Rompant avec les habitudes de l'Élysée, Cécilia Sarkozy compte jouer un rôle diplomatique « complémentaire » de celui du chef de l'État, à l'image de la « first lady », aux États-Unis. Outre une attachée de presse et un chef de cabinet, elle sera conseillée, lors de ses déplacements à l'étranger, par un diplomate de carrière, Nicolas de la Granville, 45 ans, qui fut en poste à Bruxelles (2004- 2007) et à Madrid. Spécia­liste des questions européennes, bon connaisseur des pays d'Afrique du Nord, ce jeune diplomate a été recruté par Jean-David Levitte, le « sherpa » du président, pour faire partie de la cellule diplomatique de l'Élysée. Pour faire de la place au conseiller de Cécilia Sarkozy, fonction inexistante auparavant, l'un des trois postes de conseillers pour l'Afrique été supprimé. Bien que son champ d'action n'ait pas encore été défini avec précision, l'épouse du président s'occupera des sujets dits « féminins », comme les enfants, les femmes et l'humanitaire, mais aussi la francophonie et la culture. « C'est une appréciation différente, à texte constant, du rôle de la femme du président de la République » explique-t-on à l'Élysée. « La rupture, c'est aussi cela », précise-t-on dans l'entourage du président. Cécilia Sarkozy se rendra au G8 en Allemagne. Cette fois-ci, elle se contentera de suivre le « programme des épouses », organisé par... le mari d'Angela Merkel.

Réagir dans le forum Haut de page ^

Liens Commerciaux