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Santé

Se faire soigner à Cuba

Éric Yvan Lemay
Le Journal de Montréal
23/03/2009 05h21 - Mise à jour 23/03/2009 11h23

Santé - Se faire soigner à Cuba
«L'opération s'est bien déroulée et dès les deux premières semaines, j'ai vu une grosse différence.» - Virginie Savaria 
© LE JOURNAL

Se faire traiter pour un cancer à Cuba ou se faire opérer les yeux dans un hôpital de La Havane... qui aurait cru cela possible, il y a encore quelques années? Pourtant, depuis deux ans, quatre fois plus de Québécois se tournent vers le Sud pour y chercher des soins qu'ils ne trouvent pas ici.

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    Iriez-vous vous faire soigner à Cuba?

    Selon les données fournies par Services santé international, le nombre de patients est passé de seulement 50 en 2007 à plus de 100 en 2008. Pour cette année, on prévoit que 200 Québécois devraient être opérés à Cuba.

    «Il y a un réel engouement», dit la coordonnatrice de l'entreprise, Linda Grégoire. La plupart des patients profitent de leurs vacances pour se faire opérer.

    Les Québécois qui se rendent sur l'île de Fidel Castro pour se faire soigner y vont souvent pour subir des opérations non couvertes par l'assurance-maladie. Récemment, plusieurs patients y ont subi une chirurgie pour régler un problème de rétinite pigmentaire (voir autre texte).

    Du venin de scorpion

    D'autres, comme Luc Tremblay qui souffre d'un cancer du poumon, y vont pour se procurer un médicament bien spécial. «C'est un produit à base de venin de scorpion», dit le résident de Cap-Rouge, qui est allé à Cuba à deux reprises.

    «Ça gagne en popularité. On a plusieurs appels pour ça en ce moment», dit Linda Grégoire de l'entreprise Service Santé International.

    Le produit en question, l'Escozul, n'a pas guéri le cancer de M. Tremblay. L'homme de 56 ans continue de suivre ses traitements de chimiothérapie au Québec. «Ça ne fait pas de miracle, mais ça améliore ma qualité de vie», soutient-il.

    Celui qui a travaillé pendant des années pour BMO a déjà son billet pour son prochain départ le 4 avril. Son voyage lui coûtera environ 1600 $.

    Non reconnu au Québec

    L'Escozul est un produit utilisé par les Cubains pour le traitement du cancer, mais qui n'est pas homologué au Québec. Il agirait en limitant la prolifération des cellules cancéreuses, mais son efficacité n'est pas encore reconnue scientifiquement.

    Qu'importe, Roger Bergeron s'est lui aussi rendu à La Havane, en février, aux locaux de la compagnie Labiofam, qui produit le médicament.

    «Je n'ai rien à perdre. Je sens déjà des effets bénéfiques», dit l'homme de 53 ans, de Terrebonne.

    Il y a deux ans, il a combattu avec succès un cancer qui touchait ses ganglions. Malheureusement, de nouvelles tumeurs se sont logées près de son oreille avant que son cancer ne devienne généralisé.








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