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Sénégal

Enseignement supérieur

I. Organisation de l’enseignement supérieur
II. Organisation des études et enseignement dispensé
III. Principaux atouts du système d’enseignement supérieur
VI. Coopérations existantes avec les établissements d’enseignement supérieur français
V. Coopérations existantes avec les établissements d’enseignement supérieur des autres pays
VII. Contacts utiles
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I. Organisation de l’enseignement supérieur

Depuis le début de l’année 2007, le Sénégal, qui comptait jusque là deux universités publiques : l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) et l’Université Gaston Berger de Saint Louis (UGB), a élargi sa carte universitaire avec les ouvertures de trois nouveaux établissements : l’Université de Ziguinchor en Casamance, l’Université de Thiés, et le Collège Universitaire Régional de Bambey. Plusieurs Écoles Nationales d’Enseignement Supérieur complètent par ailleurs l’offre de formation du service public dans divers domaines professionnels : L’École Nationale Supérieure d’Agriculture (ENSA, Thiès), L’École Nationale des Cadres Ruraux (ENCR, Bambey), l’École Nationale d’Économie Appliquée (ENEA, Dakar). L’effectif des étudiants inscrits dans l’ensemble de ces établissements publics avoisine les 60 000 en 2007.

Le Gouvernement sénégalais assure également la promotion d’un enseignement supérieur privé de qualité. On compte 48 écoles et instituts privés d’enseignement supérieur agréés par le Ministère de l’Éducation Nationale et environ 20 000 étudiants. 90 % des filières de formation sont du secteur tertiaire (informatique et gestion, secrétariat de direction, comptabilité-gestion, analyste programmeur, gestion des entreprises).

La proportion des filles dans l’enseignement supérieur se situe à 30% dans les effectifs du public et à 38% dans ceux du privé. La préférence des filles pour le privé semble s’expliquer par les conditions de travail et par les chances de terminer des études qui y sont relativement meilleures que dans le public. Notamment à l’UCAD, où les amphithéâtres sont surpeuplés avec des effectifs atteignant 9 000 étudiants en première année, comme c’est le cas à la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques.

Il faut noter de nombreuses périodes de grèves dans différents secteurs de formation avec des implications plus au moins fortes des enseignants et des étudiants, sans pour cela bloquer les facultés sénégalaises et les évaluations annuelles (LMD).

I.1. L’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD)

L’Université de Dakar (UCAD), ouverte en 1957, accueille, en 2007, 54 878 étudiants de 44 nationalités différentes. Elle s’appuie sur un corps de 1 115 enseignants et sur 1 200 personnels techniques et administratifs. Ses axes stratégiques de réforme sont la professionnalisation de l’offre de formation et la mise en œuvre du système LMD (Licence-Master-Doctorat). Dans cette perspective, des Masters et des Écoles Doctorales sont en cours d’élaboration.

L’UCAD compte six facultés, cinq écoles et Instituts ainsi que douze Instituts d’université.

Les facultés

- Faculté des Sciences Juridiques et Politiques(FSJP) ;
- Faculté des Lettres et Sciences Humaines(FLSH) ;
- Faculté des Sciences Économiques et de Gestion(FASEG) ;
- Faculté de Médecine, Pharmacie et Odonto Stomatologie(FMPOS) ;
- Faculté des Sciences et Techniques (FST) ;
- Faculté des Sciences et Techniques de l’Education et de la Formation (FASTEF).

Les Écoles et Instituts

- École des Bibliothécaires, Archivistes et Documentalistes (EBAD) ;
- École Supérieure Polytechnique (ESP de Dakar) ;
- Centre d’Étude des Sciences et Techniques de l’Information (CESTI) ;
- Institut National des Sciences de l’Éducation Physique et Sportive (INSEPS) ;
- Institut Fondamental d’Afrique Noir (IFAN).

- Institut de Technologie Nucléaire Appliquée (ITNA) ;
- Institut de Santé et Développement (ISED) ;
- Centre de recherche Psychopathologiques (CRP)
- Institut de Médecine Tropicale Appliquées (IMTA) ;
- Centre d’Études et de recherches sur les Énergies Renouvelables (CERER) ;
- Institut des Droits de l’Homme et de la Paix (IDHP) ;
- Centre de Linguistique Appliqués de Dakar (CLAD) ;
- Institut de Pédiatrie Sociale (IPS) ;
- Institut de Recherche sur l’Enseignement de la Mathématique, de la Physique et de la Technologie (IREMPT) ;
- Institut de Santé, Population et développement (ISPD) ;
- Institut Universitaire de Pêche et d’Aquaculture (IUPA) ;
- Institut des Sciences de la Terre (IST).

I.2. L’Université Gaston Berger de Saint-Louis (UGB)

L’université de Saint-Louis (UGB), ouverte en 1990, accueille, en 2007, 4 364 étudiants. Elle s’appuie sur un corps de 138 enseignants et sur 184 personnels techniques et administratifs. Son nouveau recteur, nommé en janvier 2007, a engagé une large concertation au sein de l’établissement pour définir une vision stratégique. La montée en puissance des effectifs jusqu’à 6 000 pour un maximun de 10 000 étudiants sur 5 ans et la mise en œuvre de la réforme LMD en sont les premiers éléments.

Beaucoup moins importante sur le plan structurel et effectifs que son homologue de Dakar, l’UGB propose des enseignements variés, s’étalant du 1er au 3ème cycle, ouverts sur les milieux professionnels et organisés au sein de quatre Unités de Formation et de Recherche (UFR) :

- UFR Sciences Appliquées et Technologies (SAT) ;
- UFR Sciences Économiques et de Gestion (SEG) ;
- UFR Sciences Juridiques et Politiques (SJP) ;
- UFR Lettres et Sciences Humaines (LSH).

I.3. Les nouvelles universités régionales

L’université de Thiès est née de la fédération de quatre structures existantes : l’École Nationale Supérieure d’Agriculture (ENSA), l’École Nationale des Cadres Ruraux (ENCR), l’Institut des Sciences de la Terre (IST) et l’École Supérieure Polytechnique (ESP de Thiès). L’ensemble des ces structures regroupe environ 600 étudiants. La mise en cohérence de ces structures dans une stratégie pédagogique et scientifique est réorganisée au sein de deux UFR et de deux Écoles :

- l’UFR des Sciences agronomiques et du Développement rural ;
- l’UFR des Sciences économiques et sociales ;
- l’École Polytechnique de Thiès ;
- l’École Supérieure des Sciences de la Terre et de l’Environnement.

Le Collège Universitaire Régional de Bambey est une création ex nihilo qui accueille 300 étudiants depuis le mois de janvier 2007. Ces étudiants sont inscrits en première année de licence selon le schéma LMD. Ces Licences sont réparties dans 4 filières :

- santé communautaire ;
- informatique ;
- mathématiques, physique, chimie ;
- sciences économiques et gestion.

L’université de Ziguinchor est également une création ex nihilo qui accueille 600 étudiants depuis le mois de janvier 2007. Ces étudiants sont inscrits en première année de licence selon le schéma LMD. Ces Licences sont réparties dans 5 filières :

- mathématiques, physique, chimie ;
- informatique ;
- mathématiques, physique, chimie ;
- sciences économiques et gestion ;
- Langue et tourisme.

I.4. L’enseignement supérieur privé

En 2007, les 48 établissements privés déclarés et agréés par le gouvernement sénégalais sont les suivants :

  • AFI : Institut de Formation et d’Assistance
    2660, av Bourguiba - 824 71 10
  • AI 2000 : Afrique Informatique 2000
  • CEMIS Daniel Suter : Centre d’Études Supérieures en Management et en Informatique
    Av Birago Diop Point E - 824 74 76
  • Collège Saint Michel
    17, rue du Docteur Thèze - 823 08 40
  • EIA : École Internationale des Affaires
    Sacré Cœur, n°8252 - 824 18 90
  • ESFIAM : École Supérieure de Finance et de Management de Dakar
    7195 Sicap Mermoz / 825 16 65 / 534 82 00
  • ESIG : École Supérieure Internationale de Gestion des affaires et du développement
    10 rue Mass Diokhané X Amadou Assane Ndoye - 822 61 54
  • ESTI : École des Sciences et Techniques de l’Informatique
    Rue 11 X Avenue Blaise Diagne - 823 83 92
  • ESTL : École Supérieure des Transports et de Logistique
    Sicap Sacré Cœur 1, 8252
  • ESTM : École Supérieure de Technologie et de Management
    Avenue Bourguiba prolongée/ Front de Terre 825 28 89 / 636 26 34
  • ETSHOS : École Supérieure d’Interprétation de Techniques Administratives, de Management et de Gestion Hôtelière
    Km 2,5 Avenue Cheikh Anta Diop (face CHU Fann) - 824 78 08
  • Groupe Fanaicha
    Sotrac/Mermoz n°37/C
  • HECI : Hautes Études Canadiennes et Internationales
    Route des Almadies, Ngor, villa n°12 - 820 24 80 - 636 75 60
  • HEG : École des Hautes Études de Gestion
    Boulevard de la Gueule Tapée - 822 51 18
  • IACOM : Institut Africain de Commerce et de Marketing
    Sicap Amitié 2, n°4187 - 824 27 76
  • IAE Abyacine
    77, rue Peytavin
  • IAM : Institut Africain de Management
    7606, Mermoz - 825 16 16
  • Institut Biblique Parole Vivante : Institut Supérieur de Théologie
    Villa 558, Sicap Baobab / 824 48 33 / 632 29 69
  • IFP : Institut de Formation Professionnelle
    Allées Papa Guèye Fall - 821 39 95 / 821 74 20
  • IIST : Institut International des Sciences et de la Technologie
    VDN/Rue des écoles, n°14 Sicap Karack
  • IMC : Institution Immaculée Conception
    12 boulevard Djily Mbaye - 889 03 70
  • Institut Polytechnique de Dakar Thomas Sankara
    Point E, rue 2 - 825 71 18
  • IPG : Institut Privé de Gestion
    Sacré Cœur 2 - 824 38 39
  • ISPIM : Institut Supérieur Privé d’Informatique et de Management - Groupe scolaire Carter
    Av Cheikh A.Bamba X Rue A - Castors - 825 39 57
  • ISCAE : Institut Supérieur de Commerce et d’Administration des Entreprises
    Cours Grand Jean X Canal 4 - Zone B
  • ISEC - PIGIER : Institut Supérieur d’Etudes Commerciales PIGIER
    54, rue El Hadji Amadou Assane Ndoye
  • ISFG : Institut Supérieur de Formation en Gestion
    126, avenue Cheikh Anta Diop - 825 42 94
  • ISFP : Institut Sénégalais de Formation Professionnelle
    29, bd du sud point E
  • ISJA : Institution Sainte Jeanne d’Arc
    Avenue des Jambar X Bd Roosevelt - 821 67 69 / 821 95 49
  • ISEG : Institut Supérieur d’Entrepreneur Ship et de Gestion
    Sacré Cœur 1, n° 8469 - 864 26 60 / 864 42 42
  • ISF : Institut Supérieur de Finances
    Bd Dial Diop / 825 02 54 / 825 03 79
  • ISI : Institut Supérieur d’Informatique
    Km 1 av Cheikh Anta Diop - 822 19 81 / 822 31 90
  • ISM : Institut Supérieur de Management
    Point E, rue 1 X Bd de l’Est - 825 93 74
  • ISMRR : Institut Supérieur des Métiers et Réseaux
    8382, Sacré Cœur 1
  • ISSIC : Institut Supérieur des Sciences de l’Information et de la Communication
    Point E, rue 2 - 825 21 21
  • ISTI : Institut Supérieur de Technologie Industrielle
    Sicap Sacré Cœur 2 - 825 41 66
  • IUP : Institut Universitaire Professionnel
    Villa Sacré cœur 3 - 824 36 81 - 824 99 63
  • Jant - Bi (danse)
    821 01 09
  • MGP
    HLM 2 n° 673 - 825 86 56
  • SUP de CO : Ecole Supérieure de Commerce de Dakar
    7 avenue Faidherbe - 821 50 74
  • UDB : Université Dakar Bourguiba
    12, avenue Bourguiba - 825 36 11
  • Université El Hadji Ibrahima Niasse École de médecine Saint Christophe - IIA
    Fann Hock - Rue 70/55
  • UNIS : Université du Sahel
    33, Sotrac - Mermoz - 860 99 75 - 826 23 06

Établissements dans les régions

  • Académie endogène et intégrée Amadou Hampâté Bâ
    Région du Nord du Sénégal - 825 88 43
  • ESAG : École Supérieure d’Administration et de Gestion
    Rue Abdoulaye Seck Marie Parsine SAINT LOUIS
  • ESIM : École Supérieure d’Informatique et de Management
    Quartier carrière SAINT LOUIS - 951 51 73
  • ESSEG : École Supérieure des Sciences d’Entreprenariat et de Gestion
    9, rue Porquet/Blaise Dumont ST LOUIS
  • ISFET : Institut Supérieur de Formation Euro International
    Rue Ibrahima Sarr/A.M Javouhey ST LOUIS

II. Organisation des études et enseignement dispensé

Seule l’organisation du domaine public de l’enseignement supérieur sénégalais sera présentée ici.

2.1. Organisation des enseignements

L’année universitaire est divisée en deux semestres, du 1er octobre au 28 février et du 01 mars au 31 juillet. Les cours sont dispensés dans chaque année d’enseignement selon un système d’options obligatoires ou au choix de l’étudiant.

L’admission à l’Université dépend pour l’essentiel des résultats au Baccalauréat organisé à l’issue du cycle d’enseignement secondaire par le Ministère de l’Éducation nationale, du dossier scolaire de l’étudiant ou des résultats au concours spécialement organisé par certains établissements (Médecine, ESP par exemple). Des commissions d’admission académiques classent les nouveaux bacheliers selon leur mérite dans l’ordre préférentiel des vœux émis par les futurs étudiants.

2.2. Cycles et années d’études, diplômes délivrés

1er cycle : les Universités délivrent un diplôme universitaire après deux années d’études supérieures (DUEL/DUES/DUEJ). La massification des effectifs d’étudiants en premier cycle est un facteur de dégradation de la qualité de l’enseignement et la cause principale des très faibles taux de réussite aux examens dans les facultés.

2ème cycle : après l’obtention d’un diplôme de premier cycle, les facultés préparent, dans les disciplines d’enseignement ou de recherche à la licence en un an et à la maîtrise en deux ans. Les études de médecine comportent six années d’étude (DCEM) plus une année de stage et cinq années d’études (thèse) pour pharmacie et chirurgie dentaire.

Les Écoles nationales universitaires préparent en quatre ans aux diplômes d’ingénieurs.

3ème cycle : le 3ème cycle ne concerne que les facultés et s’adresse aux étudiants titulaires d’un diplôme de 2ème cycle. Le DEA ou le DESS sont préparés en deux ans après l’obtention d’un diplôme de second cycle. Le Doctorat est préparé en trois ans après l’obtention d’un DEA.

Certificats et spécialités en Médecine : le Certificat d’Études Spéciales (CES) est obtenu en 3 ou 4 ans après la septième année d’études soit à Dakar soit dans des Universités françaises. Des CES sont préparés à la Faculté en liaison avec les Facultés de Médecine françaises, seules habilitées à délivrer les diplômes. L’enseignement et les stages hospitaliers se font sur place à Dakar, les sujets d’examens sont choisis en liaison avec le responsable de l’enseignement en France. Seul l’examen terminal, dit examen national, qui se situe en général, 3 ans après la 7ème année de Médecine, se passe en France. Les spécialités et les Unités d’Enseignement et de Recherche de rattachement en France sont les suivantes :

- Anatomie pathologique à Bordeaux
- Neurologie à Marseille
- Dermatologie -Vénérologie à Marseille
- Gynécologie-Obstétrique à Bordeaux.

Des CES sont aussi obtenus par équivalence pour les anciens internes des hôpitaux du CHU de Dakar : les étudiants peuvent se présenter au concours d’internat du CHU de Dakar à partir de la 5ème année de Médecine. L’internat des hôpitaux de Dakar est reconnu équivalent aux internats des hôpitaux de France. Les internes effectuent 4 années dans différents services hospitaliers du CHU. Si dans la durée de leur internat, ils ont effectué 3 années dans le même service, ils peuvent obtenir en France l’équivalence du CES, après avis du jury national. Les anciens internes Chefs de clinique-assistants à la Faculté obtiennent cette équivalence de plein droit.

2.3. Mise en œuvre de la réforme LMD

Le basculement dans la nouvelle architecture des diplômes LMD n’est pas réalisé de manière concordante et intégrale au Sénégal. Ainsi, les nouveaux établissements ex nihilo de Ziguinchor et de Bambey ont adopté ce schéma d’emblée. L’UGB de Saint-Louis est, en revanche, au stade de la réflexion pour adopter cette réforme. L’UCAD, pour sa part, opère une transition progressive avec la fondation de nouveaux diplômes de Masters et la création d’Écoles Doctorales. Mais, la refondation du premier cycle en Licence n’est pas encore à l’ordre du jour dans cet établissement. Il semble donc que l’ancien et le nouveau systèmes d’études coexistent encore quelques années à l’UCAD.

Les Masters créés à l’UCAD en 2007 sont répartis dans cinq domaines de formation qui sont présentés dans le tableau ci-dessous :

Domaine
Économie Gestion
Domaine
Sciences Technologies Santé
Domaine
Lettres Langues Arts
Domaine
Sciences Humaines et sociales
Domaine
Droit Sciences Politiques
Master en méthodes quantitatives de gestion Master en informatique Master sur les humanités et la modernité Master en management du tourisme et des affaires Master en droit
Master en sciences économiques et de gestion Master en transmission des données et sécurité de l’information Master sur les métiers de la traduction spécialisée bilingue Master en migration Master en sciences politique
Master professionnel d’économie du développementMaster en environnement Master en traduction Master en gestion des territoires et des collectivités
Master professionnel en sciences de gestion Master en agro foresterieMaster en arts, communication et société Master en aménagement territorial et développement local
Master en management des affaires et des négociations internationalesMaster en biotechnologie Mater en eau espace et société
Master en gestion des institutions financièresMaster en sciences et génie des matériaux Master en sciences ingénierie et gouvernance
Master en management des entreprisesMaster en sciences halieutiques et aquacoles Master sur les risques climatiques
Master en management des projets touristiquesMaster en sciences de l’ingénieur Master en pilotage des systèmes éducatifs
Master en fiscalité et gestion des entreprisesMaster en phytopharmacie tropicale Master en didactique des sciences
Master en management des opérations du commerce internationalMaster en biologie cellulaire et moléculaire Master en gestion des systèmes éducatifs
Master en rétro virologie biologique Master en sciences de l’information documentaire
Master en bio toxicologie Master en information et communication
Master en Arbovirose Master en population développement et santé
Master en biologie appliquée Master en management des activités physiques du sport et loisir
Master en santé communautaire Master en éducation motricité
Master en santé de l’enfant

Les Écoles Doctorales créées à l’UCAD en 2007 sont les suivantes :

- Eau qualité et usages de l’eau ;
- Sciences de la Vie et de la Santé ;
- Mathématique et informatique.

III. Principaux atouts du système d’enseignement supérieur

L’UCAD subit une massification intense des effectifs en premier cycle (20 000 bacheliers supplémentaires accueillis en deux ans) qui perturbe son fonctionnement (surpopulation dans les amphithéâtres et dans les résidences universitaires, grèves et manifestations répétées) et dessert la qualité générale des formations de la plupart des facultés. Cette situation pourrait s’améliorer avec l’extension récente de l’offre de formation dans les régions de Thiès, de Bambey et de Ziguinchor. Malgré tout, les filières sélectives comme celles proposées à la Faculté de Médecine, Pharmacie et Odonto Stomatologieet à l’École Supérieure Polytechnique demeurent les principaux atouts de l’UCAD.

L’UGB de Saint-Louis en privilégiant, dès l’origine, la professionnalisation de son offre de formation et les relations avec le secteur économique, représente indéniablement un des atouts du système d’enseignement supérieur au Sénégal. Favorisant l’interdisciplinarité cinq diplômes sont ainsi reconnus pour leur qualité et pour l’insertion professionnelle des diplômés :

Diplôme d’Ingénieur en Électronique et Télécommunication (SAT)

- Maîtrise Mathématiques Appliquées, d’Informatique et de Finances ;
- Maîtrise Mathématiques Appliquées et Sciences Sociales ;
- Maîtrise Méthodes Informatiques Appliquées à la Gestion ;
- Diplôme Supérieur de Concepteur/Développeur de Systèmes d’Information ;
- DESS d’Ingénierie, Informatique et Technologie de l’Information et de la Communication.

Diplôme d’Ingénieur en Électronique et Télécommunication

VI. Coopérations existantes avec les établissements d’enseignement supérieur français

Le document cadre de partenariat (DCP), signé en mai 2006, prévoit l’accompagnement par la coopération française des réformes engagées par les autorités sénégalaises pour faire face à la massification de l’enseignement supérieur, notamment la réforme des cursus incluant la mise en place de formations correspondant aux besoins du marché, et le développement d’outils de pilotage permettant de définir la stratégie sectorielle du Sénégal en matière d’enseignement supérieur.

Le SCAC poursuit ainsi une politique de partenariat et de soutien diversifié en direction de l’enseignement supérieur, que l’on peut résumer de la façon suivante :

- la mise en œuvre de projets du Fonds de Solidarité Prioritaire (FSP) :

  • le Projet d’Appui à la Réforme de l’Université (PARU), parvenu à terme en juillet 2001, qui a soutenu la réforme administrative et l’informatisation de l’Université de Dakar (UCAD) ;
  • le Projet d’Appui à l’Enseignement de la Gestion des Entreprises (PAEGE), parviendra à terme en juin 2007, il a soutenu la formation de formateurs et la professionnalisation des enseignements de gestion pour un montant de 980 k€ ;
  • le Projet d’appui à la Professionnalisation dans l’Enseignement Supérieur (PROSENSUP), parviendra à terme en juin 2007, il a soutenu la création de quatre filières professionnalisées à l’UCAD et à l’UGB de Saint-Louis pour un montant de 1 220 k€ ;

- La mise en place d’un nouveau projet FSP en 2007 sur le secteur, « appui aux universités, par extension de la carte universitaire, constitution d’écoles doctorales et ouverture à l’entreprenariat » permettra de répondre aux nouvelles orientations du système éducatif sénégalais et renforcera la professionnalisation des filières (montant 1,8 M €). Ce projet est décrit en détail au paragraphe 6 de la fiche.

- le financement d’accords inter-universitaires (une dizaine d’AIU pour un montant de 120 k€/an) ;

- un programme de bourses de formation à la recherche (une quarantaine de doctorants en bénéficient, avec un total de 270 k€ en 2006) ;

- l’encouragement des recherches bilatérales avec la France par le biais du programme CORUS (6 programmes en cours s’élevant à 240 k€ en 2006) ;

- le financement d’une quinzaine de missions d’universitaires français (enseignement, recherche, encadrement).

V. Coopérations existantes avec les établissements d’enseignement supérieur des autres pays

Dans le cadre du Programme Décennal de l’Éducation et de la Formation (PDEF) le sous-secteur de l’enseignement supérieur a bénéficié, sur la période 1996-2003, du Projet d’Amélioration de l’Enseignement Supérieur (PAES). Appuyé par la Banque Mondiale à hauteur de 30,9 millions $US (crédit IDA n° 2872-SE), ce projet a permis la construction, l’équipement et la mise en service d’une nouvelle bibliothèque centrale à l’UCAD, entièrement automatisée. Depuis cette période, l’essentiel des appuis viennent de la coopération française (voir ci-dessus) et de la coopération canadienne.

La coopération canadienne appuie essentiellement les activités de l’Institut Fondamental de l’Afrique Noire (IFAN) et le Centre de Recherche d’Economie Appliquée (CREA) de l’UCAD, avec des subventions de l’ordre 1,6 millions $ CAD sur les trois dernières années.

Dans l’avenir, le sous-secteur de l’enseignement supérieur devrait aussi pouvoir profiter d’un appui lors de la mise en œuvre (2007) par la Banque Africaine de Développement (BAD), d’un programme de soutien aux universités des pays de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA). Un budget de 16 milliards de Francs CFA (24,4 M€) est prévu pour appuyer les réformes (LMD) et la recherche universitaires dans les différents pays de l’UEMOA. Le Sénégal serait éligible à hauteur de 7 milliards de Francs CFA (10,6 M€). Les modalités du budget ne sont pas encore complètement définies, mais une agence d’exécution devrait être mise en place au sein de l’UEMOA dans le courant du deuxième semestre 2007. 6 - Orientation à donner à de nouvelles actions de coopération.

Conformément à la rénovation de la politique française de coopération universitaire en Afrique, un nouveau projet sollicitant le Fonds de Solidarité Prioritaire, à hauteur de 1,8 millions €, vient d’être élaboré avec les autorités sénégalaises pour être mis en œuvre en septembre 2007. Il vise la production de talents adaptés aux réalités économiques locales tout en renforçant les systèmes locaux afin de permettre la formation sur place et de limiter en conséquence l’exode des cerveaux. Ainsi, dans le cadre de la nouvelle carte universitaire du Sénégal, le projet propose d’étendre l’offre de formation supérieure professionnalisée dans les universités régionales ouvertes en 2007 : à Ziguinchor, à Thiès et à Bambey. Le projet entend, en outre, renforcer la formation des formateurs sur place en constituant des Ecoles Doctorales thématiques. Le projet vise, enfin, à introduire l’apprentissage à la création d’entreprise dans l’Université.

Dans sa première composante, le projet s’attache à la mise en œuvre et au suivi de cinq nouvelles filières de Licences professionnelles. S’appuyant sur la maîtrise d’œuvre de l’Université de Dakar et sur la collaboration d’universités et d’écoles d’ingénieurs françaises, ces filières répondent à des besoins avérés dans des environnements régionaux favorables. Ainsi, deux filières, Agro-ressources et Tourisme, sont mises en place à Ziguinchor en Casamance. Deux autres filières, Énergies Renouvelables et Géotechnique-Génie minier, sont implantées à Thiès. Enfin, une filière Informatique et Multimédia est mise en place conjointement dans toutes les nouvelles structures. Avec des filières courtes à Bac plus trois, on limite le temps de formation et d’études des étudiants à l’Université, et avec la professionnalisation on rapproche l’enseignement supérieur des besoins socio-économiques du pays et de ses territoires.

La deuxième composante du projet fournit les éléments nécessaires au renforcement de la formation des universitaires et au développement de la recherche dans deux Écoles Doctorales (ED) thématiques : « ED Eau, Qualité et Usages de l’Eau », et « ED Sciences de la Vie et de la Santé ». Elles couvrent des domaines scientifiques assez larges mais qui s’associent dans des champs d’activités pluridisciplinaires pour répondre à des questionnements scientifiques précis. Ces domaines sont également ceux des trois organismes de recherche français au Sénégal, l’IRD, le CIRAD et l’institut Pasteur, qui sont associés au projet. En cohérence avec ces organismes, l’objectif est d’optimiser la montée en puissance des universités du Sénégal en contribuant à la formation des formateurs par la recherche pour assurer la présence d’une relève qualifiée (programme de bourses) dans un environnement scientifique amélioré (compléments d’équipement, documentation).

La troisième composante du projet soutient la mise en œuvre et le suivi d’une nouvelle formation par projets qui stimule des vocations entrepreneuriales et permette la naissance d’entreprises. À l’issue d’un concours à idées de projets de création d’entreprise, les promoteurs des meilleures idées suivent un apprentissage qui leur permet de développer leur projet et d’en élaborer le plan d’affaires. Les porteurs des meilleurs projets bénéficient ensuite d’une solution d’hébergement, d’une bourse, et de conseils, pendant une période d’incubation jusqu’à la création de l’entreprise. Avec ces activités, on rapproche l’Université et le secteur professionnel qui est en interaction avec les étudiants et les enseignants par l’encadrement et l’évaluation des projets.

Outre leur finalité intrinsèque, les composantes du projet sont liées. La formation des universitaires par le développement de la recherche produit une valeur ajoutée au niveau des principaux champs disciplinaires des formations professionnalisées qui sont mises en place. Les étudiants des filières professionnalisées et des écoles doctorales qui sont créées bénéficient d’un soutien prioritaire par les structures d’apprentissage et d’aide à la création d’entreprises mis en œuvre par le projet.

En définitive, avec l’insertion des diplômés dans les bassins d’emplois régionaux, la formation des formateurs sur place, et la création d’entreprises par les étudiants, les objectifs du projet s’inscrivent aussi dans la politique de co-développement qui répond aux problématiques de notre coopération soulevées par la question des migrations.

VII. Contacts utiles

Ministère de l’Éducation
Direction de l’Enseignement Supérieur
Directeur de l’Enseignement Supérieur : Prof. Momar DIENG
Tél. 221 633 73 37
Courriel : mormdieng@yahoo.fr
Université de Dakar (UCAD)Recteur : Prof. Abdou Salam SALL
Tél. 221 825 75 84

Directrice de la Coopération Internationale : Prof. Aminata SALL-DIALL0
Tél. 221 865 00 41
Courriel : asdiallo50@hotmail.com

Université de Saint-Louis (UGB)Recteur : Prof Mary Teuw NIANE
Tél. 221 961 23 74
Courriel : rectorat@ugb.sn
Université de ThièsRecteur : Prof. Papa Ibra SAMB
Tél. 221 637 94 72
Courriel : pisamb@refer.sn
Université de ZiguinchorRecteur : Prof. Amadou Tidiane BA
Tél. 221 634 74 85
Courriel : ise@orange.sn
Collège Universitaire de BambeyRecteur : Prof. Abdoullah CISSE
Tél. 221 639 15 81
Courriel : acissea@gmail.com
Service de Coopération et d’Action Culturelle
BP 2014- DAKAR
Tél. 221 839 51 75
Chef du service : Didier LE-BRET
Courriel : Didier.LE-BRET@diplomatie.gouv.fr

Conseiller Culturel Adjoint : Dominique MARSTEAU
Courriel : dominique.marsteau@diplomatie.gouv.fr

Attaché de coopération éducation
Courriel :

Chef de projets FSP Enseignement Supérieur : Jean-Christophe MAURIN
Tél. 221 512 28 97
Courriel : jcm@sentoo.sn


Quelques sites internet Enseignement Supérieur au Sénégal

BU/UCAD
Réseau des bibliothèques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD)
www.bu.ucad.sn/ CAERENAD
Centre d’Application, d’Études et de Ressources en Apprentissage à Distance
Participation de l’École Normale Supérieure de Dakar
www.caerenad.teluq.uquebec.ca/

CESTI
Centre d’Études des Sciences et Techniques de l’Information (UCAD)
www.refer.sn/cesti/

CREFAST
Cellule de Relations Entreprises et Faculté des Sciences et Techniques (UCAD) en lien avec le projet PROSENSUP
www.crefast.ucad.sn/

EBAD
École de Bibliothécaires, Archivistes et Documentalistes (UCAD)
www.ebad.ucad.sn/

ENAM
École Nationale d’Administration et de Magistrature
www.senemploi.sn/

ENEA
École Nationale d’Économie Appliquée
www.geocities.com/eneadkr

ENEA/Département Statistiques et Démographie
www.refer.sn/dsdenea/

ENS
École Normale Supérieure
www.ucad.sn/ens/

ENSA
École Nationale Supérieure d’Agriculture
www.refer.sn/ensa/accueil.htm

ENTSS
École Nationale des Travailleurs Sociaux Spécialisés
www.refer.sn/entss/

ESP
École Supérieure Polytechnique (UCAD)
www.esp.sn

FMPO
Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odonto-Stomatologie (UCAD)
www.ucad.sn/medecine/

ILEA
Institut de Langes Étrangères Appliquées (UCAD)
www.refer.sn/ilea/

INSEPS
Institut National de l’Éducation Populaire et du Sport (UCAD)
www.ucad.sn/inseps.htm

Institut d’Odonto-Stomatologie (UCAD)
www.refer.sn/ios/

ISED (UCAD)
Institut de Santé et Développement
www.ised.sn/

ISG
Institut Supérieur de Gestion (UCAD)
www.ucad.sn/isg/

IUPA
Institut Universitaire de Pêche et d’Aquaculture (UCAD)
www.iupa.sn/

UCAD
Université Cheikh Anta Diop (Dakar)
www.ucad.sn

UFR MAI
UFR de Mathématiques Appliquées et d’Informatique (UGB)
www.chez.com/mai2000/

UFR SEG
UFR de Sciences Économiques et de Gestion (UGB)
www.ufr-seg.org/

UGB
Université Gaston Berger (Saint-Louis)
www.ugb.sn

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Doc:

Fiche Sénégal 2007, 144 ko, 18x21 Fiche Sénégal 2007 (PDF, 144 ko)

Mis à jour : 31.07.07