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sur l’auteur

Né à Beyrouth en 1949, Amin Maalouf vit en France depuis 1976.
Après des études de sociologie et d’économie, il entre au quotidien de langue arabe An-Nahar, et sillonne le monde pour couvrir de nombreux événements, de la chute de la monarchie éthiopienne à la dernière bataille de Saigon.
La guerre du Liban l’ayant contraint à émigrer, il s’installe à Paris, d’où il reprend son activité de journaliste, et recommence à voyager, du Mozambique à l’Iran, et de l’Argentine aux Balkans. Il devient directeur de l’édition internationale d’An-Nahar, puis rédacteur-en-chef de l’hebdomadaire Jeune Afrique, avant de renoncer à toute fonction pour se consacrer à la littérature.
Ecrite en français, son œuvre est aujourd’hui traduite en plus de quarante langues. Elle comprend des romans, des essais, ainsi que des livrets d’opéra, notamment : Les Croisades vues par les Arabes (1983), Léon l’Africain (1986), Samarcande (1988), Les Jardins de lumière (1991), Le Premier siècle après Béatrice (1992), Le Rocher de Tanios (1993, Prix Goncourt), Les Echelles du Levant (1996), Les Identités meurtrières (1998), Le Périple de Baldassare (2000), L’Amour de loin (2001), Origines (2004), Adriana Mater (2006), Le Dérèglement du monde (2009).
Amin Maalouf a présidé, en 2007-2008, à la demande de la Commission européenne, un groupe de réflexion sur le multilinguisme, qui a produit un rapport intitulé Un défi salutaire. Comment la multiplicité des langues pourrait consolider l’Europe. Il est docteur honoris causa de l’Université catholique de Louvain (Belgique), de l’American University of Beirut (Liban), de l’Université de Tarragone (Espagne), et de l’Université d’Evora (Portugal).

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Amin dans son bureau

Amin dans son bureau

Ceux qui seraient intéressés par une biographie beaucoup plus détaillée pourraient lire l’entretien d’Amin Maalouf avec Egi Volterrani, son ami et traducteur en langue italienne. Il a été réalisé en décembre 2001.

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Quelques documents familiaux

1 – Un déjeuner champêtre en 1913.

La photo qui suit a été prise au Mont-Liban en 1913, vers le mois de septembre, dans le village de mes grands-parents, en un lieu de pique-nique appelé “khanouq”. L’auteur était un ami de mon grand-père, de la famille Sheban, émigré aux États-Unis et qui était revenu au pays avec un appareil photo. J’ai déjà mis ce document à la disposition de mes éditeurs, qui en ont reproduit des détails en couverture de mon livre “Origines”, en français d’abord, puis dans d’autres langues.

dejeuner-champetre-en-1913

(Des documents – textes ou images – retrouvés dans le fouillis de mes tiroirs, de mes dossiers, de mes étagères, sont publiés de temps à autre sur ce blog. Une manière de les faire revivre, et de les conserver. Ils sont rassemblés dans le dossier “Les tiroirs d’Amin).

  1. #1 by Georges Bardawil on 18 septembre 2009

    Heureux, cher Amin, d’avoir retrouvé votre trace. Toujours évocatrice d’un pays qui me manque…
    Bien à vous,

    Georges Bardawil

  2. #2 by François Arbelet on 19 novembre 2009

    Cher Mr Maalouf, c’est avec un réel plaisir que je découvre votre blog. Je tenais à vous remercier pour votre livre “Léon l’africain”, découvert récemment, qui m’a profondément touché. En lisant votre biographie, je découvre avec surprise que vous étiez comme je le suis partagé entre les froides études d’économie et la passion pour l’histoire..

    Merci encore.

    François Arbelet

  3. #3 by Yosr on 23 novembre 2009

    Chère Monsieur Maalouf,

    J’espère que vous allez bien et que votre longue absence n’est que passagère…
    On attend avec impatience que vous entrouvriez à nouveau votre porte pour les lecteurs indiscrets que nous sommes!

    Yosr

  4. #4 by Kechida Mohamed on 17 janvier 2010

    Cher Mr Maalouf, je voulais vous remercier pour votre dernier essais sur l’état inquiétant de notre “village planétaire” et de l’aveuglement incompréhensible des élites mondiales qui nous gouvernent (en guise d’exemple désastreux, le dernier sommet de Copenhague sur l’état climatique du monde) bref, je partage amplement vos questionnements et surtout vos angoisses.
    Je voulais, aussi vous conter une petite histoire; j’habite a Alger dans une ruelle qui porte deux noms; l’un en français, a savoir Emile Lacanaud et qui désigne un journaliste français mais aussi Hassan El Wazzan que j’ai toujours cru être le nom d’un combattant de l’indépendance algérienne et que il a fallut attendre la lecture de votre excellent roman homonyme pour que je prenne connaissance de la véritable identité du personnage. tout cela pour vous dire que cette expérience m’a fait réfléchir sur la portée idéologique de l’enseignement de l’histoire en Algérie juste après l’indépendance et comment on nous a “réduit” une histoire de plus de 4000 ans au seuls derniers siècles ceux qui on concernés la colonisation et le mouvement de l’indépendance.
    Un parfait exemple d’une censure voulue de la mémoire de tout un peuple sur l’autel des impératifs politiques du moment. en tout les cas, merci de m’avoir aider a prendre conscience de cela, le livre “Léon l’Africain” a déclencher en moi ce besoin de chercher a retracer l’histoire de mon identité au delà du discours officiel

  5. #5 by Emilio José CHUAIRE on 15 février 2010

    Monsieur MAALOUF,

    du 19 au 22 juillet 2010 se déroulera le congrès “Langues et dynamiques identitaires” à Resistencia/ARGENTINE et nous tenons a vous inviter à y participer. Cette activité académique fait partie des célébrations du Bicentenaire d’Argentine.
    Merci de votre réponse.

    Emilio José CHUAIRE

  6. #6 by BERTRAND Jean-françois on 9 mai 2010

    Est-il possible d’avoir l’adresse mail, ou l’adresse de Monsieur AMIN MAALOUF pour lui adresser une invitation ?

  7. #7 by Anibal Gonzalez Glez on 10 juin 2010

    Felicitations monsieur Maalouf, moi aussi je vous remercier, pour votre livre; “Les Identités meurtrières ” qui ma permet de faire des analisis.
    Anibal Gonzalez Glez
    Antenen Latine
    Vendredis de 18 à 21 heures
    http://www.radioairlibre.be

  8. #8 by Anibal Gonzalez Glez on 10 juin 2010

    Encore felicitacions Mr: Maalouf
    Anibal Gonzalez Glez
    Journaliste et ecrivain

  9. #9 by Guy Sitbon on 12 juin 2010

    Un entrefilet m’apprend qu’on t’a décerné en Espagne le Prix du Prince. Fier mais surtout renversé de découvrir ton âge. 61 ans, crénom, qu’il est jeune! Plutôt qu’il n’est pas vieux! (moi bientôt 77, c’est pas chic?). Je cours à ton wiki pour vérifier et de là sur ton blog. Enchanté par les articles, comme (presque) toujours à te lire, espère bien que ça va donner un livre-bijou. Et puis, une ligne: Je suis pas d’aplomb, je suspends un moment. Tu as pas le droit. Et tes lecteurs dans quarante langues! dont ton fidèle Guy Sitbon, 06 63 01 20 81

  10. #10 by Sami Sfeir on 12 juin 2010

    Cher Amin ,
    Mes tres vives felicitations pour le prix ” d’Asturias”.
    Sami Sfeir

  11. #11 by MAKKI, Nora on 25 juin 2010

    Bonjours Monsieur Amine Maalouf,
    je m’appelle Nora MAKKI et j’habite pour le moment à Bruxelles. j’ai écrie une histoire très intéressante et j’aimerai bien demandé votre opinion parce que vous un grand écrivain. elle est plus que trente page alors comment vous l’envoyer? j’ai essayé de trouver votre adresse sur le site internet mais il n’y pas là. en effet, le français n’est pas ma langue maternelle et je ne suis pas une écrivain n’en plus et c’est que j’ai écris n’est qu’un petit période que j’ai vécu ici en Europe et je n’ai confiance à personne pour le faire que vous.
    s’il vous plait répondez moi car l’histoire t’intéressera j’en suis sûre. voilà je vous envoie la première page.
    Nora
    Le fugitif

    Comme tous les Libanais, ayant vécu sous le bombardement, où il y avait un manque d’électricité, d’eau, de sécurité et de liberté, nous nous fumes enfermés dans une cave pour éviter les bombes et la mort, sans aucun avenir, on faisait parfois, des allers-retours, chaque un an ou un an et-demi, à cause des bombes qui brisaient notre appartement ; parfois on quittait la capitale pour le sud et parfois, le sud pour la capital, on faisait aussi , le Micoque spatial : des voyages internationaux courts, entre un an ou trois ans, ensuite, à nouveau de retour dans l’espoir que la guerre s’était achevée.
    Etant libanaise, j’ai été forcée d’abandonner mes études. Cette guerre m’avait enlevé tous mes rêves, tous mes projets et mon avenir même, depuis ce moment là, j’avais l’impression d’être une victime, condamnée de vivre dans le vide et la férocité,
    Le 28 décembre, ne m’était pas un jour comme les autres, car l’enfer s’ouvrait sur toute son étendue pour laisser pleuvoir le malheur.
    A l’aéroport de Beyrouth, à 4h30 du matin, notre avion était décalé vers la Belgique, Bruxelles. Je me suis habitué de m’asseoir près de la fenêtre pour profiter de dernier vu de mon pays dans lequel j’adorais vivre en paix, et pour profiter aussi des vues des nuages, de la mer et du ciel, qui me présente, la liberté de tout sorte de signification. Après vingt minutes de décalage mon mari me dit que l’hautesse de l’aire avait prononcé son nom. Je lui ai répondis : « pourquoi et qu’est ce qu’il ya contre toi au Liban » il a répondis que rien. L’état de stresse dans lequel mon mari s’étaient trouvé, avant trois jours de notre voyage m’avait inquiété, notamment le jour d’avant, où j’étais parti au sud du Liban pour dire au revoir à ma mère. En rentrant, il m’avait crié dessus, sous prétexte qu’il s’était mort d’inquiétude à cause d’un bombardement aérienne sur le sud du Liban, pourtant, il y avait des bombardements quasi tous les jours. Ce soir là, nous étions partie dormir chez sa mère pour y passé notre dernière nuit. Comme d’habitude, on avait regardé le journal télévisé qui montrait des événements criminels, des attentats etc… Enfin, nous sommes dormis et le lendemain nous sommes partis à l’aéroport.
    Nous avons dû faire une escale à Belgrade ou nous restions pendant quelque temps et ensuite nous sommes pris un autre avion direction Bruxelles.
    A dix-neuf heurs, nous sommes atterris à l’aéroport de Bruxelles (Zaventum). Nous étions à trois, mon mari, moi et notre enfant âgé de trois ans et demi et nous avions voyagé par un passeport familial. Il faisait noir, il neigeait et le vent était glacial.
    Au bout de la file des passagers, il y avait des gendarmes qui vérifiaient le passeport d’un voyageur à la fois et ensuite, le laissaient partir. En les voyants, mon mari se fit d’un coup du souci. Il m’a dit d’une voie désespérée : « Ils sont là pour moi, on m’attend, c’est la fin ». J’ai tourné la tête vers lui, et j’ai vu qu’il est devenu pâle, et le sang affluait dans son visage. J’avais peur pour lui et je lui ai répondu : « Est-ce que tu as eu des problèmes au Liban ? Il m’a répondu que non. Je lui ai dit qu’il n’y avait alors rien à craindre. J’essayais de le rassurer et de le calmer en lui disant que la police était là pour tout le monde et, qu’il ne fallait pas qu’il se fasse autant de souci. Il répondit : « Non ils sont là pour moi, j’en suis sûre… »
    Petit à petit, on est arrivé au bout de la file. Les policiers ont vérifié notre passeport mais cette fois, ils ont abandonnés la file et nous ont conduis à un endroit que je ne connaissais pas. Nous avons traversé un couloir et sommes arrivé dans une salle. De là, les gendarmes ont continué avec mon mari. Je ne savais pas où Ils le conduisaient. Un quart d’heure plus tard, ils sont revenus. Mon mari m’expliqua qu’on avait prit les empreintes de ses doigts. Ensuite, Il fut enfermé dans une petite cellule dans la salle d’attente même. Il nous était visible à travers les barreaux. Il fallait attendre le résultat. Un policier m’ordonna de m’assoir sur la chaise d’en face et de ne pas lui approcher. Je lui ai demandé quel était le problème. Il m’a répondu que Ce n’était qu’un simple contrôle. J’ai regardé autour de moi

  12. #12 by Kim Assaker on 29 novembre 2010

    Monsieur Maalouf,

    J’ai été intriguée et séduite par votre rubrique sur les mots voyageurs. C’est très intéressant de connaitre le parcours de mots que nous utilisons tous les jours.
    Je suis étudiante en 3ème année de communication à l’Université de Bruxelles en Belgique. Je dois réaliser un important travail de groupe dont le sujet général traite des relations Nord/Sud et plus particulièrement des apports culturels des pays du Sud vers les pays du Nord.
    J’ai l’intention de rédiger un article sur ces mots venus d’ailleurs et plus particulièrement sur les mots arabes dans la langue française.
    C’est la raison pour laquelle je me permets de vous solliciter. Serait-il possible d’obtenir une interview. Je suis prête à venir à Paris ou bien à vous recontacter par mail.
    Je suis également d’origine libanaise grâce à mon père qui est Professeur de Neurochirurgie au CHRU de Lille. Nous avons une petite maison pas très loin de Baskinta.
    En espérant que votre réponse soit positive,

    bien sincèrement,

    Kim Assaker

(ne sera pas publié)
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