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AUTRES INFORMATIONS SUR LE FORUM « FR.LETTRES.LANGUE.FRANCAISE »
 

Foire Aux Questions
du forum fr.lettres.langue.francaise



Questions traitées dans la FAQ
(par ordre d'entrée)

01. Accentuation des lettres capitales
02. Au temps pour moi / autant pour moi
03. Féminisation des titres et fonctions
04. Accord du participe passé avec un auxiliaire
05. « M. » ou « Mr » à la place de « Monsieur » ?
06. Euro et zone euro
07. Quel est le nom des signes « @ » et « & » ?
08. Adresse électronique (courriel, E-mail, etc.)
09. Espaces et signes de ponctuation

01. Accentuer les capitales ?

En un mot : « il est interdit d'interdire. »

Tradition scolaire ancienne, liée aux contraintes de l'écriture cursive : « IL NE FAUT PAS accentuer les capitales. » Principe absolu ? Non. On trouve en effet de nombreux ouvrages anciens avec des capitales accentuées (y compris les seules majuscules de phrase lorsque le texte est composé en bas de casse).

Accentuer, quand on écrit en capitales ou autrement, apporte du sens. Faut-il en dire plus ? C'est d'ailleurs la recommandation du « Lexique des règles typographiques en usage à l'Imprimerie nationale » reprise telle quelle par le site de l'Académie française... et l'opinion très largement majoritaire des participants au forum fr.lettres.langue.francaise.

Pour justifier la non-accentuation des capitales, on argue parfois des complications techniques. On peut choisir d'accentuer ou de ne pas accentuer (il faut alors une attitude cohérente).

Soulignons toutefois qu'il existe aujourd'hui des solutions pour accentuer facilement les capitales quel que soit le système d'exploitation utilisé : il n'y a donc aucune raison de s'en priver.

Les utilisateurs de Windows 9x ou Me auront tout intérêt à télécharger le gestionnaire de clavier de Denis Liégeois.

Détails et astuces pour l'accentuation :
www.langue-fr.net/d/maj_accent/maj_accent.htm
Le clavier étendu pour Windows de Denis Liégeois
Voir aussi (site de Jean-Pierre Lacroux) :
http://users.skynet.be/typographie/faq/Capac.html

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02. « Au temps pour moi » ou
      « autant pour moi » ?

En un mot : « les hauts de hurle-au-temps »

Le Français correct de Maurice Grevisse, Le Petit Robert et la plupart des auteurs normatifs (comme Girodet ou Jouette) préconisent « au temps pour moi ». On évoque fréquemment une origine militaire (« temps » successifs de maniement d'arme, comme on a « au temps pour les crosses »), parfois une origine musicale.

L'expression est utilisée par celui qui, investi de l'autorité (quelle qu'en soit la nature), vient de faire commettre une « fausse manoeuvre collective » et, par extension, par celui qui s'est trompé et s'en rend compte avant les autres.

Néanmoins, d'éminents participants au forum f.l.l.f. — quoique minoritaires semble-t-il — revendiquent l'usage de « autant pour moi » (forme elliptique de « c'est autant pour moi »). Grevisse, dans le Bon Usage (10e éd., 1075, § 989, 2, note 1) mentionne les usages de « au temps », mais souligne qu'il peut y avoir doute. Il rappelle qu'André Thérive (Querelles de langage, tome II) estimait que « au temps » pourrait être une orthographe pédantesque pour « autant ».

On doit utiliser « autant pour moi » s'il est question d'une même chose ou d'une quantité et non d'une erreur (même si l'on a l'habitude, dans ce dernier cas, d'utiliser « au temps pour moi »).

Quelle que soit leur approche du sujet, les participants à f.l.l.f. n'ont pas manqué de proposer d'autres explications délirantes.

Détails sérieux :
www.langue-fr.net/index/A/au_temps-autant.htm
Délires :
www.langue-fr.net/index/A/au_temps-bis.htm

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03. Féminisation des titres et fonctions

En un mot : « Femme, j'écris ton nom »

La question est encore débattue en France ; elle a reçu une réponse affirmative au Québec et en Belgique. La féminisation des noms de métier n'est plus controversée (postier/postière).

En revanche, l'Académie française conteste la distinction entre, d'une part, la fonction (ministre) et, d'autre part, la personne qui l'occupe... Mais cette position est elle-même... vigoureusement contestée.

On distinguera généralement :

Détails et liens sur le sujet :
www.langue-fr.net/d/feminisation/feminisation.htm
http://www.inalf.cnrs.fr/feminisation/
http://www.academie-francaise.fr/immortels/discours_SPA/druon_98.html

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04. Accord du participe passé avec un auxiliaire

En un mot : « les exceptions que j'ai citées sont nombreuses ».

Avant de poser une question sur la justesse d'un accord (ou de l'absence d'accord) du participe passé employé avec un verbe auxiliaire (avoir, être — y compris dans le cas de la forme pronominale), consultez le dossier (exemples et analyse critique des règles) à l'adresse suivante :

Le dossier :
www.langue-fr.net/d/ppasse/ppasse.htm

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05. « M. » OU « Mr » à la place de « Monsieur » ?

En un mot : « Littré nous donne un r supérieur ».

On abrège dans certains cas « Monsieur » ou « monsieur » lorsqu'il s'agit du titre de civilité (« M. Martin »), mais jamais lorsque c'est le nom commun (« le monsieur qui est venu ; c'est un monsieur »).

L'usage typographique est d'écrire « M. » pour « Monsieur ». Toutefois, l'abréviation « Mr » est attestée dans le dictionnaire de Ménage (1694) et mentionnée à l'article « abréviation » du Littré. Le « r » de « Mr » doit être mis en exposant.

Le pluriel de « Mr » est « Mrs ». Celui de « M. » est « MM. ». (Ces abréviations commencent toujours par une majuscule.)

Certains, toutefois, continuent à voir dans « Mr » un anglicisme, nonobstant les attestations précitées. D'autres considèrent qu'un choix existe entre deux variantes :
— « Mr » (qui exclut tout point abréviatif) ;
— « M. » (avec point abréviatif).

Détails :
www.langue-fr.net/index/M/Mr.htm
Voir aussi http://listetypo.free.fr/meron/new/index.html

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06. Euro et zone euro

En un mot : « un euro, des euros »

Il faut utiliser « zone euro » et non « euroland » (avec ou sans majuscule, avec ou sans « e » terminal). En français, nonobstant la présentation des billets de banque (unifiée pour l'ensemble des pays de la zone euro), euro prend un pluriel en « s ». « Cent » se prononce à la française (comme « sans ») et l'usage déterminera, après la période de coexistence entre le franc et l'euro, si l'on parlera d'eurocentimes, de centimes d'euro ou de centimes tout court (ce qui semble le plus évident et fait l'objet des recommandations officielles actuelles).

Le site « Langue française » apporte des précisions et informations sur cette question, mais aussi sur la prononciation, le pluriel et l'utilisation d'« euro » et de « cent ».

Détails :
www.langue-fr.net/d/euro/euro.htm

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07. Quel est le nom des signes « @ » et « & »?

En un mot : arrobe et esperluette

Il ne faut pas confondre le nom de ces signes et la manière dont on les prononce. Ainsi, le signe « y » a pour nom « i grec », mais n'est jamais prononcé ou lu « i grec » dans un mot.

07.1. L'arrobe (« @ »)

« @ » a pour nom « arrobe  » (nom féminin). On trouve également « arobe ». Ce sont les deux entrées, dans cet ordre, du Petit Robert et du Petit Larousse. On trouve aussi « arobas », « arobase », voire « a commercial » (l'origine « a rond bas de casse » est vivement contestée).

Certaines sources font remonter « @ » à une abréviation du latin « ad » (à, chez). Dans une adresse électronique, les Anglo-Saxons le lisent logiquement « at » (=chez)... En français, il est tout aussi logique de le lire « chez ». On lira ainsi l'adresse « toto@fournisseur.net » : « toto chez fournisseur point net ».

07.2. L'esperluette (« & »)

« & » a pour nom « esperluette » (nom féminin). Ce signe est parfois dénommé « et commercial ». Il se lit ou se prononce « et ». On trouve parfois « esperluète » voire « perluette » ou « perluète », etc.

Détails :
www.langue-fr.net/index/&/arrobe.htm>
www.langue-fr.net/index/&/perluette.htm

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08. Adresse électronique (Courriel, E-mail, etc.)

En un mot : « l'émail au dentiste, le mail au promeneur ! »

L'anglais « E-mail » est l'abréviation de « electronic mail » (adresse électronique, poste électronique, courrier électronique). Il figure dans le « Petit Larousse illustré » et dans « Le Petit Robert », mais y est signalé comme anglicisme.

« Courriel », contraction de « courrier électronique » est une invention québécoise -- elle-même mentionnée dans les deux dictionnaires courants précités. De nombreux utilisateurs francophones ont repris à leur compte « courriel ».

« Mél. » a un emploi très restreint. C'est l'équivalent de l'abréviation « Tél. » avec le même usage (papier à en-tête, prospectus, carte de visite). On ne dit pas « Je vais te passer un tél » ; il n'y a pas lieu de dire « Je vais t'envoyer un mél ».

On peut d'ailleurs se passer aujourd'hui, dans l'indication d'une adresse électronique (lettre, brochure, papier à en-tête) de la mention « Mél » (comme d'ailleurs d'« E-mail »), puisque la présentation particulière toto@fournisseur.com est très largement reconnue.

La dénomination officielle est « adresse, message, messagerie électronique » (selon les usages). Elle ne s'applique obligatoirement, en France, qu'aux administrations publiques (loi du 4 août 1994).

Quelques suggestions (« adrel, adèle », etc.) n'ont pas suscité l'enthousiasme (« courriel » est parfois employé pour désigner un message ou l'adresse électronique), mais il n'y a pas d'usage francophone fixé.

Les mots « mail, émail, é-mail » (avec ou sans majuscule initiale) relèvent du franglais (et non de l'anglais « importé »). « Mail » conduit à des contresens dans un échange avec des Anglo-Saxons : pour eux, il ne s'agit que du courrier ordinaire, postal et non de l'« electronic mail ».

Les verbes « émailler », « mailer » ou « mailler » (dans le sens d'envoyer un courrier électronique) doivent être proscrits.

Détails :
www.culture.fr/culture/dglf/terminologie/base-donnees.html
www.granddictionnaire.com/

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09. Espaces et signes de ponctuation

En un mot : une espace adaptée empêche les mauvais retours

Dans une date abrégée, le trait d'union séparateur n'est pas suivi d'espace (on écrit : « 31-7-89 » pour indiquer le 31 juillet 1989).

En français, les signes de ponctuation sont suivis d'« une » espace, sauf dans quelques cas (avec une parenthèse fermante par exemple !).

La composition typographique et la P.A.O. distinguent quantité d'espaces, dont les espaces fines (toujours insécables) et les espaces justifiantes. Les logiciels les plus courants ne permettent pas de créer (ou de lire) des espaces fines, hormis certains d'entre eux généralement destinés aux métiers de l'édition.

On s'en tiendra donc ici à la distinction entre l'espace « ordinaire » (celle qu'on obtient avec une simple frappe de la « barre d'espacement » du clavier) et l'espace « insécable » qu'on peut utiliser avec les logiciels les plus courants de bureautique ou de communication électronique.

L'espace insécable avant certains signes permet d'éviter cette monstruosité qu'est leur rejet au début de ligne suivante. On l'insèrera (en lieu et place de l'espace ordinaire) devant les signes suivants : deux-points, point-virgule, point d'exclamation, point d'interrogation.

Certains logiciels de traitement de texte effectuent la substitution automatiquement (par exemple, mais pas exclusivement Word). Mais pour des raisons techniques qu'il n'est pas utile de détailler ici, le copier-coller fait disparaître les espaces insécables au profit d'espaces « ordinaires ». Il faut alors les replacer « à la main ».

Il est d'ailleurs recommandé (pour cette raison, mais pas exclusivement) de ne pas effectuer de copier-coller d'un traitement de texte vers un éditeur de message électronique (courriel ou article de forum).

Vous pouvez l'obtenir l'espace insécable en tapant :
* [Alt] 0160 (Windows - utiliser les chiffres du clavier numérique) ;
* [option] [barre d'espace] (Macintosh) ;
* [Alt] 255 (OS/2) ;
* [composer] [espace] [espace] (Unix).

L'espace insécable est également très aisée à insérer pour les utilisateurs de Windows (9x ou Me) qui ont installé le gestionnaire de clavier de Denis Liégeois (voir les renvois à la fin de la section 1 de la FAQ consacrée aux capitales accentuées).

Pour la même raison, on place également une espace insécable après un guillemet français ouvrant («) et avant le guillemet fermant (»), ainsi qu'entre les tirets (sauf cas particulier : voir le site de J.-P. Lacroux). Certains logiciels ne décodant pas les tirets longs — qui ne sont pas de simples traits d'union —, on leur substituera généralement un ensemble de deux traits comme ceci : « -- ».

Dans les forums Usenet, la table de caractères utilisée est dite iso-latin-1 (iso-8859-1), avec sa variante iso-latin-9 (iso-8859-15). Elle ne contient pas le tiret long (cadratin). Voilà pourquoi il est préférable d'utiliser le double tiret à la place. Mais c'est un succédané bien approximatif en attendant la généralisation de l'usage de la norme Unicode.

Détails sur l'orthotypographie française :
http://users.skynet.be/typographie/ (site de Jean-Pierre Lacroux)
www.orthotypographie.fr.st/ (Stéphane Lamek)
Voir aussi « les mots des blancs » (site de Jean-Denis Rondinet) :
http://rondinet.free.fr/docs_fr_typo/fqblanc1.html

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