logo Figaro

Des colons sur la Lune en 2020

Laurent Suply (lefigaro.fr).
 Publié le 05 décembre 2006
Actualisé le 05 décembre 2006 : 14h42
  • 3 colonnes
  • moins
  • plus
  • Envoyer à un ami
  • Imprimer l'article
  • Rss
  • Acquérir les droits pour cet article
  • Les archives
  • Forum
logo FIGARO Fermer le fenêtre
La construction de la colonie humaine sur la Lune devrait commencer en 2020.
La construction de la colonie humaine sur la Lune devrait commencer en 2020.
(DR)
logo FIGARO Fermer le fenêtre

Dans la cadre de sa « Stratégie Globale d’Exploration », qui doit la mener « sur Mars et au-delà », la Nasa a confirmé lundi son intention d’établir une basa permanente sur la Lune. Sa construction, au pôle Sud du satellite, devrait commencer en 2020.

 
En janvier 2004, George W. Bush avait fixé l’objectif, dans sa « vision » de l’exploration spatiale : l’homme doit impérativement retourner sur la Lune. Et pour toujours, cette fois.
 
Mais plus aucune semelle humaine n’ayant foulé le sol lunaire depuis 1972, la Nasa a du réapprendre à organiser les voyages habités vers le satellite. Après études et consultations, les ingénieurs de la Nasa ont finalement fixé un plan : la colonie humaine sera construite à partir de 2020 et devrait être viable à l’horizon 2024.
 
Régulièrement, des équipes de quatre « maçons de l’espace » iront sur la Lune afin de mettre en place ce petit village humain. Leurs nouvelles capsules Orion atterriront au pôle Sud (Voir les nouveaux vaisseaux de la Nasa), où ils assembleront les briques de la colonie. Un site choisi pour de multiples raisons. Plus ensoleillé, il permet d’utiliser des panneaux solaires pour fournir la future colonie en énergie. Les atterrissages y sont plus faciles, moins chers, et les colons disposeront de plus de lumières pour leurs activités.
 
« Etendre la sphère économique de la Terre »
 
Proche du terrain d’atterrissage, la colonie sera composée dans un premier temps de quatre modules d’habitation ressemblant à ceux de la Station Spatiale Internationale. Autour, des panneaux solaires et ainsi que des modules de stockage de l’énergie. Plus loin, dirigé vers la Terre, sera installé un observatoire spatial.
 
Les « colons lunaires » auront plusieurs missions. Deux d’entre elles sont des plus classiques : il s’agit d’augmenter la connaissance scientifique de l’espace et de tester des technologies, en vue de futurs programmes, notamment sur Mars. La Nasa met également en avant deux motifs plus symboliques. Pour fixer cette feuille de route, l’agence américaine a d’ores et déjà consulté des milliers d’experts, 13 agences spatiales étrangères, et plusieurs entreprises privées. La colonie lunaire doit pérenniser cet élan, et devenir l’étendard de la présence humaine dans l’espace. Une façon de rassembler des partenaires autour d’un projet qui doit rester pacifique. Dernière mission : en même temps que l’homme, la Nasa exportera le commerce sur la Lune. L’agence veut ainsi « étendre la sphère économique de la Terre ». 
 

 
La présentation des six objectifs du programme de retour à la Lune, en vidéo

Dans la cadre de sa « Stratégie Globale d’Exploration », qui doit la mener « sur Mars et au-delà », la Nasa a confirmé lundi son intention d’établir une basa permanente sur la Lune. Sa construction, au pôle Sud du satellite, devrait commencer en 2020.

 
En janvier 2004, George W. Bush avait fixé l’objectif, dans sa « vision » de l’exploration spatiale : l’homme doit impérativement retourner sur la Lune. Et pour toujours, cette fois.
 
Mais plus aucune semelle humaine n’ayant foulé le sol lunaire depuis 1972, la Nasa a du réapprendre à organiser les voyages habités vers le satellite. Après études et consultations, les ingénieurs de la Nasa ont finalement fixé un plan : la colonie humaine sera construite à partir de 2020 et devrait être viable à l’horizon 2024.
 
Régulièrement, des équipes de quatre « maçons de l’espace » iront sur la Lune afin de mettre en place ce petit village humain. Leurs nouvelles capsules Orion atterriront au pôle Sud (Voir les nouveaux vaisseaux de la Nasa), où ils assembleront les briques de la colonie. Un site choisi pour de multiples raisons. Plus ensoleillé, il permet d’utiliser des panneaux solaires pour fournir la future colonie en énergie. Les atterrissages y sont plus faciles, moins chers, et les colons disposeront de plus de lumières pour leurs activités.
 
« Etendre la sphère économique de la Terre »
 
Proche du terrain d’atterrissage, la colonie sera composée dans un premier temps de quatre modules d’habitation ressemblant à ceux de la Station Spatiale Internationale. Autour, des panneaux solaires et ainsi que des modules de stockage de l’énergie. Plus loin, dirigé vers la Terre, sera installé un observatoire spatial.
 
Les « colons lunaires » auront plusieurs missions. Deux d’entre elles sont des plus classiques : il s’agit d’augmenter la connaissance scientifique de l’espace et de tester des technologies, en vue de futurs programmes, notamment sur Mars. La Nasa met également en avant deux motifs plus symboliques. Pour fixer cette feuille de route, l’agence américaine a d’ores et déjà consulté des milliers d’experts, 13 agences spatiales étrangères, et plusieurs entreprises privées. La colonie lunaire doit pérenniser cet élan, et devenir l’étendard de la présence humaine dans l’espace. Une façon de rassembler des partenaires autour d’un projet qui doit rester pacifique. Dernière mission : en même temps que l’homme, la Nasa exportera le commerce sur la Lune. L’agence veut ainsi « étendre la sphère économique de la Terre ». 
 

 
La présentation des six objectifs du programme de retour à la Lune, en vidéo

Liens Commerciaux

Liens Sponsorisés