Envoyer Imprimer Réagir International - Article paru
le 1er octobre 2005
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Ripostes

Bouteflika, prix Louise-Michel

Le président algérien vient d’être distingué par le prix Louise-Michel, décerné par le Centre d’études politiques et de sociétés de Paris. Ce prix, qui lui a été remis au cours d’une cérémonie à Alger en présence du corps diplomatique accrédité dans la capitale

algérienne, est attribué chaque année à une personnalité politique pour « les vertus de dialogue, de démocratie, de développement et de paix ». Quand on sait que le journaliste Mohamed Benchicou, auteur

de Bouteflika, une imposture algérienne, est en prison depuis le 14 juin 2004 et que son journal, le Matin, a cessé de paraître, que d’autres journalistes du même journal, comme Hassane Zerrouky, également journaliste à l’Humanité, le chroniqueur de Liberté Ali

Dilem risquent la prison et qu’une publication comme le Soir d’Algérie est menacée d’interdiction, ce prix

décerné au chef de l’État algérien est une plaisanterie de mauvais goût. Qui plus, c’est une insulte à celle

qui a symbolisé l’esprit de la Commune de Paris. Doté d’un tel sacre, Abdelaziz Bouteflika, pourtant mis à l’index par de nombreuses ONG de défense des droits de l’homme, ne peut que s’estimer encouragé dans sa politique répressive envers la presse et ses opposants démocrates.

Meriem Djebari

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