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Un archipel du Pacifique sud

dernière modification le :6 décembre 2005

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LA NOUVELLE-CALÉDONIE

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L’archipel de la Nouvelle-Calédonie

La Nouvelle-Calédonie, quatrième archipel du Pacifique Sud par sa superficie, après la Nouvelle- Guinée, la Nouvelle-Zélande et les Salomon, est située à l’extrême sud de la Mélanésie, à proximité du tropique du Capricorne. Elle est bordée, à l’ouest, par la mer de Corail et, à l’est, par l’océan Pacifique. La Grande Terre est ceinturée par un récif de corail qui forme un des plus vastes lagons du monde.

L’ensemble de l’archipel néocalédonien couvre une superficie totale d’environ 19 000 km2. La zone économique exclusive (ZEE-200 miles marins autour des terres émergées) est évaluée à 1 450 000 km2.

L’ARCHIPEL NÉO-CALÉDONIEN

La Grande Terre, d’une superficie de 16 360 km2, est allongée et étroite (400 km de long sur 50 de large). Elle est prolongée au sud par l’île des Pins (150 km2) et au nord par les Bélep, dont les îles principales sont Art et Pott. Plus au nord encore se trouvent les îles coralliennes Huon et Surprise, inhabitées.

L’archipel des Loyauté forme un ensemble parallèle à la Grande Terre à environ 100 km à l’est. La plus grande des îles, Lifou, couvre 1150 km2. Ouvéa se présente sous forme d’une mince bande de terres émergées de 160 km2, au nord-ouest de laquelle se trouve l’îlot Beautemps-Beaupré. Maré (650 km2) est la plus haute des îles. Entre Maré et Lifou, Tiga est la quatrième île habitée des Loyauté.

D’autres îles ou archipels sont rattachés à la Nouvelle-Calédonie : au sud, à égale distance de Maré et de l’île des Pins, Walpole, un îlot désert et les îlots inhabités de Hunter et de Matthew au sud-est. Les Chesterfield, petites îles dont la superficie totale ne dépasse pas 1 km2, sont situées à 400 km à l’ouest de la Grande Terre.

LES ÉLÉMENTS GÉNÉRAUX DU CLIMAT

En Nouvelle-Calédonie, l’amplitude thermique annuelle est assez faible : le mois le plus chaud est le mois de février (25,4°C dans le sud, 26,8° C dans le nord), les plus frais ceux de juillet et d’août (18,1° C dans le sud, 21,4° C dans le nord).

Sur la Grande-Terre et dans les îles Loyauté, les vents dominants sont les alizés qui circulent du sudest. En été, les vents cycloniques d’origine tropicale liés à des dépressions peuvent dépasser 200 km/heure.

LES SAISONS

Les variations des éléments du climat au cours de l’année déterminent deux saisons.
De la mi-novembre à la mi-avril s’étale la saison chaude, plus humide de janvier à mars. C’est l’époque des dépressions tropicales et des cyclones.
De la mi-avril à la mi-novembre s’étale la saison fraîche avec parfois de fortes pluies, notamment en juillet. Les températures les plus basses sont enregistrées en juillet et août (“printemps” calédonien).

UN RELIEF SURTOUT MONTAGNEUX

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Falaise corallienne à Lékine (Ouvéa)

La Grande Terre est très montagneuse. La chaîne centrale culmine à 1 628 mètres au Mont Panié, au nord. Le Mont Humboldt, au sud, atteint l’altitude de 1 618 mètres.

Les versants des montagnes sont raides et ravinés par les eaux de pluie. Sur la Côte est, le littoral est découpé. Il n’y a pratiquement pas de plaine : la montagne descend directement dans la mer. Le versant ouest est principalement constitué de collines et de plaines assez larges, bien que la chaîne centrale se prolonge parfois, surtout au nord, jusqu’au littoral. Ailleurs, la frange littorale est souvent marécageuse.
L’érosion des reliefs est partout très active.
Le climat humide et chaud, les précipitations souvent violentes expliquent la vigueur de cette érosion.
De plus, l’activité de l’homme (activités minières, brûlis) a pu accentuer l’érosion sur les pentes.

CORAUX ET ATOLLS

Les îles Loyauté sont essentiellement constituées de calcaire d’origine corallienne. Les coraux sont des animaux aquatiques dont le squelette subsiste après la mort de l’animal. Le corail vit en colonies qui constituent les récifs. Les récifs coralliens se développent non loin du littoral. Lorsque le récif est collé au littoral, il est appelé récif frangeant. Les récifs-barrières se développent à une certaine distance de la côte, isolant un lagon.

Si ces îles s’enfoncent, ne subsiste alors, visible hors de l’eau, que le récif qui est alors appelé atoll ou récif annulaire.

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La barrière de récif et le lagon à Bourail (Côte ouest)

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