Voilà une
nouvelle qui risque d’en surprendre plus d’un
: Annie Cordy, la fantasque interprète des chansons "Tata
Yoyo", "Cho Ka Ka O" et "La bonne
du curé" est désormais Baronne. Le
11 octobre dernier, Annie Cordy, Léonie Cooreman
de son vrai nom, a reçu des mains du roi Albert
II ses lettres patentes, c’est-à-dire le
document qui fait d’elle officiellement une Baronne.
Très honorée de recevoir une telle distinction
car, comme elle le dit elle-même, "ma patrie,
c’est la Belgique", Annie Cordy est surtout
très fière de ses armoiries qu’elle
a choisies avec grand soin puisqu’elle a demandé conseil
au chef du service de la noblesse du Palais de Laeken.
C’est d’ailleurs avec une certaine émotion
qu’Annie Cordy explique comment elle a conçu
ses armoiries : "J’ai choisi les deux masques
de la Commedia dell’Arte : c’est mon métier,
rire et pleurer. L’épi de blé, c’est
pour mon père, il s’appelait Jan Cornelius
Cooreman : coor c’est le blé. Ma mère
s’appelait Maria de Leeuw : le lion. J’ai
mis deux lions car malgré son 1,50m, ma mère
avait de l’énergie à revendre. La
seule chose qui me manque aujourd’hui, ce sont
eux, ils auraient été tellement fiers".
Et pour sa devise, là encore, Annie Cordy est
restée fidèle à elle-même
: La passion fait la force ! "C’est la passion
de mon métier, de l’amour, de la vie…" a-t-elle
expliqué. Mais attention, n’allez pas penser
que désormais, Annie Cordy va se la jouer grande
noblesse et tout le tralala. Elle est bien décidée à rester
simple. Quand elle a appris qu’elle allait devenir
Baronne, Annie Cordy a même écrit au roi
pour lui dire qu’elle serait la Baronne la plus
discrète de Belgique et que rien ne l’empêcherait
jamais d’être Annie Cordy. Elle l’a
d’ailleurs prouvé en arrivant au Palais
de Laeken et en se présentant devant le Roi et
la Reine avec son naturel et sa bonne humeur coutumiers,
en tailleur pantalon noir et coiffée comme à son
habitude, les cheveux en pétard. Et alors qu’elle
aurait très bien pu faire son entrée en
Porsche ou en limousine, qui étaient nombreuses à stationner
devant le Palais ce jour-là, Annie Cordy a là encore
joué la carte de la simplicité puisqu’elle
est arrivée en Polo. Quand on vous dit qu’elle
est restée simple…
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