Consulat Général de France à Hong Kong & Macao
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160 ans des relations Hong Kong-France : 16 histoires

Le premier consul de France à Hong Kong : Ernest–Napoléon Godeaux (1833 – 1906) Retour à la table des matières

Le 15 juillet 1848, le baron Alexandre Forth-Rouen, chargé d’affaires en Chine, en poste à Canton, écrit au Ministère des Affaires étrangères : « …Hong Kong étant le point d’arrivée et de départ des malles d’Europe, il y aurait grand avantage à ce que notre agent consulaire pût être placé à ce point central de l’arrivée et du départ de la correspondance… ».

La République suit les conseils de Forth-Rouen et nomme, en 1849, son premier agent consulaire à Hong Kong, M. Haskell, citoyen américain, à qui succèderont le Consul de Suède et Norvège puis un marchand suisse.

Le 28 juillet 1862, l’Empereur Napoléon III, par décret, nomme Napoléon-Ernest Godeaux « consul de 2ème classe à Hong Kong ». Il obtient son exéquatur de la Reine Victoria. Le consul Godeaux, qui a débuté sa carrière comme élève-consul au consulat de France à ..Nice ( !), en 1852, servira à Hong Kong de 1862 à 1864. Il sera ensuite nommé consul à Shanghai, trois reprises, à la Nouvelle-Orléans, à Alexandrie, à Naples et enfin à Port-au–Prince. A la retraite en 1884, Napoleon-Ernest Godeaux meurt en 1906

1847 : Le Père Libois, des Missions Etrangères de Paris, un visionnaire. Retour à la table des matières

Au début des années 1840, le Père Napoléon-François Libois est nommé responsable de la procure des Missions Etrangères en 1837. A l’époque, les religieux sont implantés à Macao. Très vite, cet audacieux homme d’Eglise comprend le potentiel de la jeune colonie britannique de Hong Kong. Dans ses lettres, il décrit l’essor de la ville et explique pourquoi l’entreprise anglaise ne peut être qu’un succès.

Selon lui, Hong Kong pouvait devenir « le centre financier et logistique idéal pour les Missions Etrangères de toute l’Asie », comme il l’écrivit dans une de ses lettres en 1848. Il œuvra pendant plusieurs années pour un déplacement de la Procure ; chose qu’il obtient en 1847. La Procure fut ensuite déplacée dans ce qui est aujourd’hui la Cour d’Appel.

L’héritage architectural français à Hong Kong Retour à la table des matières

Les édifices construits à Hong Kong par des Français depuis 1848 constituent une contribution majeure à l’histoire architecturale du territoire. Peu ont survécu et subsistent aujourd’hui, entre autres, le sanatorium de Béthanie, l’église St Paul, le carmel de Stanley et, surtout, la Cour Suprême de Hong Kong, élégant bâtiment de trois étages, de style néoclassique, aux murs de briques rouges et aux colonnes doriques et ioniques, situé au coeur historique de Hong Kong.

Erigé sur Battery Path, à Central, ce bâtiment fut construit sur les fondations de l’ancienne résidence du premier Gouverneur de Hong Kong, M. Henry Pottinger, qui s’était installé sur le site surplombant Victoria Harbour après les importants dégâts causés à sa première résidence par un typhon.

L’immeuble est acheté en 1915 par les Missions Etrangères de Paris (MEP), qui procèdent à une importante rénovation en 1917. La structure de la façade est modifiée, des décorations sont ajoutées et une chapelle est accolée à l’édifice et surmontée d’une coupole.

L’édifice devient alors le centre administratif des MEP, la Procure, plus connue à Hong Kong sous le nom de "French Mission". En 1953, le bâtiment est rendu au Gouvernement de Hong Kong, qui l’utilise pour diverses fonctions. En 1989, l’immeuble est classé « monument historique » et héberge depuis 1997 la Cour Suprême de Hong Kong.

1848 : Les Soeurs de St Paul de Chartres s’installent à Hong-Kong Retour à la table des matières

Le 11 décembre 1847, Monseigneur Théodore Augustin Forcade, de la Société des Missions Étrangères de Paris et premier évêque à être ordonné à Hong-Kong, écrit à la Mère Supérieure des soeurs de Saint Paul de Chartres, invitant la Congrégation à venir à Hong-Kong pour y établir un hôpital, une pension et un noviciat.

Les soeurs acceptent et, le 12 septembre 1848, quatre soeurs, dont la propre soeur du Père Forcade, soeur Alphonsine, débarquent à Hong-Kong. Elles s’installent d’abord à Wan Chai puis à Causeway Bay et y construisent, année après année, l’hôpital, la pension et le noviciat souhaités par le Père Forcade.

Mais leur réalisation la plus connue fut la "Sainte Enfance", un orphelinat situé à Wanchai, qui, pendant des décennies, a accueilli des milliers d’enfants. Toujours actives sur place aujourd’hui, les Soeurs de Saint Paul de Chartres célèbrent cette année leur 160ème année de présence à Hong-Kong

Alexandre Yersin découvre le bacille de la peste. Retour à la table des matières

En 1894, un jeune médecin, élève de Louis Pasteur, débarque à Hong Kong. Sans le sou et isolé de la communauté scientifique britannique, il s’installe dans une paillote de fortune aux alentours de Kennedy Town. Dans des conditions déplorables, il travaille avec acharnement et fait en quelques jours une découverte incroyable : il parvient à isoler le bacille de la peste ! Grâce à ses recherches, un traitement est rapidement mis au point. Il poursuit ensuite sa carrière de scientifique humaniste en fondant l’Institut Pasteur de Nha Trang au Vietnam. L’histoire remarquable de Yersin n’est qu’un récit parmi d’autres de la riche histoire, vieille de plus de 120 ans, de l’Institut Pasteur. Louis Pasteur et ses successeurs ont établi un réseau de trente centres de recherche internationaux qui apportent une contribution majeure à l’effort mondial d’identification, d’isolement et de traitement des maladies infectieuses, en Asie et partout dans le monde.

A Hong Kong, l’Institut Pasteur et son centre de recherches établi en collaboration avec l’Université de Hong Kong, prolongent ce travail de pointe, en se concentrant spécifiquement sur la dengue, la grippe aviaire et plus récemment sur la détection et le traitement du SRAS.

1897, le tout premier film diffusé à Hong Kong Retour à la table des matières

La première projection publique au monde d’un film est attribuée aux frères Lumière, Auguste (1862-1954) et Louis (1864-1948) . Cet événement historique se déroula à Paris, le 28 décembre 1895, et fournit l’occasion pour la première fois aux frères Lumière de démontrer les capacités du dispositif de leur invention, le "Cinématographe", qui fonctionnait comme un appareil photo, un projecteur et une tireuse tout à la fois. La présentation comprenait dix court métrages. Deux ans plus tard, en 1987, une présentation similaire fut organisée à Hong Kong au « City Hall », bâtiment de style classique sur Queen’s Road Central, conçu par l’architecte français A. Hermitte, et alors haut lieu des activités culturelles à Hong Kong. Cette première projection a marqué le début de l’histoire du cinéma français à Hong Kong. Cette présence du film français sur le territoire s’est ensuite pleinement développée après la seconde guerre mondiale, avec la création en 1953 du festival du film français, le Cinepanorama, avec la participation régulière de films français au Festival du Cinéma International de Hong Kong, et avec les nombreuses visites d’acteurs français et de directeurs de films à Hong Kong. En 2008, grâce au réseau dense des salles de cinéma de Hong Kong, le public hong kongais continue de découvrir les dernières créations cinématographiques françaises.

Les "pères" français du bauhinia, fleur emblème de Hong Kong Retour à la table des matières

On le dit peu mais la fleur emblème de Hong Kong, le bauhinia (telle qu’elle est représentée sur le drapeau de la RAS de Hong Kong depuis 1997), a été découverte par des Français !

Le bauhinia commémore en effet les frères Gaspard (1560-1624) et Jean Bauhin (1541-1612), deux herboristes qui ont consacré leur vie à la botanique. Le père Plumier (1646-1704), un prêtre français, botaniste, nomma la plante "bauhinia" en hommage aux frères Bauhin et en raison de ses deux feuilles identiques si caractéristiques. La « Bauhinia blakeana » a d’abord été étudiée à Hong Kong par les Pères des Missions Etrangères françaises près de Mount Davis, puis par les Pères du sanatorium de Béthanie à Pokfulam, à partir des spécimens dans leurs jardins aux alentours de 1880.

Le botaniste Stéphane T. Dunn, le Surveillant du département de reboisement, a basé sa recherche sur les travaux des prêtres botanistes et nommé la plante, "Bauhinia blakeana" pour marquer son lien particulier avec Hong Kong : « blakeana » vient de Sir Henry Blake, le gouverneur de l’époque. (1898-1903). La plante est généralement stérile d’où l’idée qu’il s’agit en fait d’une hybride clonée.

Paul Claudel est nommé consul de France à Hong Kong. Retour à la table des matières

L’auteur de « L’annonce faite à Marie » et de « L’ours et la lune » n’était pas seulement un écrivain mystique, influencé par St Thomas d’Aquin et Dante.

Paul Claudel a fait une longue et brillante carrière dans la diplomatie. En 1902, il est nommé consul de France à Hong Kong ! Il n’a jamais pris ses fonctions sur place et reste en poste à Fou-Tchéou. L’écrivain est tout de même influencé par la ville puisque dans « Le partage de midi », la scène centrale se passe à Hong Kong, dans le cimetière de Happy Valley.

La préface du recueil « Connaissance de l’Est » contient un poème intitulé « Hong Kong ».

1910 : Victor Segalen aux portes de la Chine. Retour à la table des matières

Médecin de marine, ethnographe, archéologue et poète, Victor Segalen est un intellectuel humaniste. Après de longs séjours dans les îles du Pacifique, il décide en 1908, de partir soigner les pestiférés de Mandchourie.

En 1910, il décide de s’installer définitivement en Chine avec sa femme et son fils. Il n’est jamais resté longtemps à Hong Kong mais la ville a servi de base arrière à ses expéditions.

Ses écrits poétiques ou scientifiques renouvèlent le genre exotique, à l’époque très en vogue en Europe, en lui donnant un caractère beaucoup plus réaliste et proche des peuples. Le lycée français de Hong Kong porte aujourd’hui son nom.

Hong Kong, 1911 : le premier vol d’un avion à Hong Kong Retour à la table des matières

L’après-midi du 18 mars 1911, Charles Van den Born (1874-1958) effectue le tout premier envol d’un avion à Hong Kong et même en Chine. Il accomplit cet exploit à bord d’un biplan français Farman IV construit en 1910 par Henri Farman, pilote et pionnier de l’aviation mais aussi un des premiers constructeurs français d’avions. Né en Belgique d’une mère française, Charles Van den Born a obtenu très tôt la citoyenneté française. Pionnier lui aussi de l’aviation, héros de la première guerre mondiale, il fut le 37ème pilote à obtenir une licence de vol officielle en France et le tout premier à voler en Asie.

Le vol, qui se déroula à Shatin, dans les Nouveaux Territoires, dans un parc aujourd’hui entouré de hauts immeubles, fut largement couvert par la presse locale. Cet événement fut le premier de ce qui allait devenir une longue tradition de coopération entre Hong Kong et la France dans le domaine de l’aéronautique. Ainsi, peu de temps après ce premier vol, le tout premier avion vendu à Hong Kong fut également un modèle d’une autre entreprise pionnière française très célèbre, un « Blériot ». Aujourd’hui Airbus, héritier français et européen de cette tradition, équipe plus de la moitié des compagnies aériennes de Hong Kong.

4 août 1938, première liaison commerciale Paris-Hong Kong par un vol Air France Retour à la table des matières

Après le premier vol à Hong Kong d’un aéroplane de marque française Farman IV, en 1911, des avions français de raid atterrissent sur le territoire dans les années 20 et 30, époque où l’aviation civile prend son essor dans le sud de la Chine.

Le 4 août 1938, un Dewoitine 338, avion trimoteur fétiche d’Air France dans les années 30, réalise le premier vol commercial de la nouvelle compagnie nationale. Le Dewoitine 338, conçu par un des constructeurs d’avions français les plus réputés des années 30, pouvait transporter 22 passagers, mais les avions de la ligne d’Extrême Orient n’étaient équipés que de 12 sièges luxueux.

La ligne vers l’Extrême Orient (Marseille - Tunis - Benghazi - Tripoli - Alexandria - Damas - Bagdad - Rangoon - Bangkok - Saigon - Hanoi - Hong Kong) fut interrompue en Juin 1940 et redémarra en 1947 avec des Douglas DC3.

70 ans plus tard, deux vols quotidiens Air France desservent Paris et Hong Kong dans les deux sens avec des Boeing 777 et transportent chaque année plus de 300 000 passagers. En 2010, le nouvel Airbus A380 atterrira à Hong Kong aux couleurs d’Air France.

1941 : la France Libre à Hong Kong Retour à la table des matières

Dès le 20 juin 1940, le Consul général de France à Hong Kong, Louis Reynaud, en avise Londres : la communauté française du territoire refuse l’armistice et la paix séparée.

Le Comité de la France Libre est constitué le 19 septembre 1940 et, en 1941, sur les 120 membres de la communauté française, 40 adhèrent au comité. Tous, en décembre 1941, prennent part à la défense de Hong Kong, comme volontaires dans des unités combattantes ou dans la défense passive et trois y laisseront la vie. Neuf Français libres sont prisonniers de guerre. Plusieurs décèderont en captivité, dont Paul de Roux, directeur de la Banque de l’Indochine.

Une tombe, inaugurée en 1948 au cimetière militaire de Stanley, rappelle le sacrifice des Français Libres de Hong Kong.

Novembre 1953 : Le premier festival du film français à Hong Kong Retour à la table des matières

Le cinéma français est, depuis ses débuts, très présent à Hong Kong. 1897 : le premier film diffusé à Hong Kong est un film français des Frères Lumière. 1933 : diffusion du premier film parlant français, « Paris-Béguin », film de 1931, avec deux célébrités de l’époque, Jean Gabin et Fernandel. 1948, présentation du premier film français après guerre, « La symphonie pastorale », film de Jean Delannoy, Palmes d’Or à Cannes en 1946.

En 1953 l’Alliance française organise le premier festival du film français, patronné par le Consulat général de France. Y est diffusé le film « Caroline chérie », grand succès de l’année et son actrice principale, star des années 50 et 60, Martine Carol, vient à Hong Kong à l’occasion du festival.

A l’automne 2008, la 38ème édition du festival, le « FrenchCine Panorama », toujours organisé par l’Alliance Française, proposera 25 films français au public hongkongais.

1964-2008 : Le lycée français, l’école internationale française la plus importante d’Asie. Retour à la table des matières

En 1964, dans les locaux de la Maison de Béthanie de Pokfulam, naît la première « Petite école francophone ». Cette structure scolaire ne compte au début que 35 élèves. Au fil des rentrées, l’école déménage à de nombreuses reprises. L’Alliance française de Wan Chai, le Catholic centre puis, en 1975, l’ancien hôpital militaire de Borrett Road.

Encore une fois, les locaux deviennent trop étroits et, en 1984, l’école française, refondée sous de nouveaux statuts, fait sa rentrée dans ses propres bâtiments avec une filière internationale, dans le quartier de Jardine’s lookout. Rapidement plein, il faut trouver d’autres locaux, à Kowloon, pour accueillir les nouveaux élèves.

En 1999, un nouveau bâtiment est construit sur Blue Pool road. Aujourd’hui, le lycée français accueille 1700 élèves et emploie plus de 200 personnes. Le lycée français est l’école internationale française la plus importante d’Asie.

1964-2008 : Le lycée français, l’école internationale française la plus importante d’Asie, de 35 à 1700 élèves en quarante ans.

Laurent Aublin, Consul général de France, fondateur du French May Retour à la table des matières

Quand il arrive à Hong Kong, en 1992, le Consul général de France, Laurent Aublin, souhaite apporter un éclat particulier à la culture française en organisant un festival culturel ouvert à toutes les disciplines, peinture, musique, sculpture ou danse. Mais quelle période de l’année choisir ? Un festival du cinéma français, le « Cinepanorama », à l’automne, existait depuis 1953. Le début d’année à Hong Kong était déjà bien occupé avec le « Hong Kong Arts Festival » en février et le « Hong Kong International Film Festival » quelques semaines plus tard. Pour éviter les mois d’été, restait donc la période du mois de mai, un mois où, selon le dicton français, « Fais ce qu’il te plaît ». Avec le soutien d’une équipe de gens passionnés de Hong Kong (Alice King, TT Tsui, Pearl Lam, David Tang), le premier festival du French May fût lancé en 1993, autour de la présentation de cinq événements. Il devint le tout premier festival culturel français en Asie. Il est aujourd’hui reproduit dans de nombreux autres pays asiatiques (Singapour, Taiwan, Malaisie, Indonésie, Philippines, Corée, et récemment, la Chine, avec “Croisements). Lors de sa 16ème édition, en 2008, le French May, en collaboration avec 16 partenaires majeurs de la vie culturelle hongkongaise, a présenté 42 manifestations culturelles qui ont réuni plus de 60 000 spectateurs. L’opéra et la philosophie, le rock’n roll et le cinéma, ou encore la gastronomie et l’histoire scientifique, en passant par la mode et la littérature ont rejoint la longue liste des thèmes proposés.

La Légion d’Honneur à Hong Kong. Retour à la table des matières

"Honneur et Patrie"

La Légion d’Honneur a été créée par l’Empereur Napoléon 1er en 1802, pour reconnaître les mérites exceptionnels et les individus remarquables. Initialement réservée à l’armée, elle fut bientôt étendue aux civils. Rapidement, la Légion d’Honneur fut aussi accordée aux amis de la France pour les récompenser des services rendus à la nation. La Légion d’Honneur demeure la plus haute distinction française. À Hong Kong, la Légion d’Honneur a été très tôt attribuée à quelques Français exceptionnels, qui ont se sont distingués par leur mérite, comme le Père Robert, un des tout premiers Supérieurs des Missions Étrangères, qui a joué un rôle remarquable dans la création et le développement des Missions dans toute l’Asie ou Gaston Liebert, Consul général de France à Hong Kong pendant environ 10 ans, de 1908 à 1918 et qui devint plus tard ambassadeur.

Des citoyens de Hong Kong également ont été distingués. La Légion d’Honneur fut ainsi attribuée à Monsieur Paul Chater en 1892.

Un « Chapitre de la Légion d’Honneur » a été créé à Hong Kong en 2000, avec 28 membres à ses débuts, reconnus pour leurs mérites exceptionnels par la France et qui illustrent l’élite politique, économique, culturelle et sociale de Hong Kong. En tant que membres du « Chapitre », ils contribuent au développement des relations avec la France et encouragent les échanges entre la France, Hong Kong et la Chine. Ils ont ainsi joué un rôle clef dans l’organisation des années culturelles croisées entre la France et la Chine en 2004 et 2005. Chaque année, le « Chapitre » organise également, en collaboration avec le Consulat général de France, un programme d’études d’été en France, proposé à des étudiants de l’université de Hong Kong désirant apprendre le français et mieux connaître la France. En 2008, les 88 étudiants sélectionnés seront accueillis durant leur séjour en France par les « Chapitres » locaux de la Légion d’Honneur.