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EN

A

GRO

-

BIOTECHNOLOGIE

RÉSUMÉ

RÉSUMÉ

RÉSUMÉ

RÉSUMÉ

RÉSUMÉ

No. 35 - 2006

BRIEF 35

Etat mondial des plantes biotechnologiques/GM commercialisées: 2006

par

Clive James

Président, Conseil d'administration de l'ISAAA

Augmentation de 13 %, 12 millions d’hectares (soit 30 millions d’acres) entre 2005 et 2006

Source: Clive James, 2006.

SUPERFICIE MONDIALE DES PLANTES BIOTECH

Millions d’hectares (1996 à 2006)

0

20

40

60

80

100

120

1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006

Total
Pays industrialisés
Pays en voie de développement

22 pays avec des plantes biotech

Augmentation de 13 %, 12 millions d’hectares (soit 30 millions d’acres) entre 2005 et 2006

Source: Clive James, 2006.

SUPERFICIE MONDIALE DES PLANTES BIOTECH

Millions d’hectares (1996 à 2006)

0

20

40

60

80

100

120

1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006

Total
Pays industrialisés
Pays en voie de développement

22 pays avec des plantes biotech

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L'ISAAA remercie beaucoup Iberjaca, Espagne, et la Fondation Rockefeller pour leurs dons qui ont
permis la préparation de cette étude ainsi que sa distribution gratuite dans les pays en voie de
développement. L'objectif est de fournir des informations et des connaissances à la communauté
scientifique et à la société au sujet des plantes biotechnologiques/GM afin de faciliter une discussion
mieux informée et plus transparente en ce qui concerne leur rôle potentiel dans la contribution à la
sécurité mondiale pour l'alimentation humaine, animale et pour l'approvisionnement en fibres et à
une agriculture plus durable. L'auteur, et non les co-parrains, prend la totale responsabilité pour les
opinions exprimées dans cette publication et pour toutes les erreurs dues à une omission ou une
mauvaise interprétation.

The International Service for the Acquisition of Agri-biotech Applications (ISAAA).

(2006) International Service for the Acquisition of Agri-biotech Applications (ISAAA).

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du détenteur du droit d'auteur.

James, Clive. 2006. Global Status of Commercialized Biotech/GM Crops: 2006. 

ISAAA Brief

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Contactez s.v.p. le centre ISAAA de l'Asie du sud-est pour obtenir une copie à publications@isaaa.org.
Vous pouvez l'acheter en ligne sur le site Internet http://www.isaaa.org au prix de 50 $ US. Pour
chaque copie papier de la version complète de la Brief 35 et du résumé, le coût de 50 $ US comprend
l'acheminement par courrier express. La publication est gratuite pour les nationaux autorisés des pays
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Pour les résumés de toutes les ISAAA Briefs, veuillez visiter le site Internet http://www.isaaa.org

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ETAT MONDIAL DES PLANTES CULTIVEES BIOTECH/GM COMMERCIALISEES : 2006

3

ÉTAT MONDIAL DES PLANTES BIOTECH/GM EN 2006

En 2006, première année de la deuxième décade de commercialisation des plantes biotechnologiques, 2006-
2015, la superficie mondiale des plantes biotech a continué à grimper pour la dixième année consécutive. Le taux
de croissance soutenue est à deux chiffres (13 %). Cela représente une augmentation de 12 millions d'hectares (ou
30 millions d'acres), la superficie totale atteignant ainsi 102 millions d'hectares (ou 252 millions d'acres). C'est un
moment historique en ce sens que c'est la première fois que plus de 100 millions d'hectares de plantes biotech sont
cultivés la même année. Afin de tenir compte correctement de l'utilisation de variétés contenant 2 ou 3 " caractères
empilés ", qui réunissent des avantages multiples dans une seule variété biotech, les 102 millions d'hectares exprimés
en " caractères hectares " se transforment en 117,7 millions, ce qui est de 15% supérieur à l'estimation de 102
millions d'hectares.

Les plantes biotech ont atteint plusieurs jalons en 2006 : superficie annuelle de plantes biotech supérieure à 100
millions d'hectares (250 millions d'acres) ; pour la première fois, le nombre de fermiers cultivant des plantes biotech
(10,3 millions) excède 10 millions ; la superficie cumulée de 1996 à 2006 est supérieure à un demi milliard
d'hectares (577 millions d'hectares - 1,4 milliards d'acres) avec une augmentation sans précédent de 60 fois entre
1996 et 2006, ce qui en fait la technologie la plus rapidement acceptée dans l'histoire récente.

Il est remarquable que l'augmentation d'une année sur l'autre de 12 millions d'hectares en 2006 soit la deuxième
plus forte durant les cinq dernières années dans la superficie absolue, malgré le fait que le taux d'adoption aux
USA, le principal pays cultivant des plantes biotech, soit toujours au dessous de 80% pour le soja et le coton. Il est
aussi notable que, en 2006, l'Inde, le plus grand pays cultivateur de coton dans le monde, ait enregistré la plus forte
augmentation proportionnelle avec une hausse spectaculaire qui a pratiquement triplé sa superficie de coton Bt
pour atteindre 3,8 millions d'hectares.

En 2006, le nombre de pays cultivant des plantes biotech est passé de 21 à 22 avec l'entrée d'un pays européen, la
Slovaquie, qui a planté du maïs Bt pour la première fois et a amené le nombre total de pays cultivant des plantes
biotech dans l'Union Européennes à 6 (sur 25). L'Espagne continue à être le pays chef de file en Europe en cultivant
60'000 hectares en 2006. Plus important encore, la superficie totale en maïs Bt des 5 autres pays européens
(France, République Tchèque, Portugal, Allemagne et Slovaquie) a été multipliée par plus de cinq (de environ
1'500 hectares en 2005 à environ 8'500 hectares), encore que sur des petites superficies. L'augmentation dans ces
cinq pays devrait continuer en 2007.

0

20

40

60

80

100

120

1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006

Augmentation de 13 %, soit 12 millions d’hectares (30 millions d’acres) entre 2005 et 2006.

Source: Clive James, 2006.

SUPERFICIE MONDIALE DES PLANTES BIOTECH

En millions d’hectares (1996 – 2006)

Total
Pays industrialisés
Pays en voie de développement

0

20

40

60

80

100

120

1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006

Augmentation de 13 %, soit 12 millions d’hectares (30 millions d’acres) entre 2005 et 2006.

Source: Clive James, 2006.

SUPERFICIE MONDIALE DES PLANTES BIOTECH

En millions d’hectares (1996 – 2006)

Total
Pays industrialisés
Pays en voie de développement

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ETAT MONDIAL DES PLANTES CULTIVEES BIOTECH/GM COMMERCIALISEES : 2006

4

10,3 millions de fermiers de 22 pays cultivaient des plantes biotech en 2006 au lieu de 8,5 millions de fermiers en
2005. Parmi ces 10,3 millions, 90% soit 9,3 millions (au lieu de 7,7 millions en 2005) étaient des petits fermiers à
faible revenu des pays en voie de développement qui ont augmenté leurs revenus grâce aux plantes biotech et ont
contribué à la diminution de la pauvreté. Parmi ces 9,3 millions de petits fermiers, dont la majorité étaient des fermiers
cultivant le coton Bt, 6,8 millions vivaient en Chine, 2,3 millions en Inde, 100'000 aux Philippines et plusieurs milliers
en Afrique du Sud, les autres vivant dans les sept autres pays en voie de développement qui cultivaient des plantes
biotech en 2006. Cette modeste contribution initiale des plantes biotech à l'objectif du Millénaire pour le développement
de réduire la pauvreté de 50% d'ici 2015 est un développement important qui a un potentiel énorme pour la seconde
décade de commercialisation, 2006-2015.

Une nouvelle plante biotech, la luzerne tolérante aux herbicides, a été commercialisée pour la première fois aux USA en
2006. La luzerne RR®  se distingue parce que c'est la première plante pérenne à être commercialisée. Elle a été semée
sur 80'000 hectares (ou 5% des 1,3 millions d'hectares probablement semés aux USA en 2006). Le coton tolérant aux
herbicides, RR® Flex, a été lancé en 2006. Il a occupé une superficie importante de plus de 80'000 hectares dès sa
première année. Les produits " caractère unique " et " caractères empilés " qui comprennent le caractère Bt ont été
plantés, le dernier produit occupant la majorité de la superficie. Ces plantations se trouvaient principalement aux USA
avec une petite superficie en Australie. De manière frappante en Chine, une variété de papaye développée localement
résistante aux virus, un fruit destiné à l'alimentation humaine, a été recommandé pour la commercialisation fin 2006.

En 2006, parmi les 22 pays cultivant des plantes biotech se trouvaient 11 pays en voie de développement et 11 pays
industrialisés. Par ordre de superficie, on trouve les USA, le Brésil, le Canada, l'Inde, la Chine, le Paraguay, l'Afrique
du Sud et l'Uruguay, les Philippines, l'Australie, la Roumanie, le Mexique, l'Espagne, la Colombie, la France, l'Iran, le
Honduras, la République Tchèque, le Portugal, l'Allemagne et la Slovaquie. De manière frappante, les huit premiers

#21

Allemagne

<0,05 million ha

Maïs

#19

République Tchèque

<0,05 million ha.

Maïs

#9

Uruguay*

0,4 million ha

Soja, Maïs

#2

Argentine*

18 millions ha

Soja, Maïs, Coton

#15

Colombie

<0,05 million ha

Coton

#7

Paraguay*

2 millions ha

Soja

#3

Brésil*

11,5 millions ha

Soja, Coton

#14

Espagne*

0,1 million ha

Maïs

#20

Portugal

< 0,05 million ha.

Maïs

#4

Canada*

6,1 millions ha

Colza, maïs, soja

#1

USA*

54,6 millions ha

Soja, Maïs, Coton, Colza,
Courge, Papaye, Luzerne

#16

France

< 0,05 million ha.

Maïs

#22

Slovaquie

<0,05 million ha.

Maïs

#12

Roumanie*

0,1 million ha

Soja

#17

Iran

<0,05 million ha.

Riz

#6

Chine*

3,5 millions ha

Coton

#5

Inde*

3,8 millions ha

Coton

#10

Philippines*

0,2 million ha

Maïs

#11

Australie*

0,2 million ha

Coton

#8

Afrique du Sud*

1,4 million ha

Maïs, Soja, Coton

#18

Honduras

<0,05 million ha

Maïs

* 14 méga-pays biotech cultivant au moins 50'000 ha de variétés biotechnologiques

Source: Clive James, 2006

Pays et méga-pays* avec des plantes biotech, 2006

#13

Mexique*

0,1 million ha

Coton, Soja

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ETAT MONDIAL DES PLANTES CULTIVEES BIOTECH/GM COMMERCIALISEES : 2006

5

pays cultivaient plus d'un million d'hectares chacun - ceci fournit une fondation large et stable pour une croissance
mondiale future des plantes biotech.

Pour la première fois, l'Inde a cultivé plus de coton Bt (3,8 millions d'hectares) que la Chine (3,5 millions d'hectares)
et a grimpé de deux places dans le classement mondial pour se situer à la cinquième place dans le monde, devançant
à la fois la Chine et le Paraguay.

Il convient de noter que plus de la moitié (55% soit 3,6 milliards de personnes) de la population mondiale de 6,5
milliards vit dans les 22 pays dans lesquels les plantes biotech étaient cultivées en 2006 et que des avantages importants
et multiples étaient générés. Aussi, plus de la moitié (52%  ou 776 millions d'hectares) des 1,5 milliards d'hectares de
terres cultivées dans le monde se trouve dans les 22 pays dans lesquels les plantes biotech autorisées étaient cultivées
en 2006.

En 2006, les USA, suivis par l'Argentine, le Brésil, le Canada, l'Inde et la Chine continuent à être les principaux pays
ayant adopté les plantes biotech dans le monde avec 54,6 millions d'hectares plantés aux USA (53% de la superficie
mondiale des plantes biotech) dont environ 28% avec des " caractères empilés " contenant 2 ou 3 caractères. Les
produits à " caractères empilés " actuellement utilisés aux USA, au Canada, en Australie, au Mexique, en Afrique du
Sud  et aux Philippines, représentent une tendance importante et en expansion, qui répond aux multiples contraintes
des récoltes pour les fermiers.

La plus grande augmentation incontestable dans la superficie des plantes biotech en 2006 concerne les USA avec 4,8
millions d'hectares suivis par l'Inde (2,5 millions d'hectares), le Brésil (2,1 millions d'hectares), l'Argentine et l'Afrique
du Sud avec chacun 0,9 millions d'hectares. L'augmentation proportionnelle ou en pourcentage la plus importante se
trouve en Inde avec 192% (presque un triplement - de 1,3 millions d'hectares en 2005 à 3,8 millions d'hectares en
2006) suivi de près par l'Afrique du Sud avec 180% avec une forte augmentation de ses superficies de maïs biotech
blanc et jaune et les Philippines avec une augmentation de 100% aussi due à une forte augmentation de sa superficie
de maïs biotech.

Le soja biotech continue à être la principale plante biotech en 2006, occupant 58,6 millions d'hectares (57% de la
superficie biotech mondiale), suivi par le maïs (25,2 millions d'hectares soit 25%), le coton (13,4 millions d'hectares
soit 13%) et le colza (4,8 millions d'hectares, soit 5% de la superficie mondiale de plantes biotech).

Depuis le début de la commercialisation en 1996 jusqu'en 2006, la tolérance aux herbicides a toujours été le principal
caractère suivi par la résistance aux insectes et les "gènes empilés" pour les deux caractères. En 2006, la tolérance aux
herbicides, déployée chez le soja, le maïs, le colza, le coton et la luzerne représentait 68% (soit 69,9 millions d'hectares)
de la superficie mondiale de plantes biotech (102 millions d'hectares). 19 millions d'hectares (soit 19%) sont cultivés
avec des plantes Bt et 13,1 millions d'hectares (13%) avec variétés contenant des " caractères empilés " (Bt et tolérance
aux herbicides). Les produits contenant des " caractères empilés " composent le groupe qui a augmenté le plus
rapidement entre 2005 et 2006 avec une augmentation de 30%, alors que les résistances aux insectes ont augmenté
de 17% et la tolérance aux herbicides de 10%.

Pendant la période 1996-2006, la proportion de la superficie mondiale de plantes biotech cultivée par les pays en
voie de développement a augmenté de manière constante chaque année. Quarante pourcent de la superficie mondiale
des plantes biotech en 2006 (soit 40,9 millions d'hectares) ont été cultivés dans les pays en voie de développement.
Quarante pourcent de la superficie totale de plantes biotech en 2006, soit 40,9 millions d'hectares, étaient cultivés
dans les pays en voie de développement dans lesquels l'augmentation entre 2005 et 2006 était beaucoup plus forte
(7 millions d'hectares ou 21%) que dans les pays industrialisés (5 millions d'hectares ou 9 % d'augmentation).
L'augmentation de l'impact global des cinq principaux pays en voie de développement (Inde, Chine, Argentine,
Brésil, et Afrique du Sud) représentant les trois continents du sud (Asie, Amérique latine et Afrique) est une tendance
permanente importante avec des implications pour l'adoption et l'acceptation future des plantes biotech dans le
monde.

Durant les onze premières années, la superficie mondiale cumulée cultivée avec des plantes biotech était de 577
millions d'hectares (ou 1,4 milliards d'acres) ce qui équivaut à plus de la moitié de la superficie agricole totale des USA
ou de la Chine, ou encore à 25 fois la superficie agricole totale du Royaume Uni. Un fort taux d'adoption reflète la

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ETAT MONDIAL DES PLANTES CULTIVEES BIOTECH/GM COMMERCIALISEES : 2006

6

satisfaction du fermier vis-à-vis du produit qui offre des avantages importants allant d'une gestion des cultures plus
commode et plus flexible, des coûts de production plus bas, d'une meilleure productivité et/ou des revenus nets par
hectare plus élevés, des bénéfices sociaux et pour la santé ainsi qu'un environnement plus propre via la diminution de
l'utilisation des pesticides traditionnels, ce qui contribue collectivement à une agriculture plus durable. L'adoption rapide
et continue des plantes biotech reflète les améliorations constantes et importantes tant pour les grands que pour les petits
fermiers, pour les consommateurs et la société à la fois dans les pays industriels et en voie de développement.

L'étude détaillée la plus récente

1

 concernant l'impact mondial des plantes biotech pour la décade, 1996-2005, estime

que les bénéfices économiques mondiaux nets des fermiers cultivant des plantes biotech s'élevaient à 5,6 milliards de
dollars en 2005. Les bénéfices cumulés pour la période 1996-2005 représentent 27 milliards de dollars (13 milliards
de dollars pour les pays en voie de développement et de 14 milliards de dollars pour les pays industrialisés). Ces
estimations comprennent les bénéfices associés avec la double récolte de soja biotech en Argentine. La réduction
cumulée des pesticides durant la décade 1996-2005 a été estimée à 224'3000 tonnes d'ingrédient actif ce qui est
équivalent à une réduction de 15% de l'impact environnement associé à l'utilisation des pesticides sur ces cultures,
comme cela est mesuré par le Quotient d'Impact Environnemental (EIQ) - une mesure composite basée sur les différents
facteurs qui contribuent à l'impact environnemental net d'un seul ingrédient actif.

Les préoccupations sérieuses et urgentes à propos de l'environnement mises en avant dans le rapport 2006 de Stern
sur le changement climatique

2

 ont des implications pour les plantes biotech qui peuvent potentiellement participer à

Table 1. Superficie mondiale des plantes biotech en 2006 : par pays (en millions d'hectares)

Rang

0

1*

0

2*

0

3*

0

4*

0

5*

0

6*

0

7*

0

8*

0

9*

10*

11*

12*
13*
14*
15

*

16

*

17

*

18

*

19

*

20

*

21

*

22

*

Source: Clive James, 2006.
* 14 Méga-pays biotechnologiques cultivant au moins 50'000 ha avec des variétés biotechnologiques

Pays

USA
Argentine
Brésil
Canada
Inde
Chine
Paraguay
Afrique du Sud
Uruguay
Philippines
Australie
Roumanie
Mexique
Espagne
Colombie
France
Iran
Honduras
République Tchèque
Portugal
Allemagne
Slovaquie

Superficie

(en millions d'hectares)

54,6
18,0

11,5

6,1
3,8
3,5
2,0
1,4
0,4
0,2
0,2
0,1
0,1
0,1

<0,1
<0,1
<0,1
<0,1
<0,1
<0,1
<0,1
<0,1

Plante biotech

Soja, maïs, coton, colza, courge, papaye, luzerne
Soja, maïs, coton
Soja, coton
Colza, maïs, soja
Coton
Coton
Soja
Maïs, soja, coton
Soja, maïs
Maïs
Coton
Soja
Coton, soja
Maïs
Coton
Maïs
Riz
Maïs
Maïs
Maïs
Maïs
Maïs

1

GM Crops: The First Ten Years - Global Socio-economic and Environmental Impacts by Graham Brookes and Peter Barfoot, P.G. Economics. 2006

2

Stern Review on the Economics of Climate Change, UK 2006 (www.sternreview.org.uk).

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ETAT MONDIAL DES PLANTES CULTIVEES BIOTECH/GM COMMERCIALISEES : 2006

7

la réduction des gaz à effet de serre et les changements climatiques de trois manières principalement. Premièrement,
des diminutions permanentes des émissions de dioxyde de carbone via la diminution des combustibles fossiles,
associées à la diminution du nombre de pulvérisations d'insecticides et d'herbicides ; en 2005, on estime que cela a
permis d'économiser 962 millions de kg de dioxyde de carbone (CO2), ce qui équivaut à réduire le nombre de
voitures sur les routes de 0,43 million. Deuxièmement, l'agriculture de conservation (qui nécessite moins voire pas de
labourage avec les plantes biotech résistantes aux herbicides) pour les plantes biotech utilisées en alimentation humaine
ou animale ainsi que pour l'approvisionnement en fibres, conduit à une meilleure rétention du carbone des sols ce
qui équivaut, pour 2005, à 8,053 millions de kg de CO2 soit à retirer 3,6 millions de voitures des routes. De plus, en
2005, la combinaison des économies permanentes et supplémentaires via la séquestration a permis d'économiser
l'équivalent de 9'000 millions de kg de CO2 soit de retirer 4 millions de voitures des routes. Troisièmement, dans le
futur, la culture d'une plus grande superficie avec des plantes biotech permettant de produire de l'éthanol et du
biodiesel va, d'un côté, se substituer aux carburants fossiles et, d'un autre côté, recycler et séquestrer le carbone. Des
recherches récentes indiquent que les biocarburants pourraient entraîner des économies nettes de 65 % dans
l'épuisement des ressources énergétiques. Etant donné que les plantes destinées à la production d'énergie sont
susceptibles d'occuper une superficie significativement plus importante dans le futur, la contribution des plantes
biotech destinées à la production d'énergie pourrait être importante.

Alors que 22 pays ont cultivé commercialement des plantes biotech en 2006, 29 autres pays, soit un total de 51, ont
donné des autorisations aux plantes biotech pour l'importation à des fins d'alimentation humaine et animale ou pour
la libération volontaire dans l'environnement depuis 1996. Au total, 539 autorisations ont été données pour 107
événements sur 21 plantes cultivées. Ainsi, les plantes biotech peuvent être importées pour l'alimentation humaine et
animale et/ou être utilisées dans l'environnement dans 29 pays, y compris des pays importateurs importants d'aliments
comme le Japon, qui ne cultivent pas de plantes biotech. Parmi les 51 pays qui ont autorisé les plantes biotech, les
USA sont en tête de liste, suivis par le Japon, le Canada, la Corée du sud, l'Australie, les Philippines, le Mexique, la
Nouvelle Zélande, l'Union Européenne et la Chine. Le maïs est la plante qui a le plus d'événements autorisés (35)
suivi par le coton (19), le colza (14) et le soja (7). L'événement qui a reçu des autorisations dans la plupart des pays est
le soja tolérant aux herbicides, évènement GTS-40-3-2 avec 21 autorisations (EU =25 comptabilisé comme une seule
autorisation), suivi par le maïs résistant aux insectes (MON 810) et le maïs tolérant aux herbicides (NK603) tous les
deux avec 18 autorisations et le coton résistant aux insectes (MON 531/757/1076) avec 16 autorisations dans le
monde.

L'étude des biocarburants dans cet article sert à introduire le sujet et se concentre sur les implications de l'intérêt et des
investissements croissants dans les biocarburants en relation avec deux sujets spécifiques : la biotechnologie végétale
et les pays en voie de développement. Il est évident que la biotechnologie offre des avantages très importants pour
augmenter l'efficacité de la production de biocarburants tant dans les pays industrialisés que dans les pays en voie de
développement. On s'attend à ce que la biotechnologie et les autres améliorations permettent aux pays industriels,
comme les USA, de continuer à produire un surplus d'aliments et de fibres et d'atteindre des objectifs ambitieux pour
les biocarburants à court terme. Tout investissement dans des plantes alimentaires en vu de produire des biocarburants
dans des pays en voie de développement précaires du point de vue alimentaire ne doit pas entrer en compétition,
mais compléter les programmes en place pour la sécurité de l'approvisionnement en aliments pour les humains et les
animaux ainsi qu'en fibres. Tout programme développé dans le domaine des biocarburants doit être durable en terme
de pratique agricole et de gestion des forêts, de l'environnement et des écosystèmes, en particulier en ce qui concerne
l'utilisation responsable et efficace de l'eau. La plupart des pays en voie de développement, à l'exception des pays
comme le Brésil, qui est un leader mondial en ce qui concerne les biocarburants, bénéficieraient de manière importante
de la formation de partenariats stratégiques avec des organisations des secteurs publics et privés tant des pays
industrialisés que des pays en voie de développement les plus avancés, qui ont les connaissances et l'expérience dans
la production, la distribution et la consommation de biocarburants. Les biocarburants ne doivent pas seulement
bénéficier à l'économie nationale des pays en voie de développement mais aussi apporter des avantages aux personnes
les plus pauvres dans le pays, qui se trouvent principalement dans les zones rurales et qui sont, pour la plupart, des
fermiers de subsistance à faibles ressources et des travailleurs ruraux sans terre qui sont entièrement dépendants de
l'agriculture et des forêts pour leur gagne pain.

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ETAT MONDIAL DES PLANTES CULTIVEES BIOTECH/GM COMMERCIALISEES : 2006

8

L'avenir des plantes biotech semble encourageant avec une augmentation attendue du nombre de pays autorisant les
quatre principales plantes biotech ainsi que de la superficie mondiale et du nombre de fermiers les cultivant puisque
la première génération de plantes biotech est plus largement autorisée et que la seconde génération avec de nouvelles
utilisations devient disponible. Les perspectives d'évolution pour la prochaine décade de commercialisation, 2006-
2015, suggèrent que la croissance de la superficie mondiale des plantes biotech va continuer à augmenter, jusqu'à
200 millions d'hectares, avec au moins 20 millions de fermiers qui les cultiveront dans plus de 40 pays dans le monde
d'ici 2015. Les gènes apportant un degré de tolérance à la sécheresse, qui devraient être disponibles d'ici 2010-2011,
devraient avoir un impact important par rapport aux caractères actuels et seront particulièrement importants pour les
pays en voie de développement qui souffrent plus de la sécheresse, la contrainte la plus importante et la plus courante
pour augmenter la productivité dans le monde. La seconde décade de commercialisation, 2006-2015, est susceptible
de comporter une plus forte augmentation en Asie par comparaison avec la première décade, qui était la décade des
amériques, où il y aura une augmentation constante des variétés avec des " caractères empilés " en Amérique du Nord
et une forte augmentation au Brésil. Le mélange des caractères des plantes sera particulièrement riche avec des
caractères de qualités qui feront leur début attendu depuis longtemps avec des implications pour l'acceptation,
particulièrement en Europe. Une étude du Conseil International d'information sur l'alimentation (IFIC)

3

 parue en 2006

aux USA a confirmé que la grande majorité des personnes sont confiantes au sujet de la sécurité des approvisionnements
alimentaires américains ; expriment peu voire pas de préoccupations concernant la biotechnologie des aliments et
agricoles et achèteraient sélectivement des produits issus des biotechnologies avec un contenu élevé en huile oméga-
3. D'autres produits dont les produits pharmaceutiques, vaccins oraux, et des produits spéciaux seraient aussi concernés.
De loin, la contribution potentielle la plus importante des plantes biotech serait sa contribution aux Objectifs humanitaires
du Millénaire pour le développement (MDG) de réduction de la pauvreté et de la faim de 50% d'ici 2015. L'utilisation
des biotechnologies pour augmenter l'efficacité de la première génération de plantes pour l'alimentation humaine et
animale et la seconde génération de plantes pour les biocarburants aura un grand  impact et présente à la fois des
possibilités et des défis. Une utilisation peu judicieuse des plantes pour l'alimentation, canne à sucre, manioc et maïs,
pour les biocarburants dans des pays en développement qui n'ont pas leur approvisionnement alimentaire sûr pourrait
nuire aux objectifs de sécurité alimentaire si l'efficacité de ces plantes ne peut pas être augmentée via les biotechnologies
ou d'autres moyens, de manière à ce que les objectifs concernant l'alimentation humaine et animale et l'énergie
soient atteints. L'observation des bonnes pratiques agricoles avec les plantes biotech, comme la rotation et la gestion
des résistances, restera critique durant la première décade. Une gestion continue et responsable doit être pratiquée,
particulièrement dans les pays du sud, qui seront les principaux nouveaux utilisateurs des plantes biotech durant la
deuxième décade de commercialisation des plantes biotech, 2006-2015.

3

International Food Information Council. 2006. Food Biotechnology: A Study of U.S. Consumer Attitudinal Trends, 2006 Report.

VALEUR GLOBALE DU MARCHÉ DES PLANTES BIOTECH

En 2006, la valeur globale du marché des plantes biotech, estimée par Cropnosis, était de 6,15 milliards de
dollars soit 16% de la valeur totale du marché de la protection des plantes (38,5 milliards de $) en 2006 et 21%
du marché mondial des semences en 2006 (env. 30 milliards de $). Les 6,15 milliards de dollars du marché des
plantes biotech comprennent 2,8 milliards de dollars pour le soja biotech (soit 44% du marché mondial des
plantes biotech), les 2,39 milliards de $ du maïs biotech (39%), les 0,87 milliards de $ du coton biotech (14%)
et les 0,21 milliards de $ du colza biotech (3%). La valeur de marché du marché mondial des plantes biotech
est basée sur le prix de vente des semences biotech y compris tous les frais technologiques qui s'appliquent. La
valeur cumulée mondiale pour la période de 11 ans, depuis la première commercialisation de plantes biotech
en 1996, est estimée à 35,5 milliards de $. La valeur globale du marché des plantes biotech est estimée à plus
de 6,8 milliards de $ pour 2007.

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ETAT MONDIAL DES PLANTES CULTIVEES BIOTECH/GM COMMERCIALISEES : 2006

9

THÈME : INDE

La plus forte augmentation proportionnelle en 2006 -
presque un triplement pour atteindre 3,8 millions
d'hectares.

L'Inde, la plus grande démocratie dans le monde, est
fortement dépendante de l'agriculture qui génère environ
un quart de son PNB et fournit aux deux tiers de sa
population un moyen de survie. L'Inde est une nation de
petits fermiers à faibles ressources, dont la plupart n'ont
pas assez de revenus pour couvrir leurs maigres besoins
de bases. La dernière étude nationale

4

 conduite pour la

dernière fois en 2003, rapporte que 60,4 % des ménages
ruraux sont engagés dans l'agriculture indiquant qu'il y a
89,4 millions de ménage de fermiers en Inde. Soixante
pourcent des ménages de fermiers détiennent moins de 1
hectare de terre et seulement 5% détiennent plus de 4
hectares. Seul 5 millions des ménages de fermiers (5% des
90 millions) ont un revenu qui est supérieur à leurs
dépenses. Le revenu moyen des ménages de fermiers en
Inde (basé sur 45 roupies par dollar US) était de 46 $ par
mois et la moyenne des dépenses était de 62 $. Ainsi, parmi
les 90 millions de ménages de fermiers en Inde, environ
85 millions, ce qui représente environ 95% de tous les
fermiers, sont des petits fermiers à faible revenus qui ne
reçoivent pas assez d'argent de leurs terres pour joindre
les deux bouts - dans le passé cela incluait la grande majorité des 5 millions ou plus de fermiers indiens cultivant du
coton. L'Inde a la plus grande superficie de coton que n'importe quel autre pays dans le monde - 9 millions d'hectares
cultivés par environ 5 à 5,5 millions de fermiers.

Alors que la superficie de coton en Inde représente 25% de la superficie mondiale de coton, dans le passé, elle ne
produisait que 12% de la production mondiale car les rendements de coton en Inde étaient parmi les plus faibles du
monde. Le coton Bt, qui possède une résistance vis-à-vis d'importants nuisibles du coton, a été autorisé pour la première
fois en Inde dans des hybrides en 2002. L'Inde cultivait environ 50'000 hectares d'hybrides de coton Bt qui ont été
autorisés pour la première fois en 2002. Elle a doublé la superficie cultivée avec du coton Bt pour atteindre environ
100'000 hectares en 2003. La superficie de coton Bt a augmenté de 4 fois en 2004 pour couvrir plus d'un demi million
d'hectares. En 2005, la superficie dédiée au coton Bt en Inde a continué à augmenter jusqu'à 1,3 millions d'hectares soit
une augmentation de 160% durant l'année 2004.

En 2006, l'augmentation, record dans l'adoption en Inde, a continué avec quasiment un triplement de la superficie de
coton Bt qui est passé de 1,3 millions d'hectares à 3,8 millions d'hectares. En 2006, ce triplement de la superficie était la
plus forte augmentation d'une année à l'autre pour tous les pays du monde. Parmi les 6,3 millions d'hectares de coton
hybrides en Inde en 2006, qui représentent 70% de toute la superficie de coton en Inde, 60% (ou 3,8 millions d'hectares)
étaient du coton Bt - une proportion remarquablement élevée dans une période relativement courte de cinq ans. La
distribution du coton Bt dans les principaux Etats le cultivant en 2004, 2005 et 2006 est montrée dans la table 2. Les
principaux Etats cultivant du coton Bt en 2006, énumérés par ordre de superficie, sont le Mahãrãshtra (1'840 millions
d'hectares soit presque la moitié (48%) de tous les cotons Bt en Inde en 2006) suivi par Andhra Pradesh (830'000

4

National Sample Survey, Organization's Situation Assessment Survey of farmers (NSS, 59th Round), India, 2003

INDIA

Population : 1,09 milliards

PNB : $719,8 milliards

% de personnes employées dans

le secteur agricole : 60%

Agriculture en % du PNB : 22%

PNB Agricole : 158 milliards de $

Terres arables (AL): 177,5 millions d'hectares

Rapport  AL/Population*: 0,7

Principales cultures :

Canne à sucre

Riz non décortiqué

Blé

Légumes (frais)

Pomme de terre

Coton

Plantes biotech commercialisées : Coton Bt

Superficie totale cultivée avec des plantes biotech et

(% d'augmentation en 2006) :
3,8 millions d'hectares               (+192% en 2006)

Augmentation du revenu agricole dû aux biotech, 2002-
2005 : 463 millions de $

*Rapport : % total AL / % population totale

 Hyderabad 

 New 

Delhi 

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ETAT MONDIAL DES PLANTES CULTIVEES BIOTECH/GM COMMERCIALISEES : 2006

10

hectares ou 22 %), Gujerat (470'000 hectares ou 12 %), Madhya Pradesh (310'000 hectares ou 8 %) et 215'000 hectares
(6 %) dans la zone nord, le reste étant cultivé dans le Karnãtaka et Tamil Nadu et d'autres états.

Le nombre d'évènements, ainsi que le nombre d'hybrides de coton Bt et de compagnies commercialisant des hybrides
autorisés a triplé passant de un évènement et 20 hybrides en 2005 à 4 évènements et 62 hybrides en 2006 (voir carte
p. 11).

On estime qu'en Inde, environ 2,3 millions de petits fermiers ont planté, en moyenne, 1,65 hectares de coton Bt en 2006.
Le nombre de fermiers cultivant des hybrides de coton Bt en Inde a augmenté de 300'000 petits fermiers en 2004 à un
million en 2005 puis a doublé en 2006 pour atteindre 2,3 millions de fermiers qui retirent des bénéfices importants de la
technologie. Parallèlement à la forte augmentation de l'adoption du coton Bt entre 2002 et 2005, le rendement moyen
du coton en Inde, qui était l'un des plus faible au monde, a augmenté de 308 kg par hectare en 2001-02 à 450 kg par
hectare en 2005-06, avec la majorité de l'augmentation de rendement de plus de 50% attribuée au coton Bt.

Le travail de Bennett et al.

5

 a confirmé que le principal avantage du coton Bt en Inde est la forte importante du rendement

estimée à 45 % en 2002 et 63 % en 2001 avec une moyenne de 54 % pour les deux années. En prenant en compte la
diminution des traitements insecticides pour le contrôle de la noctuelle, ce qui traduit en économie, sur la moyenne de
2,5 pulvérisations et le coût supérieur des semences de coton Bt, Brookes et Barfoot ont estimé que le bénéfices économiques
nets pour les fermiers cultivant le coton Bt en Inde était de 139 $ par hectare en 2002, 324 $ par hectare en 2003, 171 $
par hectare en 2004 et 260 $ par hectare en 2005, soit une moyenne, pour les quatre années, de 225 $ par hectare. Les
bénéfices pour le fermier se traduisent en un gain national de 339 millions de dollars en 2005 et de 463 millions de $
cumulés pour la période 2002-05. D'autres études rapportent des résultats de même ordre de grandeur, reconnaissant
que les bénéfices varient d'une année à l'autre à cause des niveaux variables des infestations de lépidoptères. L'étude la
plus récente

6

, de Gandhi et Namboodiri, rapporte une augmentation du rendement de 31 %, une diminution significative

du nombre de pulvérisations de pesticides de 39 % et une augmentation du profit de 88 % ou une augmentation de 250
$ par hectare pour la saison de culture de coton 2004.

Table 2. Adoption du coton Bt en Inde, par principaux Etats, en 2004, 2005 et 2006 (en milliers d'hectares)

2004

Mahãrãshtra
Andhra Pradesh
Gujerat
Madhya Pradesh
Zone nord *
Karnãtaka
Tamil Nadu
Autres

200

75

122

80

- -

18

5

- -

* Pendjab, Haryana, Rãjasthãn

Source:  ISAAA, 2006

.

Total

500

2005

607
280
150
146

60
30
27

- -

1’300

2006

1’840

830
470
310
215

85
45

5

3’800

Etat

5

Bennett R, Ismael Y, Kambhampati U, and Morse S (2004) Economic Impact of Genetically Modified Cotton in India, Agbioforum Vol 7, No
3, Article 1

6

Gandhi V and Namboodiri N.V.,  "The Adoption and Economics of Bt Cotton in India: Preliminary Results from a Study", IIMA Working Paper
No. 2006-09-04, pp 1-27, Sept 2006

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ETAT MONDIAL DES PLANTES CULTIVEES BIOTECH/GM COMMERCIALISEES : 2006

11

Pour plus de détails sur l'Inde, référez-vous s.v.p. à la version complète de la Brief 35 dans laquelle vous
trouverez aussi des profils détaillés des pays clés cultivant des plantes biotech.

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I  S  A  A  A

S

ERVICE

 I

NTERNATIONAL

POUR

 

L

’A

CQUISITION

D

’U

TILISATION

 

EN

A

GRO

-

BIOTECHNOLOGIE

ISAAA 

SEAsia

Center

c/o IRRI, DAPO Box 7777
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Tel.: +63 2 5805600  •  Fax: +63 2 5805699 or +63 49 5367216

URL: http://www.isaaa.org

Pour des détails ou pour obtenir une copie de la Brief No. 35 - 2006, envoyez un mel à

publications@isaaa.org