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Cinq grandes écoles parisiennes créent une fondation

LEMONDE pour Le Monde.fr | 16.04.10 | 19h20  •  Mis à jour le 16.04.10 | 19h20

 

Cinq grands établissements d'enseignement supérieur et de recherche parisiens : l'Ecole normale supérieure (ENS), le Collège de France, l'Observatoire de Paris, Chimie ParisTech et l'Ecole supérieure de physique et de chimie industrielles (ESPCI) ParisTech ont annoncé, vendredi 16 avril, leur regroupement au sein de la fondation Paris sciences et lettres (PSL).

Une réunion fondée sur une " évidence géographique, destinée à créer un campus intégré à la vie de la cité ", comme l'a expliqué la directrice de l'ENS, Monique Canto-Sperber. Ces cinq structures, qui rassemblent environ 5000 étudiants, sont implantées au sein du Quartier latin, dans le 5e arrondissement de Paris.

Leur réunion prendra la forme d'une fondation de coopération scientifique. Sa création officielle par décret ministériel, attendue "très prochainement", devrait s'accompagner d'un financement de projets immobiliers, au titre du plan Campus. Les responsables de PSL ont déclaré attendre une somme de 170 millions d'euros.

"CAMPUS NUMÉRIQUE INTERACTIF"

Paris sciences et lettres se donne notamment pour but d'"amplifier la visibilité et l'attractivité internationale" de la recherche française, et met également l'accent sur la diffusion des savoirs par voie numérique. Pierre Corvol, administrateur du Collège de France, a ainsi évoqué la mise en place d'un "campus numérique interactif", citant en exemple l'institution qu'il dirige. " Plus de 3,5 millions d'heures de cours du Collège de France ont déjà été téléchargées", a-t-il souligné.

Douze thématiques de recherche en sciences et en lettres ont été définies. Une politique documentaire commune au campus a également été mentionnée. Par ailleurs, un parcours de premier cycle commun en sciences et lettres, qui permettrait d'accéder aux écoles partenaires, est en préparation. Réservé à une trentaine d'étudiants, ce cursus serait accompagné de la création d'un internat d'excellence.

"Ce n'est pas une citadelle de grandes écoles", a affirmé Mme Canto-Sperber, directrice de l'ENS, qui a indiqué que les deux autres rassemblements d'universités parisiennes représentaient des partenaires "très importants".

Romain Parlier
 

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  • jfl 16/04/10 - 22h39

     170 millions d'euros pour une promo de 30 étudiants! On rève...dans les facs dites "bas de gamme"! Le classement de Shanghai monterait-il à le tête de nos dirigeants? L'excellence dans nos universités est là, bien présente, pas la peine d'en faire un fromage politique. Répondre

  • JEAN BAPTISTE HUAUME 16/04/10 - 21h44

     l'université fait bien école Répondre

  • Hugues Talbot 16/04/10 - 21h24

     En quoi le collège de France est-il une grande école ? Répondre

  • fgfdb 16/04/10 - 20h26

     Syndrome du classement de Shanghai. Reconcentration pour apparaître plus gros. On crée des monstres froids bien loin de l'étudiant. Triste université ! Parions que dans 10 ans, on cassera ces monstres après avoir tué toutes les petites universités sacrifiées sur l'autel de l'excellence et de la LRU. Au fait, l'excellence, cela ne se décrète pas. Répondre

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