Ă©tude, une question ne peut pas ne pas se poser : serions-nous au Temps de lâAntĂ©-
christ ?
31
Saint-Paul nous parle ainsi de ce mystérieux personnage possédé par le Démon à un point maximum :
"Sa venue Ă lui, lâImpie, aura Ă©tĂ© marquĂ©e par lâinfluence de Satan, de toute espĂšce dâĆuvres de puissance, de si-
gnes et de prodiges mensongers, comme de toutes les tromperies du mal ...(II Thess.,
II
, 9).
Il est bien Ă©vident quâen nos temps apocalyptiques, nous sommes abreuvĂ©s "dâĆuvres de puissance, de signes et de
prodiges mensongers" : fausses apparitions mariales, faux messies, faux prophĂštes, toutes sortes dâilluminismes, appari-
tions dâOVNl (objets volants non identifiĂ©s), etcâŠ
Nous sommes aussi abreuvés de "toutes les tromperies du mal" : tromperies sur le plan religieux, sur le plan politique,
sur le plan social, sur le plan Ă©conomique, sur le plan financier, sur le plan culturel, sur le plan artistique, sur le plan arti-
sanal, sur le plan national, sur le plan international...
Bref, nous pouvons dire que nous vivons au temps de "lâabomination de la dĂ©solation" !... Souvenons-nous de la pre-
miĂšre allocution de Saint Pape Pie X en 1903 :
"La perversion gĂ©nĂ©rale est dâune telle gravitĂ© quâil y a lieu de craindre que nous vivions un avant-goĂ»t et les dĂ©-
buts de ces maux qui doivent arriver a la fin des Temps, et que le Fils de Perdition dont parle lâApĂŽtre soit dĂ©jĂ arrivĂ©
sur Terre".
Que dirait-il maintenant ?..,.
Mais en raison du déploiement de la plus perfide séduction, la perversion générale va de pair avec un extraordinaire
aveuglement des esprits. Du fait de cet aveuglement, lâAntĂ©christ peut se prĂ©senter non seulement sans ĂȘtre reconnu en
tant quâAntĂ©christ, mais bien plus encore, en se faisant accueillir comme le plus sympathique leader mondial.
Le R.P. Coleridge avait bien saisi cela, qui disait que lâAntĂ©chrlst
"âŠsera ce quâil est et aura le succĂšs quâil doit avoir, principalement Ă cause de la disposition de la gĂ©nĂ©ration Ă la-
quelle il sâadressera. Il sera le produit de son temps, lâhomme de lâĂ©poque, lâexpression personnelle et le rĂ©sultat, le
rĂ©sumĂ© des caractĂ©ristiques dominantes et des tendances et des goĂ»ts et des idĂ©es de cette gĂ©nĂ©ration. Sâil nous est
permis, ajoute-t-il, de plagier les paroles divines, "il viendra parmi les siens, et les siens seront heureux de le recevoir"!
(CitĂ© par JosĂ© MichaĂ«l et Pierre-Marie Simon dans Satan dans lâEglise, p. 50)
-
C
RIONS VERS LE
C
IEL ET DEMASQUONS L
âE
NNEMI
.
LâEglise et le monde se trouvent pris dans un vĂ©ritable complot dâapocalypse. Câest le moment plus que jamais de
crier vers le Ciel ainsi que lâEcriture nous y incite :
"Voici lâennemi en armes devant nous et derriĂšre nous... nul moyen dâĂ©chapper. Maintenant donc, criez vers le
Ciel, afin que vous soyez sauvés de la main de vos ennemis".(I Macchabée
IX
,
44-46)
Prions avec lâexorcisme de LĂ©on XIII :
"Ainsi donc, maudit dragon et toute diabolique, nous tâadjurons par le DIEU Vivant, par le DIEU Vrai, par le DIEU
Saint, par ce DIEU qui a aimé le monde au point de livrer Son Fils Unique, afin que quiconque croit en Lui, ne périsse
pas, mais possÚde la vie éternelle ; cesse de tromper les humaines créatures, et de leur verser le poison de la damna-
tion Ă©ternelle, cesse de nuire Ă lâEglise et dâentraver sa libertĂ©.
"ArriĂšre Satan ! inventeur et maĂźtre de toute tromperie, ennemi du Salut des hommes. CĂšde la place au Christ ...
CĂšde la place Ă lâEglise. Incline-toi sous la puissante main de DIEU. Tremble et fuis Ă lâinvocation que nous faisons du
saint et redoutable Nom de ce JĂ©sus qui fait trembler les enfers..."
Supplions la TrĂšs Sainte Vierge Marie qui a "reçu de DIEU le pouvoir et la mission dâĂ©craser la tĂȘte de Satan". HĂątons
par nos priĂšres et nos pĂ©nitences lâheure de la vĂ©ritable ConsĂ©cration de la Russie Ă Son CĆur ImmaculĂ©, accomplie par
le Pape et les Ă©vĂȘques du monde entier (chacun dans sa cathĂ©drale) : le Ciel a donnĂ© Ă cette consĂ©cration mariale, la va-
leur dâun mystĂ©rieux exorcisme, appelĂ© Ă procurer la paix de DIEU Ă notre pauvre monde envahi par les hordes satani-
ques.
Prions saint Joseph sous le vocable qui met Satan en rage : "Terreur des DĂ©mons".
Adressons-nous Ă saint Michel le Grand Messager du Ciel :
"TrÚs glorieux Prince des armées célestes, saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat contre les prin-
cipautés et les puissances, contre les chefs de ce monde de ténÚbres, contre les esprits de malice répandus dans les
airs (Eph.
I
) ...Conjurez le DIEU de Paix quâIl Ă©crase Satan sous nos pieds, afin de lui enlever tout pouvoir de retenir
encore les hommes captifs et de nuire Ă lâEglise ...Saisissez vous-mĂȘme lâantique Serpent qui nâest autre que le diable
ou Satan, pour le prĂ©cipiter enchaĂźnĂ© dans les abĂźmes en sorte quâil ne puisse plus jamais sĂ©duire les nations" (Apoc.
XX) (S.S. LĂ©on XIII).
Et puis rĂ©vĂ©lons le complot dĂ©moniaque ourdi contre lâEglise et aussi contre le monde : câest ce que redoutent au plus
haut point ceux de la Contre-Eglise. Leur porte-parole, le luciférien Pike, nous le dit :
"N
OTRE COMPLOT SERA REVELE
,
LES NATIONS SE RETOURNERONT CONTRE NOUS AVEC ESPRIT DE REVANCHE ET NOTRE
DOMINATION SUR EUX NE SERA JAMAIS REALISEE
".
32
Câest donc bien en ce sens quâil nous faut agir ! et agir vite. Nos Ennemis disaient dĂšs septembre 1979 par lâintermĂ©-
diaire dâun ancien Grand MaĂźtre du Grand Orient, Michel Baroin, dans la revue officielle de son obĂ©dience :
"Lâheure de Franc-Maçonnerie a sonnĂ©. Nous avons tout ce quâil faut en nos loges, les hommes et les mĂ©thodes...
Si la Franc-Maçonnerie ne doit ĂȘtre prĂ©sente nulle part, les Francs-Maçons doivent ĂȘtre prĂ©sents partout..."
Et le Souverain Pontife Pie XII proclamait bien avant :
"Il nây a pas de temps Ă perdre. CâEST LâHEURE DE LâACTION ... CâEST LâHEURE DE LâĂPREUVE.
La dure course dont parle saint Paul est engagĂ©e. CâEST LâHEURE DE LâEFFORT INTENSE. Quelques instants seu-
lement peuvent DĂCIDER DE LA VICTOIRE".
Comme Ă Pontmain, la TrĂšs Sainte Vierge Marie, la Grande Victorieuse des batailles de DIEU, nous redit pour affer-
mir notre courage :
"Mon Fils Se laisse toucher. DIEU VOUS EXAUCERA EN PEU DE TEMPS".
Georges LACORDELLE, janvier 1985
ANNEXE
I - QUELQUES GLANES DâUN OUVRAGE ĂSOTĂRIQUE
Le philosophe gnostique Raymond Abellio, dans son ouvrage considĂ©rĂ© comme "une Ćuvre exceptionnelle" (page de
couverture), La Fosse de Babel, nous remet en mémoire la citation que nous avons donnée dans notre conclusion à pro-
pos du plan des Illuminés :
"Les hommes ne retrouveront le sens du SacrĂ© (lequel ?) quâaprĂšs avoir traversĂ© tout le champ du tragique". (p.
23)
Lâouvrage en question comporte un passage extrĂȘmement important, qui dĂ©voile en quelque sorte le plan lucifĂ©rien
sur lâEglise et le monde. On pourrait lâintituler : "Les ThĂšses de la Nouvelle ROME". Le voici :
"⊠les thĂšses de la Nouvelle Rome devaient comprendre quatre parties : une mystique oĂč devaient justement ĂȘtre
Ă©tudiĂ©s les problĂšmes de lâimpersonnalitĂ© et du vide divins, par quoi seraient dĂ©passĂ©es les ThĂ©ologies usuelles (?) :
une symbolique oĂč serait affirmĂ©e et dĂ©montrĂ© lâunitĂ© transcendante de toutes les religions (?) ; une Ă©thique, qui effa-
cerait la distinction abstraite et banale du bien et du mal (?), supprimerait toutes les rĂšgles et tous les vĆux, et repla-
cerait lâensemble des activitĂ©s au possibilitĂ©s humaines, mĂȘme les plus apparemment nĂ©gatives : la guerre et le meur-
tre, dans la positivitĂ© absolue de lâesprit (tout devient possible, tout peut ĂȘtre permis) ; une politique, qui crĂ©erait les
bases du futur "communisme sacerdotal" (?), par dĂ©passement, dans lâhistoire et hors de lâhistoire, du communisme
simplement matériel" (p. 313).
Cela peut se traduire ainsi
- plus de thĂ©ologie catholique : les thĂ©ologies dites usuelles doivent ĂȘtre "dĂ©passĂ©es" ;
- plus de religion catholique : lâĆcumĂ©nisme visant Ă lâunitĂ© transcendante des religions porte un coup mortel Ă la reli-
gion du Christ ;
- plus de morale catholique : la distinction du bien et du mal disparaĂźt au profit de la pire licence ;
- plus de politique ni catholique ni mĂȘme "naturelle" : la politique du communisme ( = socialo-communisme) passe Ă
un plan dit "sacerdotal".
Abellio parle de "la rénovation métaphysique du marxisme" (p. 24). On se souvient du mot cité plus haut de Garaudy :
"Câest alors que tout commencera"!!! ...
La page de couverture qui présente La Fosse de Babel montre la méthode employée pour parvenir au "communisme
sacerdotal "qui est le point culminant de la "Nouvelle Rome" :
"...le héros de ce roman cherche à former des. surhommes (seraient-ce des "possédés" ?) capables de mener le
monde Ă un destin supĂ©rieur (ce destin ne peut ĂȘtre que lucifĂ©rien). Pour recruter les membres du groupe de la "struc-
ture absolue" (celle qui est relative au Démon), il essaiera de provoquer des conflits entre toutes les catégories
dâhommes fascistes, communistes, rĂ©formistes chrĂ©tiens, technocrates et de les mettre en compĂ©tition de façon Ă sĂ©-
lectionner les Ă©lus en Ă©liminant les insuffisants. Les massacres ne sont quâune Ă©tape sur la voie de la connaissance
du "communisme international" dépassant à la fois les anciennes religions et les anciennes politiques".
Le "communisme sacerdotal" est liĂ© Ă la "Nouvelle Eglise", car il sâagit bien dans lâinfernale entreprise de La Fosse de
Babel, de bĂątir une Eglise Nouvelle.
Nous lisons dans ce mĂȘme ouvrage, ce passage qui est une conversation entre deux personnages :
"Saint Paul, dit lâun des deux, a bĂąti une Eglise, et il a Ă©chouĂ©.
- Justement, reprend le second... Il faut bĂątir une Eglise et ne pas Ă©chouer...
Vient ensuite cette précision :
33
"Nous étions arrivés une fois de plus, au terme de notre perpétuel débat". (p. 41)
Voici pour terminer un exemple de mise en conflit évoquée plus haut :
"...la tùche la plus urgente ...consistait à créer ...un mouvement fasciste et un mouvement communiste clandestins
et conjoints, dirigĂ©s tous les deux secrĂštement par les mĂȘmes hommes et dont les militants de base au contraire se
battraient. On comprend mon idĂ©e : montrer la bĂȘtise des politiques partielles et partiales" (p. 27).
Ne nous faisons pas dâillusion : au sommet de tous nos conflits sociaux politiques religieux etc ... tout se rejoint : lâEn-
nemi est UN quand il sâagit dâasservir et lâEglise et le monde !
A propos de lâEglise Romaine, Abellio la voit dĂšs 1962 (date de la parution de son livre La Fosse de Babel) dans une
phase cadavérique :
"Le cadavre de Rome sera bientÎt froid... Il y a déjà une grande place vide dans le monde..." (p. 42)
LâEglise du Christ ne peut pas connaĂźtre rĂ©ellement la mort, mais ne doit-Elle pas revivre les mystĂšres douloureux de
Son Ăpoux Divin ? AssurĂ©ment. Elle les revit en ce moment dâune maniĂšre inconnue de toute sa longue histoire.
Mais la passion touche Ă la RĂ©surrection comme la nuit touche Ă la lumiĂšre du matin !âŠ
II - NOS ENNEMIS NOUS INSTRUISENT
Le texte qui suit et qui est dâinspiration lucifĂ©rienne, prĂ©sente une importance toute singuliĂšre, car il permet de saisir
lâinfluence grandissante et dĂ©vastatrice de la Contre-Eglise sur lâEglise du Christ.
CitĂ© dans le livre de R. Barbeau, Un prophĂšte lucifĂ©rien, LĂ©on Bloy, il "Ă©mane, nous dit lâauteur, dâun groupe lucifĂ©rien,
dâorigine franc-maçonnique", et il est extrait dâune revue en possession dâun ex-maçon qui lâa rĂ©vĂ©lĂ© au public, M.J. Mar-
quĂšs-RiviĂšre". Voici ce texte :
"Le rĂšgne de Lucifer, dont il est parlĂ© symboliquement dans plusieurs livres sacrĂ©s - lâApocalypse (en italique dans
le texte) notamment - est trĂšs proche. Câest ensuite (en rĂ©alitĂ©, il sâagit de lâapogĂ©e lucifĂ©rienne) que se manifestera le
Saint-Esprit qui est DIEU-la-MÚre, annoncé dans les Ecritures comme le Christ glorieux.
"On comprendra pourquoi alors cette manifestation fut annoncée comme celle du Christ glorieux, car la véritable
nature du Saint-Esprit qui est lâĂternel FĂ©minin ne devait pas ĂȘtre rĂ©vĂ©lĂ©e. Câest un des aspects de ce Grand Secret
des Sanctuaires, transmis aux fraternitĂ©s initiatiques ; secret sur lequel, seulement aujourdâhui, il est permis de faire la
lumiÚre. Car le rÚgne du Fils touche à sa fin, et le troisiÚme rÚgne annoncé par tous les mystiques et tous les voyants
prĂ©vus par Joachim de Flore dans lâĂvangile Ăternel, va lui succĂ©der. Câest Ă cette pĂ©riode que correspondra le Ponti-
ficat de Saint-Jean celui qui rĂ©gĂźt secrĂštement depuis Melki-Tsedek, lâEglise intĂ©rieure ou lâEglise du Saint-Esprit Ă la-
quelle il est fait allusion dans un grand nombre dâĂ©crits mystiques et occultes, notamment dans les Lettres du Cheva-
lier dâEskarthausen et dans les Ćuvres de Vintras.
"Sous le nom dâAntĂ©christ, sont dĂ©signĂ©s collectivement les initiĂ©s chargĂ©s de prĂ©parer le monde Ă cet Ă©vĂ©nement.
Et, en passant, nous ne croyons pas inutile de faire remarquer que ce terme dâAntĂ©christ ne signifie nullement anti-
Christ, comme le crurent longtemps plusieurs commentateurs. LâEglise elle-mĂȘme commence Ă sâouvrir Ă ces vĂ©ritĂ©s.
Plusieurs prĂȘtres cultivĂ©s, voire mĂȘme des Ă©vĂȘques et des cardinaux sont initiĂ©s, et prennent au sein des loges dâillu-
minĂ©s, leurs mots dâordre. Nous en avons la preuve dans lâeffort actuel tentĂ© par les modernistes pour faire rĂ©viser et
annuler les dĂ©cisions de Pie X. Peu Ă peu, lâEglise abandonne son intransigeance tutĂ©laire, le roc de lâinfaillibilitĂ© pon-
tificale sâĂ©branle sĂ©rieusement et le dogme catholique sâaccommode des conceptions nouvelles de la vie moderne qui
sont proprement des conquĂȘtes lucifĂ©riennes. La rĂ©cente condamnation du nationalisme intĂ©gral français est dâailleurs
un fait, dâordre politique il est vrai, mais qui nâen constitue pas moins une preuve formelle de ce que nous avançons
ici. Peu Ă peu, les Papes se rendront compte de lâinutilitĂ© dâune rĂ©sistance Ă un Ă©tat de choses qui les dĂ©passe singu-
liĂšrement. Ils sâinclineront de force, sinon de grĂ©, et le Pontificat de Saint-Pierre, issu du sacerdoce selon lâordre
dâAaron, devra laisser la direction spirituelle du monde au Pontificat de Saint-Jean, issu du Sacerdoce Ă©ternel selon
lâordre de Melki-Tsedek.
"Les temps annoncĂ©s par lâApocalypse (en italique dans le texte) sont rĂ©volus. Voici que lâEglise dâAmor sort de
son silence tutĂ©laire pour sâopposer une derniĂšre fois victorieusement Ă lâEglise de Rome... Le Grand Pan (= Lucifer)
va ressusciter, afin que, définitivement, la Rose-Croix soit jointe et que la Nature soit intégralement rénovée par le
FEU" (J. MarquĂšs-RiviĂšre, La Trahison Spirituelle de la F
âŽ
M
âŽ
, Ăditions des Portiques, Paris, 1931, pp. 175-177).
- Bref commentaire : LâINRI de Lucifer dressĂ© contre LâINRI de la Croix de JĂ©sus
1) La manifestation du Saint-Esprit à laquelle nous assistons actuellement, correspond à la PentecÎte luciférienne des
occultes, elle est lâapogĂ©e du rĂšgne de Lucifer, et elle se traduit par des interventions dites mariales, car le Saint-Esprit
est "DIEU-la-MĂšre", il est "IâEternel FĂ©minin" : câĂ©tait lĂ le "Grand Secret des Sanctuaires, transmis aux fraternitĂ©s initiati-
ques", et câest "seulement aujourdâhui quâil est permis de faire la lumiĂšre", parce que câest "aujourdâhui" que le Paraclet de
lâEnfer inaugure son RĂšgne, ce que les occultes appellent "le troisiĂšme RĂšgne".
2) Ce RĂšgne du Paraclet lucifĂ©rien correspond Ă lâinstauration de la fameuse "Eglise de Jean" : "câest Ă cette pĂ©riode
que correspondra le Pontificat de saint Jean, celui qui rĂ©git secrĂštement depuis Melki-Tsedek, lâEglise intĂ©rieure ou
lâEglise du Saint-Esprit". LâEglise du Saint-Esprit, câest bien Ă©videmment lâEglise lucifĂ©rienne, lâEglise de Jean.
34
3) Un sens collectif est donnĂ© Ă lâAntĂ©christ : ce terme en effet dĂ©signe "les initiĂ©s chargĂ©s de prĂ©parer le monde" Ă
lâapogĂ©e lucifĂ©rienne. Nous vivons actuellement sous lâĂ©gide de cet antĂ©christ-lĂ ! les preuves abondent en ce sens. Le
texte prĂ©cise que lâAntĂ©christ ne signifie pas Antichrist cela vient du fait que le mot Christ est pris dans un sens occulte.
4) Câest un fait que lâEglise lucifĂ©rienne Ă©touffe lâEglise du Christ : cela nâĂ©chappe pas aux ennemis de lâĂpouse du
Seigneur JĂ©sus. "Peu Ă peu, lâEglise abandonne son intransigeance tutĂ©laire (plus de Saint-Office, plus dâIndex, presque
plus de condamnations, pas dâexcommunications etc...), le roc de lâinfaillibilitĂ© pontificale sâĂ©branle sĂ©rieusement (les
"nouveaux Papes" se laissent prendre au piĂšge du langage de "lâĂ©sotĂ©risme chrĂ©tien") et le dogme catholique sâaccom-
mode des conceptions nouvelles de la vie moderne qui sont proprement des conquĂȘtes lucifĂ©riennes. (Le Concile a "errĂ©"
sur la libertĂ© religieuse, sur lâĆcumĂ©nisme, la CatĂ©chĂšse moderne est nettement judaĂŻsante etc ...)
5) Il est curieux de constater que les "nouveaux Papes" portent le nom de Jean, et quâils ont franchi avec le Concile
Vatican II un "seuil" nouveau.
6) LâĂglise inversĂ©e, celle dâAmor (Amor Ă©tant lâinverse de Roma), lâEglise de lâAmour, lâEglise de Jean, croit Ă son
triomphe final.
7) Le grand Pan doit "ressusciter", Lucifer doit dominer (dans la mesure permise par DIEU) la Terre, afin que la Rose
de lâEnfer soit "jointe" Ă la Croix du Christ, de la maniĂšre souhaitĂ©e par le dĂ©mon, câest-Ă -dire dĂ©finitive, et que la Nature
soit rĂ©novĂ©e par le Feu de lâEsprit de lâEnfer, le suprĂȘme dĂ©sir des lucifĂ©riens, câest INRI (Igne Natura Renovatur Integra)
de Lucifer dressĂ© contre lâINRI de la Croix de JĂ©sus.
LâĂ©volution de lâEglise rend limpide le texte rapportĂ© ci-dessus. Le plan lucifĂ©rien se dĂ©roule de maniĂšre apparemment
inéluctable.
Puisse le Ciel nous prendre en pitié !
Puisse Notre-Dame de Fatima intervenir sans plus tarder : "Mais à la fin, Mon Coeur Immaculé triomphera".
A LâATTENTION DU LECTEUR
- REMARQUES. Avec prĂ©cision et fermetĂ©, dĂšs les premiĂšres lignes de son Ă©tude, lâauteur avertit que nous nâavons
pas Ă nous Ă©tonner "que lâĂpouse du Christ soit lâobjet dâun complot ourdi par les suppĂŽts de Satan, les religieux de Luci-
fer", dont certains, bons premiers souvent, ne sont que les héritiers "religieux" de ces Pharisiens magistralement stigmati-
sĂ©s dâun mot, "votre pĂšre câest le diable"! par Notre-Seigneur JĂ©sus-Christ Lui-mĂȘme, au cours de lâannonce de la
BONNE NOUVELLE.
"SuppÎts de Satan ; religieux de Lucifer ; ceux qui peuplent les sociétés secrÚtes, les Congrégations initiatiques" :
nous les avons tous placĂ©s sous lâappellation : CONTRE-EGLISE, tous nâayant quâun "but final ... celui de Voltaire et de
la RĂ©volution français : LâANĂANTISSEMENT A TOUT JAMAIS DU CATHOLICISME ET MĂME DE LâIDĂE CHRĂ-
TIENNE..." (p. 23).
- Oui, CONTRE-EGLISE plutĂŽt que, entre autres, lâappellation judĂ©o-maçonnique, Ă notre sens trop marquĂ©e pour
vraiment cerner la tĂ©nĂ©breuse action PharisaĂŻque Ă travers les Ăąges, et ce jusquâĂ nos jours oĂč lâon apprend que 60% de
juifs ne se sentent pas concernés par leur religion.
- Et puis nâoublions jamais que le Christ fut bien acclamĂ©, au jour des Rameaux, par les juifs conquis par Son ensei-
gnement qui, ameutés, hélas, par ces Pharisiens qui ont "le diable pour pÚre", criÚrent aprÚs une savante mise en condi-
tion digne de nos médias : Crucifiez-Le !
- Et Notre Dame, pour sa part, en convertissant le Juif Ratisbonne par le privilĂšge de sa MĂ©daille Miraculeuse nâest-
elle pas intervenue pour nous convaincre quâil faut Ćuvrer pour la conversion des juifs, contrairement aux consignes
conciliaires de non prosĂ©lytisme Ă lâĂ©gard des juifs et des musulmans, notamment.
- Des noms se trouvent citĂ©s dans cet Ă©crit. PrĂ©cisons bien quâil ne sâagit lĂ ni de calomnier ni de mĂ©dire. Il sâagit seu-
lement de faire triompher la VĂ©ritĂ© de lâerreur !
- Avec la permission des auteurs José Michaël et Pierre-Marie Simon, nous avons repris sans guillemets des passa-
ges de leurs ouvrages : LâEglise occultĂ©e et, Satan dans LâEglise.
Lâensemble des textes citĂ©s dans cette Ă©tude a Ă©tĂ© soulignĂ© par lâauteur.
A lâoccasion du vingtiĂšme anniversaire de la fin du Concile Vatican II, JEAN-PAUL Il convoque un synode extraordi-
naire. Au terme de cette Ă©tude, il semble important de parler de lâannonce faite par Jean-Paul Il de la convocation dâun
synode extraordinaire qui devra se tenir du 25 novembre au 8 décembre 1985. Une telle annonce a été donnée dans la
35
Basilique de Saint-Paul Hors-les-murs le 25 janvier 1985, au lieu et Ă la date prĂ©cise oĂč Jean XXIII a lui-mĂȘme lancĂ© la
convocation du Concile Vatican Il. Les dates du synode ont Ă©videmment Ă©tĂ© choisies pour mettre lâaccent sur la commĂ©-
moration du XX
Ăš
anniversaire de la clĂŽture du Concile.
Quand on sait Ă quel point "lâĂ©vĂ©nement-choc" que reprĂ©sente Vatican Il, a Ă©tĂ© hĂ©rĂ©tique, anti-traditionnel, insouciant
des enseignements ecclĂ©siastiques, pĂ©nĂ©trĂ© de gnose et fĂ©ru dâilluminisme, on ne peut pas ne pas ressentir une certaine
crainte et une crainte certaine, en lisant le discours de convocation du synode, prononcé par Jean-Paul II.
Tout dâabord ce dernier cĂ©lĂšbre le Concile comme Ă©tant "LâĂVĂNEMENT FONDAMENTAL DE LA VIE DE LâEGLISE
CONTEMPORAINE", et il précise quant à lui :
"Puis, pour moi qui ai eu la grĂące spĂ©ciale dây participer et de COLLABORER ACTIVEMENT Ă son dĂ©roule-
ment, le Concile Vatican Il a toujours été et est tout particuliÚrement durant les années de mon Pontificat, LE
POINT DE RĂFĂRENCE CONSTANT DE TOUTE MON ACTIVITĂ, dans un effort CONSCIENT pour en traduire
les directives en applications concrĂštes et FIDĂLES au niveau de chaque Eglise et de toute lâEglise. IL IM-
PORTE DE SâABREUVER CONTINUELLEMENT A CETTE SOURCE".
Tout cela est dans la logique mĂȘme de la "lancĂ©e conciliaire", mais ce nâest pas ce qui marque lâintĂ©rĂȘt trĂšs particulier
du discours de convocation du synode. Ce qui fait que ce discours prĂ©sente justement un intĂ©rĂȘt tout particulier, câest son
allure charismatique.
Voici les passages Ă©vocateurs :
Jean-Paul II parle des dates "comme celle de cette annĂ©e" qui "raniment les souvenirs et LES ĂMOTIONS de cet
événement (le Concile) vraiment historique.
Le but de lâinitiative (la convocation du synode) nâest pas seulement de commĂ©morer le Concile Vatican Il ...mais
AUSSI ET SURTOUT : DE REVIVRE DE QUELQUE MANIĂRE CET EXTRAORDINAIRE CLIMAT DE COMMUNION
ECCLĂSIALE QUI A CARACTĂRISE LES ASSISES ĆCUMĂNIQUES"...
"...IâEglise dâaujourdâhui veut poursuivre sa route vers le troisiĂšme millĂ©naire de lâhistoire, au milieu des hommes et
avec eux ...en suivant la voie tracĂ©e par Vatican Il ET TOUJOURS A LâĂCOUTE DE CE QUE LâESPRIT DIT AUX
ĂGLISES". (Apocalypse,
II
,
7,
11,
17,
26
;
III
,
5,
13).
Ne sommes nous pas en plein "renouveau charismatique", lĂ oĂč lâon prend pour une manifestation de lâEsprit-Saint ce
qui nâest quâun ensemble dâĂ©motions, de sentiments de communion, de pensĂ©es exaltantes, de projets enthousiasmants,
le tout traversĂ© par un souffle qui ne vient pas nĂ©cessairement dâEn-Haut ?
Ce qui met bien en relief lâaspect charismatique du discours de Jean-Paul II, câest le texte de Monseigneur Josef
TOMKO citĂ© dans le numĂ©ro de lâOsservatore Romano Ă la suite du discours en question :
"Une réunion aussi autorisée et aussi longue...ne pourra se limiter à une commémoration académique. Ce sera
aussi UNE SORTE DE REVIVAL DU CONCILE AU PLAN DE SON ATMOSPHĂRE DE COLLĂGIALITĂ ET DE
COMMUNION, OU COMME UN RENOUVELLEMENT DE CETTE "EXPĂRIENCE DE LâESPRIT" que de nombreux
Ă©vĂȘques disent VIVRE DANS LES ASSEMBLĂES SYNODALES".
"Revival", "expĂ©rience de lâEsprit", voilĂ des mots qui ne trompent pas... Le Concile a ouvert la voie toute grande AU
RENOUVELLEMENT CHARISMATIQUE DE LâEGLISE, et lâEglise Conciliaire est toute imprĂ©gnĂ©e dâun illuminisme deve-
nu source dâune euphorie trompeuse.
Revenons au point de dĂ©part, câest-Ă -dire Ă la convocation du Concile Vatican Il faite par Jean XXIII, le 25 janvier
1959. Câest en Ă©tant Ă "lâĂ©coute de lâEsprit", en "obĂ©issant Ă une voie intĂ©rieure", en cĂ©dant Ă "une inspiration du TrĂšs-
Haut" dont la spontanĂ©itĂ© fut ressentie "comme un choc imprĂ©vu et inattendu", bref en faisant "lâexpĂ©rience de lâEsprit",
poĂ©tiquement assimilĂ©e Ă une "fleur spontanĂ©e dâun imprĂ©vu printemps", que Jean XXIII a fait retentir dans la mĂȘme Ba-
silique, lâannonce du Concile (attendu par les puissances occultes avec une impatience qui nâa pas eu se contenir) qui
devait ouvrir dans lâEglise une Ăšre proprement charismatique.
Jean-Paul Il tient Ă retourner au point de dĂ©part de toute lâaventure conciliaire :
"Jâattribue UNE IMPORTANCE TOUTE PARTICULIĂRE Ă CETTE ASSEMBLĂE EXTRAORDINAIRE DU SY-
NODE. Pour ce motif, jâai voulu en donner publiquement la nouvelle aujourdâhui DANS CETTE BASILIQUE OU A RE-
TENTI POUR LA PREMIĂRE FOIS LâANNONCE DU CONCILE ĆCUMĂNIQUE DE NOTRE SIĂCLE".
La fleur printaniĂšre de Jean XXIII a donnĂ© son fruit, et lâEglise est malade de ce fruit !...Mais hĂ©las, "on nâarrĂȘte pas le
progrĂšs" de la mainmise de la judĂ©o-maçonnerie lucifĂ©rienne sur lâĂpouse du Christ.
Parlant de son intention qui rejoint celle de ses prédécesseurs Jean XXIII et Paul VI, Jean-Paul II la précise :
"... contribuer Ă ce renouvellement de pensĂ©e, dâactivitĂ©, de coutumes et de force morale, ET DE JOIE ET DâES-
PERANCE qui a Ă©tĂ© le BUT mĂȘme du Concile" (Insegnamenti di Paolo VI. Ill. 1965. p. 146).
Au lieu de renouveler la pensĂ©e de lâEglise, le Concile nâa-t-il pas mis celle-ci sous le joug de lâEglise gnostique et il-
luministe de "Jean", câest-Ă -dire de lâEglise Ennemie, de lâEglise antĂ©christique ; au lieu de renouveler la joie et
36
lâespĂ©rance, le Concile nâa-t-il pas entraĂźnĂ© lâEglise dans la voie charismatique de fausse joie et de la fausse espĂ©rance,
issues ensemble de LâEXPĂRIENCE SENSIBLE DâUN ESPRIT QUI NâEST PAS CELUI DE DIEU ?
Que sera ce synode qui se situe DANS LE SILLAGE DâUN TEL RENOUVELLEMENT ???âŠ
Prions lâexorcisme AUTHENTIQUE de LĂ©on XIII qui nous rĂ©vĂšle lâĂ©tat actuel de lâEglise :
"LâEglise, Ă©pouse de lâAgneau ImmaculĂ©, la voici saturĂ©e dâamertume et abreuvĂ©e de poison, PAR DES ENNEMIS
(les judĂ©o-maçons) TRĂS RUSES ; ils ont portĂ© leurs mains impies SUR TOUT CE QUâELLE DĂSIRE DE PLUS SA-
CRE. LĂ oĂč fut instituĂ© le siĂšge du bienheureux Pierre, et la chaire de la VĂ©ritĂ©, lĂ ILS ONT POSE LE TRĂNE DE
LEUR ABOMINATION DANS LâIMPIĂTĂ ; EN SORTE QUE LE PASTEUR ĂTANT FRAPPE, LE TROUPEAU PUISSE
ETRE DISPERSE.
O saint Michel, chef invincible, rendez-vous donc Ă prĂ©sent au peuple de DIEU qui EST AUX PRISES AVEC LâES-
PRIT DâINIQUITĂ, DONNEZ-LUI LA VICTOIRE ET FAITES-LE TRIOMPHER".
Georges LACORDELLE nous permettra cette nouvelle réflexion :
Dans la nuit du 25 au 26 Janvier 1938, "Une Nuit ĂclairĂ©e" comme lâavait prĂ©dite Notre Dame de Fatima, annonçait
une TroisiĂšme guerre mondiale si lâon dĂ©daignait Son Message. SĆur Lucie fit admirablement son office de messagĂšre
... mais les autoritĂ©s religieuses nâeurent pas cette "foi qui soulĂšve les montagnes"...
Si le Message de Notre Dame avait Ă©tĂ© entendu il nây aurait pas eu de 25 Janvier 1959 : convocation du Concile ; ni
de 25 Janvier 1985 : convocation dâun synode extraordinaire. Et la Sainte Eglise Catholique nâen serait pas lĂ !... consta-
tation qui justifie la présente étude de notre ami.
TABLE DES MATIĂRES
Introduction de L-H Remy
1
Un texte important de saint Jean de la Croix
2
La rĂ©alisation des desseins de Lucifer par le moyen dâun Pape et dâun Concile
2
I - Lâilluminisme de Jean XXIII
3
II - ConsĂ©quences de lâobscurcissement de lâesprit de Jean XXIII
4
III - Le Concile Vatican Il sous les feux de "IâEsprit"
5
IV - ConsĂ©quences de lâilluminisme conciliaire
7
V - Jean XXIII serait-il un "Pape initié"
11
VI - Le Concile Vatican Il aurait-il été occulté ?
12
- Une Vierge conciliaire
13
VII - Nos ennemis nous instruisent
14
- Le complot ;
14
- 1960 : annĂ©e du revirement de "IâEglise de Pierre" ;
15
- Le Concile Vatican II, grande révolution "en tiare et en chape" ;
16
- Vatican Il : Triomphe de la Contre-Eglise ;
17
- Vatican II et la non condamnation du communisme ;
17
- Le dialogue, arme satanique ;
18
- La RĂ©conciliation entre lâĂglise Catholique et la Franc-maçonnerie ;
18
- Vatican Il codifié dans le Nouveau Droit Canon ;
19
- LâEglise en Sa Passion
20
VIII - PentecÎte luciférienne
21
- La PentecĂŽte lucifĂ©rienne projette ses feux sur lâEglise catholique
21
- La "Nouvelle PentecĂŽte" de lâEglise conciliaire est celle de lâEglise de Jean
23
- Medjugorje et le Renouveau charismatique :
24
Le village de Medjugorje sâenflamme et explose
25
Le rite lucifĂ©rien de lâimposition des mains
25
LâexpĂ©rience du divin en soi-mĂȘme
26
La Vierge de Medjugorje patronne le Renouveau charismatique
26
A Medjugorje câest la "Nouvelle PentecĂŽte" prophĂ©tisĂ©e par le Pape Jean XXIII,
en liaison avec son Concile
27
CONCLUSION
27
Le DĂ©luge de Feu
28
NOTA BENE
30
LâAntĂ©christ
30
Crions vers le Ciel et dĂ©masquons lâEnnemi
31
ANNEXE
I - Quelques glanes dâun ouvrage Ă©sotĂ©rique : La Fosse de Babel de Raymond Abellio
32
II - Nos ennemis nous instruisent : un texte maçonnique révélé au public par M. J. MarquÚs-RiviÚre.
33
Bref commentaire : LâINRI de Lucifer dressĂ© contre LâINRI de la Croix de JĂ©sus
33
A LâATTENTION DU LECTEUR
34