Fisheries and Oceans Canada / Pêches et Océans Canada - Government of Canada / Gouvernement du Canada
 
Gestion des pêches et de l'aquaculture

Phoques et la chasse au phoque

Compte rendu du Colloque de 2005 sur les phoques

Novembre 2005

Établi pour :
Pêches et Océans Canada

Par :

Praxis Research & Consulting Inc.
63, Otter Lake Court, Halifax (N-É) B3S 1M1
Téléphone : 902.832.8991 Télécopieur : 902.832.8090
Courriel : research@praxisresearch.ns.ca
www.praxisresearch.ns.ca

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Table des matières

Introduction

Plan de gestion – discussion en séance plénière

1. Le cadre de gestion et le TAC

Question 1.1 – Gestion des pêches par objectifs (GPO)

Question 1.2 – Incidences de la chasse sur les populations de phoques du Groenland depuis 1996

Question 1.3 – Options de total autorisé des captures (TAC)

Question 1.4 – Options de total autorisé des captures (TAC) (concernant la réponse 6 à la question 1.3)

Question 1.5 – Options de total autorisé des captures (TAC)

Question 1.6 – Modèle de gestion du phoque à capuchon

Question 1.7 – Modèle de gestion du phoque gris

Question 1.8 – Durée du plan de gestion du phoque du Groenland

Question 1.9 – Durée du plan de gestion du phoque à capuchon 9;

Question 1.10 – Durée du plan de gestion du phoque gris

Question 1.11 - Fréquence des consultations

Question 1.12 – Importance et nature des consultations futures

Question 1.13 – Financement aux fins de gestion et de recherche supplémentaires

2. Considérations écosystémiques

Question 2.1 - Prédation exercée par les phoques (phoque du Groenland, phoque à capuchon et phoque gris)

Question 2.2 – Autres considérations écosystémiques

3. Modifications à la réglementation et à la politique

Question 3.1 - Recommandation des vétérinaires no 1

Question 3.2 - Recommandation des vétérinaires no 2

Question 3.3 - Recommandation des vétérinaires no 3

Question 3.4 - Recommandation des vétérinaires no 4

Question 3.5 - Nombre de permis de chasse aux phoques

Questions 3.6 et 3.7 – Permis de bateau de récupération

Question 3.8 – Permis d’observation de la chasse au phoque

Question 3.9 – Modifier la mesure réglementaire visant les jeunes à dos bleu

Question 4 – Autres

Remarques terminales

Annexe A – Rapports des groupes de travail

Annexe B – Ordre du jour du Colloque

Annexe C – Liste de participants


Introduction

Ce rapport présente le compte rendu du Colloque sur les phoques tenu à l’hôtel Delta de St. John’s, Terre-Neuve-et-Labrador les 7 et 8 novembre 2005.

Les participants au colloque comprenaient des chasseurs de phoques des provinces de l’Atlantique et du Québec, des représentants des organisations de pêcheurs des différentes parties de la région, des représentants du secteur de la transformation et de la commercialisation des peaux de phoque et de l’industrie de la fourrure et des citoyens se préoccupant de la conservation et des droits des animaux. Étaient également présents des membres du groupe international de vétérinaires indépendants qui avait établi des recommandations pour améliorer le comportement sans cruauté pendant la chasse. Le ministère des Pêches et des Océans était représenté par des gestionnaires des ressources et des scientifiques de différentes régions participant à la gestion des phoques.

M. Kevin Stringer, directeur général, Gestion des ressources, du MPO préside le Colloque.

Le Colloque a été animé par Rick Williams et ses associés de PRAXIS Research.

Le programme comprenait quatre éléments :

Présentations sur le Plan de gestion des phoques 2003-2005 et avis scientifiques courants sur la chasse au phoque.

Discussions au sein de quatre ateliers sur 24 questions de gestion précises réparties entre trois grands sujets :

  • Cadre de gestion et total autorisé des captures (TAC)

  • Considérations écosystémiques

  • Modifications à la réglementation et à la politique

Présentation à l’assemblée plénière, au début de la deuxième journée, d’un résumé des points d’entente et de divergence sur chacune des 24 questions de gestion.

Discussion en séance plénière de chacune des 24 questions et consignation des problèmes et des sujets d’inquiétude.

Ce rapport met l’accent sur le résumé des points d’entente et de divergence issus des quatre ateliers et de la séance plénière sur les 24 questions de gestion qui ont eu lieu le deuxième jour. Les annexes de ce rapport comprennent le compte rendu de chacun des quatre ateliers, l’ordre du jour du Colloque, une liste des participants au Colloque et des commentaires présentés au MPO après le Colloque.

Plan de gestion – discussion en séance plénière

Pendant la séance plénière de la deuxième journée, les résultats des quatre ateliers de la veille ont été examinés. Les animateurs ont présenté un résumé des points d’entente et de divergence sur chacune des 24 questions de discussion et l’assemblée a été invitée à exprimer des commentaires. Un panel d’autorités de la recherche et de la gestion de la ressource du MPO a présenté de plus amples informations et commentaires sur les questions issues de la séance plénière.

Les principaux points d’entente et de divergence sur chaque question de gestion sont présentés ci-dessous avant un résumé de la discussion en séance plénière.

1. Le cadre de gestion et le TAC

Question 1.1 – Gestion des pêches par objectifs (GPO)

Êtes-vous en faveur du maintien du modèle de GPO actuel (et des points de référence fondés sur la nouvelle estimation de la population de 5,82 millions) pour le prochain plan pluriannuel de gestion du phoque du Groenland?

OUI NON

Si vous répondez non, quelle méthode d’établissement du total autorisé des captures préféreriez-vous?

1) Maintien des points de référence fondés sur une population de 5,5 millions (c.-à-d. 3,85 millions à 70 %, 2,75 millions à 50 % et 1,65 millions à 30 %)

2) Rendement soutenu (RS)

3) Prélèvement biologique potentiel

4) Autre, veuillez expliquer

Résumé des résultats des discussions en atelier :

  • La GPO en tant qu’approche de gestion jouit d’un soutien général
  • L’établissement d’une ligne de conduite de gestion accordant davantage d’importance à l’écosystème (polyvalente) dans le cadre de la GPO fait l’objet d’un certain intérêt
  • Certains trouvent que les points de référence devraient demeurer aux niveaux de 2003
  • Certains veulent que les points de référence soient réduits

Points exprimés pendant la discussion en séance plénière :

  • Un participant exprime de l’inquiétude parce que l’approche actuelle du MPO en matière de gestion du phoque gris ne porte pas sur l’écosystème. La GPO est acceptable pourvu que les objectifs soient fondés sur l’écosystème et que l’on comprenne bien les relations entre les espèces.
  • Un chasseur indique que bien des stocks de poissons sont épuisés et que ce n’est pas la faute uniquement des phoques. L’équilibre naturel a été perturbé, et il faut adopter une approche fondée sur l’écosystème pour le rétablir.

Question 1.2 – Incidences de la chasse sur les populations de phoques du Groenland depuis 1996

Compte tenu de l’incidence de la chasse sur la population de phoques du Groenland depuis 1996, que pensez-vous des régimes de gestion antérieurs?

1) Le TAC de phoques du Groenland était trop élevé

2) Le TAC de phoques du Groenland était trop bas

3) Le TAC de phoques du Groenland était à un niveau approprié

Résumé des résultats des discussions en atelier :

  • Bon nombre jugent que le TAC des phoques du Groenland était approprié dans le plan le plus récent
  • Certains trouvent qu’il était trop bas
  • Plusieurs participants soulignent le besoin de bien prêter attention à ce que le marché peut supporter

Points soulevés pendant la discussion en séance plénière :

  • Un participant de la Nouvelle-Écosse signale que certains des intervenants trouvent que le TAC est trop élevé

Question 1.3 – Options de total autorisé des captures (TAC)

1) 250 000 par année durant cinq ans (rendement soutenu)

Cette option donnerait des captures totales de 1 375 000 sur cinq ans et un RS de 235 000 à la fin de la période couverte par le plan. Il y a une probabilité de 50 % que la population dépasse 5,77 millions à la fin de cette période et une probabilité de 80 % qu’elle dépasse 4,14 millions. Selon ce scénario, la valeur N70 sera atteinte en 2012.

2) 275 000 par année durant cinq ans

Cette option donnerait des captures totales de 1 375 000 sur cinq ans et un RS de 235 000 à la fin de la période couverte par le plan. Il y a une probabilité de 50 % que la population dépasse 5,77 millions à la fin de cette période et une probabilité de 80 % qu’elle dépasse 4,14 millions. Selon ce scénario, la valeur N70 sera atteinte en 2012.

3) 300 000 par année durant cinq ans

Cette option donnerait des captures totales de 1 500 000 sur cinq ans et un RS de 220 000 à la fin de la période couverte par le plan. Il y a une probabilité de 50 % que la population dépasse 5,65 millions à la fin de cette période et une probabilité de 80 % qu’elle dépasse 4,05 millions. Selon ce scénario, la valeur N70 sera atteinte en 2011.

4) 325 000 par année durant cinq ans, et un examen au bout de trois ans

Cette option donnerait des captures totales de 1 625 000 sur cinq ans et un RS de 210 000 à la fin de la période couverte par le plan. Il y a une probabilité de 50 % que la population dépasse 5,52 millions à la fin de cette période et une probabilité de 80 % qu’elle dépasse 3,88 millions. Selon ce scénario, la valeur N70 sera atteinte en 2010, soit la dernière année du plan. C’est pourquoi un examen sera effectué après trois ans (sur toutes les circonstances et les débarquements), et le TAC pourrait être modifié en conséquence pour les deux dernières années.

5) 350 000 par année durant cinq ans

Cette option donnerait des captures totales de 1 750 000 sur cinq ans et un RS de 200 000 à la fin de la période couverte par le plan. Il y a une probabilité de 50 % que la population dépasse 5,4 millions à la fin de cette période et une probabilité de 80 % qu’elle dépasse 3,75 millions. Selon ce scénario, la valeur N70 sera atteinte en 2010, soit la dernière année du plan. C’est pourquoi un examen sera effectué après trois ans (sur toutes les circonstances et les débarquements), et le TAC pourrait être modifié en conséquence pour les deux dernières années.

6) 1,5 million sur cinq ans (TAC annuel variable) – voir la question 1.4)

Selon ce scénario, un total de 1,5 millions de phoques seraient capturés sur une période de cinq ans : 360 000, 360 000, 300 000, 240 000 et 240 000 phoques par année. Le RS à la fin de la période couverte par le plan serait de 220 000 phoques. Il y a une probabilité de 50 % que la population dépasse 5,65 millions à la fin de cette période et une probabilité de 80 % qu’elle dépasse 4,05 millions. Selon ce scénario, la valeur N70 sera atteinte en 2011.

7) Établissement d’un nouveau TAC chaque année selon les nouvelles données (notamment toute estimation révisée des captures) et les modèles mis à jour à mesure qu’ils sont disponibles. (Voir la question 1.4)

L’établissement d’un TAC annuel permet des modifications plus fréquentes en fonction des conditions environnementales changeantes et des changements dans les niveaux de captures dans l’Arctique canadien et au Groenland. Par contre, des modifications fréquentes aux niveaux de capture compliquent les décisions de planification et d’investissement. Des captures de 400 000 phoques la première année donneraient un rendement soutenu de 236 000 phoques les années suivantes.

8) Autre, veuillez préciser

Résumé des résultats des discussions en atelier :

  • Une majorité des participants trouve que le TAC de 325 000 phoques du Groenland par année est approprié
  • Certains veulent un TAC plus élevé
  • Certains présentent des arguments en faveur d’un TAC relativement élevé pendant la première année du plan et d’un rajustement pendant les autres années en fonction des captures
  • La plupart veulent voir le TAC fixé pour 3 ans plutôt que pour 5 ans
  • Deux groupes traitent de la révision annuelle du TAC et de rajustements d’une année à l’autre
  • La crainte est exprimée qu’un TAC à long terme ne soit associé à un grand nombre de captures pendant la période visée par le plan, et que cela ne pose des problèmes de communication

Points soulevés pendant la discussion en séance plénière :

  • Un porte-parole d’un groupe indique que ce groupe veut que le TAC soit établi annuellement et qu’un compromis raisonnable soit établi entre ceux qui veulent qu’il s’agisse de 325 000 phoques et ceux qui préféreraint qu’il s’agisse de 350 000
  • Certains participants préfèrent un plan de 5 ans mais qui doit être révisé tous les 3 ans
  • Le directeur général, Gestion des ressources, du MPO exprime les commentaires suivants pendant la discussion sur les niveaux de capture :
  • Le message général issu du Colloque semble être que le ministre doit prêter attention à ce qui suit au cours de l’établissement du TAC :

  • De ce que le marché rapportera

  • Des objectifs écosystémiques

  • Des sujets d’inquiétude du public

  • Le MPO se dirige vers la gestion fondée sur l’écosystème. Toutefois, celle-ci est très complexe et n’en est qu’à ses débuts. Il y a lieu de tenir compte d’autres questions, y compris les marchés et la stabilité globale de la ressource.

  • Pour ce qui est des communications, le MPO doit déterminer la meilleure approche de gestion de la chasse aux phoques, la rendre efficace et ensuite s’occuper des communications connexes.

  • Un chasseur côtier indique qu’il est difficile de parler d’approche fondée sur l’écosystème et de maintenir le TAC. (Il faudrait que le TAC sur les phoques soit beaucoup plus élevé pour qu’un équilibre global de l’écosystème soit établi).
  • Un scientifique du MPO répond que des prises de 325 000 phoques du Groenland par année pour 5 ans laisseraient une population de 5,5 millions de phoques, ce qui représente une légère réduction de la population totale.

Question 1.4 – Options de total autorisé des captures (TAC)
(concernant la réponse 6 à la question 1.3)

Un cadre variable quinquennal offrirait une certaine flexibilité pour transférer la partie inutilisée du quota d’une année à l’autre, à condition que l’on respecte le TAC quinquennal (p. ex., si le quota est de 300 000 phoques par année pendant cinq ans, on pourrait choisir de prélever 330 000 phoques une année (transfert de 10%) et le reste pendant les quatre autres années).

Si l’on recommandait un quota quinquennal de phoques du Groenland, quel devrait être, à votre avis, le transfert de la partie inutilisée du quota d’une année à l’année suivante (tant que le TAC quinquennal global n’est pas dépassé)?

1) En faveur d’un transfert de 10% pour un an

2) En faveur d’un transfert de 20% pour un an

3) En faveur d’un transfert de 10% pour deux ans

4) En faveur d’un transfert de 20% pour deux ans

5) Pas en faveur d’un transfert

6) Autre, veuillez expliquer

Résumé des résultats des discussions en atelier :

  • On s’entend en général sur le transfert de la partie inutilisée du quota à l’année suivante
  • Il est entendu qu’une limite devrait être imposée à la taille du transfert
  • Les points de vue sur le pourcentage permis (de 10% à 20%) varient
  • Un groupe préconise la possibilité d’utiliser une partie des quotas futurs pendant l’année en cours
  • Un groupe s’oppose à l’utilisation d’une partie des quotas futurs pendant l’année en cours

Points exprimés au cours de la discussion en séance plénière :

  • Un représentant des chasseurs indique que cela poserait un problème que le transfert comporte le passage du TAC d’une région à l’autre

Question 1.5 – Options de total autorisé des captures (TAC)

L’accroissement des captures à 400 000 ou à 500 000 phoques la première année donnerait un rendement soutenu de 236 000 ou de 230 000 phoques respectivement. Dans les deux cas, on ne s’attendrait pas à ce que la mesure GPO de la population ne baisse à N70 avant 2012.

Si l’on recommandait de réviser le TAC chaque année, que pensez-vous d’un TAC de 400 000 (ou de 500 000) pour 2006?

1) En faveur d’un TAC de 400 000 phoques du Groenland en 2006

2) En faveur d’un TAC de 500 000 phoques du Groenland en 2006

3) Pas en faveur d’un TAC plus élevé

Résumé des résultats des discussions en atelier :

  • L’établissement d’un TAC élevé d’un an pour 2006 n’est guère appuyé
  • Des craintes sont exprimées au sujet de l’effet que cela aurait sur le TAC et les marchés futurs
  • Les acheteurs/transformateurs craignent que les marchés ne puissent pas absorber des prises de 500 000 phoques en une année

Points exprimés au cours de la discussion en séance plénière :

  • Un scientifique du MPO indique que plus les prises sont élevées au début du plan, plus elles seront faibles à la fin. La fluctuation posera des problèmes du point de vue des marchés

Question 1.6 – Modèle de gestion du phoque à capuchon

Pour le choix d’un modèle de gestion des phoques à capuchon, veuillez tenir compte du fait que cette espèce est considérée comme peu documentée pour la GPO. Cela signifie que, malgré le fait que l’estimation récente de la population de phoques est supérieure au point de référence le plus bas (30% du maximum historique, ou 150 000 animaux), les niveaux de prélèvement doivent être fixés à l’aide de la méthode du prélèvement biologique potentiel (PBP).

Quelle méthode d’établissement du total autorisé des captures de phoques à capuchon préféreriez-vous? (Voir la description des divers régimes de gestion de la chasse à l’annexe 1).

1) Rendement soutenu

2) PBP (prélèvement biologique potentiel)

3) Autre (veuillez préciser)

Résumé des résultats des discussions en atelier :

  • Deux groupes approuvent la gestion par prélèvement biologique potentiel (PBP)
  • Un groupe recommande d’employer le rendement soutenu (RS)
  • Un groupe trouve qu’il n’y a pas lieu de traiter d’un TAC des phoques à capuchon en l’absence d’une chasse aux jeunes à dos bleu
  • Il y a une entente générale sur le besoin d’obtenir plus de données

Points exprimés au cours de la discussion en séance plénière :

  • Un représentant des chasseurs de Terre-Neuve indique qu’il est difficile de dresser un plan de capture de 3 ans ou de 5 ans sans disposer de données fermes sur la taille de la population. Il demande s’il est possible de fixer le TAC plus tard.
  • Une autorité du MPO répond que l’on ne connaîtra pas le compte avant l’établissement du nouveau plan. Le TAC de la première année sera de 10 000 et pourra être haussé. Il pourra être tenu compte de la population dans le plan de la deuxième année.
  • Le représentant des chasseurs de Terre-Neuve indique qu’on ne pourra pas écouler 10 000 adultes sur le marché. Une fois le dénombrement terminé, il pourrait y avoir une chasse aux jeunes à dos bleu. Aura-t-on cette possibilité? Ce sont des jeunes à dos bleu dont on se préoccupe, et non des phoques plus vieux.
  • L’autorité du MPO dit qu’il est actuellement interdit de prendre des jeunes à dos bleu. Il faudrait que le MPO modifie la réglementation. C’est possible dans le cadre du plan mais c’est long – il faudrait peut-être un an pour modifier la réglementation à cette fin.

Question 1.7 – Modèle de gestion du phoque gris

Dans le cadre du modèle de gestion des pêches par objectifs, la chasse au phoque gris serait permise en vertu du PBP tant que l’effectif de la population est supérieur à 30% de l’estimation de l’abondance la plus élevée pour la population.

Quelle approche de gestion préféreriez-vous pour établir le TAC de phoques gris?

2) Rendement soutenu

3) PBP (prélèvement biologique potentiel)

4) Autre (veuillez préciser)

Résumé des résultats des discussions en atelier :

  • La plupart des participants indiquent qu’ils préfèrent le PBP
  • Il y a lieu d’effectuer des recherches plus poussées sur lesquelles fonder la décision
  • Les niveaux de la population font l’objet de graves craintes
  • On désire accroître les prises pour réduire la population à cause de ses effets sur d’autres espèces

Points exprimés pendant la discussion en séance plénière :

  • Un chasseur de la Nouvelle-Écosse dit que les phoques gris se trouvent principalement dans le sud du Golfe mais qu’on en voit dans le nord-est de la côte de l’île du Cap-Breton et dans le détroit de Belle-Isle. Personne n’y prête attention. Le plan devrait traiter de la forte expansion du territoire des phoques gris.
  • Un représentant des transformateurs de poisson de la Nouvelle-Écosse indique que les phoques gris s’étendent de la baie de Fundy au Banc Georges. Le ver du phoque infeste de plus en plus les stocks d’aiglefin. L’infestation peut être une des causes du taux de mortalité naturelle inexplicablement élevé des poissons de fond. Il y a lieu de réaliser des recherches plus poussées et d’être plus prudents – ramenons le troupeau à sa taille du milieu des années 1980.
  • Une autorité du MPO indique que les phoques gris inquiètent de plus en plus les pêcheurs du nord du golfe Saint-Laurent aussi. Toutefois, on ne dispose que de peu de documentation à ce sujet. Il convient peut-être que le MPO prête plus d’attention à la situation des phoques gris dans le nord du Golfe.
  • Une participante de la Nouvelle-Écosse déclare qu’il y a des indications selon lesquelles il se peut que la population de phoques gris de l’île de Sable diminue. On ne sait pas s’il s’agit d’une diminution spontanée. La population de phoques communs de l’île de Sable a tendance à augmenter. La participante incite à la réalisation d’un nouveau relevé sur les phoques gris en 2006. Elle signale en outre que le piètre état des stocks de poisons de fond est répandu et qu’il est peut-être moins attribuable aux prédateurs naturels qu’on ne le croit.
  • Un chasseur de l’île du Cap-Breton indique que le nombre des phoques gris a augmenté considérablement dans sa région et qu’on en trouve à bien des endroits où l’on n’en avait jamais vus auparavant. Il demande s’il existe un marché pour les phoques gris qui serait comparable à celui des phoques du Groenland, vu l’abondance de phoques gris. Il y a vraiment lieu de réaliser des recherches plus poussées – les phoques ne mangent pas que les poissons de fond.
  • Un scientifique du MPO répond qu’il n’y a pas de projet précis de relevé spécial. Le relevé le plus récent a été effectué en 2004 et le suivant aurait normalement lieu en 2007. On procède habituellement à un relevé tous les 3 ans, et il faut une année pour en organiser la logistique. Il faut que le relevé porte sur l’ensemble de la région.
  • Le représentant des transformateurs de poisson de la Nouvelle-Écosse indique que la Fishermen and Scientists Research Society de cette province collabore avec les pêcheurs pour identifier de nouvelles colonies. Dans certains secteurs, les phoques gris ont détruit la pêche de poisson-appât.
  • Un représentant des pêcheurs de Terre-Neuve-et-Labrador déclare qu’on voit des phoques gris sur toute la côte à des endroits où l’on n’a jamais vu de colonie auparavant – il n’y a pas que sur l’île de Sable que cela se produit. Il se peut que la population des phoques de l’île de Sable ait atteint son maximum et que les phoques vont s’installer ailleurs. Il n’y a pas de contrôle, et la croissance est exponentielle.
  • Un représentant des chasseurs du Québec demande si les chiffres de population de 2007 porteront uniquement sur l’île de Sable ou s’ils porteront sur le Golfe entier.
  • Un scientifique du MPO répond que le dénombrement portera sur le Golfe entier. La répartition des stocks est nettement en train de changer. Les phoques mettent bas en janvier et les jeunes se répandent pendant tout l’été, atteignant effectivement la côte de Terre-Neuve. Toutefois, les scientifiques n’ont pas vu de nouvelle colonie à Terre-Neuve.
  • Un porte-parole de la Fishermen and Scientists Research Society de la N.-É. dit que cette société procédera à une enquête sur la mise bas des phoques gris cet hiver. Les pêcheurs ont vu des phoques gris sur différentes îles et, puisqu’ils ont vu des bébés phoques gris dans l’herbe, ils sont sûrs que les phoques gris mettent bas dans des secteurs au-delà de l’île de Sable. Si l’on ne les voit pas sur la plage, cela ne signifie pas qu’ils ne sont pas là. Il est indéniable qu’ils se répandent.
  • Un scientifique du MPO répond qu’au cours des relevés, on rampe dans la forêt pour les trouver.
  • Un participant de la Nouvelle-Écosse déclare que la pêche de poisson-appât diminue grandement mais que l’effet sur elle des prédateurs naturels a diminué. C’est très alarmant du point de vue de l’écosystème.
  • Les pêcheurs de la Nouvelle-Écosse indiquent que les phoques gris ont des effets très marqués – ils détruisent des nids d’oiseau sur la rive, repoussent certains poissons vers des eaux plus profondes dans lesquelles ils ne frayent pas et attaquent les homards dans les casiers et autour de ceux-ci.
  • Le participant de la Nouvelle-Écosse convient de ces points mais trouve qu’il faut adopter une approche écosystémique plutôt que de tenter d’éliminer un groupe de prédateurs.
  • Un scientifique du MPO dit que la population de l’île de Sable augmente mais que son taux de croissance a diminué depuis 40 ans. Il est encore considérable. Les phoques se dispersent grandement en dehors de la saison de reproduction. La population est beaucoup plus élevée qu’elle ne l’était il y 10 ans. Toutes les données ont été recueillies sur l’île de Sable, et elles ne révèlent aucun changement de la tendance des phoques de ce secteur depuis 20 ans. L’augmentation de la distribution a trait à l’accroissement de la population totale.
  • Un pêcheur de la Nouvelle-Écosse dit qu’il participe aux colloques sur les phoques depuis des années afin d’exprimer ses craintes au sujet des phoques gris. Il est heureux d’avoir l’occasion d’en discuter et il désire recevoir plus d’information afin d’en rapporter aux membres de son organisation.

Question 1.8 – Durée du plan de gestion du phoque du Groenland

Selon vous, à quelle fréquence un nouveau plan de gestion du phoque du Groenland devrait-il être élaboré?

1) Tous les CINQ ans

2) Tous les QUATRE ans

3) Tous les TROIS ans

4) Autre (veuillez préciser : ____________)

Résumé des résultats des discussions en atelier :

  • La plupart des participants conviennent qu’un plan devrait être dressé tous les 3 ans
  • Certains veulent en outre une révision annuelle du TAC
  • Un groupe propose un plan de 5 ans et une fixation annuelle du TAC

Ce sujet n’est pas traité pendant la discussion en séance plénière.

Question 1.9 – Durée du plan de gestion du phoque à capuchon

Selon vous, à quelle fréquence un nouveau plan de gestion du phoque à capuchon devrait-il être élaboré?

1) Tous les CINQ ans

2) Tous les QUATRE ans

3) Tous les TROIS ans

4) Autre (veuillez préciser : ____________)

Résumé des résultats des discussions en atelier :

  • Deux groupes conviennent qu’un plan devrait être dressé tous les 3 ans
  • Certains veulent en outre une révision annuelle du TAC
  • Un groupe propose un plan de 5 ans et une fixation annuelle du TAC
  • Un groupe propose un plan d’une durée de moins de 3 ans

Ce sujet n’est pas traité pendant la discussion en séance plénière.

Question 1.10 – Durée du plan de gestion du phoque gris

Selon vous, à quelle fréquence un nouveau plan de gestion du phoque gris devrait-il être élaboré?

1) Tous les CINQ ans

2) Tous les QUATRE ans

3) Tous les TROIS ans

4) Autre (veuillez préciser : ____________)

Résumé des résultats des discussions en atelier :

  • Un groupe indique qu’un plan devrait être dressé tous les 3 ans
  • Un groupe propose un plan de 5 ans et une fixation annuelle du TAC
  • Deux groupes proposent un plan annuel

Ce sujet n’est pas traité pendant la discussion en séance plénière.

Question 1.11 - Fréquence des consultations

À titre de mesure de gestion de la chasse au phoque, le ministère des Pêches et des Océans consulte régulièrement l’industrie de la chasse au phoque. Afin d’accroître la participation en ce qui a trait aux diverses questions liées à la chasse au phoque, le Ministère a organisé le premier Colloque sur les phoques en 1994. Ce colloque a été organisé à nouveau en 1995, en 1999 et en 2002.

Selon vous, à quelle fréquence le Ministère devrait-il organiser des consultations?

1) Tous les CINQ ans

2) Tous les QUATRE ans

3) Tous les TROIS ans

4) Autre (veuillez préciser : ____________)

Résumé des résultats des discussions en atelier :

  • Les participants conviennent en général que l’organisation des consultations devrait avoir la même fréquence que l’établissement du plan de gestion
  • Certains trouvent que les consultations devraient être accordées avec la disponibilité de nouvelles évaluations de la population

Points exprimés pendant la discussion en séance plénière :

  • Un chasseur côtier de Terre-Neuve déclare que le problème que posent les consultations de ce genre est que très peu de chasseurs de phoque y participent. Ce n’est que par accident qu’il a lui-même pu participer au Colloque. Le MPO devrait inviter des personnes de différents horizons pour élargir l’éventail des participants.
  • Une autorité du MPO répond que bien des sujets d’inquiétude des chasseurs seront abordés pendant les prochains ateliers sur l’accès et la répartition.

Question 1.12 – Importance et nature des consultations futures

a) La politique actuelle en ce qui concerne les consultations sur la chasse au phoque dans l’Atlantique consiste à recueillir les points de vue d’organisations canadiennes qui représentent les industries de la pêche et de la chasse au phoque, des gouvernements, de groupes autochtones, de spécialistes du milieu universitaire, de groupes voués à la conservation et de groupes de défense des animaux. Puisqu’il s’agit d’une question d’ordre national, toute participation internationale a été exclue lors des consultations antérieures.

Si vous avez des suggestions sur les façons d’améliorer nos consultations, veuillez les formuler ci-dessous.

b) Compte tenu de l’intérêt accrû porté à la chasse au phoque en 2005, plusieurs organisations internationales ont demandé de pouvoir participer aux consultations sur la chasse au phoque.

Selon vous, qui devrait être invité à participer aux consultations futures sur la chasse au phoque (c.-à-d. quelles organisations internationales)?

Résumé des résultats des discussions en atelier :

  • Les participants conviennent en général qu’il y a lieu de maintenir le statu quo
  • Certains sont favorables à la création de nouvelles tribunes auxquelles des groupes internationaux pourraient participer
  • Certains sont mécontents du fait qu’on invite des groupes de défense des droits des animaux à participer aux consultations
  • Certains trouvent que le MPO devrait trouver de meilleurs moyens de permettre aux individus d’apporter leur grain de sel

Points exprimés pendant la discussion en séance plénière :

  • Une participante de la Nouvelle-Écosse dit qu’un expert en écosystèmes devrait participer aux consultations futures à titre de personne-ressource. Il faut trouver un moyen moins formel de choisir les participants. Les représentants de l’industrie se voient inviter mais les protecteurs de l’environnement n’ont pas la même occasion. La participante est heureuse de voir que le groupe des vétérinaires est présent.
  • Un représentant des chasseurs du Québec demande si les groupes sont exclus s’ils ne participent pas directement à l’industrie ou ne font pas partie d’organisations officielles de pêcheurs.
  • Le directeur général, Gestion des ressources, du MPO répond que des reproches sont adressés au MPO parce qu’il invite une participation plus vaste ou parce qu’il ne l’invite pas. Toutefois, il est très utile d’entendre un vaste éventail d’avis, et le Colloque est une bonne occasion à cette fin. Il rassemble des chasseurs de phoque, des représentants des pêcheurs, des représentants d’organisations industrielles, des transformateurs, des scientifiques, des groupes militant pour les droits des animaux, etc. – ce qui constitue un éventail plutôt vaste de participants – une fois tous les 3 ans pour discuter de la situation dans son ensemble. Les groupes militant pour les droits des animaux ont décidé de ne pas participer cette fois-ci. Nous devons trouver des moyens de voir à ce que les gens se sentent plus bienvenus. De plus, nous devons procéder à des consultations chaque année et obtenir le son de cloche des intervenants aux paliers local et régional chaque semaine et chaque mois, Le MPO est réceptif aux idées sur l’amélioration de la procédure. Nous avons comparu devant le Comité sénatorial permanent des pêches pour discuter des moyens de connaître l’avis des intervenants de tous les horizons.
  • Un représentant des chasseurs de phoque dit que les consultations sont très importantes. Le Canada n’est pas le seul pays qui récolte des phoques, mais c’est lui que les médias pointent du doigt. Nous devrions faire venir des gens d’Europe, de Russie et d’autres pays qui récoltent des phoques. Le représentant en question a assisté à une réunion internationale qui lui a ouvert les yeux. Le monde ne sait pas à quel point notre chasse est bien contrôlée. Nous la gérons de manière beaucoup plus efficace que la plupart des autres pays. La procédure de consultation devrait être élargie de telle sorte que d’autres pays qui chassent le phoque puissent participer au prochain Colloque.
  • Un participant de la Nouvelle-Écosse propose qu’une société de recherche environnementale (parallèle à la Fishermen and Scientists Research Society) soit créée avec l’aide du gouvernement afin d’élargir la participation.

Question 1.13 – Financement aux fins de gestion et de recherche supplémentaires

Le ministère des Pêches et des Océans gère la chasse au phoque en tenant compte des ressources disponibles aux fins de gestion et de recherche ainsi que des demandes concurrentielles relatives à ces ressources.

Seriez-vous en faveur d’une approche dans le cadre de laquelle l’industrie et les groupes d’intérêt concernés financeraient des projets conjoints de gestion et de recherche afin d’approfondir nos connaissances scientifiques sur les phoques et la gestion de la chasse au phoque?

OUI NON

Si oui, quelles sont vos suggestions?

Résumé des résultats des discussions en atelier :

  • Divers points de vue sont exprimés sur cette question.
  • Tout ce qui risque d’accroître les coûts de l’industrie se heurte à une résistance
  • Certains participants consentiraient à discuter de la cogestion
  • Un nombre encore plus grand désire accroître l’influence de l’industrie dans le domaine scientifique

Points exprimés pendant la discussion en séance plénière :

  • Un représentant des chasseurs du Québec indique que ceux-ci voudraient préalablement savoir à quelles fins le MPO a affecté ses fonds depuis 3 ans. Pouvons-nous évaluer l’utilisation des fonds – il est peut-être possible d’être plus efficaces.
  • Un représentant des chasseurs de Terre-Neuve déclare que l’incidence de l’appréciation du dollar canadien sur l’industrie de la pêche crève les yeux. Dans le secteur de la pêche au crabe, elle a privé les pêcheurs de 80 millions de dollars en 2 ans. Les récolteurs voient leurs coûts augmenter – inspections, opérateur radio, etc. Il n’est pas possible de refiler le coût des travaux scientifiques à l’industrie de la pêche – celle-ci a besoin d’un répit. L’augmentation des coûts est très inquiétante – les communautés rurales qui dépendent de la pêche vivent des temps difficiles.

2. Considérations écosystémiques

Question 2.1 - Prédation exercée par les phoques (phoque du Groenland, phoque à capuchon et phoque gris)

Quelles mesures le ministère des Pêches et des Océans devrait-il prendre pour régler la question liée à la prédation exercée par les phoques (c.-à-d. réaliser davantage d’études, créer des zones d’exclusion des phoques ou ne rien faire)?

Résumé des résultats des discussions en atelier :

  • Deux groupes s’opposent à l’abattage sélectif
  • Toute réduction devrait être dictée par le marché
  • Un groupe préconise une réduction appréciable de la population de phoques gris
  • Les participants conviennent en général qu’il y a lieu de procéder à des recherches plus poussées sur les modèles écosystémiques, les questions ayant trait au régime alimentaire, les parasites et les incidences sur d’autres espèces

Points exprimés pendant la discussion en séance plénière :

  • Un représentant des pêcheurs côtiers de Terre-Neuve-et-Labrador demande si le service du MPO qui gère les pĥoques communique avec les services du MPO qui se chargent de rétablir les stocks de morue. Ces services devraient collaborer ensemble. Le document de travail du MPO ne traite nullement des dommages que le troupeau de phoques cause aux stocks de morue sur tout le nord-est de la côte de la province. Les données scientifiques, les données d’évaluation des stocks, portent à croire que le phoque du Groenland consomme ou détruit annuellement 35 000 tm de morue. Si cette information ne suffit pas à la communauté scientifique, nous n’arriverons jamais à rétablir les stocks de morue. La morue est désormais une espèce en voie de disparition. Aucun être humain ne peut s’en approcher sans permission spéciale mais les phoques peuvent continuer à en consommer. Le représentant ne préconise par un abattage sélectif mais il dit qu’on pourrait accroître le quota de phoques si les marchés sont bons au cours des 3 à 5 prochaines années. Cela aiderait de nombreux pêcheurs de morue qui désirent gagner leur vie. Les gens de bien des parties de la côte considèrent les phoques comme une engeance mais les chasseurs de phoques touchent 2 ou 3 fois le prix par peau qu’ils touchaient il y a à peine quelques années. [Le problème est qu’] on ne pourra pas rétablir les stocks de morue tant que les phoques du Groenland en consommeront 35 000 tm par année.
  • Une autorité du MPO répond que celui-ci veut avoir de nombreuses discussions pour montrer qu’il gère la chasse de façon responsable. Quand la morue disparaît, il faut beaucoup de temps avant qu’elle ne revienne. La discussion doit être axée sur les stocks de morue qu’on veut rétablir, le temps qu’il faudra pour les rétablir et les mesures nécessaires, compte tenu du fait que la morue ne représente que de 2% à 3% du régime alimentaire des phoques. Veut-on détruire une industrie pour en aider une autre qui ne se rétablira que dans 30 ans?
  • Une participante de la Nouvelle-Écosse signale que le plancton et le krill ont subi des diminutions alarmantes et que cela constitue indéniablement un facteur restreignant le rétablissement de la morue. Elle n’est pas d’accord avec l’estimation de consommation de 35 000 tm de morue par les phoques. Le taux de mortalité naturelle des adultes restreint le rétablissement de la morue, et cette quantité ne correspond pas à ce que mangent les phoques.
  • Le représentant des transformateurs de poisson de la Nouvelle-Écosse indique qu’il y avait jadis des transformateurs sur la côte est de la province mais qu’il n’y a presque plus de morue. L’étude sur les espèces en péril comprend des recommandations précises au sujet des répercussions des phoques gris sur le rétablissement des stocks de poissons de fond. Dans la division 4T4VN, les parasites posent un grave problème. Les scientifiques d’Islande croient fermement que les parasites du phoque gris sont la menace la plus importante qui pèse sur leurs stocks de morue. Ils influencent également le saumon et les poissons de fond qui viennent frayer. Comment pouvons-nous avoir un frai efficace quand la population de phoques est aussi élevée?
  • Un chasseur dit qu’on se plaint des effets des phoques gris depuis 40 ans – quand va-t-on obtenir des réponses au sujet des répercussions des phoques sur l’écosystème?
  • Un scientifique du MPO répond qu’il dispose des réponses à certaines questions mais non à toutes. Vers le milieu des années 1990, le Secteur scientifique du MPO a publié un rapport au sujet des répercussions des phoques gris sur les stocks de morue. Nous avons constaté que la principale incidence sur les stocks de morue est la mortalité par pêche et que les autres incidences comprennent d’autres types de mortalité, y compris celle que causent les phoques gris. Dix ans après l’imposition du moratoire, une étude a révélé que les phoques gris comptent pour une faible proportion de la mortalité des poissons de fond. Il y a d’autres facteurs de la mort des poissons de fond. On dispose de modèles écosystémiques, mais ils ne sont pas au point. Les scientifiques n’en ont pas moins une compréhension raisonnable du rôle relatif des phoques en tant que prédateurs. Les poissons sont les prédateurs les plus importants d’autres poissons.
  • Un chasseur signale que cette section du document de travail du MPO est incomplète parce qu’il n’y est pas question du phoque commun.
  • Un scientifique du MPO répond qu’on ne connaît pas les populations des phoques communs. La meilleure estimation est de 20 000 à 40 000 individus dans l’est du Canada. Il se peut que ces phoques aient des effets considérables à certains endroits mais ils ne constituent globalement qu’un très petit facteur. Par exemple, ils peuvent causer de graves dommages au saumon dans certains cours d’eau.
  • Un porte-parole du Centre canadien d’innovations des pêches décrit le travail accompli par celui-ci dans des dossiers ayant trait au marché et dans le développement de produits du phoque. Le Centre a en outre accompli des travaux sur les rapports entre les phoques et les poissons et la mesure dans laquelle les phoques ont contribué au déclin de la morue. Il n’a pas pu déterminer leur rôle exact mais il est plutôt sûr que les phoques empêchent le rétablissement des stocks de morue. Il croyait que les recherches à ce sujet pourraient aider le MPO mais tel n’a pas été le cas. Une grande partie des données était incomplète, mais il y a eu un autre facteur – l’industrie s’est désintéressée de la morue en faveur du rétablissement du crabe et de l’amélioration des marchés de phoque. Cela nous a mené au point où nous en sommes aujourd’hui. Il nous reste à déterminer le rapport entre les phoques et la morue et à décider des mesures à prendre à cet égard. Il n’y a pas d’entente prédéterminée – qu’arrivera-t-il si l’analyse révèle un rapport important? Est-ce que cela donnera lieu à un abattage sélectif?
  • Un scientifique du MPO dit qu’il a participé à la réunion en 1997 et aidé à rédiger le rapport. Il n’a pas été conclu que les phoques nuisaient au rétablissement de la morue.
  • Un pêcheur de l’île du Cap-Breton dit qu’on ne dispose pas d’une quantité suffisante de bonnes données. Si la morue ne constitue que de 2% à 3% du régime alimentaire des phoques, de quoi se composent les 98% qu’il reste? Et il n’y a pas que le fait que le phoque mange de la morue – le ver du phoque affecte les marchés de la morue. Même si les stocks se rétablissent, ils ne vaudront plus rien. Les pêcheurs n’ont obtenu que 35¢ par livre de morue cette année.
  • Le directeur général, Gestion des ressources, du MPO répond ce qui suit :
  • Les données scientifiques indiquent que la morue représente de 2% à 3% du régime alimentaire des phoques et que la prédation exercée par les phoques ne compte que pour une faible proportion de la mortalité de la morue. Il faudrait un énorme abattage sélectif pour que cela ait un effet appréciable sur la situation. La prédation exercée par les phoques est un facteur mais on ne peut pas dire qu’elle est un facteur crucial.

  • Il y a trois équipes d’action sur la morue dans trois régions, et elles traiteront d’un vaste éventail de questions. Le rétablissement de la morue nécessitera bon nombre d’interventions, une desquelles consistera à en apprendre au sujet des phoques et de l’approche écosystémique globale.

  • Les équipes d’action sur la morue comprennent des représentants des gouvernements fédéral et provinciaux et d’autres groupes d’intervenants.

  • Un représentant des pêcheurs de Terre-Neuve-et-Labrador déclare que son point de vue sur l’interaction entre la morue et les phoques a changé parce qu’il a écouté les pêcheurs depuis cinq ans. Les phoques ont pris beaucoup d’importance dans les communautés dans le cadre d’une industrie visant de nombreuses espèces. Le fait est que la récolte de phoques aide désormais à atteindre un équilibre économique. Nous devons gérer cette récolte pour qu’elle soit durable. L’écosystème change. La pêche des stocks abondants – comme le capelan sur la côte du Labrador ainsi que le maquereau et le hareng dans le nord-est de la côte – s’est améliorée. Cependant, nous n’atteignons pas avec les phoques gris l’équilibre que nous avons atteint avec les phoques du Groenland, que nous avons bien gérés. Les phoques gris commencent à poser un grave problème à Terre-Neuve, et il vaut mieux les gérer.
  • Un représentant des transformateurs de poisson de la Nouvelle-Écosse dit qu’il a été constaté en Islande que les phoques consomment 210 000 tm de morue et que la morue compte pour 20% du régime alimentaire du phoque. Si les phoques mangent de 2% à 3% d’une petite population de morue et qu’ils consomment surtout des juvéniles, leur prédation peut constituer un très important facteur. Si l’on ajoute à cela l’effet du ver du phoque et la dispersion des poissons en frai, on a un grave problème.
  • Un chasseur de Terre-Neuve demande ce que mange un phoque du Groenland chaque année.
  • Un scientifique du MPO répond que le phoque du Groenland mange une tonne de nourriture par année. Il passe la moitié de l’année dans l’Arctique et l’autre moitié plus au sud, de telle sorte qu’il mange 500 tm de nourriture par année dans la région englobant le sud du Labrador et le Golfe. La documentation comprend cette information.

Question 2.2 – Autres considérations écosystémiques

Existe-t-il d’autres considérations écosystémiques liées aux populations de phoques de l’Atlantique que vous aimeriez voir aborder dans les plans de gestion futurs, comme par exemple la hausse de la mortalité due au changement climatique, les pratiques de pêche (prises accessoires de phoques) ou la réduction des populations de proies des phoques?

Résumé des résultats des discussions en atelier :

  • Les participants expriment de l’inquiétude au sujet des effets du changement climatique

Points exprimés pendant la discussion en séance plénière :

  • Un participant de la Nouvelle-Écosse dit que le MPO devrait examiner les effets écosystémiques des prises d’autres prédateurs.

3. Modifications à la réglementation et à la politique

Question 3.1 - Recommandation des vétérinaires no 1

Le Groupe de travail de vétérinaires indépendants recommande que les trois étapes de la méthode d’abattage sans cruauté - assommage, vérification du crâne (pour s’assurer de la perte de conscience irréversible ou de la mort) et saignée – se succèdent aussi rapidement que possible.

Croyez-vous que cette recommandation devrait être adoptée?

OUI NON

Résumé des résultats des discussions en atelier :

  • En général, les participants appuient l’approche en principe
  • Ils expriment des craintes au sujet de sa mise à exécution, de la formation et de la sécurité des travailleurs
  • Il y a lieu d’adapter la méthode à différentes conditions
  • Il n’est nécessaire de vérifier le crâne que dans le cas de l’abattage à l’hakapik et au gourdin; ce n’est pas nécessaire si une arme à feu est employée

Points exprimés au cours de la discussion en séance plénière :

  • Un membre du groupe des vétérinaires dit qu’il y a lieu d’accorder plus d’importance à la méthode d’abattage sans cruauté à 3 étapes lorsque l’hakapik ou le gourdin est employé. Si une arme à feu est utilisée, le résultat est plutôt évident : s’il y a une blessure d’entrée de balle d’un côté du crâne et une blessure de sortie de l’autre, le crâne a été fracturé.
  • Un vétérinaire fait remarquer que si une arme de gros calibre est employée, la tête entière est détruite. Si une arme de petit calibre est utilisée, il peut être nécessaire de palper le crâne pour s’assurer de la mort. C’est simple et facile à faire et c’est une bonne habitude à prendre.

Question 3.2 - Recommandation des vétérinaires no 2

Le Groupe de travail de vétérinaires indépendants recommande que la confirmation de la perte de conscience irréversible ou de la mort soit effectuée par palpation du crâne pour vérifier qu’il est bien enfoncé, plutôt que par la constatation de l’absence du réflexe cornéen (clignement).

Croyez-vous que cette recommandation devrait être adoptée?

OUI NON

Résumé des résultats des discussions en atelier :

  • Les participants appuient cette recommandation sous réserve des points exprimés à l’égard de la question 3.1

Aucun point n’est soulevé à ce sujet pendant la discussion en séance plénière.

Question 3.3 - Recommandation des vétérinaires no 3

Les vétérinaires sont d’avis qu’il ne faut pas utiliser d’arme à feu pour tuer un phoque qui est dans l’eau ou s’il est possible que la carcasse ne puisse pas être récupérée.

Croyez-vous que cette recommandation devrait être adoptée pour la chasse au phoque à des fins commerciales ou personnelles dans l’Atlantique?

OUI NON

Résumé des résultats des discussions en atelier :

  • La proposition initiale n’est pas appuyée
  • Certains participants appuient le texte révisé suivant :

« Il ne faut pas utiliser d’arme à feu pour tuer un phoque s’il est possible que la carcasse ne puisse pas être récupérée. »

Points exprimés pendant la discussion en séance plénière :

  • Un vétérinaire fait remarquer que seuls deux des huit membres du groupe des vétérinaires participent au Colloque. Ils tiendront bien compte des commentaires des groupes et en informeront le groupe des vétérinaires. Les vétérinaires sont convaincus que, dans certains cas, les phoques abattus dans l’eau à l’aide d’une arme à feu couleront. Toutefois, le nouveau texte de la recommandation est acceptable. Le rapport des vétérinaires a été établi pour apaiser des craintes ayant trait au bien-être des animaux – il est inacceptable que 50% des animaux abattus par balle ne soient pas récupérés. Le MPO déterminera s’il y a lieu de mettre la recommandation en oeuvre.
  • Un pêcheur côtier répond qu’il chasse le phoque depuis 20 ans et que 90% des phoques qu’il a abattus se trouvaient dans l’eau lorsqu’il les a tués. Seuls quelques rares jeunes phoques et les plus vieux coulent. En 20 ans, il a vu moins de 5% des phoques couler – et c’est vrai dans l’ensemble de Terre-Neuve. Les recommandations des vétérinaires ne doivent pas perpétuer le malentendu.
  • Un vétérinaire répond que son information vient du Groenland, où le taux de perte des phoques adultes tués dans l’eau est de 50%.
  • Un représentant des pêcheurs côtiers répond que si le MPO met en oeuvre la règle selon laquelle les phoques ne peuvent pas être abattus dans l’eau, cela mettra hors d’activité des centaines de chasseurs de phoques de la Côte-Nord. Les gens qui chassent le phoque attendent que les brasseurs arrivent près de la côte. Des milliers de petits bateaux seraient complètement retirés de la chasse. La situation dans la région du Front n’est pas comme ailleurs. Le représentant espère que le texte de compromis proposé sera accepté.
  • Un représentant des chasseurs de phoque déclare que la mise en oeuvre de la recommandation aurait un effet très marqué sur l’industrie de la chasse au phoque à Terre-Neuve. Normalement, les phoques ne coulent que s’ils sont en mue. Or, il n’y a pas de marché pour les phoques en mue et ils ne sont donc pas chassés. Si les phoques sont abattus dans l’eau, la carcasse ne comprend pas le crâne. La façon la moins cruelle de tuer des phoques consiste à les abattre dans l’eau à l’aide d’une carabine de gros calibre. Il faut reconsidérer cette recommandation. Cependant, la carabine et les munitions appropriées doivent être employées pour que les phoques soient tués instantanément. Il faut bien s’y prendre pour que l’industrie soit durable à long terme.
  • Un pêcheur dit que 99% des brasseurs abattus en eau salée au printemps flottent. En eau douce, dans les cours d’eau, ils coulent. La proportion de 50% indiquée par le MPO est inexacte. Le pêcheur croit que le taux des phoques abattus qui coulent n’atteint même pas 5%.
  • Un scientifique du MPO répond que celui-ci emploie des estimations de 5% des brasseurs et de 50% des adultes.
  • Un représentant des chasseurs de phoque fait remarquer que le taux des phoques abattus dont on perd la carcasse n’est pas le même au Canada que dans d’autres pays. Il est impossible que ce taux soit de 50% au Canada. Les pêcheurs sur palengrier font appel à des tireurs professionnels qui ont un tir très précis. Il faut bien s’entendre sur les faits – nous assurer de présenter les faits et non des émotions. Les pertes ne sont pas de 50% dans la chasse au phoque canadienne actuelle.
  • Un scientifique du MPO répond que des études ont révélé que les pertes de brasseurs sont faibles (de 1% à 5%). Dans les modèles de population, le MPO emploie un taux de récupération des brasseurs de 95%. Un examen des pertes parmi les phoques plus vieux et au cours de la mue a révélé que les pertes sont de 10% à 15%, et qu’elles atteignent parfois 50%. La proportion de 50% vient de vieilles données et du taux du Groenland, qui varie de 30% à 65% selon la période de l’année et l’espèce. Les brasseurs représentent la majeure partie des captures canadiennes, et le taux de perte est bas dans leur cas. Vous pouvez employer les données que vous voudrez, cela ne change pas les modèles ni l’effet sur les taux de mortalité.
  • Un représentant des pêcheurs côtiers de Terre-Neuve dit que l’information ne peut pas être exacte et qu’elle tombe entre les mains des groupes qui militent en faveur des droits des animaux. Il exprime en outre de l’inquiétude au sujet des permis pour usage personnel et des dangers que comporte l’utilisation d’armes à feu sur l’eau.
  • Un vétérinaire répond que les vétérinaires ne sont tout à fait sûrs des délais prévus par la réglementation sur les munitions, le type de carabine et les spécifications des hakapiks et des gourdins.
  • Un pêcheur côtier dit que les recommandations correspondent non pas à ce que les pêcheurs voulaient mais bien à ce que voulaient d’autres groupes (comme par exemple les vétérinaires). Les pêcheurs sont non pas des barbares mais bien des survivants, et il faut bien examiner cette question. La moitié des phoques tués par la flottille côtière sont des phoques adultes capturés pendant la période de janvier à mars. La seule raison pour laquelle les pêcheurs ne tuent pas davantage de phoques adultes, c’est que le marché n’en demande pas davantage. Si le marché des peaux de phoques adultes se rétablit, l’estimation de 50% de phoques abattus mais non récupérés nous nuira. Elle n’est pas exacte.
  • Un représentant des chasseurs de phoque déclare que la question est très importante pour les grands navires du nord-est de la côte de Terre-Neuve-et-Labrador. Tous les pêcheurs doivent utiliser les carabines approuvées du calibre et de la vitesse de départ appropriés. La chasse aux phoques est une des activités les plus importantes des pêcheurs, et il faut la dépouiller de toute cruauté. Nous ne pouvons pas nous permettre de simplement blesser le phoque; il faut bien s’y prendre et employer les carabines qui le tueront sans cruauté.
  • Un représentant de l’industrie de la chasse au phoque fait remarquer que l’estimation de 50% de phoques abattus mais non récupérés s’applique plutôt au Groenland et a fait l’objet de bien des discussions. Elle ne s’applique pas vraiment à Terre-Neuve. Il faut obtenir plus d’information sur la chasse dans l’Arctique.
  • Un représentant des chasseurs du Québec félicite le groupe des vétérinaires de son bon travail, et demande pourquoi l’attitude du gouvernement de la Norvège est tout à fait différente. Ce gouvernement défend la chasse beaucoup plus vigoureusement que celui du Canada.
  • Un vétérinaire du groupe dit que c’est le premier rapport qu’établit celui-ci, qui a tenu sa première réunion en mai. Il a fait de son mieux mais, comme la perfection n’est pas de ce monde, il ne s’attendait pas à ce que le rapport soit parfait. Il fera part des commentaires des participants au reste du groupe. Celui-ci n’a pas terminé son travail. Il espère pouvoir procéder à d’autres observations au cours de la chasse de 2006 et il lui faudra la coopération des chasseurs tant du Golfe que du Front.
  • Un représentant des chasseurs de phoque à petits bateaux signale que ceux-ci ont perdu 30 journées de chasse l’année dernière et n’ont eu que 5 jours de chasse. Les exploitants de grands bateaux sont trop cupides parce que les prix sont trop élevés. Il participe à la conférence par hasard. Il est offensé parce que les chasseurs de phoque à gros bateaux parlent des carabines (exprimant des reproches à l’égard des chasseurs à petits bateaux). La chasse en haute mer compromet la chasse côtière.

Question 3.4 - Recommandation des vétérinaires no 4

La saignée visant à causer la mort ou à s’en assurer, qui suit l’assommage, est un élément important de la méthode d’abattage sans cruauté à trois étapes. Il faut modifier le Règlement sur les mammifères marins pour remplacer la disposition voulant que la mort se produise avant l’écorchage par une disposition exigeant la perte de conscience avant la saignée.

Croyez-vous que cette recommandation devrait être adoptée?

OUI NON

Résumé des résultats des discussions en atelier :

  • D’accord

Aucun point n’est exprimé à ce sujet pendant la discussion en séance plénière.

Question 3.5 - Nombre de permis de chasse aux phoques

Le nombre de permis de chasse au phoque à des fins commerciales a augmenté au cours des neuf dernières années (de 10 383 en 1995 à 13 777 en 2004). Le ministère des Pêches et des Océans tient un registre de tous les permis délivrés, mais il n’existe aucun mécanisme en place pour surveiller le nombre de permis réellement exploités.

Afin d’améliorer la gestion de la chasse, le Ministère aimerait limiter ou possiblement réduire le nombre de permis non exploités. Par conséquent, il étudie la possibilité de limiter le nombre de permis délivrés. Une limite ou une réduction du nombre de permis de chasse n’entraînera pas une réduction du TAC.

Êtes-vous en faveur d’une restriction ou d’une réduction du nombre de permis délivrés?

OUI NON

Résumé des résultats des discussions en atelier :

  • Cela devrait faire l’objet de discussions du Comité consultatif avec l’industrie

Aucun point n’est exprimé à ce sujet pendant la discussion en séance plénière.

Questions 3.6 et 3.7 – Permis de bateau de récupération

Croyez-vous que les bateaux de récupération de plus de 65 pieds de longueur seront un jour nécessaires dans le contexte de la chasse au phoque? OUI o NON o

Faudrait-il interdire toute utilisation de bateaux de récupération?

OUI NON

Résumé des résultats des discussions en atelier :

  • Différents points de vue
  • Une certaine opposition
  • Les bateaux de récupération peuvent donner des possibilités d’accroître l’utilisation des carcasses
  • Certains trouvent que la question devrait être abordée pendant la réunion du Comité consultatif

Aucun point n’est exprimé à ce sujet pendant la discussion en séance plénière.

Question 3.8 – Permis d’observation de la chasse au phoque

Les permis d’observation de la chasse au phoque sont exigés depuis 1977. Ces permis sont conçus pour assurer le bon déroulement de la chasse au phoque et ont été rendus nécessaires à la suite de confrontations entre des chasseurs et des manifestants. Les critères de délivrance et les conditions de ces permis ont été modifiés afin de tenir compte de conseils juridiques et ils font toujours en sorte que les chasseurs peuvent s’employer à respecter les méthodes d’abattage sans cruauté.

Est-ce que le régime actuel relatif aux permis d’observation devrait être modifié? Si oui, comment?

OUI NON

Résumé des résultats des discussions en atelier :

  • L’augmentation de l’efficacité de la gestion des observateurs fait l’objet d’un vaste appui
  • Craintes relatives à la sécurité
  • Augmentation de la distance
  • Restriction du nombre des observateurs
  • Exigence de formation
  • Le harcèlement et l’ingérence devraient être contrôlés plus rigoureusement et faire l’objet de sanctions plus élevées

Points exprimés pendant la discussion en séance plénière :

  • Un pêcheur côtier dit qu’il désapprouve le sens donné au mot « observateur ». Il a une famille nombreuse, qui doit rester à terre. Il aimerait amener des membres de sa famille en tant qu’observateurs pour que les jeunes apprennent à chasser. Actuellement, il doit payer pour que chacun obtienne un permis d’observateur. C’est trop coûteux pour un chasseur à petit bateau.
  • Une autorité du MPO répond qu’il ne s’agit pas d’une nouvelle disposition – elle existe depuis 1970. Les membres de la famille peuvent avoir des permis d’observateur – toute personne qui paie 25 $ peut en obtenir un. Quiconque a au moins 16 ans peut obtenir un permis de chasse au phoque. Il a toujours été nécessaire d’obtenir un permis pour participer à la chasse.
  • Un représentant du Québec demande s’il y a une limite au nombre de permis d’observateur qu’on peut obtenir.
  • Une autorité du MPO répond que les tribunaux ont donné aux citoyens le droit d’observer la chasse. Le MPO peut restreindre le nombre des observateurs pour des raisons de sécurité. Les personnes qui demandent un permis font l’objet d’une vérification des infractions qu’elles peuvent avoir commises. La majorité d’entre elles viennent d’Europe. Normalement, elles ne savent pas un mois d’avance si elles peuvent venir ou non.
  • Un représentant des chasseurs de phoque dit qu’il s’inquiète du harcèlement des chasseurs de phoque par les organisations de défense des droits des animaux. Une carabine de calibre 22 est dangereuse dans un rayon d’un mille. Les gens vous observent et vous utilisez une carabine. Il arrive que des balles se perdent. S’il arrive qu’une personne est atteinte d’une balle, le chasseur de phoque va-t-il être accusé de meurtre? Puisque le chasseur doit gagner sa vie à l’aide d’une carabine, les observateurs devraient être à une distance d’au moins un mille.
  • Une autorité du MPO répond que le permis des observateurs porte des conditions qui les obligent à se comporter raisonnablement. Certaines enquêtes ont été menées mais très rares sont les chasseurs de phoque qui se plaignent d’ingérence. La majorité des observateurs respecte les règles. En cas de conflit, le MPO n’est pas responsable de la mise en application du Code criminel.

Question 3.9 – Modifier la mesure réglementaire visant les jeunes à dos bleu

Il a été proposé de révoquer l’article 27 du Règlement sur les mammifères marins en vertu duquel il est interdit de vendre, d’échanger ou de troquer un jeune à dos bleu, et de protéger les très jeunes phoques à capuchon en interdisant leur chasse jusqu’à ce qu’ils soient sevrés.

Êtes-vous d’accord ou non avec cette proposition? Sur quoi repose votre opinion?

OUI NON

Résumé des résultats des discussions en atelier :

  • Fort soutien pour le développement d’une chasse aux jeunes phoques à dos bleu
  • Craintes au sujet de la possibilité d’une réaction indésirable du marché

Points exprimés pendant la discussion en séance plénière :

  • Un représentant des chasseurs dit qu’ils aimeraient que l’expression « jeune à dos bleu » soit remplacée par une autre appellation, comme par exemple « jeunes brasseurs », pour décrire les phoques à capuchon ou les phoques du Groenland une fois qu’ils ont été sevrés et qu’ils ont quitté l’aire de mise bas. Cela aiderait aux relations publiques.

Question 4 – Autres

Avez-vous d’autres recommandations que vous aimeriez faire en ce qui concerne l’amélioration de la gestion de la chasse aux phoques?

Résumé des résultats des discussions en atelier :

  • Une campagne de communication élargie et proactive financée par le gouvernement fait l’objet d’un certain intérêt
  • Il sera question du partage des ressources pendant la réunion du Comité consultatif

Points exprimés pendant la discussion en séance plénière :

  • Un représentant des chasseurs du Québec dit que ceux-ci s’efforcent depuis 30 ans de trouver des mécanismes pour contrer la mauvaise presse. Une réunion organisée par l’Institut de la fourrure du Canada a eu lieu dernièrement. Il demande s’il y a d’autres sources d’information pour défendre la chasse.
  • Un représentant de l’industrie de la mise en marché de la fourrure déclare qu’il est important d’accroître les communications pour informer le public au sujet de la gestion judicieuse de la chasse. Il faut faire connaître le point de vue des chasseurs de phoque. Ils font l’objet d’assauts inéquitables de la presse internationale. Chaque année, des milliards de poulets sont abattus. Et combien de cerfs de Virginie sont tués pendant la chasse? Nous assistons à un incroyable barrage de propagande. Nous devons à nos citoyens de faire savoir à quel point la chasse au phoque est bien organisée. Il est absurde de consacrer tant de fonds à la gestion et de ne pas le faire savoir. Une recommandation doit être adoptée pour attribuer au gouvernement la responsabilité de favoriser le renforcement des communications.
  • Un représentant de l’industrie du Québec dit qu’il est très important d’accroître et d’élargir l’effort de communication. Il y a une coalition de 57 organisations de 22 pays qui appuie l’industrie de la chasse au phoque. De 6 à 7 millions de kangourous sont tués chaque année en Australie, mais les gens reprochent encore au Canada sa chasse au phoque. La campagne doit déborder les frontières du Canada.
  • Un représentant des pêcheurs côtiers de Terre-Neuve-et-Labrador indique que la chasse au phoque est une importante activité économique et une très importante source de revenus pour les pêcheurs. C’est une pêche et non une chasse au renard. On devrait parler de pêche plutôt que de chasse.
  • Un participant de Terre-Neuve dit qu’il y a une excellente occasion d’établir un lien avec le système scolaire. Les enfants sauront dicter l’avenir de l’industrie de la chasse au phoque. Il est honteux que nous ne profitions pas de l’occasion d’établir des liens avec les enfants qui risquent d’être les protestataires de demain.
  • Un autre participant de Terre-Neuve dit qu’il a donné des exposés dans des écoles des différentes parties de Terre-Neuve. Les enfants de Terre-Neuve, de l’Ontario et du Québec ne savent de la chasse au phoque que ce que le courant principal de la presse leur dit à ce sujet. Si je me lève et que je proteste, les médias sont obligés de faire écho à ce que je dis. Ils n’apprennent que ce que je leur dis. C’est une diffamation d’un segment de la société qui pose un problème national, mais le gouvernement refuse d’appuyer la population. Les ambassades et les consulats du Canada à l’étranger ne nous défendent jamais.

Remarques terminales

Le directeur général, Gestion des ressources, du MPO exprime les commentaires suivants avant de mettre fin au Colloque :

  • Les communications sont nettement très importantes, et nous devrions peut-être consacrer une partie appréciable du prochain Colloque aux questions de communication. Nous devrions peut-être cesser de parler de « chasse ». Nous allons y réfléchir. Nous avons entendu bien des commentaires ici qui nous aideront à aller de l’avant dans ces dossiers.
  • Le MPO et l’industrie ont discuté de la question, mais nous avons encore beaucoup de chemin à faire. Nous avons bon nombre de produits, y compris des documents sur les mythes et réalités et les questions souvent posées, qui sont destinés à faire le point et à dissiper les malentendus. Des lettres du courrier des lecteurs ont été rédigées. Le MPO a procédé à des relevés et tenu une séance d’information technique à l’intention des médias avant la saison de la chasse au phoque de cette année. M. Garry Stenson a donné une série de conférences en Europe au sujet de la réalité de la chasse au phoque. De plus, nous avons créé un service de correspondance ministérielle et un site Web. Nous traitons de mieux en mieux des questions d’information, mais le MPO n’a pas pour rôle de promouvoir la chasse. Nous demandons aux gens de prendre des décisions en se fondant sur des points de vue éclairés. Il n’appartient pas qu’au MPO de se prononcer – on ne nous croit pas toujours sur parole. L’information et les points de vue que diffuseront l’industrie et les communautés feront toute la différence.

Le directeur général remercie tout le monde de son apport et déclare que le Colloque a été un franc succès à son avis. Il y a des questions difficiles, litigieuses et parfois troublantes à régler. Nous ne pouvons pas nous entendre sur tout mais nous nous sommes entendus sur un plus grand nombre de points que prévu. Nous pouvons maintenant aller de l’avant ensemble pour instaurer une chasse durable, non cruelle, bien gérée, bien réglementée, mise en œuvre efficacement, fondée sur la science et qui contribue de façon appréciable à l’économie des communautés côtières.


Annexe A – Rapports des groupes de travail

Notes du groupe 1 animé par Euclide Chiasson

Question 1.1 Gestion des pêches par objectifs (GPO)

Question 1.2 Incidences de la chasse sur les populations de phoques du Groenland depuis 1996

Question 1.3 Options de total autorisé des captures (TAC)

  • Chercher à gérer les phoques par rapport à d’autres espèces, et particulièrement la morue
  • La GPO devrait être fondée sur l’écosystème
  • Révision indépendante de la GPO – écosystème
  • Approbation de la GPO. Comment pourrions-nous améliorer les estimations de la population? Plus de relevés?
  • On craint que, selon la GPO, chaque fois que la population de phoques augmente, le point de référence n’augmente aussi par rapport à la population totale
  • Les points de référence devraient être stables plutôt que des pourcentages. Si la population augmente, le point de référence ne devrait pas changer.

  • Le véritable objectif devrait être un rendement soutenu
  • Par le passé, le quota était trop bas
  • Le TAC était fixé à un niveau durable en fonction de la ressource et des besoins du marché. Le marché pourrait absorber plus de phoques actuellement .
  • Le TAC à long terme (5 ans) peut être jugé négativement par les groupes environnementaux parce que c’est le TAC total plutôt que l’annuel qu’ils retiendront.
  • Compte tenu de la précision du modèle, le TAC actuel est approprié au maintien de la population de phoques. Nous devons investir dans l’augmentation de la précision du modèle.
  • On ne peut pas employer des données sur une seule espèce pour établir un quota durable du point de vue d’un des principes de conservation sociale. Le contexte écosystémique est le principe de conservation judicieux actuellement.

Question 1.4 Options de transfert

  • Si le TAC est révisé annuellement, le transfert est implicite.
  • Pas de transfert parce que les prédateurs des poissons sont peu nombreux

  • 350 000 par année pour 3 ans avec une révision après la 3e année

Question 1.5 Options de total autorisé des captures (TAC) de 2006

  • Le plan à long terme pose un problème de communication. Il est préférable d’avoir un TAC annuel à communiquer.
  • Il n’est pas nécessaire de hausser le TAC pour stabiliser la population.
  • Un TAC de 5 ans porte sur une période un peu trop longue en raison de tous les facteurs d’incertitude. Nous pourrions nous fonder sur un horizon de 5 ans sans annoncer un plan quinquennal
  • Le TAC devrait être constant ou stable de manière à ne pas déstabiliser les marchés. Nous devrions nous efforcer de stabiliser la population des phoques.
  • 325 000 par année
  • Fixer le TAC le plus bas possible
  • Il faudrait réduire le troupeau un peu
  • L’association des chasseurs de phoque préconise un TAC de 325 000 pour 3 ans et un report possible pour 2 autres années.
  • 350 000 pour 2006 et révision pour déterminer si un TAC de 325 000 convenait mieux à 2006
  • Le plan ne devrait pas être de plus de 3 ans…il devrait être révisé chaque année
  • Pas moins de 350 000 par année pour 3 ans
  • Il est important de disposer de données scientifiques judicieuses
  • Le marché pourrait accepter que le TAC soit porté à 400 000 mais ce n’est pas recommandé

Question 1.6 Modèle de gestion du phoque à capuchon

  • Si l’évaluation est effectuée à l’échelle de l’écosystème, nous constaterons un besoin de prédateurs pour équilibrer l’écosystème. Le Golfe a une teneur réduite en oxygène.
  • Association des chasseurs de phoque
  • En faveur du rendement soutenu

  • Il n’y a pas de marché pour les phoques à capuchon adultes mais il y en a un pour les jeunes à dos bleu. Même si le TAC est haussé, les prises ne l’atteindront pas en raison de la situation du marché.

Question 1.7 Modèle de gestion du phoque gris

  • Il devrait y avoir d’autres approches d’établissement du TAC des phoques gris.
  • Le nombre des grands prédateurs a diminué. Il faudrait consulter le docteur Frank d’Halifax avant de prendre une décision définitive

  • Association des chasseurs de phoque :
  • Estomacs pleins de crabe et de homard. Cela peut avoir un effet considérable sur d’autres ressources.

  • Chasseurs des Îles-de-la-Madeleine :
  • Contrôler l’augmentation de la population des phoques gris en raison de ses incidences sur les pêches commerciales

  • L’écosystème est en difficulté. L’abondance de bon nombre d’espèces non récoltées commercialement, comme par exemple les bernacles, le carragaheen, etc., diminue elle aussi.

  • La population des phoques gris augmente. Il faut réduire le troupeau. Sa taille a un effet sur le flétan et la morue. On voit plus de jeunes phoques gris dernièrement.

  • On a observé une augmentation de la population de phoques gris et une diminution de la population de homards dans l’île d’Anticosti

  • Les phoques gris mangent de la morue. La concentration des phoques gris augmente pendant la saison de pêche au hareng et au maquereau, et l’on relève des parasites dans les poissons de fond

Question 1.8 Durée du plan de gestion du phoque du Groenland

Question 1.9 Durée du plan de gestion du phoque à capuchon

Question 1.10 Durée du plan de gestion du phoque gris

  • La majorité convient qu’il devrait s’agir d’un plan de 3 ans et qu’on devrait procéder à des révisions annuelles
  • La fréquence devrait être plus élevée dans le cas du phoque à capuchon. Il devrait y avoir des relevés annuels
  • Plan annuel dans une optique quinquennale

Question 1.11 Fréquence des consultations

  • Seul le comité consultatif sur la gestion devrait être consulté
  • Il est important que le Colloque soit tenu tous les 5 ans parce que cela apporte des points de vue différents. Le chasseur et le comité consultatif sur la gestion sont les intervenants les plus importants
  • Consultation annuelle et Colloque tous les 5 ans
  • Comité consultatif chaque année et principaux intervenants et Colloque tous les 3 ans
  • Tenue d’un Colloque lorsqu’on dispose de nouvelles informations/données scientifiques. Il devrait y avoir une synchronisation
  • Les colloques sont nécessaires pour connaître l’avis de groupes ne participant pas directement à l’industrie de la chasse au phoque

Question 1.12 Importance et nature des consultations futures

  • Nous devrions permettre aux organisations internationales d’y participer
  • Pourquoi inviterions-nous les États-Unis? Ils ne nous consultent pas lorsqu’ils veulent faire la guerre en Irak, par exemple!
  • Les dossiers sont complexes
  • Nous pourrions entendre des exposés de représentants étrangers… d’Europe, qui pourraient nous informer sur les marchés, etc. Ce serait une bonne occasion.
  • Nous devrions inviter un très petit groupe
  • Nous pourrions en apprendre d’eux mais nous ne voulons pas d’affrontement. Les discussions intelligentes sont acceptables.

Question 1.13 Financement aux fins de gestion et de recherche supplémentaires

  • Nous devons être prudents
  • Il faut prendre garde de ne pas trop hausser le prix du permis
  • Donnez-en long comme le doigt au MPO et il en prendra long comme le bras
  • Les petites organisations n’ont pas les moyens de payer plus de frais. Le prix de leur participation au Colloque les grève déjà beaucoup.
  • Les coûts sont déjà élevés
  • L’industrie ne devrait pas être appelée à payer tous les frais
  • Attention : c’est au MPO qu’il revient d’investir dans les travaux scientifiques pour acquérir les connaissances nécessaires afin de faire face aux organisations internationales

  • Les chasseurs de phoque ne peuvent pas se défendre contre des organisations multinationales
  • Le MPO a pour responsabilité de réaliser les travaux scientifiques et de donner les conseils nécessaires pour assurer la durabilité de la gestion des ressources. Cela n’incombe pas à l’industrie.
  • S’il y a trop d’affrontements, on pourrait peut-être tenir une réunion distincte entre les scientifiques et les opposants de la chasse.
  • Cogestion avec le MPO. Celui-ci ne devrait pas réduire sa participation et contribuer ainsi à l’augmentation de l’incertitude
  • Approche prudente. Il ne faut pas faire confiance aveuglément au MPO

Question 2.1 Prédation exercée par les phoques (phoque du Groenland, phoque à capuchon et phoque gris)

  • Il faut établir une distinction entre la prédation et le fait de consommer des poissons morts (nécrophagie).
  • Il y a lieu d’examiner l’effet des phoques sur l’écosystème. Étude plus poussée.
  • Zones d’exclusion (Non!)
  • Il ne faut jamais approuver la chasse au phoque pour sauver la morue. Les deux font partie de l’écosystème
  • La diminution de la population de morue tient à la pénurie de nourriture et non à la prédation exercée par les phoques

Question 3.1 Recommandation des vétérinaires no 1 : Procédure d’abattage à 3 étapes

Question 3.2 Recommandation des vétérinaires no 2 : Confirmation de la mort

Question 3.3 Recommandation des vétérinaires no 3 : Abattre des phoques dans l’eau

Question 3.4 Recommandation des vétérinaires no 4: Amendement à la réglementation

  • La sécurité des chasseurs est de la plus haute importance
  • La saignée est importante pour assurer la qualité des peaux
  • Il est simple de palper le crâne pour vérifier si le phoque est bien inconscient
  • C’est difficile à pratiquer dans un contexte de concurrence
  • La perception des observateurs pose un problème. La vérification du crâne aidera à améliorer cette perception.
  • Si le phoque s’est rempli les poumons d’air, on a le temps de récupérer la carcasse
  • Les phoques (brasseurs/nouveaux-nés) abattus à la carabine flottent et sont toujours morts (on emploie des carabines de gros calibre)
  • L’établissement d’une interdiction réglementaire d’abattre des phoques dans l’eau nuirait grandement à l’industrie (retard de la chasse et déplacement ou disparition de la glace)
  • Nous n’approuvons pas cette recommandation
  • Les groupes d’activistes ont provoqué la situation. La réglementation (qui fait chasser les brasseurs plutôt que les blanchons) oblige à chasser les phoques lorsqu’ils retournent à l’eau.
  • Personne ne proteste contre le fait que des millions de cerfs de Virginie sont abattus à la carabine aux États-Unis chaque année.
  • Saignée : Pas d’accord à cause de l’image du sang sur la glace

Question 3.8 Permis d’observation de la chasse au phoque

  • Pouvons-nous les éliminer?
  • Réponse : non, puisque la Cour suprême en a ainsi décidé. Nous pouvons établir un règlement et c’est ce que nous avons fait
  • Observateurs impartiaux s’assurant du respect des règles (il y en a déjà)
  • Le coût est un facteur pour les chasseurs à petit bateau
  • Pas de différence entre les brasseurs et les jeunes à dos bleu. Nous tentons d’instaurer la chasse aux jeunes à dos bleu depuis des années. Nous aimerions bien qu’elle soit ouverte.
  • Cela ne cadre peut-être pas avec l’approche de précaution.
  • Les chasseurs des Ïles-de-la-Madeleine
  • Approuvent les modifications apportées à la réglementation

  • Croient que le gouvernement du Canada devrait en faire davantage pour aider les chasseurs/l’industrie à présenter la chasse telle qu’elle est. Cela contribuerait à équilibrer les points de vue.

Groupe 2 animé par Rick Williams

Question 1.1 Gestion des pêches par objectifs (GPO)

  • Il faut tenir compte de la prédation
  • 70% de 5,8 millions constitue un niveau de référence trop élevé

  • Plein appui pour la GPO
  • Besoin d’harmoniser la GPO et le plan de rétablissement de la morue

  • Besoin de gestion écosystémique (modèle de GPO fondé sur une espère unique)

  • Aucun appui pour l’abattage sélectif
  • Il faut ne prendre que le nombre de phoques que le marché peut recevoir
  • L’objectif devrait être de réduire la population totale des phoques par une récolte optimale des jeunes phoques fondée sur le marché
  • Objectifs
  1. Réduire la population globale

  2. Y procéder peu à peu

  3. Agir en fonction du marché

  4. Adapter l’action à l’information nouvelle sur le rétablissement des stocks de morue

Question 1.2 Incidences de la chasse sur les populations de phoques du Groenland depuis 1996

  • D’accord

Question 1.4 Options de transfert

  • Statu quo

Question 1.6 Modèle de gestion du phoque à capuchon

  • PBP

Question 1.7 Modèle de gestion du phoque gris

  • Retenons le PBP
  • Il faut réaliser d’autres recherches écosystémiques

Question 1.8 Durée du plan de gestion du phoque du Groenland

  • Préférence pour 3 ans

Question 1.9 Durée du plan de gestion du phoque à capuchon

  • 3 ans

Question 1.10 Durée du plan de gestion du phoque gris

  • Annuel jusqu’à ce qu’on dispose de données suffisantes

Question 1.11 Fréquence des consultations

  • 3 ans
  • Harmoniser les plans de gestion

Question 1.12 Importance et nature des consultations futures

  • Statu quo

Question 1.13 Financement aux fins de gestion et de recherches supplémentaires

  • Avis mitigés

Question 2.1 Prédation exercée par les phoques (phoque du Groenland, phoque à capuchon et phoque gris)

  • Appui pour la gestion fondée sur l’écosystème
  • Pas en faveur de l’abattage sélectif
  • Rajustement suivi des plans de gestion à la lumière du nouveau plan de travail

Question 2.2 Autres considérations écosystémiques

  • Il peut être nécessaire de rajuster le plan de gestion en fonction du réchauffement du globe
  • Ver du phoque
  • Il y a lieu de réaliser des recherches plus poussées

Question 3.1 Recommandation des vétérinaires no 1 : Procédure d’abattage à 3 étapes

  • D’accord, pourvu que les considérations de sécurité soient prises en compte
  • Appui en principe
  • Il faut éclaircir les questions de mise à exécution
  • A trait à la réduction de la concurrence sur la glace

Question 3.2 Recommandation des vétérinaires no 2 : Confirmation de la mort

  • D’accord

Question 3.3 Recommandation des vétérinaires no 3 : Abattre des phoques dans l’eau

  • La recommandation est désapprouvée
  • Le MPO procédera à un examen
  • L’industrie n’appuie pas cette recommandation en général et indique qu’il faut tenir compte des effets sur certains secteurs

Question 3.4 Recommandation des vétérinaires no 4: Amendement à la réglementation

  • D’accord

Question 3.5 Nombre de permis de chasse aux phoques et Question 3.6 Permis de bateaux de récupération

  • Résistance à l’emploi de grands navires
  • Accroîtra la concurrence sur la glace
  • Se répandra rapidement
  • Contribuera à la transformation des carcasses
  • Pourrait améliorer la gestion, etc.

Question 3.8 Permis d’observations de la pêche au phoque

  • Accroître la distance

Question 3.9 Modification de la réglementation sur les jeunes à dos bleu

  • Jeunes à dos bleu
  • Les problèmes potentiels dépassent les avantages
  • Points de vue divergents

Notes du groupe 3 animé par Lesley Griffiths

Commentaires généraux/questions du début de la séance

  • Quel rôle les études de marché jouent-elles dans la gestion de la chasse au phoque?
  • Le MPO devrait procéder non seulement à des évaluations des stocks mais aussi à des analyses socio-économiques : marchés, emploi, effets sur les communautés, etc.
  • Les marchés de peaux de phoque sont très sains actuellement mais les prix élevés commencent à influencer la demande. Si les prix augmentent encore beaucoup, la fourrure du phoque ne pourra pas concurrencer celle du vison.
  • Il y a une certaine demande d’huile de phoque, mais il y a lieu de développer les marchés.
  • L’arrivée sur le marché de peaux de phoque de Norvège et de Russie augmentera considérablement au cours des quelques prochaines années.
  • Dans l’Î-P-É, les écotouristes expriment des commentaires négatifs au sujet des populations élevées de phoques (p. ex., parce qu’ils n’ont pas accès aux plages ou qu’ils trouvent des carcasses de phoques dans l’eau).
  • Les considérations écosystémiques (et particulièrement les incidences sur d’autres espèces récoltées commercialement) contribuent-elles à la détermination d’un objectif de population durable de phoques gris?
  • Il faut tenir compte de l’effet de la chasse sur d’autres espèces.
  • Les observations indépendantes des populations de phoques gris diffèrent des évaluations du MPO.
  • Le MPO doit recueillir des données de l’industrie de la pêche avant de fixer les niveaux de référence.

Question 1.1 Gestion des pêches par objectifs (GPO)

  • La GPO est acceptable mais des craintes sont exprimées au sujet des données sur lesquelles les niveaux sont fondés, de la procédure de GPO et des questions prises en compte.
  • Des spécialistes ayant des compétences relatives à d’autres espèces devraient participer à la procédure.
  • Il faut tenir compte d’autres informations — écosystémiques, socio-économiques et sur les marchés.
  • On s’inquiète de l’établissement d’un objectif uniforme (population durable cohérente), vu les fluctuations considérables du milieu naturel.
  • La GPO est judicieuse mais les niveaux de référence ne devraient pas nécessairement augmenter si la population augmente.
  • Il faut éviter les moratoires (mesure de contrôle proposé au N Lim) si possible parce qu’ils donnent lieu à une perte de données.
  • Le recours à la GPO devrait être exigé dans le cas d’autres pêches commerciales aussi.
  • En général, on approuve l’approche du principe de précaution.
  • Il faut d’abord réaliser une analyse écosystémique.
  • Mais avons-nous les outils, les données et les ressources nécessaires pour adopter cette ligne de conduite maintenant? L’analyse portant sur plusieurs espèces est très complexe et accroît l’incertitude. Le Projet de recherche sur les phoques de l’Atlantique aide à diversifier les connaissances et les questions dont il est tenu compte.
  • L’industrie peut aider à recueillir l’information écosystémique globale. Les relevés devraient être réalisés en collaboration avec l’industrie.
  • Il faut analyser l’effet des parasites des phoques gris.
  • Par le passé, la population des phoques du Groenland était d’environ 4 millions. Dans N70, elle est fixée à 4 millions. Cela semble élevé?
  • Nous croyons que N70 est un niveau sûr. Après que la population de phoques a tombé à 2 millions, elle s’est effectivement rétablie.
  • La population durable devrait se situer entre 2 et 4 millions : 5,8 millions, c’est trop.
  • La réduction de la prédation exercée par les phoques est un objectif légitime à incorporer à la planification de la récolte de phoques.
  • Quand on a commencé à établir des quotas, vers le début des années 1970, l’objectif du point de vue du marché était de maintenir une population de 3,5 millions. C’était suffisant. Il n’est pas nécessaire de maintenir une population de plus de 5 millions.
  • Il faut tenir compte des raisons politiques de l’établissement des niveaux visés (maintenir une population élevée de phoques peut réduire l’opinion publique négative.)
  • D’autres pays gèrent leurs populations de phoques selon des objectifs.

Question 1.2 Incidences de la chasse sur les populations de phoques du Groenland depuis 1996

  • Les TAC prévus par le plan le plus récent étaient trop bas (point de vue d’un chasseur)
  • Les TAC étaient appropriés (du point de vue du marché)
  • L’Association canadienne des chasseurs de phoques croit que le TAC devrait être lié à la demande sur le marché mais qu’il devrait pouvoir varier d’une année à l’autre.
  • Il faut se rappeler que certains groupes s’opposant à la chasse ne seront jamais satisfaits, quel que soit le niveau du TAC.

Question 1.3 Options de total autorisé des captures (TAC)

  • Durée du plan : la durée de 5 ans est fondée sur l’intervalle d’évaluation des stocks mais si le plan avait une durée de 3 ans, on pourrait répondre plus rapidement à tout changement des circonstances.
  • Il faut prévenir les effets négatifs sur les communications. Le total des prises prévues par un plan de 5 ans paraît trop massif.
  • On devrait par conséquent fixer des objectifs à plus long terme mais n’annoncer que le TAC annuel.
  • Ou fixer des TAC pour plusieurs années mais les présenter différemment.
  • On propose un plan de 5 ans mais une révision et une modification si nécessaire après 3 ans.
  • Le groupe convient que le TAC devrait être de 350 000 par année et qu’il devrait y avoir un rajustement annuel.
  • Des prises de 400 000 l’année prochaine (pour un an) réduiraient le prix des peaux et aideraient le marché.
  • Le TAC devrait être géré de manière à réduire la population des phoques.
  • Un TAC plus élevé pourrait permettre un meilleur partage (entre les régions, par exemple), ce qui pourrait servir à réduire la compétitivité de la chasse et à améliorer la sécurité et la qualité.
  • Gérer la saison afin d’obtenir les prix les plus élevés possibles pour les peaux.
  • Les stocks de phoques du nord-est de l’Atlantique (Norvège et Russie) sont d’à peu près la moitié des stocks canadiens.

Question 1.4 Options de transfert

  • Le groupe convient que 10% est raisonnable.
  • Cependant, les captures peuvent être plus faibles une année parce que le marché est faible, ce qui veut dire qu’une forte augmentation des captures l’année suivante risque de poser un problème.
  • Les grands bateaux atteignent leur quota rapidement. Les petits bateaux mettent plus de temps à l’atteindre. Si la saison se termine tôt, cela défavorise les chasseurs sur petit bateau.

Question 1.5 Options de total autorisé des captures (TAC) de 2006

  • 400 000 pour une année serait acceptable; 500 000, c’est trop.
  • Cependant, il y a lieu de s’interroger sur l’effet de l’augmentation.
  • Des captures de 350 000 par année n’ont pas nuit à la population jusqu’à présent.
  • Le marché peut-il suivre une fluctuation de cet ordre? (La réponse est « oui »).
  • Les prix trop élevés seraient plus dommageables au marché.
  • Maintenez le TAC dans la marge de 300 000 à 400 000 et prévenez les grandes fluctuations.

Question 1.6 Modèle de gestion du phoque à capuchon

  • Le MPO devrait abandonner les poursuites et gérer le phoque à capuchon de la même manière qu’il gère le phoque du Groenland et le phoque gris.
  • Les pêcheurs ont observé une forte augmentation de la population, soit de près de 75%.
  • Si l’on ne dispose que de peu de données sur l’espèces, il faudrait la gérer de façon itérative (allusion au rapport de la FAO).
  • Ouvrez la chasse en 2006. Le MPO n’a pas besoin d’un nouveau relevé pour fixer un modeste TAC de 10 000.

Question 1.7 Modèle de gestion du phoque gris

  • Les parasites dont le phoque gris est l’hôte définitif accroissent la mortalité des morues juvéniles.
  • Les phoques exercent une prédation croissante sur de nombreuses autres espèces.
  • Le phoque gris remplace le phoque du Groenland dans la région de l’île de Sable et ailleurs.
  • Engagez une récolte commerciale et discutez du niveau auquel devrait se situer une population durable.
  • Le phoque gris a des effets appréciables dans le sud du Golfe aussi. Par exemple, il nuit à la pêche de poisson-appât, écrase les casiers à homard et mange une partie de leur contenu, ruine des filets de pêche au hareng et affecte la pêche à l’éperlan et aux capucettes.
  • Autour de la péninsule Northern, les phoques gris se nourrissent beaucoup plus près de la côte qu’auparavant.
  • On commence à voir les phoques gris se répandre dans la baie de Fundy et à constater les effets que cela a sur les poissons.
  • Les phoques gris mangent le foie et les gonades et jettent le reste du poisson.
  • Ils commencent à mettre bas sur des îles autres que l’île de Sable. La Fishermen Scientists Research Society est en train de répertorier les aires de mise bas. Elle doit souvent débarquer sur les îles pour trouver les nouveaux-nés dans l’herbe parce qu’on ne peut pas les voir simplement en passant en bateau.
  • Le niveau de population visé des phoques gris devrait être de 50% de la population connue la plus élevée. Ce niveau devrait être atteint en 5 ans.
  • Il existe un marché sur lequel écouler les peaux de jeunes phoques gris.

Question 1.8 Durée du plan de gestion du phoque du Groenland

Question 1.9 Durée du plan de gestion du phoque à capuchon

Question 1.10 Durée du plan de gestion du phoque gris

  • Ces questions n’ont pas été traitées à fond. Il est entendu qu’un plan de 5 ans et un TAC annuel seraient acceptables dans chaque cas.

Question 1.11 Fréquence des consultations

  • On devrait créer un comité consultatif sur le phoque gris et il devrait tenir une réunion annuelle.
  • Un Colloque sur les phoques tenu tous les trois ans pourrait servir à une révision du plan quinquennal à mi-chemin de sa durée. Sinon les plans pourraient être d’une durée de 3 ans.
  • Plan de cinq ans et colloque après 3 ans pour favoriser une transition sans heurt.

Question 1.12 Importance et nature des consultations futures

  • Plus de possibilités de participation des chasseurs de phoque individuels. Il faut inciter le secteur des chasseurs sur petit bateau à prendre part aux consultations. Celles-ci doivent faire l’objet de plus de publicité.
  • L’industrie devrait participer à la préparation des consultations. Celles-ci devraient ressembler aux consultations sur d’autres espèces récoltées.
  • L’industrie doit avoir l’occasion de tenir une réunion seule avant d’en tenir une avec d’autres intervenants.
  • On devrait consacrer plus de fonds à la promotion des avantages de l’industrie (économiques, écologiques et sociaux).
  • Le fait de traiter la récolte de phoques comme une pêche plutôt que comme une chasse a tendance à exclure les chasseurs de phoque qui ne sont pas représentés par une organisation de pêcheurs.
  • Les arguments au sujet des effets écosystémiques d’une grande population de phoques et des avantages sociaux de la chasse ne sont pas diffusés.
  • Les acheteurs et les transformateurs mènent déjà des activités internationales.
  • La présence de protestataires étrangers n’aide pas à des discussions constructives.
  • La capacité des organisations de l’industrie d’organiser les consultations est déjà grevée.

Question 1.13 Financement aux fins de gestion et de recherche supplémentaires

  • Quelle somme est investie actuellement? Il faut de l’information sur le rapport coût-efficacité. Selon les résultats, on pourrait envisager une participation appropriée à la recherche.
  • Fermez le centre des armes à feu et réaffectez les fonds au Secteur des sciences du MPO.
  • Quels projets mixtes seront réalisés grâce aux 6,2 milliards de dollars affectés à la recherche du MPO? Les fonds publics pourraient appeler des fonds de l’industrie dans certains cas.
  • Par exemple, les pêcheurs de homard du sud-ouest de la Nouvelle-Écosse donnent du temps d’utilisation de bateau et de la main-d’œuvre aux fins de la recherche sur le homard.
  • Il faut créer une structure pour déterminer à quelles fins les ressources serviront.
  • Un relevé de population coûte de 1 à 1,1 million de dollars. Des relevés plus fréquents pourraient aider l’industrie en permettant l’établissement d’un TAC plus élevé.
  • Y a-t-il des moyens plus économiques d’obtenir des données sur la population? Par exemple, des journaux de bord?
  • Le MPO doit obtenir plus de fonds de recherche du gouvernement.

Question 2.1 Prédation exercée par les phoques (phoque du Groenland, phoque à capuchon et phoque gris)

  • La stratégie de rétablissement de la morue dans la division 4T prévoit un abattage de phoque gris surveillé par le Secteur des sciences du MPO.
  • Un document établi pour les divisions 4VW et 4VN (Halliday, Lock) traite des effets du ver du phoque gris.
  • Le territoire du phoque gris s’agrandit dans l’ouest de la Nouvelle-Écosse. On devrait s’efforcer de freiner son agrandissement et ensuite de le renverser.
  • La population de phoques gris de la Côte-Nord a doublé.
  • Il faut que des recherches sur les effets parasitaires soient effectuées par des scientifiques indépendants car les recherches du MPO ne jouiraient pas d’une crédibilité internationale.
  • Il faut que de bonnes recherches soient réalisées sur l’envergure de la prédation, le nombre des poissons pris et les groupes d’âge de ces victimes.
  • Les études sur le contenu de l’estomac qui sont axées sur les os donnent peut-être lieu à une sous-estimation de la prédation car les phoques mangent les éléments à haute teneur en protéines (foie et gonades), qu’ils absorbent rapidement.
  • Il faut répertorier toutes les études pertinentes réalisées jusqu’à présent.
  • De plus, il faut obtenir de l’information anecdotique de l’industrie.
  • Étudiez les effets de la présence d’un grand nombre de phoques gris nageant sur les frayères des poissons. Cela doit réduire le succès du frai.

Question 2.2 Autres considérations écosystémiques

  • Changement climatique. Peut accroître les effets de la prédation exercée par les phoques.
  • Si la GPO utilisait une approche écosystémique globale, ces questions seraient couvertes.

Question 3.1 Recommandation des vétérinaires no 1 : Procédure d’abattage à 3 étapes

  • Les participants ne croient pas que la procédure à 3 étapes est appropriée à la majeure partie de la chasse effectuée à la carabine .
  • Suivre ces 3 étapes aurait tendance à ralentir la chasse et à réduire la sécurité des chasseurs.
  • Il doit y avoir une cohérence entre les permis de chasse commerciale et les permis de chasse aux phoques représentant une nuisance.
  • La formation est très importante.

Question 3.2 Recommandation des vétérinaires no 2 : Confirmation de la mort

  • Le groupe n’a pas discuté de cette question.

Question 3.3 Recommandation des vétérinaires no 3 : Abattre des phoques dans l’eau

  • Cette recommandation n’est pas acceptée.
  • Presque tous les phoques que prennent les chasseurs sur petit bateau sont abattus dans l’eau. De plus, il y a la chasse des Autochtones dans le nord.
  • Les jeunes phoques ne coulent pas.
  • La recommandation devrait être rédigée comme suit : « Il ne faut pas utiliser d’arme à feu pour tuer un phoque s’il est possible que la carcasse ne puisse pas être récupérée ».

Question 3.4 Recommandation des vétérinaires no 4: Amendement à la réglementation

  • Les participants approuvent, en général, la recommandation.

Question 3.5 Nombre des permis de chasse au phoque

  • Les titulaires de permis de chasse à temps partiel qui ne participent pas à l’industrie de la pêche posent un problème.
  • La chasse au phoque fait partie du mode de vie de certaines communautés depuis des générations, et voici que les chasseurs ne peuvent pas amener les membres de leur famille en tant qu’assistants ou qu’observateurs sans obtenir un permis. Comment peuvent-ils transmettre leur point de vue sur la chasse?
  • Les permis inutilisés ne posent pas un problème; ils ne nuisent pas aux stocks. Certains titulaires sont obligés de s’abstenir de chasser pour différentes raisons. Il ne faut pas leur enlever leur permis.
  • Au cours d’une consultation récente, la population des Îles-de-la-Madeleine a approuvé le principe d’un gel, mais il faut quand même trouver un moyen de donner aux jeunes l’accès à la chasse.
  • Attribuez à chaque région une part du TAC et laissez les régions gérer les permis localement.
  • Les permis devraient être associés à l’industrie de la pêche.
  • Le gel ne devrait pas s’appliquer aux assistants. Il est difficile de trouver des membres d’équipage de petit bateau.
  • Le lieu importe. La chasse au phoque joue un rôle important dans la survie de bien des communautés. On n’en tient pas compte dans la délivrance de permis.
  • Dans certains cas, vu le déclin des pêches, la chasse au phoque fournit 50% du revenu familial.
  • L’Association canadienne des chasseurs de phoque approuve un gel temporaire. La situation serait à réviser dans deux ou trois ans. Le gel s’appliquerait à tous les secteurs.
  • Il ne faut pas geler la chasse au phoque gris.
  • Au Labrador, de nombreux bateaux ont de la difficulté à trouver des membres d’équipage parce que la participation à la chasse au phoque a diminué au fil des années (difficulté à amener les phoques au marché?)
  • Chaque région a des problèmes et des besoins qui lui sont propres. Le système doit permettre d’en tenir compte.
  • Actuellement, il n’est pas nécessaire d’enregistrer les bateaux de moins de 35 pieds. Les flottilles de grands bateaux prennent leur part et ensuite utilisent des bateaux plus petits. Il faut empêcher que cela ne se produise.

Questions 3.6 et 3.7 Permis de bateau de récupération

  • Le groupe n’a pas fait le tour de cette question. Il est d’avis qu’elle devrait être tranchée dans le cadre de la procédure consultative.
  • Il discute de la différence entre l’utilisation de grands bateaux pour réfrigérer les peaux et leur utilisation pour le transport au port.
  • Au Labrador, on peut y recourir pour transporter les peaux vers le sud.

Question 3.8 Permis d’observation de la chasse au phoque

  • Ces permis sont nécessaires pour contrôler les observateurs, mais on ne sait pas, au juste, s’ils pourraient être défendus en cour à tous les égards.
  • Devrait-il y avoir une orientation/formation à l’intention des observateurs?
  • Sanctions plus rigoureuses.
  • Interdire les caméras.
  • Restreindre le nombre des observateurs et les obliger à se tenir à une distance plus grande.
  • Exiger que les observateurs soient accompagnés par un chasseur de phoque qui détient un permis (serait-ce possible selon la Charte des droits?).
  • Le phoque gris se chasse à la carabine de gros calibre en milieu rocheux. Les ricochets sont un danger tant pour les chasseurs que pour les observateurs.

Question 3.9 Modifier la mesure réglementaire visant les jeunes à dos bleu

  • Modifier la réglementation et l’intégrer au plan de gestion.

Question 4 Autres

  • Parts régionales afin de réduire la compétitivité et d’améliorer la qualité et la sécurité.
  • Engager des discussions officielles avec le Groenland sur la gestion des stocks.
  • Accorder les dates d’ouverture régionales.

Notes du groupe 4 animé par Sue Calhoun

Question 1.1 Gestion des pêches par objectifs (GPO)

Un groupe juge qu’il s’agit de deux questions en une. En principe, les gens appuient la GPO aux fins de la gestion de la chasse au phoque du Groenland. Ils ne croient pas nécessairement qu’il soit judicieux de fonder les points de référence sur une population de 5,8 millions. Certains jugent qu’il faut discuter davantage du niveau de récolte soutenue que nous souhaitons. Quels sont nos objectifs en matière de récolte soutenue (taille de la population)?

Question 1.2 Incidences de la chasse sur les populations de phoques du Groenland depuis 1996

Quelques pêcheurs disent que le TAC était trop bas. Certains transformateurs disent dit qu’il était approprié. Le groupe discute de ce que le marché peut absorber et indique qu’il importe d’en tenir compte. Quelques personnes sont nouvelles dans le domaine et ne savent pas vraiment quoi répondre à cette question. Quelques transformateurs s’interrogent sur la faisabilité du rajustement annuel du TAC en fonction des conditions réelles du marché.

Question 1.3 Options de total autorisé des captures (TAC)

325 000 par année dans un plan triennal. Le groupe discute de nouveau de la taille de la population. Il arrête son choix en se disant que le maintien de ce niveau pendant trois ans réduirait légèrement la population, la ramenant à 5,5 millions. Il est indiqué qu’une réduction plus marquée que celle-là pourrait être perçue négativement par les médias/le grand public.

Question 1.4 Options de transfert

Le groupe discute longuement de cette question. Il s’entend pour dire qu’il ne veut pas que les gens dépassent le quota pendant la première année mais que s’il y avait une partie inutilisée, il devrait être possible de s’en servir, moyennant certaines limites, au cours de la deuxième ou troisième année. Le groupe est en faveur d’un transfert de 10% à 20% du TAC total pour que si les pêcheurs ne prennent que 150 000 phoques pendant la première année, ils ne croient qu’ils peuvent en prendre 325 000 plus 175 000 au cours de la deuxième année. Le groupe ne veut pas non plus que 350 000 phoques (ou plus) soient pris pendant les première et deuxième années et qu’il n’en reste que 275 000 à prendre au cours de la troisième année. Cela nuirait non seulement aux stocks mais aussi aux marchés. Le groupe parle donc de « rattrapage » plutôt que de transfert.

Question 1.5 Options de total autorisé des captures (TAC) de 2006

Non.

Question 1.6 Modèle de gestion du phoque à capuchon

Le groupe approuve le PBP. Il convient qu’on ne dispose que de peu de données et qu’il y a lieu de réaliser davantage de recherche.

Question 1.7 Modèle de gestion du phoque gris

Il discute longuement des jeunes à dos bleu. (Il y revient en discutant de la section 3.) Il convient qu’on ne dispose que de peu de données et qu’il aimerait qu’on en ait beaucoup plus. Les pêcheurs parlent d’abondance, de l’effet sur la pêche au homard et du besoin de faire quelque chose.

Question 1.8 Durée du plan de gestion du phoque du Groenland

Trois ans.

Question 1.9 Durée du plan de gestion du phoque à capuchon

Trois ans.

Question 1.10 Durée du plan de gestion du phoque gris

Trois ans.

Question 1.11 Fréquence des consultations

Tous les trois ans, bien qu’il serait en outre important que la fréquence cadre avec la durée du plan de gestion.

Question 1.12 Importance et nature des consultations futures

La discussion porte principalement sur la deuxième question, c’est-à-dire sur qui l’on doit inviter. Il y aurait un avantage à ne pas inviter les groupes militant en faveur du bien-être des animaux (on pourrait avoir une discussion raisonnable), mais il faut les inviter du point de vue des relations publiques. On devrait leur permettre d’exprimer leur avis mais ne pas laisser s’établir une dispute ou un débat avec eux. Ce ne serait guère utile. L’avis général du groupe est qu’on ne devrait inviter des groupes internationaux que s’ils ont une présence canadienne.

Question 1.13 Financement aux fins de gestion et de recherche supplémentaires

Le groupe est tout à fait contre la proposition. Il y a différents moyens d’obtenir des fonds supplémentaires (p. ex., majorer le prix du permis de 5 $) mais les gens ne veulent pas que l’industrie ou les pêcheurs soient tenus de financer les projets. Un participant a indiqué que le fonds de rétablissement du hareng à Terre-Neuve est un exemple de moyen de financement et qu’il est en faveur de la proposition.

Question 2.1 Prédation exercée par les phoques (phoque du Groenland, phoque à capuchon et phoque gris) et Question 2.2 Autres considérations écosystémiques

Ces questions ne sont pas abordées, faute de temps. Les participants ayant de fermes opinions à ces sujets sont priés de les présenter par écrit.

Question 3.1 Recommandation des vétérinaires no 1 : Procédure d’abattage à 3 étapes

Le groupe a une longue et vive discussion sur cette question. Les chasseurs de phoque professionnels, qui « savent ce qu’ils font », sont sur la défensive. En général, les gens ne s’opposent pas à la recommandation, bien qu’ils se demandent comment elle serait mise en œuvre et qui donnerait la formation nécessaire. Sécurité du travailleur; « un bon chasseur de phoque ferait cela de toute façon ».

Question 3.2 Recommandation des vétérinaires no 2 : Confirmation de la mort

Même discussion. Le groupe appuie la recommandation.

Question 3.3 Recommandation des vétérinaires no 3 : Abattre des phoques dans l’eau

Un vétérinaire-conseil qui fait partie du groupe convient qu’il y a lieu de supprimer les mots « qui est dans l’eau ou » de telle sorte que la recommandation soit rédigée comme suit : « Il ne faut pas utiliser d’arme à feu pour tuer un phoque s’il est possible que la carcasse ne puisse pas être récupérée ». Le docteur Dunn reconnaît que cette recommandation s’adresse aux chasseurs utilisant des gourdins ou des hakapik et que le groupe des vétérinaires ne connaît pas bien la chasse à la carabine.

Question 3.4 Recommandation des vétérinaires no 4: Amendement à la réglementation

Oui

Question 3.5 Nombre de permis de chasse au phoque

La question est trop vague pour que les gens aient un avis à son sujet. Comment ferait-on? Quel mécanisme serait employé?

Question 3.6 Permis de bateau de récupération

NON…Il n’est pas nécessaire qu’un intermédiaire récupère les phoques, et il faudrait le payer. De plus, le bateau ne serait peut-être pas assez près du lieu où l’on en aurait besoin.

Question 3.7 Permis de bateau de récupération

OUI.

Question 3.8 Permis d’observation de la chasse au phoque

OUI…L’observation ne devrait être permise que pour recueillir des données scientifiques valides. Quoi qu’en dise la Cour suprême, les gens veulent que la présence d’observateurs soit interdite. Les chasseurs de phoque ont le droit de gagner leur vie sans se faire harceler ou subir d’ingérence. Quelqu’un pourrait être gravement blessé un jour.

Question 3.9 Modifier la mesure réglementaire visant les jeunes à dos bleu

OUI. Le groupe est favorable à l’instauration d’une chasse aux jeunes à dos bleu qui aurait une date de fermeture fixe, par exemple après leur sevrage.

Question 4 Autres

Aucune.


Annexe B – Ordre du jour du Colloque

ORDRE DU JOUR
Les 7 et 8 novembre 2005
Delta St. John’s Hotel and Conference Centre, St. John’s (T.-N.-L.)

OBJECTIF – Le Colloque sur les phoques a pour objectif de consulter les intervenants et les groupes d’intérêt au sujet de l’élaboration du nouveau plan pluriannuel de gestion des phoques.

Le lundi 7 novembre 2005

7 h 30 – 8 h 30 Inscription des participants et des observateurs

8 h 30 – 8 h 45 Mot d’ouverture et présentation des animateurs du Colloque
Kevin Stringer, directeur général, Gestion des ressources
Pêches et Océans, Ottawa

8 h 45 – 9 h Survol du Plan de gestion de la chasse au phoque 2003-2005

Ken Jones, agent principal de gestion des ressources halieutiques
Pêches et Océans, Ottawa

9 h – 9 h 30 Exposé scientifique
Mike Hammill et Garry Stenson, Secteur des sciences
Pêches et Océans

9 h 30 – 10 h Exposé par le Groupe de travail de vétérinaires indépendants sur la chasse au phoque du Groenland au Canada
Dr J. Lawrence Dunn, D.M.V.

10 h – 10 h 20 Pause café

10 h 20 – 10 h 30 Introduction aux ateliers

10 h 30 – 17 h Ateliers en petits groupes

Mardi 8 novembre 2005

8 h 30 – 10 h Comptes rendus sommaires des ateliers

10 h – 10 h 20 Pause café

10 h 20 – 12 h Séance plénière et Q et R avec le panel sur les ressources

12 h – 13 h Dîner

13 h – 15 h Séance plénière et Q et R avec le panel sur les ressources (suite)

15 h – 15 h 15 Mot de la fin


Annexe C – Liste de participants

Liste de participants au Colloque sur les phoques – les 7 et 8 novembre 2005

Paul Boudreau Madelipêche
Jérémie Cyr Association des pêcheurs propriétaires des Iles-de-la-Madeleine
Robert Lebouthillier Pêcheur/chasseur de phoque du Nouveau-Brunswick
Ken Budden Fogo Island Fishermen’s Cooperative Society
John Kearley Carino Company Ltd.
Monty Gould Chasseur de phoque de Terre-Neuve
Everett Roberts Chasseur de phoque de Terre-Neuve
Marc Rumbolt Ministère des Pêches et de l’Aquiculture de Terre-Neuve
Ben Foley Chasseur de phoque de Terre-Neuve
Alan Herscovici Conseil canadien de la Fourrure
Alexis Lalo Atshiuk Inc.
Deborah MacKenzie Grey Seal Conservation Society
Alastair O’Reilley Centre canadien d’innovations des pêches
Gord Rice Chasseur de phoque de Terre-Neuve
Mark Small Northeast Coast Sealers Cooperative Society Ltd.
Keith Watts Torngat Fish Producers Co-operative Society Ltd.
Ronnie Heighton Northumberland Fishermen’s Association
Rick Bouzan Outdoor Rights Conservation Association
Frank Chopin Innovative Fishery Products
David Decker Travailleurs et travailleuses de la pêche, de l’alimentation et assimilés
Denis Eloquin Regroupement des pêcheurs professionnels des Îles-de-la-Madeleine
Bernard Guimond Les Produits du Loup Marin Ta Ma Su Inc.
Marc Allard Société Makivik
Edgar Coffey Quinlan Brothers
Robert Courtney North of Smokey Sealers Co-op
Martin Duchesne Atlantic Marine Products
Franz Kesick Native Council of Nova Scotia
Marty King Section canadienne de la Fédération mondiale de la faune
Patrick McGuinness Conseil canadien des pêches
James Morgan Rural Rights & Boat Owners Association Newfoundland & Labrador
Frank Hennessey Prince Edward Island Groundfishers Association
Robert MacInnis Gulf Fisheries Groundfish Association
Glenn Best Fogo Island Fishermen’s Cooperative Society
Jean-Richard Joncas Association des pêcheurs côtiers polyvalents
Eugene Lapointe IWMC World Conservation Trust
Leah Lewis Innovative Fishery Products
Shannon Lewis Northeast Coast Sealers Co-op
Wayne Lynch Gouvernement du Nunavut
Albert Newhook Association canadienne des chasseurs de phoques
Stanley Oliver Labrador Inuit Association
Keith Smith Association canadienne des chasseurs de phoques
Jim Winter Institut canadien de la Fourrure
George Walsh Sea Water Products
Roger Sark Abeqweit First Nation
Dr. Pierre-Yves Daoust Atlantic Veterinary College U.P.E.I. / Groupe de travail de vétérinaires indépendants sur la chasse au phoque du Groenland au Canada
Dr. Lawrence Dunn Mystic Aquarium (Mystic, CT) / Groupe de travail de vétérinaires indépendants sur la chasse au phoque du Groenland au Canada
Andrew Fequet Lower North Shore Community Seafood Co-op
Rob Cahill Institut canadien de la Fourrure
Roch Beaudin Conseil de Bande des Montagnais de Unamen Shipu
Glenn Clarke Conseiller du ministre Efford
Claude Pottle Atlantic Marine Products
Deon Dakens Barry Group Inc.
Carl Hedderson Travailleurs et travailleuses de la pêche, de l’alimentation et assimilés
Amalie Jessen Ministère de la Pêche et de la Chasse du Groenland
Senator Lorna Milne Sénat du Canada
Henri-Fred Poirier Regroupement des pêcheurs professionnels des Îles-de-la-Madeleine
Kevin Richard La Romaine First Nation
Don Steele Natural History Society of Newfoundland
Dwight Spence Chasseur de phoque de Terre-Neuve
Robert Thériault Regroupement des pêcheurs professionnels des Îles-de-la-Madeleine
Ray Wimbleton Chasseur de phoque de Terre-Neuve
Patrick Polchies Première nation de Kingsclear
Clary Reardon Ministère de l’Agriculture et des Pêches de la Nouvelle-Écosse
David Wells Seafood Processing Consultants
Raymond Newman Association canadienne des chasseurs de phoques
Wade Barney Wade Barney Inc.
Wilfred Bartlett Pêcheur/chasseur de phoque de Terre-Neuve
Bert Dean Nunavut Tungaavik Inc.
Frank Flynn Labrador Fishermen’s Union Shrimp Co. Ltd.
Ed Frenette Prince Edward Island Fishermen’s Association
Paul Glavine Ministère des Pêches et de l’Aquiculture de Terre-Neuve
Gabe Gregory Fisheries Resource Conservation Council
Pierre Bédard Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries, et de l’Alimentation du Québec
Donald Arseneau Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries, et de l’Alimentation du Québec
Barry LaBillois Conseil pour la conservation des ressources halieutiques
Paul Lamoureux Groupe de travail sur les phoques, Îles-de-la-Madeleine
John Levy Grey Seal Research and Development Society
Denny Morrow Nova Scotia Fish Packers Association
Paul Nadeau Association des pêcheurs de la Basse Côte-Nord
Knut Nygaard Carino Company Ltd.
Frank Pinhorn Association canadienne des chasseurs de phoques
Dean Russell Seacrest Limited
Claude Rumbolt Labrador Métis Nation
Fereidon Shahidi Memorial University of Newfoundland
Karl Sullivan Barry Group Inc.
Chris Milley Mi'kMaq Confederacy of Prince Edward Island
Rita Anderson Natural History Society of Newfoundland
Bill Barry Barry Group Inc.
Colin Waterman Association canadienne des chasseurs de phoques
Derrick Butler Association of Seafood Processors
Tina Fagan Canadian Omega-3 Manufacturers Association
Calvin Francis Federation of Newfoundland Indians
Kenneth MacLeod
André Rail
Tony Mansbridge
Pêcheur/chasseur de phoque de l’Île-du-Prince-Édouard
Pêches et Océans Canada

Ken Jones
Kevin Stringer
Grace Mellano
Brianne Rossi
Larry Yetman
Jerry Conway
Frank Ring
Roger Simon
Patrick Vincent
Mike Hammill
Garry Stenson
Sylvette LeBlanc
Patrice Simon
Judy Guest
Michel Plamondon
Andrea Asbil
Michel Thérien
Kim Penney
Don Bowen
Paul Cahill

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Dernière mise à jour : 2008-06-24

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