background image

Utilisation des chevaux lourds

%

Export Ă  vocation bouchĂšre

88

Reproduction du cheptel

10

Autre (attelage, travail)

2

>>

QUELQUES REPÈRES

<<

>>

LE CHEPTEL

<<

Selon le Rapport d’ActivitĂ© des Haras nationaux, 2005 :

‱ 

Nombre total d’équidĂ©s en France en 2005 : 1 million estimĂ©

‱ 

Nombre de pouliniĂšres dĂ©clarĂ©es en 2005 : 92 000 

‱ 

Nombre de naissances dĂ©clarĂ©es en 2004 : 51 374 

>>

LES STRUCTURES DE PRODUCTION

<<

>

Marché italien

Le marchĂ© italien de la viande chevaline s’élĂšve Ă  prĂšs de 90 millions d’euros annuel. Avec une part
de marchĂ© de 12% en 2003, la France n’est que le quatriĂšme fournisseur de chevaux en vif sur ce
marchĂ©, aprĂšs la Pologne (39%), l’Espagne (16%) et la BiĂ©lorussie (14%).

>

La composante cheval d’ñge

>

Généralités

‱ 

Les caractĂ©ristiques organoleptiques de cette viande : couleur foncĂ©e Ă  trĂšs foncĂ©e, viande tendre,

goût prononcé.

‱ 

De fait, tout propriĂ©taire de chevaux, dĂ©cide si son animal peut ĂȘtre destinĂ© Ă  l’alimentation humaine.

De nombreux Ă©leveurs, de toutes catĂ©gories, choisissent de ne pas les orienter vers l’abattoir. En 2003,
37 147 chevaux ont Ă©tĂ© Ă©quarris, 18 667 chevaux français et 9 741 chevaux Ă©trangers ont Ă©tĂ© abattus
sur le territoire français (FNC/Interbev Équins d’aprùs DPEI, Agreste, Douanes).

‱ 

La production française pour ce type de produit n’a assurĂ© en 2005 que 19% de la demande, couverte

principalement par l’importation de viande chevaline depuis les États-Unis (39% de la viande
consommĂ©e en France) et l’Argentine (10%), ainsi que par l’importation de chevaux vivants,
principalement de Pologne.

‱ 

Une grande partie de la viande importĂ©e en France est Ă  destination d’autre pays, et ne fait que

transiter sur le territoire français (jusqu’à 35% des viandes importĂ©es en 2005). Ce phĂ©nomĂšne prend
de plus en plus d’ampleur.

>

Commerce extérieur

>>

LES DEUX COMPOSANTES 

DE LA FILIÈRE VIANDE CHEVALINE

<<

>

La composante jeune cheval

‱ 

Les caractĂ©ristiques organoleptiques de cette viande : couleur claire Ă  rouge, viande tendre, goĂ»t peu

prononcé.

‱ 

88% des 13 800 naissances de chevaux de trait immatriculĂ©s en 2004 partent en vif Ă  l’export avant

18 mois, les autres assurant la reproduction. Les abattages en France pour ce type de produit sont
anecdotiques.

‱ 

Les principaux partenaires commerciaux en 2005 sont l’Italie et l’Espagne, qui procĂšdent eux-mĂȘmes

Ă  l’activitĂ© d’engraissement : 10 500 tĂȘtes ont Ă©tĂ© exportĂ©es en 2005 (Agreste, d’aprĂšs Douanes),
correspondant Ă  un poids de 3 430 tĂ©c (Office de l’Élevage), pour un flux financier de 8,1 millions
d’euros (Agreste d’aprùs Douanes).

>

Mise Ă  la reproduction par type de chevaux

Source : Chiffres bruts FNC/Interbev Équins d’aprĂšs Haras nationaux, 2005

Nombre d'éleveurs* ayant mené en 2004

1

2 Ă  5    

5 Ă  10 

Plus de 10 

Type de chevaux

pouliniĂšre

pouliniĂšres

pouliniĂšre

pouliniĂšres

Ă  la saillie

Ă  la saillie

Ă  la saillie

Ă  la saillie

Races propres 
aux courses

8 097

3 692

392

215

Races de chevaux 
de selle

10 677

3 770

377

199

Races de chevaux 
de trait

5 988

4 385

572

306

Races de poneys

1 985

712

87

76

Élevage hors-race

3 622

907

84

55

Autres (Ăąnes, mulets 
et bardots)

662

329

44

21

Total

31 031

13 795

1 556

872

DĂ©finitions utilisĂ©es dans ce document :

>

Chevaux de type lourd, ou chevaux de trait :

chevaux des 9 races de

trait françaises (Ardennais, Auxois, Boulonnais, Breton, Cob-Normand,
Comtois, Mulassier-Poitevin, Percheron, Trait du Nord) et fruits de leurs
croisements.

Chevaux de type lĂ©ger :

chevaux de races de course, de selle, poneys

et fruits de leurs croisements.

‱ 

En France, tout propriĂ©taire d’équidĂ©s peut dĂ©cider, tout au long de la vie

de l’animal, si ce dernier peut ĂȘtre destinĂ© Ă  l’alimentation humaine. Les
deux tiers des chevaux légers français sont ainsi exclus tous les ans de la
filiÚre viande chevaline, par choix de leur propriétaire.

‱ 

Un poulain qui naüt sur quatre sur le territoire français est issu d’un cheval

lourd. Il est alors presque toujours Ă  vocation bouchĂšre et abattu avant 18
mois, pour ĂȘtre principalement exportĂ© sur le marchĂ© italien. Le marchĂ©
français de la viande chevaline est majoritairement alimenté par les
importations, ainsi que par l’abattage des chevaux de rĂ©forme.

‱ 

En 2005, la France a produit 12% des chevaux Ă  vocation bouchĂšre de

l’Union europĂ©enne Ă  25, derriĂšre l’Italie (29%) et la Pologne (28%) et devant
l’Espagne (9%). La France dĂ©pend des approvisionnements extĂ©rieurs
puisqu’elle ne produit que 19% de ce qu’elle consomme. En 2005, les États-
Unis ont fourni 39% de la consommation française, et l’Argentine 16%.

‱ 

MalgrĂ© un dĂ©ficit important d’approvisionnement du marchĂ© français de la

viande chevaline, la production française est trĂšs largement exportatrice. Le
solde du commerce extĂ©rieur est cependant dĂ©ficitaire de 53,5 millions
d’euros en 2005.

Âne, mulet 8 %

Courses 29 %

Selle 29 %

Trait 27 %

Poney 7 %

Basse
Normandie 21 %

Pays de 
la Loire 12 %

Midi-Pyrénées 8 %

Auvergne 8 %

Bretagne 7 %

Autres 
rĂ©gions 44  %

Auvergne 17 %

Autres régions 42 %

Aquitaine 8 %

Franche Comté 9 %

Bretagne 9 %

Midi

Pyrénées

13 %

Percheron 9 %

Hors races 23 %

Ardennais 5 %

Autres : Boulonnais, Poitevin, 

Trait-du-Nord, Cob 8 %

Comtois 
31 %

Breton 24 %

>>

Estimation des naissances 2004 par

région en % (tous types de chevaux)

>>

RĂ©partition des chevaux de trait

par région en %

>>

Estimation des naissances par

races en 2004 en % (chevaux de trait) 

>

Utilisation des poulains de chevaux lourds en %

Source : Chiffres bruts d’aprĂšs Haras nationaux  2005

Pays 

Export en vif (en téc)*

Italie 

71 %

Espagne 

15 %

Suisse

3 %

Autres 

11 %

>

Pays clients

Source : Chiffres bruts d’aprĂšs Agreste,
Office de l’Élevage et Douanes

AnnĂ©es 

Import en vif (en tĂȘtes)

1990 

24 000

1995

12 630

2000

7 685

2005

7 200

>

Importation de chevaux vifs

Source : d’aprĂšs Office de l’Élevage et

Douanes 2005

P

ays 

Import en vif (en % de tĂȘtes)

Pologne

49 %

Belgique 

20 %

Espagne

14 %

Allemagne

11 %

Autres 

6 %

>

Pays fournisseurs de chevaux vifs - 

Source :

DonnĂ©es FNC/Interbev Équins d’aprĂšs Office de
l’Élevage, d’aprùs Douanes 2005

Source : FNC/Interbev d’aprĂšs les
immatriculations 2004 des Haras nationaux

>>

Estimation en % des naissances

par type de chevaux en 2004 

* Tonnes Ă©quivalent carcasses

* La notion d’éleveur induit une surestimation des trĂšs petits Ă©levages

background image

Année

Viande chevaline

Viande chevaline 

Solde : import/

importée (tonnes)

exportée (tonnes)

export (tonnes)

1990

44 300

300

44 000

1995

26 559

2 672

23 887

2000

27 293

5 646

21 647

2005

27 800

9 640

18 160

>

Bilan de la provenance de la viande chevaline sur le marchĂ© français 

(Ă©volution 1990-2000) - 

Source : d’aprĂšs Office de l’Élevage, d’aprĂšs Douanes 2005

>

Bilan du commerce extĂ©rieur en valeur - 

Source : donnĂ©es FNC/Interbev Équins d’aprĂšs

Douanes 2005

Chiffres clés 2006

L'essentiel des donnĂ©es provient du Service Central des EnquĂȘtes

et Études Statistiques (SCEES), ministĂšre de l'Agriculture et de la PĂȘche de l’Élevage, 

de l’Office de l’Élevage et des Haras nationaux. 

Elles ont été sélectionnées dans le cadre du partenariat FNC, Interbev équins.

SupplĂ©ment Ă  

Tendances

n° 164, dĂ©cembre 2006

publication de l'Institut de l'Élevage et de la ConfĂ©dĂ©ration Nationale de l'Élevage

149, rue de Bercy Paris 75595 CEDEX 12

Consultable sur le site : 

www.inst-elevage.asso.fr

RĂ©daction : TimothĂ© Masson, INTERBEV-Équins/FNC

GEB, Institut de l’Élevage TĂ©l : 01 40 04 52 62

Conception, réalisation, Jean-Claude Renault, Service Communication, photo D.R.

Production

viande

chevaline

Geb

Viande 

Prix d’achat (

€

/kg)

Veau 13,09
Cheval 12,54
Ovin

11,1

BƓuf 11,02
Volailles et lapin

6,47

Porc frais

6,07

>

Prix d’achat des mĂ©nages : comparaison

viande chevaline et autres viandes -

Source : donnĂ©es Office de l’Élevage d’aprĂšs
SECODIP, 2005

Année

Consommation (téc)

1990 57 700
1995 33 

800

2000 32 

560

>

Consommation des mĂ©nages en viande

chevaline - 

Source : Office de l’Élevage

d’aprùs SCEES, 2005

Année

Évolution annĂ©e n/n-1

selon SECODIP

2002

- 15,6 %

2003

- 8,8 %

2004

- 9,5 %

2005

- 6,6 %

2006

+ 0,5 %

>

Évolution de la consommation de viande

chevaline 

- Source SECODIP

Viande Consommation 

annuelle (kgec/hab.)

Porc 34,4
Volailles 23,2
BƓuf 22,5
Veau 4,3
Ovins-caprins 4,1
Cheval 0,4

>

Consommation annuelle moyenne :

comparaison viande chevaline et autres
viandes - 

Source : donnĂ©es Office de l’Élevage

d’aprùs SCEES, 2005

Pays 

Import en viande (en t)

USA 

37 %

Argentine 

14 %

Canada 

13 %

Belgique

11 %

BrĂ©sil 

7 %

Royaume-Uni

5 %

Autres 

13 %

>

Pays fournisseurs de viande chevaline

Source : d’aprĂšs Douanes 2005

Pays 

Export en viande (en t)

Belgique

77 %

Italie

23 %

Autres

1 %

>

Pays clients de viande chevaline

Source : d’aprĂšs Douanes 2005

>>

COMMERCE EN VIANDE CHEVALINE

<<

>>

DISTRIBUTION ET CONSOMMATION

<<

>

Les boucheries

‱ 

Dans l’ensemble des marchĂ©s agroalimentaires, la viande chevaline fait, avec le pain, la grande

exception, en Ă©tant vendue Ă  49% en magasins spĂ©cialisĂ©s (Office de l’Élevage, 1999).

‱ 

Les boucheries chevalines rĂ©pertoriĂ©es en France sont au nombre de 1 035 (FBHF, 2005), avec une

moyenne de 3 points de vente par boucherie (vente sur marchés).

‱ 

On estime Ă  3,7% le nombre de bouchers conventionnels proposant de la viande chevaline (CNGA,

2004). Ce mode de distribution n’est clairement reconnu par la DGAL que depuis aoĂ»t 2006.

>

Les grandes et moyennes surfaces

‱ 

Seuls 10% des grandes et moyennes surfaces proposent de la viande chevaline, en fonction des

habitudes de consommation locales.

‱ 

Le steak hachĂ© de cheval en UVCI (UnitĂ© de Vente Consommateur) n’est autorisĂ© en grande surface

que depuis le 1

er

janvier 2006.

>

La restauration hors-domicile

‱ 

Trùs peu d’entreprises de restauration hors-domicile proposent de la viande chevaline. Ce mode de

distribution n’est d’ailleurs reconnu que depuis aoĂ»t 2006 par la DGAL .

>

Les chiffres de la consommation

>

Importation/exportation et solde du commerce extĂ©rieur de viande chevaline 

Source : d’aprĂšs Office de l’Élevage et Douanes 2005

1990

2005

Abattages sur le territoire

13 400

6 300

‱ 

dont chevaux nés et élevés en France

6 900

4 610

‱ 

dont chevaux importés

6 500

1 690

Solde de l'import/export de viande

44 000

18 160

Total viande consommée sur le territoire

57 400

24 460

Part du produit français sur les étals français

12 %

19 %

Exportation en vif

8,1 millions d'euros

Exportation en viande (réfrigérée et congelée)

36,1 millions d'euros

Total export

44,2 millions d'euros

Importation en vif

4,6 millions d'euros

Importation en viande (réfrigérée et congelée)

93,1 millions d'euros

Total import

97,7 millions d'euros

DĂ©ficit

53,5 millions d'euros

>

La viande chevaline dans le monde : principaux pays producteurs et consommateurs  -

Source : FNC/Interbev Équins d’aprĂšs FAO, 2005

Production en tonnes

Consommation 2004 selon 

la FAO en tonnes

Chine 

420 000 (1)

420 300 (1)

Mexique

78 880 (2)

83 200 (2)

Kazakhstan

56 300 (3)

56 210 (4)

Argentin

55 600 (4)

22 190 (7)

Italie

45 000 (5)

65 950 (3)

Mongolie

40 000 (6)                                              21 160 (8)

Australie 

21 280 (7)

19 180 (9)

Brésil

21 200 (8) 

680 (47)

USA

20 000 (9) 

Non-consommateur

Kirghizstan

18 000 (10)

18 920 (10)

France

6 860 (19) 

25 380 (5)

( ) Rang mondial)