Nelson Mandela fêté de Johannesburg à New York

Réagissez à cet article Réagissez (4)Classez cet article ClassezImprimez cet article ImprimezEnvoyez cet article par e-mail EnvoyezPartagezPartagez
Partagez :
Partagez sur Facebook
Partagez sur Scoopeo
Partagez sur del.icio.us
Partagez sur BlogMarks
Partagez sur Wikio
Partagez sur Viadeo

Alors que s'achevaitent les festivités à Joahnnesburg en présence de Nelson Mandela, le grand concert caritatif donné en son honneur, a fait salle comble, samedi 18 juillet, à New York, où un public conquis a chaleureusement applaudi les artistes venus honorer l'ex-président sud-africain pour ses 91 ans, dont la première dame de France, Carla Bruni-Sarkozy. Une kyrielle de musiciens, américains et africains pour la plupart, se sont succédés sur la scène de la mythique salle art déco du Radio City Hall, en plein coeur de Manhattan.

Le concert a fini sur le "Happy Birthday" de Stevie Wonder, entonné en choeur par la plupart des artistes qui sont remontés sur scène pour cet hymne final à Nelson Mandela, dont c'était samedi l'anniversaire. Parmi les temps forts du concert, des figures afro-américaines de la musique ont fait vibrer la foule, comme Stevie Wonder, Aretha Franklin, Gloria Gaynor et Queen Latifah, ou encore le duo entre l'Américain Josh Groban et le sud-africain Sipho Mabuse.

Prestation remarquée parmi les autres, celle de la femme du chef de l'Etat français, Carla Bruni-Sarkozy, qui a interprété deux chansons en duo avec Dave Stewart, l'ex-Eurythmics, accompagnée de sa guitare et d'une soliste au violon. L'ancien mannequin, dont c'était la première prestation en public depuis qu'elle a épousé Nicolas Sarkozy, a interprété son titre phare "Quelqu'un m'a dit", et un classique de Bob Dylan, "Blowin' in the wind". S'exprimant en anglais, elle a présenté sa chanson comme "une petite chanson française, très bien pour danser, et très bien pour rêver".

OBAMA : "SA VIE NOUS ENSEIGNE QUE L'IMPOSSIBLE PEUT SE RÉALISER"

Le concert du "Mandela Day" a clôturé une semaine de célébrations en l'honneur du héros de la lutte contre l'apartheid. Mais le prix Nobel de la paix, de santé fragile, n'avait pas fait le déplacement. Un message vidéo a été diffusé pendant le concert, dans lequel il a remercié le public et les artistes.

Dans une autre allocution vidéo qui a été copieusement applaudie, le président américain, Barack Obama, a lui aussi souhaité un "bon anniversaire" à Nelson Mandela. "L'histoire de sa vie peut être résumée par ses propres mots : cela paraît toujours impossible, jusqu'à ce que cela devienne réalité. Sa vie nous enseigne que l'impossible peut se réaliser", a-t-il déclaré.

La Fondation Mandela, chargée de préserver l'héritage politique du premier président noir sud-africain, a lancé cette année la Journée Mandela, qui coïncide avec la date de son anniversaire, le 18 juillet. Elle souhaite que chacun consacre symboliquement 67 minutes de cette journée à des actions de bénévolat, le chiffre 67 faisant référence aux années de lutte de M. Mandela pour l'égalité en Afrique du Sud. Le concert de New York visait à récolter des fonds pour la lutte contre le sida dans le cadre de la Campagne 46664, du numéro de l'ancien matricule de Nelson Mandela lors des 27 ans passés dans les geôles sud-africaines avant de diriger le pays de 1994 à 1999.

 

Réagissez à cet article
Réagissez (4)
Classez cet article
Classez
Imprimez cet article
Imprimez
Envoyez cet article par e-mail
Envoyez
Partagez sur Facebook
Partagez sur Scoopeo
Partagez sur del.icio.us
Partagez sur BlogMarks
Partagez sur Wikio
Partagez sur Viadeo
PARTAGEZ
Wyclef Jean chante, à l'occasion du 91e anniversaire de Nelson Mandela, le 18 juillet au Radio City Music Hall de New York.
REUTERS/BRENDAN MCDERMID
Wyclef Jean chante, à l'occasion du 91e anniversaire de Nelson Mandela, le 18 juillet au Radio City Music Hall de New York.
Stevie Wonder, accompagné de nombreux musiciens, chante "Happy Birthday", en l'honneur de Nelson Mandela, le 18 juillet, à New York.
AFP/TIMOTHY A. CLARY
Stevie Wonder, accompagné de nombreux musiciens, chante "Happy Birthday", en l'honneur de Nelson Mandela, le 18 juillet, à New York.
Vos réactions
Dieterdieter :
  Mandela hors norme, pas d’idôlatrie mais quel panache ! Rien n’eût été possible sans Frederik de Klerk le dernier dirigeant blanc qui a choisi de se faire détester de ses ultras, de renoncer à reproduire le passé, à son pouvoir pour s’entendre avec Mandela pour un passage de pouvoir paisible. La vengeance aurait ruiné le pays. Ces deux là ont conclu une "paix des braves" exemplaire et l’histoire le retiendra.  
Vos offres d'emploi