COTE D'IVOIRE

      Repères événementiels


             

    

 

1960 ( 7 août)

Proclamation de l’indépendance de la Côte d’Ivoire.

1960 (27 novembre)

Election de Félix Houphouët-Boigny à la présidence de la République. Première Assemblée nationale (70 députés).

1962

Un complot fomenté par un groupe du PCDI (Parti démocratique de la Côte d’Ivoire), le parti du pouvoir, est déjoué.

1962 (avril)

Accords de défense et de coopération entre la France et la Côte d’Ivoire.

1963 (avril)

Complot impliquant d’anciens ministres. Nombreuses condamnations.

1965 (novembre)

Réélection de Félix Houphouët-Boigny à la présidence de la République.

1970 (octobre)

Répression d’un soulèvement tribal dans la région de Gagnoa.

1970 (novembre)

Nouvelle réélection de Félix Houphouët-Boigny à la présidence de la République et élection de 100 députés présentés par le parti unique, le PCDI.

1973 (juin)

Tentative de coup d’Etat.

1975 (16 novembre)

Troisième élection de Félix Houphouët-Boigny. Elections législatives (120 députés).

1979 (février)

Réconciliation avec la Guinée (Visite de Sékou Touré).

1980 (12 octobre)

Quatrième élection de Félix Houphouët-Boigny.

1980 (novembre)

Elections législatives (147 députés).

1982 (février)

Manifestations étudiantes. Fermeture de l’Université et des grandes écoles.

1983 (mars)

Yamoussoukro devient la capitale politique.

1985 (27 octobre)

Cinquième élection de Félix Houphouët-Boigny.

1985 (10 novembre)

Elections législatives (175 députés).

1985 (18 décembre)

La Côte-d’Ivoire renoue ses relations diplomatiques avec Israël.

1986 (11 février)

Etablissement de relations diplomatiques avec Cuba.

1986 (20 février)

Rétablissement des relations diplomatiques avec l’URSS.

1986 (11 août)

Mini-sommet à Abidjan des chefs d’Etat de quatre pays (Côte d’Ivoire, Gabon, Togo, Zaïre) sur les problèmes de défense et de sécurité intérieure.

1988 (septembre)

Laurent Gbagbo, dirigeant du Front populaire ivoirien (FPI), en exil depuis 1982, rentre dans son pays.

1989 (2 juin)

Constitution d’une Ligue ivoirienne des Droits de l’homme (LIDHO).

1990 (février)

Manifestations étudiantes.

1990 (5 mai)

Légalisation des partis politiques.

1990 (28 octobre)

Election présidentielle opposant pour la première fois deux candidats. Félix Houphouët-Boigny est réélu avec 82 % des voix devant Laurent Gbagbo.

1990 (25 novembre)

Premières élections législatives sous le signe du multipartisme (175 députés, dont 9 pour le FPI, le parti d’opposition).

1991 (mai)

Manifestations étudiantes violemment réprimées.

1991 (16 octobre)

Adhésion au pacte de l’ONU sur les droits civils et politiques, et à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples de l’OUA (Organisation de l’unité africaine).

1992 (février)

Manifestations étudiantes.

1992 (18 février)

Arrestation du chef de l’opposition, Laurent Gbagbo à la suite d’une manifestation antigouvernementale. Il est condamné le 6 mars à deux ans de prison.

1992 (7 avril)

Etablissement de relations diplomatiques avec l’Afrique du Sud.

1993 (7 décembre)

Mort du Président Félix Houphouët-Boigny. Henri Konan Bédié, président de l’Assemblée nationale, est le successeur constitutionnel de Félix Houphouët-Boigny.

1994 (30 avril)

Henri Konan Bédié est élu à la présidence du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI).

1994 (23 novembre)

Adoption d’un nouveau code électoral restreignant le droit d’élection aux citoyens nés de parents ivoiriens. Importants rassemblements de protestation.

1995 (sept./oct.)

Importantes manifestations menées par l’opposition à Abidjan, puis dans tout le pays (dégénère en affrontements inter-ethniques dans la région Centre-Ouest).

1995 (22 octobre)

Election de Henri Konan Bédié à la présidence de la République, avec 96,44 % des suffrages contre Francis Wodié du PIT, le Parti ivoirien des travailleurs.

1995 (26 novembre)

Elections législatives : le PDCI conserve la majorité.

1995 (29 décembre)

Elections législatives partielles afin de pourvoir les sièges vacants de l’Assemblée nationale. L’opposition parlementaire est représentée par 26 députés répartis de manière égale entre le RDR et le FPI.

1996 (26 janvier)

Formation du nouveau gouvernement par le Premier ministre Daniel Kablan Duncan, reconduit à son poste, composé des 25 membres de son ancien cabinet et de 6 technocrates.

1996 (13 février)

Elections municipales : Le PDCI remporte 164 communes, contre 32 pour l’opposition.

1996 (30 avril)

Cinquantenaire du PDCI-RDA, au pouvoir depuis l’indépendance (le plus ancien parti au pouvoir du continent africain).

1996 (10 août)

Remaniement ministériel : 3 ministres sont éconduits.

1996 (30 décembre)

Elections législatives partielles : le FPI remporte 5 des 8 sièges vacants. Son président, Laurent Gbagbo, est réélu dans sa circonscription. Le parti au pouvoir reste fortement majoritaire.

1997 (mai)

Troubles sur les domaines universitaires suite aux manifestations menées par la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI), théoriquement dissoute en 1991. Les cités universitaires sont fermées.

1997 (8 août) Remaniement de la Constitution et du code électoral.
1998 (9 février) Signature du nouveau programme d'ajustement structurel pour 1999-2000.
1998 (30 juin) Adoption par les députés d'un projet de révision constitutionnelle qui accroît les pouvoirs du Président.
1998 (15 décembre) Adoption d'un document-cadre de partenariat et de développement entre la France et la Côte d'Ivoire.
1999 (24 décembre) A la suite d'une mutinerie, coup d'Etat. Le président Henri Conan Bédié est destitué. Le général Robert Gueï, ancien chef d'état-major, est présenté comme le nouveau président de la République. Dissolution de toutes les institutions de la République. Création du Comité national de salut public (CNSP).
1999 (29 décembre) Retour en Côte d'Ivoire de l'opposant Alassane Ouattara, chef du RDR.
2000 (12 janvier) Le FPI (Front Populaire Ivoirien) fait son entrée au gouvernement.
2000 (23 juillet) Référendum sur le projet de Constitution de la deuxième République de Côte d'Ivoire soumis par la junte militaire au pouvoir. Il s'agit d'un régimede type présidentiel avec un parlement bicaméral. Ce projet est adopté avec 86,53 % de "oui".
2000 (29 juillet) Alexandre Ouattara se déclare candidat à l'élection présidentielle en dépit des doutes émis sur ses origines ivoiriennes.
2000 ( 6 octobre) La junte militaire déclare invalide la candidature de M. Ouattara.
2000 (22 octobre) Premier tour de l'élection présidentielle. A l'issue de ce premier tour, le général Gueï se déclare vainqueur et l'opposant Laurent Gbagbo, en tête dans les résultats partiels, se déclare chef de l'Etat de la Côte d'Ivoire. De graves émeutes éclatent. De très nombreux manifestants (25 octobre) réclament le départ des putschites. M. Ouattara, exclu de cette élection, revendique de nouvelles élections.
2000 (26 octobre) Le général Gueï s'enfuit. Laurent Gbagbo est président de la IIe République de Côte d'Ivoire. De violents affrontements ethniques ont lieu dans tout le pays.
2000 (13 novembre) Le général Gueï reconnaît la légititmité de Laurent Gbagbo.
2000 (4 décembre) Suite à l'exclusion des législatives de M. Ouattara, nombreuses et violentes manifestations à Abidjan.
2000 (10 décembre) Elections législatives. Le Front populaire ivoirien (FPI) du président Laurent Gbagbo obtient 91 sièges contre 70 au Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) et 16 indépendants.
2001 (7 janvier) Tentative de coup d'Etat.
2001 (14 janvier) Elections législatives partielles dans le nord du pays marquées par une très faible participation.

Suite en cours

Sources utilisées

Afrique contemporaine, revue trimestrielle (La documentation Française)
AFP Afrique : bulletin quotidien d'Afrique - Agence France Presse
Dossiers de presse du centre de documentation du CEAN

 


 

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