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Interview Alexandre Del Valle. Première partie. Juin-juillet 2005

LibertyVox le 18/07/2005
Source : http://www.libertyvox.com

Alexandre Del Valle a accordé cet entretien à Libertyvox. Les attentats de Londres, survenus depuis, illustrent tristement ses propos: Le totalitarisme islamiste est bel et bien parti à l’assaut des Démocraties.

Réalisée juste avant les attentats de Londres, il n’était pas possible de publier cette interview sans poser à Alexandre Del Valle une ultime question sous forme de «préambule».

Libertyvox: Les attentats de Londres illustrent par l’horreur vos récents propos tenus dans l’interview qui va suivre. Vous n’êtes certainement pas surpris par ce drame?

Alexandre Del Valle: Comme je l’ai dit récemment à BFM et à RMC, ce qui m’étonne le plus, hélas, ce ne sont pas ces terribles et barbares attentats islamistes survenus à Londres, mais le fait que l’on en soit étonné et que les autorités britanniques s’en étonnent.

Je m’explique: loin d’imputer le "11 septembre anglais" à la politique étrangère anglo-saxonne en Irak, il est tout de même fortement contradictoire de la part des autorités britanniques de suivre, d’une part pleinement l’audacieuse politique américaine en Irak, en Afghanistan et dans le Golfe et, dans le même temps, de continuer de refuser d’extrader vers les Etats-Unis des fous furieux islamistes terroristes comme Abou Hamza ou d’autres, et de continuer à accueillir en Grande Bretagne la plupart des opposants islamistes aux régimes arabes, non encore totalement gagnés par l’Islamisme (Egypte, Syrie, Tunisie, Algérie, etc).

Certes, le "Londonistan" arabo-musulman n’est plus tout à fait le havre de paix qu’il était pour les jihadistes du monde entier jusqu’au 11 septembre, mais les autorités britanniques et leur système judiciaire très particulier ont continué jusqu’à ces derniers jours à tolérer les pires islamistes anti-occidentaux, dès lors que ceux-ci n’appelaient pas ouvertement au Jihad. Or, il est plus que naïf de croire qu’il existe une réelle frontière entre "Islamistes obscurantistes anti-occidentaux modérés" et "islamistes anti-occidentaux jihadistes". La meilleure preuve de l’étanchéité de la frontière entre islamistes "modérés" et islamistes "jihadistes" réside dans la duplicité même de l’un des idéologues et leaders suprêmes des Frères musulmans au niveau mondial: Al Qardaoui, lequel a simultanément encouragé à plusieurs reprises les attentats kamikazes et condamné l’horreur du 11 septembre.

En réalité, la frontière qui existe réellement, et sur laquelle on doit s’appuyer, est celle qui sépare les Musulmans modérés des islamistes en général ("jihadistes" ou "intégristes"). Parler "d’islamistes modérés" ou se féliciter immédiatement après les attentats de Londres, comme l’a fait Tony Blair, que la "grande majorité des Musulmans de Grande Bretagne sont des "modérés", n’est pas suffisant, car parmi les responsables religieux qui ont défilé pacifiquement dans les rues de la capitale anglaise le lendemain des terribles attentats, il y avait les principaux responsables islamistes et intégristes des grandes organisations musulmanes du Royaume Uni (Déoband, salafistes saoudiens, Jamaà indo-pakistanais, Tabligh, Frères musulmans, etc.), lesquelles sont en très grande majorité contrôlées par d’authentiques intégristes islamistes, certes ouvertement opposés à la violence, mais non moins adeptes des mêmes visions obscurantistes du monde que celles qui animent les islamo terroristes qui ont encore frappé le 9 juillet à Londres et qui vont bientôt frapper à Rome, Amsterdam ou ailleurs...

9 juillet 2005.


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Entretien réalisé fin juin 2005.

Libertyvox: Vous avez été parmi les premiers à nous alerter sur le péril de l’Islamisme. Qu’est ce qui vous a conduit dans cette démarche?

Alexandre Del Valle: Cet intérêt provient sans aucun doute à la fois de mon histoire familiale, puisque je suis le fils de Pieds noirs, puis de la tragédie libanaise, que j’ai suivie et connue de près depuis l’âge de 16 ans et qui m’a conduit à participer à des voyages humanitaires auprès des Chrétiens des quartiers sinistrés de Aïn Al Ramaneh, lieu où débuta la guerre civile du Liban. Plus généralement, j’en suis venu à m’intéresser à l’islamisme après avoir réalisé deux mémoires de Science Po, puis de DEA en 1992 et 1993, consacrés aux minorités chrétiennes et juives dans les pays musulmans, victimes de persécutions et brimades depuis la conquête (Fath) des empires byzantins et perses, de l’Afrique du Nord et de l’Espagne entre 632 et 711. J’ai été frappé de constater le parallélisme de sort et de malheur entre les Chrétiens d’Orient et les Pieds noirs, qui ont vu leur statut de «dhimmis» (momentanément mis en parenthèse pendant la colonisation) réapparaître à la faveur de la décolonisation nationaliste arabe et du retour de l’Islamisme politique depuis les années 70. Ben Laden résume parfaitement le lien entre dhimmitude, Jihad et islamisme: «il faut tuer les Juifs et les Croisés partout où on les trouve»… Jusqu’au rétablissement du Califat islamique aboli par Atatürk le «Maçon Sioniste».

LV: A votre sujet, circulent les pires horreurs: Fasciste, raciste, “islamophobe”. Qu’en est-il? D’ailleurs que pensez-vous du terme “islamophobie”?

ADV: De nos jours, être qualifié de «Facho» ou «islamophobe» est à la fois inacceptable et insignifiant: inacceptable, eu égard aux horreurs atroces commises par l’Axe et à l’insulte que cela représente, insignifiant dans la mesure où, de nos jours, le qualificatif disqualifiant d’«islamophobe» ou de «facho» est la plupart du temps utilisé par des «Fascistes rouges» et des adeptes d’idéologies totalitaires, en général «stalino trotskistes» ou politiquement correctes, pour terroriser intellectuellement l’opinion publique et démoraliser ceux qui sont les vrais anti-fascistes modernes: nous autres qui, avec mes maîtres résistants historiques (Général Gallois, Alain Griotteray, Gabriel Kaspereit) et d’autres nouveaux résistants (Bat Yé’Or, P. A. Taguieff, Alain Finkielkraut, Maurice Dantec, etc.), luttons contre l’islamo nazisme (totalitarisme islamiste) et le fascisme rouge (totalitarisme communiste) et les convergences totalitaires qui ambitionnent de détruire la civilisation occidentale et européenne via la bombe islamo tiers-mondiste.

Quant à l’islamophobie, avec le président du mouvement dont je suis secrétaire général et co-fondateur au sein de l’UMP, la Droite Libre, Rachid Kaci, avec l’Union des Musulmans Laïques, avec mes amis musulmans libéraux Kaveh Mohseini ou Mezri Haddad, je lutte contre elle lorsqu’elle est caractérisée et non détournée de son fondement. Mais lorsque la lutte légitime contre l’islamophobie et le racisme est instrumentalisée par le MRAP (mouvement lié au parti communiste qui soutient les islamistes de Ramadan et les filles voilées rebelles dans les lycées) ou les Islamistes de l’UOIF (Frères musulmans), de la FNMF et de la Ligue islamique mondiale (islam wahhabite saoudien), pour salir la réputation des chercheurs luttant contre l’islamisme radical, on croit nager en absurdie: depuis quand des adeptes d’idéologies communistes ou salafistes totalitaires peuvent-ils donner des leçons de morale?

LV: Etablissez-vous une distinction entre Islam et Islamisme?

ADV: Bien sûr! On doit tout d’abord à tout prix distinguer entre Musulmans (nos amis, nos concitoyens, des hommes doués de raison capables de croire ou pas et d’appliquer ou pas les préceptes à la lettre) et Islam (la religion elle-même). On doit également faire différence entre l’Islam strict ou «orthodoxe», figé depuis l’an 931, après la victoire des «intégristes de l’époque», et l’Islam libéral ou les Islams hétérodoxes, lesquels sont multiples, parfois forts ouverts et ont toujours existé, mais ont été et continuent d’être persécutés par l’islam orthodoxe ou officiel. Hélas, les libéraux ou les hétérodoxes sont aujourd’hui partout persécutés, brimés ou non reconnus, même en Turquie, la seule exception étant d’après moi la Tunisie bourguibienne et benalienne. Pour mieux répondre à votre question, je citerai le grand savant tunisien Mohammed Charfi qui explique dans son ouvrage «Islam et libertés», qu’entre Islam et islamisme, il y a hélas de nombreuses «passerelles», lesquelles seront utilisables par les Islamistes tant qu’il n’y aura pas eu de réformes au sein de l’Islam officiel.

LV: Quelle force représente l’Islamisme en France? En Europe? Dans le monde?

ADV: Une force considérable, déterminée à en découdre avec la République «laïcarde» et l’Occident et à laver l’affront de la colonisation. Une force minoritaire dont les premières victimes manipulées ou persécutées sont bien sûr les millions de Musulmans lambda, mais une minorité active forte des milliards de pétrodollars et contrôlant la plupart des instances de représentation et de production de l’Islam orthodoxe dans le monde, avec en plus des Etats phares proto-terroristes et parfois nucléarisés ou en voie de l’être comme l’Iran, l’Arabie saoudite, le Pakistan, etc… Une force portée également par la démographie et la porosité des frontières, mais surtout par la lâcheté de nos dirigeants et la complicité des forces dites «révolutionnaires», d’extrême gauche, d’extrême droite et anti-mondialisation, sans oublier l’allié mental et psychologique objectif que constitue l’arsenal terroriste intellectuel du Politiquement correct et de l’islamiquement correct…

LV: On dit que l’UOIF n’est que l’émanation des Frères Musulmans en France. Qu’en pensez-vous?

ADV: Je n’ai rien à en penser et ce n’est pas un «on dit» puisque c’est un fait attesté et reconnu par les intéressés eux-mêmes, (UOIF), d’ailleurs en relative perte de vitesse et contestés par les Musulmans modérés du CFCM.

LV: Eu égard à sa mainmise sur le CFCM, cela ne ruine-t-il pas toute la politique mise en place en vue de créer un Islam de France?

ADV: Bien sûr! Mais fort heureusement, comme je viens de le dire et comme le confirment les derniers déroulements des élections du CFCM et des querelles internes opposant les différentes tendances de l’Islam de France, les Frères musulmans sont de plus en plus contestés.

LV: l’islam “à la française” ne serait donc qu’une illusion? un montage juridique pour financer par les Régions le culte musulman? Quel serait notre intérêt à financer ce culte?

ADV: Les choses sont plus complexes que cela. Car il faut être réaliste: l’Islam est une réalité française, européenne, une réalité multiple qui concerne nombre de nos concitoyens avec laquelle on ne peut que composer. Nier cette évolution sociologique produirait des effets pervers pires encore. Ce qui pose problème, je vous l’accorde, c’est l’islamisme radical dont l’objectif est de compromettre l’intégration et distiller dans les banlieues un esprit insurrectionnel et victimaire, une identité de rupture, à la fois totalitaire et radicale, qui constitue l’un des pires dangers pour l’intégrité de la République et l’un des objectifs des Islamistes dans le cadre de leur stratégie de conquête de l’Europe via l’instrumentalisation des Musulmans issus de l’immigration, premières victimes de l’obscurantisme et du communautarisme.

Le plus grave n’est même pas le fait de financer des cultes, car si les collectivités locales et l’Etat finançaient des institutions de formation des Imams, impeccablement républicaines (pilotées par l’imam Bencheikh de Marseille ou le Cheikh soufi Bentounès ou encore Leila Babès de la revue Islam de France, etc.), sincèrement respectueuses des valeurs et mœurs françaises et occidentales, on pourrait au moins par là encourager l’intégration. Le problème réside dans le fait qu’au nom de la dite «discrimination positive», de plus en plus prônée et pas seulement par le président de mon parti, l’UMP, ce sont les anti-républicains islamistes subversifs qui sont financés, puisque les islamo intégristes dominent les instances de représentation de l’Islam «officiel», à la fois dans le monde musulman, en Europe et en France, ce que j’ai montré dans mon livre «Le totalitarisme islamiste à l’assaut des démocraties» (2003).

LV: Seriez-vous donc anti-Sarkozy? N’est-il pas le père de cette institution?

ADV: NON ! trois fois non ! bien au contraire. Rachid Kaci et moi-même avons souvent et fermement critiqué la discrimination positive et la stratégie d’intégration de l’UOIF et des Frères musulmans, stratégie qui a été imputée, à tort, au seul Nicolas Sarkozy mais qui est surtout le résultat d’une stratégie de respectabilisation des Frères musulmans entreprise par l’extrême gauche, la gauche multi culturaliste et les journaux de poids comme le Nouvel Obs, le Monde et le Monde Diplomatique depuis plus de dix ans.

Ensuite, l’UOIF ayant réussi à infiltrer depuis des années les tissus associatifs et les collectivités locales, puis l’Etat, parallèlement au discrédit d’autres organisations plus modérées mais trop ouvertement liées à l’Etat algérien, Le Ministre de l’Intérieur et des Cultes, Nicolas Sarkozy, a été obligé de composer avec le réel tout en indiquant clairement qu’il ne tolèrerait pas les dérapages intégristes et les dérives insurrectionnelles. On doit d’ailleurs à M. Sarkozy le fait d’avoir démasqué le principal idéologue et maître d’œuvre de la respectabilisation des idées des Frères musulmans en Europe, Tariq Ramadan, ceci aux termes d’un duel télévisé mémorable.

Ceci dit, le fait d’avoir été en désaccord avec M. Nicolas Sarkozy sur les Frères musulmans et l’UOIF, rentre dans le cadre du libre débat et de la critique constructive interne à l’UMP. Rachid Kaci, l’Union des Musulmans laïques et moi-même avons expliqué notre désaccord à M. Sarkozy de façon courtoise et franche.

En dehors de cette question et de la Corse, Je suis personnellement en total accord avec Nicolas Sarkozy sur pratiquement tout le reste: libéralisme philosophique et économique, travail, rétablissement de l’ordre et de la sécurité dans les zones de non droit, politique claire et responsable en matière d’immigration (« immigration choisie plutôt que subie »), zèle intégrationniste (nous sommes comme lui des enfants de l’immigration et approuvons son idée de patriotisme intégrateur à l’américaine), refus du politiquement correct et du terrorisme intellectuel, réhabilitation de l’intérêt national, refus de l’antisionisme et réconciliation avec les Etats-Unis, sécurité routière et réforme audacieuse en matière de retraite et de santé. Cela fait beaucoup. Et je peux vous dire, au nom du bureau de la Droite Libre dont je suis le Secrétaire Général, avec Rachid Kaci et François Franceschi, Président délégué, que notre loyauté envers le chef de l’Etat, le Premier Ministre et le Président de l’UMP, est totale.

En aucun cas les désaccords ici ou là ne s’apparentent à des divisions. En tout cas, pas à la Droite Libre et pour une raison très simple : notre courant est le contraire d’une officine partisane et électoraliste, nous sommes un pôle de réflexion, de vigilance et de proposition destiné à doter la Droite parlementaire d’un véritable programme et d’empêcher les dérives irresponsables, démagogiques ou frileuses à l’intérieur de la Droite, d’où notre slogan : «pour une Droite libre, décomplexée et républicaine». D’après nous, la Droite parlementaire doit être pluraliste et démocratique et doit rompre définitivement avec le dirigisme de l’ex-RPR. À ce titre, par sa liberté d’esprit et de ton, et par sa double formation gaulliste et libérale, le Président de l’UMP, Nicolas Sarkozy est l’un des hommes politiques de droite les plus courageux et novateurs que nous ayons connu depuis le Général De Gaulle et Antoine Pinay. Mais restons clairs : bien que notre préférence aille envers M. Sarkozy, il ne faut pas compter sur nous pour rentrer dans le manichéisme de l’opposition Villepin-Sarko ou la haine anti-chiraquienne. Ce qui nous intéresse, ce sont les idées et les actes. Pas les querelles de personnes ou de partis. Malgré certaines divergences en matière de politique étrangère, nous estimons que Dominique de Villepin, comme Nicolas Sarkozy, est un authentique homme de droite responsable, un homme d’Etat ayant de réelles convictions, et surtout un sens de l’intérêt commun assez rare de nos jours.

LV: Pensez-vous que la politique arabe de la France facilite ou complique la lutte contre les islamistes en France? Que pensez-vous de notre politique étrangère? N’êtes-vous pas en contradiction avec la politique officielle de votre parti (UMP)? Pensez-vous que Nicolas Sarkozy, plus atlantiste, puisse infléchir cette politique? Ne risque-t-il pas d’être “otage” de cet islam de France?

ADV: Je crois avoir déjà répondu à cette question. Les choses sont toujours plus complexes qu’on ne le croit. Un exemple: Nous ne partageons pas l’américano scepticisme du Premier Ministre de Villepin et sommes plutôt en désaccord avec sa Politique arabe et celle du Président Jacques Chirac. Cependant, l’honnêteté intellectuelle commande de constater que ce sont Jacques Chirac et Dominique de Villepin qui ont été les plus farouches partisans de la loi anti-voile et de la condamnation des imams islamistes prônant la correction physique des femmes. Pro arabisme et pro islamisme ne vont donc pas toujours de pair.

LV: Est-il exact que le Hamas soit une émanation des Frères Musulmans? Pensez-vous que sa charte soit compatible avec l’inclusion de cette mouvance dans le gouvernement palestinien qui doit un jour établir la paix avec Israël?

ADV: Bien sûr! le Hamas est l’émanation directe, officielle et historique des Frères musulmans, ce mouvement terroriste est défendu et soutenu par les Frères du monde entier, à commencer par l’UOIF, Tariq Ramadan ou Al Qardaoui. Or, la Charte du Hamas est un festival de diatribes antisémites et anti-occidentales directement inspirées des thèses négationnistes et nazies du «complot judéo maçonnique» et «sioniste» contenues dans les Protocoles des Sages de Sion.
De plus, le Hamas, qui a pour objectif de détruire Israël, est une structure terroriste dont la raison même d’exister passe par l’échec des tentatives de paix. Comme l’OLP ou les autres centrales du terrorisme palestinien ou libanais (FPLP, Hezbollah, Jihad islamique, etc.), le Hamas vit d’une économie de guerre et se nourrit d’une logique chaotique qui est celle de la violence. De ce fait, la relative intégration politique du Hamas constitue un danger et le fait que Londres et les chancelleries occidentales commencent à dialoguer ouvertement avec le Hamas me paraît inquiétant.

LV: Que pensez-vous des efforts de la France pour exclure le Hamas et le Hezbollah de la liste des organisations terroristes?

ADV: Cette attitude est tout simplement inadmissible et munichoise. L’histoire récente montre que ceux qui dialoguent avec les islamo terroristes ne sont jamais payés de retour, bien au contraire: la France pro Khomeyniste fut remerciée par les Mollahs et le Hezbollah avec les attentats des années 80-90. Les Etats-Unis pro Talibans et alliés à Ben Laden et aux Saoudiens pendant la guerre froide ont été remerciés avec le 11 septembre…

Fin de la première partie.
Libertyvox

Dans la seconde partie: Israël, Tchétchénie, USA, Turquie, France…







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