Ma patrie est le monde, mes frères tous les hommes - Thomas Paine
Accueil     |    Biographie     |    Publications     |    Contact

Guy Millière, (1950, Marseille )

- Professeur à l’Université PARIS VIII Histoire des cultures, Philosophie du droit
- Visiting Professor à la California State University, Long Beach.
- Expert auprès de l’Union Européenne en bioéthique, biotechnologie.
- Conférencier pour la Banque de France
- Traducteur et adaptateur en langue française pour le site DanielPipes.org
- Editorialiste à la Metula News Agency, Israël Magazine, Frontpage Magazine, les Quatre Vérités, upjf.org
- Membre du comité de rédaction d’Outre-terre, revue de géopolitique dirigée par Michel Korinman
- Rédacteur en chef de la revue Liberalia de 1989 à 1992


[Cliquez ici pour obtenir plus d'information sur ses publications]



COMBATTANT DE LA LIBERTE

J’ai commencé à écrire très jeune, avant même l’adolescence. A seize ans, une timidité presque maladive m’a poussé vers le théâtre, la chanson, le cinéma. J’ai croisé le parcours d’êtres extraordinaires, tels Gilles Vigneault, à qui je dois beaucoup. Et puis peu à peu, la maturité venant, je suis retourné vers les livres.

Longtemps, je ne me suis pas défini politiquement. Je me suis rendu aux Etats-Unis d’Amérique pour la première fois à l’âge de vingt ans : c’est devenu mon second pays et j’y ai appris la liberté individuelle, les horizons infinis, quelques pages d’histoire. J’ai lu Tom Paine et Thomas Jefferson. J’ai rencontré des rescapés de l’enfer vietnamien.

Quand j’avais vingt cinq ans, Saïgon est tombée et l’exode des boat people a commencé. Je ne pouvais me ranger du côté de ceux qui disaient qu”on ne savait pas ce qui allait se passer”. J’ai lu encore. John Locke et Montesquieu. Raymond Aron et Jean-François Revel.

La liberté individuelle a pris un sens plus philosophique pour moi. Je me suis voulu défenseur intransigeant des droits naturels de l’être humain, de la libre parole et de la libre entreprise. J’ai lu Friedrich Hayek, Ludwig von Mises, Edmund Burke.

Au fil de mes séjours aux Etats-Unis, j’ai noué des liens avec des intellectuels, des écrivains, des hommes politiques. J’ai eu l’immense chance de connaître Ronald Reagan. Je suis devenu l’ami de David Horowitz, l’un des hommes les plus courageux que je connaisse. En France, je m'honore d'avoir travaillé avec Alain Madelin.

Arrivé à mi parcours de ma vie, j’ai tenté un bref bilan. Je me suis demandé ce que j’avais fait de moi-même. Je n’ai trouvé qu’une définition adéquate: combattant de la liberté.

Je n’ai jamais cédé devant les ombres multiples de l’oppression, de l’intimidation, de la menace. Mes livres sont autant de combats. Même lorsqu’ils se font littéraires.

G.M.