Comparer les prix est devenu l'enjeu d'une formidable bataille
M. V.
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Publié le 05 avril 2007
Actualisé le 05 avril 2007 : 07h50
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Quiestlemoinscher.com peut continuer d'exister. Le tribunal de commerce de Paris a débouté Carrefour de la procédure qu'il avait intentée contre les Centres E. Leclerc afin de faire interdire leur site de comparaison de prix. Dans son jugement du 29 mars, le tribunal a estimé licite la méthodologie utilisée par Leclerc pour comparer les prix, ainsi que la présentation des résultats et la campagne qui l'accompagne.
« Nous sommes déçus, car nous estimons que les informations proposées sur le site quiestlemoinscher.com sont trompeuses pour les clients », a réagi un porte-parole de Carrefour. Le groupe a fait appel. Michel-Édouard Leclerc est, lui, « très satisfait de cette décision qui est très complète ». Selon lui, elle ouvre de nouvelles perspectives en matière de publicité comparative.
Carrefour avait attaqué une première fois le comparateur de prix de Leclerc en juin 2006, l'obligeant à fermer la première version de son site. Celui-ci comparait l'indice d'un panier de 3 500 produits comprenant des marques nationales, des marques distributeurs et des premiers prix. Il démontrait que Leclerc était le moins cher sur la quasi-totalité du territoire.
La nouvelle version du comparateur de Leclerc est très allégée. Elle se contente de comparer les prix de 1 536 produits de 120 marques nationales. Mais Carrefour est reparti à la charge, en décembre 2006, en cherchant à la faire interdire pour « manquement aux règles de la publicité comparative ». Sans succès.
Avant Leclerc, aucun distributeur n'a publiquement comparé ses prix, alors que toutes les enseignes investissent des sommes considérables pour connaître les tarifs de leurs concurrents. Ce conflit est donc nouveau, mais capital pour ces enseignes qui ont besoin d'apparaître, aux yeux des consommateurs, comme les moins chères. José Luis Duran, le président du directoire de Carrefour, veut reconquérir les consommateurs grâce à des prix bas. Carrefour compare les prix de plus de 50 000 produits chaque mois dans tous ses magasins et affirme les ajuster si nécessaire.
M. V.
« Nous sommes déçus, car nous estimons que les informations proposées sur le site quiestlemoinscher.com sont trompeuses pour les clients », a réagi un porte-parole de Carrefour. Le groupe a fait appel. Michel-Édouard Leclerc est, lui, « très satisfait de cette décision qui est très complète ». Selon lui, elle ouvre de nouvelles perspectives en matière de publicité comparative.
Carrefour avait attaqué une première fois le comparateur de prix de Leclerc en juin 2006, l'obligeant à fermer la première version de son site. Celui-ci comparait l'indice d'un panier de 3 500 produits comprenant des marques nationales, des marques distributeurs et des premiers prix. Il démontrait que Leclerc était le moins cher sur la quasi-totalité du territoire.
La nouvelle version du comparateur de Leclerc est très allégée. Elle se contente de comparer les prix de 1 536 produits de 120 marques nationales. Mais Carrefour est reparti à la charge, en décembre 2006, en cherchant à la faire interdire pour « manquement aux règles de la publicité comparative ». Sans succès.
Avant Leclerc, aucun distributeur n'a publiquement comparé ses prix, alors que toutes les enseignes investissent des sommes considérables pour connaître les tarifs de leurs concurrents. Ce conflit est donc nouveau, mais capital pour ces enseignes qui ont besoin d'apparaître, aux yeux des consommateurs, comme les moins chères. José Luis Duran, le président du directoire de Carrefour, veut reconquérir les consommateurs grâce à des prix bas. Carrefour compare les prix de plus de 50 000 produits chaque mois dans tous ses magasins et affirme les ajuster si nécessaire.
M. V.
Quiestlemoinscher.com peut continuer d'exister. Le tribunal de commerce de Paris a débouté Carrefour de la procédure qu'il avait intentée contre les Centres E. Leclerc afin de faire interdire leur site de comparaison de prix. Dans son jugement du 29 mars, le tribunal a estimé licite la méthodologie utilisée par Leclerc pour comparer les prix, ainsi que la présentation des résultats et la campagne qui l'accompagne.
Carrefour avait attaqué une première fois le comparateur de prix de Leclerc en juin 2006, l'obligeant à fermer la première version de son site. Celui-ci comparait l'indice d'un panier de 3 500 produits comprenant des marques nationales, des marques distributeurs et des premiers prix. Il démontrait que Leclerc était le moins cher sur la quasi-totalité du territoire.
La nouvelle version du comparateur de Leclerc est très allégée. Elle se contente de comparer les prix de 1 536 produits de 120 marques nationales. Mais Carrefour est reparti à la charge, en décembre 2006, en cherchant à la faire interdire pour « manquement aux règles de la publicité comparative ». Sans succès.
Avant Leclerc, aucun distributeur n'a publiquement comparé ses prix, alors que toutes les enseignes investissent des sommes considérables pour connaître les tarifs de leurs concurrents. Ce conflit est donc nouveau, mais capital pour ces enseignes qui ont besoin d'apparaître, aux yeux des consommateurs, comme les moins chères. José Luis Duran, le président du directoire de Carrefour, veut reconquérir les consommateurs grâce à des prix bas. Carrefour compare les prix de plus de 50 000 produits chaque mois dans tous ses magasins et affirme les ajuster si nécessaire.
M. V.
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