Le procès verbal type pour machines à voter

Le jour du scrutin : mode d’emploi pour protester contre les machines à voter

Nicolas Barcet

lundi 2 avril 2007

L’utilisation de machines à voter semble être des plus préjudiciables pour notre démocratie. Face au récent refus des municipalités de mettre en oeuvre un moratoire sur l’utilisation de ces machines, la possibilité de contester les résultats dans les bureaux équipés de ces machines est l’un de nos dernier recours.

Voir en ligne : Rapport Pellegrini sur le vote électronique des Français à l’étranger

Depuis 2003, le ministère de l’intérieur utilise l’article L-57-1 du code électoral datant de 1969 qui l’autorise à agréer des machines à voter (de 3 types à ce jours : Nedap, iVotronics et Indra). Sous différents prétextes, un nombre croissant de villes se sont équipées et l’on estime que pour les prochaines élections présidentielles et législatives ce sera environ 1,5 million d’électeurs qui vont voter sur ces machines, soit près de 3,5% des inscrits. Ce nombre est donc loin d’étre ridicule par rapport aux différences de voix que l’on a pu constater entre les différents candidats lors des précédentes élections, le prochain scrutin s’annonçant encore plus serrées si l’on peut croire les sondages.

Dans sa lettre ouverte à André Santini (Maire d’Issy les Moulineaux), Benoit Sibaud (président de l’APRIL) répond point par point à l’ensemble des justifications que ce Maire a pu trouver comme prétexte au choix fait pour sa ville. Aucun élément ne semble donc pouvoir justifier pleinement de l’usage des machines à voter. Ni Benoit Sibaud, ni aucun des informaticiens, avec lesquels nous sommes en contact, ne peuvent pourtant être qualifiés de technophobes primaires, puisque nous faisons tout pour promouvoir l’usage de l’informatique. Pourtant, nous nous accordons tous sur un point : le recours à des machines à voter, que l’on devrait appeler à plus juste tire "ordinateurs de votes", est une régression démocratique.

En effet, le principe du vote démocratique repose sur deux piliers :
- le secret du scrutin (assuré par l’isoloir qui garanti que l’on ne peut forcer quelqu’un à voter contre son gré),
- le décompte juste et vérifiable des voix (garanti par l’urne transparente et la procédure de décompte).

Or, sur ces deux points, le fait de remplacer l’isoloir et l’urne transparente, que nous connaissons et comprenons tous, par un ordinateur est une menace réelle et sérieuse. Clairement, un ordinateur est fait pour être programmé, et la modification de son programme est une tâche aisée pour ceux qui s’y entendent. Comment s’assurer qu’aucune modification du code n’ait été faite depuis l’agrément de la machine, et ce avec ou sans l’assentiment de l’équipe municipale ? Un ordinateur est aussi un instrument électrique, et comme tout équipement électrique, il émet des ondes radioélectriques dont les variations peuvent être captées à distance. Comment empêcher que le secret du vote ne puisse être violé par l’écoute de ses émissions ? D’ailleurs des failles ont dores et déjà été démontrées sur la plupart des modèles de machines à voter vendues dans le monde et pour deux des trois machines agrées en France par le ministère de l’intérieur. I>Télé, dans sont émission I>Care, à diffusé un reportage où une démonstration en est faite, et la liste des failles rapportés dans les différents pays qui ont été les pionniers de cette utilisation (USA, Hollande, Irlande) ne cesse de s’accroître, au point que certains reviennent en arrière [1] [2] [3].

En 2003, quand le ministère de l’intérieur a commencé à agréer des machines à voter, ces problémes avaient pourtant déjà été soulevées dans ces autres pays. Cela n’a pourtant pas empêché leur agrément selon une procédure légère et dont les détails ne sont pas disponibles, sous prétexte de vouloir conserver le “secret industriel et commercial” et que cela “pourrait compromettre le bon déroulement des élections”. D’ailleurs, les codes sources utilisés dans les ordinateurs de votes ne sont pas fournis dans le cadre de l’agrément. On se demande encore pourquoi les urnes sont transparentes et les logiciels des machines à voter secrets ?

Face à tant de doutes, le PS, le PCF, l’UDF, José Bové, beaucoup d’autres ont demandé à ce qu’un moratoire sur l’utilisation des machines à voter soit appliqué. Ajoutons à cela les plus de 32 000 citoyens qui ont signés la pétition pour un moratoire sur le vote électronique. Pourtant, le Conseil Constitutionel à publié la semaine dernière un communiqué de presse qui rejette cette demande. Les espoirs sont donc aujourd’hui maigres quant à l’obtention d’un moratoire avant les élections présidentielles et législatives.

Après l’appel à la raison, il nous reste cependant la possibilité de constater le non respect du code électoral dans les procédure de vote électronique. Pour y parvenir il faudra inscrire, le jour du vote, un certain nombre de remarques sur les procès verbaux des bureaux de votes utilisant une machine à voter. Afin de faciliter la tâche des électeurs et des membres du bureau de vote, j’ai passé une partie de mon week-end à relire le code électoral pour mettre en exergue les points qui peuvent être utilisés et préparer des remarques types correspondantes. Ces remarques pourront être ensuite utilisées pour effectuer une requête en annulation du vote auprès du Conseil d’Etat.

Remarques à faire porter sur le procès verbal

Vérifications avant l’ouverture du bureau de vote

Si vous êtes président, assesseur ou délégué, demandez :
- à ce que le code source du logiciel de la machine à voter vous soit fourni pour pouvoir en vérifier le fonctionnement (peu importe que vous soyez ou non à même de le comprendre s’il vous était remis).
- à ce que PLUSIEURS essais (trois au minimum) de la machine soient faits devant vous en procédant à une simulation complète sur un nombre de votants varié. Vous utiliserez par exemple le tirage d’un dé à six face pour le nombre d’essais et la somme de 5 tirages du même dé pour le nombre de votants simulés.

Si cela vous est refusé, signalez avec exactitude la réponse qui vous a été faite sur le procès verbal en précisant que vous n’avez pas pu vérifier que la machine fonctionne normalement contrairement à ce qui est prévu dans le ¶3 de l’article L63. Par exemple :

"Contrairement aux dispositions du ¶3 de l’article L63 du code électoral, il ne m’a pas été permis de vérifier le bon fonctionnement (de la ou) des machines à voter. En effet, ma demande de pouvoir procéder à des essais à blanc avant le scrutin et de pouvoir avoir une copie du code source du logiciel de la machine m’a été refusée par XXXX au motif de YYYY."

S’il y a moins d’une machine à voter pour 300 électeurs

"Je constate que contrairement aux dispositions du ¶2 de l’article L62, le bureau n’est pas équipé d’un isoloir par 300 électeurs, notre bureau ne disposant que de x machines à voter pour y électeurs."

Si la machine ne dispose pas de deux clés

"Contrairement aux dispositions de l’article L57-1 ¶10 du code électoral, la machine à voter qui est affectée à notre bureau ne dispose pas de deux clés différentes pour contrôler ses opérations."

Si le tenant de la seconde clé n’est pas tiré au sort

"Contrairement aux dispositions de l’article L57-1 ¶10 du code électoral, la seconde clé a été confiée à un membre du bureau qui n’a pas été tiré au sort."

Remarques sur la machine

Quelle qu’elle soit

"Contrairement à l’article L59 du code électoral, le mode de scrutin utilisé dans le bureau n’a pas été mené de manière confidentielle. En effet, toute personne équipée d’un récepteur radio a pu enregistrer les émissions radioélectriques émises par la machine à voter et ainsi déterminer la nature du vote de chacun des électeurs. L’article ci-joint en apporte la démonstration."

Joindre une copie de l’article :
- http://www.wijvertrouwenstemcompute...

Machine du type iVotronic

"Je tiens à mettre en doute la fiabilité du décompte des votes apporté par la machine à voter iVotronic qui a été utilisée dans notre bureau. En effet, les X articles de presse ci-joints ont fait état de possibilités de fraudes dans l’utilisation de ces machines qui ont potentiellement eu lieu sans que je puisse m’en rendre compte."

Joindre une copie des articles suivants :
- http://www.votersunite.org/info/ES&...
- http://election.dos.state.fl.us/pdf...
- http://www.ordinateurs-de-vote.org/...
- http://accurate-voting.org/wp-conte...
- http://accurate-voting.org/wp-conte...

Machine du type Nedap

"Je tiens à mettre en doute la fiabilité du décompte des votes réalisé par la machine à voter Nedap qui a été utilisée dans notre bureau. En effet, les X articles de presse ci-joints ont fait état de possibilités de fraudes dans l’utilisation de ces machines qui ont potentiellement eu lieu sans que je puisse m’en rendre compte."

Ajouter la phrase suivante si la machine n’est pas scellée : "De plus, la machine à voter ne portant pas de scellés sur son mécanisme d’ouverture, il ne m’a pas été possible de vérifier que son mécanisme n’a pas été altéré."

Joindre une copie des articles suivants :
- http://www.wijvertrouwenstemcompute...
- http://www.recul-democratique.org/M...
- http://padawan.info/fr/vote_electro...

Info : Quelles sont les communes concernées ?

Une liste des communes concernées, équipées en ordinateurs de vote ou ayant expérimenté diverses formes de vote électronique, est tenue à jour par Pierre Muller, webmestre de http://ordinateurs-de-vote.org/.

Nicolas Barcet

P.-S.

Ce mode d’emploi est vivant. Participez à son amélioration ou consultez la dernière version sur http://www.nijaba.info/wiki/index.p...

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19 Messages de forum

  • Il est démocratiquement sain et citoyennement indispensable que l’information sur ce dossier inquiétant des machines à voter se développe toujours plus et vite maintenant, puisque nous sommes à 20 jours du premier tour.

    Force est de constater qu’avec ce communiqué du Conseil Constitutionnel rappelant que seul le législateur a la capacité de modifier le Code électoral, aucune modification des modalités de vote n’interviendra dans les communes qui se sont dotées des machines à voter, sauf à ce que la pression citoyenne municipale et pourquoi pas, il est permis de rêver, des membres des Conseils municipaux, incitent les maires à revenir à l’emploi de l’urne transparente.

    Merci pour ce vade mecum précis à l’usage des présidents, assesseurs de bureau de vote qui tenteront de gérer, avec les moyens disponibles, le pire.

    Parallèlement à ce dispositif permettant de nourrir de la façon la plus précise les procès verbaux, y aurait-il possibilité d’organiser au dehors des bureaux de vote, l’équivalent d’un sondage « sortie des urnes » qui reflètera la tendance de vote sur le bureau. Ce faisceau d’indices permettrait également de pointer une éventuelle disparité entre le dépouillement de la machine à voter et la tendance issue du sondage « sortie des urnes ». Le Code électoral réglemente-t-il ce type de pratique ?

    Il est clair que cet outil de vérification nécessite une vaste –le mot est faible- organisation.

    Mais si à l’issue du premier tour, 4 candidats se retrouvaient dans un mouchoir de poche, les votes des deux millions d’électeurs appelés à appuyer sur un bouton doivent pouvoir faire l’objet d’une contestation solide. Ces sondages pourraient y aider. Je crois que les états-uniens s’étaient aux dernières présidentielles appuyés sur ce type de sondage pour contester la fiabilité des votes exprimés.

    Qu’en pensez vous ?

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    • Je suis heureux que ce travail vous plaise.

      C’est bien par ce que toute forme de recomptage est rendu impossible par l’utilisation de machines à voter que nous espérons que les requêtes auprès du conseil d’état entraineront une annulation pure et simple du vote, sur la base du doute. Je ne suis pas sur qu’un sondage sorti des urnes soit une obligation et ne vois pas comment organiser cela en un peu plus de 2 semaines.

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  • Ne pourrait-on pas demander à la presse d’être présente dans les bureaux de vote équipés de ces machines ? Les journalistes pourraient alors effectuer ces sondages "sorties des urnes". Leurs interventions auraient plus de poids que celles d’électeurs lambda. D’autre part ils pourraient relayer les informations concernant les remarques faites par les assesseurs, présidents et autres personnes présentes à l’ouverture et à la clôture des scrutins. Finalement, il n’y a pas tant que ça de bureaux de vote concernés. Cela devrait pouvoir se faire. Qu’en pensez vous ?

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  • Vous êtes contre les machines à voter parce qu’elles ne sont ni sûres, ni controlables, une pétition déjà signée par plus de 37000 personnes est disponible à l’adresse suivante : http://www.recul-democratique.org/ N’hésitez pas à la signer et à la faire connaître.

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  • Merci pour cet article qui fait une claire mise au point. Il faut le diffuser le plus possible.

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  • Bravo pour votre article. Vous oubliez toutefois de préciser que les machines à voter mise en oeuvre par les commune ont au préalable obtenues un agrément du Ministère de l’Intérieur. cet agrément repose lui même sur un controle de conformité préalable de l’équipement à un règlement technique validé par le Ministère de l’intérieur. De ce fait, je remet en cause la pertincence des mesures que vous évoquez. Quelle sera la validité de votre recours. Le paramétrage des machines est fait par la commune. Le point de vigilance est alors dans la validation des saisies des listes et candidats, et dans la validation des saisies des liste d’électeur.

    Vive la démocratie

    Philippe C

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    • Bonjour Philippe,

      Effectivement, nous avons tout d’abord voulu voir si nous pouvions déposer une requête sur l’agréement du Ministère de l’Intèrieur, mais malheureusement le délai pour le faire était dépassé : deux mois maximum après l’agréement.

      Nous nous basons donc uniquement ici sur des fait qui on lieu jour du vote, afin de contester non pas l’agréement, mais l’application du code électoral le jour du vote. Cela semble tenir la route d’après nos amis juriste....

      Je suis cependant tout à fait d’accord sur le controle de validité des listes, mais cela n’est pas spécifique aux machines à voter.

      Nicolas

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    • Bonjour Philippe,

      Je suis pleinement rassuré d’apprendre que les machines ont été agréées par un candidat.

      Je pense cependant que c’est l’agrément des citoyens qui est nécessaire pour changer de régime. Ces machines nous font sortir du régime démocratique. Dans le cas d’un vote dans une démocratie, tous les citoyens ont la capacité de contrôler l’ensemble des étapes du scrutin : vérifier que l’urne est vide le matin, qu’elle se remplit au fur et à mesure que les électeurs inscrits votent, que les dépouillements sont effectués sérieusement et sans fraude. Le seul point ou le citoyen est mis à l’écart est la constitution de la liste électorale, et c’est le point le plus régulèrement magouillé lors des élections !

      Avec le "vote électronique", nous devons faire confiance à une société (étrangère le plus souvent) et à des "experts" désignés par le gouvernement en place.

      Le principe de l’élection n’est pas de faire (aveuglément) confiance à des experts. Ou alors, désignons un expert pour chosir le candidat à retenir comme gagnant de l’élection. C’est au final le même chois.

      Sur l’expertise menée, avons nous une quelconque information sur le contrôle réelle emnt effectué par ces experts. Ont ils audité le code de ces ordinateurs (code propriétaire couvert par le secret industriel). Et même s’ils ont eut cette possibilité, chaque jour, des logiciels pouratnt lu et relus par des centaines d’informaticiens compétents voire experts dans leur domaine, révèlent au final des failles volontaires ou involontaires.

      Soyons aussi honnète. Si nous étions l’expert désigné, ne serions nous pas enclin à tricher pour permettre à nos idées de l’emporter ? Je n’affirme pas que nous tricherions tous, un certain nombre d’entre nous jugerait le respect de la démocratie supérieur à la victoire de on parti. Mais surement pas tous.

      A coté de cela qu’aportent les machines à voter. On nous parle d’économies. La il va falloir me démontrer que l’achat de machine serait moint couteux que de faire travailler des bénécoles au dépoouillmenent. Bon courage pour la démonstration ! Le gain de temps est l’autre argument. Et là, il faut être réaliste, c’est à double tranchant. Songez à ces soirées électorales ou des milliers de citoyens restent rivés à leur Télé attendant avec impatience en contemplant moulte publicités de savoir le résultat. Avec le vote électronique, s’il n’y a ni cafouillage ni bug majeur (comme au quebec au dernière municipale par exemple), à 20h00 c’est bouclé. Un vrai drame pour le PIB. Des millions de gens louperont les pubs de lessives, de couche culotte et du dernier gadget inutile (et donc indispensable). L’économie s’en remettra t’elle. A moins que l’on compte sur les deux mois de discussions qui s’en suivront pour savoir si les bureaux d’Issy les Moulineaux doivent être pris en compte ou rejetté car sujet à caution. L’avantage par rapport aux machines floridienne, c’est que le recompte des bulletins ne sera pas possible (la bas ils utilisaient des perforatrices de cartes aux dernières élections).

      Dans tous les cas, on aura réussis à mettre le doute dans le processus démocratique. Bon moyen de réconcilier les citoyens et la politique. Super moyen pour augmenter la participation !

      A moins que le but soit d’en dégouter les gens.

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      • Donc si je comprend bien, la plupart des partis sont contre les machines à voter, mais "un candidat" et le ministère de l’intérieur ont donné leur accord ?!?

        On se souviendra que Berlusconi à été reconnu coupable de fraude éléctorale en Italie, et Georges Bush TRES fortement soupçonné de fraude éléctorale aux USA... deux élections qui utilisaient des machines à voter.

        Quand on sait que Sarkozy est un admirateur de Georges Bush et un ami de Berlusconi...

        Et aujourd’hui j’apprend que de telle machines seront aussi utilisées en France lors des prochaines élections ? Ca me rend malade. On peut vraiment être inquiet pour l’avenir.

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      • "A coté de cela qu’aportent les machines à voter. On nous parle d’économies."

        Apparement, en Belgique ou elle furent utilisées, le vote par machine coute 3 fois plus cher que le vote traditionnel sur papier.

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  • Merci pour cet article efficace.

    Une remarque, pas sur un point de détail, contrairement à ce qu’on pourrait penser :

    Le mot « maire » est un tout bête subsatntif, un nom commun, et s’écrit sans « majuscule ».

    L’en munir systématiquement est l’affaire du célèbre inconscient-farceur, qui affiche là qu’il s’agirait d’un titre désignant un notable, un être supérieur ( !), etc.

    ViGiLaNcE !

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  • Le jour du scrutin :

    3 avril 2007 12:23

    Pourquoi ne pas organiser un vote à l’extérieure en comptant les gens qui acceptent et en leur demandant de voter de la même manière qu’il l’ont fait sur la machine, mais cette fois dans une urne normale. Ce vote aurait une valeure indicative plus fiable qu’un simple sondage pratiquement, cela ne fonctionne pas, voici mon argumentation :

    pratiquement, cela ne fonctionne pas, voici mon argumentation :

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  • Le Québec a dit HOLA !

    3 avril 2007 14:12, par Jean Naimard

    Suite aux nombreux ratés et cafouillages observés lors des élections municipales de novembre 2006 (la moitié des municipalités vont aux urnes à tous les deux ans), le Directeur Général des Élections du Québec (à qui revient la responsabilité de surveiller tous les scrutins publics au Québec) a imposé un moratoire sur l’utilisation de machines à voter électroniques, quelles qu’elles soient.

    Voir le communiqué.

    Allocution du DGE.

    Le rapport lui-même (format PDF).

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  • Absolue nécessité d’être vigilants Peut-être s’agit-il d’une répétition à petite échelle avant généralisation ? Il faudra regarder "à la loupe" les résultats sortis des bureaux concernés par ce dispositif.

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  • Un appel citoyen à déposer des réclamations

    4 avril 2007 14:39, par Gilles Guglielmi
    Bonjour. J’en rêvais, Nicolas Barcet l’a fait ! Sans aucun doute les ordinateurs de vote font peser sur les scrutins un soupçon d’obscurité et de fraude qui constitue une menace pour la légitimité de l’expression de la volonté démocratique. Il n’y a aucune raison d’accepter la mise en place d’une modalité de vote qui s’avère plus risquée que celle que nous pratiquons avec un savoir faire séculaire, qui a progressivement réduit les occasions de fraude et accru la possiblité de les prévenir et de les détecter. En dehors de son caractère inopportun voire néfaste, il suffit d’ailleurs d’invoquer l’inégalité qui résulte de l’application à une partie de la population d’une modalité de vote expertisée comme présentant un risque bien supérieur à l’autre. Oui, il faut lancer un appel citoyen à tous ceux qui seront obligés de voter de cette façon pour qu’il déposent une réclamation au bureau de vote. Cette réclamation est une condition nécessaire pour développer ensuite un recours devant le juge électoral. De plus, par son ampleur, un tel mouvement pourrait être ipso facto indicatif de la suspicion jetée sur les scrutins. Les formules qui sont employées sur cette page sont tout à fait adéquates. La suite du contentieux mérite évidemment de fédérer les électeurs désireux de mener à terme des recours devant le juge électoral, recours qui rappelons-le, sont gratuits et jugés rapidement. Enfin, il ne serait pas impensable que les citoyens votant dans de vraies urnes consignent une réclamation tendant à désavouer le fait que le décompte de leur propre voix soit mélangé avec le décompte de voix obtenues par un procédé si peu sûr et si peu transparent.

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  • Vidéo montrant le trucage possible lors des prochaine élections :

    http://azlob.over-blog.com/article-6279949.html

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