Ateliers de la concertation pour le projet de Parc National des Calanques
Atelier « Organisation des usages terrestres n°5 » â GIP des Calanques â 12 janvier 2010
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ATELIERS de la CONCERTATION
Atelier thématique :
« Organisation des usages terrestres »
Compte- rendu
ACOUT 5
Compléments bivouac, circulation de nuit et parapente
GIP des Calanques â 12 janvier 2010 â 9h30
Etat
Organisme
Nom
Direction RĂ©gionale de lâEnvironnement, de lâAmĂ©nagement et du Logement
PACA (DREAL PACA)
Sophie BERLIN
Direction RĂ©gionale de la Jeunesse, des Sports et de la Vie Associative
PACA (DRJSVA PACA)
Bernard DELETANG
Office National des ForĂȘts Bouches-du-RhĂŽne / Vaucluse (ONF)
Olivier FERREIRA
Collectivités, établissements publics et gestionnaires locaux
Conservatoire Etudes des EcosystĂšmes de Provence (CEEP)
Patrick VIDAL
Direction DĂ©partementale des Territoires et de la Mer 13 (DDTM13)
Emmanuelle MARTIN
Conseil Général 13 (CG13)
Gwenola MICHEL
Conseil Général 13 (CG13)
BĂ©atrice ORELLE
Communauté Urbaine Marseille Provence Métropole (CUMPM)
Lionel ROYER-PERREAUT
Communauté Urbaine Marseille Provence Métropole (CUMPM)
Bruno DINEUR
Communauté Urbaine Marseille Provence Métropole (CUMPM)
Marie
Françoise
NICOLAJ
PALLOIX
Communauté Urbaine Marseille Provence Métropole (CUMPM)
Claire SALTET
Comité Départemental du Tourisme
Thomas KREISER
Office du Tourisme et des CongrĂšs de Marseille (OTC Marseille)
Bénédicte GIRAUD
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Mairie de Cassis
Paul GAMBI
Mairie de La Ciotat
Nathalie
SANTARELLI-
EGYED
Mairie de Marseille
Patrick BAYLE
Mairie de Marseille
Christel GEORGES
Mairie de Marseille (6° et 8° arrondissement)
Paul Jean CRISTOFARI
Usagers
Association Union Calanques Littoral (UCL)
Madeleine BARBIER
Association Porte des Calanques
Arlette ROUQUET
Association des Calanquais de Sormiou
Didier TOURREL
Association des Calanquais de Sormiou
Dominique VILLANI
Association PlanetâAir
Alexandre DAMIANO
Association Les Excursionistes
Bernard LEBRUN
Association des Propriétaires de Morgiou
Roger SILVESTRI
Club Alpin Français Marseille Provence (CAF)
Bernard HAMEL
Association pour la Promotion du Naturisme en Liberté (APNEL)
Bruno SAUREZ
Collectif « un parc national pour les Calanques »
Denyse RICARD-MAUBON
Association Initiative et Education de la Jeunesse Ă lâEnvironnement (AIEJE)
Nathalie HUERTAS
Association Provence VTT
David SPITERI
Propriétaires Privés du GIP des Calanques
Paule VARNI
CIQ la Cayolle, Fontaine de Voire, Baou de Sormiou
Pierre Antoine CUVELIER
CIQ Samena
Jean Raymond ADJEMIAN
CIQ VaufrĂšges
Roselyne YNESTA
CIQ Morgiou
Pierre YZOMBARD
Compagnie des Guides de Provence (CGP)
André BERNARD
Fédération Française de Spéléologie et de Canyonisme CD 13 (FFSC-
CDSC13
)
Michel ARMAND
FĂ©dĂ©ration Française de Montagne et dâEscalade CD 13 (FFME13)
Vincent VILMER
Fédération Française de Vol Libre (FFVL)
Marc LASSALLE
Fédération Française de CycloTourisme CD 13 (FFCT13)
GĂ©rard GIORDAN
Fédération Mountain Bikers
Frédéri MICHEL
Syndicat National des Accompagnateurs en Montagne (SNAM)
Philippe CHABOT
Syndicat National des Accompagnateurs Professionnels de lâEscalade et du
Canyoning (SNAPEC)
Bernard PRIVAT
Union RĂ©gionale pour la sauvegarde de la Vie de la Nature (URVN)
Pierre APLINCOURT
Assistaient également à la séance :
Lidwine LE MIRE-PECHEUX
Nathalie TETEFORT
En tant quâExpert (ChargĂ©e de mission terre au GIP Calanques)
En tant que Secrétaire (Chargée de mission au GIP Calanques)
Lionel ROYER-PERREAUT
En tant que Président de séance (Directeur de cabinet de M. Guy
TESSIER, Conseiller MPM)
Robert DOUILLET
En tant quâAnimateur (DialTer)
Excusés :
Thierry TATONI : Institut MĂ©diterranĂ©en dâEcologie et de PalĂ©oĂ©cologie
Espoir BOUVIER : Conseil RĂ©gional
François LABANDE : Mountain Wilderness
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Ordre du jour et objectifs de la réunion :
Evolution du contexte de la démarche Parc National
-
Points dâinformations
-
Validation du compte rendu de lâACOUT4
-
DĂ©marche globale de la concertation
-
ElĂ©ments validĂ©s par lâAssemblĂ©e GĂ©nĂ©rale du GIP
Organisation des usages concernés par la Charte (quatriÚme partie) :
-
ComplĂ©ments sur le bivouac en cĆur
-
Compléments sur la circulation des personnes la nuit, hors espaces habités
-
ModalitĂ©s de lâactivitĂ© de parapente
Points divers :
A/ Allocution de bienvenue de Lionel ROYER-PERREAUT
M. ROYER-PERREAUT prĂ©sente ses vĆux Ă lâassemblĂ©e pour lâannĂ©e 2010 et remercie tout
le monde pour son implication dans le projet de création du Parc national. Il rappelle le devoir
quâont tous les participants aux rĂ©unions de la concertation de relayer lâinformation au sujet
des dĂ©cisions prises lors de ces rencontres, afin que tout le monde puisse ĂȘtre informĂ© sur
lâavancĂ©e du projet.
Il décline ensuite les différentes étapes de cette réunion : (i) présentation de ce qui a été validé
lors de lâAssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale du GIP; (ii) retour sur les questions du bivouac et de la
frĂ©quentation du site la nuit ; (iii) discussion autour de lâactivitĂ© de parapente.
Il prĂ©cise quâil a dĂ©libĂ©rĂ©ment retirĂ© de lâordre du jour les thĂ©matiques de la chasse et de la
grimpe car des ateliers, avec entre autres les propriĂ©taires, doivent encore se tenir et quâil est
prĂ©fĂ©rable de restituer lâintĂ©gralitĂ© des discussions lors de lâACOUT6 prĂ©vu au mois de
février.
Enfin, il rappelle que le projet de Parc national est un sujet complexe et quâil nâexiste pas de
méthode idéale pour arriver à un consensus commun, conciliant tous les points de vue. Le GIP
a choisi la méthode de concertation la plus direct, la plus franche et la plus proche des gens.
Câest une mĂ©thode qui a lâavantage de la proximitĂ© et de lâĂ©coute, mais lâinconvĂ©nient
dâavancer au rythme des nĂ©gociations abouties. Il pense que cette approche est le gage de
bases solides et rappelle Ă tous de garder leur sang froid pour Ă©viter toute crispation pouvant
dâavantage retarder le processus.
B/ Allocution de Robert DOUILLET
M. DOUILLET rappelle les rÚgles de bienséance et de courtoisie qui ont été fixées en début
des concertations :
âą
rester concentrĂ© sur les objectifs de la rĂ©union et dâĂ©viter les digressions,
âą
faire tourner la parole pour que chacun puisse sâexprimer pendant le temps de la
réunion,
âą
se présenter à chaque prise de parole
Il rappelle quâil est prĂ©sent en tant quâappui Ă la concertation au GIP. Il pense quâil existe
actuellement un frein à la concertation au travers de communications mal maßtrisées ou
dĂ©formĂ©es et quâil est important de tous ĂȘtre vigilant Ă ce niveau.
Enfin, il insiste sur le fait que nous sommes réunis ici dans le cadre de concertation et que
nous faisons des propositions pour alimenter la charte et le dĂ©cret. Sâil y a un consensus sur
ces propositions, il y a de fortes chances quâelles soient amendĂ©es ; dans le cas contraire, ce
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sera les dĂ©cideurs (Conseil dâAdministration et AssemblĂ©e GĂ©nĂ©rale du GIP dans un premier
temps, puis le ministre en signant le décret) qui prendront les décisions en toute légitimité.
C/ PrĂ©sentation du dĂ©roulement de lâ ACOUT5
Me LE MIRE PECHEUX abordera tout dâabord un point dâinformation sur lâĂ©volution de la
démarche Parc national. Dans un deuxiÚme temps, elle apportera des compléments sur le
bivouac et la circulation des personnes la nuit et exposera des propositions sur lâactivitĂ© de
parapente. Enfin, elle rĂ©pondra aux diverses questions de lâassemblĂ©e.
D/ SĂ©ance de travail
(Cf. présentation diaporama en piÚce jointe)
Evolution du contexte de la démarche Parc National
-
Points dâinformations
Les 3 et 4 décembre 2009, visite des rapporteurs du CNPN qui ont rencontré les élus,
propriétaires et gestionnaires du site.
LâassemblĂ©e gĂ©nĂ©rale du GIP a eut lieu le 18 dĂ©cembre 2009 et sâest prononcĂ©e sur les
premiĂšres propositions dâorganisation des usages en cĆur issues des concertations.
-
Validation du compte rendu de lâACOUT4
Me LE MIRE PECHEUX propose de valider le compte rendu de lâACOUT4 aprĂšs avoir
précisé que toutes remarques issues de différents échanges ont été intégrées.
Le compte rendu ACOUT4 est validé et sera donc mis au téléchargement sur le site Internet
du GIP des Calanques.
-
La démarche globale de la concertation
La synthÚse de toutes les réunions menées par le GIP dans le cadre des concertations est
détaillée dans les diapos 5 à 7.
La
DRJS
manifeste sa surprise de ne pas avoir Ă©tĂ© associĂ©e en tant que service de lâĂ©tat,
concerné et compétent, à certaines réunions sur le volet marin.
M. ROYER-PERREAUT approuve et prend acte de cette remarque.
Lâ
URVN
explique quâelle est en train de diffuser un communiquĂ© consultable sur le site
Internet de lâURVN, rĂ©alisĂ© avec les associations du Var et des Bouches du RhĂŽne, pour avoir
une vision globale du projet de Parc national. Elle revient sur le fait que le futur cĆur de Parc
national est un petit territoire Ă cause de son caractĂšre pĂ©riurbain et quâil est normal
quâapparaissent un certain nombre de tensions au sujet du devenir des activitĂ©s. Cependant, ce
qui est en train de se construire devra continuer dans la durée avec tous les acteurs du
territoire pour rechercher un équilibre entre la nécessaire protection de la nature et la pratique
de certaines activitĂ©s. Cette dĂ©marche devra ĂȘtre Ă©galement en lien avec les territoires voisins,
dont le futur Parc Naturel RĂ©gional de la Sainte Baume.
M. ROYER-PERREAUT rappelle à ce sujet le travail des élus pour intégrer le projet de Parc
national dans une échelle plus globale du territoire (schéma Inter SCOT, collaboration avec
des communes du Var pour quâelles intĂšgrent lâaire dâadhĂ©sionâŠ).
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Lâ
APNEL
attire lâattention sur le fait que seulement deux rĂ©unions sont citĂ©es lors des
« mardis de la concertation ».
Me LE MIRE PECHEUX explique quâelle a seulement fait figurer les rĂ©unions qui ont eut
lieu depuis lâACOUT4 et non la rĂ©trospective de toutes les rĂ©unions depuis le dĂ©but de la
concertation. Il en est de mĂȘme pour les groupes de travail.
M. ROYER-PERREAUT précise que trÚs prochainement une mise en perspective plus
globale sera rĂ©alisĂ©e afin dâavoir une vision moins segmentĂ©e du projet.
Le
CAF
souhaite Ă©voquer le problĂšme de la circulation dâengins motorisĂ©s sur le site, et en
particuliers sur les routes dâaccĂšs aux Calanques.
M. ROYER-PERREAUT explique que sur la partie terrestre, la circulation dâengins motorisĂ©s
en espace naturel est déjà réglementée, mais les collectivités en charges de cette
rĂ©glementation nâont pas les moyens de la faire respecter. En ce qui concerne lâaccĂšs des
Calanques aux voitures, seuls les cabanoniers et les ayants droits pourront continuer Ă y
descendre. Lâenjeu de la rĂ©flexion est de crĂ©er, entre autre, des parkings relais en amont et
lâaccĂšs aux Calanques se fera Ă pied. Pour la partie maritime, les rĂ©flexions sont en cours avec
les professionnels.
-
Les Ă©lĂ©ments validĂ©s par lâAG du GIP
Me LE MIRE PECHEUX expose les Ă©lĂ©ments validĂ©s par lâAG du GIP concernant les
thématiques suivantes :
âą
Limiter les risques dâincendie,
âą
Protéger les paysages,
âą
Protéger la faune et la flore terrestre,
âą
Préserver le patrimoine culturel bùti.
Le détail des modalités de réglementation est exposé dans les diapos 8 à 10.
M. ROYER-PERREAUT précise que pour certains usages, ces modalités de réglementation
ne sont que la reprise de lâexistant (camping, prĂ©sence de chiens).
La
Mountain Biker Foundation
rappelle que lors de la réunion du 17 novembre, tout le
monde Ă©tait dâaccord pour maintenir la pratique du vĂ©lo sur les chemins existants. Elle se pose
la question de ce que veulent dire les termes « voies délimitées à cet effet » sous entendant un
zonage qui sera délimité ultérieurement. Si la charte est un cadre général, il demande
pourquoi ne pas écrire alors que le vélo se fera sur les voies existantes.
Lâ
association Provence VTT
rejoint la Mountain Biker Foundation sur le fait de
lâimportance de lâexistence de boucles pour la pratique du VTT qui soient suffisamment
longues. Il ne voudrait pas que le zonage délimite uniquement les pistes carrossables et
quelques boucles sur 200m. Il demande donc de préciser au maximum ce qui sera fait une fois
le Parc national créé pour éviter de mauvaises surprises.
Me LE MIRE PECHEUX propose de se rĂ©fĂ©rer une nouvelle fois Ă ce qui câest dit Ă
lâACOUT3 oĂč cette question a largement Ă©tĂ© abordĂ©e : lieu de pratique, type de pratique
excluant les pratiques extrĂȘmes, possibilitĂ© de traverser Luminy pour faire une grande
traversĂ©e des calanques, etc. La validation de lâAG nâest quâune synthĂšse de tout ce qui a Ă©tĂ©
discutĂ© en amont. Elle rĂ©pond quâil nâest pas possible dâĂ©crire dans la charte que le vĂ©lo se
pratiquera sur toutes les voies existantes car certaines voies ne sont pas compatibles avec les
objectifs de protection de la nature. Elle complĂšte quâune rĂ©flexion globale Ă lâĂ©chelle du
territoire doit ĂȘtre menĂ©e pour dĂ©placer les pratiques extrĂȘmes, pour lesquelles il y a une
demande, sur des lieux appropriés.
Ateliers de la concertation pour le projet de Parc National des Calanques
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M. ROYER-PERREAUT rajoute que ces termes sont une retranscription juridique de la
vision de tous les usagers. De plus, la charte fixera seulement de grandes orientations ; et
lâapplication et la prĂ©cision de ces orientations, comme le zonage seront le travail du futur
Ă©tablissement public.
Organisation des usages concernés par la Charte
(quatriĂšme partie) :
-
ComplĂ©ments sur le bivouac en cĆur
Diapos 11 et 12
Me LE MIRE PECHEUX rappelle les points déjà évoqués en ACOUT3 et ACOUT4. La
rĂ©union dâaujourdâhui a pour objectif de voir quel est le consensus qui se dessine sur
lâinterdiction du bivouac si des solutions dâhĂ©bergement sâenvisagent en air dâadhĂ©sion.
Le
SNAPEC
exprime quâil nâest pas tellement concernĂ© en tant que professionnel par la
nĂ©cessitĂ© de bivouac, et par consĂ©quent ne remet pas en cause lâinterdiction mais reste
favorable à des aménagements. Il revient cependant sur la question de la « tolérance » qui
serait donc laissĂ© Ă lâapprĂ©ciation du garde du Parc qui constatera lâinfraction. Il demande
ainsi de reformuler ce point en entérinant une interdiction globale pour éviter les nuisances
(fĂȘtes, camping de groupes importantsâŠ), tout en faisant clairement figurer dans la charte une
possibilitĂ© de dĂ©rogation de pratique douce (une Ă deux personnes, sans rĂ©chaudâŠ). Il
propose donc dâĂ©tablir des zones dĂ©limitĂ©es comme pour le VTT, sans enjeu Ă©cologique.
Me LE MIRE PECHEUX prĂ©cise que dâun point de vue juridique, le terme « tolĂ©rance » nâa
pas de valeur ; lâutilisation de ce terme nâest que pour retranscrire les demandes ayant
émergées des premiÚres concertations.
Lâ
UCL
pense, quâĂ©tant donnĂ© la dimension restreinte du cĆur, la proximitĂ© de la ville et le
fort développement du tourisme, si des tolérances sont faites, le Parc sera rapidement débordé.
Elle propose donc la possibilitĂ© de bivouac uniquement en aire dâadhĂ©sion qui est aussi le parc
national.
Le
CGP
fait remarquer que dans les autres Parcs nationaux, il est possible de bivouaquer. Il
fait remarquer le problĂšme de la possibilitĂ© dâĂȘtre bloquĂ© dans le massif Ă la tombĂ©e de la nuit
et souhaite quâil nây ait pas de verbalisation pour ce cas prĂ©cis.
Le
CEEP
pense que si le bivouac devient toléré, ce sera un retour en arriÚre par rapport à la
réglementation actuelle et la situation risque de vite devenir ingérable en terme de
surveillance. Cependant il rejoint le CGP sur le point dâune tolĂ©rance en cas de force majeure,
mais ceci ne peut ĂȘtre en aucun cas Ă©crit dans une rĂ©glementation.
La
ville de Marseille
rejoint lâavis du CEEP et rapporte la position rĂ©affirmĂ©e par Me
CARADEC, Ă©lue aux « Espaces Verts », de continuer dâinterdire le bivouac et le camping sur
les terrains municipaux de Luminy.
La
FFSC-CD13
se pose la question de comment ne pas ĂȘtre dans lâillĂ©galitĂ© lors de la
pratique dâune activitĂ© qui demande plus dâune journĂ©e (lever au coucher du soleil) : par
exemple comment revenir de nuit Ă la sortie dâune cavitĂ©, sans dormir sur place ?
Me LE MIRE PECHEUX fait remarquer quâactuellement ils sont dĂ©jĂ dans lâillĂ©galitĂ© quand
au bivouac.
M. ROYER-PERREAUT rappelle que lors du dernier ACOUT nous étions arrivé à un
consensus pour acter la rĂ©glementation actuelle et que lâautorisation du bivouac serait un
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retour en arriÚre et perçue comme un signal négatif. De plus, étant donné le territoire restreint
du cĆur, il est impossible de le comparer avec les autres Parcs nationaux. Il propose donc une
graduation dans la mise en place du systĂšme dâinterdiction. C'est-Ă -dire quâil y aurait une
possibilitĂ© dâautorisations individuelles dĂ©livrĂ©es par le Parc jusquâĂ la mise en place dâaires
de bivouac en aire dâadhĂ©sion, sachant que juridiquement, ce qui sera retranscrit dans les
textes câest lâinterdiction de bivouac en cĆur qui fera foi ; il nâest pas possible dâaller en deçĂ
de cette réglementation face au ministÚre.
La
DREAL
est dâaccord avec M. ROYER-PERREAUT et explique quâil est impensable
dâaller en deçà dâune rĂ©glementation existante qui est en adĂ©quation avec des objectifs de
prĂ©servation de lâenvironnement. Par ailleurs, en cas de situation dâurgence, il existe un
principe en droit qui déroge à un certain nombre de dérogations ; il faudra cependant prendre
toutes les précautions nécessaires pour éviter de se retrouver dans ce genre de situation.
M. DOUILLET propose le libellé suivant et demande si cela est acceptable ou pas : bivouac
interdit en cĆur de Parc sauf pour rĂ©pondre Ă des obligations de sĂ©curitĂ© des personnes et
dâurgence.
Le
SNAPEC
prĂ©cise que pour Ă©viter la situation dâurgence en montagne et dans les
calanques mĂȘme Ă 1h des limites du cĆur, lorsque les voies sont trop longues car certaines
demandent plus de 8h de pratique, les personnes bivouaquent la veille au pied de la voie pour
avoir le temps nécessaire le lendemain pour rentrer. Il souhaite donc une formulation de cette
tolérance actuelle pour cette pratique douce dans la charte. Le problÚme de ne rester que sur
lâinterdiction est que les professionnels ne sont plus couverts par les assurances.
Me LE MIRE PECHEUX demande alors de quantifier la proportion de cette pratique dans le
cadre de leur activitĂ©, si câest Ă la marge ou pas, et si des efforts sont possibles.
Le
CGP
rĂ©pond que câest une activitĂ© Ă la marge qui ne reprĂ©sente que 1% des cas, mais ne
veut pas retomber dans du marchandage. MĂȘme si cela ne reprĂ©sente que 1%, on peut quand
mĂȘme en parler librement et rĂ©flĂ©chir Ă toutes les possibilitĂ©s pour permettre le bivouac dans
certains cas.
M. ROYER-PERREAUT rappelle que lâon fait dĂ©jĂ preuve de beaucoup de comprĂ©hension et
de concession vis-Ă -vis de la grimpe et quâil est impossible et dĂ©fendable de faire une
rĂ©glementation pour 1% dâune activitĂ© (aller-retour et 8h de pratique dâescalade). De plus,
dans ce cas prĂ©cis dâune activitĂ© ultra marginale, il est tout Ă fait possible de faire la dĂ©marche
de demander lâautorisation au Directeur du Parc Ă une frĂ©quence raisonnable et non
systématique.
Le
CIQ de Morgiou
résume les deux cas exceptionnels qui autoriseraient donc le bivouac en
cĆur de Parc : une mauvaise estimation de la durĂ©e dâune randonnĂ©e et en cas dâaccident ou
dâincident. Il pense cependant que seul le cas dâun accident ou incident est recevable.
M. DOUILLET conclut donc quâil sera prĂ©cisĂ© dans le dĂ©cret et la charte que le bivouac est
interdit en cĆur de parc.
-
Compléments sur la circulation des personnes la nuit, hors
espaces habités
Diapo 13 Ă 16
Me LE MIRE PECHEUX rappelle la réglementation actuelle et ce qui a déjà était évoqué en
ACOUT3 et ACOUT4.
M. ROYER-PERREAUT sollicite lâavis de tous sur les propositions avancĂ©es en diapo15.
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Le
CAF
demande sâil a Ă©tĂ© identifiĂ© aujourdâhui une rĂ©elle nuisance ; et si oui, il faut les
hiĂ©rarchiser. Il prĂ©cise quâactuellement il nây a pas dâinterdiction gĂ©nĂ©ralisĂ©e et que lâon peut
trĂšs bien conserver cet existant. Il pense que ce nâest pas une source de nuisance Ă©tant donnĂ©
le trĂšs petit nombre de personnes circulant la nuit dans les Calanques.
Me LE MIRE PECHEUX explique que chaque Parc national a ses propres spécificités. Ici, la
spécificité périurbaine entraßne une certaine tolérance vis-à -vis des usages, mais sous entend
Ă©galement quâil est nĂ©cessaire de faire des efforts en terme de pression, trĂšs forte en journĂ©e ;
la nuit serait donc un moment de quiétude pour la faune du site, préservant ainsi certains
équilibres écologiques trÚs fragiles. De plus, il est observé une demande de plus en plus
accrue des sports de nature ; il faut donc se prémunir des possibles excÚs futurs. Enfin, elle
rappelle que le systĂšme de dĂ©livrances dâautorisations par le Directeur du Parc permettra une
pratique occasionnelle mais possible.
Le
CEEP
prĂ©cise quâil nâest pas dâaccord avec le premier point de proposition de la diapo 15
(circulation autorisĂ©e 2h avant le lever du soleil et 1h aprĂšs) : câest essentiellement pendant les
deux heures avant le lever du soleil que la faune, et plus prĂ©cisĂ©ment lâavifaune, peut assouvir
ses besoins vitaux, dont entre autre le nourrissage (cas des rapaces). En effet, si ces moments
de quiĂ©tude nâexistent plus, la consĂ©quence sera une diminution de la biodiversitĂ© faunistique.
Tant que la circulation de nuit, Ă lâaurore et au crĂ©puscule est ponctuelle et cadrĂ©e, cela peut
ĂȘtre tolĂ©rable, mais si cela devient une rĂšgle gĂ©nĂ©rale ce serait un contre-sens. Il prĂ©sente
lâexemple du Frioul ou lâactivitĂ© des oiseaux sâarrĂȘte dĂšs lâarrivĂ©e des premiers visiteurs sur
lâĂźle et reprend aux derniers dĂ©parts.
Lâ
URVN
attire lâattention sur le fait que le label « Parc national » attirera sur le territoire une
nouvelle population avec des pratiques différentes. Les autres Parcs nationaux connaissent
dâailleurs cette situation. Il faut donc aller vers des solutions qui rĂ©pondent Ă cette double
problématique : comment les populations locales pourront continuer à avoir accÚs à ces
territoires et se prĂ©munir de lâĂ©volution de certaines pratiques. Ceci passe forcĂ©ment par
lâĂ©tablissement de nouvelles rĂšgles.
M. ROYER-PERREAUT pense quâĂ partir du moment oĂč le bivouac sera interdit en cĆur de
Parc, la circulation sur le site la nuit en sera par conséquent limitée. Il rappelle que la création
dâun Parc national sous entend des objectifs de protection et donc lâexistence de moment de
quiétude pour la nature.
Le
CIQ de la Cayolle, Fontaine de Voire, Baou de Sormiou
pose deux questions :
âą
Comment les propositions de réglementation se situent-elles par rapport aux rÚgles
générales des Parc nationaux ?
âą
Que pensent les gens compĂ©tents en Ă©cologie vis-Ă -vis de ce type dâinterdiction ; dâoĂč
viennent les durées évoquées dans la diapo 15 ?
Me LE MIRE PECHEUX répond à la premiÚre question en expliquant que la plupart des
Parcs nationaux sont plutĂŽt montagnards, limitant ainsi naturellement la circulation des
personnes la nuit, et quâil nây a donc pas dâinterdiction. Il ressort dâailleurs de ses entretiens
avec les autres Parcs, que nous nâavons pas du tout les mĂȘmes problĂ©matiques. En ce qui
concerne la deuxiĂšme question, elle rappelle que le CEEP vient dây rĂ©pondre.
Le
SNAM
explique que dans les autres Parcs nationaux, il y a des sorties nocturnes pour faire
de lâĂ©ducation Ă lâenvironnement (repĂ©rage dâespĂšces, observation des Ă©toilesâŠ). Il comprend
quâun dĂ©rangement peut ĂȘtre occasionnĂ© la nuit, mais il est peut ĂȘtre envisageable de mettre
en place des accrĂ©ditations et autorisations pour certaines activitĂ©s ciblĂ©es. Il prend lâexemple
de telles visites pour les peintures rupestres dans le Mercantour.
Me LE MIRE PECHEUX revient sur la diapo 15 pour montrer que ce point est pris en compte
Ă travers la possibilitĂ© dâautorisations dĂ©livrĂ©es par le Directeur du Parc. Il faudra prĂ©ciser
effectivement que cela comprend aussi les professionnels.
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La
DRJS
pose la question de savoir sâil ne serait pas prĂ©fĂ©rable de libeller la rĂšgle de la diapo
15 diffĂ©remment : au lieu de parler de coucher et de lever du soleil, il vaudrait peut ĂȘtre mieux
établir des horaires précis selon les saisons. Elle rejoint le SNAM sur le fait que les sports de
nature doivent ĂȘtre un vecteur de sensibilisation Ă lâenvironnement et ajoute quâun
professionnel responsable peut ĂȘtre un excellent pĂ©dagogue. Ce quâil est important de retenir
est de pouvoir avoir les garanties quâune activitĂ© soit encadrĂ©e, quelle soit publique ou
professionnelle. Il faut donc trouver la bonne formulation pour que manifestation couvre les
deux aspects.
Le
SNAM
souhaite voire remplacer « manifestations publiques » par « manifestations
publiques et privées ».
Me LE MIRE PECHEUX approuve et en prend note.
Les
Excursionistes
rajoutent quâils organisent une ou deux sorties de nuit par an, en Ă©tĂ©,
uniquement avec quelques personnes qui viennent contempler la nature. Ces sorties sont un
excellent moyen de sensibiliser les adhérents à la nature.
Me LE MIRE PECHEUX confirme que ce type dâactivitĂ© rentre dans le cadre des
manifestations avec autorisation du Directeur. En effet, le terme « manifestation publique »
concerne le monde professionnel, mais aussi associatif. Cela permet aussi dâavoir une
estimation assez fine de circulation la nuit.
La
ville de Marseille
revient sur la problĂ©matique de la trame noire : elle pense quâil a Ă©tĂ©
oublié le problÚme des éclairages la nuit en espace naturel dans le parc mais aussi depuis
lâextĂ©rieur du parc.
Les
Propriétaires Privés
citent lâexemple des falaises de la ZPS de VaufrĂšges.
Me LE MIRE PECHEUX explique que ce sujet a été abordé en ACOUT2 et lors des groupes
de travail propriĂ©taires au cours des quelles la Ville de Cassis sâest engagĂ©e Ă ne plus Ă©clairer
les falaises Soubeyranes.
Lâ
UCL
pose la question des modalités de réglementation concernant des prises de cinéma la
nuit.
Me LE MIRE PECHEUX rĂ©pond que câest un sujet traitĂ© dans lâAtelier de la Concertation
Organisation de la Gestion (ACOG).
Le
CGP
fait remarquer la difficulté à appliquer cette réglementation en hiver dans le cas
dâactivitĂ©s longues, et dâautant plus avec une interdiction de bivouac. Il demande que des
alternatives soient proposées.
La
DREAL
revient sur le fait quâon se trouve sur un espace restreint, pĂ©riurbain et trĂšs
fréquenté, donc trÚs différent des autres Parcs nationaux auxquels il a été fait référence. En
effet, dâune part les autres Parcs connaissent une frĂ©quentation nocturne faible liĂ©e Ă une
accessibilitĂ© rĂ©duite ; et dâautre part leur territoire est beaucoup plus vaste. Ici on assiste au
couplage de beaucoup de menaces potentielles, et il faut donc Ă minima assurer une espace de
respiration pour un certain nombre dâespĂšces activent la nuit, mais aussi particuliĂšrement au
crĂ©puscule et Ă lâaurore. Il est donc difficile de gĂ©nĂ©raliser sur cette pĂ©riode une autorisation
de circulation ; par contre un systĂšme de dĂ©rogations au principe gĂ©nĂ©ral dâinterdiction dans le
cadre dâactivitĂ©s ponctuelles et encadrĂ©es est plus acceptable.
M. ROYER-PERREAUT propose dâacter deux choses :
-
Un principe gĂ©nĂ©ral : celui de lâinterdiction quâil faudra expliquer, car il faut prĂ©server
des moments de quiétude pour la nature.
Ateliers de la concertation pour le projet de Parc National des Calanques
Atelier « Organisation des usages terrestres n°5 » â GIP des Calanques â 12 janvier 2010
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-
Il reste Ă retravailler ensemble les critĂšres dâautorisations Ă savoir sâils sont alternatifs
ou cumulatifs, pour affiner les choses. Ceci sera lâoccasion dâune rĂ©union de travail.
Le
CAF
expose que ce qui est choquant est de ne voir des interdictions que sur les activités
marginales, pratiquées en petits nombre et non nuisibles pour la seule crainte de les voir se
développer. Il rappelle la parole du président Guy Teissier disant « les calanques, espace de
libertĂ© il est, espace de libertĂ© il restera ». Or on nâarrĂȘte pas de produire des interdictions. Il
se demande si les gens ont vraiment Ă©tĂ© dans les calanques, car il existe des endroits oĂč
pratiquement personne nây va comme le vallon des pĂ©telins ou la plus part des falaises et la
faune est libre et se régénÚre. La plupart des gens imagine que ce qui se passe dans les
calanques est ce qui se passe à Morgiou ou Sormiou à proximité des parkings. Or la protection
des calanques est assurĂ©e par lâĂ©loignement des routes.
M. ROYER-PERREAUT rĂ©pond que pour lâinstant les interdictions mentionnĂ©es sont pour la
grande majorité des rappels des interdictions existantes et ne sont pas dues à la création du
parc. Tout est une question de savoir ce que lâon veut et de choix de sociĂ©tĂ©. On traverse les
Copenhague, les grenelles de lâenvironnement, mais quand il sâagit dâappliquer les grands
principes localement, il nây a plus personne. Il faut assumer ses choix de citoyens et
commencer à modifier ses habitudes pour rester cohérent. Si un minimum de modifications
pose problĂšme, il est Ă se demander si ce qui est souhaitĂ© câest un parc national ou un parc
naturel rĂ©gional. Il nâest pas envisageable de faire un parc national avec des exigences de parc
rĂ©gional. Il faut pouvoir assumer lâexcellence et lâexigence qui va avec.
Me LE MIRE PECHEUX
propose de valider le fait de lâinterdiction de la circulation des
personnes entre le coucher et le lever du soleil, sauf dans le cadre de manifestations
préalablement autorisées par le Directeur du Parc national.
La
FFSC
pose la question des pratiques avec retour tardifs (exemple de visite de certaines
grottes, escalade de la traversée sans retour) qui ne rentrent pas dans le cadre de
manifestations à proprement parler. Il propose que ce travail de réflexion se fasse avec le
directeur du parc aprĂšs lâavoir informĂ© sur les sites Ă pratiques longues.
Le
CAF
pose la question de la circulation de nuit des chasseurs et pĂȘcheurs qui sont
considérés comme des cas particuliers.
M. ROYER-PERREAUT rĂ©pond que rien nâa encore Ă©tĂ© actĂ©. Il propose de faire un vote pour
identifier la tendance de la salle sans que cela nâait de valeur ou de caractĂšre officiel sur la
question de la circulation de nuit.
La question mise au vote est : « Est-ce quâon est favorable au principe dâinterdiction de
circulation dans le cĆur de parc hors espace habitĂ©s du coucher au lever du soleil sous rĂ©serve
de conditions particuliÚres pour les manifestations publiques et privées ? »
Me LE MIRE PECHEUX compte les mains levées :
Pour : 21/38
Contre : 5/38
Abstention : 2/38
LâassemblĂ©e valide donc la proposition dâinterdiction de circulation dans le cĆur de parc hors
espace habités du coucher au lever du soleil sous réserve de conditions particuliÚres pour les
manifestations publiques et privées.
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Atelier « Organisation des usages terrestres n°5 » â GIP des Calanques â 12 janvier 2010
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-
LâactivitĂ© de parapente
Diapos 17 Ă 19
Me LE MIRE PECHEUX prĂ©sente la rĂ©glementation actuelle, lâĂ©tat des lieux de lâactivitĂ© de
parapente non motorisé sur le site et termine par des propositions de réglementation.
La
FFVL
se présente et remercie le GIP des Calanques de les avoir pris en compte étant
donnĂ©e la pratique marginale quâest le parapente dans les Calanques. Elle signale quâil a
appris lâexistence des deux arrĂȘtĂ©s il y a une semaine. Or, il existe une pratique rĂ©guliĂšre
depuis 20 ans sur ces terrains. Elle est dâaccord pour le maintien de lâinterdiction de tous
engins motorisĂ©s dans le cĆur de Parc, comme câest dĂ©jĂ le cas avec les autres Parcs
nationaux. En ce qui concerne les vols non motorisĂ©s, aucun dĂ©sagrĂ©ment nâa Ă©tĂ© signalĂ© sur
le site des Calanques, qui reste réservé aux personnes expérimentées à cause des difficultés
techniques liées à la configuration du site. Pour finir, elle souhaite revenir sur les conventions
du CG13 et de la ville de Marseille oĂč il figure que « sauf dispositions contraires, les
décollages et atterrissages sont interdits sur les propriétés départementales » ; or il existe
dâautres lieux pour dĂ©coller et atterrir, et le survol est autorisĂ©. Elle site comme exemple le
site de la Sainte Victoire qui représente plusieurs milliers de vols par an, le plus important de
Provence, comprenant des terrains du CG13, avec qui elle a passé une convention soutenant
fortement lâactivitĂ© de parapente. Ainsi, avant une prise de dĂ©cision pour la charte, elle
propose de prendre rapidement contact avec le CG13, puis de revenir vers le GIP des
Calanques pour élaborer une réglementation sur le vol libre en coeur de Parc.
M. ROYER-PERREAUT exprime son regret que les représentants du CG13 aient du partir et
pense quâil est en effet nĂ©cessaire dâentrer en contact avec eux.
Lâ
URVN
demande avis du CEEP
Le
CEEP
conclu quâil y a des activitĂ©s humaines sur lâeau, sous lâeau, sur terre, sous terre,
dans les falaises et dans lâair : la tĂąche du Parc sera immense !
La
FFVL
prĂ©cise quâil souhaite ĂȘtre informĂ© de la prĂ©sence de zones sensibles pour la
prĂ©servation de lâavifaune dans les secteurs oĂč il y a des vols, ce qui est une dĂ©marche dĂ©jĂ
initiée dans le cadre de sa convention nationale avec la LPO. Il pense que la cohabitation avec
les oiseaux se passe trĂšs bien, avec pour preuve la prĂ©sence de deux couples dâaigle de Bonelli
sur la Sainte Victoire.
M. ROYER-PERREAUT est dâaccord sur le principe ; le GIP va avancer sur le sujet et
organiser des ateliers bilatéraux.
La
Mountain Biker Foundation
pense que ces arrĂȘtĂ©s semblent illĂ©gaux. En effet il nâest pas
dâun ressort local, mais du pouvoir du ministĂšre et de son reprĂ©sentant de faire ce type de
rĂšglementation.
E/ Fin de sĂ©ance â Conclusion de M. ROYER-PERREAUT
M. ROYER-PERREAUT conclut cette sĂ©ance et donne rendez-vous pour lâACOUT6 pour
notamment valider les problématiques sur la chasse et des propositions issues des
concertations des zones susceptibles dâĂȘtre classĂ©es en rĂ©serves intĂ©grales. Dâici lĂ , aura lieu
toute une série de réunions bilatérales pour essayer de trouver des points de consensus. Enfin,
Ateliers de la concertation pour le projet de Parc National des Calanques
Atelier « Organisation des usages terrestres n°5 » â GIP des Calanques â 12 janvier 2010
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le GIP va remettre toutes ces réunions en perspective pour que tout le monde puisse
commencer Ă avoir une vision globale de ce que pourra ĂȘtre le Parc national.
RELEVE DE CONCLUSION
- Le bivouac est interdit en cĆur de parc. Pour les situations dâurgence, il existe un principe
de droit qui déroge à cette interdiction de bivouac.
- La circulation des personnes en cĆur de parc, hors espaces habitĂ©s, est interdite du coucher
au lever du soleil. Elle peut ĂȘtre autorisĂ©e sur demande dâautorisation du directeur pour des
activités publiques ou privées, ponctuelles et encadrées, répondant à des critÚres de
manifestations.
- LâactivitĂ© de parapente est Ă considĂ©rer de nouveau
RĂ©daction : N. TETEFORT Relecture : L. LE MIRE PECHEUX