L'attachement
à la liberté, qui est très puissant dans
notre civilisation, a permis l'épanouissement de l'énergie
créatrice qui la caractérise tout particulièrement.
L'homme est par nature un homme d'action et d'innovation.
Mais il ne peut utiliser pleinement ses talents que dans un
contexte social de liberté. L'État existe pour
protéger cette liberté, pour assurer le minimum
de sécurité sans lequel la liberté n'est
qu'un vain mot. Il lui revient de protéger le groupe
contre les attaques extérieures et d'assurer le respect
des règles de juste conduite dégagées
par la coutume, en faisant en sorte que les conflits entre
citoyens ne dégénèrent pas en violence.
Ces tâches d'affaires étrangères, de législation,
de défense et de police visent au maintien de la paix,
condition primordiale de la liberté.
1. La croissance de l'État
Pour faire respecter la loi et protéger
la communauté des honnêtes citoyens, l'État
détient le monopole de la contrainte légitime
et tire ses ressources de l'impôt. Ce monopole, produit
d'une longue évolution historique, est sans doute
indispensable, mais il est redoutable. Le contrôle
de l'État est le problème central de la vie
politique. Dans la tradition européenne, on cherche
à éviter la concentration du pouvoir. En employant
l'expression senatus populusque romanus, les Romains marquaient
l'existence de deux autorités complémentaires,
le sénat et le peuple. Les Germains pratiquaient,
comme les anciens Grecs, la démocratie sur la place
publique ; leurs chefs étaient élus et renversés
par l'assemblée des guerriers. C'était notamment
le cas des Francs (mot qui signifie homme libre), qui donnèrent
leur nom à notre pays. Au moyen âge, l'Église
et l'État ont joué le rôle de contre-pouvoir
l'une envers l'autre. La monarchie dite absolue n'était
point totalitaire, même au XVIIe siècle. Le
roi devait respecter la morale catholique, les constitutions
du royaume et les multiples libertés provinciales.
N'oublions pas non plus le rôle des chartes municipales
dans la garantie des libertés, surtout dans le Saint
Empire romain germanique, en Flandre, en Hollande, le long
du Rhin et de la mer du Nord, dans les Alpes et l'Italie
du nord. Les parlements ont été créés,
en Angleterre, aux États-Unis, puis en France, pour
défendre les citoyens contre l'arbitraire de la puissance
publique.
Les excès de l'État-providence
sont fort anciens. L'histoire de l'Europe est une suite
de cycles au cours desquels évoluent l'ampleur du
contrôle, l'expansion ou la limitation de l'État.
Déjà, Luther reprochait aux princes allemands
de pratiquer une générosité publique
de mauvais aloi et d'encourager la mendicité au lieu
d'inciter les pauvres à travailler. Cependant, le
poids de l'État a gonflé considérablement
à la fin du XIXe siècle et au XXe siècle.
En effet, le déracinement produit par la révolution
industrielle a donné naissance à un puissant
courant socialiste qui a touché l'Europe entière.
De 1870 à 1914, les partis socialistes sont passés
de 5 à 40 % de l'électorat en Allemagne, en
Grande-Bretagne et en France. Le dirigisme, favorisé
par la logique de l'économie de guerre entre 1914
et 1918, 1939 et 1945, est devenu la règle dans les
pays occidentaux après 1914, du fait de cette poussée
socialiste. Aujourd'hui, en France, l'administration détient
encore la clé du pouvoir, malgré un début
de libéralisation. Dans la plupart des démocraties
occidentales, l'État, influencé par le socialisme,
ne s'est plus contenté de ses missions de souveraineté
et de sécurité, qu'il a eu, au contraire,
tendance à négliger. Il a préféré
intervenir dans la création des richesses. Pour reprendre
la terminologie de Georges Dumézil, comme nous l'avions
fait dans Les Racines du futur, l'État ne se cantonnant
plus dans le cadre des deux. premières fonctions
(souveraineté et sécurité) a investi
le domaine de la troisième fonction (fonction de
production) (1). Dans ses périodes
les plus socialistes, le gouvernement a même étendu
sa main tutélaire sur la vie privée : en 1981,
on a créé en France un ministère du
temps libre...
Le développement des interventions publiques
a renforcé la bureaucratie. L'État prélève
aujourd'hui par l'impôt et les cotisations sociales
près de la moitié du produit national brut.
D'un côté, les aides octroyées par l'État
et les interdictions qu'il prononce transforment le citoyen
responsable en assujetti. De l'autre, le poids des prélèvements
obligatoires, qui réduit la compétitivité
des entreprises et incite les individus à travailler
moins, affaiblit notre appareil productif. Le chômage
en est la conséquence.
2. Une mentalité arriérée
Cette expansion de l'État hors de sa
sphère, qui paralyse les énergies créatrices
et réduit la liberté des citoyens, n'est pas
le produit des circonstances, mais d'une mentalité
arriérée qui se caractérise par trois
croyances : l'égalitarisme, le "constructivisme",
l'utopie de l' " homme nouveau".
L'égalitarisme, selon le Pr. Friedrich-August
von Hayek, prix Nobel d'économie, est le principal
obstacle à la croissance de l'homme. C'est le moteur
affectif du socialisme. En ne reconnaissant pas les talents
et les mérites, en ne laissant pas l'individu "tenter
sa chance" et prendre ses risques, il est créateur
d'injustice, d'oppression et d'inefficacité. L'égalitarisme
est à l'origine de l'étatisme, puisque l'État
est chargé de réaliser par la force le projet
égalitaire. Il cause le désordre en entravant
les adaptations spontanées qui sont seules susceptibles
de maintenir un ordre de liberté. Il conduit en particulier
à l'insécurité en favorisant le laxisme
pénal, qui permet le développement de la criminalité.
Comme le Club de l'Horloge l'a montré dans Le grand
Tabou, l'égalitarisme ne connaît que l'individu
isolé et irresponsable, face à un État
tutélaire qui incarnerait la raison supérieure
de l'intérêt général (2).
Toute communauté est suspecte, car source de "discriminations"
et d'" exclusion" : les familles, les nations
sont des obstacles au nivellement égalitaire.
Le deuxième trait de cette idéologie
qui paralyse l'énergie de l'homme est le "constructivisme".
C'est l'illusion que l'on pourrait reconstruire la société
selon un plan rationnel décidé a priori, en
faisant table rase de l'ancienne, et en mettant en uvre
tous les moyens de l'État (contrainte, propagande).
De même que l'égalitarisme tire parti de l'envie
et du ressentiment, le constructivisme flatte la volonté
de puissance en faisant accroire qu'on en sait davantage
qu'en réalité : en cela, il relève
de la superstition. Le Pr. Hayek en a fait une critique
magistrale. Dans une société complexe, aucune
personne ni aucun organe ne peut avoir la connaissance nécessaire
pour coordonner de manière centralisée les
actions de tous les individus. Ce sont les hommes eux-mêmes
qui détiennent ces informations, et elles sont souvent
implicites. C'est pourquoi les institutions qui contribuent
à l'épanouissement de l'homme, comme la langue,
la famille, l'entreprise, la nation, n'ont jamais été
créées d'un seul coup par une volonté
consciente, mais sont le produit d'une lente évolution.
Les traditions incorporent le savoir de millions d'êtres
qui l'ont puisé dans leur vie quotidienne. Il en
va de même des prix qui s'établissent sur le
marché libre ; grâce à eux, les agents
économiques prennent, chacun pour son compte, des
décisions bien supérieures globalement à
celles que peut prendre un État, même si les
planificateurs sont d'une intelligence exceptionnelle. La
gauche, qui demeure foncièrement hostile aux traditions,
qu'elle tient pour des résidus irrationnels et des
facteurs d'inégalité (comme elle l'a été
longtemps au marché), n'a pas compris cette découverte
fondamentale.
L'utopie de l'homme nouveau promet de changer
l'homme par une éducation appropriée (ce n'est
pas un hasard si le parti socialiste est tant représenté
dans la profession enseignante...) et fixe un but ultime
au nom duquel on foule aux pieds la dignité de l'homme
éternel, de l'homme réel. Cette utopie préconise
dans un premier temps le relâchement de toutes les
disciplines, sous prétexte que l'homme, qui était
corrompu par la société, pourrait recouvrer
sa véritable nature s'il était abandonné
à sa spontanéité ; mais elle en vient
vite à justifier un pouvoir totalitaire, persuadée
qu'il faut mettre les fers pour donner naissance à
l'homme nouveau. Anarchisme et totalitarisme sont comme
systole et diastole. Ils sont un danger mortel pour le destin
de l'homme éternel, qui veut affirmer son identité
par le moyen de sa liberté, dans le cadre des traditions
propres à chaque aire culturelle.
En France, une idéologie néosocialiste,
qui se veut plus réaliste en économie et qui
est d'orientation libertaire dans le domaine du droit et
des murs, tend depuis quelque temps à supplanter
le socialisme étatiste de type marxiste. Mais les
prémisses sont toujours les mêmes : l'égalitarisme
comme levier de contestation, le constructivisme comme justification
de l'État-providence, l'attente d'un homme nouveau
comme mythe mobilisateur. Ce système idéologique
ne repose pas sur une appréhension saine de la réalité.
L'égalitarisme, le constructivisme et le mythe de
l'homme nouveau sont souvent présentés sous
les habits flatteurs du cosmopolitisme, de l'intérêt
général et de la liberté absolue. Le
cosmopolitisme, sous prétexte de lutter contre le
racisme et l'exclusion, ruine les communautés traditionnelles
dans lesquelles l'homme a besoin de s'enraciner. En détruisant
l'identité nationale et en transformant le peuple
en masse, on espère pouvoir le manipuler plus facilement.
La notion d'intérêt général et
le mythe de la justice sociale servent de prétexte
aux interventions de l'État. Pourtant, comme l'indique
la crise de la notion de service public dans la jurisprudence
administrative, l'État n'a pas le monopole de l'intérêt
général trop souvent invoqué par la
caste des hauts fonctionnaires pour justifier leur privilèges
face à ce "Tiers-État" qu'est devenu
le monde de l'entreprise privée : un boulanger ne
remplit-il pas lui aussi une mission d'intérêt
général en fournissant du pain ? L'idéologie
de la liberté absolue, qui dénature la notion
de droit de l'homme, sape les traditions pour préparer
l'avènement de l'homme nouveau et mine les fondements
de la véritable liberté.
L'ordre public ne peut être maintenu
si la répression légitime des crimes et délits
est mise en cause comme relevant d'une "idéologie
sécuritaire", si un criminel est relâché
à la première occasion, si un terroriste peut
compter sur l'amnistie. Le détournement des valeurs
qui s'opère au nom de la liberté et des droits
de l'homme, de l'intérêt général
et de la justice sociale, de la fraternité universelle,
débouche sur trois maux qui frappent cruellement
notre pays : le laxisme, le dirigisme et le déracinement,
ou encore, la délinquance, la fonctionnarisation
et la colonisation par l'étranger. Ce sont autant
de freins à l'épanouissement des talents et
donc à la recherche de l'excellence, à la
prospérité des citoyens, à l'épanouissement
de l'homme, au rang de la France dans le monde.
4. Les conditions de la croissance de l'homme
Malheureusement, l'idéologie égalitaire
est majoritaire dans l'establishment politique, médiatique,
"syndicratique" et technocratique. Est-ce à
dire que nous sommes condamnés à vivre dans
une social-démocratie molle, gérant des masses
d'hommes assistés, selon la célèbre
description de Tocqueville - Je ne le crois pas, car de
puissantes forces s'exercent en sens inverse. Les valeurs
de liberté (désir d'autonomie et sens des
responsabilités) et les valeurs d'enracinement (la
religion, la famille, la nation) progressent dans l'opinion
publique des nations occidentales depuis une dizaine d'années
au moins et plus de 60 % de nos concitoyens y sont aujourd'hui
attachés selon des études telles que Francoscopie
(3). C'est ici qu'on peut trouver "deux
Français sur trois" (selon l'expression du président
Giscard d'Estaing).
Le Pr. Irenaus Eibl-Eibesfeldt, titulaire de
la chaire d'éthologie humaine de la société
Max Planck, nous met en garde dans L'Homme, un être
risqué contre "l'excès du bien"
(4). Certaines de nos tendances innées
nous incitent, surtout lorsque nous ne sommes pas les payeurs
(c'est le cas des hommes politiques, qui travaillent avec
l'argent des autres), à pratiquer une générosité
mal placée qui se retourne à la fois contre
nous et contre ceux que l'on pensait aider. Il montre comment
une aide maladroite a transformé des tribus de chasseurs
Hottentots, primitifs, mais libres et dignes, en clochards
assistés et alcooliques. Bien d'autres auteurs ont
mis en évidence les ravages moraux de l'assistance,
aux États-Unis comme en France, notamment le Pr.
Philippe Bénéton (5). L'homme
ne peut s'épanouir que dans le cadre de règles
du jeu dégagées par la coutume. Le laxisme
et l'assistance ruinent sa liberté et sa responsabilité.
Pour créer les conditions politiques
de la croissance de l'homme et lever les rigidités
sociales qui s'y opposent, il faudrait libérer les
forces du marché et du suffrage universel, afin que
les citoyens fassent prévaloir leurs vues sur celles
de l'establishment. On donnerait de la sorte davantage de
liberté au consommateur et à l'électeur,
ainsi qu'aux entrepreneurs, tant dans le domaine de l'économie
que dans celui des idées et de l'action politique.
En économie, l'État n'a pas à
aider les entrepreneurs, mais à faire respecter les
règles de juste conduite qui leur permettront de
donner toute la mesure de leur énergie et de leur
talent. Sans la liberté, la concurrence et la responsabilité,
il n'est pas possible de parvenir à l'excellence.
Et l'excellence est indispensable, non seulement pour soutenir
la concurrence économique, internationale mais aussi
pour développer l'homme en son entier.
En politique, le citoyen ne doit plus être
considéré comme un mineur sous tutelle auquel
on concède le vote aux élections tous les
cinq ou sept ans. "Nous devons, afin de préserver
les valeurs fondamentales de la démocratie, lui donner
une forme différente, écrit le Pr. Hayek,
ou nous perdrons tôt ou tard complètement la
faculté de nous débarrasser d'un gouvernement
oppresseur ! (...) Une majorité de représentants
du peuple fondée sur des marchandages à propos
de revendications de groupes organisés ne peut en
aucun cas représenter l'opinion de la majorité
du peuple. Ainsi conçue, la liberté de la
représentation nationale signifie l'oppression des
citoyens. Elle est absolument en conflit avec la conception
d'un pouvoir gouvernemental constitutionnellement limité,
elle est inconciliable avec l'idéal d'une société
d'hommes libres." (6) Il faut donc
instituer en France le référendum d'initiative
populaire, pour que les citoyens participent à l'élaboration
des lois et au consentement de l'impôt, comme en Californie
ou en Suisse (7).
Nous devons améliorer notre démocratie.
Mais moins d'État ne veut pas dire moins d'ordre
! Le Pr. Hayek distingue à cet égard l'"
ordre spontané" de l'"organisation".
Pour épanouir l'homme, il faut permettre aux institutions,
nées de la tradition, d'évoluer librement
sous la protection de l'État. Comme l'a dit excellemment
un auteur suisse, le Pr. Jean-François Aubert : "Nos
institutions suisses n'ont rien de cartésien. Elles
procèdent moins de la raison que de l'expérience.
Mais l'expérimentation, c'est parfois mieux que la
raison..." (8) Le raisonneur socialiste
n'imagine pas que l'ordre social puisse être spontané.
Un voyageur soviétique voulait visiter la cathédrale
de Chartres : il demanda l'autorisation du ministre des
transports pour prendre le train, celle du ministre des
affaires culturelles pour visiter la cathédrale,
celle du ministre de l'agriculture pour aller au restaurant,
sans oublier le visa du commissaire de police pour aller
à l'hôtel... Lorsqu'il apprit qu'en France
ces autorisations n'étaient pas nécessaires,
il s'écria scandalisé : "Quelle pagaille,
dans votre pays !" Et pourtant, l'expérience
révèle que la liberté reconnue à
chacun dans le respect des traditions évolutives
est seule en mesure d'assurer l'ordre social et le progrès
nécessaires à la croissance de l'homme.
Je citerai, pour conclure, le poème
d'un auteur suisse, Gian Antoni Huonder. Il reflète
une santé morale à toute épreuve, même
si on peut la trouver terre à terre. Écrit
en romanche, il s'intitule Il pur suveran , "Le paysan
souverain" :
"Ceci est mon rocher, ceci est ma pierre.
Sur eux, je pose mes pieds.
Hérité, je les ai de mon père,
Je n'en dit à personne merci !
Ceci est mon pré, ceci mon cellier,
Ceci ma propriété et mon droit.
Je n'en dois à personne gratitude,
Je suis chez moi-même le roi.
Ceci mes enfants, de mes artères le sang,
Car Dieu me les envoya.
Je les nourris de mon propre pain,
Ils dorment sous mon toit.
O ! Libre patrie, libre propriété,
Héritage de mes aïeux,
Je te défends avec courage
Comme la pupille de mes yeux.
Déjà libre, je suis né,
Sans peur, je veux dormir.
Et libre, j'ai grandi,
Et libre, je veux mourir !"(9) |
Cet esprit d'enracinement et de responsabilité
est bien propre à poser les fondations d'une société
de liberté. Et puisque l'Europe est à l'ordre
du jour, l'Europe, berceau d'une civilisation qui a tant
fait pour la croissance de l'homme, on me permettra de souhaiter
pour la France le mariage symbolique de Jeanne d'Arc, l'héroïne
de l'identité nationale, et de Guillaume Tell, le
héros combattant pour les libertés. C'est
en conjuguant ces deux types de valeurs que l'on peut créer
les conditions de la croissance de l'homme. Défendons
ces valeurs, nos valeurs, sans faire aucun complexe, en
reprenant à notre compte la devise du Guillaume Tell
de Schiller : "Je fais ce qui est juste et je ne crains
pas l'ennemi !"
(1) Cf. Jean-Yves Le Gallou
et le Club de l'Horloge, Les Racines du futur - Demain la
France, Masson, 1977 ; rééd. Albatros, 1984
(2) Cf. Philippe Baccou
et le Club de l'Horloge, Le grand Tabou - L'économie
et le mirage égalitaire, Albin Michel, 1980
(3) Gérard Mermet,
Francoscopie, Larousse, 1988
(4) Irenaus Eibl-Eibesfeldt, Der Mensch,
das riskierte Wesen, Piper, Munich-Zurich, 1988
(5) Philippe Bénéton,
Le Fléau du bien, Robert Laffont, 1983
(6) Friedrich-August von
Hayek, Droit, législation, liberté, t 3, "L'Ordre
politique d'une nation libre", P.U.F., 1983
(7) J'ai créé
dans ce but l'association pour le développement de
la démocratie directe (A3D).
(8) Communication au colloque
de l'A3D à Paris, le 7 janvier 1989
(9) Gian Antoni Huonder,
1867, cité par Henri Rougier, Les hautes Vallées
du Rhin, Éd. Ophrys, Gap, 1980, p. 34
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