Le système des machines à voter

Les machines à voter


15 ans d'histoire.

Description du système


Notre système de vote électronique se compose d’un logiciel de préparation et de présentation des élections (SoluVote), d’unités de programmation et de lecture (UPL), d’urnes bleues et de machines à voter électroniques de type Nedap ESF1.

- Le logiciel SoluVote permet de préparer le scrutin, de piloter les UPL, de centraliser les résultats en provenance des bureaux de vote, puis de les présenter (impression, projection, site internet).
- Les UPL permettent d’écrire la configuration de l’élection dans les urnes bleues et de lire les informations que ces dernières contiennent (configuration de l’élection et votes)
- Les urnes bleues contiennent la configuration de la machine et les votes des électeurs. Pour fonctionner, chaque machine doit contenir une urne bleue.
- Les machines à voter permettent quant à elles de remplacer les isoloirs, les tables de décharge, les tables de comptage, les bulletins et enveloppes ainsi que les urnes qui étaient nécessaires au déroulement d’un scrutin avec bulletin papier. Le système est conçu pour être simple et rendre chaque mairie entièrement autonome.

 

 

 

Un système largement utilisé


Les machines à voter intégrées dans la solution conçue par France Election sont les machines ESF1, de la société Nedap. Leur conception date du début des années 90. Elles sont fabriquées aux Pays Bas dans les usines de la société Nedap. La première utilisation de ces machines date de 1992 aux Pays Bas. Au cours de toutes ces années, la machine ESF1 s’est largement diffusée, allant jusqu’à équiper 20000 bureaux de votes, représentant plus de 90% des bulletins des Pays Bas.

Un système sûr


Au cours de ses 15 années d’existence, la machine à voter ESF1 a été utilisée des dizaines de fois, toujours avec succès, sans aucun incident technique notable. En effet la machine a été conçue pour être particulièrement fiable et robuste afin de minimiser le taux de panne et d’intervention. De plus, chaque panne éventuelle a été identifiée et anticipée. Pour chaque panne, une solution est prévue afin de ne pas interrompre le déroulement du scrutin ou empêcher le dépouillement des votes. La fiabilité de ces procédures de sécurisation (formation des utilisateurs, matériel de réserve) a largement été éprouvée et donc validée par la grande quantité de scrutins déjà réalisée avec satisfaction depuis 2004 en France. A noter que les collectivités sont totalement autonomes durant la préparation des élections. De la même façon, dans les bureaux de vote, les machines sont totalement autonomes les unes des autres.

Des gains de temps, d’argent et de qualité


Avec nos machines à voter, la préparation d’une élection est grandement simplifiée. Des tâches fastidieuses et longues comme le comptage des enveloppes et des bulletins pour chacun des bureaux de vote et pour chaque enveloppe de propagande, disparaissent. Les opérations d’installation et de démontage des bureaux de vote sont réduites à leur minimum.
Ces gains de temps se traduisent en un profit financier auquel s’ajoute la disparition du coût des bulletins de vote, des enveloppes, des urnes et des isoloirs. Le bénéfice varie suivant les mairies mais nombre de nos clients nous affirment rentabiliser largement leur investissement en quatre tours d’élection.
La simplification de la préparation des élections, la disparition de l’annulation, subjective, des bulletins, des erreurs de comptage aboutit à une augmentation globale de la qualité des élections.

Un système adapté à toutes les élections


La machine à voter ESF1 est capable de gérer toutes les élections du code électoral français (présidentielle, municipale, prud’homale, etc. ...) avec la possibilité d’avoir jusqu’à plusieurs dizaines de candidats ou de liste. D’autre part, elle permet de gérer jusqu’à cinq scrutins simultanément, simplifiant ainsi la recherche des membres des bureaux de vote en cas de scrutins multiples.

Un système respectueux des handicapés


La machine Nedap permet le vote autonome des personnes fortement handicapées ainsi que des malvoyants grâce à des touches spécifiques disposées en bas du panel de vote. Les touches destinées aux malvoyants ont été conçues en collaboration avec l’Association Valentin Haüy. Elles ne sont pas en Braille car 20% seulement des malvoyants le comprennent. D’une manière générale, simplifié à l’extrême, le fonctionnement de cette machine ne pose aucun problème aux électeurs quelque soient leur âge et leur maîtrise des technologies récentes.

   

Pourquoi s’équiper


Les raisons invoquées par les villes pour décider de s’équiper de machines à voter Nedap varient. Néanmoins les raisons principales récurrentes sont la difficulté de plus en plus grande de trouver des scrutateurs à l’issue des journées de vote, les économies réalisées et l’amélioration de la qualité de l’organisation de l’élection.

http://brestoiseries.blogs.letelegramme.com/tag/mouvement+d%C3%A9mocrate

Les entrailles de la machine


Un matériel simple

La conception de la machine à voter Nedap ESF1 datant de la fin des années 80, les technologies utilisées datent elles aussi de cette époque, tant d’un point de vue matériel que logiciel. C’est pour cette raison que la machine à voter ESF1 est une machine simple. Le processeur est un Motorola 68000, largement utilisé dans l’aéronautique. La machine ne dispose pas de disque dur. Le micro-logiciel (ou firmware) tient sur deux EPROM.

 

Un matériel sûr

De par sa conception la machine à voter ESF1 est incapable de se relier à un réseau quel qu’il soit. Il est impossible de brancher quelque carte d’extension que ce soit sur la machine. La seule façon de modifier le micro-logiciel d’une machine ESF1 est de changer les deux EPROM qui sont protégées par des scellés numérotés et signés. La sécurité de la machine ESF1 ne repose pas sur l’informatique mais sur des concepts simples et pérennes.

 

Un matériel dédié

A l’époque de sa conception, il n’existait pas de machine électronique pouvant être détournée de son usage initial pour servir de machine à voter. La société Nédap a donc conçu une machine spécifique au vote. Le panneau de vote sur lequel se trouvent tous les boutons qui permettent de choisir un candidat n’a rien d’un écran tactile. C’est une matrice de 36x33 boutons. La machine n’est faite que pour enregistrer et compter des votes. Pour cette raison, elle le fait bien.

 

Un matériel robuste

La machine à voter ESF1 est, de par sa conception, robuste. Elle est capable de supporter de long mois de stockage dans des entrepôts humides, les chocs de la manutention et des dizaines de milliers de votes avec un taux de panne très réduit. C’est pour cette raison par exemple que cette machine comporte très peu de pièces en mouvement (peu de casse) et que son imprimante est thermique (pas d’encre qui sèche). L’une des garanties de sa robustesse est le fait que la machine à voter est produite dans les usines Nedap, aux Pays Bas.

 

Un matériel configurable

La machine à voter ESF1 est configurée en fonction de l’élection à l’aide d’une urne bleue. Cette urne bleue est présente dans la machine pendant toute la durée du vote. Elle contient deux mémoires Flash identiques. Elles contiennent la configuration de l’élection (Nom des candidats, emplacement des touches, nom et date de l’élection, etc.…) et les votes des différents électeurs.



 

Un micro-logiciel simple et sûr

Le micro-logiciel qui gère la machine est d’une simplicité telle qu’il renvoie la machine au rang des automates programmables. Il comporte en tout et pour tout 22 000 lignes de langage C. A titre de comparaison, le noyau linux comporte plusieurs millions de lignes de langage C. Le micro-logiciel a été audité par différents organismes dont le Bureau Véritas à l’aide, entre autre, du logiciel Polyspace. La machine ESF1 n’a pas de système d’exploitation (Windows, Linux, DOS ou autre), pas de notion de fichier, de réseau, de multi-tasking…

 

Les grandes lignes du micro-logiciel

La fonction essentielle du logiciel est d’attendre qu’un électeur fasse un choix puis valide. Dès que l’électeur a validé son choix, le micro-logiciel écrit le vote deux fois dans chaque de mémoire Flash. Ce vote est placé dans un emplacement aléatoire de la mémoire (après avoir vérifié que l’emplacement était vide). Dès que l’écriture est finie, le micro-logiciel, lit les emplacements dans lesquels il a écrit pour vérifier qu’il n’y a pas eu de problème lors de l’écriture. Si tel est le cas, la machine affiche alors « A voté » et attend le prochain électeur.

 

Article du magazine La Recherche numéro 407 d'avril 2007

Un système résistant aux pannes


Le système de vote proposé par France Election prévoit la possibilité de panne à tous les niveaux. Pour chaque panne, le système propose une solution. Ainsi, en 15 années d’utilisation, ce système n’a jamais perdu un seul vote.

 

La panne réseau électrique

Pour chaque journée de vote, chaque ville prévoit une batterie de voiture par machine. Si une panne d’électricité survient dans un bureau de vote, la machine à voter s’éteint, les membres du bureau de vote branchent la machine sur la batterie de secours, la machine redémarre. Aucun vote n’est perdu, le fonctionnement du bureau peut reprendre là où il en était avant la panne. Cette solution peut paraitre peu élégante mais elle présente plusieurs intérêts : elle est pérenne, simple et contourne la problématique de l’usure des batteries. Cette solution reste peu coûteuse car les villes louent ou se font prêter les batteries.

 

La panne machine

Chaque ville doit prévoir une machine de réserve par tranche de 20 machines. De cette façon, si une machine à voter ne permet plus le vote, cette machine est mise de côté et est remplacée immédiatement par les services de la mairie. A partir de ce moment, c’est la nouvelle machine qui enregistre les votes des électeurs. Au moment du dépouillement, les membres du bureau dépouillent les votes enregistrés dans la machine de réserve puis prennent l’ « urne bleue » de la machine initiale, l’installent sur la machine de réserve et dépouillent l’urne initiale. Ils font ensuite la somme des deux résultats, comme cela se passe en cas de blocage d’une urne traditionnelle.

 

La panne urne bleue

Chaque vote est stocké deux fois dans deux mémoires flash différentes. Après avoir écrit un vote, la machine à voter ESF1 vérifie que le vote a bien été écrit dans chacune des deux mémoires. Si la machine s’aperçoit que ce n’est pas le cas, elle signale une erreur et se bloque. Les services de la mairie amènent alors une machine de réserve. A partir de ce moment, c’est la nouvelle machine qui enregistre les votes des électeurs. Au moment du dépouillement, les membres du bureau dépouillent les votes enregistrés dans la machine de réserve, puis ceux enregistrés dans la première machine. En effet au moins une des mémoires Flash reste lisible. Les membres du bureau font ensuite la somme des deux résultats.

Les outils annexes


La configuration de l’élection, la génération de la planche de vote sont créés grâce à la version machine à voter du logiciel SoluVote. Ce logiciel permet aussi la centralisation des résultats établis dans les bureaux de vote afin d’éviter les erreurs de saisie et d’accélérer la centralisation.

SoluVote inscrit le paramétrage de l’élection dans les urnes bleues à l’aide d’une UPL (Unité de Programmation et de Lecture). L’UPL sert aussi à récupérer de manière simple les résultats de l’élection lors de la centralisation.

Ni SoluVote, ni les UPL ne sont certifiés par le Bureau Véritas. En effet, une défaillance de l’un de ces deux outils serait infailliblement détectée par les membres du bureau de vote, ceux ci étant tenus de vérifier collégialement la configuration de l’élection par une série de tests, sur la machine à voter.

 

Une machine inspectée et agréée


Pour être utilisable lors d’une élection officielle, une machine à voter doit se conformer au cahier des charges établi par le ministère de l’intérieur. Ce cahier des charges a été définitivement adopté en 2003 et comporte 114 exigences techniques. La machine à voter France Election / Nedap ESF1 a reçu son agrément du Bureau Véritas. Le Bureau Véritas est lui-même accrédité par un organisme spécialisé : le COFRAC. Outre l’agrément de la machine, conformément au cahier technique, France Election fait l’objet d’une surveillance de la part du Bureau Véritas. Cette surveillance se fait sous la forme d’audit au moins tous les deux ans.

" Au cours des visites, l’inspection porte sur :

– les dispositions prises par le fournisseur relatives à son système qualité, aux activités de fabrication des machines à voter et à la mise en oeuvre du service après-vente ;

– les modifications intervenues, le cas échéant, dans l’organisation du fournisseur et de ses sous-traitants, de la fabrication et du contrôle qualité depuis la visite précédente.

Le changement d’organisme agréé par un fournisseur pour les visites de surveillance est soumis à l’accord préalable du ministère de l’intérieur."

Extraits du rapport du bureau Veritas


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