rubrique France

 FRANCE 
s'abonner au flux rss




 
21/02/2007 8:31

Eric Besson annonce son départ du PS



Eric Besson, qui a démissionné le 14 février de son poste de secrétaire national du PS, a annoncé mercredi 21 février sa décision de quitter son parti et de renoncer à se représenter aux législatives de juin dans la Drôme

"Je souhaite vous expliquer pourquoi j'ai décidé de quitter le Parti socialiste après avoir (...) voulu quitter seulement sa direction nationale, pourquoi je ne me représenterai pas aux élections législatives (...)", affirme Eric Besson, l'ex-responsable du secteur économique du Parti socialiste, dans un texte qu'il a remis aux journalistes lors d'une conférence de presse mercredi 21 février au matin.

Eric Besson, un proche du premier secrétaire François Hollande mais qui avait souhaité la candidature de Lionel Jospin en 2007, souligne qu'il quitte "à grand regret" le PS et déplore que sa démission la semaine dernière ait suscité "autant de bruit".

Sortant d'une semaine de silence, le député de la Drôme déclare que "sont à l'origine directe" de son départ du PS "ceux qui ont cru devoir toucher" à sa vie privée en évoquant "de prétendues difficultés conjugales et familiales qui pouvaient expliquer (sa) supposée 'déprime'".

Il met en cause à ce sujet l'entourage de la candidate socialiste Ségolène Royal.

"Le combat politique n'autorise pas tout"

"Sans les attaques personnelles dont j'ai été victime de la part de certains de ceux qui jouent un rôle majeur dans cette campagne auprès de la candidate et, en dépit de mon analyse (de la situation au PS, NDLR), je serais revenu. Mais (...) le combat politique n'autorise pas tout, surtout dans son propre parti", écrit-il.

Eric Besson, qui affirme qu'il n'a "pas consulté Lionel Jospin" avant de quitter le parti, avait, le 14 février, justifié sa démission du secrétariat du PS par "des raisons personnelles". Il indique que cette décision faisait suite à "une altercation" avec François Hollande, née des "hésitations et revirements permanents d'une stratégie de réplique (à la droite, ndlr) sur le chiffrage" des projets présidentiels.

Compte-tenu d'une "marge de manoeuvre financière limitée", observe au passage Eric Besson, "les projets actuels, ceux de tous les partis et de tous les candidats, sont trop onéreux et leur coût réel est sous-estimé". Il affirme aussi qu'il "n'adhère pas à la façon dont est conduite la campagne de Ségolène Royal".

"Funeste erreur"

"J'aurai connu la phase que la candidate qualifie d''autogestionnaire'. D'autres vont avoir le bonheur de connaître la phase rationnelle", écrit-il, Ségolène Royal ayant annoncé une réorganisation de son équipe.

Il critique la "déconnexion" entre le siège du PS et la permanence de Ségolène Royal, le "rôle excessif et souvent nocif de 'conseillers' (...), l'absence de lieu d'arbitrage (...)".

Désignant nommément Lionel Jospin, Dominique Strauss-Kahn et Laurent Fabius, le député de la Drôme qualifie de "funeste erreur" la "mise à l'écart de ceux qui ont, à gauche, le mieux dirigé la France".

Eric Besson déplore enfin que le PS n'ait pas "de réponses claires" notamment sur "les 35 heures, le financement des retraites et de la protection sociale, la progressivité de l'impôt, le nucléaire".

Il exprime son "affection" pour François Hollande, "à la fois le premier responsable et la première victime de la situation" du PS.

Le député PS précise qu'il restera maire de Donzère (Drôme) au moins jusqu'aux municipales de 2008 et qu'il envisage un retour "vers le secteur privé".

AFP

 Retour haut de page


  documents
  > documents essentiels

  dépêches
  > dépêches AFP générales
  > dépêches AFP religion
  diaporamas, audios, vidéos ...
  > diaporamas
  > les photos de la semaine
  > les audios
  > les vidéos
  > le site du jour

  abonnement au site la-croix.com
  > s'abonner au site
  > accès au site pour les abonnés au journal
  > modifier ses codes d'accès