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Omaha Beach - Historique et photos de la plage La Bataille de Normandie - DDay-Overlord.com  
   
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6 Juin 1944 - Jour J - Débarquement de Normandie
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Omaha Beach (1)

Historique et photos de la plage

 

Omaha Beach est le second des deux secteurs de débarquement américains. Longue de 5,9 kilomètres, cette plage est située à 12 kilomètres à l'est d'Utah Beach.

Image :  Messe en Angleterre avant l'embarquement sur les navires qui partiront vers Omaha Beach Messe en Angleterre avant l'embarquement sur les navires qui partiront vers Omaha Beach.

Forces en présence

Le 16ème régiment de la 1ère division d'infanterie américaine et le 116ème régiment de la 29ème division d'infanterie américaine sont désignés pour attaquer cette plage, répartie en quatre grandes zones de débarquement. Ils sont nommés, De l'ouest à l'est : "Charlie", "Dog", "Easy" et "Fox". Selon le déroulement de l'attaque de la Pointe du Hoc au même moment, ces précédentes unités peuvent être renforcées par les 2ème et 5ème bataillons de Rangers.

Image :  L'USS Augusta voit les péniches de débarquement faire route vers Omaha Beach L'USS Augusta voit les péniches de débarquement faire route vers Omaha Beach.

Ces formations militaires évoluent sous le commandement du général de division Leonard T. Gerow, commandant le 5ème corps d'armée américain, et du général Omar N. Bradley, commandant la 1ère armée américaine.

Les bombardements

Toute la nuit précédant l'attaque amphibie des Américains sur Omaha, de nombreux bombardiers alliés larguent des centaines de tonnes de bombes sur les défenses de plage allemandes. Mais sur Omaha, la précision des bombardements fait terriblement défaut : handicapés par un très fort brouillard et par les nuages, les bombardiers ouvrent les soutes remplies de bombes quelques secondes trop tôt ou trop tard. Le résultat est catastrophique pour les Alliés : les 13000 bombes larguées manquent leurs objectifs et explosent à l'intérieur des terres, à quelques kilomètres des plages.

Image :  Les barges des vagues d'assaut se dirigent vers la plage Les barges des vagues d'assaut se dirigent vers la plage.

Au petit matin, une épaisse fumée due aux bombardements de la nuit cache la côte aux navires alliés. A l'aube, les tirs de l'artillerie navale dirigés vers le mur de l'Atlantique sont tout autant imprécis que les largages des avions bombardiers. Les Allemands sont éprouvés par ces bombardements, mais leurs pertes sont très faibles, autant en vies humaines qu'en matériel. De leur côté, les Alliés voient la côte s'embraser et s'illuminer des mille feux, et ils pensent que les Allemands sont écrasés sous des tonnes de terre.

Image :  Ces soldats Américains, accroupis dans leur barge, patientent lors de la phase d'approche Ces soldats américains, accroupis dans leur barge, patientent lors de la phase d'approche.

L'assaut

La première vague d'assaut débarque à 06h36 : 1450 soldats qui sont répartis dans 36 barges à fond plat. La mer est basse et elle découvre les pieux minés installés quelques mois auparavant. En revanche, les assaillants doivent parcourir 500 mètres à découvert avant de pouvoir se mettre à l'abri.

Image :  Inquiets, les occupants de la péniche de débarquement observent les combats sur la plage Inquiets, les occupants de la péniche de débarquement observent les combats sur la plage.

Les Allemands, se tenant prêt à défendre leurs positions, attendent le dernier moment pour ouvrir le feu afin de ne pas dévoiler immédiatement leurs emplacements. Aussitôt que les premières barges touchent la plage, une pluie d'obus et de balles de mitrailleuses s'abat sur les Américains. La première vague d'assaut est en un instant décimée : on estime qu'elle perd dans les premières cinq minutes de l'assaut près de 90% de ses effectifs. Tous les officiers et les sous-officiers sont blessés ou tués et les survivants s'organisent comme ils le peuvent par petits groupes.

 

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Image :  La rampe de débarquement s'est abaissée, les G.I's partent combattre La rampe de débarquement s'est abaissée, les G.I's partent combattre.

La tragédie des chars

Les américains qui débarquent à Omaha n'ont pas le soutien des chars amphibies, comme à Utah ou sur les plages anglo-canadiennes. Le 6 juin à 3 heures du matin, 29 chars Duplex Drive amphibies sont mis à l'eau à près de 18 kilomètres de la plage. Ces chars font partie des deux bataillons de blindés prévus pour débarquer à 06h30 sur Omaha.

Image :  Photo du débarquement sur Omaha prise par les garde-côtes Américains Photo du débarquement sur Omaha prise par les garde-côtes américains.

Le chef d'un des deux bataillons décide de ne pas mettre à l'eau ses chars, car il estime que la houle en mer est trop forte et que les duplex drive ne résisteront pas. Il n'a pas tort : sur les 29 chars mis à l'eau, seuls 3 parviennent à gagner par leur propre moyen le rivage. Les autres couleront dans la Manche.

Image :  Devant le point fortifié du Ruquet, les Américains, aidés par des chars D.D., progressent Devant le point fortifié du Ruquet, les Américains, aidés par trois chars D.D., progressent.

Mais sur la plage, les 270 sapeurs qui doivent ouvrir, en 27 minutes, 16 passages pour permettre aux véhicules et notamment aux chars de traverser au plus vite les 500 mètres qui séparent la mer des positions allemandes, font un travail désespéré. Ils détruisent les défenses de plages, utilisées par les soldats débarqués comme protection, pour ouvrir des passages qui ne serviront pas dans l'immédiat. En restant sur la plage afin d'effectuer leur mission, ils restent à découvert et sont des cibles faciles pour les tireurs embusqués allemands. Au terme des 27 minutes établies par les officiers généraux de nombreuses semaines avant le Jour J, seul un passage était ouvert et une grande partie des sapeurs avaient été tués.

Image :  Pour le soldat Reagan, tentant de s'extirper de l'eau glacée, l'enfer vient de commencer Pour le soldat Reagan, tentant de s'extirper de l'eau glacée, l'enfer vient de commencer.

Les vagues de débarquement américains se poursuivent et les tirs allemands restent extrêmement nourris. Ces derniers disposent de 17 points de défenses dont 8 points d'appuis infranchissables : murs antichars, champs de mines, nids de mitrailleuses, lance-flammes, abris pour mortiers, canons de divers calibres... De plus, les défenseurs allemands ne sont pas des éléments de la division d'infanterie comme prévu sur les plans. Cette dernière a été remplacée en mai 1944 par la redoutable 352ème division d'infanterie, de retour du front Russe. Un message de la Résistance Française avait été envoyé avant le Jour J par pigeon voyageur à Londres, mais pas suffisamment tôt pour que les autorités soient prévenues.

Image :  Les tirs fournis des Allemands bloquent les soldats Américains sur la plage Les tirs fournis des Allemands bloquent les soldats américains sur la plage.

Les troupes débarquées trouvent leur salut derrière le mur antichar situé devant un rebord (qui peut mesurer jusqu'à 185 mètres de large par endroit), lui-même situé au pied du plateau qui domine la plage. Ce mur antichar est d'une hauteur variable mais est suffisamment élevé pour qu'un homme se tienne accroupis sans être repéré par les Allemands situés dans leurs casemates. A l'extrême Ouest de la plage d'Omaha, devant Vierville-sur-Mer, au secteur "Charlie", le mur antichar est remplacé par un rempart naturel formé par des galets. Les soldats américains sont obligés de rester couchés à cet endroit s'ils ne veulent pas être pris pour cible. Mais les obus de mortiers allemands parviennent tout de même à donner la mort derrière cette maigre protection.

Image :  Couchés derrières les "asperges de Rommel" et les "hérissons Tchèques", les soldats tentent de se protéger des tirs ennemis Couchés derrière les "asperges de Rommel" et les "hérissons Tchèques", les soldats tentent de se protéger des tirs ennemis.

 

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